Chapitre 1 : Comment la dynamique démographique influe-t-elle sur la croissance démographique?

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1 Partie 1 : Economie et démographie Chapitre 1 : Comment la dynamique démographique influe-t-elle sur la croissance démographique? I) Les grandes tendances démographiques séculaires 1. La transition démographique Pré-transition : taux de mortalité et de natalité élevés donc un taux d accroissement naturel faible donc un mouvement naturel faible. Mouvement naturel : évolution de la population totale résultant du solde naturel c està-dire de l écart entre les naissances et les décès. Phase 1 : le taux de mortalité se met à baisser notamment du fait des progrès médicaux, des progrès de l hygiène individuel et collectif (assainissement collectif, égouts), de meilleurs conditions d alimentation et le taux de natalité est toujours aussi élevé, donc le taux d accroissement naturel augmente, la population totale augmente car le mouvement naturel augmente. Phase 2 : Le taux de natalité commence à diminuer du fait d une baisse de la mortalité infantile et un taux de mortalité qui diminue toujours donc le taux d accroissement naturel ralentit sa croissance puis diminue et la population totale continue d augmenter mais à un rythme plus lent qu au cours de la phase 1. Post-transition : taux de mortalité et de natalité sont faibles, l accroissement naturel est faible et la population totale s accroît faiblement mais elle est plus importante que lors de la pré-transition du fait des effets de la transition démographique. 1

2 a) La transition démographique en Europe au XIX e s : Le XIX e s est marqué par la forte progression de la population européenne sous l effet de la transition démographique. Le phénomène se produit en Grande- Bretagne à la fin du 18 e s et se propage ensuite aux autres pays européens. Le mouvement naturel résultant de la transition démographique a souvent conduit à une multiplication par 3 de la population européenne en 200 ans mais aussi il s accompagne d importants mouvements migratoires : l Angleterre, l Irlande, l Italie, et l Allemagne ont connu une émigration massive. La France est une exception car elle connaît une transition démographique caractérisée par une diminution presque simultanée de la natalité et de la mortalité et donc l accroissement naturel reste faible. La France, contrairement à ses voisins, est une terre d immigration. La faible vitalité démographique française se poursuit au cours de l entre deux guerres au point que la population commence à décroître à la fin des années 30 et elle ne reprendra sa progression qu à la fin de la seconde guerre mondiale. Document 1 : b) La transition démographique a lieu plus tardivement dans les pays en voie de développement. Document 2 polycopié (à videoprojeter) doc 2 p 9 Q1 à 3 2. Les principales évolutions démographiques de la seconde moitié du XX e s a) dans le monde : Q1 : A) taux de croissance démographique : évolution en pourcentage de la population ici en moyenne par an par période de 5 ans. B) taux (ou indicateur conjoncturel) de fécondité : nombre moyen d enfants par femme en âge de procréer (voir p 10 la définition du livre) C) espérance de vie à la naissance : durée de vie moyenne d une population. Le principe de calcul est le même que celui du taux de fécondité. C est l âge moyen au décès d une génération fictive qui serait soumise à chaque âge aux conditions de mortalité de l année considérée. D) âge médian : âge qui divise la population en deux groupes numériquement égaux : une moitié est plus jeune que l âge médian et l autre moitié est plus âgée. Q2 : En Europe entre 2010 et 2015, la population européenne diminuera en moyenne de 0,1% par an selon les projections des Nations Unies. Selon les Nations Unies en 2010, le nombre moyen d enfants par femme est de 1,7 les Européens vivent en moyenne 75 ans et la moitié de la population européenne a moins de 40 ans et l autre moitié est plus âgée. 2

