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1 PNIA PROGRAMME NATIONAL D investissement AGRICOLE CÔTE D IVOIRE

2 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D investissement AGRICOLE MINISTÈRE DE L AGRICULTURE

3 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE FILIERE BANANE PLANTAIN Culture de case à l origine, le bananier plantain a, depuis les années 50, connu une grande expansion grâce à son association avec le café et le cacao. La banane plantain est le premier produit vivrier de la zone forestière et la production nationale est évaluée à t par an. Les bananes sont généralement associées aux jeunes plantations de cacao et de café et leur extension est surtout liée à ces deux cultures. Cependant l on trouve depuis quelques années, des plantations entières de bananiers. La récolte couvre normalement sur toute l année même si on observe une pénurie saisonnière d avril à septembre. La production autoconsommée à environ 60 %, fait également l objet d un commerce interne entre les régions de production et les centres urbains. Aujourd hui, elle donne lieu à des exportations croissantes aussi bien au niveau sous-régional qu international. Evolution des productions La production de bananes a subi un bond remarquable de 2007 à Elle est passée de tonnes à tonnes. Evolution des superficies Source : DSDI / MINAGRI (estimation) Organisation de la filière Les acteurs de la filière sont généralement les femmes. Elles se regroupent dans certain cas en coopératives agricoles Source : DSDI / MINAGRI (estimation) Production (tonnes) PERFORMANCES Résultats de la recherche agronomique Au plan scientifique, des moyens, des techniques et des procédés ont été mis au point pour améliorer la qualité de la banane plantain sur les marchés, accroître sa durée de vie économique et augmenter les rendements des bananeraies Un répertoire de technologies adaptées et à coûts relativement réduits, des procédés existants et pouvant être adoptés en matière de conservation et de transformation de l igname et de la banane plantain est disponible auprès de la Société Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T). CONSERVATION / TRANSFORMATION Malgré une autosuffisance relative en banane plantain, l on constate

4 son indisponibilité sur nos marchés à une période de l année. Cette indisponibilité est liée aux nombreuses pertes post-récoltes (environ 30 à 40% de la production), à l accès difficile aux grands centres de production, aux difficultés de conservation et à la faible transformation de ces produits. Traditionnellement la banane plantain est consommée sous diverses formes (foutou, foufou, aloco, etc.) Des procédés modernes permettent de transformer la banane plantain en chips, cossettes, farine stabilisée et confiture. COMMERCIALISATION En Côte d Ivoire, le secteur de la banane plantain est dominé par les femmes qui le contrôlent depuis la production jusqu à la commercialisation. La banane plantain produite en Côte d ivoire est aussi vendue dans la sous-région, au Mali, au Burkina Faso. Le transport de la Côte d Ivoire vers le Burkina se fait par voie ferroviaire. Tandis que le transport au mali est beaucoup plus difficile du fait de l absence de voie ferroviaire. Par ailleurs, le marché de la banane plantain existe en France et en Belgique depuis plus d une trentaine d années. Il s agit d un marché en expansion dont les principaux consommateurs sont originaires des zones tropicales (Afrique, Asie, Amérique latine et Antilles). ANALYSE PROSPECTIVE Forces - Conditions climatiques favorables - Prix intéressants en période de pénurie Faiblesses - Problème de conservation - Faible transformation de la production Menaces Perte du potentiel génétique Opportunités/enjeux Existence d un marché intérieur et de débouchés sous-régionales PERSPECTIVES Actions déjà menées Etude réalisée par Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T), «L état des lieux et de diffusion des techniques de transformation et de conservation post récolte de l igname et de la banane plantain». le PPAAO/ WAAPP par le MINAGRI Programmes de recherche, de conseil et de vulgarisation formation appui aux OPA) réaliser par FIRCA Interventions spécifiques envisagées dans le PNIA Appuyer la production intensive de la banane plantain. Produire des semences de pré-base et de base performantes de coton et de vivriers Mettre en place une parafiscalité sur les produits vivriers Appuyer les jeunes et les femmes dans la production de vivriers CÔTE D IVOIRE PNIA- Programme National d Investissement Agriole 3 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE i mmeuble caistab - p lateau 16 BP 783 Abidjan 16 Tél.: 00(225)

5 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE FILIERES ANANAS ET BANANE La profession fruitière est née en Côte d Ivoire dans les années 50 avec la production de la banane et ensuite celle de l ananas. La banane est le 6ème produit agricole exporté par la Côte d Ivoire et le secteur emploie directement ouvriers agricoles. Avec une valeur ajoutée de 44,7 milliards de F CFA en 2007, le secteur de la banane a réalisé 7% de la valeur ajoutée agricole. La Côte d Ivoire demeure aujourd hui la deuxième origine de la banane Concernant l ananas, il fournit 0,6 % du PIB national, 1,6 % du PIB agricole et occupe 11% des ha consacrés à la culture fruitière en Côte d Ivoire. L «Ananas de Côte d Ivoire» occupe le second rang sur le marché européen. Zones de production La banane est produite dans les localités du sud (Azaguié, Agboville, Tiassalé), du sud-est (Aboisso) et de l est (Abengourou). Les zones de production de l ananas sont l est du fleuve Comoé (Bonoua, Adiaké et Aboisso) et les localités de Dabou, Tiassalé, Azaguié, Agboville. Organisation de la filière Il existe deux faîtières au niveau des filières banane et ananas : l Organisation Centrale des producteurs-exportateurs d Ananas et de Bananes (OCAB) créée en 1991 et l OBAM-CI créée depuis Au niveau de l ananas, on trouve environ 1000 petits producteurs qui réalisent environ 45 % à 55 % des exportations ivoiriennes d ananas. Source : OCAB Evolution de la production La production d ananas en décroissance depuis près d une décennie. Quant à la banane, depuis l année 2000, la production annuelle avoisine environ tonnes et le rendement moyen est de 45 tonnes / ha. PERFORMANCES Evolution des superficies En 1997, la bananeraie ivoirienne occupait ha avant de chuter à en La culture de l ananas occupe une superficie totale d environ ha. (à confirmer DCR) Source : OCAB

