DIAGNOSTIC NÉONATAL DE LA TOXOPLASMOSE CONGENITALE. Dr Rym Ben Abdallah Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, LR 05-SP03, Institut Pasteur de Tunis

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1 DIAGNOSTIC NÉONATAL DE LA TOXOPLASMOSE CONGENITALE Dr Rym Ben Aballah Laboratoire e Parasitologie-Mycologie, LR 05-SP03, Institut Pasteur e Tunis Le épistage néonatal e la toxoplasmose congénitale s aresse à tout nouveau-né e mère supposée contaminée par Toxoplasma gonii en cours e grossesse, avec un iagnostic anténatal négatif ou non pratiqué. Si 20% es enfants présentent es stigmates e la malaie, à la naissance 80% paraissent inemnes et sont consiérés suspects jusqu à preuve u contraire. De ce fait, la naissance un enfant apparemment sain après une grossesse à risque pose plusieurs questions : est-il réellement infecté? Et ans cette éventualité quels sont les risques encourus? Est-il justifié e le traiter? I. LES ARGUMENTS CLINIQUES : 1. Les lésions patentes 90% es formes patentes font suite à une toxoplasmose maternelle u premier trimestre. - les lésions oculaires, et leur expression la plus commune, la choriorétinite, constituent le maître symptôme e la toxoplasmose congénitale. Elles peuvent survenir sur une rétine antérieurement saine parfois es années après la naissance, avec un risque accru en périoe pubertaire. - Les manifestations neurologiques sont peut être aussi fréquentes que les poussées oculaires, mais beaucoup plus secrètes. 2. Les formes asymptomatiques Pour 80% es nouveau-nés, l examen clinique s avère négatif. Cette grane fréquence s explique par une contamination e l enfant à la naissance : les toxoplasmes logés ans le placenta envahissent la circulation néonatale au cours e l accouchement.

2 II. LES ARGUMENTS PARA CLINIQUES : 1. L imagerie cérébrale La raiographie stanar u crâne recherche es signes hyrocéphalie (amincissement e la calotte crânienne, istension es sutures), la présence évocatrice e calcifications intracérébrales sur es images en coups ongle au niveau es noyaux gris et u thalamus, es traînées curvilignes ans la région péri- ventriculaire, ou es images noulaires en tête épingle sur tout l encéphale. L échographie transfontanellaire et le scanner, outre leur intérêt iagnostique établissent un bilan précis e l étenue es égâts cérébraux. 2. Les signes biologiques non spécifiques Ils permettent e étecter es perturbations hématologiques et biochimiques, révélatrices une infection fœtale : élévation es LDH, GT, TGO, TGP. La ponction lombaire peut également mettre en évience une hyperleucocytose avec élévation es lymphocytes qui épassent 20 cellules/mm3, la présence une hyper-albuminorachie. 3. Le iagnostic parasitologique Il repose sur : - La recherche u parasite au niveau u placenta par inoculation à la souris (résultat entre 3 et 6 semaines) - Et l ientification e l ADN parasitaire par PCR ans le liquie céphalo-rachiien 4. Le iagnostic immunologique à la naissance : Le sérum u nouveau-né contient es anticorps origine maternelle, transmis physiologiquement (IgG) ou accientellement par effraction placentaire (IgM), et éventuellement es anticorps prouits par l enfant infecté. Les méthoes sérologiques oivent s efforcer e les ifférencier. soit en recherchant es anticorps e type IgM qui normalement ne franchissent pas la barrière placentaire. Avec les méthoes appropriées (Immuno-sorbent-agglutination assay (ISAGA)), la mise en évience e cet isotype témoigne une infection congénitale.

3 Il est nécessaire cepenant, vu le risque e transmission accientelle anticorps maternels, e confirmer leur prouction par l enfant sur un prélèvement fait après le ixième jour e vie. Soit en mettant en évience ans le sang e l enfant, par Western Blot, es anticorps G ou M ayant es spécificités antigéniques ifférentes e ceux e la mère. Cette technique permet ès la naissance e faire la part entre les anticorps maternels transmis au cours e la grossesse e ceux synthétisés par l enfant atteint e la toxoplasmose (Figure) Exemple e profil mère-enfant IgG IgM M E0 E10 M M: sérum maternel E0: sang u coron E10: sang u bébé à J10 e vie : présence e banes supplémentaires au niveau es banelettes e l enfant (E0, E10) en IgG et en IgM E0 E1 0 Les techniques employées à la naissance sont : - Recherche IgG et IgM par ELISA (Platelia Toxo IgG, Platelia Toxo IgM, Biora) - Recherche IgM par ISAGA (Biomérieux) - Profil comparé sang u coron / sang e la mère par Western Blot à la recherche IgG et IgM (LDBIO iagnostics, Bioplus)

4 - Surveillance e l enfant : régulièrement jusqu à 3 mois : à J12, J30, J60 et J90 Lorsque le bilan biologique réalisé à la naissance est négatif, une surveillance sérologique, comprenant une recherche IgG et IgM par ELISA, une recherche IgM par ISAGA et un profil comparé u nouveau-né par Western Blot (IgG, IgM), est poursuivi pour vérifier l absence infection congénitale. - Surveillance e l enfant : régulièrement jusqu à l âge e 1 an En l absence e critères sérologiques atteinte fœtale, la surveillance e la cinétique es IgG par ELISA est poursuivie jusqu à l âge e 1 an. En effet, le catabolisme es anticorps IgG transmis par la mère entraîne une iminution régulière e leur titre jusqu à la négativation éfinitive. Celle-ci survient ans la plupart es cas en moins e 10 mois. A signaler qu un traitement par pyriméthamine et sulfamies au cours e la grossesse instauré suite à un iagnostic anténatal positif, peut être source e 82% e faux négatifs.

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