3 Q3 : en comparant la situation respective de chacun des continents en 1950, 2010 et les projections pour 2050, il apparaît nettement un phénomène de convergence pour tous les indicateurs. L ensemble des continents connaît un ralentissement démographique (les taux d accroissements naturels diminuent) sous l effet d une baisse de la fécondité. Partout la fécondité baissant et l espérance de vie augmentant, on observe un vieillissement visible dans l élévation de l âge médian. Par ailleurs, les écarts entre les continents se sont réduits entre 1950 et 2010, entre l Europe et l Afrique, pour l espérance de vie : écarts de 32 ans entre l Amérique du Nord et l Afrique en 1950 et de 25 ans en 2010, pour la fécondité écart de 4 enfants par femme en 1950 et de 3 en 2010 entre l Europe et l Afrique. Des écarts subsistent au niveau de la croissance démographique et de l âge médian mais ils auraient tendance à se réduire au niveau des projections entre l Afrique et les autres continents. b) en Europe : doc 5 p 11 Q1 à 4 + Q0 : rappeler la définition de mouvement naturel Q0 : Mouvement naturel : évolution de la population totale résultant du solde naturel c est-à-dire de l écart entre les naissances et les décès. Q1 : cela signifie que le nombre de décès est supérieur au nombre de naissance. Q2 : le solde naturel a globalement diminué pour les pays européens, il est même négatif en Allemagne sur l ensemble de la période et en Italie en Seuls deux pays le Royaume-Uni et la Suède voient leur solde naturel augmenter entre 1980 et Q3 : Il y a deux groupes de pays en Europe : ceux qui connaissent un solde naturel positif qui nourrit la hausse de leur population et ceux pour lesquels le solde naturel est négatif, ils risquent de connaître une diminution de leur population (on parle de dépopulation) si l immigration ne vient pas compenser la diminution du solde naturel. Q4 : un taux de fécondité élevé (France, Irlande, Royaumes-Unis et Suède) permet un plus grand nombre de naissance et explique un solde naturel positif élevé et qui se maintient alors qu un taux de fécondité qui diminue et qui est faible (Allemagne, Italie, Espagne) a pour effet de diminuer les naissances et donc réduit le solde naturel qui peut devenir négatif. Doc 6 p 11 Q1 et 2 Q1 : solde migratoire : nombre de personnes qui entrent sur un territoire (immigrés) moins le nombre de personnes qui en sortent (émigrés) sur une période. En 2009 en France, le solde migratoire est de 1,2 pour 1000 habitants selon Eurostats c est-à-dire qu il y a 12 habitants de plus que d émigrants pour habitants. Mouvement migratoire : évolution de la population totale résultant du solde migratoire c est-à-dire de la différence entre l immigration et l émigration. 3

4 Q2 : On constate que le solde migratoire de la France est parmi les plus faibles en Europe : seule l Allemagne a un solde migratoire plus faible que celui de la France (- 0,25 contre +1). Par ailleurs, comme dans tous les pays européens, le solde migratoire a diminué en France de 2002 à 2009 mais sa baisse est plus faible que celle des autres pays européens ((1,2-3,2) / 3,2 ) * 100 = = - 62,5% contre ((1,2 16) / 16) *100 = - 92,5% en Espagne. Doc 3 p 10 Q1 et 2 Q1 : la population de l Union Européenne augmente sous l effet du solde naturel et du solde migratoire. Néanmoins, sa croissance est davantage liée aux mouvements migratoires (solde migratoire de 1,7/1000 en 2010) qu à l effet positif du solde naturel (1 ) Q2 : la France est dans une configuration inverse car c est son accroissement naturel qui joue le premier rôle dans sa croissance démographique du fait du dynamisme de sa fécondité. II) Les effets de la dynamique démographique sur la croissance économique. Rappels du cours du tronc commun :Croissance économique : augmentation sur une période longue de la production d un pays. Généralement on retient le PIB à prix constants comme indicateur de croissance. 1. Les effets sur la population active a) de la population totale à la population active Population active : ensemble des personnes en âge de travailler exerçant une action professionnelle rémunérée ou à la recherche d un emploi. doc 1 p 12 Q1 à 4 Q1 : de 1995 à 2010, le nombre d actif a augmenté de 11,7% ( (( ) / 2539) * 100 ) et la structure par âge montre sur cette période une baisse de la part des ans (-1 pt) et des ans (-3,7 pts) et une hausse des plus de 55 ans (4,7 pts) d où le constat d un vieillissement de la population active. Selon les projections de l INSEE, la population active augmentera fortement jusqu en 2025, pour se stabiliser jusqu en 2035 et de nouveau augmentera en De 2010 à 2060, la croissance prévue de la population active est de 10,1%. En ce qui concerne les projections de la structure par âge, la part des ans diminuerait de 2010 à 2020 puis augmenterait légèrement pour se stabiliser de 2030 à La part des ans diminuerait de 2010 à 2030 de 6 pts puis augmenterait de 1 pt pour se stabiliser ensuite. La part des plus de 55 ans augmenterait jusqu en 2030 de 6,2 pts pour diminuer de 2030 à 2040 et se stabiliserait ensuite. 4

