Les dossiers. Comment, pourquoi?

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1 Les dossiers de l'alec SUIVRE LES CONSOMMATIONS énergétiques Comment, pourquoi? déc

2 SommairE Mettre en place le suivi énergétique d un patrimoine k De quoi parle-t-on? p. 3 k Comment justifier la mise en œuvre d un suivi de consommation? p. 4 k Mettre en place un suivi énergétique à l'échelle d'un patrimoine p. 6 k Quel positionnement pour le responsable énergie? p. 8 k Labellisation et certifications structurant les démarches p. 10 k Livret détachable : Cahier pratique du responsable énergie p. 13 Gérer les bâtiments au quotidien: télégestion, télésuivi k De quoi parle-t-on? p. 22 k Quelle stratégie adopter sur un patrimoine? p. 24 k Quelle stratégie adopter à l échelle du bâtiment? p. 26 k Quelle chaîne d acteurs pour résoudre les dysfonctionnements? p. 31 Et demain? Faire communiquer les bâtiments intelligents et les réseaux intelligents Dans le contexte de transition énergétique qui s amorce, chaque maître d ouvrage ou gestionnaire de patrimoine est amené à s interroger sur ses modes de consommations et de production d énergie. La mise en place d un suivi énergétique constitue le préalable indispensable à une politique énergétique solide. Il doit permettre aux décideurs et aux gestionnaires de s appuyer sur un observatoire fiable, dynamique et critique des consommations, afin d élaborer des plans d actions ambitieux et d en vérifier l efficacité. Sur le terrain, des outils complémentaires d automatisation et de suivi en temps réel viennent affiner la connaissance des bâtiments. Identifier précisément ses besoins de gestion ou de suivi est nécessaire pour ne pas être submergé par les multiples fonctionnalités offertes par les nouveaux systèmes d informations. Par ce dossier, l ALEC cherche à restituer les enseignements tirés de quinze années d accompagnement d acteurs publics dans la mise en place de suivi énergétique.

3 De quoi parle-t-on? Mettre en place le suivi énergétique d un patrimoine -2- Connaître précisément pour agir efficacement, tel pourrait être le leitmotiv de tout gestionnaire d équipements souhaitant investir le champ de la maîtrise des consommations énergétiques. Activité à part entière, le suivi énergétique d un patrimoine ne prend cependant de sens que s il s inscrit dans un système de management de l énergie plus global. Le suivi permet de dégager points forts et points faibles en termes de performance des bâtiments, installations ou équipements ou en termes de gestion. Il aide à identifier les priorités d actions et à définir une stratégie mais il ne constitue qu un des maillons de la chaîne qui conduit à la mise en place d actions pertinentes et efficaces. Le suivi énergétique a donc pour objet de connaître finement les consommations d un patrimoine, afin de les analyser d un point de vue énergétique (kilowattheures), financier (euros) et environnemental (CO2, NOx,...). On associe une activité de suivi à un périmètre d observation, celui-ci pouvant englober du patrimoine bâti, des équipements/process (production, traitement, ), mais aussi des véhicules et de l éclairage public. A la différence du suivi à l échelle d un bâtiment, le suivi d un patrimoine implique une capacité à gérer de la diversité et une plus grande évolutivité (les entrées et les sorties du périmètre). Limiter le suivi énergétique à ses aspects techniques serait une erreur. Organiser la prise de décision, travailler sur les outils d évaluation, communiquer sur les résultats obtenus sont des «activités périphériques» au cœur de la mission du suivi énergétique, mais elles sont tout aussi importantes car garantes de la pérennité de la démarche et de sa «diffusion» au sein de l organisation considérée (collectivités, entreprises, ). Suivre des consommations pose également la question du temps. Le suivi tel qu il est présenté dans cette première partie s inscrit dans une logique de moyen et long terme. Pour trouver une pertinence et porter ses fruits, c est une activité qui nécessite de la continuité sur une durée significative, les évolutions étant plus lentes à cette échelle qu à celle d un seul bâtiment ou équipement. Le suivi contribue donc à la mise en place d un système d amélioration continue, présenté dans le schéma ci-dessous, celui-ci pouvant se résumer en quatre activités : Connaître, Communiquer, Agir, Valoriser. -3-

4 Comment justifier la mise en œuvre d un suivi des consommations? Faut-il encore prouver l intérêt de suivre ses consommations? Ce qui peut sembler le b.a.-ba d une politique de maîtrise de l énergie passe souvent par un calcul économique, où la rentabilité du suivi doit être démontrée. Avant d affecter des moyens humains au suivi énergétique ou de créer un poste de responsable énergie, collectivités et entreprises souhaitent être rassurées sur le retour sur investissement: les économies réalisées permettront-elles de couvrir le coût du/des postes? Au sein des 15 communes de l agglomération (< 8000 hab) pour lesquelles l ALEC réalise le suivi des consommations, les résultats sont probants: les consommations moyennes d énergie (bâtiments, éclairage public, véhicules) ont diminué de près de 9% entre 2005 et 2010, et ce malgré l évolution du patrimoine, avec un certain nombre de nouveaux équipements. Les résultats sont moins visibles en termes de dépenses, la facture globale ayant continué d augmenter sous l effet de la flambée des prix de l énergie ces dernières années Mais sans action d économie d énergie volontaire, en imaginant que les consommations soient restées stables entre 2005 et 2010, le poids de la facture globale 2010 aurait représenté près de euros supplémentaires*. Une étude réalisée pour Aéroports de Paris en 2008 a permis d établir une analyse comparative des entreprises et collectivités ayant mis en place un service énergie et en ayant évalué les effets. La démonstration est convaincante: l ensemble des villes étudiées a diminué ses consommations, d au moins 30%, et jusqu à 60%, sur des périodes de 10 à 20 ans. La Ville de Stuttgart a mis en regard les dépenses de personnel et l amortissement des investissements avec les économies réalisées sur les différents postes (optimisation tarifaire, baisse des dépenses pour le chauffage, l électricité et l eau). Les montants sont sans commune mesure, comme en témoigne le graphique ci dessous. Dans cette même ville, l arrêt temporaire du suivi énergétique ainsi que son redémarrage se matérialisent très bien sur la courbe de suivi des consommations. Le même type d analyse a été observé dans d autres villes dotées d un service énergie. Il en ressort que : k les économies les plus importantes sont obtenues les premières années, k les effets de la mise en place d un service énergie se font sentir dans les deux ans, k les efforts continus permettent de stabiliser ou de baisser les consommations, malgré l augmentation régulière du patrimoine. Consciente du fait qu une part significative des économies relève du suivi et de la gestion, l ADEME insiste aussi sur les coûts de l inaction et du gaspillage. Dans une plaquette à destination des collectivités elle donne des exemples concrets de gains obtenus grâce à des mesures de bonne gestion et des actions techniques. (Plaquette sur le site de l ADEME «Collectivités. Pour vos dépenses énergétiques, pensez d abord aux actions les plus simples» ). Malgré tout, l analyse quantitative des économies permettant un argumentaire financier est complexe. Il n est pas toujours simple de donner des chiffres, qui sont très dépendants des hypothèses de calcul. Certains gestionnaires, à l instar de Jérémy Nahmiyaz, du Pays Serre Ponçon Ubaye Durance, préfèrent mettre en avant des avantages plus qualitatifs du suivi énergétique, qui permet: k une meilleure connaissance du patrimoine, et la constitution d une mémoire permanente, indépendante d un agent ou d un élu, k un meilleur suivi des paiements des factures de fluides, une meilleure négociation des contrats de fourniture d énergie, k une meilleure réactivité en cas d incident technique, k une préparation plus facile et un meilleur suivi de l exécution des missions de maintenance et d exploitation confiées à des prestataires, k une meilleure analyse des besoins en amont d un investissement, k une meilleure écoute et prise en compte des usagers, k et enfin une meilleure cohésion de la collectivité et des usagers sur l enjeu énergétique. Témoignage de Bruno Magnier Directeur Général des Services, commune de Seyssins La commune a mis en place en 2007, avec l appui de l ALEC, un suivi des consommations énergétiques du patrimoine. Quelles étaient les motivations de la commune pour s engager dans cette démarche? La commune de Seyssins avait engagé depuis plusieurs années un travail de fond sur la maîtrise de ses consommations d'énergie. Une personne travaillait notamment sur la mise en place d'outils de suivi des consommations. Nous aurions ainsi pu continuer à travailler de manière autonome sur ces questions. Nous avons cependant décidé de travailler avec l'alec. Ce choix nous a permis de mettre un coup d'accélérateur à ce projet. Nous avons ainsi pu rentrer très rapidement dans une dimension opérationnelle et constater très vite des résultats. L'ALEC a apporté des outils précis et opérationnels pour mettre en place ce suivi. Son intervention a donc été très efficace. Le choix de travailler avec l'alec permettait également de s'inscrire dans une démarche partagée au niveau de l'agglomération et de créer une émulation au sein des services autour des objectifs de réduction des consommations d'énergie. Enfin, la collaboration avec l'alec nous a permis de repositionner le poste affecté au suivi énergétique autour d'autres projets en lien avec l'agenda 21 communal. Quels sont les résultats que vous pouvez observer, après quelques années de recul? Les résultats sont arrivés très rapidement. Le bilan 2011 a montré que ce travail nous a permis de réduire de 20% nos consommations d'énergie et 24% nos émissions de CO 2. Les objectifs fixés par le conseil municipal pour 2014 (-21% sur les consommations et -23% sur le CO 2 ) ont ainsi été atteints dès Les premiers résultats arrivent donc très rapidement. Nous avons notamment été frappés de l'impact très rapide des premières mesures visant à formaliser et faire respecter les températures de consignes dans tous les équipements communaux. Pour la suite, la commune a pu évaluer l'impact carbone et énergétique de l'ensemble de ses projets et programmer les investissements sur plusieurs années en fonction de leur efficacité. Sur le plan financier, le bilan 2011 démontre que ce travail nous permet dès aujourd'hui d'économiser plus de 50 k par an sur notre facture énergétique. Dans les faits, les économies réalisées nous ont permis d'absorber les augmentations très fortes du coût de l'énergie constatées ces dernières années sans avoir à alourdir notre facture énergétique. Ces économies sont essentielles pour assurer l'équilibre de notre budget de fonctionnement dans ces temps de grande rigueur budgétaire. Au delà de l action sur les consommations, qu est-ce que cette démarche a apporté à la commune? Au delà des économies réalisées, le travail avec l'alec permet à la commune d'apporter la démonstration que des économies sont possibles. Un des grands enjeux consiste maintenant à diffuser dans chaque foyer une culture de sobriété énergétique. D'autres actions ont ainsi été engagées avec l'alec en ce sens (concours Familles à Energie Positive, permanences conseil énergie pour les habitants ). Le travail avec l'alec participe également à développer au sein des services municipaux une culture de résultat. La présentation annuelle du bilan en conseil municipal permet en effet une complète transparence des résultats effectivement obtenus sur une politique publique. Ce type de démarche est à promouvoir dans d'autres domaines. Enfin, l'alec nous a également accompagnés dans la réalisation de diagnostics énergétiques de plusieurs bâtiments communaux. Ce travail a été l'occasion de réinterroger notre organisation et d'en optimiser l'efficacité. Les usagers des équipements sont également beaucoup plus sensibilisés à la nécessité d'économiser l'énergie et comprennent mieux les décisions prises par les élus en ce sens. L'ensemble de ce travail construit peu à peu la culture d'efficacité énergétique qui seule permettra de répondre aux enjeux de lutte contre le réchauffement climatique. *Estimation de la dépense évitée. Le raisonnement est détaillé dans le cahier pratique, page

