Le lymphome hodgkinien

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le lymphome hodgkinien"

Transcription

1 Le lymphome hodgkinien

2 PS57 35M 6/08

3 Table des Matières Introduction 1 Sang et moelle osseuse normaux et système lymphatique 2 Lymphome hodgkinien 5 Incidence, causes et facteurs de risque 6 Signes et symptômes 7 Diagnostic 9 Sous-types de lymphomes hodgkiniens 10 Stadification 12 Treatment 15 Traitement 22 Effets secondaires du traitement 23 Études de recherche et essais cliniques 27 Effets sociaux et émotionnels 27 Survie 30 Glossaire 32 Ressources 48 page 1

4 Introduction Le lymphome est un terme général décrivant un groupe de cancers qui touchent le système lymphatique. Les deux principaux types de lymphome sont le lymphome hodgkinien et le lymphome non hodgkinien. La plupart des formes de lymphome hodgkinien ont un taux de guérison très élevé. On estime qu en 2008, 890 nouveaux cas de lymphome hodgkinien ont été diagnostiqués au Canada (480 hommes et 410 femmes). La plus grande baisse du taux de mortalité a été observée pour le lymphome hodgkinien chez les hommes (-4,5 %) et chez les femmes (-3,9 %). Parmi les cancers les plus courants chez les femmes âgées de 20 à 45 ans, le lymphome hodgkinien est le dixième, alors qu il est le sixième chez les hommes du même groupe d âge (source : Encyclopédie du cancer de la Société canadienne du cancer). La brochure Le lymphome hodgkinien contient des renseignements à l intention des patients, de leur famille et de leurs dispensateurs de soins. Elle contient, à titre d information générale, une brève description du sang et de la moelle osseuse normaux ainsi que du système lymphatique. Ces descriptions sont suivies de renseignements détaillés au sujet du lymphome hodgkinien. La présente brochure contient également des renseignements au sujet d importants éléments à considérer avant et après le traitement afin d aider à offrir une meilleure qualité de vie aux personnes ayant survécu au lymphome hodgkinien. Nous espérons que ces renseignements vous seront utiles et vos commentaires au sujet de la présente brochure sont les bienvenus. La présente brochure contient un glossaire afin d aider les lecteurs à comprendre les termes médicaux. Certains termes médicaux utilisés dans la présente brochure sont peut-être des synonymes d autres mots ou phrases utilisés par les professionnels de la santé. Consultez votre médecin si vous avez des questions sur la façon dont les termes utilisés dans la présente brochure s appliquent à vous. La présente publication vise à fournir des renseignements exacts qui font autorité. Elle est distribuée à titre de service public par la Société de leucémie et lymphome du Canada (SLLC); il faut toutefois savoir que la SLLC n offre pas de services médicaux ou autres services professionnels. page 2

5 Sang et moelle osseuse normaux et système lymphatique Sang et moelle osseuse normaux et système lymphatique. Le sang est composé de plasma et de cellules en suspension dans le plasma. Le plasma est composé en grande partie d eau dans laquelle de nombreuses substances chimiques sont dissoutes. Ces substances sont entre autres Des protéines comme l albumine, des anticorps, y compris ceux produits par l organisme après la vaccination (comme les anticorps contre le poliovirus), et des facteurs de coagulation Des protéines comme l albumine, des anticorps, y compris ceux produits par l organisme après la vaccination (comme les anticorps contre le poliovirus), et des facteurs de coagulation Des minéraux comme le fer, le calcium, le magnésium, le sodium et le potassium Des vitamines comme le folate et la vitamine B 12. Les cellules en suspension dans le plasma sont les globules rouges, les plaquettes et les globules blancs (neutrophiles, éosinophiles, basophiles, monocytes et lymphocytes). Les globules rouges constituent entre 40 et 45 pour cent du volume sanguin. Ils sont remplis d hémoglobine, la protéine qui capte l oxygène dans les poumons et le distribue aux cellules de tout l organisme. Les plaquettes sont de petits fragments cellulaires, le dixième de la taille d un globule rouge, qui contribuent à arrêter le saignement au site de blessure dans l organisme. Par exemple, si une personne se coupe, les vaisseaux qui transportent le sang se déchirent. Les plaquettes adhèrent à la surface déchirée du vaisseau, s agrègent et bouchent le site de saignement. Un caillot se forme graduellement. La paroi vasculaire peut alors guérir au site où se trouve le caillot et retrouver son état normal. Les neutrophiles (aussi appelés leucocytes polymorphonucléaires, PMN ou polys) et les monocytes sont des globules blancs. On les appelle phagocytes (ou cellules qui mangent) parce qu ils peuvent ingérer des bactéries ou des champignons microscopiques et les tuer. Contrairement aux globules rouges et aux plaquettes, les globules blancs quittent la circulation sanguine et pénètrent dans les tissus, où ils peuvent ingérer les microorganismes envahissants et aider à combattre les infections. Les éosinophiles et les basophiles sont deux autres types de globules blancs qui réagissent aux allergènes. La plupart des lymphocytes, un autre type de globules blancs, se trouvent dans les ganglions lymphatiques, la rate (un organe situé dans la partie supérieure gauche de l abdomen) et les canaux lymphatiques, mais certains d entre eux pénètrent page 3

6 dans la circulation sanguine. Il existe trois grands types de lymphocytes: les lymphocytes T, les lymphocytes B et les cellules tueuses naturelles (natural killer ou NK). Ces cellules sont des éléments importants du système immunitaire. La moelle osseuse est un tissu spongieux qui se trouve dans la cavité centrale des os et où se développent les cellules sanguines. Chez les nouveau-nés, la moelle de tous les os est active. Au moment où une personne atteint l âge adulte, la moelle des os des mains, des pieds, des bras et des jambes n est plus active. Les os du dos (vertèbres), des hanches et des épaules, les côtes, le sternum et le crâne contiennent de la moelle qui produit des cellules sanguines chez les adultes. Le sang circule dans la moelle osseuse et entraîne dans la circulation les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes formés. Le processus de formation des cellules sanguines est appelé hématopoïèse. Un petit groupe de cellules, appelées cellules souches hématopoïétiques, se développent en toutes les cellules sanguines dans la moelle osseuse par un processus appelé différenciation (voir Figure 1). Développement des cellules sanguines et des lymphocytes Cellules souches Cellules hématopoïétiques multipotentes Cellules lymphocytaires multipotentes Se différencient et se développent en six types de cellules sanguines Se différencient et se développent en trois types de lymphocytes Globules rouges Neutrophils Éosinophiles Basophils Monocytes Plaquettes Lymphocytes T Lymphocytes B Cellules tueuses naturelles (NK) Figure 1. Ce schéma simplifié illustre le processus de différenciation, au cours duquel les cellules souches se développent en cellules sanguines (hématopoïèse) et lymphatiques fonctionnelles. page 4