5 Q2 : la variation de la fécondité et les choix effectués en matière migratoire ont un effet sur la population totale et donc sur la population active. Une fécondité élevée et un solde migratoire positif augmentent la population active. Ils agissent aussi sur la structure par âge de la population active, ce qui entraîne une population totale jeune donc une population active jeune et inversement. Q3 : la variation du solde migratoire a un effet immédiat sur la variation de la population active quand les mouvements migratoires concernent des adultes. En revanche la variation de la fécondité n agit qu avec un retard sur la variation de la population active et sur sa structure car il faut une génération pour que les enfants atteignent l âge d activité. La variation du solde migratoire et de la fécondité n ont que peu de répercussions sur le rapport actifs/inactifs du fait du vieillissement présent et à venir de la population. Q4 : la variation de la population active ne dépend pas uniquement des comportements démographiques, elle dépend aussi des facteurs sociologiques tels que : - l activité des femmes - la poursuite des études des jeunes - les réformes des retraites (âge de la retraite) - la situation du marché du travail, ainsi de fortes créations d emploi peuvent encourager à être actif alors qu un marché du travail atone peut décourager l activité. Fécondité Population totale solde migratoire volume et structure de la population active comportements sociologiques et économiques b) les effets du vieillissement de la population active doc 2 p 13 Q1 et 2 ( à donner uniquement si la classe avance) Q1 : dans l ensemble des pays européens, on note un ralentissement de la fécondité, ce qui se traduit par une diminution de la population totale et de la population active et donc de l offre de travail, ce qui entraînerait un ralentissement de la croissance économique alors que les charges collectives liées au vieillissement de la population progresseraient. Ainsi l immigration pourrait pallier à cette diminution de la population totale, de la population active et donc de l offre de travail. Q2 : le premier facteur qui freine le recours à l immigration est le chômage important qui risque de s accroître si des immigrés sont présents car ils sont les premiers à être touchés par le chômage du fait du manque de qualification dans la majorité des cas. Le second facteur est la crainte que l entrée des immigrés ne fassent pression sur la baisse des salaires et la dégradations des conditions de travail du fait d une concurrence accrue sur un marché du travail encombré. Ce dernier risque est déjà présent selon l auteur du fait de l existence d une immigration clandestine. 5

6 Doc 3 Q1 à 4 Q1 : on peut penser que le vieillissement de la population active a un impact négatif sur la productivité moyenne car un actif âgé peut être moins efficace (usure du capital humain : moins rapide, moins réactif et moins bien formé qui les jeunes face aux nouvelles technologies). Cependant ces effets négatifs potentiels peuvent être compensés par un effort d investissement à l égards des seniors en formation et en aménageant leur poste de travail. Par ailleurs, ils possèdent un savoir faire lié à l expérience que les jeunes n ont pas. Q2 : Cmo = CT / Q c est le coût moyen d une unité produite. Il est composé pour partie par le coût salarial unitaire c est-à-dire salaire net + CSS + CSP. Ce coût unitaire par produit pourrait augmenter du fait du vieillissement de la population en raison de salaires plus élevés chez les seniors et d une productivité plus faible. Cela qui dégraderait la compétitivité prix de nos produits et donc la croissance économique. Graphique de synthèse : Q3 : L échelle du graphique est trompeuse car il donne le sentiment que l âge moyen de la population active s accroît beaucoup de 2010 à 2015 alors qu en réalité cette augmentation n est que de un an. Q4 : Il faut relativiser l ampleur du vieillissement de la population active car l âge moyen ne s accroît que d un an de 2010 à 2015 et diminue d une année de 2010 à D autre part, on peut relativiser ses conséquences néfastes car les seniors ont une expérience à partager, les effets de l âge sur la productivité ne sont pas avérés et il est possible de les compenser par des efforts de formation et d adaptation des postes de travail. 6

