Dimanche 14 octobre 2012

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Dimanche 14 octobre 2012"

Transcription

1 EXCURSIION GÉOLOGIIQUE À SAIINT--JOUIIN--BRUNEVAL Dimanche 14 octobre 2012 Excursion organisée par l association Sciences et Géologie Normandes, en collaboration avec la municipalité de Saint-Jouin-Bruneval, sous la conduite d Yves Lepage et Jean- Jacques Lepage, dans le cadre de la Fête de la Science Programme : présentation des grands traits de la géologie normande, étude morphologique et stratigraphique des falaises de Saint-Jouin et recherche de fossiles. Rendez-vous à 14h00 sur le parking de la plage de Saint-Jouin. Durée : l après-midi. Basse mer à 17h37, coefficient de 94. Équipement de terrain adapté (bottes ou bonnes chaussures imperméables), sac à dos et matériel pour extraire et transporter les fossiles (gros marteau ou petite masse, burins, sacs en plastique, papier journal). Bonne condition physique. 1 SAINT-JOUIN-BRUNEVAL (SEINE-MARITIME) Localisation : l excursion se déroule à Saint-Jouin-Bruneval, au pied de la falaise située au sud du port et de la digue d Antifer (carte IGN Série bleue 1 : e = 1 cm pour 250 m), n 1710 est Étretat Cap d Antifer. Fig. 1 : Carte topographique de Saint-Jouin-Bruneval et du littoral (carte IGN Série bleue). Coordonnées géographiques : longitude E ; latitude N

2 Le village de Saint-Jouin-Bruneval est situé à mi-chemin entre Le Havre et Fécamp, sur la Côte d Albâtre à 7 km au sud d Étretat. Il fait partie du canton de Criquetot-l Esneval. Dès 1967, l étude d un port côtier pour accueillir les pétroliers géants est faite par le Port Autonome du Havre. La présence d une bande sableuses large de 3 km, perpendiculaire à la côte au droit de Saint-Jouin-Bruneval, est révélée par une étude géologique et des forages et le site est choisi pour la réalisation d un port qui sera abrité par une digue. Cette digue longue de 3,5 km, dont la construction a duré 40 mois de mars 1973 à novembre 1975 abrite deux appontements conçus pour accueillir des navires de tonnes, les protégeant ainsi des houles dominantes du Nord et leur offrant un meilleur abri contre les courants. Elle est constituée d enrochements de craie et de silex prélevés de la falaise et est coiffée de blocs de béton cubiques MILLIONS D ANNÉES D HISTOIRE GÉOLOGIQUE À LIVRE OUVERT Au plan géologique, le site maritime de Saint-Jouin-Bruneval est digne d intérêt à plus d un titre. En effet, le port d Antifer marque la limite entre deux profils de falaise particuliers : depuis l estuaire de la Seine au Sud jusqu à la plage de Saint-Jouin, la falaise précédée d une basse falaise plus ou moins couverte de végétaux occupe le paysage littoral, alors qu à partir de Bruneval la falaise abrupte domine jusque dans le Nord de la Seine-Maritime. Ceci est dû au pendage des couches géologiques vers le Nord. Ainsi, les couches les plus tendres se situent en pied de falaise au Sud, et en profondeur, bien en-dessous du niveau de la plage au Nord. Sur la côte du Pays de Caux, l érosion fait surtout son œuvre durant la période hivernale et c est au printemps le plus souvent que les éboulements les plus importants se produisent. Lorsqu une partie de la paroi se détache au Sud, elle s affaisse et sa chute est freinée et amortie par les couches plus tendres sous-jacentes formant ainsi un talus d éboulis ou basse falaise. Au Nord, les blocs tombent et se fragmentent violemment au pied de la falaise et quelques marées suffisent alors à en faire disparaître toute trace. Fig. 2 : Coupe stratigraphique simplifiée de la falaise, au sud du nouveau sentier menant à la plage de Saint- Jouin. (Dessin Yves Lepage)

3 Cinq étages géologiques peuvent être observés à Saint-Jouin. La partie terminale de l Aptien représentée par le Sable ferrugineux apparaît à la base de la basse falaise au niveau de la plage. Trois formations de l Albien partiellement ou totalement masquées par le talus d éboulis se succèdent au-dessus : le Poudingue ferrugineux, l argile du Gault et la Gaize dont des éléments se retrouvent mêlés dans la basse falaise ou sur la plage. Ces deux étages appartiennent à la fin du Crétacé inférieur. Plus haut, vers le sommet du talus d éboulis, le Cénomanien marque le début du Crétacé supérieur. Cet étage est composé de craie, de bancs de silex réguliers généralement noirs et d une association de minéraux argileux nommée glauconie. Ces minéraux très concentrés à la base se raréfient vers le sommet, ce qui donne des teintes très différentes à la craie allant du verdâtre au blanc crème en passant par le grisâtre et le beige. Le Cénomanien est surmonté d une craie blanche et grise sans silex qui appartient au Turonien, puis d une craie à rognons de silex noirs que les fossiles permettent de rattacher au Coniacien. Enfin, l Argile à silex résultant de la décalcification de la craie d étages crétacés disparus remplit des poches qui se vident lorsque l érosion de la falaise les atteint, créant alors des coulées orangées qui contrastent avec la couleur générale de la paroi. Plus tardivement, au Quaternaire, des limons des plateaux ou lœss ont été apportés par le vent ; ils sont recouverts par la terre végétale qui constitue le sol actuel. Fig. 3 : Valleuse perchée, au Sud du sentier, entaillant la falaise crayeuse. (Photo Yves Lepage). Toutes les formations crétacées présentes à Saint-Jouin résultent de dépôts sédimentaires en milieu marin, c est la raison pour laquelle les restes fossiles qui y sont récoltés appartiennent exclusivement à des espèces marines : ammonites, oursins, bivalves, gastéropodes, crustacés, poissons, reptiles marins, En 1975 un crâne d ichthyosaure Platypterygius hercynicus a été découvert par un géologue amateur. Cette pièce remarquable est aujourd hui conservée dans les collections du Muséum d Histoire naturelle du Havre, tout comme de nombreux autres spécimens provenant des falaises de Saint-Jouin. Fig. 4 : Reconstitution de l ichthyosaure Platypterygius. (Dessin d Owen D. Sveter)