6 Typologie des exploitations En général, on distingue deux types d exploitation de bananes en fonction de la superficie : les petites exploitations (en moyenne sur 100 ha) ou et les grandes exploitations (en moyenne 500 ha). Au niveau de l ananas, l on compte environ petits planteurs traditionnels. A l opposé, se rencontrent des exploitations de type industriel appartenant à de grands groupes de distribution de fruits dans le monde, l exportation, avec des exploitations de superficie moyenne de 500 ha. CONSERVATION / TRANSFORMATION Les stations de conditionnement de bananes en Côte d Ivoire sont globalement conformes en termes d organisation du travail et d infrastructures de traitement. Les points faibles à relever portent sur le pesage des régimes en entrée, les convoyeurs de plateaux de fruits et de cartons. Le matériel de convoyage des plateaux de fruits et des cartons ou colis de bananes sont à renouveler sur l ensemble des sites. Concernant l ananas, seulement une infime partie de la production nationale est destinée à la transformation par deux usines, CONFIPRAL à Abidjan et SAFCO à Tiassalé. Les produits de transformation de l ananas sont essentiellement des jus et des tranches en conserve COMMERCIALISATION Il est à noter que l OCAB et l OBAM-CI n interviennent pas dans la commercialisation. Les exportations pour la banane représentent en moyenne 70 % de la production brute. L introduction d une nouvelle variété (MD2) d ananas sur le marché mondial, plus prisée par les consommations a une incidence négative sur les exportations ivoiriennes et sur les productions (abandon de la culture par les petits producteurs). L ananas est essentiellement produit pour l exportation à raison de 80 % vers l Europe, principalement la France. - les conditions difficiles d accès au foncier Ananas Disparition des petits planteurs due à la mévente Menaces Banane - la très faible part de capitaux ivoiriens dans la filière - Résistance grandissante des pathogènes Ananas Poids de la concurrence internationale sur le marché européen Opportunités/enjeux Banane Nouveaux marchés sur la sous-région et l Afrique et de l Europe sont des opportunités Ananas Marché européen en pleine expansion PERSPECTIVES Interventions spécifiques envisagées dans le PNIA Installer des unités pilotes de transformation de la mangue et de l ananas Créer des blocs de culture de plantations de type villageois Apporter un appui à la fourniture de vitro-plants de variété MD2 Apporter un appui à l installation des planteurs villageois sur des blocs de cultures Apporter un appui en vue de l amélioration des outils de production et du cadre de vie des travailleurs Apporter un appui à la commercialisation des produits des plantations villageoises Apporter un appui au développement du marché local et sous régional ANALYSE PROSPECTIVE Forces Banane - la disponibilité en terres - la reconversion variétale à partir de Vitro Plants achevée à 98% - les installations modernes du quai fruitier Ananas - les conditions pédoclimatiques favorables à la culture de l ananas, - la maîtrise des techniques culturales Faiblesses Banane - la faiblesse des rendements sur certaines plantations CÔTE D IVOIRE PNIA- Programme National d Investissement Agriole 3 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE i mmeuble caistab - p lateau 16 BP 783 Abidjan 16 Tél.: 00(225)