5 Mettre en place un suivi énergétique à l échelle d un patrimoine Cet article est accompagné d un cahier pratique (voir pages 13 à 20) détaillant les étapes clés présentées ci-dessous. La mise en place d un suivi énergétique est avant tout une question de méthode. Plusieurs étapes clés jalonnent cette démarche, qui requiert initialement un travail important de collecte d informations sur le patrimoine et nécessite d élaborer la structure du suivi. Une fois cette première phase réalisée, la rédaction du premier bilan permet d établir une situation énergétique de référence et d élaborer un premier plan d action pour améliorer l efficacité énergétique des équipements. Ce travail s inscrit dans un processus dynamique et collaboratif. Sa diffusion doit être large : techniciens, décideurs, gestionnaires de sites. Le décryptage des évolutions de consommations nécessite également d associer les usagers/gestionnaires de sites pour une compréhension fine. Au final, le suivi énergétique permet d instaurer un cercle vertueux, grâce à l impact visible et quantifié des actions d amélioration réalisées. Année 0 k k k - Bilan année 1 - prog actions année 1 et suivi - Bilan année 2 - prog actions année 2 et suivi Mise en place de la strucure du suivi : constitution d'une base de données patrimoine, choix et paramétrage d'un logiciel de gestion des fluides, identification des circuits de récupération des factures, etc... Collecte des données de consommations et dépenses. Rédaction du bilan. Réunions de travail (niveau gestinnaires/ techniciens) : présentation des resultats en lien avec les actions d'amélioration réalisées, analyses des évolutions en lien avec les usagers/ gestionnaires de sites, élaboration d'un plan d'action concerté. Validation, finalisation (niveau décideurs). Mise en oeuvre du programme d'actions. Mettre en place la structure du suivi La première phase consiste à établir l architecture énergétique du patrimoine en vue de déterminer quel point de livraison au sens général (compteur électrique ou gaz, cuve propane ou fioul, etc.) alimente quel site, ou partie de bâtiment. C est également à ce stade que doit être centralisée toute l information disponible sur les bâtiments: contrats de fourniture (énergie, eau ) usages, horaires d occupation, surface chauffée, recensement des équipements, état des systèmes, etc. Ce travail d inventaire amont concerne également l éclairage public dans le cas d une collectivité et peut également intégrer la flotte de véhicules. C est un préalable indispensable pour analyser les résultats du suivi et élaborer un plan d actions ou une stratégie de travaux par la suite. La réalisation d un audit énergétique par un bureau d études spécialisé peut s avérer pertinente à cette étape pour qualifier la performance énergétique des éléments de patrimoine et dégager des pistes d amélioration possibles. En parallèle, se pose aussi la question du choix d un logiciel de suivi des fluides pour réaliser des bilans et analyses périodiques. Ce type d outil s avère indispensable pour constituer une base de données fiable car les factures ne sont pas exploitables en tant que telles. Les données de consommations doivent être traitées et normalisées pour tenir compte en particulier des variations de la rigueur climatique et du nombre de jours facturés, qui évolue également de manière sensible d une facture à l autre. Cette étape amène aussi la question de la saisie des données. L enjeu est ici de récupérer un maximum de factures sous format numérique auprès des fournisseurs afin de pouvoir les importer et minimiser ainsi le temps de traitement au profit du temps d analyse (réactivité pour détecter les dérives). La plupart des fournisseurs offrent aujourd hui cette possibilité, parfois payante. Ce doit être un critère de choix à prendre en compte. Lorsque les factures doivent être récupérées auprès des services gestionnaires, il est alors nécessaire de mettre en place des modalités de récupération selon des procédures reconnues et partagées. Par exemple: numérisation des factures dès leur enregistrement comptable puis stockage dans un répertoire informatique sur serveur accessible. Le bilan énergie : outil support de la politique énergique du gestionnaire de patrimoine Plus qu un document, le bilan doit matérialiser la collaboration entre les différents services impliqués: fluides, travaux, gestion de patrimoine. Il ne doit pas rester cantonné à l usage de quelques-uns, mais au contraire, s inscrire dans un processus transversal de concertation, de validation et de diffusion. Point important: il doit permettre de quantifier les progrès réalisés en corrélant les évolutions aux actions menées de manière à encourager les décideurs à poursuivre l effort d amélioration (cercle vertueux). Sur le plan de la mise en forme, le document final doit se décliner en différentes versions pour s adapter aux différents besoins: un bilan détaillé pour les techniciens et un bilan synthétique pour les décideurs. D une manière générale, un bilan énergétique doit permettre de répondre à différents objectifs complémentaires : k Présenter la situation énergétique générale: évolution tendancielle, parts relatives des équipements les plus consommateurs et les plus dépensiers, parts relatives des différentes énergies consommées, émissions de CO 2 générées, k Suivre finement les évolutions équipements par équipements en alertant le gestionnaire sur les dérives ou les augmentations constatées. k évaluer l impact des actions menées antérieurement, en corrélant les baisses de consommations aux actions d économies d énergie réalisées. k Proposer un programme d actions annuel ou pluriannuel (proposition de travaux, de diagnostics énergétiques, ). Le bilan énergie est généralement réalisé annuellement mais il doit être complété par des analyses intermédiaires (mensuelles idéalement) permettant de suivre plus finement les équipements consommateurs et de détecter rapidement les dérives pour les corriger