7 2. Les effets sur l épargne, l accumulation du capital et la croissance économique Lorsqu un ménage a un revenu (revenu disponible), que peut-il en faire? Comment l utilise-t-il? Revenu = Consommation + Epargne Cette égalité est valable pour un ménage, un autre agent économique ou un pays. Epargne = Revenu Consommation L épargne est la partie du revenu disponible qui n est pas consommée au cours d une période. Le taux d épargne : (EB de tous les agents économiques / RDB de tous les agents économiques)*100 a) l hypothèse du cycle de vie Présentation du modèle Doc 3 A p16 Quels constats peut-on faire à partir de ce graphique? Ce graphique à bâtons présente le taux d épargne net en 2008 de quelques pays européens ainsi en 2008 selon l OCDE suer 100 de revenu disponible des ménages français, un peu plus de 11 est consacré à l épargne, donc 89 est consacré à la consommation. En fonction des pays, les taux d épargne sont différents, positifs et supérieurs à 11% pour la France, l Allemagne, l Autriche, la Suisse et la Belgique, et plus ou moins négatifs pour la Grèce, le Royaume-Uni, le Danemark, et la Finlande, ainsi le taux d épargne de la Grèce est de 12% en 2008, ce qui signifie que les ménages grecs dépensent en consommation un montant plus élevé que leur revenu donc ils sont endettés. Comment peut-on expliquer ces différences de niveau et de taux d épargne? F. Modigliani, économiste américain, qui a obtenu le prix Nobel en 1985 pour ses travaux sur l épargne explique ces différences de niveau et de taux d épargne par la démographie et notamment par la structure par âge de la population appelé le cycle de vie. Le modèle du cycle de vie s intéresse au comportement d un individu rationnel c est-àdire que chaque agent peut maintenir le même niveau de consommation durant toute sa vie d adulte. Or durant toute sa vie d adulte, il ne va pas avoir le même revenu. Celui-ci est faible dans les premières années d activité lorsque l agent est jeune, pourtant les dépenses de consommation et d investissement vont être plus importantes que son revenu (achat d un logement, voiture, mobilier, dépenses pour les enfants, ) donc ils sont obligés d emprunter pour financer leurs besoins et donc leur épargne (différence entre le revenu et la consommation) est faible voire négative et son patrimoine est faible. 7

8 Ensuite à un âge plus mûr, ses revenus ayant progressivement augmenter, à niveau de consommation quasi identique qu au cours de la période précédente, l agent va progressivement rembourser ses emprunts et pouvoir épargner de plus en plus, accumulant ainsi du patrimoine, du capital. Enfin, à l arrêt de l activité professionnelle, l agent entre dans l âge de la vieillesse. Les revenus diminuent alors que le niveau la consommation doit être maintenu, ce qui les oblige à ponctionner sur leur épargne, réduisant ainsi leur patrimoine petit à petit jusqu au décès. Ainsi le modèle du cycle de vie vise à expliquer les différences d épargne en les reliant aux variables démographiques car l épargne globale d un pays, qui est la somme des comportements d épargne individuels, va dépendre de la proportions des actifs et des retraités c est-à-dire de la structure d âge de la population d un pays. Une société vieillissante épargne donc moins, accumule moins de patrimoine et donc de capital qu une société plus jeune puisque la proportion de personnes qui désépargnent est plus élevée. Cycle de vie : théorie formulée par Modigliani sont laquelle l épargne dépend de l âge de l individu. L individu, qui cherche à lisser sa consommation tout au long de sa vie alors que ses revenus varient, augmentent son épargne au cours de sa vie active afin d accumuler un patrimoine qu il utilisera pendant sa retraite. Doc 3 polycopié Q1 : la part de l EN dans le PIB a augmenté de 20 pts de 1981 à 2007 avec deux périodes : de 1981 à 2000, l EN dans le PIB a progressé lentement d environ 8 pts et de 2000 à 2007 progression rapide du taux d environ 15 pts. Q2 : 1980 moins de 15 ans + (+65ans) = 60+8 = 68% environ 32% de pers d âge actif =48% 52% =50% 50% =39% 61% 8