7 Lorsque les cellules matures et fonctionnelles se sont développées, elles quittent la moelle osseuse et pénètrent dans la circulation sanguine. Les personnes saines possèdent assez de cellules souches pour continuer à produire régulièrement de nouvelles cellules sanguines. Certaines cellules souches pénètrent dans la circulation sanguine. Elles sont présentes en si petite quantité qu on ne peut les compter ni les identifier à l aide de la méthode habituelle de numération sanguine. Néanmoins, leur présence dans le sang est importante. Si une quantité suffisante de ces cellules peut être recueillie (par une technique spéciale) d un donneur compatible, elles peuvent être greffées chez un receveur dont les cellules souches sont incapables de produire de nouvelles cellules sanguines. La circulation des cellules souches, de la moelle osseuse au sang et vice-versa, se produit également dans le foetus. Après la naissance, le sang du placenta et du cordon ombilical peut être recueilli, entreposé et utilisé comme source de cellules souches aux fins de greffe. (Pour en savoir plus au sujet de la greffe de cellules souches, consulter la brochure gratuite de la SLLC intitulée La greffe de cellules souches de sang et de moelle ainsi que le feuillet d information intitulé La greffe de cellules souches de sang ombilical.) Le système lymphatique. La moelle osseuse est en fait deux organes en un. Le premier est l organe qui produit les cellules sanguines. Le second est l organe qui produit les lymphocytes et qui fait partie du système immunitaire. La moelle osseuse produit trois grands types de lymphocytes : Les lymphocytes B (cellules B), qui produisent des anticorps en réponse aux antigènes étrangers, en particulier les microbes. Les lymphocytes T (cellules T), qui se développent dans le thymus. Les lymphocytes T ont plusieurs fonctions, dont celle d aider les lymphocytes B à produire des anticorps contre les bactéries, les virus et autres microbes envahisseurs. L anticorps se lie au microbe, ce qui permet à d autres globules blancs de reconnaître l anticorps et de le faire pénétrer à l intérieur de la cellule avec le microbe qui y est associé (c est-à-dire de l ingérer). Le globule blanc tue ensuite le microbe et le digère. Les cellules tueuses naturelles (natural killer ou NK) attaquent les cellules infectées par des virus sans recourir à des anticorps ni à d autres moyens. Les lymphocytes T et les cellules NK exercent également d autres fonctions et constituent des éléments importants des études de recherche visant à mettre au point des immunothérapies contre le lymphome et d autres cancers. Les lymphocytes circulent dans des canaux appelés vaisseaux lymphatiques, qui relient entre eux les ganglions lymphatiques dans tout l organisme. Les vaisseaux lymphatiques se jettent dans de grands conduits qui se vident dans les vaisseaux sanguins. Les lymphocytes pénètrent dans le sang par ces conduits. La plupart des lymphocytes se trouvent dans les ganglions lymphatiques et d autres parties du système lymphatique (voir Tableau 1, page 5), comme la peau, la rate, les amygdales et les végétations adénoïdes (ganglions lymphatiques particuliers), la paroi intestinale et, chez les jeunes personnes, le thymus. page 5

8 Tableau 1. Quelques parties du système lymphatique Ganglions lymphatiques Plasmocytes Vaisseaux lymphatiques Rate Lymphokines Lymphocytes B Zones lymphatiques gastro-intestinales Amygdales et végétations adénoïdes Cellules tueuses naturelles (NK) Lymphocytes T Moelle osseuse Immunoglobulines Tableau 1. La plupart des lymphocytes se trouvent dans les ganglions lymphatiques et d autres parties du système lymphatique comme la peau, la rate, les amygdales et les végétations adénoïdes ainsi que la paroi intestinale. Lymphome hodgkinien Le lymphome hodgkinien, une des formes de cancer au taux de guérison le plus élevé, est nommé d après le médecin Thomas Hodgkin. En 1832, le Dr Hodgkin a décrit plusieurs cas de personnes qui présentaient des symptômes d un cancer touchant les ganglions lymphatiques. Cette maladie a été appelée maladie de Hodgkin pendant environ 170 ans. Elle a été officiellement rebaptisée lymphome hodgkinien à la fin du 20e siècle lorsqu il a été clairement établi que cette maladie résultait d une lésion à l ADN d un lymphocyte. La lésion à l ADN est acquise (survient après la naissance) plutôt qu héritée. L ADN altéré du lymphocyte produit une modification cancéreuse qui si elle n est pas traitée entraîne la prolifération incontrôlée des lymphocytes cancéreux. L accumulation de lymphocytes cancéreux provoque les masses tumorales qui se logent dans les ganglions lymphatiques et à d autres endroits du corps (voir Signes et symptômes, page 7). Le lymphome hodgkinien se distingue des autres types de lymphome par la présence de cellules de Reed-Sternberg (nommées d après les scientifiques qui les ont initialement découvertes). Les autres cellules associées à cette maladie sont appelées cellules de Hodgkin. page 6

9 Incidence, causes et facteurs de risque Incidence. Les personnes dans la vingtaine ou au début de la trentaine sont les plus sujettes à recevoir un diagnostic de lymphome hodgkinien. Cette maladie est moins courante chez les personnes d âge moyen, mais redevient plus courante après l âge de 65 ans (voir Figure 2). Taux d incidence du lymphome hodgkinien en fonction de l âge ( ) Incidence (nombre de cas par personnes) < Âge (années) >85 Figure 2. L axe horizontal indique les intervalles d âge de 5 ans. L axe vertical indique la fréquence annuelle de nouveaux cas de lymphome hodgkinien par personnes, selon le groupe d âge. L incidence du lymphome hodgkinien atteint un sommet entre 15 et 44 ans et à 60 ans et plus (source : Programme Surveillance, Epidemiology and End Results [SEER], National Cancer Institute, 2008). Causes et facteurs de risque. La plupart des cas de lymphome hodgkinien surviennent chez des personnes qui ne présentent pas de facteurs de risque décelables; la plupart des gens présentant des facteurs de risque décelables ne développent pas de lymphome hodgkinien. Voici des exemples de facteurs de risque. Des antécédents d une mononucléose infectieuse confirmée sur le plan sérologique triplent le risque de lymphome hodgkinien chez les jeunes adultes comparativement au risque que présente la population générale. Les personnes infectées par le virus T-lymphotrope humain (HTLV) ou par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) présentent également un risque accru de développer un lymphome hodgkinien. page 7