4 3 LE CRÉTACÉ Le Crétacé normand, épais par endroit de plus de 500 mètres, correspond à un grand cycle globalement transgressif que l on peut décomposer en cycles élémentaires. La figure cidessous d après Juignet (1980) montre l évolution de la profondeur de la Mer de la craie. Fig. 5 : Transgressions crétacées d après Juignet, On peut y placer les étapes suivantes : millions d'années à l'aptien supérieur : c'est la reconquête d'un domaine émergé depuis une trentaine de millions d'années (Sables ferrugineux). 1 bis 106 millions d années à l Albien inférieur et moyen (formation du Gault et de la Gaize) millions d années à l Albien supérieur (marnes et sables glauconieux) millions d années au Cénomanien inférieur : avec la Craie glauconieuse apparaît le faciès craie millions d années au Cénomanien inférieur et moyen : la sédimentation devient nettement pélagique avec la Craie de Rouen millions d années au Turonien et au Coniacien avec la craie à débris d inocérames millions d années au Santonien-Campanien avec la craie à Micraster coranguinum s amorcent les étapes régressives millions d années au Maastrichtien : la craie à Bacculites n affleure que dans un étroit graben (hors du Pays de Caux). À Saint-Jouin, nous n observerons correctement que l Albien (Crétacé inférieur) et le Cénomanien (Crétacé supérieur) ; l Aptien étant souvent masqué par le cordon de galets. 4 APPROCHE STRATIGRAPHIQUE (d après Breton, 1981) Sur la plage de Saint-Jouin affleurent le Poudingue ferrugineux, le Gault et la Gaize de l Albien, et dans la falaise, on peut observer la Craie glauconieuse et la Craie de Rouen du Cénomanien. Au-dessus viennent 2,6 m de Craie d Antifer (Cénomanien supérieur), 6 m de Craie du Tilleul (Turonien inférieur), 22 m d une craie représentant l équivalent latéral des Craies de Senneville (partie moyenne du Turonien) et de Saint-Pierre-en-Port (Turonien supérieur- Coniacien). 4.1 ALBIEN Le Poudingue ferrugineux (épaisseur : 2,5 à 6,5 m) représente la première séquence de l Albien. Il s agit d une formation détritique, terrigène, grossière. Les différents niveaux sont difficiles à corréler d une coupe à l autre car ils sont plus ou moins lenticulaires. La sédimentation est discontinue, entrecoupée de surfaces d érosion, avec remaniements locaux. L analyse de la fraction grossière a permis de retrouver son origine géographique : les matériaux ont été arrachés au continent nord-armoricain

5 Ainsi, le Poudingue ferrugineux apparaît comme l écho d un épisode rhexistatique déclenché peut-être par un mouvement épirogénique affectant l arrière-pays continental nordarmoricain. Le contenu paléontologique du Poudingue ferrugineux, peu prisé par la plupart des collectionneurs, est cependant assez riche. Les fossiles sont souvent de conservation médiocre et parfois remaniés. Les Ammonites permettent de préciser l âge de la formation (Leymeriella, Douvilleiceras, Hoplites, Beudanticeras, Cleoniceras, Isohoplites, Lyelliceras, Anahoplites). Fig. 6 : Biozonations et formations de l Aptien-Albien- Cénomanien du Pays de Caux (in Breton, 1998, d après Juignet). Les autres Mollusques ne sont pas rares : Nautiles, Lamellibranches (Inoceramus concentricus, Entolium orbiculare, Neithea), Gastropodes. Les débris végétaux, les fragments de bois sont fréquents partout dans le Poudingue ferrugineux ; des cônes de Gymnospermes («Pinus» parsyi) y ont été recueillis. Les dépôts de l Albien supérieur sont représentés par deux unités superposées : le Gault (3,5 m) à la base, la Gaize (7 m) au sommet. Le Gault est une argile noire, collante, localement glauconieuse, pauvre en macrofaune (Goodhalites goodhali) séparée à la Hève de la Gaize par une discontinuité (passage progressif ailleurs). Il faut remarquer que le terme de gault définit un faciès, diachrone (Albien inférieur à supérieur), et qui n a de valeur chronostratigraphique que très localement. La même remarque s applique au terme de gaize. La Gaize est une marne silteuse grise, très fine, avec spicules de Spongiaires, se présentant sous deux faciès : gaize tendre et gaize consolidée. La bioturbation y est localement importante. Les niveaux riches en spicules contiennent souvent des accidents siliceux de type «chert». La glauconie n y est pas rare : certains niveaux passent à de véritables sables glauconieux. La macrofaune de la Gaize est riche et variée. Les Ammonites indiquent l Albien supérieur (zones à Mortoniceras inflatum et à Stoliczkaia dispar) : Mortoniceras inflatum, Callihoplites auritus, C. strigosus, C. patella, Anahoplites, Leptohoplites subplanulatus, Historeceras, Mariella, Pleurohoplites renauxianum. Le reste de la faune, assez pauvre en Lamellibranches (Entolium orbiculare, Huîtres, Neithea) est dominé par les Échinides : Heteraster greenovi, Macraster polygonus, Holaster latissimus, H. suborbicularis, Pseudholaster bicarinatus. Les bois perforés ne sont pas rares. La microfaune est abondante - 5 -