6 quel positionnement pour le responsable énergie? Rôle et place au sein des services Une méthodologie rigoureuse et des outils adaptés font partie des ingrédients qui permettent de mettre en place un suivi des consommations énergétiques efficace. Mais ce ne sont pas les seuls. Bien entendu, le responsable énergie qui a la charge de ce suivi joue un rôle majeur. Il est le principal garant de la qualité du travail effectué. Qu il travaille seul ou en équipe (au sein d un service dédié), il doit être en mesure d effectuer des activités variées, faisant appel à des compétences diverses. La définition de sa fiche de poste est donc une étape à ne pas rater. Le choix de son positionnement au sein des services est également un facteur de réussite qu il faut prendre en compte. Les missions d un responsable énergie font principalement appel à trois champs de compétences/aptitudes : k des compétences techniques : d une part pour lui permettre d être autonome au quotidien sur son cœur d activité, le suivi (connaissance/contrôle/pilotage des installations, analyse des dérives, proposition d améliorations (bâti, équipements, process, ), veille technologique ), d autre part pour être un interlocuteur solide et reconnu en interne (autres personnels techniques) ou en externe (bureaux d études, exploitants, ). k des compétences de gestionnaire : pour avoir un suivi rigoureux des contrats, des factures, pour consolider des données en grand nombre, pour intégrer des problématiques budgétaires dans son activité, pour commander et suivre des prestations externes (maintenance), k des qualités de pédagogue : pour être en capacité de mettre en valeur son activité, les résultats obtenus, en adaptant sa communication (vecteurs et messages) en fonction des publics à informer ou à convaincre (décideurs, grand public, techniciens, ). En synthèse, il apparaît qu assurer un rôle de responsable énergie demande une formation technique initiale significative (BAC+2 à BAC+5, selon le type d organisation et la complexité du poste), mais aussi des capacités personnelles développées en matière de gestion et de communication. Avoir le bon profil est une chose, avoir les moyens de mener à bien ses missions en est une autre. Pourquoi cette mise en garde? Parce qu il est trop fréquent que les activités citées plus haut ne puissent être pleinement mises en œuvre, faute de temps, celui-ci étant consacré à d autres tâches que celles incombant normalement à ce type de poste. On citera par exemple: la gestion des installations télécoms, de sécurité incendie, la gestion des plaintes des occupants/usagers (panne du chauffage, ) Même s il doit être conscient des problématiques de terrain et connaître parfaitement les bâtiments, installations, le responsable énergie ne doit pas jouer de rôle opérationnel majeur, faute de quoi, il n aura pas le temps de mener à bien sa mission de suivi. Concilier la gestion d urgences quotidiennes avec des tâches de fond sollicitant analyse, réflexion et prise de recul est très difficile. Autre facteur de réussite, le juste positionnement du poste au sein de l organigramme de la structure. Vaut il mieux miser sur la transversalité et la légitimité, avec un poste directement rattaché à la direction, ou au contraire la «proximité avec les acteurs de terrain», avec un poste créé au sein d un service opérationnel (services techniques, bureau d études, )? Il n y a probablement pas de réponse unique, la solution la plus pertinente devant être déterminée en fonction du bilan coûts/bénéfices de chacune des options, au regard du contexte (taille de l organisation, type d organigramme, travail en mode projet pré existant,.) et des priorités de chaque structure. Pour les organismes n ayant pas la taille ou les ressources suffisantes pour se doter d un poste en interne, la création d un poste mutualisé entre plusieurs structures peut constituer une alternative. Cette pratique est aujourd hui principalement développée par le bais du dispositif Conseil Energie Partagée, porté par l ADEME, ou par l intermédiaire des syndicats d énergie. Il s agit ainsi d un service permettant de partager une compétence énergie entre plusieurs communes, avec un responsable énergie implanté dans une structure intercommunale ou associative. Si ce service permet à chacune d entre elles d être accompagnée dans la mise en œuvre d une politique énergétique sur son patrimoine, le positionnement externe du conseiller peut néanmoins constituer un handicap pour la bonne appropriation de ces problématiques en interne. Communication et valorisation des résultats Auprès des autres services, auprès des décideurs (direction, élus, ), auprès des clients (pour une entreprise), auprès des utilisateurs ou des habitants (pour une collectivité), les informations relatives au suivi énergétique et plus généralement à la politique énergétique mise en place par l organisme doivent être diffusées régulièrement et largement. Il s agit ici de savoir sortir du cercle des interlocuteurs techniques «habituels et initiés», en adaptant le fond et la forme des rendus en fonction du public visé (niveau de compétences, d intérêt pour le sujet, de disponibilité, ). Ainsi, pour les décideurs, on privilégiera bien entendu une synthèse (points clés du bilan énergétique), mettant en valeur les points forts et bénéfices (valorisation des actions menées) et intégrant des propositions claires et argumentées pour faciliter un arbitrage sur les actions futures prioritaires. Pour des interlocuteurs techniques, au contraire, on tachera de fournir des rendus documentés dans lesquels chacun pourra, en fonction de ses besoins, trouver les informations qui lui sont nécessaires, tant en matière de bilan énergétique patrimonial que d évaluation des plans d actions passés (pertinence/efficacité respective, identifications des réussites/bonnes pratiques et échecs). Informer efficacement, c est savoir adapter son discours sur le fond et la forme, mais c est aussi, tout simplement, avoir l occasion de communiquer. On ne peut limiter cette communication à une communication écrite, aussi bonne soit-elle. Il est indispensable de pouvoir disposer de temps de présentation et d échanges, et ce, si possible, pour chaque cible citée plus haut. C est en organisant des échanges entre services, décideurs, utilisateurs ou habitants (de manière dissociée, mais aussi groupée) qu une culture commune pourra émerger et se renforcer, que des actions pertinentes pourront être proposées et évaluées année après année, mais aussi, et cela est important, que l intérêt du suivi énergétique se trouvera confirmé

7 Labellisation et certifications structurant les démarches définition de la politique énergie climat pour 4 ans votée par la collectivité engagement volontaire equipe projet interne energie-climat état des lieux détaillés forces et faiblesses Processus du label accompagné par un conseiller Cit'ergie accrédité. mise en œuvre et suivi des résultats La méthodologie est donc essentielle pour aboutir à une politique énergétique efficace et ambitieuse. Des labels et des certifications permettent de structurer et de soutenir la démarche, en apportant lisibilité et légitimité aux nouvelles organisations. La démarche Citergie s adresse spécifiquement aux collectivités; la norme ISO à tout type de structure privée et publique. Ainsi, en fonction du pourcentage d actions engagées par rapport à son potentiel maximum, une collectivité se voit attribuer la reconnaissance CAP Cit'ergie, le label Cit ergie ou le label European Energy Award gold. 4. La réalisation d un ré-audit tous les 4 ans durant lequel la collectivité doit justifier qu elle peut conserver le label en démontrant les progrès réalisés. définition de la politique énergie climat pour 4 ans votée par la collectivité labellisation ou reconnaissance et réaudit tous les 4 ans Démarche Cit'ergie Cit'ergie est un label européen, porté par l ADEME, destiné aux collectivités (communes et intercommunalités) qui souhaitent contribuer activement à améliorer leur politique énergie durable en cohérence avec des objectifs climatiques. C'est un label de " bonne conduite " qui récompense pour 4 ans le processus de management de la qualité de la politique énergétique et climatique de la collectivité ainsi que les actions qui en découlent. Une collectivité souhaitant entrer dans cette démarche est accompagnée tout au long du processus par un conseiller Cit'ergie choisi par ses soins parmi une liste de conseillers accrédités par l ADEME. Aux côtés du Comité de pilotage et des groupes projets pluridisciplinaires qu elle doit constituer, le conseiller joue un rôle central et est présent à chacune des quatre étapes clés de la démarche : 1. L état des lieux de la politique Energie/Climat de la collectivité sur 6 domaines de référence : Développement territorial; Patrimoine de la collectivité; Approvisionnement en énergie, eau et assainissement; Mobilité; Organisation interne; Communication coopération. C est sur la base d un catalogue de 79 actions et sous actions déclinant ces 6 domaines que toutes les collectivités, françaises et européennes, sont évaluées puis notées pour accéder au label Cit'ergie. Chacune des actions mises en place est pondérée et notée en fonction de ce que peut faire la collectivité, soit directement (car elle en a les compétences) soit indirectement (car elle peut influencer les acteurs de son territoire, publics ou privés). 2. La définition et la validation d un programme de politique énergie-climat, garant du portage de la démarche et de l effectivité des engagements (objectifs et plans d actions délibérés). 3. La labellisation de la collectivité par la Commission nationale du label, sur la base d une évaluation précise et objective réalisée par un auditeur Cit ergie externe (différent du conseiller), dès lors qu une part significative des actions et des engagements qu elle a pris a été mise en œuvre. Démarche plus que récompense, le label Cit'ergie favorise une culture partagée sur l énergie et le climat au sein de l ensemble des services de la collectivité. Il permet la co-construction d une politique engagement énergie climat fondée sur des equipe objectifs projet fédérateurs de long état terme des lieux ensuite volontaire déclinés sous forme de plans interne d actions opérationnels de court détaillés energie-climat forces et faiblesses et moyen terme. communication, coopération organisation interne mobilité développement territorial patrimoine de la collectivité effectif planifié approvisionnement en énergie, eau, assainissement Aller plus loin : Site Citergie : Plaquette Citergie : files/fichiers_partages/citergie-2011.pdf Détails du catalogue d actions : http :// sites/default/files/catalogue-79-mesures-citergie pdf Processus du label accompagné par un conseiller Cit'ergie accrédité. labellisation ou reconnaissance et réaudit tous les 4 ans ISO système de management de l énergie : de quoi s agit-il? +75% du potentiel réalisé +50% du potentiel réalisé -50% du potentiel réalisé mise en œuvre et suivi des résultats Certification ISO ISO est une norme internationale d application volontaire, élaborée par l ISO, qui vise à aider des organismes de toutes tailles, du secteur privé comme public, à optimiser la gestion de l énergie. audit externe commission Elle nécessite d identifier nationale au sein de l entreprise ou de la collectivité du label toutes les activités / services concernés, et de définir une politique énergétique en se fixant des objectifs et des priorités, puis un plan d action opérationnel, dans une démarche d amélioration continue (méthode Plan / Do / Check / Act). L organisation et les actions mises en place ont donc vocation à être évolutives, en fonction des modifications réglementaires, des progrès déjà réalisés, de l implication croissante des équipes +75% du potentiel réalisé +50% du potentiel réalisé -50% du potentiel réalisé audit externe commission nationale du label La norme n impose pas d objectifs précis en matière de performance énergétique, considérant que ceux ci restent de la responsabilité des organismes qui suivent cette méthode, et que les exigences doivent pouvoir être auditées de manière objective. Libre à chacun de se fixer des objectifs modestes ou ambitieux, l important étant avant tout de se donner les moyens de les atteindre, d évaluer les actions, et de mettre en œuvre des mesures correctrices. L obtention de la certification est intéressante pour motiver les services, pour l image de la collectivité / de l entreprise, mais elle n est pas obligatoire. Le simple fait d appliquer la méthodologie inhérente à la norme peut être très structurant en interne, et aider à avancer étape par étape