10 Il y a parfois concentration de cas familiaux, comme dans le cas de nombreux cancers, et il y a une incidence accrue de lymphome hodgkinien chez les frères et soeurs des patients atteints de cette maladie. Ces cas sont peu fréquents, mais la notion de prédisposition génétique fait l objet d études visant à déterminer son rôle dans l incidence sporadique du lymphome hodgkinien chez les personnes par ailleurs en bonne santé. (Pour de plus amples renseignements, consulter la section Other Disease Studies sous l onglet Clinical Trials Service du site www. LLS.org/canada ou communiquer avec le Centre de ressources et d information au ) Les résultats de certaines études sur les causes du lymphome hodgkinien ne sont pas concluants. Par exemple : De nombreuses études ont été réalisées sur les liens entre le lymphome hodgkinien et l exposition ambiante, en particulier professionnelle, mais les résultats sont ambigus. Le virus Epstein-Barr a été associé à près de la moitié des cas. Cependant, ce virus n a pas été définitivement établi comme étant une cause du lymphome hodgkinien Signes et symptômes Le signe précoce le plus courant du lymphome hodgkinien est l enflure (hypertrophie) indolore d un ou de plusieurs ganglions lymphatiques. La vaste majorité des patients atteints de lymphome hodgkinien présentent une atteinte des ganglions lymphatiques dans la partie supérieure du corps habituellement dans le cou ou la partie supérieure de la poitrine. Parfois, le ganglion lymphatique touché se trouve à l aisselle, dans l abdomen ou à l aine. Il y a quelque 600 ganglions lymphatiques dans l organisme (voir Figure 3, page 8). page 8

11 Lymphome hodgkinien et système lymphatique Rate Les ganglions lymphatiques se trouvent dans tout l organisme. Moelle osseuse Le système lymphatique fait partie du système immunitaire. Le système immunitaire normal aide à protéger l organisme des infections. La moelle osseuse, les ganglions lymphatiques, les lymphocytes et la rate sont quelques éléments du système immunitaire. Il y a quelque 600 ganglions lymphatiques dans l organisme. Figure 3. Les ganglions lymphatiques et les autres tissus lymphoïdes qui sont fréquemment touchés par le lymphome se trouvent près des oreilles et de la mâchoire, dans les amygdales et les végétations adénoïdes, dans le cou et la nuque, au-dessus et au-dessous de la clavicule, aux aisselles, près des coudes, dans la poitrine, dans l abdomen, dans la région pelvienne et à l aine. La rate contient de nombreux amas de lymphocytes qui peuvent devenir malins et proliférer, entraînant l hypertrophie de la rate. Le tissu lymphatique intestinal peut également être le site du développement d un lymphome. page 9

12 Parmi les autres symptômes du lymphome hodgkinien, notons Fièvre Toux et essoufflement persistants (si le lymphome hodgkinien est situé dans la poitrine) Sueurs, surtout la nuit (sueurs abondantes sur tout le corps, non seulement dans la région du cou ou de la poitrine) Perte de poids Démangeaisons. Les personnes atteintes du lymphome hodgkinien peuvent ressentir de la douleur aux ganglions lymphatiques après avoir consommé de l alcool ce symptôme est peu fréquent, mais spécifique. La rate peut être hypertrophiée. Diagnostic Imagerie. Un médecin pourrait d abord demander des analyses d imagerie (voir la discussion au sujet de l imagerie dans la section Stadification, page 12) si les antécédents médicaux et l examen physique d un patient indiquent la possibilité d un diagnostic de lymphome hodgkinien. Les analyses d imagerie pourraient montrer des ganglions lymphatiques enflés dans la poitrine, l abdomen ou les deux. Des masses tumorales peuvent également être observées à l extérieur des ganglions lymphatiques, dans les poumons, les os ou d autres tissus de l organisme. Biopsie de ganglion lymphatique. L établissement d un diagnostic de lymphome hodgkinien peut être difficile; un hématopathologiste d expérience (un médecin spécialisé dans l interprétation et le diagnostic des changements physiques causés par les maladies du sang et de la moelle osseuse) doit analyser les lames de biopsie. Le lymphome hodgkinien peut être confondu avec divers types de lymphome non hodgkinien; comme leur traitement est différent, un diagnostic précis est nécessaire. Il faut garder à l esprit que l opinion d un second hématopathologiste pourrait être requise en cas de doute quant au diagnostic. Une biopsie d un ganglion lymphatique touché ou d un autre site de tumeur est requise afin de confirmer le diagnostic de lymphome hodgkinien. Une biopsie à l aiguille du ganglion lymphatique n est habituellement pas suffisante pour poser un diagnostic formel. Le ganglion lymphatique ou une partie de celui-ci est retiré chirurgicalement de façon à ce que l hématopathologiste ait suffisamment de tissu pour poser un diagnostic formel. La biopsie du tissu de ganglion lymphatique peut souvent se faire sous anesthésie locale. Il est parfois nécessaire de procéder à une chirurgie thoracique ou abdominale pour poser un diagnostic, ce qui nécessite une anesthésie générale. De page 10

13 nouvelles méthodes peu effractives permettent de réaliser une biopsie à l aide d un mince tube illuminé appelé laparoscope dans des cavités corporelles, sans incision ou manipulation importante. L hématopathologiste prépare une lame de l échantillon de biopsie en plaçant le tissu dans une solution de conservation et en procédant à une coloration. Les cellules se trouvant sur la lame sont examinées au microscope. Le profil distinctif des altérations du ganglion lymphatique caractéristiques du lymphome hodgkinien est visible au microscope et peut aider le pathologiste à classifier le lymphome hodgkinien du patient parmi plusieurs sous-types (voir Tableau 2, page 11). Immunophénotypage. Une technique appelée immunophénotypage est parfois utilisée afin de différencier le lymphome hodgkinien des autres types de lymphome ou d autres affections non cancéreuses. L hématopathologiste recherche la présence de cellules de Reed-Sternberg et de Hodgkin afin de confirmer le diagnostic de lymphome hodgkinien. Sous-types de lymphomes hodgkiniens Il est important de connaître le sous-type dont est atteint le patient afin de prendre des décisions thérapeutiques. Il existe deux grands sous-types de lymphome hodgkinien (voir Tableau 2, page 11). Environ 95 pour cent des patients atteints de lymphome hodgkinien souffrent de la forme classique. L autre grand type est le lymphome hodgkinien nodulaire à prédominance lymphocytaire. Le lymphome hodgkinien classique est lui-même divisé en sous-types. Le sous-type scléronodulaire du lymphome hodgkinien classique est le type le plus courant chez les jeunes adultes (15-34 ans). Le sous-type de lymphome hodgkinien classique à cellularité mixte est plus courant chez les enfants (0-14 ans) et les personnes âgées (55-74 ans). Ces deux types présentent un taux de guérison très élevé. Lymphome hodgkinien classique. Quatre grands sous-types de lymphome hodgkinien classique ont été répertoriés, soit Le lymphome scléronodulaire. Le lymphome scléronodulaire est le soustype le plus courant et représente environ de 60 à 70 pour cent des cas de lymphome hodgkinien. Les jeunes patients sont plus sujets à présenter ce type. Les ganglions touchés en premier sont souvent ceux situés au milieu de la poitrine (le médiastin). Ce sous-type est caractérisé par la présence de tissu fibreux, visible au microscope, parmi les cellules de Hodgkin. Ce type de tissu forme des cicatrices et parfois, après le traitement, des anomalies telles que des petites bosses persistent. Ces dernières peuvent être bénignes et composées de tissu cicatriciel (aussi appelé fibrose résiduelle) persistant après l élimination des cellules de lymphome. Le lymphome à cellularité mixte. Le lymphome à cellularité mixte est le deuxième page 11