6 dans les deux formations (Bignot, 1961). La Gaize se termine par une discontinuité sédimentaire d extension régionale : la surface de ravinement «Octeville», sous les premiers dépôts cénomaniens. Fig. 7 : Argiles du Gault et Poudingue ferrugineux (Albien), au pied de la falaise de Saint-Jouin. (Photo Yves Lepage). 4.2 CÉNOMANIEN À partir du Cénomanien, la sédimentation devient essentiellement carbonatée : le faciès craie fait son apparition. À la Craie glauconieuse du Cénomanien inférieur, épaisse de 25 m, craie à silex chargée en glauconie et entrecoupée de hard-grounds, est superposée la Craie de Rouen du Cénomanien moyen. C est là le dernier terme du Crétacé que l on peut analyser au Cap de la Hève. Les termes supérieurs (Craie à Actinocamax plenus du Cénomanien supérieur, Craie marneuse du Turonien, etc.), du fait du pendage des couches, n affleureront sur le littoral du Pays de Caux que plus au nord. La teneur en glauconie diminue de la base vers le sommet de la Craie glauconieuse mais il existe de nombreuses récurrences de niveaux glauconieux, en relation directe avec l existence de hard-grounds. Les discontinuités forment autant de coupures naturelles dans la Craie glauconieuse, et permettent d y distinguer plusieurs séquences dont l extension peut intéresser l ensemble de la région. L analyse séquentielle, basée sur la reconnaissance des discontinuités, leur identification, et l étude de leur extension est due à Pierre Juignet, La base de la Craie glauconieuse présente localement (la Hève, Octeville-sur-Mer) un développement de niveaux conglomératiques à galets fréquemment remaniés de la Gaize supérieure et glauconitisés. Ce conglomérat traduit le fonctionnement d un haut-fond. La Craie glauconieuse contient une macrofaune abondante, diversifiée, inégalement conservée. La liste suivante est résumée : Ammonites : Forbesiceras largilliertianum, Hyphoplites falcatus, Mantelliceras saxbii, M. mantelli, Schloenbachia varians, Sharpeiceras laticlavium, Turrilites. Nautiles. Lamellibranches abondants : Merklinia aspera (= Chlamys asper), Entolium, Exogyra, Arctostrea «carinata», Pycnodonte vesicularis, Trigonies,... Gastropodes : Pleurotomaire Conotomaria mailleana. Échinides : Catopygus, Cidaridae, Discoides subuculus très fréquent, Epiaster, Hemiaster bufo, Holaster, Salenidae, Pseudodiadema, Tetragramma variolare. Les éléments squelettiques, en particulier les marginales d Astéries (Mastaster villersensis) sont fréquents. Brachiopodes : Cyclothyris difformis, Sellithyris «biplicata», Grasirhynchia grasiana abondants, Terebrirostra lyra. Spongiaires se développant parfois en une véritable «prairie de Spongiaires», avec de petites formes Porosphaera globularis, et P. patelliformis jadis confondus avec le - 6 -

7 foraminifère Orbitolina concava (qui n existe pas dans le Pays de Caux) ; et des formes plus importantes : Plocoscyphia, Discoderma agariciformis assez fréquents dans le conglomérat glauconieux, Guettardia stellata, Chenendopora, Hallirhoa costata, Craticularia. Les Bryozoaires sont fréquemment associés aux Spongiaires. Les Crustacés Décapodes, abondants dans certaines variations latérales de faciès de la Craie glauconieuse, sont moins fréquents à la Hève ; on recueille parfois des plaques capitulaires de Cirripèdes pédonculés. Les Vertébrés sont surtout représentés par des dents de Sélaciens assez abondantes. Les ichnogenres Thalassinoides, Spongeliomorpha, Planolites, Chondrites,... sont fréquents ; l ensemble de la formation présente d ailleurs fréquemment une bioturbation importante. La microfaune, de conservation médiocre, montre une association de Foraminifères planctoniques et benthiques. Au total, la Craie glauconieuse se présente comme un dépôt de transition entre les formations terrigènes grossières puis fines de l Aptien-Albien, et les formations pélagiques du Cénomanien moyen et supérieur et du Turonien, dans le cadre de l expansion transgressive du domaine marin. La Craie de Rouen est une craie à grain plus fin et à résidu insoluble moindre que la Craie glauconieuse. C est une craie à silex noirs à cortex épais et à cassure irrégulière. Elle est entrecoupée de hard-grounds qui ont permis d y distinguer deux séquences principales, elles-mêmes subdivisées. Les premiers dépôts constituent un horizon condensé exceptionnellement riche en fossiles. C est «l horizon fossilifère de Rouen» auquel le gisement de la côte Sainte-Catherine de Rouen, gisement éponyme, doit sa réputation internationale justifiée. Cet horizon se retrouve sur toutes les coupes littorales entre la Hève et Bruneval, et est directement superposé au hard-ground «Rouen n 1» qui marque le sommet de la Craie glauconieuse. Les fossiles y sont fréquemment conservés sous forme de moules internes phosphatés, la calcite des tests étant parfois elle-même épigénisée en phosphate. La macrofaune est extrêmement abondante, et il est seulement possible de citer les fossiles ou les groupes les mieux représentés : Ammonites : Acanthoceras rhotomagense, Acompsoceras, Anisoceras, Calycoceras, Forbesiceras, Scaphites aequalis, Sciponoceras, Schloenbachia, Stomohamites, Turrulites. Il est à remarquer l importance des hétéromorphes dans cette population. Nautiles : Angulithes triangularis,... Lamellibranches : 31 espèces citées par Juignet, Parmi elles : Merklinia aspera, Lima clypeiformis, Neithea, Trigonarca sont abondants. Gastropodes, dont la coquille est rarement conservée. Échinodermes : 21 espèces citées par Juignet, 1974, dominées par Discoides subuculus et Holaster subglobosus. Des Astéries entières ont été recueillies à ce niveau. Les marginales isolées (Mastaster villersensis) sont fréquentes, ainsi que les Encrines (Isocrinus sp.). Brachiopodes : Cyclothyris, Gibbithyris semiglobosa, Kingena lima, Crania rhotomagensis, en particulier fixés sur les Holaster. Annélides : Serpules assez abondantes. Crustacés : Cirripèdes pédonculés, et Décapodes : Enopoclytia leachi. Spongiaires : plus rares que dans la Craie glauconieuse (Porosphaera, Chenendopora)