8 3 questions à Pascal Positello Directeur des sites Technopole, Europole, Polytec et S2 - Coordinateur démarches certifiées environnement ISO & énergie ISO sur les sites Schneider Electric du bassin grenoblois Quel était l objectif initial de Schneider Electric en s engageant dans un processus de certification ISO 50001? Dans le contexte économique actuel, l efficacité énergétique et le respect de l environnement constituent un objectif prioritaire, et depuis plusieurs années Schneider Electric agit dans une réelle perspective de développement durable. Dans cette optique, le Groupe a choisi de s investir dans une démarche volontaire de certification de ses sites visant une reconnaissance en matière de gestion environnementale (nos sites sont certifiés ISO 14001) et de gestion de l énergie. Le siège social de Schneider Electric a été le premier bâtiment au monde à obtenir la certification ISO Cinq sites du bassin grenoblois ont également été certifiés début Nous en sommes fiers! Cette certification, c est un gage supplémentaire de reconnaissance de l implication forte du Groupe et de son expertise dans le domaine de la performance énergétique. C est aussi un moyen très efficace d améliorer de façon continue la performance énergétique de nos bâtiments tertiaires et industriels, d optimiser leur usage et de réduire leurs coûts d exploitation. Quels sont les principaux résultats déjà obtenus depuis la mise en place de la démarche? Sur le bassin grenoblois, les cinq sites Schneider Electric représentent une surface de m2 et accueillent collaborateurs. Ils forment un parc immobilier hétérogène tant en termes de dates de construction que d activités: tertiaires, laboratoires d essais, montage assemblage de produits, restauration d entreprise. Nous avons obtenu des résultats probants: plus de MWh auront été économisés en cinq ans sur ces sites, soit une baisse de 30 %. Nous avons mis en place un système de management unique et nous nous appliquons les solutions d efficacité énergétique actives que nous préconisons à nos clients: mesure, optimisation par l automatisation et la régulation, planification énergétique, management de l énergie En nous appliquant à nous-mêmes nos propres solutions d efficacité pour obtenir ces certifications, nous constituons ainsi un formidable retour d expérience que nos équipes techniques et commerciales exploitent pour le plus grand bénéfice de nos clients. Cette démarche a-t-elle fait évoluer l implication et les comportements des employés, et le cas échéant dans quel sens? Nous avons dès le départ associé nos collaborateurs dans une dynamique d amélioration de nos pratiques. Pour favoriser la prise de conscience, nous communiquons régulièrement vers nos salariés sur les bonnes pratiques, en leur fournissant des informations simples et concrètes, en organisant des animations régulières sur les thèmes de l énergie et du développement durable sur nos sites, et en communicant sur nos performances énergétiques par l affichage. Cet affichage doit être convivial pour que la communication soit efficace et qu elle influence positivement le comportement des résidents. L efficacité énergétique consiste à consommer moins ou mieux, c'està-dire à utiliser moins d énergie pour un niveau de performance égal. Elle a reposé sur trois axes de travail pour les sites grenoblois: la maitrise et la conduite des installations, la mise en œuvre d investissements rentables (ROI<3ans), et bien entendu, la sensibilisation des occupants afin de modifier les comportements individuels ou collectifs par des gestes simples, comme de prendre l habitude d éteindre la lumière en quittant une pièce, ou de fermer la porte d un local chauffé. mettre en place un suivi énergétique UNE étape FONDATRICE : CONNAITRE SON PATRIMOINE établir «l architecture énergétique» du patrimoine k Finalité : Identifier les points de livraison et les rattacher aux équipements ou zones concernés pour savoir qui consomme quoi. k Tâches à réaliser : Bâtiments : Répertorier les points de livraison (compteurs gaz-électricité, cuves à fioul-propane, etc.) et les affecter aux bâtiments alimentés. Dans le cas de points de livraison multisites (compteur gaz alimentant un groupe scolaire avec école élémentaire et primaire, cantine, gymnase) : prévoir éventuellement l installation de sous-compteurs pour affiner les possibilités de suivi et d analyse. Éclairage public : Répertorier les coffrets d alimentation (à l aides des factures notamment) et identifier les rues ou parties de rue alimentées. A terme, pour faciliter ce suivi, la mise en place d une cartographie SIG doit être envisagée si elle n existe pas. Informations générales Usages Point de livraison Bâti Chauffage et ECS Eclairage Ventilation Usages spécifiques BATIMENTS Données générales et administratives k Nom établissement, k Surface chauffée, surface totale, année de construction, k Activités, k Horaires d occupation, k Nombre d occupants / fréquentation, kidentifiants compteur (matricule, RAE, PCE..), kdonnées tarifaires (type contrat, puissance souscrite ), Cahier pratique Ce document est un complément à l'article «Mettre en place un suivi énergétique à l échelle d un patrimoine» publié dans le dossier de l ALEC n 10 Suivre les consommations énergétiques, comment et pourquoi? Il présente des focus méthodologiques pour structurer un suivi ou élaborer le contenu d un bilan énergie. Flotte de véhicule : Lister les véhicules, le type de carburation, l année de mise en service. Établir une fiche signalétique par établissement k Finalité: connaître les usages et les caractéristiques essentielles des établissements pour mieux comprendre les résultats constatés et pouvoir programmer des améliorations. k Informations à collecter: Bâti et systèmes : Description, état et ancienneté des composants k Mode constructif, k Epaisseur et type d isolant (parois opaques et vitrées), k Mode de production (chaudière gaz, électrique direct, PAC ), k Type distribution (radiateurs, ventilo-convecteurs ), k Type de régulation (production, terminale ), k Paramètres chauffage : horaires de programmation, température de confort/ réduit, Type de lampes, système de commande. Type de ventilation (VMC simple ou double flux, naturelle, etc.), système de commande. Informatique, cuisine Pour chaque poste : Caractérisation de la performance énergétique et de la vétusté (code couleur, smileys, : voir exemple ci-après)