14 en terme de fréquence. Il survient chez environ 25 pour cent des patients, pour la plupart des personnes âgées, des enfants et des personnes atteintes de troubles immunitaires comme le sida. Ce sous-type est passablement plus agressif que le lymphome hodgkinien scléronodulaire, mais son taux de guérison est presque aussi élevé. Le lymphome à déplétion lymphocytaire. Le sous-type de lymphome à déplétion lymphocytaire touche environ 4 pour cent des patients et presque toujours des patients âgés. Il s agit habituellement d une maladie étendue dont le pronostic est relativement peu encourageant; elle peut être diagnostiquée erronément comme un lymphome non hodgkinien. Le lymphome riche en lymphocytes. Ce sous-type est semblable au sous-type nodulaire à prédominance lymphocytaire, mais possède plus de caractéristiques communes avec le lymphome hodgkinien classique. Lymphome hodgkinien nodulaire à prédominance lymphocytaire. Le sous-type de lymphome nodulaire à prédominance lymphocytaire (LHNPL) touche environ 5 pour cent des patients. Les cellules de LHNPL, appelées cellules lymphoïdes et histolytiques, sont différentes des cellules B de Reed-Sternberg classiques. Les patients atteints de ce sous-type peuvent ne présenter aucun symptôme et reçoivent habituellement un diagnostic de maladie très restreinte. Ce sous-type se présente le plus souvent chez les jeunes hommes. Le sous-type de LHNPL est indolent (à croissance lente) et est associé à une survie de longue durée. Cependant, il y a 3 pour cent de chance que ce sous-type se transforme en lymphome non hodgkinien. Le traitement de ce sous-type est passablement différent du traitement des autres sous-types (voir Traitement du lymphome hodgkinien nodulaire à prédominance lymphocytaire, page 20). Tableau 2. Sous-types de lymphomes hodgkiniens Lymphome hodgkinien classique Lymphome hodgkinien scléronodulaire Lymphome hodgkinien à cellularité mixte Lymphome hodgkinien à déplétion lymphocytaire Lymphome hodgkinien classique riche en lymphocytes Lymphome hodgkinien nodulaire à prédominance lymphocytaire Tableau 2. L Organisation mondiale de la santé, qui influence la classification des maladies partout dans le monde, a désigné plusieurs sous-types de lymphome hodgkinien. page 12

15 Stadification Pour déterminer l étendue de la maladie, on procède à un examen physique et à des analyses d imagerie (ou radiologie diagnostique). C est ce qu on appelle la stadification. La stadification fournit d importants renseignements pour la planification du traitement. Le système de stadification couramment utilisé pour le lymphome hodgkinien est la classification d Ann Arbor modifiée. Examen physique et analyses d imagerie. L examen physique et les analyses d imagerie aident le médecin à évaluer Le site et la distribution de l hypertrophie des ganglions lymphatiques Si d autres organes que les ganglions lymphatiques sont atteints Si de très grosses masses de tumeurs sont présentes à un site ou à un autre. Les analyses d imagerie comprennent Les radiographies pulmonaires La tomodensitométrie (TDM) de la poitrine, de l abdomen et du bassin L imagerie par résonance magnétique (IRM) La tomographie par émission de positrons au [18F]-fluorodésoxyglucose (TEP- FDG) (corps entier). Dans de nombreux centres, les patients subissent un tomodensitogramme du cou, de la poitrine, de l abdomen et du bassin toutes les régions où se trouvent les ganglions lymphatiques afin de déterminer si la maladie est présente à d autres sites. Le tomodensitogramme permet également de montrer s il y a atteinte des poumons, du foie ou d autres organes, renseignements qui aideront à déterminer le stade de la maladie (voir Tableau 3, page 13 et Figure 4, page 14). L utilisation de la TEP ou de la TEP/TDM dans la prise en charge du lymphome hodgkinien est de plus en plus courante. À l heure actuelle, l utilisation de la TEP est répandue pour évaluer la réponse après la conclusion du traitement. Elle est utilisée dans une moindre mesure pour la stadification avant le traitement et l évaluation de la réponse pendant le traitement. La TEP ne peut pas remplacer la TDM ou la biopsie de moelle osseuse pour la stadification du lymphome hodgkinien. Cependant, elle peut fournir des renseignements complémentaires. page 13

16 Tableau 3. Stades et catégories de lymphome hodgkinien Stade I Atteinte apparente d une seule région de ganglions lymphatiques ou d un seul organe tel que l os. Stade II Atteinte de deux ou trois régions de ganglions lymphatiques à proximité les unes des autres; par exemple, toutes dans le cou et la poitrine ou toutes dans l abdomen et d un même côté du diaphragme (muscle mince situé sous les poumons). Stade III Atteinte de plusieurs régions de ganglions lymphatiques dans le cou, la poitrine et l abdomen (de part et d autre du diaphragme). Stade IV Atteinte généralisée des ganglions lymphatiques de part et d autre du diaphragme et d autres organes tels que les poumons, le foie et les os. Catégories A et B. Les quatre stades de lymphome hodgkinien sont séparés en catégorie A et B. Catégories A et B. Les quatre stades de lymphome hodgkinien sont séparés en catégorie A et B. La catégorie B indique que le patient souffre de fièvre et de transpiration excessive et présente une perte de poids. Par exemple, le stade IIB indique que le patient présente Une atteinte de deux sites de ganglions lymphatiques à proximité l un de l autre (par exemple, ganglions lymphatiques enflés au cou et près de la clavicule ou au cou et à l aisselle) De la fièvre, de la transpiration excessive et une perte de poids. Les patients de la catégorie B nécessitent souvent un traitement plus agressif. Tableau 3. Le stade et la présence de symptômes permettent de déterminer si la radiothérapie, la chimiothérapie ou les deux sont recommandées pour le traitement (voir Tableau 4, page 16). page 14

