à l occasion de l inauguration du centre de formation professionnelle autochtone dans les métiers de la construction et les secteurs connexes

Transcription

1 ALLOCUTION DU MINISTRE RESPONSABLE DES AFFAIRES AUTOCHTONES ET MINISTRE RESPONSABLE DE LA RÉGION DE L ABITIBI- TÉMISCAMINGUE ET DE LA RÉGION DU NORD-DU-QUÉBEC, MONSIEUR PIERRE CORBEIL, à l occasion de l inauguration du centre de formation professionnelle autochtone dans les métiers de la construction et les secteurs connexes Mashteuiatsh Le13 novembre 2009

2 2 La version prononcée fait foi. Mesdames, Messieurs, En mon nom et au nom de ma collègue, la ministre de l Éducation, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne, qui n a pu se joindre à moi aujourd hui, je suis très heureux d être parmi vous pour l inauguration officielle du Centre de formation professionnelle autochtone dans les métiers de la construction et les secteurs connexes. Comme ministre responsable des Affaires autochtones, la concrétisation de ce projet novateur doit tous nous réjouir profondément. Il s agit en effet d un concept très prometteur pour les communautés autochtones du Québec. Fruit d une collaboration entre différents partenaires, la création du centre résulte de l un des engagements pris au Forum

3 3 socioéconomique des Premières Nations, tenu il y a trois ans. Après l acceptation du projet, un consortium, formé notamment des membres issus des Premières Nations et de représentants de divers organismes autochtones, s est constitué. Afin d assurer le succès de ce projet prioritaire, la Commission de la construction du Québec a demandé la participation de la Commission scolaire de Montréal, qui a développé une solide expertise dans ce type de projet. La gestion du centre s inspire du modèle de l École des métiers de la construction de Montréal. L autre avantage important est le statut «virtuel» du centre, qui permet l utilisation des infrastructures scolaires existantes dans les centres de formation professionnelle du Québec.

4 4 Ce centre de formation pour les Autochtones pourra donc offrir une grande diversité de programmes et constituera une école à vocation nationale. C est pourquoi le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, qui est membre observateur du comité de gestion, a exprimé un grand enthousiasme à l égard de ce concept des plus novateurs et prometteurs, et a décidé de l appuyer, notamment en jouant un rôle-conseil de première importance en formation professionnelle. Car il est important de préciser que l objectif qui a guidé la création de ce centre est partagé par le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport et par le Secrétariat aux affaires autochtones. En effet, le gouvernement du Québec est déterminé à soutenir les efforts des populations autochtones du Québec pour accroître leurs compétences.

5 5 Pour y arriver, nous devons répondre de manière concertée à leurs besoins particuliers de formation. Ce centre, qui lie le développement des compétences à des possibilités d emploi, s inscrit dans une approche gagnante. J espère d ailleurs que cet exemple de mise en commun des actions inspirera d autres projets comme celui-ci. L éducation est la base de tout développement. Je suis persuadé que c est ainsi que nous favoriserons l épanouissement des individus et le développement socioéconomique des communautés de toutes les régions. Le Québec a besoin de l apport des populations autochtones, notamment des jeunes. Nous sommes bien conscients des conditions socioéconomiques des communautés autochtones. Pour ma part, je préfère parler de défis et d objectifs éducatifs. Ce

6 6 projet est une excellente manière d y contribuer. En favorisant notamment l accès à la formation professionnelle pour les Autochtones, nous posons un geste mobilisateur. Nous les encourageons, dans le respect de leur culture, à participer à l avenir collectif. Je vois dans l inauguration de ce centre un bel espoir de nouveaux partenariats à venir en matière d éducation. Le centre a pour objectif de former 200 diplômés autochtones sur une période de quatre ans en leur offrant des garanties d emploi dans l industrie de la construction. Pour atteindre cet objectif, il est important de mettre en place des dispositifs de soutien. Il nous faut assurer adéquatement le suivi et l encadrement des étudiants et étudiantes. Cet accompagnement est absolument essentiel.

7 7 En terminant, je veux remercier tous les partenaires de ce projet, en particulier madame Marjolaine Étienne, vice-chef et présidente du consortium, Édith Garneau, la Commission de la construction du Québec, la Commission scolaire de Montréal, le gouvernement fédéral, le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, ainsi que les membres du consortium et du comité de gestion de ce centre de formation professionnelle destiné aux communautés autochtones. J invite les jeunes Autochtones, ainsi que les adultes, à saisir les occasions d emploi très intéressantes qui se présentent dans le domaine de la construction chez eux et au Québec. Je les encourage à se donner les outils nécessaires pour s épanouir et participer pleinement à l essor de la société.

8 Merci beaucoup. 8