7 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE filiere ANACARDE L anacardier a été introduit en Côte d Ivoire par la SATMACI et la SODEFOR entre 1959 et 1960, dans le cadre de la politique de reboisement initié par l Etat, pour lutter contre les menaces de désertification. Depuis 2005, la noix de cajou engrange d importants revenus pour l Etat ainsi que pour les acteurs de la filière. En 2008, la Côte d Ivoire est devenue le premier producteur africain. Cette filière génère d importantes ressources financières à l Etat. En 2006, les recettes d exportation de la filière sont estimées à 52,3 milliards F CFA et à 77 milliards en Zones de production L anacardier est produit dans 11 régions de la Côte d ivoire situées au centre et Nord à savoir : Zanzan ; Vallée du Bandama, Savanes, Denguelé, Worodougou, N zi Comoé, Lacs, Haut Sassandra, Marahoué, Bafing ; Moyen Comoé. Organisation de la filière La Filière Anacarde ivoirienne est organisée autour des principaux acteurs que sont : les producteurs (individuels ou regroupés en OPA). les pisteurs (employés des acheteurs) les acheteurs (indépendants ou employés d exportateurs) les exportateurs (locaux ou étrangers) les unités de transformation (industrielles, semi-industrielles ou artisanales) structures d appui : ARECA, FIRCA, CNRA, ANADER, RONGEAD, INADES etc ha en 2005 (Recensement ANADER) puis à environ ha en Le tableau ci-dessous illustre bien cette croissance vertigineuse des terres cultivées : Années Superficies plantées (1000 ha) 8,22 265, Source : DSDI Evolution de la production Elle se caractérise par une expansion prodigieuse de la production avec le franchissement, pour la première fois, du seuil des tonnes de noix en Hormis la contraction de 2003 à tonnes, l envolée de la production va s accélérer jusqu en 2009 avec plus de tonnes. PERFORMANCES Le CNRA a identifié huit (8) individus d anacardier sur la station de Lataha ayant un potentiel de production en noix de 1,1 à 2 kg/arbre, soit 1,1 à 2 tonnes de noix/ha pour une densité de 100 pieds/ha) et de taux d amande intéressants (outturn de 44 à 49). Evolution des superficies Les superficies cultivées d anacardier, ont considérablement évolué au cours de ces dernières décennies, passant même de ha en 1970 à Source : ARECA Typologie des exploitations Les exploitations d anacardier sont de type familial. Les vergers individuels ont une superficie entre 0.5 et 3 ha en moyenne selon RONGEAD-INADES (2010) et entre 13 ha (Korhogo) et 23 ha (Dianra) selon l enquête de l AFD (2010).

8 TRANSFORMATION / CONSERVATION Deux grandes catégories de transformateurs à savoir : les usines industrielles sont celles qui atteignent la capacité minimale pour accéder au marché international (1 000 tonnes de noix brutes transformées par an). Seulement 4 sont fonctionnelles (OLAM, Agrimaxi, CKFCI, COPABO) et transforment 8% la production nationale. les unités artisanales produisent moins d un container d amandes par mois et accèdent difficilement au marché international. Seulement trois coopératives ont une capacité de plus 100 tonnes/an chacune. Evaluation des pertes post-récolte Les estimations évaluent entre 10 et 15% de la production qui est perdue à cause des mauvaises pratiques de récolte et de post-récolte. (Source : Diagnostic de la filière anacarde) SYSTEME DE COMMERCIALISATION La démarche suivie pour l élaboration du prix de la campagne part du prix du marché mondial assimilé au prix de cotation de l amande à la bourse de Cochin. Pour transposer ce prix de l amande en prix de la noix, il faut intégrer dans le calcul le rendement à la transformation et les coûts de transformation de la noix en Inde. Le groupage des produits et la collecte des produits dans les grandes villes sont généralement assurés respectivement par les pisteurs et les grossistes. La marge des pisteurs est le plus souvent comprise entre 5 et 20 F CFA/kg (source diagnostic 2012). ANALYSE PROSPECTIVE Forces Climat des zones de production favorable à la culture de l anacarde Potentiel important de production Engouement des paysans pour la culture Croissance annuelle d environ 16% de la production Culture assurant les revenus réguliers Manque d organisation de la campagne (non respect de la date d ouverture de la campagne) Non respect du prix d achat déclaré de campagne Problème de contrôle de la qualité Problème de la détermination du prix d achat Faiblesse de la capacité actuelle de transformation industrielle Absence de valorisation des produits dérivés de l anacarde Opportunités/enjeux Les possibilités d implantation d usines et la création d emplois dans les zones de production ivoiriennes. PERSPECTIVES Actions déjà menées par le Gouvernement Certaines études ont été lancées par le Ministère de l Agriculture, avec le concours de la Banque Mondiale et d autres bailleurs de fonds. Il s agit de : - Analyse des risques et traçabilité dans la Filière Anacarde - Stratégie de développement de la transformation - Stratégie opérationnelle pour le développement du secteur anacarde en Côte d Ivoire Interventions spécifiques envisagées dans le PNIA Renforcement des systèmes et dispositifs de multiplication des semences et matériels biologiques Réhabilitation et équipement des centres de recherche Renforcement des capacités techniques des OPA et de leurs faîtières Réhabilitation des infrastructures existantes et création de nouvelles infrastructures Création d observatoires pour les principales filières Renforcement de la production d anacarde Renforcement des capacités techniques des OPA Faiblesses Absence de matériel végétal sélectionné Non suivi des itinéraires techniques Faiblesse des rendements Mauvaises conditions de collecte et de stockage de la production affectant la qualité des noix Absence de fermes semencières pour l approvisionnement des planteurs en plants ou graines de variétés sélectionnées Absence de statistiques fiables de production par région et au niveau national Difficulté d accès au financement Circuit de commercialisation de la noix long et complexe (intervenants occasionnels ou saisonniers) CÔTE D IVOIRE PNIA- Programme National d Investissement Agriole 3 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE i mmeuble caistab - p lateau 16 BP 783 Abidjan 16 Tél.: 00(225)