17 Stades du lymphome hodgkinien Diaphragme Stade I Stade II Stade III Stade IV Maladie localisée; une seule région de ganglions lymphatiques ou un seul organe. Au moins deux régions de ganglions lymphatiques situées d un même côté du diaphragme. Au moins deux régions de ganglions lymphatiques situées au-dessus et au-dessous du diaphragme. Maladie généralisée; organes multiples; avec ou sans atteinte des ganglions lymphatiques. Figure 4. Cette illustration montre le site de lymphome hodgkinien dans l organisme pour chaque stade. Les stades sont décrits au Tableau 3, page 13. Analyses du sang et de la moelle osseuse. Les patients subissent des analyses de la numération globulaire et d autres tests sanguins afin de vérifier les indicateurs de la gravité de la maladie, notamment le taux de protéines sanguines, le taux d acide urique, la vitesse de sédimentation (VS) et la fonction hépatique. De nombreux patients ayant reçu un diagnostic de lymphome hodgkinien subiront une biopsie de la moelle osseuse afin de s assurer que la maladie ne s est pas propagée à la moelle osseuse. Une biopsie de la moelle osseuse ne sera peut-être pas requise chez les patients dont la maladie est à un stade précoce et présente des caractéristiques cliniques à faible risque (telles que l absence de fièvre, de sueurs nocturnes, de perte de poids ou de maladie volumineuse [grosses masses de lymphocytes]). page 15

18 Traitement La guérison est l objectif du traitement des patients atteints de lymphome hodgkinien. Quatre-vingt-six pour cent de tous les patients ayant reçu un diagnostic de lymphome hodgkinien peuvent être guéris par les approches thérapeutiques actuelles. Le taux de guérison est plus élevé chez les jeunes patients, à 93 pour cent. Planification du traitement. Les facteurs de planification du traitement des patients atteints de lymphome hodgkinien sont entre autres Le sous-type de la maladie Le stade et la catégorie de la maladie Le fait que la maladie soit réfractaire ou récidivante L âge du patient et la présence de maladies ou d affections coexistantes (par exemple, anémie grave, maladie cardiaque ou rénale, diabète). Des essais cliniques sont en cours dans le but de découvrir d autres indicateurs pronostiques chez les patients atteints de lymphome hodgkinien. Voir la section Études de recherche et essais cliniques débutant à la page 23. Éléments à considérer avant le traitement. Les adultes en âge d avoir des enfants et les parents d enfants ayant reçu un diagnostic de lymphome hodgkinien devraient demander à leur médecin des renseignements sur la façon de réduire le risque d infertilité. Consulter le feuillet d information gratuit de la SLLC intitulé La fertilité pour de plus amples renseignements. Approches thérapeutiques. La radiothérapie localisée associée à la chimiothérapie (parfois appelée traitement à modalité combinée) est l approche thérapeutique la plus courante du lymphome hodgkinien. La radiothérapie localisée cible les masses évidentes de cellules de lymphome hodgkinien, alors que la chimiothérapie est utilisée pour tuer les cellules de lymphome avoisinantes. La radiothérapie comprend l utilisation d appareils spéciaux qui produisent des rayons de haute énergie capables de tuer les cellules de lymphome hodgkinien. Des améliorations constantes aux appareils administrant la radiothérapie ont mené à un ciblage plus précis des zones de traitement. De plus, les organes non atteints, comme les poumons, le foie et les organes reproducteurs, sont protégés afin de minimiser les effets secondaires du traitement. La chimiothérapie peut être administrée sans radiothérapie chez les patients présentant une maladie généralisée, de la fièvre, des sueurs nocturnes abondantes et/ou une perte de poids (voir Tableau 4, page 16). page 16

19 Tableau 4. Quelques approches thérapeutiques du lymphome hodgkinien Chimiothérapie d association avec ou sans radiothérapie localisée Associations de chimiothérapies ABVD (Adriamycin MD [doxorubicine], bléomycine, vinblastine et dacarbazine) BEACOPP (bléomycine, étoposide, Adriamycin MD [doxorubicine], cyclophosphamide, Oncovin MD [vincristine], procarbazine et prednisone) Stanford V (méchloréthamine [Mustargen MD ], doxorubicine, vinblastine, vincristine, bléomycine, étoposide et prednisone) Chimiothérapie à forte dose associée à une greffe de cellules souches Voir Effets secondaires du traitement, page 22. La chimiothérapie comprend habituellement au moins quatre médicaments administrés en association. Les médicaments sont dissous dans un liquide et sont habituellement administrés au patient par un cathéter intraveineux (i.v.) périphérique. Il est possible qu une chambre, un cathéter central ou un cathéter central inséré par voie percutanée appelé CCIP ou cathéter CIP soient utilisés chez certains patients atteints de lymphome hodgkinien. Milieu de traitement. La radiothérapie et la chimiothérapie peuvent être administrées à la consultation externe d un centre d oncologie. De courtes périodes d hospitalisation sont parfois nécessaires. Par exemple, un traitement particulièrement intensif peut provoquer une baisse prolongée ou importante du nombre de globules rouges, de globules blancs et/ou de plaquettes. La transfusion de produits sanguins appropriés et l administration de facteurs de croissance sanguins afin d augmenter la production de cellules sanguines peuvent être requises. Même dans de tels cas, le traitement en consultation externe est toujours possible. Les patients qui subissent une greffe de cellules souches autologues pourraient être hospitalisés. Les patients subissant une greffe de cellules souches allogéniques sont hospitalisés. Lymphome hodgkinien de stade I et de stade II. Le taux de guérison du lymphome hodgkinien de stade I et II dépasse 95 pour cent. L approche thérapeutique actuelle est d administrer une dose réduite de radiothérapie associée page 17

20 à la chimiothérapie. Cette approche a entraîné une diminution de la toxicité et une amélioration des résultats. La thérapie ABVD (Adriamycin MD [doxorubicine], bléomycine, vinblastine et dacarbazine) est le premier choix pour la plupart des patients adultes nécessitant une chimiothérapie. Il s agit du schéma le plus efficace et le moins toxique offert à l heure actuelle. La thérapie ABVD présente un risque plus faible de leucémie ou d infertilité que d autres associations destinées aux adultes. Les lignes directrices cliniques actuelles pour le traitement du lymphome hodgkinien de stade précoce et de faible risque indiquent qu environ 95 pour cent des patients peuvent être guéris à l aide d aussi peu que deux cycles de thérapie ABVD, suivis d une radiothérapie localisée à une dose réduite de radiation. Les résultats de certains essais cliniques indiquent que la chimiothérapie seule serait bénéfique pour la vaste majorité des patients atteints d un lymphome hodgkinien de stade I ou II, le taux de guérison étant d environ 85 pour cent. Les patients au stade I ou II présentant un risque élevé nécessitent généralement au moins quatre à six cycles de thérapie ABVD, aussi suivis d une radiothérapie localisée. Consulter la section Traitement du lymphome hodgkinien nodulaire à prédominance lymphocytaire à la page 20 pour de plus amples renseignements au sujet de ce sous-type. Lymphome hodgkinien de stade avancé. Le lymphome hodgkinien de stade avancé est potentiellement curable. En général, les patients atteints d une maladie de stade III ou IV sont traités par une association de chimiothérapies telles que de six à huit cycles de thérapie ABVD ou BEACOPP (bléomycine, étoposide, Adriamycin MD [doxorubicine], cyclophosphamide, Oncovin MD [vincristine], procarbazine et prednisone). La thérapie BEACOPP entraîne un bon taux de guérison, mais comporte un faible risque de leucémie ou d autres cancers secondaires. Pour cette raison, il s agit d un traitement moins courant aux États-Unis et au Canada. Ce traitement peut être utilisé chez des patients présentant une forme très agressive de lymphome hodgkinien avancé. La thérapie Stanford V (méchloréthamine, doxorubicine, vinblastine, vincristine, bléomycine, étoposide et prednisone) avec ou sans radiothérapie est une autre chimiothérapie d association pour le traitement du lymphome hodgkinien avancé. Elle est administrée moins longtemps, mais plus fréquemment que la thérapie ABVD. Ce schéma est efficace dans le traitement d une maladie étendue et avancée. Cependant, des données supplémentaires sont nécessaires afin de savoir s il est supérieur à la thérapie ABVD ou à d autres traitements. page 18