8 Bryozoaires. Les Vertébrés sont représentés par des dents de Poissons : Lamna, Oxyrhina, Anacorax, Ptychodus. La microfaune montre, par rapport à la Craie glauconieuse, une diminution des Foraminifères benthiques au profit des planctoniques. 5 LA CRAIE ET LE KARST (in Rodet, 2008) La craie est une roche sensible à l altération généralisée dès qu elle est en contact avec les agents de l érosion. Comme elle contient une grande quantité d éléments siliceux - jusqu à 20 % de la masse - essentiellement sous forme de silex (Laignel et al., 1998), il en résulte le développement d un manteau d altération superficiel, dit «résidu d argiles à silex» (ou RS) qui masque la craie et la protège des agents climatiques (Laignel, 1997). Cette roche carbonatée est, comme tous les calcaires, sensible à la karstification. Sous son manteau d altération, se développe dans la masse crayeuse, un karst qui assure le drainage des eaux souterraines jusqu aux émergences dans les vallées ou sur le littoral (Rodet, 1992). 6 LA STRATIGRAPHIE ÉVÉNEMENTIELLE (d après Bernard Hoyez) La stratigraphie événementielle considère que des phénomènes physiques exceptionnels, de courte durée à l échelle géologique, sont susceptibles de laisser une empreinte dans la série stratigraphique. La nature de cet enregistrement peut être diverse : lithologie, géochimie, structure de dépôt. La chronique des «événements» forme une succession idéale de niveaux-repères auxquels sont attribués des noms. Elle permet un calage temporel de haute résolution. Pour en savoir plus : HOYEZ B. (2008) Falaises du Pays de Caux : lithostratigraphie des craies turonocampaniennes. Publications des Universités de Rouen et du Havre, Mont-Saint-Aignan, 348 p. HOYEZ B. (2009) Le Coniacien de la région d'étretat, du Fond d'étigue à la Porte d'amont. "Planet-Terre", Éduscol - ENS de Lyon, publié par Olivier Dequincey le 23 décembre 2009 : HOYEZ B. (2010) À la découverte géologique des falaises d'étretat : de l'anse de la Valaine à la Porte d'amont (Étretat Nord). "Planet-Terre", Eduscol - ENS de Lyon, publié par Olivier Dequincey le 27 mai 2010 : HOYEZ B. (2010) À la découverte géologique des falaises d'étretat : de la plage du Tilleul (Antifer) à l'anse de la Valaine. "Planet-Terre", Eduscol - ENS de Lyon, publié par Olivier Dequincey le 15 septembre 2010 : HOYEZ B. (2010) À la découverte géologique des falaises d'étretat, présentation d'une excursion allant de la plage du Tilleul (Antifer) à la Porte d'amont (Étretat Nord). "Planet-Terre", Eduscol - ENS de Lyon, publié par Olivier Dequincey le 15 septembre 2010 :

9 GLOSSAIRE Épirogenèse : Lents mouvements de montée ou de descente des domaines continentaux, qu ils soient ou non submergés sous une mer de faible profondeur (mer épicontinentale). Eustatisme : Phénomène responsable des variations générales du niveau moyen des mers, et l on qualifie d eustatique toute montée ou baisse de ce niveau lorsqu elle a la même amplitude dans toutes les régions du globe. Graben : Fossé tectonique d effondrement situé entre des failles normales. Le compartiment soulevé par rapport au graben est appelé horst. Karst : Le karst est un paysage façonné dans des roches solubles carbonatées. Ce n'est pas une roche mais bien un paysage qui peut se développer dans le calcaire (principalement), le marbre, la dolomie ou encore la craie. Les paysages karstiques sont caractérisés par des formes de corrosion de surface, mais aussi par le développement de cavités par les circulations d'eaux souterraines. Régression : Une régression marine est un retrait durable de la mer en deçà de ses limites antérieures, se traduisant par un abaissement de la ligne de côte et l augmentation de la surface des terres émergées. Rhexistasie : Période pendant laquelle le couvert végétal est détruit, quelle qu en soit la raison. L érosion s attaque alors au sol et le déblaye puis dégrade les roches du soussol. La sédimentation correspondante est ainsi composée des éléments remaniés donnant aux argiles, des débris végétaux puis des dépôts grossièrement détritiques. Transgression : Une transgression marine est l envahissement des continents par la mer, dû à un affaissement des terres émergées ou à une élévation générale du niveau des mers. Fig. 8 : Panorama des falaises de Saint- Jouin. (Photo Yves Lepage). BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE BRETON G. (1981) Excursions géologiques sur le littoral entre Le Havre et Étretat (Normandie, France). Bulletin trimestriel de la Société géologique de Normandie et des amis du Muséum du Havre, tome 68, fasc. 3, 56 p

10 BRETON G. (1998) Excursions géologiques sur le littoral entre Le Havre et Fécamp (Normandie, France). Bulletin trimestriel de la Société géologique de Normandie et des amis du Muséum du Havre, tome 85, fasc. 1, 39 p. JUIGNET P. (1974) La transgression crétacée sur la bordure orientale du Massif armoricain. Aptien, Albien, Cénomanien de Normandie et du Maine. Le stratotype du Cénomanien. Thèse de Doctorat d État, Université de Caen, UER des Sciences de la Terre et de l Aménagement régional, 2 tomes (texte et planches), 9 avril 1974, 806 p., 174 fig., 28 pl. JUIGNET P. (1980) Transgressions-régressions, variations eustatiques et influences tectoniques de l'aptien au Maastrichtien dans le Bassin de Paris occidental et sur la bordure du Massif Armoricain. Cretaceous Research, Amsterdam, vol. 1, p LAIGNEL B. (1997) Les altérites à silex de l Ouest du Bassin de Paris. Caractérisation lithologique, genèse et utilisation potentielle comme granulats. Thèse de l Université de Rouen, éd. BRGM, Orléans, 264, 224 p. LAIGNEL B., QUESNEL F., MEYER R., MACAIRE J.-J. (1998) Relations quantitatives entre les craies à silex et les formations résiduelles à silex de l Ouest du Bassin de Paris. Geodinamica Acta, vol. 11, n 4, p MARÉCHAL M. et LEPAGE Y. (2007) Les facteurs anthropiques et naturels de l évolution morphologique du Cap de la Hève (Normandie, France). Bulletin de la Société géologique de Normandie et des amis du Muséum du Havre, tome 94, fasc. 2, p : RODET J. (1992) La craie et ses karsts. Éd. CNEK-Groupe Seine, Elbeuf, 560 p. RODET J. (2008) - Centre Normand d Étude du Karst, 26 janvier ANNEXES (In Juignet, 1974) Planches Fig. 24 : Coupe lithostratigraphique du Cénomanien. Falaise de part et d autre de la descente (76 Saint-Jouin) Idem (suite) Idem (suite) Idem (suite) Fig. 6 : Coupe lithostratigraphique de l Aptien-Albien. Falaise du Cap de la Hève sous les phares (76 Sainte-Adresse) Idem (suite) Pages Guide composé par Yves Lepage (Septembre 2012)

11 - 11 -

12 - 12 -

13 - 13 -

14 - 14 -

15 - 15 -

16 - 16 -

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

Évolution du trait de côte et conséquences sur les ouvrages maritimes: Application au Phare de la Coubre (17)

Évolution du trait de côte et conséquences sur les ouvrages maritimes: Application au Phare de la Coubre (17) Évolution du trait de côte et conséquences sur les ouvrages maritimes: Application au Jérôme REVEL Laboratoire de Bordeaux Page 1/22 sommaire Introduction Analyse historique du trait de côte Analyse naturaliste