9 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE FILIERE CACAO La filière cacao reste l une des filières clés de l économie ivoirienne par sa forte contribution largement à l essor de l économie ivoirienne (avec le café, 15% à la formation du Produit Intérieur Brut et près de 40% des recettes d exportation du pays). Elle fait vivre environ de personnes La Côte d Ivoire est 1er producteur mondial de cacao depuis plus de 20 ans et participe à hauteur de 40% à la production mondiale de cacao. Evolution des productions Le cacao est produit sur l ensemble de la zone forestière, c est-à-dire les zones Est, Sud-Est, Sud, Sud-Ouest, Centre-Ouest et Ouest. Organisation de la filière Les acteurs principaux de la filière sont les producteurs (environ ) et leurs principales organisations, les acheteurs-exportateurs et leurs groupements, la structure de gestion de la filière (Conseil du Café et du Cacao). PERFORMANCES Le Centre National de Recherche Agronomique a mis en œuvre une nouvelle variété, le «cacao Mercédès», à haut rendement et qui produit à partir de 18 mois avec deux à trois tonnes par hectare/saison. Source : CCC Evolution de la production Depuis la campagne 1995/1996, la production nationale a franchi le seuil de tonnes de fèves et semble plafonner depuis le début des années 2000 autour de 1,3 millions de tonnes. Evolution des superficies Les superficies plantées concernent aussi bien les parcelles en production que celles portant les jeunes plants. Source : CCC

10 Typologie des exploitations Les exploitations sont généralement de taille moyenne comprise entre 3 ha et 5 ha et de type familial avec un rendement moyen de l ordre de kg/ha. TRANSFORMATION Quatre industriels (SACO, UNICAO, CEMOI, CARGILL) transforment entre 20 et 30% de la production nationale de cacao (pâte, poudre et beurre) contre un objectif de 50%. COMMERCIALISATION En début de chaque campagne du cacao, le prix d achat au producteur du kilogramme de cacao est fixé par l Etat (prix indicatif). Malheureusement les acheteurs ou les pisteurs pratiquent d autres prix qui représentent les prix réels payés aux producteurs (prix au producteur). La collecte du cacao est assurée par : - les coopératives (20% de la production) ; - les exportateurs (15% de la production) ; - les traitants (65% de la production). La commercialisation extérieure du cacao est assurée par les exportateurs agréés par l Etat ou multinationales de Négoces. Ils effectuent le contrôle de qualité au déchargement en fonction du taux de grainage, du nombre de fèves pour 100 g de produit, de l humidité, du moisi et du taux d acidité. ANALYSE PROSPECTIVE Forces - les résultats de la recherche sur la filière - la bonne maîtrise de la commercialisation extérieure - la maitrise des bonnes pratiques - l existence d un bon dispositif d encadrement Faiblesses - la qualité des fèves ne respectant pas les normes internationales et entraînant des décotes à l exportation - la faible productivité - la non maîtrise de la commercialisation intérieure - la faible organisation des producteurs Menaces - le vieillissement des vergers (âge moyen 20 ans) - le swollen shoot Opportunités/enjeux Mise en œuvre de la nouvelle réforme visant à garantir un prix rémunérateur aux producteurs PERSPECTIVES Actions déjà menées par le Gouvernement Mise en œuvre du Programme de vente anticipée à la moyenne (PVAM) Il s agit de vendre à des prix attractifs la production nationale un an avant la récolte sous le format d une commande passée à l international. Ce type d opération permettra de stabiliser à l avance les prix et de garantir un prix unique d achat. Mise en place d une plate forme des PPP Actions des Partenaires privés 1- Plan Cacao de Nestlé 2- Cacao durable de Mars Inc. : 3- Action de certification de GIZ Interventions spécifiques envisagées dans le PNIA Réhabiliter 3 champs semenciers Appuyer l installation de pépiniéristes privés Vulgariser les hybrides de cacao Mercédès Mettre en place un projet de renouvellement des vergers de cacaoyers Installer des unités pilotes de valorisation des sous-produits du cacao Apporter un appui institutionnel au programme 2QC dans la filière café-cacao Apporter un appui institutionnel et technique aux agro-industriels qui font la promotion des référentiels privés de certification Encadrer les initiatives privées de certification CÔTE D IVOIRE PNIA- Programme National d Investissement Agriole 3 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE i mmeuble caistab - p lateau 16 BP 783 Abidjan 16 Tél.: 00(225)

11 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE FILIERE CAFE La filière café contribue avec le cacao à hauteur de 15% à la formation du Produit Intérieur Brut et près de 40% des recettes d exportation du pays). En 1997/98, la Côte d Ivoire était le quatrième exportateur mondial de café Robusta et premier exportateur africain. Aujourd hui, la Côte d Ivoire occupe la cinquième place de producteur au niveau mondial. Evolution des superficies La superficie plantée est actuellement d environ (à vérifier avec DCR) hectares répartis sur l ensemble de la zone forestière. Zones de production Le café est produit sur l ensemble de la zone forestière, c est-à-dire les zones Est, Sud-Est, Sud, Sud-Ouest, Centre-Ouest et Ouest. Organisation de la filière Les acteurs principaux de la filière sont les producteurs ( ) et leurs principales organisations, les acheteurs-exportateurs et leurs groupements, la structure de gestion (Conseil du Café et du Cacao). PERFORMANCES Deux nouveaux hybrides de caféier ayant un potentiel de production supérieur à 2,5 t/ha ont été mis au point. Une méthode de germination directe des semences en sachets est proposée pour la réalisation des pépinières. (à confirmer avec DCR) Source : CCC/ Statistiques douanières/dcpe Evolution de la production La production de café qui se situait entre tonnes et tonnes, a amorcé, à partir des années un déclin en raison de la baisse des prix. La production caféière qui était de tonnes à tonnes de 2001 à 2003, soit une baisse de production de 35%.