9 Q3 : Les tendances observées au niveau des ratios de l épargne par rapport au PIB et de la part des individus d âge actif semblant confirmer le modèle du cycle de vie. En effet la hausse de la part des actifs de 1980 à 1990 entraîne une augmentation du ratio de l épargne par rapport au PIB, la réduction de la part des actifs de 1990 à 2000 fait chuter le ratio d épargne et de 2000 à 2010 la croissance rapide du ratio d épargne peut s expliquer par la progression des actifs dans la population totale et probablement par une part des plus de ans plus importante que les 15-35ans. Q4 : on constate un vieillissement de la population totale à partir de 2010 d après les prévisions proposées par le graphique, ce qui devrait se traduire selon le modèle du cycle de vie par une diminution du ratio d épargne, sauf si les actifs épargnent davantage et si les retraités ne désépargnent pas dès leur retraite en vue d un allongement de la durée de vie. Les limites de l analyse du cycle de vie Q1 à 3 doc 3 p16 (changer la formulation de la question 2 par En vus appuyant sur le a), comment?) Q1 : en 2008, selon l OCDE en France sur 100 de revenu disponible, 11,5 est épargné et en 2009 sur 100 personnes en France, 18 ont plus de 65 ans d après l ONU. Q2 : on pourrait expliquer les différences de taux d épargne par une structure par âge de la population totale différente par exemple la France, l Allemagne, l Autriche, la Suisse, et la Belgique ayant des taux d épargne presque identiques devraient avoir une population totale ayant une structure par âge identique et la Grèce, le Royaume- Uni, le Danemark et la Finlande ayant un taux d épargne négatif devrait avoir une population très jeune ou vieillissante. Q3 : il n apparaît pas de relation évidente entre le niveau d épargne et la part des plus de 65 ans. Par exemple l Allemagne ayant une part des plus de 65 ans plus importante que celle des autres pays (21%) devrait avoir un taux d épargne plus faible, ou encore la France et le Danemark qui ont une part des plus de 65 ans identique ont des taux d épargne différents : positif pour la France et négatif pour le Danemark. Q1 à 3 doc 4 p16 Q1 : F. Modigliani faisait l hypothèse que les pensions de retraite étaient d un niveau plus faible que les revenus d activité ce qui obligeait l agent à épargner pour anticiper cette diminution du revenu futur afin de maintenir son niveau de consommation, or les revenus des retraités sont aujourd hui comparables à ceux des actifs et leur augmentation a été plus rapide que celle des actifs (revalorisation des pensions + revenus du patrimoine). 9

10 Q2 : le comportement d épargne des agents dépend aussi des anticipations des individus sur l avenir des régimes de retraites. Les incertitudes liées à la viabilité des régimes de retraite poussent à épargner davantage de façon à anticiper une éventuelle baisse de leurs revenus, qu ils soient actifs ou retraités. Q3 : - les retraités ne connaissent pas forcément une diminution de leurs revenus qui les pousseraient à désépargner. - les inquiétudes liées à la viabilité des régimes de retraite poussent les agents à épargner davantage y compris lorsqu ils sont retraités. - Ainsi les plus de 60 ans continuent d épargner de façon à pouvoir transmettre en patrimoine mais aussi pour avoir un patrimoine suffisant pour pouvoir consommer plus longtemps du fait de l allongement de la durée de vie (perte d autonomie, maison de retraite, ) - L épargne globale dépend aussi de la croissance économique : quand la situation économique est prospère, les actifs ont des espérances de revenus plus élevés, donc ils épargnent davantage, ce qui élève le taux d épargne de la société toute entière. - Le vieillissement de la population ne modifie pas seulement le niveau d épargne, il modifie aussi la structure de la consommation. Q1 à 3 p 17 doc 6 ( éventuellement à ne pas faire car on est à la marge du programme) Q1 : le vieillissement de la population transforme la structure de la consommation en accentuant le poids des services et notamment des services de proximité (soins à la personne, assistance, ). Q2 : cela va accroître le poids du secteur tertiaire ou les gains de productivité sont plus faibles d où un ralentissement de la croissance de la productivité au niveau macroéconomique. Par ailleurs si la demande de services de proximité s accroît alors que les gains de productivité sont faibles, on peut s attendre à des créations d emploi dans ce secteur. Q3 : le développement d une nouvelle demande et la création de nouveaux emplois pourraient stimuler la demande et la croissance. Cependant le ralentissement de la productivité pourrait avoir un impact négatif sur la croissance car diminution de distribution de richesse et moins de compétitivité (pas de baisse de prix) donc diminution de la demande et moins de croissance. Enfin l augmentation du prix des services de proximité risque de dégrader le pouvoir d achat des personnes âgées car les pensions de retraite sont indexés sur l indice des prix à la consommation donc ils vont anticiper cette diminution par une épargne plus abondante (moins de demande). 10

11 b) Les effets macroéconomiques de ce modèle. Les relations entre épargne, accumulation du capital et croissance en économie fermée. Rappelons la formule de l équation emplois-ressources vue en classe de première : P + I = CF + CI + FBCF + S + X P - CI = CF + FBCF + S + (X I ) PIB = CF + FBCF + S + (X I ) On sait aussi que le PIB est redistribué sous forme de revenus aux agents économiques qui ont participé à son élaboration : PIB = RN or RN = CF + E Donc CF + E = CF + FBCF + (X - M) En économie fermée pas d échange donc CF + E = CF + FBCF + S E = FBCF + S Donc l épargne sert à financer l investissement et la S et l investissement (acquisition de logements et de biens de production) permet l accumulation de capital. L accumulation de capital : processus d accroissement du stock de capital résultant de l investissement net. Cette accumulation de capital est source de croissance car pour produire et avoir de la croissance, il faut du capital humain et du capital matériel donc des facteurs de productions à la fois au niveau quantitatif et qualitatif (facteurs de production efficace ou productif). Les relations entre épargne, accumulation du capital et croissance en économie ouverte Q1 et 2 p 18 doc 7 Q1 : reprenons l équilibre emplois-ressources en économie ouverte E = FBCF + S + (X M ) E FBCF S = X - M Un pays qui connaît un déficit des transactions courantes est un pays qui dépense plus qu il ne produit donc son épargne est insuffisante pour financer ses investissements donc il doit faire appel à de l épargne étrangère donc à des capitaux extérieurs. Un pays qui connaît un excédent des transactions courantes est un pays qui produit plus qu il ne dépense donc son épargne est supérieure à ses investissements donc il peut prêter cette épargne à des pays ayant un besoin de financement. Q2 : Le titre souligne l idée que les pays qui connaissent des excédents des transactions courantes dégagent une capacité de financement (épargne supérieure aux investissements) qui peut satisfaire des besoins de financement des pays qui ont un déficit des transactions courantes 11

12 Ex n 1 polycopié : En milliard d euros en 2010 France Allemagne Etats-unis Produit intérieur brut 1932,8 2476, ,6 Consommation 1604,1 1911,8 9612,3 Investissement 374,0 429,5 1735,2 Exportations 492,1 1159,8 1387,8 Importations 537,4 1024,3 1777,7 Epargne 1932,8 1604,1= 328, ,3 E - I - 45,3 135,5-389,9 Solde de la balance commerciale - 45,3 135,5-389,9 Q1 à 4 p 19 doc 8 Q1 : le déficit des transactions courantes des E.U en 2010 représente 3% du PIB et l excédent des transactions courantes de la Chine représente 5% de son PIB selon le FMI. Q2 : le texte souligne que ce sont les excédents des transactions courantes de l Allemagne, de la Chine et du Japon qui compensent les déficits récurrents des E.U, ce qui confirme le graphique 8B car on constate que l Allemagne, le Japon et la Chine connaissent un excédent de leurs transactions courantes (supérieures à 3% du PIB) alors que les E.U ont un déficit des transactions courantes de 3% du PIB. Q3 : le passage fait référence à la théorie du cycle de vie en établissant un lien entre le solde des transactions courantes et donc l excès ou l insuffisance de l épargne et la structure par âge de la population. Ainsi le vieillissement du Japon réduit l épargne nationale de ce pays et donc ces excédents des transactions courantes. Q4 : le niveau élevé de l épargne dans les économies émergentes s explique par l absence ou l insuffisance du système de protection sociale. Les ménages épargnent donc pour faire face aux risques de pertes de revenus en cas de maladie, d accident, de chômage, mais aussi en vue de leur retraite (modèle du cycle de vie). 12

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