Plus en détail

La valeur, la vulnérabilité, la menace et le besoin de protection des grottes suisses (Géotopes spéléologiques)

La valeur, la vulnérabilité, la menace et le besoin de protection des grottes suisses (Géotopes spéléologiques) SOCIETE SUISSE DE SPELEOLOGIE SCHWEIZERISCHE GESELLSCHAFT FÜR HÖHLENFORSCHUNG SOCITETA SVIZZERA DI SPELEOLOGIA KOMMISSION FÜR DOKUMENTATION COMMISSION DE DOCUMENTATION Concept pour l évaluation de La valeur,

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

Chapitre 5 Mesures géophysiques

Chapitre 5 Mesures géophysiques Chapitre 5 Mesures géophysiques Plan 5.1 Introduction 5.2 Sismique réfraction 5.3 Prospection électrique 5.4 Radar géologique 5.1 Introduction Pour tous les projets de construction connaissance préalable

Plus en détail

PROJET DE CONSTRUCTION DOSSIER DE FAISABILITE B3

PROJET DE CONSTRUCTION DOSSIER DE FAISABILITE B3 ECOLE SPECIALE DES TRAVAUX PUBLICS PROJET DE CONSTRUCTION DOSSIER DE FAISABILITE B3 AUTEUR : GABILLAT Arnaud PACAUD Fabien BUSSUTIL Clothilde TAN Vincent B3 1 IMPLANTATION DU PROJET Programme : Réalisation

Plus en détail

Référentiel hydrogéologique BD RHF Guide méthodologique de découpage des entités. Rapport final

Référentiel hydrogéologique BD RHF Guide méthodologique de découpage des entités. Rapport final Référentiel hydrogéologique BD RHF Guide méthodologique de découpage des entités Rapport final BRGM/RP-52261-FR janvier 2003 Référentiel hydrogéologique BD RHF Guide méthodologique de découpage des entités

Plus en détail

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol?

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Introduction La vie végétale et animale, telle que nous la connaissons, n'existerait pas sans la terre fertile qui forme à la

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses) L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

Le littoral des Bas-Champs (Picardie, France) soumis aux risques perpétuels d inondation

Le littoral des Bas-Champs (Picardie, France) soumis aux risques perpétuels d inondation Le littoral des Bas-Champs (Picardie, France) soumis aux risques perpétuels d inondation JULIA BASTIDE 1, EDWARD ANTHONY 1, FRANCK DOLIQUE 2 1 GéoDal, EA 35 99-Université du Littoral Côte d Opale, 59 140

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle 7ème Journée de restitution des résultats de l Observatoire du Patrimoine Naturel Marais poitevin jeudi

Plus en détail

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES 1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE Codes entités aquifères Code entité V1 Code entité V2 concernées (V1) ou (V2) ou secteurs hydro à croiser : 532a 532b Type de masse d'eau souterraine : Imperméable

Plus en détail

Fonctionnement du système karstique en val d Orléans 2. La source le Bouillon au parc floral d Orléans La Source

Fonctionnement du système karstique en val d Orléans 2. La source le Bouillon au parc floral d Orléans La Source Régionale Orléans Tours Visualiser cette sortie dans Google Earth Fonctionnement du système karstique en val d Orléans 2. La source le Bouillon au parc floral d Orléans La Source Position géographique

Plus en détail

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Le b.a.-ba du randonneur Fiche 2 Lire une carte topographique Mais c est où le nord? Quel Nord Le magnétisme terrestre attire systématiquement

Plus en détail

Eîude réalisée dans le cadre des actions de Service Public du BRGM 02PIR115. E. Equilbey, J.F. Vernoux. mars 2002 BRCMIRPB 1576-FR

Eîude réalisée dans le cadre des actions de Service Public du BRGM 02PIR115. E. Equilbey, J.F. Vernoux. mars 2002 BRCMIRPB 1576-FR Avis hydrogéologique sur des dossiers de demande de reconnaissance de l état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe phréatique - Communes de Marcoussis et du Val-Sain t-germain (Essonne)

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers

La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers Symposium on Innovation and Technology in The Phosphate Industry - SYMPHOS May 6-10, 2013 Agadir, Marocco La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers Méthodes et Technologies

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

Introduction. Henri Poincaré

Introduction. Henri Poincaré Introduction «On fait la science avec des faits comme une maison avec des pierres, mais une accumulation de faits n est pas plus une science qu un tas de pierres n est une maison.» Henri Poincaré Après

Plus en détail

Commune de Grand-Lucé SOMMAIRE LE PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS PREVISIBLES 3

Commune de Grand-Lucé SOMMAIRE LE PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS PREVISIBLES 3 SOMMAIRE LE PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS PREVISIBLES 3 1 - CHAMP D'APPLICATION 4 2 - PROCEDURE D'ELABORATION 4 3 - CONTENU DU P.P.R. 6 4 - OPPOSABILITE AUX TIERS 6 5 - PRESCRIPTION DU P.P.R.

Plus en détail

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal DL Lyon : G. Bièvre DL Autun : A. Brach, D. Goutaland, M. Massardi, G. Monnot David GOUTALAND CETE de Lyon

Plus en détail

Sélection de locaux d entreprise en Seine-Maritime proposée par Seine-Maritime Expansion. n 23

Sélection de locaux d entreprise en Seine-Maritime proposée par Seine-Maritime Expansion. n 23 n Novembre 0 Sélection de locaux d entreprise en Seine-Maritime proposée par Seine-Maritime Expansion Sommaire p. Carte des secteurs p./5 Locaux d activités p. Entrepôts p.7 Bureaux p.8 Centres locatifs

Plus en détail

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE 1 La mairie de Ressons-le-Long souhaite restaurer le lavoir de la Montagne. L opération fait l objet d une souscription «Fondation

Plus en détail

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Étude de la carte de Vézelise Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Double objectif de la séance Étude d un paysage lorrain de côte Apprentissage de la lecture du relief sur une

Plus en détail

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile Muret Laurentien MC Classique et Versatile Le muret Laurentien par son look classique s agence à toutes nos gammes de pavé. Qualités et caractéristiques Intégration particulièrement harmonieuse du muret

Plus en détail

Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011

Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011 Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011 D.D.T.M de la Somme SOMMAIRE Les risques majeurs sur le littoral

Plus en détail

L eau invisible 1 Tous les sols contiennent-ils de l eau?