12 - la bonne maîtrise de la commercialisation extérieure - l existence d un bon dispositif d encadrement Faiblesses - la faible organisation des producteurs - le coût élevé de main d œuvre - la gouvernance de la filière Menaces - le vieillissement des vergers - l abandon des plantations caféières dans les régions de forte production - Reconversion des caféiculteurs dans la culture d hévéa et autres cultures de rente. Source: CCC/ Statistiques douanières/dcpe Typologie des exploitations La caféiculture est faite sur de petites exploitations dont la taille oscille entre 1,5 et 5 ha avec des rendements très moyens de 350 Kg/ha de café marchand. TRANSFORMATION Les produits de la transformation locale du café sont le café soluble et le café torréfié. Cette transformation (environ 25% de la production locale) est effectuée par trois grandes unités qui sont CAPRAL-NESTLE, SAT et SICOB. COMMERCIALISATION La collecte du café est assurée par : - les coopératives (20% de la production) ; - les exportateurs (15% de la production) ; - les traitants (65% de la production). La commercialisation extérieure du café est assurée par les exportateurs agréés par l Etat. ANALYSE PROSPECTIVE Forces - les résultats de la recherche Opportunités / enjeux Mise en œuvre de la nouvelle réforme visant à garantir un prix rémunérateur aux producteurs PERSPECTIVES Actions déjà menées par le gouvernement Elaboration d une stratégie de relance de la culture du café(voir DCR). La Côte d Ivoire s est inscrit dans la politique de revitalisation et de relance de la culture du café engagée par la communauté caféière mondiale. Programme de vente anticipée à la moyenne (PVAM) Il s agit de vendre à des prix attractifs la production nationale un an avant la récolte sous le format d une commande passée à l international. Ce type d opération permettra de stabiliser à l avance les prix et sur la base de ce marché global, de garantir un prix unique d achat. Interventions spécifiques envisagées dans le PNIA Réhabiliter 20 centres de bouturages de café Mettre en œuvre un projet de recépage des caféiers Apporter un appui institutionnel au programme 2QC dans la filière café-cacao Apporter un appui institutionnel et technique aux agro-industriels qui font la promotion des référentiels privés de certification Encadrer les initiatives privées de certification et soutenir les acteurs qui veulent y accéder. CÔTE D IVOIRE PNIA- Programme National d Investissement Agriole 3 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE i mmeuble caistab - p lateau 16 BP 783 Abidjan 16 Tél.: 00(225)

13 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE filiere canne a sucre Originaire de l Inde, la canne à sucre fut introduite en Afrique au 16è siècle. Les premières parcelles expérimentales (Niéky, Oumé, Zuénoula, Bouaflé, Niakaramandougou et Ferkessédougou) ont été plantées en Ce n est qu en 1971 que s est concrétisée la volonté de développer cette spéculation, avec la création en octobre de la même année, de la Société d Etat pour le Développement des Plantations de Canne à Sucre (SODESUCRE) dans le but de booster la production de canne à sucre. Un programme de plantation villageoise de canne a été initié en 1987/88 autour du complexe de Borotou. Ce programme a été poursuivi et étendu aux complexes de Zuénoula, Ferké 1 et Ferké 2. En 2006, on estimait à plus de emplois saisonniers et emplois permanents, les apports des complexes sucriers au secteur pour une masse salariale d environ 13 milliards de Francs CFA. Zones de production Les principales zones de production de la canne sont les régions suivantes : la région des savanes, la région du Denguélé, la région du Worodougou, la région du Bafing et la région de la Marahoué. Organisation de la filière La Filière canne à sucre ivoirienne est organisée autour des principaux acteurs que sont : - les producteurs villageois ( environ 1 500) - les organisations de producteurs - les unités agro-industrielles - les commerçants - les industries de seconde transformation dépendants (proches des employés permanents vivant en famille). Le chiffre d affaires estimé des planteurs de cannes individuels est 1,21 milliard F CFA (soit en moyenne annuelle, de 800 à F CFA par planteur). Evolution des superficies Les plantations industrielles de canne qui totalisent ha, dont ha irrigables et celles en cannes villageoises, de Ha. La superficie récoltée de cannes pour la campagne est de Ha. La répartition des superficies des domaines est la suivante : Ferké 1 : Ha ; Ferké 2 : Ha ; Borotou : Ha et Zuénoula : Ha. Les détails sont mentionnés dans le tableau ci-contre : Années Superficies plantées (1000 ha) Source : Ministère de l Agriculture/DSDI Evolution de la production De 1997 à ce jour, la production de sucre a été toujours supérieure à tonnes avec un rendement moyen de 76,30 tonnes de cannes par hectare. Le rendement moyen de canne par hectare, est 61,90 tonnes de cannes par hectare pour les cannes industrielles et 44,75 tonnes de cannes par hectare pour les cannes villageoises Le tableau ci-dessous montre l évolution de la production de canne à sucre en 2008 et 2009 au niveau de SUCRIVOIRE: PERFORMANCES La masse salariale des deux sociétés SUCAF et SUCRVOIRE représentait, en 2005, un montant de l ordre de 11,5 milliards F CFA pour employés avec