9 Cahier pratique Cahier pratique Par coffrets d alimentation (nom, localisation) Par véhicule ECLAIRAGE PUBLIC Système de commande (crépusculaire, horloge astronomique ), type de lampes, âge des installations FLOTTE DE VEHICULES Type de motorisation, âge et kilométrage, fréquence d utilisation (quotidienne, occasionnelle ) Caractérisation de la performance énergétique et de la vétusté L Audit Energétique Global : un outil pour aller plus loin Cette étude permet de confier à un prestataire extérieur la réalisation de l inventaire tel que présenté ci-dessus, de qualifier la performance énergétique du patrimoine (bâtiments, éclairage public, flotte de véhicules) et de dégager des pistes d amélioration. C est un outil pertinent pour établir le diagnostic initial, qui permet en général d aller plus loin dans l analyse que ce que peuvent faire les services en interne. Exemple de nomenclature «simplifiée» pour caractériser la performance énergétique d un bâtiment : Production de chaleur performance non évaluée chaudière et brûleur de plus de 30 ans chaudière et brûleur entre 20 et 30 ans chaudière et brûleur entre 10 et 20 ans chaudière ancienne mais brûleur récent (< 10 ans) chaudière et brûleur < 10 ans émetteurs électriques type convecteur émetteurs électriques type rayonnant chaufferie bois Légende code couleur : poste énergivore - fort potentiel d'amélioration performance faible - potentiel d'économie important performance moyenne à correct - potentiel d économie existant mais difficile à mobiliser performance bonne à excellente - pas de travaux envisageables à court ou moyen terme Isolation façades performance non évaluée aucune épaisseur <= 6 cm épaisseur entre 6 et 10 cm épaisseur entre 10 et 15 cm épaisseur > 15 cm Pourcentage de paroi concernée Certains logiciels de gestion des fluides proposent un module de gestion patrimoniale permettant de fait cette caractérisation de la performance, un code couleur et une échelle de valeur (1 à 5 par exemple) % - 70% - ANALYSER, COMPARER : CHOISIR UN OUTIL DE SUIVI ENERGETIQUE Les fonctionnalités essentielles d un logiciel de suivi > Architecture énergétique Le logiciel doit permettre à l utilisateur de définir librement la structuration de son patrimoine, d affecter les points de livraison sur un ou plusieurs bâtiments, de créer des établissements avec plusieurs bâtiments et d affecter une part chauffage sur les consommations pour effectuer une correction climatique. > Import des factures (gain de temps) Un module d import de factures est indispensable. Il doit être compatible avec les formats de fichiers habituellement utilisés par les fournisseurs, et en particulier le format.csv ou txt. Il doit être paramétrable pour permettre d importer les données provenant de différents fournisseurs (chaque fournisseur a son propre modèle de fichier). > Création d alertes Cette fonctionnalité permet d avertir l utilisateur lorsque les consommations ou le montant des factures saisies dépassent des seuils d alerte prédéfinis par l utilisateur. > Analyse L outil doit être construit de façon à pouvoir : k Effectuer des requêtes d analyse sur les données de consommations et de dépenses selon différentes échelles de temps (saison de chauffe, année civile, mois de facturation, période personnalisée; etc.) et différents types d indicateurs : kwh corrigé du climat, kwh/jour, kwh/dju, etc. k Visualiser les résultats de ces requêtes sous forme de tableaux et de graphiques (histogramme, courbe ). k Produire des indicateurs et des ratios : budgétaire, énergétique, environnemental. k Produire des rapports d analyses : budgétaires, énergétiques, environnementaux. Avec possibilités de personnalisation. k Afficher l étiquette du diagnostic de performance énergétique (DPE) tel que défini par la réglementation en vigueur. k Exporter toutes les données, requêtes et bilans sur tableur ou logiciel de traitement de texte. La gestion patrimoniale (fonctionnalité complémentaire) Certains outils permettent de saisir des informations sur les caractéristiques du patrimoine (bâti, systèmes, ), de gérer les contrats (fourniture d énergie, contrat de maintenance ), de faire des simulations de travaux. Ces fonctionnalités ne sont pas indispensables mais peuvent s avérer pertinentes pour centraliser l information, faciliter ainsi la gestion au quotidien et faire travailler sur un même support des services différents (travaux et environnement par exemple). Les outils disponibles > Les Tableurs k Solution peu onéreuse mais qui nécessite une très bonne maîtrise informatique. Problèmes de pérennité en cas de changement de personnel (difficulté d appropriation par une personne non experte). Outil pouvant s avérer lourd à manipuler, peu ergonomique, et comportant des risques d erreurs dans les formules, ou de mauvaise manipulation. > Les logiciels professionnels installés sur poste k Les principaux logiciels du marché (peu nombreux) présentent en général toutes les fonctionnalités essentielles (voir ci-dessous). De conception parfois ancienne, ils ne sont pas toujours très intuitifs dans leur fonctionnement. Leur évolutivité est limitée. k Ils se distinguent principalement par leur ergonomie d utilisation, leur interface graphique, et par les possibilités de gestion patrimoniale associées. Il est donc nécessaire de pouvoir les tester avant toute décision d achat. k Les suites logicielles dédiées à la gestion du patrimoine (maintenance, interventions, travaux, etc.), comme Atal d Aductis proposent également des modules complémentaires spécifiques à la gestion des fluides. k Leur coût oscille entre et k Principaux logiciels dédiés : Energie Territoria (GDF-Suez - Webnet / pérennité incertaine), Energie Patrimoine (Id-bat). > Les outils Web k De conception plus récente, ils présentent souvent une interface graphique travaillée et agréable. Internet tend à devenir le support privilégié de développement des nouveaux outils. Certains sont interfaçables avec une GTB et permettent de faire remonter automatiquement les informations compteurs dans la base de données pour un suivi en temps réel des consommations. k Ils permettent de gérer des accès multi-utilisateurs en consultation ou en saisie, et sont accessibles depuis n importe quel poste pourvu d une connexion internet. Cela en fait un outil central pour plusieurs interlocuteurs (autorise la saisie de releve d index, la tenue à jour des interventions ). k Conçus de manière modulaire, ils proposent des services à la carte et notamment des outils de pré diagnostics énergétiques. k Leur coût est variable en fonction du nombre de points de livraisons ou d équipements à suivre et selon les modules complémentaires choisis. Il s agit en général d un d abonnement annuel + frais de mise en service et de paramétrage la 1ere année. k Principaux logiciels : Vertuoz (SSInergie-GDF-Suez), DeltaConso (Deltawatt), Enerconso (Eco2Bat- logiciel libre), EcoWeb (Ecocampus)

10 Cahier pratique Cahier pratique CONSTRUIRE UN BILAN ENERGIE, OUTIL SUPPORT INDISPENSABLE DE LA POLITIQUE ENERGETIQUE Cette partie présente différents types de graphiques et ratios susceptibles d être utilisés, selon la finalité recherchée, dans un bilan énergétique. Identifier les enjeux et définir des stratégies à l échelle d un patrimoine Niveau d information pertinent Décideurs ++ Responsables techniques / techniciens ++ Classement des équipements les plus dépensiers, tous fluides confondus Mettre en évidence des grandes tendances et se situer par rapport à des moyennes nationales ou locales Niveau d information pertinent Décideurs ++ Responsables techniques / techniciens + évolution globale des consommations d'un patrimoine, ventilée par type d'énergie Représenter des indicateurs économiques et environnementaux pertinents Exemple de deux indicateurs couramment utilisés : cts /kwh et tco 2 émises Niveau d information pertinent Décideurs ++ Responsables techniques / techniciens + Part relative ( et kwh) de différents postes ou différents services Ratios utiles Dépenses d énergie / nombre habitants ou usagers kwh consommés / unité de surface, nombre habitant-ou usagers Emissions de CO 2 / nombre habitants ou usagers Attention à utiliser les même unités (énergie finale ou énergie primaire / nature des surfaces: m²chauffé, m² SHON, ) et à prendre en compte les mêmes usages (consommation totale, usages DPE, ). Trouver des valeurs de comparaison Patrimoine communal : étude «Energie et patrimoine communal 2005» - ADEME/AITF/EDF/GDF (en cours de réactualisation) Immeubles de bureaux tertiaires : étude «cartographie énergétique d un parc tertiaire» - ADEME IDF Logements collectifs : -performance-thermique-logements-parisiens

11 Cahier pratique Cahier pratique Ratios utiles et exemples de représentation graphique : kwh/m² /m² Commenter les évolutions, un travail en transversalité La rédaction du bilan est un travail partenarial qui doit permettre d expliquer les évolutions constatées, à la hausse pour corriger le problème le cas échéant, et à la baisse pour les corréler avec les actions d amélioration ou changements apportés. Pour cela, les gestionnaires et utilisateurs doivent être associés en amont, car ils disposent d une information exhaustive sur la «vie» des équipements. Exemple de tableau pour matérialiser l origine des évolutions constatées : Gymnase électricité école primaire Gaz naturel Evolution 2011 (%) Evolution 2011 (valeur absolue) +5% KWh -15% KWh Facteurs explicatifs Système de gestion temporisée de l éclairage grande salle hors service pendant 6 mois (janvier à juin 2011) Remplacement de la chaudière 1975 par une chaudière à condensation en juillet 2011 Consommations cumulées de mois à mois pour se repérer en cours d année par rapport à une année antérieure Quantifier et représenter les évolutions à l échelle du bâtiment Niveau d information pertinent Décideurs + Responsables techniques / techniciens ++ Classement des équipements avec trois années d historique la correction climatique des consommations de chauffage La correction climatique permet de ramener les consommations de chauffage à un climat de référence, caractérisé par les DJU (degrés jours unifiés). Elle supprime ainsi les variations qui sont imputables à la rigueur climatique (raisonnement à climat constant) et permet de suivre les consommations de chauffage d un bâtiment sur plusieurs années ou de comparer différents bâtiments situés dans des zones climatiques différentes. Les DJU sont calculés à partir des stations météo. Plus la valeur de cet indicateur est élevée, plus le climat a été froid sur la période considérée. {DJU base 18 C d un jour : J = 18-((Tmax-Tmin))/2)} évolution de la rigueur climatique DJU base 18 C ,3%/ Consommations corrigées = consommations * (DJU de référence / DJU de la période de consommation considérée)

12 Cahier pratique Ratios pour repérer les dérives Électricité : kwh/jour Chauffage : kwh/dju k À occupation et conditions d exploitation constantes, la valeur du ratio ne doit pas varier sensiblement d une période à une autre. k Attention à l interprétation : lorsque les besoins de chauffage sont réduits (peu de DJU), en début et fin de saison de chauffe, le rendement des installations se dégrade et le ratio devient élevé => comparer des périodes climatiques homogènes (janv 2009 et janv 2010, ou 2 mois consécutifs froids, par ex.). Gérer les bâtiments au quotidien : télégestion, télésuivi Représenter les économies générées : la notion de dépense évitée Niveau d information pertinent Décideurs ++ Responsables techniques / techniciens + La mise en place d un système de management énergétique permet d élaborer une stratégie énergétique à court, moyen ou long terme. Sa traduction opérationnelle passe par la mise en place de programmes de travaux ambitieux, mais également par une amélioration du mode de gestion et de maintenance des bâtiments et équipements. Au-delà de moyens humains et d une bonne organisation de services de maintenance, les systèmes de régulation et de suivi des bâtiments constituent l outil technique central pour une gestion fine et économe du patrimoine immobilier. L évolution à la hausse du prix des énergies ces dernières années ne permet pas de visualiser simplement les économies financières générées par les actions menées sur le patrimoine. C est ce que montre le graphique ci-contre illustrant le cas d une commune de 7000 habitants dont les consommations ont diminué de 19% entre 2007 et 2011, grâce à un programme d actions ambitieux. Malgré tout, les dépenses ont augmenté de 4% dans l intervalle, en raison de l inflation énergétique. Pour caractériser les économies financières réalisées, on peut alors calculer la dépense évitée. Ce montant correspond au coût additionnel que la commune aurait supporté si les consommations étaient restées stables entre les deux années. Dans le cas illustré par le graphique ci-contre, si aucun effort de réduction des consommations n avait été entrepris, on voit que les dépenses 2011 auraient été supérieures de