21 Facteurs pronostiques internationaux du lymphome hodgkinien avancé. Il y a plusieurs années, un consortium international a regroupé des données de patients et établi un score pronostique basé sur sept facteurs pour les patients atteints de lymphome hodgkinien avancé. Ces facteurs fournissent une base permettant de recommander un traitement plus ou moins agressif, y compris la greffe de cellules souches, chez les patients présentant un risque élevé. Les facteurs pronostiques internationaux du lymphome hodgkinien avancé favorisent également l uniformité dans la conception et l évaluation des essais cliniques (voir Tableau 5). Tableau 5. Les facteurs pronostiques internationaux du lymphome hodgkinien avancé Un risque accru est associé à ces sept facteurs plus ces facteurs sont présents en grand nombre, plus le risque est élevé. Le patient est Un homme Âgé de 45 ans ou plus. Le patient présente Une maladie de stade IV Un taux d hémoglobine inférieur à 10,5 g/dl Une numération leucocytaire (des globules blancs) de /μL ou plus Une numération lymphocytaire inférieure à 600/μL et/ou inférieure à 8 pour cent de la numération leucocytaire totale Un taux d albumine inférieur à 4 g/dl. Surveillance de la réponse au traitement. La tomographie par émission de positrons au fluorodésoxyglucose (TEP FDG) fournit des données plus exactes pour évaluer la réponse au traitement que la tomographie par ordinateur, l image obtenue par TEP permettant de distinguer la tumeur du tissu fibreux. Surveillance post-traitement. Il est nécessaire de procéder à un examen périodique visant à déceler la récidive du lymphome hodgkinien pendant des années après le traitement. Les radiographies pulmonaires et la tomodensitométrie de l abdomen sont utilisées pour détecter une récidive de la maladie. Le rôle de la TEP dans la surveillance post-traitement continue sans signe clinique, biochimique ou radiographique de la présence de la maladie doit faire l objet d études supplémentaires afin de déterminer si la surveillance régulière au moyen de la TEP est supérieure aux méthodes de surveillance habituelles. page 19

22 Les patients doivent également faire l objet d une surveillance visant à déceler les effets à long terme et tardifs du traitement (voir Effets à long terme et tardifs du traitement, page 25). Lymphome hodgkinien récidivant ou réfractaire. La thérapie ABVD entraîne une régression de la maladie chez une vaste majorité de patients. Cependant, un faible pourcentage de patients présente une maladie qui ne répond pas au traitement initial (ce qu on appelle lymphome hodgkinien réfractaire). Moins de 10 pour cent des patients ne répondent que brièvement à la thérapie ABVD ou n y répondent pas et présentent une évolution de la maladie. Ces patients nécessitent un traitement de chimiothérapie à forte dose associée à une greffe de cellules souches. Le lymphome hodgkinien est tout de même potentiellement guérissable dans le cas de patients qui font une rechute après traitement. Chimiothérapie à forte dose associée à une greffe de cellules souches. La greffe de cellules souches permet de guérir certains patients atteints d un lymphome hodgkinien récidivant. À l heure actuelle, la chimiothérapie à forte dose associée à la greffe de cellules souches n est pas recommandée comme traitement initial, car. Les résultats du traitement primaire par thérapie ABVD ou BEACOPP sont très bons La chimiothérapie à forte dose et la greffe de cellules souches constituent des traitements à risque élevé présentant une toxicité élevée. Greffe de cellules souches autologues. La chimiothérapie à forte dose associée à la greffe de cellules souches autologues est utilisée régulièrement chez de nombreux patients présentant une première rechute. Grâce à ce traitement, un taux de survie sans maladie de 40 à 50 pour cent est observé après 5 ans, et la mortalité due à la greffe est inférieure à 5 pour cent. Greffe de cellules souches allogéniques. Certains patients atteints d un lymphome hodgkinien ayant récidivé plusieurs fois ont été traités avec succès par une greffe de cellules souches allogéniques. Cependant, ce traitement présente un risque notable de mortalité. Des essais cliniques sont en cours afin de traiter les patients ayant subi une rechute par une forme de greffe allogénique appelée greffe de cellules souches d intensité réduite (voir page 26). Des études supplémentaires sont requises afin d établir l efficacité de ce traitement chez les patients atteints de lymphome hodgkinien. Est-ce que c est essaie clinique sont en cours au Canada.? Pour en savoir plus au sujet de la greffe de cellules souches autologues et allogéniques, consulter la brochure gratuite de la SLLC intitulée La greffe de cellules souches de sang et de moelle. page 20

23 Traitement du lymphome hodgkinien nodulaire à prédominance lymphocytaire. Les patients atteints de ce sous-type de lymphome hodgkinien requièrent un traitement différent de celui des patients atteints de lymphome hodgkinien classique. Près de 80 pour cent des patients atteints de lymphome hodgkinien nodulaire à prédominance lymphocytaire reçoivent un diagnostic de maladie de stade I. Ce sous-type est une forme indolente (à croissance lente) de lymphome hodgkinien. Il est associé à un taux de survie à long terme de près de 100 pour cent, et il est important de ne pas surtraiter ces patients. À l heure actuelle, le traitement des patients atteints de lymphome hodgkinien nodulaire à prédominance lymphocytaire est la radiothérapie localisée seulement. Bien que les patients répondent à la chimiothérapie, la maladie a tendance à récidiver plus fréquemment après une chimiothérapie. Lymphome hodgkinien infantile. L incidence de lymphome hodgkinien chez les enfants et les jeunes adultes de moins de 20 ans était de 14,8 cas par de personnes en 1991 (dernière année pour laquelle les données sont connues). L incidence de lymphome hodgkinien chez les enfants de 0 à 14 ans était de 11,8 cas par de personnes en 2004 (source : Société canadienne du cancer). Le taux de survie sur 5 ans chez les patients de moins de 20 ans est de 93 pour cent. Il est important que les jeunes adultes et les parents d enfants ayant reçu un diagnostic de lymphome hodgkinien discutent avec les membres de l équipe de soins en oncologie au sujet Du stade de la maladie (voir page 12) Du sous-type particulier de la maladie (voir page 10) Des autres facteurs de risque potentiels, tels que certaines valeurs d analyses de laboratoire Du taux de réponse au traitement, que les médecins déterminent à l aide de techniques d imagerie telles que la TEP et la TEP-TDM. Les médecins utilisent ces renseignements au sujet de la maladie du patient afin de déterminer le traitement le plus efficace. La principale percée survenue dans le domaine du traitement au cours des dernières années est la capacité des médecins d élaborer des plans de traitement qui limitent la quantité de traitements nécessaires pour obtenir une rémission. Il est important de discuter du traitement prévu avec les membres de l équipe de soins en oncologie afin de se renseigner sur les médicaments, les effets secondaires possibles, les effets à long terme et le calendrier de traitement. Voir Éléments à considérer avant le traitement, page 15. page 21