14 Structure Libellé SUCRIVOIRE Superficie (ha) Production de cannes (tonnes) Plantation Industrielle (P.I.) Plantation Villageoise (P.V.) Source :DSDI Typologie des exploitations Les exploitations de canne à sucre sont de deux (2) types : les exploitations industrielles qui s étendent sur de grandes surfaces et les plantations villageoises ayant une superficie moyenne de 1 ha. Les prix de vente de Sucaf et de Sucrivoire sont de 390 Fcfa/kg pour le sucre roux granulé ; 420 Fcfa/kg pour le sucre blanc granulé et 511 Fcfa/kg pour le sucre morceau. Exportation du sucre Après la dévaluation du FCFA de 1994, le sucre ivoirien devenu compétitif fait l objet d une demande importante de la part des pays limitrophes. Les exportations vers l UEMOA sont constituées de 37 % de sucre roux et de 63 % de sucre blanc. Ces exportations de sucre blanc se répartissent en 80 % de sucre granulé et 20 % de sucre morceau. Les exportations à destination de l UE représentent 76 % et celles à destination de l UÉMOA 24 %. TRANSFORMATION Six complexes ont été créés essentiellement au Nord et au Centre Nord, dotés chacun d une usine de traitement de cannes : - Ferké 1, décembre 1974 ; - Ferké 2, décembre 1978 ; - Borotou Koro, janvier 1979 ; - Sérébou Comoé, février 1979 ; - Katiola Marabadiassa, décembre 1979 ; - Zuénoula, janvier De ces six complexes, seulement quatre sont fonctionnels actuellement. Ce sont : Borotou, Zuénoula, Ferké 1 et Ferké 2. Les deux autres (Sérébou- Comoé : ha et Katiola-Marabadiassa : ha) ont été fermés en 1984 et reconvertis en périmètres vivriers et semenciers. Ces complexes sucriers sont depuis la privatisation sont main deux structures : SUCAF et SUCRIVOIRE. En moyenne, les sucreries mettent en œuvre annuellement 1,6 millions t de canne et obtiennent t de sucre (soit un «taux de conversion» de la canne au sucre de 10,22 %) et t de mélasse. SYSTEME DE COMMERCIALISATION Achat des cannes aux producteurs Les prix d achat aux producteurs n ont cessé de s améliorer depuis 1991/92. Le prix du kilogramme de canne est passé de 6 F CFA en 1991/92 à 8.5 F en 95/96 puis à 13 F en 98/99. Les récoltes des producteurs sont achetées par les différents complexes sucriers. Commercialisation intérieure du sucre Sur le marché national, l ensemble des deux sucreries a commercialisé t de sucre roux (48 %) et t de sucre blanc (52 %). La commercialisation du sucre blanc se répartit en t de sucre granulé (66 %) et t de sucre morceau (34%). Les Industries de Seconde Transformation (IST), avec des achats d environ t représentent quelque 18 % de l ensemble des ventes totales de l ensemble Sucaf Sucrivoire. CÔTE D IVOIRE PNIA- Programme National d Investissement Agriole 3 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE i mmeuble caistab - p lateau 16 BP 783 Abidjan 16 Tél.: 00(225) ANALYSE PROSPECTIVE Forces - climat des zones de production favorable à la culture de la canne à sucre - un potentiel important de production - un marché existant au niveau local et mondial - engouement certain des populations villageoises pour la culture de canne à sucre - existence de plantations privées - existence d un itinéraire technique performant et adapté - rentabilité potentielle de l activité importante Faiblesses - Faible implication pour les opérations manuelles - Mauvaise organisation pour les travaux de groupe - Approvisionnement en intrant à améliorer - Importation de sucre malgré la capacité théorique de l industrie sucrière à satisfaire les besoins nationaux Opportunités / enjeux Les possibilités d extension du programme des plantations villageoises et d implantation ou de réhabilitation des unités de transformation abandonnées en vue de la création de nombreux emplois. PERSPECTIVES Actions déjà menées par le Gouvernement Le Ministère de l Agriculture (MINAGRI) a mis en place avec l appui de l Union Européenne en décembre 2007, une Cellule d Appui au Programme Sucre (CAPS) en vue de l exécution d un plan d actions élaboré pour le développement du secteur Actions spécifiques envisagées dans le PNIA Les actions prévues au niveau de la filière canne portent sur : - Renforcement de la production de cannes villageoises, - Renforcement des capacités des producteurs et de leurs organisations