13 De quoi parle-t-on? Les systèmes de régulation et de gestion des bâtiments permettent de connecter et faire communiquer les équipements techniques du bâtiment, de manière à assurer efficacement les conditions de confort, de sécurité et de bon fonctionnement. Le procédé comprend a minima un capteur (rendant compte d un état et remontant une information), un actionneur (permettant de modifier des paramètres de l installation), un canal d information et un automate capable d intégrer les données remontées du capteur, et de définir une action à transmettre à l actionneur. Historiquement, la régulation dans les bâtiments a concerné avant tout les installations de chauffage. Il s agissait alors de gérer de manière automatique le fonctionnement des chaufferies, en fonction des besoins du bâtiment et/ou des conditions extérieures. Cela avait pour objet de répondre à des contraintes de gestion technique d un équipement. L évolution des technologies du bâtiment et du contexte a amené d autres corps de métiers du bâtiment à s intéresser à l automatisation, et a initié la question de l optimisation énergétique globale des bâtiments, en particulier en intégrant des systèmes de mesures des consommations énergétiques. La performance énergétique globale d un bâtiment est le résultat de trois facteurs : k L efficacité énergétique passive : Conception bioclimatique + Isolation du bâti + perméabilité à l air k L efficacité énergétique active : Equipements performants + systèmes intelligents de mesures et de régulation k Et le comportement de l utilisateur. C est donc dans le domaine de l efficacité énergétique active que la gestion technique et le suivi des bâtiments œuvrent. Différents niveaux de complexité et de gestion Les systèmes intelligents du bâtiment se structurent autour des deux fonctionnalités que sont la gestion technique et le suivi. Ces deux fonctions poursuivent des finalités différentes, mais sont complémentaires pour le gestionnaire de patrimoine : k la gestion technique renvoie au pilotage et à la conduite des installations, incluant la surveillance de leur bon fonctionnement et la gestion des alertes; k le suivi des consommations permet le contrôle des performances énergétiques et fournit des indicateurs complémentaires sur le bon fonctionnement des installations. La mise en œuvre de ces fonctionnalités peut être plus ou moins automatisée. Pour le suivi, on parlera de télésuivi lorsque les données de comptage et mesure sont traitées et mises à disposition à distance, sur poste déporté ou sur interface web. Pour la gestion technique, on distinguera la régulation décentralisée, la régulation avec remontée web et la GTB, gestion technique bâtiment, tels que décrits ci-après. La régulation avec remontée web et la GTB peuvent être regroupées sous le terme de télégestion, puisqu elles permettent une action à distance sur les installations. Les systèmes de gestion technique les plus couramment rencontrés se limitent à la gestion d un lot technique, généralement le chauffage, géré partiellement ou totalement. On trouve un ou plusieurs automates dans le bâtiment, ne communiquant pas entre eux. On parle alors de régulation décentralisée. Exemple : Régulateur en chaufferie permettant la conduite de la chaudière et des réseaux de chauffage en fonction de la température extérieure, et des plannings d occupation. Paramétrages à effectuer sur place. Actuellement, plusieurs fabricants proposent des solutions améliorées de régulation, en permettant à des automates isolés de remonter sur le web. Cela nécessite une connexion informatique sur site (filaire ou GPRS). Le gestionnaire de bâtiment peut alors avoir accès aux paramètres de régulation principaux et aux alertes, via une interface web. On parlera alors de régulation décentralisée avec remontée web. L interface web est liée à un site et ne permet pas une gestion globale du patrimoine. Exemple : Même régulateur en chaufferie (mêmes fonctionnalités de régulation), avec module permettant la remontée web. Paramétrages à distance. Particulièrement intéressant pour des bâtiments à usages très intermittents. Par exemple pour programmer le chauffage d une salle de quartier en fonction des réservations. Enfin la solution la plus complète, appelée Gestion Technique des Bâtiments (GTB) ou Gestion Active des Bâtiments (GAB), permet une vision globale des paramètres techniques d un ou plusieurs bâtiments. La GTB intègre les lots techniques aussi divers que le chauffage, la ventilation, la sécurité incendie, le contrôle d accès, l éclairage... Plusieurs sites peuvent être mis en réseau afin de centraliser les informations et de les piloter à distance, via une télégestion. La GTB permet donc de : k Surveiller en temps réel les installations (via un système d alertes notamment) et fiabiliser leur fonctionnement dans le temps. k Réduire les déplacements et intervenir très rapidement à distance: agir sur les paramètres du confort et de la sécurité à distance (température, éclairage, sécurité incendie ), assurer une gestion énergétique optimum du bâtiment et donc contribuer à la réduction des dépenses

14 Quelle stratégie adopter sur un patrimoine? Quels sont les objectifs poursuivis? Quels bâtiments équiper et avec quel niveau de précision? Quelle technologie et quelle architecture choisir? Quels moyens humains et financiers y affecter? Engager le déploiement d une télégestion ou d un télésuivi à l échelle d un patrimoine immobilier ne va pas sans mal. Un parc immobilier est généralement constitué de bâtiments hétérogènes que ce soit en termes d usage, de localisation, de conception et leurs équipements sont tout autant divers. Ainsi, même si les bâtiments disposent quasi systématiquement d une régulation au niveau du système de production de chauffage, le matériel en place est bien souvent différent (marque, produit ). Mettre en place une télégestion ou un télésuivi? Comme évoqué, la télégestion et le télésuivi poursuivent des finalités différentes et complémentaires. Si le gestionnaire souhaite mettre en place uniquement un suivi des performances énergétiques avec détection de dérives, l installation de télésuivi répondra efficacement au besoin. Ce type d installation est détaillé p S il identifie des besoins en termes de pilotage à distance, de surveillance et d alerte système, de suivi du confort (température dans les locaux, contrôle de l éclairage, etc), alors une solution de télégestion doit être étudiée. Ce type d installation est détaillé p Déployer une télégestion à l échelle d un parc immobilier Afin de rationnaliser les investissements, il est très probable que l installation d une télégestion ne soit pas programmée de manière uniforme sur l ensemble du patrimoine. Les bâtiments considérés comme prioritaires seront instrumentés de manière plus fine et intégrés à la GTB, alors que les autres bâtiments seront équipés de systèmes de régulation décentralisés. Bâtiments prioritaires : bâtiments complexes, bâtiments très consommateurs, bâtiments à usage très intermittent. Le déploiement de la GTB pouvant se dérouler en plusieurs tranches, on veillera à ce que tout nouveau produit de régulation décentralisée installé soit compatible avec la GTB du parc. k à noter : Pour les gestionnaires d un parc de taille moyenne, les solutions de régulation décentralisée avec remontée web sont peu onéreuses à mettre en œuvre et permettent des gains de temps et d énergie importants. Type d automatisation Fonctions assurées Régulation décentralisée par bâtiment avec remontée Web k Gestion des consignes et programmes chauffage/cta k Remontée des temps de fonctionnement et des appels de puissance chauffage. Possible : k Surveillance des températures des locaux (sondes de mesure reliées à l automate de gestion) k Remontée d information sur les températures de circuits chauffage, ECS, k Gestion d alertes simples (mise en défaut de pompes, vannes motorisées, registres ).. Choisir une architecture système D un point de vue technique, les solutions matérielles et logicielles sont très nombreuses et diverses, et se développent extrêmement rapidement ces dernières années. Il serait donc vain d en faire un inventaire. En revanche, il faut retenir que certaines contraintes techniques doivent être impérativement intégrées à toute nouvelle conception de système de télégestion: k Protocoles ouverts et interopérabilité k évolutivité Le protocole est le langage de communication entre les différents composants de l installation de télégestion; il permet de communiquer les ordres et de remonter les informations. Les fabricants de systèmes de régulation choisissent un protocole pour configurer leurs unités de régulations; ces protocoles peuvent être ouverts ou propriétaires. Les protocoles ouverts sont normalisés et permettent de garantir l interopérabilité des systèmes: BACnet (EN ISO 16484), LonWorks (EN 14908), KNX (EN13321 et ISO 14543). A contrario, les protocoles propriétaires sont liés à une marque et ne communiquent pas facilement avec le matériel d autres fabricants; il faut alors prévoir des passerelles de communication. Il est donc impératif d exiger que le matériel installé dans le cadre d une nouvelle télégestion soit en protocole ouvert. GTB intégrée Pilotage et gestion de tous les postes à l échelle d un parc immobilier : chauffage, éclairage, ventilation, occultations, sécurité incendie, etc via une interface dédiée spécifique. Critères de choix Bâtiments peu complexes, de taille moyenne. Gestion d un parc immobilier avec bâtiments «gros consommateurs», installations techniques complexes. Points forts Points limitants - Investissement modéré - Adaptable à la plupart des sites - Accessible sans niveau de formation technique important - Peu adapté à la gestion d un parc immobilier important (une interface par site) - Solution orientée chauffage uniquement - Possibilité de télésuivi associé très réduite - Solution globale adaptable aux besoins du gestionnaire - Surveillance et pilotage de nombreux paramètres - Interface unique pour gestion de l ensemble des sites - Possibilité d assurer un télésuivi des consommations couplé à la GTB - Investissement conséquent - Niveau de compétence technique élevé (personnel dédié ou gestion externalisée) L évolutivité. Le système doit permettre la plus grande souplesse en termes d évolutions ultérieures. Au-delà du protocole choisi, cela implique donc de prévoir des automates sur-dimensionnés laissant la possibilité d augmenter le nombre d informations traitées, de choisir un logiciel d interface homme-machine permettant de modifier les indicateurs de suivi et d intégrer de nouveaux modules de traitement Identifier et affecter des moyens humains à la conduite de la télégestion Enfin le gestionnaire de patrimoine doit garder à l esprit que la télégestion est un outil au service de l homme et que pour que son exploitation soit la plus aboutie possible, des moyens humains doivent être dédiés à sa gestion: un technicien bien formé à cet outil doit pouvoir consacrer du temps de manière régulière à l analyse des indicateurs, la lecture et le traitement des alertes de fonctionnement. La télégestion améliore grandement la réactivité des équipes techniques, pour autant qu elles s en servent. Exemples : k collectivité gérant 20 bâtiments via GTB : 1/4 ETP consacré au suivi de la GTB k établissement hospitalier gérant 60 bâtiments via GTB : 1/3 ETP consacré au suivi de la GTB