24 Les enfants et les jeunes adultes atteints de lymphome hodgkinien sont habituellement traités au moyen d une chimiothérapie d association, parfois combinée à une radiothérapie afin d améliorer la maîtrise locale de la maladie. Voici quelques traitements d association pouvant être utilisés : COPP (Cytoxan, Oncovin, prednisone et procarbazine) ABVD (Adriamycin, bléomycine, vinblastine et dacarbazine) COPP-ABV (Cytoxan, Oncovin, prednisone et procarbazine, Adriamycin, bléomycine, vinblastine) CHOP (Cytoxan, hydroxydaunomycine, Oncovin et prednisone). D autres traitements d association, notamment les thérapies BEACOPP et Stanford V (voir Tableau 4, page 16), peuvent également être utilisés. La brochure gratuite de la SLLC intitulée Comprendre la pharmacothérapie et composer avec les effets secondaires renferme de plus amples renseignements au sujet de chaque médicament et des effets secondaires. Les progrès dans le traitement du lymphome hodgkinien infantile, par l amélioration du taux de guérison et de la qualité de vie des survivants, découlent en grande partie de la recherche effectuée par les groupes coopératifs en pédiatrie. L objectif des études de recherche et des essais cliniques en cours est : d améliorer le taux de guérison, en particulier chez les enfants atteints d un lymphome hodgkinien de stade avancé (stade IIIB et IV) de Minimiser le risque d effets à long terme et tardifs associés au traitement (par exemple, l infertilité, la diminution de la fonction cardiaque et les cancers secondaires). Résumé des issues du traitement. De nombreux patients atteints de lymphome hodgkinien sont guéris après le traitement initial. Le petit nombre de patients qui présenteraient une récidive ou une rechute de la maladie peuvent être traités avec succès par une chimiothérapie supplémentaire, parfois associée à une greffe de cellules souches. Un grand nombre de ces patients sont guéris ou présentent de très longues périodes sans maladie après avoir subi un schéma thérapeutique ultérieur. Pour de plus amples renseignements sur le traitement de tous les types de lymphome hodgkinien, voir Études de recherche et essais cliniques page 23. page 22

25 Effets secondaires du traitement Infections. Une des plus importantes caractéristiques du lymphome hodgkinien est la diminution de la fonction du système immunitaire. Les cellules du système immunitaire ne réagissent pas normalement. Cette situation peut rendre les patients sujets à certains types d infection. L herpès zoster (aussi appelé zona) est un exemple de maladie virale survenant à une fréquence accrue chez les patients atteints de lymphome hodgkinien. Les effets de la chimiothérapie et de la radiothérapie peuvent augmenter la sensibilité aux infections, étant donné que ces traitements augmentent la suppression de la fonction des cellules immunitaires. L ablation de la rate, moins souvent réalisée aujourd hui, contribue également à accroître le risque d infections graves. Cependant, lorsque les patients sont guéris, leur fonction immunitaire peut s améliorer. De plus, l amélioration du traitement des patients atteints de lymphome hodgkinien, la sensibilisation accrue au risque de maladies infectieuses et l utilisation de traitements antimicrobiens améliorés ont fait en sorte que les complications infectieuses représentent un moins grand problème médical pour les patients. Les autres effets secondaires dépendent de l intensité et du type de chimiothérapie, du site de la radiothérapie, de l âge du patient et de la présence concomitante d affections médicales (telles que diabète, maladie rénale chronique ou autres). Au cours des dernières années, de nouveaux médicaments ont permis d accroître la capacité des médecins à maîtriser les nausées, les vomissements et les autres effets secondaires. Suppression de la formation des cellules sanguines. Une baisse de la numération des cellules sanguines peut survenir chez les patients recevant une chimiothérapie, et des transfusions sanguines peuvent être requises. Si la baisse du nombre de globules blancs est importante et se poursuit sur une période prolongée, les patients peuvent contracter une infection et nécessiter un traitement antibiotique. Afin de permettre le rétablissement de la numération globulaire du patient par suite des effets du traitement, la dose de la chimiothérapie ou l intervalle entre les cycles de chimiothérapie est parfois modifié ou des médicaments comme le facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF) sont administrés. Pour de plus amples renseignements, consulter la brochure gratuite de la SLLC intitulée La transfusion sanguine. Effets sur la fertilité. Les patients pourraient présenter une baisse de fertilité après le traitement. Le risque d infertilité varie en fonction de la nature du traitement le type et la quantité de chimiothérapie, le site de la radiothérapie et l âge du patient. Les hommes présentant un risque d infertilité peuvent envisager l entreposage de sperme avant le traitement. Les femmes présentant une insuffisance ovarienne après le traitement subiront une ménopause précoce et nécessiteront un traitement hormonal substitutif. Chez les couples en âge d avoir des enfants et dont un des partenaires a reçu un traitement, l incidence de perte foetale et la santé du nouveau-né sont très semblables à celles observées chez les couples en santé. page 23