15 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE filiere Coton En Côte d Ivoire, le coton joue un rôle primordial dans le développement socioéconomique des populations paysannes du Nord et du Centre pour lesquelles il constitue, avec l anacarde l une des principales sources de revenus. Bien qu il ne soit pas le principal produit agricole d exportation, le coton occupe, depuis les années 1970, une place importante dans le développement rural du Nord et du Centre de la Côte d Ivoire, où il représentait traditionnellement le poumon de l économie rurale. En 2001, la filière représentait environ 7% des exportations du pays et générait un chiffre d affaires en devises de l ordre de 100 milliards de FCFA. Zones de production La production du coton s étend actuellement sur la moitié du territoire ivoirien dans les 10 régions suivantes : le Bafing, le Worodougou, la Vallée du Bandama, les Lacs, le N zi Comoe, la Marahoué, le Haut-Sassandra, le Denguelé, les Savanes, le Zanzan. Organisation de la filière La filière coton est organisée autour des principaux acteurs suivants : - les Producteurs (plus de ) ; - les Sociétés Cotonnières : - les fournisseurs d intrants - les Sociétés de filature/textile - une société de trituration ; - les structures d appuis de la filière coton : ARECA ; FIRCA ; CNRA - les structures de contrôle de la pesée : ACE-CI ; CCI ; INTERCOTON particulièrement la multiplication de semences de base et le contrôle de la pureté variétale. Evolution des superficies Les superficies cultivées en coton ont considérablement baissée ces dernières années. Le tableau suivant présente l évolution des superficies en hectares : Années Superficies (1000 ha) Source : DSDI Evolution de la production La production de coton graine a connu une évolution remarquable pour atteindre les tonnes en et Depuis la campagne 2003/2004, la production de coton graine a amorcé une tendance baissière, malgré un rebond enregistré au cours de la campagne 2004/2005. Le graphique ci-après présente l évolution de la production de coton graine de 2005 à 2009 : PERFORMANCES Les chercheurs du CNRA ont mis actuellement en place un programme minimum de recherche en collaboration avec les sociétés cotonnières. Ce programme porte sur la conservation du matériel végétal, la reconstitution des génotypes, la poursuite de la production de semences de base. Il concerne Source : ARECA/INTERCOTON

16 Typologie des exploitations La production de coton en Côte d Ivoire est le fait de petits planteurs qui opèrent sur des exploitations d environ trois hectares en moyenne et allant de 1 à 7 hectares. Ces superficies sont partagées avec les cultures vivrières. Il existe de gros producteurs, en nombre réduit, qui cultivent entre 20 et 30 hectares par campagne. Ces gros producteurs utilisent des tracteurs ou ont recours à la culture attelée. TRANSFORMATION Les produits issus de la transformation du coton graine sont le coton fibre, le tissu de coton, l huile de table coton et le tourteau pour l alimentation des animaux. Six unités de transformation du coton existent à ce jour : - Filature et tissage : deux usines COTIVO à Agboville et FTG à Bouaké ; UTEXI fermé - Imprimeurs : La Société Ivoire Textile et ; UNIWAX SA situé à Abidjan ; - Triturateur : TRITURAF pour l huile de table de haute qualité Existence des magasins de stockage La capacité nationale d égrenage de coton graine est estimée entre à tonnes. SYSTEME DE COMMERCIALISATION En début de campagne, le prix bord champ du coton graine est déterminé par l interprofession INTERCOTON sur la base du prix mondial et validé par l Etat. Les systèmes de commercialisation dans la filière coton sont : - Coton graine : La pesée se fait sur les marchés de collecte de coton où l on rencontre les représentants des sociétés cotonnières et des coopératives. Sur certains marchés, existe le cahier de l exploitant qui comprend le poids marchand, le montant de son crédit en matériels agricoles, intrants, insecticides et pesticides. Le prix d achat du kg 1er choix a été de 185 F CFA pour la campagne 2009/2010 et celui de 2010/ F CFA/kg ; - Coton fibre et graine de coton : Six sociétés cotonnières sont chargées de commercialiser les deux produits sur les marchés national et international. Les sociétés effectuent des ventes spots et à terme avec des négociants de fibre de coton et autres filateurs des pays d Asie et d Europe. ANALYSE PROSPECTIVE Forces - Climat des zones de production favorable de pratique de la cotonculture - Partenariat entre sociétés cotonnières et coopératives pour la fourniture des intrants - Subvention de l engrais par l interprofession - existence d un itinéraire technique performant et adapté - rentabilité potentielle de l activité importante CÔTE D IVOIRE PNIA- Programme National d Investissement Agriole 3 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE i mmeuble caistab - p lateau 16 BP 783 Abidjan 16 Tél.: 00(225) Faiblesses - le manque de station de recherche coton adaptée - les difficultés d approvisionnement des producteurs en semences de qualité et en temps opportun - l accroissement du risque financier aussi bien au niveau du planteur qu au niveau des égreneurs - le renchérissement du prix des facteurs de production, leur insuffisance et leur disponibilité à temps - l obsolescence des unités de production, leur endettement et le personnel vieillissant. Opportunités / enjeux Les possibilités d implantation d unités de transformation, pourvoyeurs d emplois dans les zones de production PERSPECTIVES Actions déjà menées par le Gouvernement - l Octroie d une subvention de l ordre de 7 milliards de FCFA pour les engrais pour la campagne ; - la suspension en 2011 du droit d enregistrement de 2,5 FCFA/kg de coton fibre exporté ; - l élaboration et l adoption de la loi des Interprofessions Agricoles; - l apurement des arriérés de l ex LCCI vis-à-vis des producteurs de coton graine et des travailleurs, d un montant (4,5 milliards de FCFA) - l exécution de la 1ère phase du programme de relance de la culture attelée (2 milliards de FCFA) ; - la réalisation du programme pilote d appui à la restructuration et la professionnalisation des OPA de la filière d un montant de 1 milliard de FCFA ; - la réalisation d une étude pour la mise en place d un fonds de garantie dans la Filière Coton. Interventions spécifiques envisagées dans le PNIA Reconstitution des banques de gênes de coton ; Réhabilitation et équipement des centres de recherches ; Réhabilitation des infrastructures existantes et création de nouvelles infrastructures ; Réintroduction de la culture attelée, Développement d un artisanat de service et de fabrication d outils et de pièces de rechanges pour la culture attelée ; Redynamisation du dispositif de conseil agricole ; Relance de la production de coton etc

