Centre des médias Maladie à virus Ebola

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1 1 von 7 10/04/ :53 Centre s médias Maladie à virus Ebola Ai-mémoire N 103 Mars 2014 Principaux points La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) chez l homme est due au virus du même nom. On enregistre au cours s flambées un taux létalité pouvant atteindre 90%. Les flambées épidémiques surviennent principalement dans les villages isolés d Afrique centrale et d Afrique l Ouest, à proximité s forêts ombrophiles tropicales. Le virus se transmet à l homme à partir s animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. On pense que s chauves-souris frugivores, la famille s ptéropidés, sont les hôtes naturels du virus Ebola. Il n existe pas vaccin ou traitement spécifique, que ce soit pour l homme ou pour l animal. La maladie à virus Ebola chez l homme est due au virus du même nom et son taux létalité peut atteindre 90%. Le virus est apparu pour la première fois en 1976, lors ux flambées simultanées à Nzara () et à Yambuku (République ). Yambuku étant situé près la rivière Ebola, c est là qu est venu le nom la maladie. Partager Imprimer Pour plus d'informations: WHO Media centre Téléphone: Courriel: mediainquiries@who.int Liens connexes Recommandations l'oms - en anglais Publication Contrôle l'infection en cas fièvre hémorragique virale en milieu hospitalier africain Flambées épidémiques maladie à virus Ébola Bulletins d'information Fièvres hémorragiques virales Toutes les ressources en français Le genre Ebolavirus est l un s trois appartenant à la famille s filoviridés (filovirus), aux côtés s genres Marburgvirus et Cuevavirus. Il compte cinq espèces distinctes: Bundibugyo (BDBV) ; Zaïre (EBOV); Reston (RESTV); (SUDV); Forêt Taï (Taï Forest TAFV). Bundibugyo (BDBV); Zaïre (EBOV); Reston (RESTV); (SUDV); Forêt Taï (Taï Forest TAFV). Contrairement à RESTV et TAFV, BDBV, EBOV et SUDV ont été associés à d importantes flambées maladie à virus Ebola en Afrique. L espèce RESTV, que l on trouve aux Philippines et en République populaire Chine, peut infecter l homme, mais on n a jamais signalé jusqu à présent cas maladies ou décès qui lui soient dus. Transmission Le virus Ebola s introduit dans la population humaine après un contact étroit avec du sang, s sécrétions, s organes ou s liquis

2 2 von 7 10/04/ :53 biologiques d animaux infectés. En Afrique, l infection a été constatée après la manipulation chimpanzés, gorilles, chauves-souris frugivores, singes, d antilopes s bois et porcs-épics retrouvés malas ou morts dans la forêt tropicale. Il se propage ensuite dans les communautés par transmission interhumaine, à la suite contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, s sécrétions, s organes ou s liquis biologiques personnes infectées, ou contacts indirects par l intermédiaire d environnements contaminés par ce type liquis. Les rites funéraires au cours squels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola. Le sperme peut continuer transmettre le virus jusqu à sept semaines après la guérison clinique. Des agents santé se sont souvent infectés en traitant s cas suspects ou confirmés maladie à virus Ebola. Cela s est produit lors contacts étroits avec les patients, lorsque les précautions anti-infectieuses n ont pas été strictement appliquées. Chez les personnes travaillant au contact singes ou porcs infectés par le virus Ebola Reston, on a constaté plusieurs cas d infections humaines cliniquement asymptomatiques. Le RESTV semble donc moins pathogène pour l être humain que les autres espèces. Toutefois, les données disponibles ne concernent que s hommes adultes en bonne santé. Il serait donc prématuré tirer s conclusions sur les effets ce virus pour la santé dans tous les groupes la population, notamment les sujets immunodéprimés, les personnes ayant s problèmes médicaux préexistants, les femmes enceintes ou les enfants. Il faudra faire nouvelles étus sur le RESTV avant pouvoir tirer s conclusions définitives sur sa pathogénicité et sa virulence pour l homme. Signes et symptômes La maladie à virus Ebola est une virose aiguë sévère se caractérisant par une apparition brutale la fièvre, une faiblesse intense, s myalgies, s céphalées et une irritation la gorge. Ces symptômes sont suivis vomissements, diarrhée, d une éruption cutanée, d une insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d hémorragies internes et externes. Les analyses laboratoire révèlent une baisse la numération leucocytaire et plaquettaire, ainsi qu une élévation s enzymes hépatiques. Les sujets atteints restent contagieux tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions. On a isolé le virus Ebola dans le liqui séminal 61 jours après l apparition la maladie chez un homme ayant contracté l infection dans un laboratoire. La durée d incubation, c est-à-dire le temps écoulé entre l infection par le virus et l apparition s premiers symptômes, varie 2 à 21 jours. Diagnostic Avant poser le diagnostic maladie à virus Ebola, il faut exclure la possibilité d autres affections telles que: le paludisme, la fièvre typhoï, la shigellose, le choléra, la leptospirose, la peste, la rickettsiose, la fièvre