L eau invisible 1 Tous les sols contiennent-ils de l eau? L eau invisible 1 Tous les sols contiennent-ils de l eau? Les sols reçoivent de l eau provenant de différents flux, et une partie de l eau arrivant dans le «compartiment» sol y est retenue. Ainsi, la pluie

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Réserve Naturelle BAIE DE SAINT-BRIEUC

Réserve Naturelle BAIE DE SAINT-BRIEUC Réserve Naturelle BAIE DE SAINT-BRIEUC Les petits tortillons éparpillés sur la plage signalent la présence d'un ver : l'arénicole (Arenicola marina). Bien connu des pêcheurs comme très bon appât, des biochimistes

Plus en détail

L évolution du trait de côte : un bon indicateur de la dynamique sédimentaire de l avant côte? Le cas du Languedoc-Roussillon

L évolution du trait de côte : un bon indicateur de la dynamique sédimentaire de l avant côte? Le cas du Languedoc-Roussillon XIII èmes Journées Nationales Génie Côtier Génie Civil Dunkerque, 2-4 juillet 2014 DOI:10.5150/jngcgc.2014.029 Editions Paralia CFL disponible en ligne http://www.paralia.fr available online L évolution

Plus en détail

Les versants sous-cavés

Les versants sous-cavés RAPPORT D ÉTUDE 15/01/2014 DRS-13-135675-12706A Les versants sous-cavés Contraintes réglementaires, caractérisation détaillée de site et validation de la méthodologie d évaluation de l aléa. Les versants

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

enquête pour les fautes sur le fond, ce qui est graves pour une encyclopédie.

enquête pour les fautes sur le fond, ce qui est graves pour une encyclopédie. 4.0 Contrôles /4 4 e enquête pour les fautes sur le fond, ce qui est graves pour une encyclopédie. RPPEL de 0. Wikipédia 2/2 Dans le chapitre : XX e siècle : ( 4.0 mythe paroxysme ) sous la photo d un

Plus en détail

LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON

LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON Prix 2013 «Infrastructures pour la Mobilité et Biodiversité» LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON Aménagement et renaturation d un site naturel remarquable Psammodrome d Edwards Une dégradation

Plus en détail

Eléments de doctrine de maîtrise de l'urbanisation dans les zones à risques proposée par la DDTM en l'attente de validation en CAR

Eléments de doctrine de maîtrise de l'urbanisation dans les zones à risques proposée par la DDTM en l'attente de validation en CAR Eléments de doctrine de maîtrise de l'urbanisation dans les zones à risques proposée par la DDTM en l'attente de validation en CAR 1) contexte général Le département du Morbihan est soumis aux risques

Plus en détail

Atlas sur la géothermie très basse énergie en région Centre

Atlas sur la géothermie très basse énergie en région Centre Atlas sur la géothermie très basse énergie en région Centre Rapport final BRGM/RP-55088-FR mars 2007 Atlas sur la géothermie très basse énergie en région Centre Rapport final BRGM/RP-55088-FR mars 2007

Plus en détail

Côté gradins, on vit les émotions en direct

Côté gradins, on vit les émotions en direct Côté gradins, on vit les émotions en direct Un accompagnement personnalisé tout au long de votre projet Vous conseiller l aménagement le plus adéquat à votre besoin, environnement et budget Concevoir une

Plus en détail

A I La problématique d érosion à Lacanau. B Bilan de l expérimentation locale. > Site test de LACANAU. C Conclusion & perspectives.

A I La problématique d érosion à Lacanau. B Bilan de l expérimentation locale. > Site test de LACANAU. C Conclusion & perspectives. A I La problématique d érosion à Lacanau B Bilan de l expérimentation locale > Site test de LACANAU C Conclusion & perspectives Sommaire A La problématique d érosion à Lacanau / A / 1 Constat 1976 100

Plus en détail

Inrap / Les étapes de l archéologie préventive

Inrap / Les étapes de l archéologie préventive Les étapes de l archéologie préventive LE DIAGNOSTIC Lorsque l on aménage un terrain à des fins publiques ou privées (pour construire une route ou un immeuble par exemple), le sol est remanié. Bien avant

Plus en détail

Passons aux épreuves pratiques : Après avoir défini le terme «Fossile», nous passons à leur observation à la loupe binoculaire.

Passons aux épreuves pratiques : Après avoir défini le terme «Fossile», nous passons à leur observation à la loupe binoculaire. Du Saucats au Lissandre : Une histoire d eau Projet mené par des cinquièmes du Collège Paul Emile Victor de Branne. Dès notre arrivée, nous découvrons un musée et tentons de définir le terme «Réserve»

Plus en détail

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace 3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de

Plus en détail

RAPPORT D ÉTUDE 16/04/2007 DRS-07-86090-05803A. Évaluation et traitement du risque de fontis lié à l exploitation minière

RAPPORT D ÉTUDE 16/04/2007 DRS-07-86090-05803A. Évaluation et traitement du risque de fontis lié à l exploitation minière RAPPORT D ÉTUDE 16/04/2007 DRS-07-86090-05803A Évaluation et traitement du risque de fontis lié à l exploitation minière Evaluation et traitement du risque de fontis lié à l exploitation minière Direction

Plus en détail

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires.

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires. Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires. Tous les êtres vivants ont besoin d énergie pour vivre,

Plus en détail

TAP-PAR. Test d aptitudes physiques pour paramédics. Description du test

TAP-PAR. Test d aptitudes physiques pour paramédics. Description du test TAP-PAR Test d aptitudes physiques pour paramédics Description du test INTRODUCTION Le travail de paramédic nécessite une capacité physique supérieure à celle de la population moyenne. En effet, ceux-ci

Plus en détail

Quelques techniques et conseils de mise en valeur des fossiles et minéraux, à partir d'expériences de collecteurs du Nord-Pas De Calais.