15 Quelle stratégie adopter à l échelle du bâtiment? Face à la multiplicité des possibilités offertes par le matériel actuel, comment déterminer ce qu il est pertinent de piloter ou de mesurer? Pilotage des installations, jusqu où faut-il aller? (TéLéGESTION) à l échelle du bâtiment, la principale difficulté est de trouver le bon équilibre entre une gestion fine permettant une action efficace et une gestion trop détaillée devenant complexe et lourde. Vu le large éventail des lots du bâtiment, l opération s avère ardue. Un document permet néanmoins d orienter maîtres d ouvrage et concepteurs dans la définition de leurs besoins. Il s agit de la norme EN «Performance énergétique des bâtiments Impact de l automatisation, de la régulation et de la gestion technique du bâtiment». Cette norme prend en compte les fonctions d automatisation qui ont un impact sur la performance énergétique des bâtiments, à savoir : systèmes de chauffage, de refroidissement, de ventilation, d éclairage et de gestion des occultations. Régulation de l émission de chauffage dans les locaux : Elle définit, pour chacun de ces usages, les spécificités et niveaux de finesse de gestion à mettre en œuvre, tout en qualifiant leur efficacité (de A à D). Par exemple, pour le chauffage, une série de grilles aide à définir la finesse de gestion à mettre en œuvre au niveau de la production, la distribution, et l émission de chaleur. La norme fournit également une méthodologie pour caractériser la performance énergétique globale des télégestions. Elle définit 4 classes d efficacité de A (performance élevée) à D (performance faible) et propose une méthode simplifiée pour obtenir une première estimation des économies d énergie engendrées. Exemple : Pour un bâtiment de bureaux, le passage d une GTB de classe C (considérée comme standard) à une GTB de classe A engendrerait un gain de 30% sur les consommations de chauffage et refroidissement. Plus d informations sur le document Guide rédigé par Siemens, téléchargeable à cette adresse : Documents/manuel_efficacite_energetique.pdf Démarche projet pour la mise en place d une télégestion 1 Définir ses besoins / Rôle du bureau d études Il est primordial de définir la finesse de pilotage souhaitée; cela passe par la définition des besoins, pour chacune des installations techniques. Le champ est vaste, et les possibilités multiples. La norme EN décrite ci-dessus sera donc un appui pour cadrer la demande. Dans cette phase, le bureau d études techniques a un rôle primordial. Il aide le maître d ouvrage à identifier les fonctionnalités. Il définit également les grandes règles de conception de l installation future : interopérabilité, évolutivité, ergonomie. Il peut être pertinent de consulter l exploitant sur les solutions pressenties, afin de valider la cohérence avec les contraintes de terrain. 2 Choisir la solution technique et mettre en œuvre / Rôle de l intégrateur Les entreprises consultées répondront à ce cahier des charges, en proposant une architecture, du matériel et des solutions logicielles adaptés. Le métier d intégrateur est apparu il y a quelques années sur le marché de la GTB. Il s agit d entreprises s étant spécialisées dans le domaine de la régulation; elles ont une connaissance technique poussée du matériel de différents fabricants et de nombreuses expériences d installations. Elles sont donc à même de proposer une solution intégrée, avec les meilleurs composants et non pas la solution d une marque. Elles programment l installation et intègrent donc les demandes du gestionnaire en termes d indicateurs graphiques et d alertes. Leur expérience de projet et de chantier, ainsi que leurs compétences en programmation, en font des interlocutrices privilégiées pour la réalisation des installations. 3 Réception et prise en main du système/ Investissement du maître d ouvrage Comme toute installation, la télégestion doit être réceptionnée par le maître d ouvrage assisté de son bureau d études. Cela implique la vérification des actionneurs et points de mesure, par échantillonnage. Une formation doit être prévue, à destination du personnel amené à gérer l installation au quotidien. A l issue de cette formation, le maître d ouvrage doit disposer de rapports personnalisés décrivant et expliquant le système mis en œuvre

16 Comptage des consommations, jusqu où faut-il aller? (TéLéSUIVI) Dans le cadre du suivi énergétique annuel tel que décrit dans la première partie, les dérives de consommations sont identifiées à posteriori, de par la périodicité des factures et les délais de traitement des informations. Le télésuivi permet de réagir au plus tôt et d éviter des écarts de consommations trop importants. Quels indicateurs suivre? Les indicateurs énergétiques sont principalement des indicateurs de consommations (kwh, kwh/m3, ) permettant de vérifier la performance énergétique. Il est également possible de suivre des indicateurs de puissance (kw) pour mieux comprendre le fonctionnement du bâtiment et des installations : courbes de charges électriques par exemple. Suivi des compteurs généraux du bâtiment : Gaz / Electricité : k Vérifier une consommation globale, par rapport à un historique du bâtiment et/ou des objectifs de consommations. k Analyser la courbe de charge électrique du bâtiment (puissance point 10 minutes) peut permettre d identifier des anomalies (talons de consommations, pics ). Suivi de comptages complémentaires, par usage : Chauffage : k Comptage de calories sur réseau primaire après chaudière vérifier le rendement de la chaudière. k Comptage de calories sur les différents réseaux de chauffage vérifier la consommation par zone de bâtiment, par rapport à un historique. suivre l indicateur corrigé du climat kwh/dju, via la signature énergétique. Combiné avec une sonde de température extérieure, permet le suivi de la courbe de chauffe des réseaux régulés en température par vanne 3 voies. Signature énergétique La signature énergétique est un outil graphique mettant en relation les consommations de chauffage d un bâtiment ou d une zone de bâtiment avec les conditions climatiques extérieures (température moyenne ou plutôt degré jour unifié). Elle prend la forme d une droite ; plus la pente est élevée, plus le bâtiment est sensible aux variations climatiques. La méthode de travail repose sur la comparaison des consommations du bâtiment par rapport à lui-même, au fil du temps. On établit donc une signature de référence à partir d une première période d observation (par exemple un an, sur la base des consommations mensuelles). Par la suite, toute anomalie de fonctionnement se traduit par un éloignement brusque ou progressif de cette droite. Cet outil permet donc de suivre et de qualifier au fil de l eau les consommations de chauffage, et d intervenir rapidement pour corriger des dérives de consommation. Eau chaude sanitaire : Suivi des températures de retour bouclage et/ou sortie production k Vérifier que les conditions pour la maîtrise de la légionnelle sont maintenues. Comptage de calories sur production ECS ou appoint production solaire + débitmètre consommation d eau chaude sanitaire. k vérifier la performance de l indicateur kwh/m3, par rapport à un historique. k Vérifier la performance d une installation solaire (productivité capteurs, taux de couverture mensuel ). Ventilation : Comptage des consommations électriques d une installation de ventilation. k Vérifier le fonctionnement effectif de la ventilation. Combiné avec des sondes de température, permet de vérifier le coefficient de performance de l installation de ventilation. Bureautique : Dans un bâtiment de bureaux, comptage des consommations de bureautique. k Vérifier la part des consommations dans le total du bâtiment. «Que dit la RT2012» pour les bâtiments neufs La nouvelle réglementation thermique des bâtiments neufs, la RT2012, impose un niveau d équipement minimum en termes de suivi des consommations d énergie k pour le chauffage : par tranche de 500 m2 de SURT concernée ou par tableau électrique, ou par étage, ou par départ direct ; k pour le refroidissement : par tranche de 500 m2 de SURT concernée ou par tableau électrique, ou par étage, ou par départ direct ; k pour la production d eau chaude sanitaire; k pour l éclairage : par tranche de 500 m2 de SURT concernée ou par tableau électrique, ou par étage; k pour le réseau des prises de courant : par tranche de 500 m2 SURT concernée ou par tableau électrique, ou par étage; k pour les centrales de ventilation : par centrale; k par départ direct de plus de 80 ampères. Dans le cas des bâtiments à usage d habitation, la réglementation laisse la possibilité de proposer des systèmes «estimant» les consommations. Nécessite un réseau dédié depuis armoire électrique, avec repères sur prises dans bâtiment. La mesure de ce poste de consommation est à priori plus facile à mettre en œuvre dans un bâtiment neuf. Autres usages de l électricité : Selon la typologie de bâtiment et le niveau de précision attendu, d autres usages peuvent être instrumentés : - ascenseurs, auxiliaires de chauffage,