3 3 von 7 10/04/ :53 récurrente, la méningite, l hépatite et d autres fièvres hémorragiques virales. Plusieurs types tests permettent poser le diagnostic définitif s infections à virus Ebola au laboratoire: titrage immunoenzymatique (ELISA); détection l antigène; test séroneutralisation; amplification génique précédée d une transcription inverse (RT-PCR; isolement du virus sur culture cellulaire. Les échantillons provenant s patients s associent à un risque biologique extrême et les analyses ne vraient être exécutées que dans les conditions confinement les plus rigoureuses possible. Prévention et traitement Il n existe pas vaccin contre la maladie à virus Ebola. Plusieurs vaccins en sont au sta s essais, mais aucun n est disponible pour un usage clinique. Les cas graves doivent être placés en unité soins intensifs. Les patients sont souvent déshydratés et ont besoin d une réhydratation par voie orale au moyen solutions d électrolytes ou par voie intraveineuse. Il n existe pas traitement spécifique. De nouveaux traitements médicamenteux sont en cours d évaluation. Hôte naturel du virus Ebola En Afrique, on pense que s chauves-souris frugivores, appartenant notamment aux espèces Hypsignathus monstrosus, Epomops franqueti et Myonycteris torquata, sont s hôtes naturels possibles du virus Ebola. Par conséquent, la répartition géographique celui-ci pourrait se superposer à celle s chauves-souris. Le virus Ebola chez l animal Bien que s primates aient été à l origine l infection chez l homme, on ne pense pas qu ils soient le réservoir, mais plutôt s hôtes accintels du virus, tout comme l être humain. Depuis 1994, on a observé chez s chimpanzés et s gorilles s flambées d infections à virus Ebola avec les espèces EBOV et TAFV. L espèce RESTV a été à l origine flambées sévères maladie à virus Ebola chez s macaques (Macaca fascicularis) élevés aux Philippines et elle a été détectée chez s singes importés aux États-Unis d Amérique en 1989, 1990 et 1996, ainsi que chez s singes importés en Italie en 1992 en provenance s Philippines. Depuis 2008, on a détecté s virus RESTV au cours plusieurs flambées d une maladie mortelle chez les porcs aux Philippines et en Chine. On a signalé l infection asymptomatique chez le porc et s inoculations expérimentales ont montré que ce virus n est pas pathogène dans cette espèce.

4 4 von 7 10/04/ :53 Prévention Contrôle du virus Ebola Reston chez l animal domestique Il n existe pas vaccin vétérinaire contre ce virus. Le nettoyage et la désinfection systématiques s élevages porcs et singes (avec l hypochlorite sodium ou d autres détergents) vraient être efficaces pour inactiver le virus. En cas suspicion d une flambée, les locaux doivent être mis immédiatement en quarantaine. L abattage s animaux infectés, avec une surveillance rigoureuse l enterrement ou l incinération s carcasses, peut s avérer nécessaire pour réduire le risque transmission l animal à l homme. La restriction ou l interdiction du déplacement s animaux à partir s élevages infectés vers d autres zones peut réduire la propagation la maladie. Comme s flambées d infection à RESTV chez le porc et le singe ont précédé s cas d infection chez l homme, la mise en place d un système surveillance active la santé animale est essentielle pour une alerte précoce s autorités la santé publique et vétérinaire. Réduction du risque d infection à virus Ebola chez l homme En l absence traitement efficace et vaccin pour l homme, la sensibilisation aux facteurs risque et la connaissance s mesures protection à prendre à titre individuel sont le seul moyen réduire l infection et la mortalité chez l être humain. En Afrique, lors s flambées maladie à virus Ebola, les messages éducatifs santé publique visant la réduction du risque seront axés sur les points suivants: Réduction du risque transmission entre les animaux sauvages et l homme par contact avec s chauves-souris ou s singes/primates infectés et par la consommation leur vian crue. Il faut manipuler les animaux avec s gants et porter s vêtements protecteurs adaptés. Les produits (sang et vian) doivent être cuits soigneusement avant d être consommés. Réduction du risque transmission interhumaine dans la communauté provenant contacts directs ou rapprochés avec s sujets infectés, notamment avec leurs liquis biologiques. Il faut éviter tout contact rapproché avec s patients infectés par le virus Ébola. Il faut porter s gants et un équipement protection individuel adapté lorsqu on soigne s patients à domicile. Il est indispensable se laver régulièrement les mains après avoir rendu visite à s parents malas à l hôpital ou après les avoir soignés à domicile. Les communautés touchées par le virus Ébola doivent informer la population la nature la maladie et s mesures prises pour endiguer la flambée, y compris lors s rites funéraires. Les personnes mortes cette infection doivent être enterrées rapiment et sans prendre risque. Les élevages porcs en Afrique peuvent jouer un rôle dans l amplification l infection à cause la présence chauves-souris sur ces exploitations. Des mesures adaptées sécurité biologique doivent être prises pour limiter la transmission. Pour le RESTV, les messages éducatifs la santé publique doivent être axés sur la réduction du risque transmission du porc à l homme qui résulte pratiques d élevage et d abattage dangereuses, ainsi que la consommation sang frais, lait ou tissus animaux crus.