Quelques techniques et conseils de mise en valeur des fossiles et minéraux, à partir d'expériences de collecteurs du Nord-Pas De Calais. Quelques techniques et conseils de mise en valeur des fossiles et minéraux, à partir d'expériences de collecteurs du Nord-Pas De Calais. AVANT PROPOS Lorsque, dans les lignes qui suivent nous parlons de

Plus en détail

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan :

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan : Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques 1 Un cycle de la matière qui conditionne la chimie des océans et le climat La Terre, notre planète bleue (Figure 1), est constituée

Plus en détail

Regard sur le béton. Maison «Mannaz» à Wasseiges

Regard sur le béton. Maison «Mannaz» à Wasseiges Regard sur le béton Maison «Mannaz» à Wasseiges La maison «Mannaz» s implante dans la campagne de la Hesbaye, ouverte sur son paysage et ancrée dans son patrimoine bâti. L architecte Yves Delincé traduit

Plus en détail

Ingénierie du stockage souterrain de Gaz Naturel. Jacques GRAPPE, GEOSTOCK

Ingénierie du stockage souterrain de Gaz Naturel. Jacques GRAPPE, GEOSTOCK Ingénierie du stockage souterrain de Gaz Naturel Jacques GRAPPE, GEOSTOCK Ingénierie du stockage souterrain de gaz naturel: aujourd hui et demain 1. Généralités 2. Les principales composantes d un stockage

Plus en détail

DEGRE DE FAISABILITE : Très simple, relativement rapide et sans grosses contraintes.

DEGRE DE FAISABILITE : Très simple, relativement rapide et sans grosses contraintes. PROTOCOLE «Terre-Nickel» «Opération simple de nettoyage à pieds des déchets sur le littoral terrestre» Rédigé par Michaël Rard Observatoire Marin de La Réunion (Mis à jour le 02/03/2013) OBJECTIFS : -

Plus en détail

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE MultiPark Duolift Champ d application Dans des complexes résidentiels et dans des complexes d affaires, chez des loueurs de véhicules ou chez des concessionnaires automobiles.

Plus en détail

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE PAVÉS EN BETON CONCEPTION APPROPRIÉE + MISE EN OEUVRE PROFESSIONNELLE = RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE 10 règles de base pour une mise en œuvre correcte de revêtements de pavés en béton 1 2 3 4 5 6 7 8

Plus en détail

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE 1 ENSA Paris-Val de Seine Yvon LESCOUARC H ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE Architecte : Norman FOSTER 2 LES BUREAUX EDF A TALENCE Ce bâtiment de bureaux conçu par l'agence de

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail

Pionnier de l isolation phonique depuis 1980

Pionnier de l isolation phonique depuis 1980 Pionnier de l isolation phonique depuis 1980 Description de produit Isolation phonique dans la cuisine La norme suisse et la norme européenne SELON SIA 181:2006 Situation de départ Les activités pratiquées

Plus en détail

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin FICHE AGRI - MIEUX août 2011 Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin Pourquoi est-il important de connaître les sols? ARAA Objectifs de ce document Ce document présente une synthèse

Plus en détail

Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines

Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines La législation minière actuellement en vigueur au Maroc est consacrée par le dahir du 9 rejeb 1370 (16 avril 1951) portant règlement minier.

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

TOSSA DE MAR ITINÉRAIRES ET PARCOURS

TOSSA DE MAR ITINÉRAIRES ET PARCOURS FR OFICINA DE TURISME OFFICE DE TOURISME MUNICIPAL Avinguda del Pelegrí, 25 - Edifici La Nau 17320 Tossa de Mar Costa Brava Girona Spain Tel. +34 972 340 108 email: info@infotossa.com www.infotossa.com

Plus en détail

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer ÉOLIENNES OFFSHORE DU CALVADOS avril 2013 Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer Synthèse d étude relative à la protection des câbles Sommaire 1. CONTEXTE ET OBJECTIF DE L ETUDE...

Plus en détail

Parois industrielles préfabriquées. Willy Naessens 61

Parois industrielles préfabriquées. Willy Naessens 61 Parois industrielles préfabriquées Willy Naessens 61 Dans le domaine de la préfabrication, les parois préfabriquées en béton offrent une solution efficace pour toutes façades extérieures et cloisonnements

Plus en détail

BALAIS Moteur (charbons)

BALAIS Moteur (charbons) BALAIS Moteur (charbons) 1/ Rôle a) Pour les machines électriques comportant des bagues (alternateur moteur asynchrone) : moteur universel Les balais doivent maintenir un contact constant avec la bague

Plus en détail

Monte-escaliers droits. Handicare 1000 la Gamme Simplicity

Monte-escaliers droits. Handicare 1000 la Gamme Simplicity Monte-escaliers droits Handicare 1000 la Gamme Simplicity Les caractéristiques d un monte-escalier droit Handicare Vous envisagez d installer un monte-escalier? Les modèles Handicare vous offrent une solution

Plus en détail

Nous retrouvons tout cela et bien d autres événements encore inscrits dans les roches de la région et les fossiles qui s y sont incrustés.

Nous retrouvons tout cela et bien d autres événements encore inscrits dans les roches de la région et les fossiles qui s y sont incrustés. Rue Fusch 3 à 4000 Liège 04 250.75.10 04 222.16.89 info@education-environnement.be asbl reconnue par la Communauté Française comme organisation d éducation permanente pluies de météorites, grandes terres

Plus en détail

Fiche technique CONSTRUCTION D UNE LAVOGNE SUR LA COMMUNE DE COLLIAS

Fiche technique CONSTRUCTION D UNE LAVOGNE SUR LA COMMUNE DE COLLIAS Fiche technique CONSTRUCTION D UNE LAVOGNE SUR LA COMMUNE DE COLLIAS Lavogne : abreuvoir pour les troupeaux établi sur une couche d'argile imperméable. Naturelles à l'origine, elles sont souvent empierrées

Plus en détail

INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST. Le positionnement des bâtiments

INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST. Le positionnement des bâtiments 23B Grange étable située au 18 21, rang des Lacs, Notre Dame des Monts. Patri Arch, 2011 INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST Le positionnement des bâtiments Décembre 2011 Le

Plus en détail

La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois

La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois Forum Bois Construction Beaune 2011 La Règue verte - 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois B. Dayraut 1 La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature

Plus en détail

Le gaz de schistes : son exploitation

Le gaz de schistes : son exploitation Le gaz de schistes : son exploitation Résumé de l exploitation du gaz de schiste Après la lecture de cet article, ce schéma synthétique vous apparaîtra très simple et clair. Déjà, il sera plus grand. Le

Plus en détail

Effondrements et affaissements du sol, la Wallonie vous accompagne

Effondrements et affaissements du sol, la Wallonie vous accompagne Un colloque inédit sur les techniques de prévention et la gestion de crise 3 avril 2014 - centre culturel «La Marlagne» - Wépion Effondrements & affaissements du sol et assurance Bernard Desmet Assuralia

Plus en détail

Une scénographie UNIQUE

Une scénographie UNIQUE Contact presse Mairie de Sers Tél. : +33 (0) 5 45 24 91 10 Dossier de presse La plus ancienne frise sculptée de l humanité au cœur de la Charente Une scénographie UNIQUE Cliché S. Tymula, 2015 Conception

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse 60 Tarif Public H.T. (réservé aux professionnels) Verre cellulaire FOAMGLAS T4+ FOAMGLAS S3 FOAMGLAS F FOAMGLAS TAPERED FOAMGLAS BOARD PANNEAU READY

Plus en détail

L océan, un Eldorado pour les ressources du futur?

L océan, un Eldorado pour les ressources du futur? Les ressources minérales du futur sont-elles au fond des mers? «Il existe au fond des mers des mines de zinc, de fer, d argent, d or, dont l exploitation serait très certainement praticable.» Jules Verne

Plus en détail

Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative

Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative A n n e x e 1 Annexe 1 1.2.1 hauteur d un bâtiment La hauteur h d'un

Plus en détail

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,

Plus en détail

LES VASES DE LA LOIRE : MODELISATION DE L EFFET DE LA CONSOLIDATION SUR DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES

LES VASES DE LA LOIRE : MODELISATION DE L EFFET DE LA CONSOLIDATION SUR DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES LES VASES DE LA LOIRE : MODELISATION DE L EFFET DE LA CONSOLIDATION SUR DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES THE SILTS FROM THE LOIRE RIVER: MODELLING OF CONSOLIDATION EFFECTS ON EXISTING INFRASTRUCTURE Sébastien

Plus en détail

Symboles de nos cartes

Symboles de nos cartes 2011 Cartes nationales de la Suisse Symboles de nos cartes Supplément illustré de la légende des signes conventionnels des cartes nationales (CN) de la Suisse Schweizerische Eidgenossenschaft Confédération

Plus en détail

Paysage de nuages. Objectif. Matériel. Vue d ensemble. Résultats didactiques. Durée. Niveau

Paysage de nuages. Objectif. Matériel. Vue d ensemble. Résultats didactiques. Durée. Niveau Objectif Aider les élèves à identifier certaines caractéristiques des nuages. Permettre aux élèves d observer les nuages, de les décrire avec un vocabulaire simple et de comparer leurs descriptions avec

Plus en détail

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II - 1966

Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II - 1966 Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II - 1966 MON VISAGE A LA MANIERE DE JEAN DUBUFFET OBJECTIFS - utiliser son expérience sensorielle visuelle pour produire une œuvre picturale. - réaliser une œuvre s'inspirant

Plus en détail

LA MUNICIPALITE DE FROIDEVILLE AU CONSEIL COMMUNAL

LA MUNICIPALITE DE FROIDEVILLE AU CONSEIL COMMUNAL Préavis de la Municipalité concernant une demande de crédit extrabudgétaire pour financer les travaux de construction et d aménagement d une déchèterie sur le territoire communal. No 105/2010 LA MUNICIPALITE

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

AMENAGEMENT DE LABORATOIRE

AMENAGEMENT DE LABORATOIRE AMENAGEMENT DE LABORATOIRE LES PAILLASSES MURALES - GENERALITES DEFINITION Selon l agencement de l espace de travail, les paillasses modulaires sont murales ou centrales. Elles peuvent être équipées de

Plus en détail

FORUM ACTUALITES CONSTRUCTION

FORUM ACTUALITES CONSTRUCTION FORUM ACTUALITES CONSTRUCTION L'ENTRETIEN / RÉNOVATION DES SYSTÈMES D'ISOLATION THERMIQUE PAR L'EXTÉRIEUR LES RÈGLES ETICS Rolland CRESSON IREF Jean-Marie MENARD Groupement du Mur Manteau 8 novembre 2011

Plus en détail

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97)

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Préliminaires Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Ces obligations assurent la sécurité dans les escaliers

Plus en détail

La nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments

La nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments La nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments dont le permis de construire est déposé à partir du 1 er mai 2011 Janvier 2011 Ministère de l'écologie, du Développement durable, des Transports

Plus en détail

Le chantier compte 4 étapes :

Le chantier compte 4 étapes : 02 Bien mettre en place le 03 béton désactivé La technique du béton désactivé consiste à mettre en valeur les granulats en éliminant la couche superficielle du mortier en surface. Un chantier de béton

Plus en détail

L enfouissement des déchets ultimes

L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E LE CENTRE D ENFOUISSEMENT TECHNIQUE (C.E.T.)

Plus en détail

NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A AUTORISATION OU A DECLARATION EN APPLICATION DES ARTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ENVIRONNEMENT

NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A AUTORISATION OU A DECLARATION EN APPLICATION DES ARTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ENVIRONNEMENT NOMENCLTURE ES OPERTIONS SOUMISES UTORISTION OU ECLRTION EN PPLICTION ES RTICLES L. 214-1 L. 214-3 U COE E L ENVIRONNEMENT TBLEU E L RTICLE R. 214-1 U COE E L ENVIRONNEMENT (PRTIE REGLEMENTIRE) Consolidée

Plus en détail

Deux mille ans d exploitation de la pierre à Paris et dans ses environs

Deux mille ans d exploitation de la pierre à Paris et dans ses environs Deux mille ans d exploitation de la pierre à Paris et dans ses environs Jean-Pierre Gély Chercheur associé Paris I LAMOP UMR 8589 Paris dans le Bassin anglo-parisien Ardenne PARIS Massif central BRGM Log

Plus en détail

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 8 bis du 23 octobre 2008 C2008-68 / Lettre du ministre de l économie, de l industrie et de l emploi du 27 août

Plus en détail

PRÉSENTATION DE L OPERATION DE CREATION D UN SENTIER NUMERIQUE EN SITE CLASSE «CAP NATURE AU DRAMONT»

PRÉSENTATION DE L OPERATION DE CREATION D UN SENTIER NUMERIQUE EN SITE CLASSE «CAP NATURE AU DRAMONT» PRÉSENTATION DE L OPERATION DE CREATION D UN SENTIER NUMERIQUE EN SITE CLASSE «CAP NATURE AU DRAMONT» Sentier numérique multimédia avec QR Codes pour téléphones mobiles Contact : Christine PICQUART Syndicat

Plus en détail