26 Autres effets. Le traitement peut provoquer des nausées, des vomissements, de la diarrhée, de la fatigue extrême, de la fièvre, de la toux ou une perte des cheveux. Ces effets et les autres effets potentiels dépendent des médicaments et des doses utilisés ainsi que de la sensibilité personnelle du patient. Lorsque des effets secondaires surviennent, la plupart sont temporaires et disparaissent après la fin du traitement. Certains médicaments ont tendance à avoir un effet sur certains tissus (par exemple, la vincristine a tendance à avoir un effet sur le tissu nerveux et la bléomycine peut avoir un effet sur les poumons). Pour des renseignements précis sur les médicaments, consulter la brochure gratuite de la SLLC intitulée Comprendre la pharmacothérapie et composer avec les effets secondaires. Études de recherche et essais cliniques Programme de recherche de la SLLC. La SLLC subventionne autant des programmes de recherche fondamentale qu appliquée sur le lymphome hodgkinien et d autres types de cancer du sang. La SLLC subventionne une étude basée sur une population visant à identifier les gènes et les protéines cellulaires qui gouvernent la réponse immunitaire dans le lymphome hodgkinien chez les jeunes adultes. Ces travaux pourraient mener à une meilleure compréhension du lymphome hodgkinien de faible risque et de risque élevé. Une autre étude en cours subventionnée par la SLLC vise à comprendre comment les cellules de lymphome hodgkinien échappent aux mécanismes de réponse immunitaire de l organisme. Cette étude pourrait mener à la mise au point de nouveaux traitements ciblés. Essais cliniques. Les essais cliniques multiphasiques portant sur de nouveaux traitements sont des études de recherche soigneusement planifiées et surveillées, menées par des médecins et des chercheurs en médecine. Dans un essai de phase 1, on étudie un nombre relativement faible de patients afin d évaluer la posologie, la tolérabilité et les effets toxiques aigus d un nouveau traitement. Dans un essai de phase 2, on étudie un plus grand nombre de patients afin d obtenir des renseignements additionnels sur la posologie, les effets et la toxicité. Dans un essai de phase 3, on compare le traitement au meilleur traitement existant chez un plus grand nombre de patients, qui sont répartis de façon aléatoire afin de recevoir le meilleur traitement existant ou le nouveau traitement (à l étude). Les études de phase 4 sont réalisées sur des nouveaux médicaments ou traitements qui ont déjà reçu l homologation de Santé Canada. Les objectifs sont de découvrir de nouvelles utilisations pour le médicament ou le traitement, de recueillir des renseignements supplémentaires sur l innocuité et l efficacité à partir d un plus grand groupe de patients et de déterminer l efficacité chez des sous-groupes particuliers de patients par exemple, chez les patients de plus de 65 ans. page 24

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME

LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME Lymphome non hodgkinien LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME Table des matières Introduction 2 Sang et moelle osseuse normaux et système lymphatique 3 Aperçu du lymphome non hodgkinien 6 Incidence, causes et facteurs

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Leucémie Lymphoïde Chronique

Leucémie Lymphoïde Chronique Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Coordination : Pierre Feugier, Nancy Avec le soutien de Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Sommaire Qu est-ce que la leucémie lymphoïde chronique?..........................

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer LE CANCER C EST QUOI? Généralement, le cancer se présente sous la forme d une tumeur, d une masse, qui se développe dans un organe. Les tumeurs solides, qui représentent 90% de tous les cancers, se distinguent

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE

GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible:

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Syndromes myélodysplasiques

Syndromes myélodysplasiques Syndromes myélodysplasiques LEUCÉMIE LY M P H O M E MYÉLOM E PS22 50M 3/08 Table des matières Introduction 2 Sang et moelle osseuse normaux 3 Syndromes myélodysplasiques 5 Incidence 6 Causes et facteurs

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps. Vivre avec le cancer Renseignements généraux à propos du cancer Le cancer apparaît lorsque des cellules deviennent anormales et prolifèrent de manière incontrôlée. Ces cellules empêchent les cellules saines

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

The consent form is also available in English.

The consent form is also available in English. Université McGill et hôpitaux affiliés Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Hôpital général juif - Sir Mortimer B. Davis The Sir Mortimer B. Davis - Jewish General Hospital Centre hospitalier de

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple ÉDUCATION CONNAISSANCE ACCÈS RECHERCHE Exclusivement au service de la communauté canadienne du myélome Introduction Ce document s adresse aux :

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches

Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches Impressum Texte et rédaction Mathis Brauchbar, Adrian Heuss, PD Dr Andreas Lohri, Rosmarie Pfau PD Dr Christoph Mamot, Hôpital cantonal d Aarau

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet)

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet) MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË Réseau européen des leucémies (European Net) Groupe de travail n 6 «leucémie lymphoblastique aiguë (Workpackage

Plus en détail

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Lorsqu on lui annonce qu elle a un cancer, une personne peut se sentir seule, avoir peur et être dépassée par

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Vous venez d apprendre que vous avez un cancer Une

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Les leucémies de l adulte Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editeur Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse 40 case postale 8219 3001

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens France Lymphome Espoir Comprendre les lymphomes non hodgkiniens Un guide d information pour les patients et leurs proches En partenariat avec Edition septembre 2011 Préambule La première édition datant

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

Myélome Multiple. Guide essentiel pour les patients, leurs familles et leurs amis. Français

Myélome Multiple. Guide essentiel pour les patients, leurs familles et leurs amis. Français Myélome Multiple Guide essentiel pour les patients, leurs familles et leurs amis Français Myeloma Euronet La voix des patients atteints du myélome en Europe Publié par Myeloma Euronet AISBL Myeloma Euronet

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE Le prélèvement de moelle osseuse? La moelle osseuse, tissu hématopoïétique situé dans la cavité centrale des os, peut être prélevée de deux façons : -par ponction sternale -par

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse :

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse : Dossier de presse Le don de sang sur les lieux fixes de collecte Juin 2013 Contact presse : EFS Île-de-France Pôle Relations institutionnelles et communication d image Audrey Larquier : audrey.larquier@efs.sante.fr

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis www.themmrf.org email : info@themmrf.org MM.TO.11.2010 Des idées

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Sang, plasma, plaquettes... Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors de son accouchement à reprendre des forces,

Plus en détail

Comprendre la greffe de cellules souches

Comprendre la greffe de cellules souches Comprendre la greffe de cellules souches International Myeloma Foundation 12650 Riverside Drive, Suite 206 North Hollywood, CA 91607 USA Telephone: 800-452-CURE (2873) (USA & Canada) 818-487-7455 Fax:

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC Séance plénière 2 : La collaboration interprofessionnelle entre médecins et infirmières Nous examinerons durant cette séance les questions clés liées à la collaboration interprofessionnelle entre médecins

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Assurance voyage et soins médicaux Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Nom : Date de naissance : JJ / MM / AAAA Numéro de membre : Numéro de police : DIRECTIVES POUR LE PROPOSANT IL

Plus en détail

L aplasie médullaire idiopathique

L aplasie médullaire idiopathique L aplasie médullaire idiopathique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

Guide à l intention des patients et des familles. Le don d un rein. www.nshealth.ca

Guide à l intention des patients et des familles. Le don d un rein. www.nshealth.ca Guide à l intention des patients et des familles 2015 Le don d un rein www.nshealth.ca Le don d un rein Programme de transplantation rénale avec donneur vivant Il n y a jamais assez de dons de reins pour

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Les leucémies infantiles lymphoblastiques aiguës décrites de manière médicale et sociale

Les leucémies infantiles lymphoblastiques aiguës décrites de manière médicale et sociale Les leucémies infantiles lymphoblastiques aiguës décrites de manière médicale et sociale 1. Introduction Travail de Maturité réalisé au Lycée Jean Piaget de Neuchâtel sous la direction de Mme Katia Piccolo

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail