TRADUCTION TERMINOLOGIE RÉDACTION

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1 TRADUCTION TERMINOLOGIE RÉDACTION ACTES DES UNIVERSITÉS D ÉTÉ ET D AUTOMNE 2004 ACTES DU COLLOQUE INTERNATIONAL «TRADUCTION ET TECHNOLOGIE(S) en pratique professionnelle en formation et en applications de formation à distance» Direction de la publication : Daniel GOUADEC Maquette et mise en page Audrey CUZON et Ludivine MASINGUE Les Universités d été en traduction et d automne en terminologie ainsi que le colloque international sur la traduction spécialisée - Traduction et technologies en pratique professionnelle, en formation, en applications de formation à distance - sont subventionnés par la Délégation Générale à la langue française et aux langues de France, que nous tenons à remercier vivement pour son aide. Les versions électroniques des articles sont consultables à l adresse

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3 Sommaire Sommaire REMERCIEMENTS 5 INTRODUCTION 7 L ASSOCIATION PROTLS 9 MANIFESTATIONS PRÉVUES EN 2005 À L UNIVERSITÉ DE RENNES 2 11 FORMATIONS EN TRADUCTION ET MÉTIERS CONNEXES PROPOSÉES PAR L UNIVERSITÉ DE RENNES 2 13 L ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE DU TRADUCTEUR EN 2004 : RÉSUMÉ 15 FORMATION 31 PÉDAGOGIE PAR PROJETS : LE MODÈLE RENNAIS 33 ANNEXE 1 : MATRICE DE RESPONSABILITÉS 51 ANNEXE 2 : FONCTIONS ET ATTRIBUTIONS 52 ANNEXE 3 : CALENDRIER GÉNÉRAL 70 ANNEXE 4 : PLANNING PERSONNEL 71 ANNEXE 5 : CAHIER DES CHARGES 72 ANNEXE 6 : CAHIER DES CHARGES 78 ANNEXE 7 : PROCÉDURES 85 TRADUCTION TECHNIQUE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES : MÉTAMORPHOSES DU CADRE DIDACTIQUE 109 TECHNOLOGY IN THE TRANSLATION CURRICULUM A PROCESS-ORIENTED APPROACH TO ASSESSMENT 115 LE SERVEUR DE MESSAGERIE AU SERVICE DE LA FORMATION DES TRADUCTEURS 123 FORMATION À DISTANCE 131 PLATE-FORME D APPRENTISSAGE : POUR UNE TRANSITION TRANQUILLE 133 TEACHING AUDIOVISUAL TRANSLATION ON-LINE: A REALITY 141 FORMATION À DISTANCE POUR TRADUCTEURS 151 DE L AUTRE CÔTÉ DU MIROIR 163 LE RÉDACTEUR TECHNIQUE ET SON ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE : LES OUTILS DE POIDS, LE POIDS DES OUTILS 165 LES MODÈLES TECHNOLOGIQUES DE LA LOCALISATION 171 CONTRIBUTION DES LISTES DE DIFFUSION À LA PRATIQUE DE LA TRADUCTION ANALYSE D'UN CAS D'ESPÈCE: LA LISTE DU RÉSEAU FRANCO-ALLEMAND 177 ERGONOMIE DES PRÉSENTATIONS DIDACTIQUES ASSISTÉES 201 COUP D ŒIL STYLISTIQUE SUR LES PANNEAUX DE MANIFESTATIONS MULTILINGUES

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5 Remerciements Remerciements Les manifestations auxquelles correspondent les présents Actes ont été organisées avec le soutien de : DÉLÉGATION GÉNÉRALE À LA LANGUE FRANÇAISE ET AUX LANGUES DE FRANCE Institut Libre Marie Haps Universités partenaires de Tradutech Conseil scientifique de l Université de Rennes 2 Région Bretagne Association française des formations universitaires aux métiers de la traduction (AFUFT) Département d Ille et Vilaine Rennes Métropole Union Latine AUPELF 5

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7 Introduction Introduction Les présents Actes sont le reflet des interventions proposées dans le cadre du colloque international organisé à Rennes 2 sous le titre Traduction et technologies en pratique professionnelle, en formation, en applications de formation à distance. Nous y avons adjoint quelques éléments se rapportant aux autres manifestations organisées ou coordonnées par l Université de Rennes 2 autour des mêmes thèmes et des mêmes problématiques. Nous sommes heureux de continuer à œuvrer en faveur de l information et de la formation dans les domaines complémentaires de la traduction, de la terminologie, de la documentation et de la rédaction. Les universités d été et d automne démontrent si besoin était que les besoins persistent, que parfois même ils deviennent de plus en plus aigus et de plus en plus urgents, parce que tout va si vite, et parce que tout le monde sent bien l urgence qu il y a aujourd hui du côté des adaptations technologiques. Il n est donc pas question de relâcher l effort. Nous regrettons que les formules d ateliers si propices à l acquisition de savoirfaire vitaux nous interdisent de communiquer une information aussi abondante que nous le souhaiterions dans les présents Actes. En conséquence, nous avons une nouvelle fois dû procéder par extraits et continuer, pour la terminologie par exemple, à appliquer un principe de rotation par lequel, chaque année, seul le responsable de l un des ateliers propose un document à la diffusion. ATTENTION! Les universités d été et d automne ont été le laboratoire dont sont en train de sortir les contenus respectifs de : Un site proposant une formation sur la terminologie et une formation à la terminographie [ Un site proposant une modélisation de la prestation du traducteur et traitant plus de la qualité en traduction professionnelle [ Ces divers contenus, comme ceux des présents Actes, n auraient pu être élaborés sans le précieux et indéfectible soutien que la Délégation générale à la langue française et aux langues de France apporte à notre Centre de Formation ainsi qu à notre équipe de Recherche. C est donc avec le plus vif plaisir que je remercie Monsieur le Délégué général, les chargés de mission de la DGLFLF, et l ensemble du personnel intervenant dans la gestion des dossiers, au nom de tous les participants aux universités d été et d automne passées, de l équipe de formateurs et des chercheurs concernés. Pour toute information sur les manifestations prévues en 2005 : 7

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9 L association ProTLS Service offert par l association ProTLS (Professionnels du traitement des langages spécialisés) Tlsfrm@uhb.fr FORUM LANGAGIER TLSFRM (accès ILLIMITÉ) Forum d échange et questions - réponses sur toute question se rapportant à la terminologie, à la traduction et aux métiers de la traduction et de la communication multilingue. Forum libre (pas de modérateur) soumis aux seules règles de la bienséance et de la courtoisie. Abonnements (libres et gratuits) : en mode messagerie, adresser un «nouveau message» à : sympa@uhb.fr Ne pas préciser d objet du message. Dans le corps du message, écrire seulement : subscribe tlsfrm le serveur de liste (sympa) prend la suite en charge Comme tout autre serveur de liste. Il envoie une confirmation d inscription (avec un mot de passe qui permet d aller sur le serveur configurer son abonnement). Dès l inscription sur la liste, chaque abonné reçoit tous les messages adressés à la liste par n importe quel autre abonné. L abonné nouveau peut lui-même adresser des messages à l ensemble des colistiers. En cas de difficulté, écrire à : daniel.gouadec@uhb.fr daniel.toudic@uhb.fr 9

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11 Descriptifs des manifestations Les descriptifs des manifestations prévues en 2005 à l université de Rennes 2 Université d été en traduction Université d automne en terminologie Université d été en rédaction et documentation spécialisée Colloque international «Chemins parcourus et autoroutes à venir Traduire pour le Web» Séminaire de formation de formateurs en traduction Programme international en innovation et rénovation de cursus Se trouvent à : 11

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13 Descriptifs des formations Les descriptifs des formations en traduction et métiers connexes proposées par l université de Rennes 2 Master «Métiers de la traduction et de la communication multilingue et multimédia» DU de terminologie DU de traducteur généraliste Formation de formateurs en traduction Licence en traduction-localisation Se trouvent à : 13

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15 Environnement technologique du traducteur L environnement technologique du traducteur en 2004 : résumé Jean-Marie Vande Walle Mon premier contact avec l informatique professionnelle date de Je rédigeais à l époque mon mémoire pour le compte d un éditeur de dictionnaires hollandais. Mes collègues étudiants et moi avions reçu un terminal et un lecteur de disquettes (de 8 pouces!) pour sauvegarder les données. De traitement de texte, point. Le langage était du pur Cobol où nous devions insérer les balises (grasses, italiques, soulignés uniquement). La version finale du mémoire a été tapé à la machine, il est vrai électrique et avec un bandeau correcteur. En 1981, mes traductions au sein d une compagnie d assurances étaient encore soigneusement rédigées sur papier et mises en page par un pool de dactylos. Il m a fallu attendre deux ans pour obtenir un poste de travail qui me donnait accès à l ordinateur central pour y stocker ma production. Tout ceci pour rappeler aux étudiants présents dans la salle que l informatique ne date pas d hier, mais d il y a deux minutes à peine sur l échelle du temps. En 1985, quelques collègues ont présenté un premier atelier aux étudiants de leur ancienne école. Nous y donnions peu de précisions sur la nature de l ordinateur qu utilisaient les traducteurs du moment. Il n y a avait guère de choix à l époque et personne n imaginait le développement de l informatique telle que nous la connaissons aujourd hui. Le téléphone était encore cher pour quelqu un qui s installait à son compte et les possibilités techniques comme la présélection, la déviation d appel ou le RNIS étaient inexistantes. Dans le même ordre d idée, le télécopieur venait d apparaître sur le marché et faisait encore appel à un type de papier qui présentait l inconvénient outre l odeur d absorber l encre au bout de quelques jours. Les imprimantes à picots sur papier en accordéon régnaient en maître et étaient même recouvertes d un capot qui absorbait parfois le bruit infernal du chariot. Il était inutile aussi de préciser le type de logiciel. Un programme de traitement de texte était souvent installé de série sur le disque dur (de 10 Mo) et il n était pas question d en changer. Le choix était d ailleurs restreint. Je me souviens que mon premier traitement de texte (DisplayWrite) faisait exactement ce que son nom signifie : il affichait sur un écran monochrome de 12 pouces les mots que je tapais au clavier. Heureusement, il les sauvait aussi sur une disquette. Bref, il convient de se rendre compte que ce passage à l informatique représentait une véritable révolution en 1985 pour le traducteur libéral. Quelques années plus tard, les projections se faisaient un peu plus précises sans être exactes pour autant. On se doutait bien que les ordinateurs de l an 2000 seraient plus puissants mais personne n avait imaginé la surenchère de rapidité des processeurs, l explosion de la taille des disques durs, ni surtout l ouverture d Internet au public. Il existait des réseaux propriétaires comme Compuserve et l avenir, en 1991, se trouvait bien là. Mais toujours avec des modems poussifs (600 ou bps). Pour le matériel, les spécialistes ne se sont pas tellement trompés en L écran couleur, 15

16 Environnement technologique du traducteur l imprimante laser, la banque à distance, l intégration dans un réseau, la carte son, le processeur puissant, tout y est. Seuls bémols, la télécopie couleur (qui existe mais n a jamais percé) et les mégas dépôts ne sont pas au rendez-vous. En revanche, c est la déroute totale pour les logiciels. Puisque les traducteurs n excellent pas dans la prospective, tournons-nous plutôt vers une enquête sur le terrain pour voir de quoi est fait le poste de travail du traducteur en Le matériel est clairement un ordinateur de type PC, même si quelques gourmets férus de la pomme font encore un peu de résistance. Sans doute faut-il y voir la souplesse du matériel PC : pléthore de configurations matérielles possibles, modularité, prix des accessoires et extensions, etc. Nous verrons que l offre logicielle n est pas étrangère au phénomène. L imprimante laser est de moins en moins chère et occupe une position dominante sur le marché. Toutefois, pour l impression en couleur, les traducteurs font toujours confiance à une imprimante à jet d encre. En règle générale, l imprimante ne constitue plus une pièce maîtresse de la configuration. Les traducteurs les plus âgés impriment encore beaucoup (parfois même les courriels!) mais les plus jeunes ont intégré l échange électronique de fichiers et la relecture des documents traduits à l écran. Un écran qui devient de plus en plus grand. Le 15 pouces a définitivement cédé la place au 17 pouces minimum et parfois même au 19 pouces. Petit à petit, l écran plat se généralise. Il est proposé de série dans la plupart des nouvelles configurations. Et toujours en couleurs. Une connexion Internet est indispensable dans la plupart des cas, pour recevoir/livrer les traductions comme pour rechercher des informations sur le réseau. En Europe, la connexion est obligatoirement de type haut débit (ADSL, câble, CPL). Le traditionnel modem bps sert tout au plus de roue de secours chez les plus nostalgiques. Le numériseur se rencontre souvent aussi chez les traducteurs. Non pas pour manipuler les images mais pour la reconnaissance optique de caractères. Le système d exploitation est conditionné par la plateforme matérielle. Désormais, le tout-graphique est devenu la norme. Sur les PC, l environnement Windows règne sans partage et MacOS en fait de même dans le monde Apple. En réalité, il n y a guère de choix car les systèmes d exploitation sont fournis d origine à l achat d un ordinateur et peu de traducteurs songent à la possibilité d utiliser des solutions plus souples. En ce qui concerne les logiciels, force est de constater qu il n existe aucun environnement de traduction intégré. Bien sûr, on n imagine plus le traducteur de 2004 sans un traitement de texte (omniprésence de MS Word, élément de la suite bureautique MS Offfice) mais il faut y ajouter une foule d autres briques qui facilitent le travail. On songe ici à un navigateur (Iexplorer ou Firefox), à des utilitaires qui permettent de gérer les documents (Acrobat pour les fichiers PDF, Winzip ou Stuffit pour les fichiers compressés) ou à un antivirus et un pare-feu pour assurer la sécurité des longues heures de navigation sur la toile. Ou encore un éditeur HTML simple et un programme de reconnaissance de caractères (Omnipage ou Iris). Très vite, le traducteur se sentira à l étroit et fera l acquisition d autres utilitaires comme un 16

17 Environnement technologique du traducteur gestionnaire de disques virtuels pour ses dictionnaires sur CD, un programme graphique (Paintshop) ou un autre de téléphonie par Internet (Skype). Si sa méthode de travail le justifie, il installera un programme de reconnaissance vocale (Dragon). Pour faciliter la manipulation des documents, il fera appel à des jeux de macrocommandes qu il aura écrites lui-même ou puisera dans l offre commerciale (DtSearch, Wordfisher, Wordmonger). À mesure que sa clientèle se développe, le traducteur sera confronté au problème de la gestion des traductions antérieures et se tournera vers une mémoire de traduction qui lui permettra également de gérer sa terminologie (Trados, Wordfast, DejaVu). S il se spécialise dans un segment du marché comme le clonage de sites, il ne pourra faire l impasse sur des éditeurs évolués comme Dreamweaver ou GoLive, des logiciels de graphisme puissants comme Photoshop, Illustrator ou Freehand. Ceux qui privilégient l édition se tourneront vers la version complète d Acrobat, Quark et Framemaker. Les spécialistes du sous-titrage ou du doublage ont également à leur disposition une série d outils spécifiques, parfois conçus pour ou par le client (studio, chaîne de TV, etc.). Enfin, quand le traducteur s intéresse de plus près à la localisation de logiciels, les outils ne manquent pas (Catalyst et Passolo sont les plus courants). Cette brève présentation est loin d être exhaustive. Bien entendu, tout panachage est possible. En fait, la configuration matérielle du poste de travail est désormais une question de préférences (taille de l écran, couleurs, clavier/souris avec ou sans fil, etc.). Toutes les combinaisons sont possibles. La puissance de l ordinateur sera plus déterminée par le nombre de logiciels ouverts en parallèle que par le prix ou la disponibilité du matériel. En revanche, la plate-forme logicielle du traducteur en 2004 sera plutôt influencée par des facteurs subjectifs (un peu) et pratiques (beaucoup). Ce sera avant tout un savant compromis entre les divers aspects commerciaux de la profession (ai-je économiquement avantage à utiliser les mêmes outils que mon client, comment amortir ces achats et la formation inévitable, vais-je mieux traduire ou traduire plus vite, etc.?). Une conclusion s impose en la matière : l évolution est permanente et rapide. Il est suicidaire d en rester à une configuration figée. Si le traducteur de 2004 ne s intéresse pas à ses outils de travail, il sera dépassé en quelques mois. Il veillera par conséquent à s informer (forums, lettres d information, expos, conférences, associations professionnelles, etc.) ; il n hésitera jamais consacrer quelques minutes à une démo ou un essai ; il lira la presse spécialisée ; il écoutera l avis de ses collègues. Bref, il fera mentir l adage qui veut que la curiosité soit un vilain défaut. C est tout le contraire : la curiosité est un sérieux atout. 17

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33 PÉDAGOGIE PAR PROJETS : LE MODÈLE RENNAIS Pédagogie par projets : le modèle rennais Daniel Gouadec Centre de formation des traducteurs, terminologues et rédacteurs Depuis 1984, le Centre de formation de Traducteurs (puis traducteurs-localiseurs), terminologues et rédacteurs de l Université de Rennes 2 fonctionne systématiquement selon une pédagogie centrée sur la gestion de projets. Le présent est une amplification des contenus présentés succinctement dans le cadre du colloque. Cette amplification est intervenue en suite du colloque au bénéfice des participants au séminaire de formation de formateurs en traduction. Elle répond à une demande des formateurs soucieux de mieux comprendre la logique du système. L IDÉE Le point de départ : une pratique professionnelle Depuis plus de vingt ans, la formation des traducteurs au CFTTR repose sur deux idées simples. Il s agit (a) de rapprocher les situations pédagogiques des modèles professionnels et (b) d introduire toutes les modifications nécessaires à l organisation de la formation pour permettre cette professionnalisation. L aboutissement est la mise en place d une pédagogie de formation axée sur l exécution de projets de traductions conséquents. L étincelle est venue des premières situations dans lesquelles les étudiants étaient amenés, par la force des choses, à effectuer des traductions professionnelles collectives. Il s agissait, pour les étudiants de maîtrise (au nombre de 10 à 12 en moyenne) d exécuter de véritables traductions pour le compte de véritables donneurs d ordres en fait, des agences de traduction recherchant une main-d œuvre complémentaire capable d aider à faire face à des pics de demande démesurés. La première occasion plus vraie que nature a été, en 1986, la traduction d un manuel complet accompagnant un matériel informatique. Le donneur d ordres apportait trois éléments cruciaux : la validation de la terminologie et de la matière première, un micro-ordinateur, et une responsable du projet imposant des modes de fonctionnement particuliers propres à garantir la qualité minimale spécifiée. Il est vite apparu que seule une organisation du travail hyper-rigoureuse permettait de s en sortir, d autant que l ordinateur prêté (puis cédé à titre gracieux) était unique et qu il fallait donc une saine gestion de cette ressource en particulier pour réussir à tenir les délais. Bref, tout le monde y a acquis dans des conditions marquées par un enthousiasme indéfectible de tous les participants les quelques notions de base grâce auxquelles il a été possible de construire un édifice plus élaboré, et notamment : La nécessité de respecter les directives ; L importance du dialogue et de la négociation ; L importance de la validation a priori de la matière première ; 33

34 Formation L impact de la solidarité de groupe et de la responsabilité collective ; L intérêt de l exploitation privilégiée des compétences particulières de chacun ; Le rôle capital de l assurance de qualité ; Les techniques de révision ; L absolue nécessité de la planification ; Les apports indiscutables d une division du travail parfaitement maîtrisée. Et, plus largement, la réalité des situations et contraintes professionnelles : gestion des fichiers, règles de dénomination, calcul des délais, prévisions de consommations de ressources, respect des délais, respect des conventions de saisie, vérifications systématiques, saine gestion des mises à jour de listes, stratégies de recherche d informations, gestion d informateurs, contacts avec tous partenaires, etc. Le mode de fonctionnement était, à toutes fins utiles, un modèle professionnel, que nos partenaires donneurs d ordres nous ont aidés à optimiser. Les étudiants de maîtrise fonctionnaient, sans le savoir, sur le modèle de la gestion de projets. Incidemment, la formule transformait le formateur en conseiller, soutien, puis réviseur. Elle permettait ainsi la mise en place d une pédagogie optimale en ce sens que chacun pouvait juger au final de la qualité produite, de ses erreurs, et des correctifs souhaitables. S ajoutait bien entendu à cette structure interne la validation par le donneur d ordres avec son lot de nouvelles ou autres révisions. Très vite, le groupe s est organisé de manière à optimiser sa production à responsabilité collective. Ainsi sont apparues les spécialisations par compétences : telle personne se chargeait prioritairement de la terminologie, telle autre de la relecture, telle autre de la traduction, et ainsi de suite, en vertu de compétences avérées et unanimement reconnues. Dans certains cas, un opérateur donné se voyait imposer une responsabilité particulière par plébiscite. Les spécialisations sont apparues pour répondre au souci d optimiser le temps d intervention des uns et des autres mais aussi parce que les indemnisations perçues reposaient sur un principe de contribution effective à la qualité globale : si, par exemple, la terminologie collectée devait être refaite, l indemnisation du terminologue était amputée du coût de la reprise - cet aspect financier du projet étant bien entendu géré par le donneur d ordres. Il va de soi que cette forme de production collective sous la double protection d un ou plusieurs formateurs et d un donneur d ordres constitue la meilleure formation possible. Sa mise en œuvre systématique dans les institutions de formation pose des problèmes complexes mais des formules adaptées sont éminemment envisageables. La deuxième étape : l application en contexte de formation Les premières expériences collectives que nous dirons vraiment professionnelles ont immédiatement rejailli sur les pratiques pédagogiques. En effet, la structure et les procédures appliquées à cette occasion apportent leur lot d avantages substantiels tant du point de vue des étudiants que du formateur. Les uns et l autre les ont donc naturellement importées dans l ensemble des activités de formation/apprentissage car il faut bien voir qu il s agissait de l important d un modèle professionnel dans le contexte de la formation initiale. 34

35 Pédagogie par projets : le modèle rennais Les premières expérimentations pédagogiques se sont faites à partir de 1986 dans la configuration suivante : Mise en place systématique de groupes d étudiants affectés à une même tâche ; Émergence de trois niveaux de responsabilité, à savoir : (i) le chef - vu à l époque comme une sorte de patron d agence car, comme nous l avons vu, la terminologie de la gestion de projet n avait pas encore diffusé (ii) les chefs de groupes et (iii) les opérateurs ; Contrôle de la qualité des travaux des opérateurs par les chefs de groupes, puis par le chef. La mise en place de cette première architecture rudimentaire a été rendue possible par quelques accidents particulièrement heureux, à savoir (1) la disponibilité dès 1987, d un parc matériel et logiciel significatif tel qu il ne s en trouvait à l époque aucun de comparable dans les universités françaises autres que scientifiques et (2) la disponibilité d outils de communication efficaces et (3) la disponibilité de formateurs et de techniciens et ingénieurs en informatique. Tout ceci mis bout à bout induisait déjà à l époque le premier basculement vers le tout informatique qui caractérise l histoire du CFTTR. Le résultat de l application du modèle professionnel d exécution de prestations de traduction au contexte de formation a très vite dépassé les espérances. Il est très vite apparu que : a) Le regroupement d étudiants de niveaux différents crée un effet de formation directe en ce sens que tous les savoirs des étudiants les plus avancés sont immédiatement transmis par eux aux étudiants naïfs ou novices. Cet effet particulier a été exploité de manière systématique et systématiquement cultivé et amplifié par la suite. Il a un effet secondaire puissant en ce qu il instaure un esprit de solidarité absolue et de coopération spontanée entre tous les étudiants de l institution. b) La définition de niveaux de responsabilités introduit directement dans le schéma la notion d encadrement + pilotage + validation + contrôle de la part des niveaux de responsabilité les plus élevés (nous ne savions pas, au début, qu il s agissait là du principe fondamental de la gestion de projets). c) Le contrôle de qualité systématique effectué par les responsables de groupes réduit d autant la part d intervention du formateur et donc sa charge de travail, sans nuire en aucune manière à la qualité des évaluations et des rétroactions pédagogiques. La troisième étape La troisième étape, qui couvre la période de 1988 environ à aujourd hui, a été une longue phase de développement et de mise au point fine du modèle. Cette mise au point a été influencée par plusieurs éléments déterminants : a) L évolution positive des ressources disponibles notamment en termes d accès à des disques communs et de facilités de communication via l Internet. b) L application de modèles d exécution de prestations de traduction fondés sur une analyse en chemin critique. L analyse en chemin critique est le résultat d une recherche de longue haleine sur les séquences d exécution de projets de 35

36 Formation traduction avec repérage des points critiques et mise en place de solutions permettant d éviter les blocages ou les défauts de qualité. L analyse construit les chemins critiques interdépendants des cinq protagonistes possibles : donneur d ouvrage, donneur d ordres ou courtier, traducteur, réviseur, chef de projet ou responsable de dossier. c) L application des principes de la gestion de projet (consécutivement à la traduction de la documentation d un logiciel de gestion de production assistée par ordinateur pages). d) La mise en place d un système d assurance-qualité dans l exécution des traductions (mise en place commencée en 1990, Cf. communication à colloque de Palma de Majorque en 1994). e) La traduction effective, au cours des années, de supports de cours se rapportant à la gestion de projet en général. Cette traduction a duré trois années et a combiné l application pratique en traduction et l acquisition de savoirs mis en œuvre et à profit dans la vie professionnelle et, d abord, au cours des stages. Parallèlement à la mise au point du modèle de formation par logiques de projets, le CFTTR et le CRAIE développaient un système de gestion de la qualité en traduction connu sous le nom de PERFEQT (projet MLIS). L ensemble des contenus est accessible à et présente les fondements du système. Il est surtout apparu que le système pédagogique en gestion de projets requérait la mise en place de référentiels extrêmement complets et précis et, surtout, une organisation originale de l année universitaire. Il a donc fallu concevoir les référentiels et définir des protocoles de mise en œuvre complets. Ces éléments vont être décrits ciaprès. LE MODÈLE Principe Toute activité impliquant une production effective (traduction, terminographie, rédaction, recherche d informations, etc.) déclenche automatiquement l ouverture d un dossier de projet dans des conditions d émulation des pratiques professionnelles. Cela signifie, en clair, que : Un chef de projet est désigné ou se porte volontaire ; Le chef de projet est assisté, s il y a lieu, d un(s) assistant(e) ; Le chef de projet et son assistant(e) décident de la structure de responsabilités à mettre en place et recrutent les personnes auxquelles ces responsabilités seront confiées ; Tous les étudiants sont potentiellement concernés par tous les projets au moins à titre d opérateurs. En même temps, le chef de projet : Négocie les délais ; Négocie les conditions d exécution de la prestation ; Rédige le cahier des charges (en empruntant aux éléments génériques du référentiel) ; 36

37 Pédagogie par projets : le modèle rennais Établit le calendrier de production/exécution ; Demande la création d une liste de diffusion se rapportant au projet ou crée un répertoire spécifique sur une liste de diffusion existante ; Lance le projet. Ensuite, tout s enchaîne de manière bien huilée dans la mesure où la logique de projets et de travail collectif est devenue une seconde nature pour tout le monde et l expérience acquise fait que plus personne ne se pose la moindre question. Les nouveaux arrivants sont intégrés comme opérateurs et donc pris en charge par le chef de projet et ses assistants. Une fois qu ils ont compris le système, ils accèdent progressivement à des responsabilités en passant par le statut de stagiaires auprès des responsables de domaines puis des chefs de projets. Donc, l équipe de projet se met immédiatement en place sous la responsabilité du chef de projet et tout s enchaîne, à commencer par la prise de connaissance de tout référentiel disponible. Matrice de responsabilités Chaque équipe de projet se construit selon une matrice de responsabilités ou structure hiérarchique à l intérieur de laquelle les attributions et responsabilités sont définies par catégories ou fonctions. La matrice de responsabilités est particulière à chaque projet mais se fonde toujours sur la structure universelle soumise aux adaptations nécessaires. Le nombre et la nature des opérateurs pour chaque niveau de responsabilité est adapté aux exigences et contraintes du projet. L organisation générique de la matrice de responsabilités et les attributions des diverses fonctions pour les prestations de traduction sont présentées en annexe 2 dans la version la plus développée. Pour l essentiel, la matrice de responsabilités implique quatre niveaux standard : 1) Le niveau chef de projet 2) Le niveau chef d équipe 3) Le niveau chef de groupe 4) Le niveau opérateur À ces quatre niveaux standard s ajoutent, au besoin : 1bis) Le niveau assistant chef de projet L assistant chef de projet est chargé de gérer un sous-projet. Dans la pratique, il existe toujours au moins un assistant chef de projet chargé de gérer la soustraitance. En effet, sont considérés comme sous-traitants, parce qu externes, les étudiants disposant des moyens nécessaires pour exécuter leur part du projet depuis leur domicile. La sous-traitance ainsi simulée permet de tester l efficacité du dispositif à distance et de tenir compte d une réalité professionnelle fort répandue. Note : les sous-traitants ont, comme les opérateurs en interne, accès à l intranet. Ils sont convoqués en interne à la séance de breffage organisée au terme de l étape d étude du produit ou processus ou sujet. 37

38 Formation n) Le responsable de domaine Le responsable de domaine prend en charge un secteur d activité ou une composante transversale de la prestation. Ainsi, en ce qui concerne la traduction, les domaines (avec responsabilités spécifiques correspondantes) sont la collecte de matières premières, le contrôle de la qualité, les transferts, etc. Pour l anecdote, les responsabilités de domaines ont été instituées et définies par les étudiants eux-mêmes pour apporter une solution pratique à l un des problèmes récurrents de coordination-harmonisation des activités à l intérieur de la prestation. Les responsabilités ne sont pas affectées par l organisation hiérarchique puisqu elles correspondent à des fonctions et non pas à des individus ou à des organisations chronologiques. N.B. Les responsabilités ne sont pas nécessairement réparties selon les niveaux d avancement des études. Référentiel(s) Le référentiel éclairant l exécution d une tâche donnée est une forme de cours ou support de cours. Ce référentiel se présente, selon les cas, sous forme de : Fichier(s) accessible(s) sur un disque partagé à l intérieur de l université ; Fichier(s) accessible(s) dans un répertoire d un serveur de liste ; Une liste de diffusion est créée pour permettre la gestion de chaque projet. Alternativement, un répertoire spécifique est créé dans une liste existante ; Site Web ( pour la traduction ou pour la terminographie). Les référentiels font l objet de mises à jour permanentes. Leur fonction est de permettre à quiconque d accéder à une présentation-explication de tout élément de toute prestation à laquelle il est appelé à participer. Les référentiels peuvent être court-circuités par le chef de projet lorsqu il estime que l apport oral d explications est préférable. Le formateur intervient systématiquement et dans les meilleurs délais, à la demande du chef de projet seul (relayant une demande d opérateurs à quelque niveau que ce soit) pour fournir toutes les explications nécessaires et, au besoin, proposer un cours spécifique sur les points particuliers qui posent problème. Il s agit en l occurrence d une caractéristique cruciale de la pédagogie appuyée sur une pratique en gestion de projets : l apport du formateur intervient toujours sa,s délai en réponse à une demande d explication-formation formulée en présence d une problématique clairement identifiée, définie, circonscrite. Pareille décision relève du constat suivant : un cours se rapportant à l exécution d une tâche donnée ne peut être parfaitement accepté et assimilé que s il vient à point nommé pour résoudre un problème ou un ensemble de problèmes. Il en découle que la pédagogie par projets ne s accommode que difficilement avec l organisation traditionnelle des emplois du temps : dans le cadre de tel projet, il peut s avérer nécessaire de consacrer trois ou 38

39 Pédagogie par projets : le modèle rennais quatre heures, par exemple, à des explications, des analyses, des démonstrations et même, parfois, une application pratique limitée. Les référentiels sont élaborés par le formateur et mis à jour selon les spécifications des divers chefs de projets. En clair, ce sont les chefs de projets (relayant les observations de tous les opérateurs impliqués) qui précisent quels sont les points ou éléments qu il est souhaitable ou nécessaire d introduire ou de modifier ainsi que les orientations à donner aux informations nouvelles. Les référentiels permettent à chaque utilisateur d apprendre, dans l abstrait et dans l absolu, tout ce qu il doit savoir sur la tâche à accomplir et les modalités d exécution de cette tâche. Ils sont complétés ou précisés par des cours et mises à jour. Cahiers des charges et procédures génériques Les procédures génériques sont des procédures standard. Elles décrivent, comme toutes les procédures, les opérations à effectuer, les responsabilités, les résultats attendus, les contrôles à effectuer, etc. Étant donné que ces procédures sont d application universelle et non réservées au contexte pédagogique, elles sont incorporées aux référentiels. Les référentiels incluent surtout ce que l on pourrait appeler des cahiers des charges ou spécifications génériques. Il s agit, en l occurrence, de fichiers qui sont tous disponibles en permanence via le serveur de fichiers du serveur de listes. Ces fichiers concernent chacun un élément de la prestation (et donc une tâche). Ils s organisent toujours selon les rubriques ci-après : Objet du cahier des charges (opération ou activité concernée) Définitions des termes essentiels Outil (chaque activité s effectue par mise en œuvre d un outil adapté) Mode d emploi et directives Chronologie d exécution Allotissement (identification du ou des lots concernés) Planning de l activité Identification des fichiers Transmission des fichiers Données finales Responsable de domaine Suite La composante majeure du cahier des charges, la chronologie d exécution de l activité ou de l opération concernée, n est pas modifiable. Cahiers des charges spécifiques Le chef de projet et, le cas échéant, tout opérateur autorisé crée, à partir du modèle de cahier des charges génériques un cahier des charges spécifiques stipulant les conditions d allotissement, de planning, d identification et transmission des fichiers, d acheminement et enregistrement des données finales, de responsable de domaine auquel se rapporte l activité ou l opération concernée, et de suite du processus. 39

40 Formation Chaque cahier des charges spécifique est validé par le chef de projet et mis à la disposition de tous les opérateurs concernés. Délimitation des cibles : formulaires directifs Les résultats souhaités pour chaque activité ou opération sont spécifiés de manière rigoureuse par le biais d un outil correspondant généralement à un formulaire à remplir. Ce formulaire a une triple fonction : 1) Il encadre au plus près et cible l activité ou opération prévue 2) Il contraint à respecter des procédures optimisées puisqu il impose la présence de catégories de données jugées indispensables. 3) Il a une fonction pédagogique dans la mesure où il prend en charge celui ou celle qui le met en œuvre et où cette prise en charge débouche sur une assimilation complète de directives implicites. À titre d exemple, le formulaire de concordancier terminologique bloque le processus lorsque l opérateur omet de préciser le filtre de référenciation conceptuelle et de recherche de concordants. L exploitation de formulaires correspond à la forme la plus aboutie de coercition : les étudiants doivent aboutir à un résultat particulier correspondant à l aboutissement d un processus incontournable du chemin critique d exécution des traductions. Tout le monde doit, pour remplir le questionnaire, exécuter les opérations requises, toutes les opérations requises, selon la séquence voulue. Les formulaires permettent également les validations intermédiaires. Ainsi, par exemple, la recherche de terminologie s appuie sur un inventaire exhaustif qui fait l objet d une évaluation indiquant les réussites et les échecs. Plus encore, le recours aux formulaires selon une séquence spécifique permet de déterminer très précisément à quel moment un processus n a pas fonctionné ou n a pas fonctionné comme il l aurait dû, et pourquoi. On dispose ainsi d un outil de diagnostic d une efficacité incomparable. Le traçage est systématique et automatique. Le diagnostic est immédiat et facile. Les formulaires sont développés ou redéveloppés annuellement par les étudiants les plus avancés selon les spécifications du formateur. Ceci permet de solliciter la réflexion et l analyse de tout un chacun et d approfondir les connaissances en informatique. Ils sont également mis à jour et optimisés après chaque nouvelle exécution de projet, selon les indications de l autopsie de la prestation et les bilans de l ensemble des opérateurs. Modes opératoires Chaque formulaire est accompagné de (i) son descriptif et (ii) son mode d emploi. Les modes opératoires correspondent au mode d emploi détaillé des formulaires ou, en l absence de formulaire, aux procédures et chronologies d exécution des activités ou opérations concernées. Tout mode d emploi inclut et explique tout élément de méthodologie se rapportant à la mise en œuvre de l outil considéré. En fait, la méthodologie est littéralement inscrite dans les formulaires et les modalités contraignantes de leur mise en œuvre. 40

41 Pédagogie par projets : le modèle rennais Les descriptifs et modes d emplois sont également produits ou recréés par les étudiants les plus avancés. Il s agit en l occurrence d une application spécifique de rédaction technique en rapport avec leurs domaines de compétence et leurs métiers. Des mises à jour interviennent aussi après chaque nouvelle exécution de projet, pour tenir compte des conclusions de l autopsie de la prestation et des bilans de l ensemble des opérateurs. Dans la mesure du possible, la production des descriptifs et modes opératoires met en jeu la totalité des supports standard : infobulles, modes d emploi sur papier, fichiers HTML, aide en ligne. Principe d exécution Toute opération ou activité prévue ou requise dans le cadre de l exécution d une prestation donnée doit être effectuée par l opérateur concerné selon les spécifications d outils dans les conditions spécifiées par le cahier des charges spécifique et selon son calendrier de production. Chaque résultat d opération ou d activité est contrôlé par l opérateur lui-même, validé par son supérieur directe, puis contrôlé par le supérieur de ce supérieur. Évaluation Un opérateur donné effectue toujours un bilan des conditions dans lesquelles il a pu exécuter ses tâches. Ce bilan inclut des considérations sur l efficacité des responsables du niveau supérieur. Il peut ainsi être amené à porter un jugement sur ces responsables. Les responsables sont avisés de la teneur générale du bilan. Un responsable à un niveau donné évalue toujours la performance et le rendement des opérateurs dont il a la charge. L évaluation s effectue selon un système à cinq niveaux : excellent *** bon ** satisfaisant 0 non satisfaisant -- médiocre --- Il s agit de juger les paramètres neutres ci-après : o Sérieux o Esprit d équipe o Respect des délais o Respect des consignes et du cahier des charges o Efficacité o Prise en compte des observations Le croisement des paramètres et des valeurs correspondantes donne une image juste et précise de chaque opérateur. La qualité du résultat est évaluée de manière séparée par le donneur d ouvrage ou, à défaut, par le formateur. 41

42 Formation EXEMPLE = EXÉCUTION DE TRADUCTIONS Organisation chronologique Les projets de traduction conduits selon le modèle s organisent tous selon un même chemin critique. Les étapes ci-après sont obligatoires (des étapes additionnelles étant envisageables au cas par cas) : 1) Négociation du contrat a. Identification de la demande b. Identification du projet à mettre en place c. Calcul du devis d. Rédaction de la proposition de prestation (conditions générales d exécution des traductions, conditions particulières) e. Rédaction et signature de la convention 2) Analyse de la demande a. Planification b. Mise en place de l équipe de projet c. Mise en forme du projet du projet d. Analyse des options et traitements particuliers 3) Préparation du matériau a. Désassemblage ou démontage b. Extraction du matériau à traduire effectivement 4) Analyse du matériau a. Contrôle de qualité du matériau à traduire b. Mise à niveau du matériau à traduire c. Création de la version pour traduction 5) Mise en place de la matière première a. Terminologie b. Phraséologie c. Matériaux primaires d. Alignements e. Création et exportation/importation de la mémoire de traduction 6) Création de la version d appui intégrant matériaux et directives 7) Transferts et auto-contrôles 8) Mise en commun des traductions individuelles 9) Contrôles de qualité relectures et révisions 10) Réassemblage et retraitements (intégrations) 11) Livraison 12) Consolidations et archivages 13) Autopsie de la prestation Matrice de responsabilités Pour toute tâche de traduction, la matrice de responsabilités correspond au schéma de l annexe 1. 42

43 Pédagogie par projets : le modèle rennais La matrice inclut toujours un chef de projet adjoint chargé de la sous-traitance. Les domaines de responsabilité sont généralement les suivants : o logistique (désormais présent dans absolument tous les projets en raison des problèmes de ressources matérielles et logicielles ou de locaux) o gestion (planification, consommation de ressources, mesures des temps, etc.) o matériau à traduire o ingénierie (désormais présent dans absolument tous les projets en raison des caractéristiques des matériaux traités : sites Web, logiciels, jeux vidéo) o options et traitements particuliers o étude du sujet/documentation/élucidations o matière première o traduction-transferts o post-traitements (inclut la mise en commun) o contrôles de qualité et mises à niveau o archivage L une des responsabilités importantes est celle du responsable des post-traitements dans la mesure où ceux-ci incluent les mises en commun des traductions individuelles. Il s agit, en l occurrence, d une étape essentielle du point de vue de la pédagogie, puisqu elle oblige chacun à justifier ses propositions, à s auto-évaluer, et à tenir compte des avis de ses partenaires. Les mises en commun s effectuent dans chaque groupe, puis dans chaque équipe, puis par année. Une autre option possible est celle des révisions en cascade : les traductions des opérateurs sont révisées par le chef de groupe, les traductions de chaque groupe sont révisées par le chef d équipe et les traductions d équipes sont révisées par le responsable du domaine qualité. Dans cette hypothèse, le formateur révise la version ultime. Il est alors facile et extrêmement utile de repartir dans l autre sens : le responsable du domaine qualité signale et explique leurs erreurs effectives aux chefs d équipes, qui signalent et expliquent leurs erreurs effectives aux chefs de groupes, qui signalent et expliquent leurs erreurs effectives aux opérateurs. La formule est d une redoutable efficacité. Nature des responsabilités Les responsabilités des uns et des autres sont présentées dans l annexe 2. Planification et calendrier/planning général Le chef de projet et ses assistants définissent un calendrier général de production. Le formulaire correspondant est présenté en annexe 3. En règle générale, un projet couvre une semaine (traduction standard) ou deux semaines intégrales (localisation de sites Web). Pour la traduction standard, la pré- 43

44 Formation traduction occupe deux journées et demie, la traduction une journée et demie, la mise en commun une demi-journée et les contrôles de qualité une demi-journée (au moins). Planification et calendrier/planning personnel Le chef de projet et ses assistants définissent un planning particulier pour chaque opérateur. Le formulaire correspondant est présenté en annexe 4. En règle générale, un projet couvre une semaine (traduction standard) ou deux semaines intégrales (localisation de sites Web). Pour la traduction standard, la prétraduction occupe deux journées et demie, la traduction une journée et demie, la mise en commun une demi-journée et les contrôles de qualité une demi-journée (au moins). Cahiers des charges Chaque responsable définit, à son niveau de responsabilité, le ou les cahiers des charges requis. Tous les cahiers des charges sont validés par le chef de projet. Le cahier des charges relatif au domaine étude du sujet et documentation est présenté en annexe 5. Le cahier des charges relatif au domaine matières premières est présenté en annexe 6. Procédures Un exemple de procédure est proposé en annexe 7. Outils Un exemple d outil, avec mode d emploi et directives de mise en œuvre, est proposé en annexe 8. Intégration au cursus La gestion de projets d exécution de prestations de traductions (y compris de clonage de sites web et de localisation de logiciels) s insère très progressivement dans le cursus de chaque étudiant au fil de sa formation. L insertion début à l entrée en année 3 (bac +3) et donc au début du semestre 5 des études supérieures. La séquence standard est présentée ci-après : 1. Session d initiation 1 semaine Premier contact avec le système : l étudiant participe, en prélude à la rentrée officielle (pour des raisons de disponibilité des ressources nécessaires) à une session dite de «mise en jambes». Des groupes de 2 à 3 personnes sont placés sous la tutelle d un chef de groupe en année terminale. Le chef de groupe a l entière responsabilité de son groupe et cumule les fonctions de chef de projet, responsable de domaines, etc. L objectif apparent est d exécuter un très bref projet de traduction (parce que ceci donne un sentiment de réalité). Les objectifs réels sont multiples : Repérage des ressources matérielles et logicielles ; 44

45 Pédagogie par projets : le modèle rennais Apprentissage du fonctionnement des listes de diffusion et des serveurs de fichiers ; Téléchargements divers ; Prise de connaissance des composantes du référentiel ; Téléchargement du référentiel ; Téléchargement des outils, modes d emplois et cahiers des charges ; Mise en application dans l exécution du mini projet sans objectifs de qualité. Résultat : apprentissage de l intégralité du système et préparation pour les épisodes à venir La première session constitue une introduction générale aux cours de traduction. Elle est l occasion de présenter, expliquer, justifier, et maîtriser les composantes de la prestation du traducteur. Elle se fait donc naturellement sou la responsabilité proche d un étudiant-formateur compétent. Elle constitue une référence permanente pour toute activité pédagogique en rapport avec la traduction, la terminologie, la phraséologie, la documentation, etc. Elle concrétise l ensemble des processus d apprentissage en ce qu elle met tout en perspective. Elle permet également à chacun(e) de confirmer son choix professionnel et académique ou, au contraire, de changer d orientation. Elle est irremplaçable. 2. Session de semestre 1 1 semaine En fin de premier semestre, une nouvelle session complète est organisée. Elle entre dans le schéma Tradutech (projet européen). Il s agit quasiment d une reprise du modèle de la session de mise en jambes mais, cette fois, les outils et procédures sont connus et la quantité traitée devient significative. Les étudiants traduisent un matériau choisi par un donneur d ouvrage externe (qui procèdera à l évaluation finale). Le thème est aléatoire mais le document est spécialisé ou technique. Le volume est de l ordre de à mots. La session dure à nouveau une semaine. Cette fois, la structure avec responsables de domaines, chefs d équipes et chefs de groupes se met en place. L organisation de la prestation est de type horizontal en ce sens que chaque équipe exécute l ensemble des opérations nécessaires (étude du sujet, documentation, terminologie, traduction, etc.) A l intérieur de l équipe, le chef d équipe a tout loisir d organiser des groupes si les circonstances l imposent, mais la seule coordination véritable relève des responsables de domaines, qui sont chargés d harmoniser les résultats, de fusionner les fichiers, et de redistribuer la matière première validée. Les équipes sont mixtes en ce sens qu elles incluent des étudiants de licence et des étudiants de master 1 et 2. L objectif est d assurer un encadrement proche des nouveaux étudiants, qui trouvent auprès des anciens une solution immédiate à tout problème qui se pose au cours de l exécution du projet. Le risque à prévenir est celui d une dépendance totale des nouveaux envers les anciens. Il peut être prévenu par l affectation aux nouveaux de tâches ou composantes de tâche qu ils doivent assumer en propre (toujours collectivement, cela va de soi). 45

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