17 Comment collecter les données? Les données de consommation sont collectées par des compteurs communicants installés sur les réseaux de distribution d énergie du bâtiment. On trouvera principalement des compteurs d énergie électrique et des compteurs d énergie thermique. Les compteurs installés doivent être en adéquation avec les réseaux et les données à collecter : k Dimensionnement (débit, courant) k Plages de fonctionnement : type de fluide, gamme de température et de pression k Exactitude des mesures (tolérance) : en particulier en cas de facturation d énergie k Communication des mesures : informations en local ou report via impulsion / M-bus Suivi détaillé des installations / comptages complémentaires, par usage : Au-delà du suivi à minima des compteurs de facturations, le suivi des indicateurs listés précédemment nécessite l installation de compteurs et sous-compteurs d énergie thermique et d énergie électrique. Les informations émises par ces compteurs communicants peuvent être traitées k soit via une interface dédiée en faisant appel à des offres de marché clé en main, type Vizelia (Schneider Electric), Noé, Vertuoz Temps réel (GDF Suez Ecometering) entres autres. k soit via une installation de GTB assurant ainsi à la fois les fonctions de télégestion et de télésuivi. On peut également imaginer un suivi et une instrumentation temporaire, en faisant appel à des prestataires de taille intermédiaire, offrant une plus grande souplesse : G2E SudEst, Omegawatt, Neol, Quelle chaîne d acteurs pour résoudre les dysfonctionnements? La mise en place d outils de télégestion et de télésuivi permet d identifier rapidement des défauts sur les installations et des dérives de consommation. Une fois les dysfonctionnements identifiés, quelle démarche mettre en œuvre pour y remédier? Ces dérives peuvent être liées à des défauts techniques, à des modifications de comportement et d usage, ou bien encore les deux à la fois. Les acteurs à mobiliser sont donc à la fois les interlocuteurs techniques (en interne ou en externe) et les usagers. Taux d avancement des DJU (/2500): 14,1% Taux d avancement de la conso / objectif à terme (kwh/m2shab): 52,2% Offre de service des fournisseurs d énergie / suivi des compteurs de facturation : Pour un suivi a minima des consommations du bâtiment, le télésuivi intégrera les consommations liées aux facturations d énergie. Pour cela, il peut être judicieux d exploiter au maximum les capacités des compteurs de facturation du bâtiment : compteur général d électricité ou de gaz naturel. Les compteurs des «gros abonnements» disposent de contacteurs permettant la télérelève des données de consommation : tarif vert d électricité, tarif S2S-STS de gaz naturel. Certains fournisseurs d énergie proposent les services afférents. A titre d exemple, l offre Télésuivi Courbe de charge d EDF : abonnement annuel et instrumentation, permettant l accès aux appels de puissance 10 minutes et un rapport mensuel d analyse détaillée. Indépendamment des fournisseurs d énergie, des prestataires peuvent instrumenter de manière temporaire ou permanente les compteurs de facturation. Les compteurs électroniques gérés par les distributeurs d électricité sont tous équipés d un bornier-client mettant à disposition une sortie d information numérique appelée sortie téléinformation client, sur lequel il est possible de raccorder un système de gestion d énergie. Pour les compteurs autres, des appareillages permettent de lire des impulsions lumineuses ou électriques et de les traduire en consommations. Pour un télésuivi pérenne dans le temps d un parc immobilier, les offres de services clés en main semblent bien adaptées. Les différentes solutions commerciales présentent des interfaces graphiques élaborées, permettant différents niveaux de lecture et d analyse. Par exemple, visualisation du niveau d avancement des consommations par rapport à un prévisionnel, analyse des consommations par usage (chauffage, eau chaude sanitaire ), comparaison des consommations entre sites de même typologie (collèges, gymnases ) Si les usagers peuvent entraîner des surconsommations dans leurs bâtiments, ce n est pas nécessairement par laisser-aller, mais bien souvent par méconnaissance. Les bâtiments sont des objets de plus en plus complexes, dont les fonctionnements ne sont pas lisibles pour l utilisateur final. Il est donc essentiel de prendre le temps d expliquer les contraintes techniques des bâtiments, de porter à connaissance des usagers les consommations des bâtiments, de chercher à comprendre au mieux les besoins des utilisateurs, et d y répondre en adaptant les systèmes techniques ou en déportant certaines activités génératrices de surconsommation sur des bâtiments plus adaptés. Par exemple, prévoir les réunions des associations en soirée dans une salle de quartier de 80 m² plutôt que dans un groupe scolaire de 1500 m². D un point de vue technique, au-delà des interlocuteurs techniques internes, il est important de mieux associer les exploitants de chauffage. Devant la technicité croissante des installations et les enjeux énergétiques, les gestionnaires de patrimoine auraient avantage à donner une place plus centrale aux sociétés d exploitation. L exploitant peut faire bien plus qu assurer les missions d entretien courantes, sous réserve qu on lui confie ces missions : relève de compteurs d énergie et analyse mensuelle, plan de rénovation de chaufferies, campagnes de mesures de températures dans les bâtiments, contribution et avis sur des projets de construction et de rénovation de bâtiments Pour cela, le contrat liant gestionnaire et exploitant doit être réfléchi, discuté, puis effectivement suivi pour que ce travail puisse être mené dans un climat de confiance et de partenariat. Les formes de contrat avec intéressement aux économies d énergie permettent de cadrer le travail commun du gestionnaire et de l exploitant vers la performance énergétique : si les consommations réelles des bâtiments sont inférieures à un objectif, maître d ouvrage et exploitant partagent les bénéfices. Inversement en cas de surconsommation. Enfin, dans le cas de patrimoine géré via une GTB, l exploitant peut prendre en main cet outil dans le cadre de son travail d optimisation. Attention dans ce cas à bien définir les rôles respectifs du gestionnaire et de l exploitant, afin de ne pas créer de conflit de gestion et de ne pas réaliser deux fois le même travail

18 Et demain? Faire communiquer les bâtiments intelligents et les réseaux intelligents Le monde des énergéticiens, et en particulier des électriciens, est en effervescence depuis quelques années avec l avènement des réseaux intelligents, autrement appelés Smartgrids. Les smartgrids utilisent les technologies informatiques de manière à optimiser la production, la distribution, la consommation et ainsi mieux mettre en adéquation l offre et la demande entre les producteurs et les consommateurs d électricité. Principales applications visées : effacement électrique, gestion des énergies renouvelables sur le réseau, gestion des recharges de véhicules électriques. L effacement diffus L électricité étant difficilement stockable, le réseau électrique doit en permanence être en équilibre entre l offre (l électricité injectée sur le réseau par les producteurs) et la demande (l électricité prélevée par les consommateurs). Pour faire face aux situations où la consommation dépasse la production, le Réseau de Transport d Electricité de France (RTE) peut commander à certains producteurs d augmenter leurs productions ou demander l activation de centrales de pointe, souvent fortement émettrices de CO2. Une autre solution consiste à baisser le niveau de la consommation en commandant à un opérateur dit «d effacement» la coupure immédiate et coordonnée de certains postes de consommation, sur une période courte, sans impact sur le confort et les usagers. L effacement diffus consiste donc à réduire temporairement la consommation d électricité d un grand nombre de sites, de manière à diminuer la demande. Nota : entre 2007 et 2012, la puissance appelée en période de pointe en France a cru de 14%. A l heure où les «smartgrids» et les «smartbuildings» se développent, les équipementiers s interrogent sur les contraintes à intégrer pour que ces deux mondes intelligents se comprennent. Comment faire en sorte que le bâtiment rendu intelligent pour répondre au mieux à ses besoins de fonctionnalités et de performance, soit également capable de répondre de manière efficace aux sollicitations du réseau intelligent? En tout état de cause, cela implique que le bâtiment soit optimisé énergétiquement, qu il soit capable de communiquer avec un opérateur d effacement et qu il obéisse aux ordres résultants. D un point de vue technique, cela nécessitera k un système de gestion du bâtiment basé sur la gestion de plusieurs applications à l échelle d un local ou d une zone, afin d agir sur les consommations là où cela ne crée pas d inconfort k un système de gestion technique commandable avec une réactivité et une granulométrie suffisante k une intelligence permettant de choisir et valider les solutions permettant la réduction des besoins sans détérioration du confort d usage dans le bâtiment. Exemple : La gestion de la ventilation à l échelle d un open-space peut permettre d arrêter la ventilation quelques minutes à l heure de pointe du réseau électrique (environ 18h), heure à laquelle l occupation d un bâtiment de bureaux a très fortement diminué. Le modèle économique des réseaux intelligents et du marché de l effacement (autrement appelé marché de capacité) n est pas encore identifié. Mais il y a fort à parier que d ici quelques années, les gestionnaires de bâtiments intelligents puissent trouver une nouvelle source de financement dans l effacement diffus. Affaire à suivre donc. Docs ressources : ADEME Avis de l ADEME sur l effacement des consommations électriques résidentielles Directrice de publication : Marie Filhol, Rédacteurs : équipe de l'alec Graphisme : Mise en page Clément Rizzo

19 Avec le soutien de Adresse : 4 rue Voltaire, Grenoble Standard : Fax : infos@alec-grenoble.org Dans le cadre des campagnes

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