5 5 von 7 10/04/ :53 Il faut porter s gants et s vêtements protection adaptés pour manipuler les animaux malas, leurs tissus ou les abattre. Dans les régions où l on a signalé le RESTV chez le porc, tous les produits animaux (sang, vian et lait) doivent être cuits soigneusement avant d être consommés. Lutte contre l infection dans les établissements soins La transmission interhumaine du virus Ebola est avant tout liée au contact direct ou indirect avec du sang et s liquis biologiques. Elle a été signalée pour les agents santé lorsque s mesures suffisantes lutte anti-infectieuses n ont pas été respectées. Il n est pas toujours possible d intifier rapiment les patients présentant une maladie à virus Ebola car les symptômes initiaux peuvent manquer spécificité. Pour cette raison, il est important que les agents santé appliquent les précautions d usage à tous les patients, quel que soit le diagnostic, dans toute pratique professionnelle et à tout moment. Ces précautions comportent l hygiène s mains, l hygiène respiratoire, le port d un équipement protection individuel (selon le risque d éclaboussures ou d autres contacts avec s matières infectées), la sécurité s injections et s rites funéraires. En présence d un cas suspect ou confirmé d infection à virus Ebola, les agents santé soignant le mala doivent, en plus s précautions d usage, prendre d autres mesures lutte anti-infectieuse pour éviter toute exposition avec le sang ou les liquis biologiques du patient et tout contact direct avec l environnement susceptible d être contaminé. Lors s contacts proches avec s patients ayant une maladie à virus Ebola (c est-à-dire à moins d un mètre), ils doivent porter une protection faciale (écran facial, ou masque chirurgical et lunettes protection), une blouse propre, non stérile à manches longues, et s gants (stériles pour certains actes médicaux). Les employés s laboratoires sont également exposés au risque. Les échantillons prélevés pour le diagnostic sur s cas suspects (être humain ou animal) doivent être manipulés par du personnel formé et traités dans s laboratoires suffisamment équipés. Action l OMS L OMS fournit son expertise et la documentation pour air aux investigations sur la maladie et à la lutte. Les recommandations pour la lutte anti-infectieuse lors la dispensation s soins à s cas présumés ou confirmés fièvre hémorragique à virus Ebola se trouvent dans : Interim infection control recommendations for care of patients with suspected or confirmed Filovirus (Ebola, Marburg) haemorrhagic fever (mars 2008). Ce document est en cours révision. L OMS a créé un ai-mémoire sur les précautions d usage pour les soins santé (en cours révision). Celles-ci ont pour but réduire le risque transmission tous les agents pathogènes, y compris ceux qui sont transmis par le sang. En les appliquant universellement, elles airaient à éviter la plupart s transmissions par exposition au sang et aux liquis biologiques.

6 6 von 7 10/04/ :53 Les précautions d usage sont recommandées pour les soins et le traitement tous les patients, quel que soit leur statut infectieux, présumé ou confirmé. Elles comportent le niveau base la lutte anti-infectieuse et comprennent l hygiène s mains, le port d un équipement protection individuel pour éviter tout contact direct avec le sang et les liquis biologiques, la prévention s piqûres accintelles et s blessures par s instruments pointus ou tranchants, et un ensemble mesures contrôle l environnement. Tableau : chronologie s principales flambées fièvre hémorragique à virus Ebola Année Pays Sous-type du virus cas décès Taux létalité 2012 République Ébola Bundibugyo % 2012 Ouganda Ébola 2012 Ouganda Ébola 2011 Ouganda Ébola % % % 2008 République Ébola Zaïre % 2007 Ouganda Ébola Bundibugyo % 2007 République Ébola Zaïre % 2005 Congo Ébola Zaïre % 2004 Ébola % 2003 Congo Ébola Zaïre % (Nov.-déc.) 2003 Congo Ébola Zaïre % (Janv.-avril) Congo Ébola Zaïre % Gabon Ébola Zaïre % 2000 Uganda Ébola % 1996 Afrique du Sud Ébola Zaïre 1¹ 1 100%

7 7 von 7 10/04/ :53 Année Pays Sous-type du virus cas décès Taux létalité 1996 Gabon Ébola Zaïre % (Juil.-déc.) 1996 Gabon Ébola Zaïre % (Janv.-avril) 1995 République Ébola Zaïre % 1994 Côte d Ivoire Ébola Côte d Ivoire 1 0 0% 1994 Gabon Ébola Zaïre % 1979 Ébola % 1977 République Ébola Zaïre % 1976 Ébola % 1976 République Ébola Zaïre % 1 Le cas concernait une infirmière ayant participé au traitement d'un patient atteint fièvre à virus Ebola, transféré du Gabon en Afrique du Sud.

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