17 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE FILIERE HEVEA L hévéaculture constitue aujourd hui, un secteur dynamique en pleine expansion. Elle occupe le 4ème rang des produits d exportation en Côte d Ivoire avec un revenu global de 162 milliards de FCFA pour tonnes, au cours de l année Notre pays est classé 1er producteur africain et 7ème producteur sur le plan mondial. La Côte d Ivoire est le 1er pays exportateur africain du Caoutchouc Naturel. Zones de production La production hévéicole se concentre dans la partie Sud du pays (sud, sudest, sud-ouest). Elle s étend de plus en plus dans les zones Centre et Est au détriment du café et du cacao. Les localités les plus productrices sont Bonoua, Anguédédou, Sikensi, Dabou, San-Pedro, Grand-Bereby, Soubré, Gagnoa et Bettié. Organisation de la filière C est une filière bien organisée avec à sa tête l Association des Professionnels du Caoutchouc Naturel de Côte d Ivoire créé en L APROMAC est la structure unique de représentation de la filière auprès des pouvoirs publics. Elle regroupe en son sein les planteurs d hévéa, les usiniers exportateurs, les manufacturiers, les industriels, les instituts de recherche, les sociétés commerciales et les structures d encadrement. PERFORMANCES Recherche/Développement Les recherches portent sur l amélioration génétique, l agronomie physiologie, la défense des cultures et la technologie. - les différentes associations avec l hévéa ; - la connaissance du potentiel de production, etc. Evolution des superficies En 1999, la superficie totale est passée à ha dont ha de plantations industrielles (57%) et ha de plantations villageoises (43%). Source : APROMAC Evolution de la production en poids sec La production de caoutchouc a progressé de manière exponentielle, passant de tonnes en 1995 à et tonnes en Les résultats sont nombreux. Toutefois, il convient de noter pour l essentiel: - les clones des séries Irca 1300 et 1400 ; - la détermination de l intervalle de densités tolérables pour une bonne rentabilité ;

18 - une organisation dynamique efficace et solidaire - une recherche agricole performante - un conseil agricole redynamisé - un circuit de financement interne naissant Source : APROMAC Typologie des exploitations Il existe deux types d exploitations : les plantations villageoises et les plantations industrielles. TRANSFORMATION La transformation primaire est assurée par les sociétés agro-industrielles (SAPH, SOGB, TRCI,..). Par contre, il convient de noter l absence quasi-totale de la deuxième transformation. La quasi-totalité de la production est exportée vers les pays européens et américains, à l exception d une faible partie (a peine 1%) traitée par les industries suivantes : la Compagnie du Caoutchouc de Pakiddié (CCP), la Société ivoirienne de Gant en Latex (SIGAL), la Société Ivoirienne de Traitement de Latex (SITL) et Zenith Plastique. COMMERCIALISATION Le prix d achat du caoutchouc aux planteurs est fixé mensuellement par l APROMAC sur la base du prix FOB Singapour selon une formule acceptée de tous. Le planteur d hévéa reçoit 61% et l usinier 39% du prix FOB. L APROMAC organise l achat, la vente et la commercialisation interne du caoutchouc naturel. ANALYSE PROSPECTIVE Forces - la disponibilité de terres exploitables Faiblesses - la faible exploitation des zones déclarées marginales - l absence de crédit pour des raisons d importants impayés - l insuffisance des transferts de technologie - le taux élevé de seedlings dans les nouvelles plantations souvent mal réalisées - le déficit en main d œuvre qualifiée - l accès difficile à certaines plantations pour faute de pistes d accès. Menaces Pression foncière dans la zone traditionnelle de culture de l hévéa Opportunités / enjeux - Efficacité des transferts de technologies - Adaptation des itinéraires techniques ; - Choix judicieux des clones ; - Formation et activation d un réseau de communication à travers l APROMAC PERSPECTIVES Actions déjà menées Mise en place du Fonds de Développement de l Hévéaculture (FDH) qui ambitionne de créer ha d ici 2020 et produire tonnes de caoutchouc Subvention de l achat des plants Interventions spécifiques envisagées dans le PNIA Appuyer l installation de pépiniéristes privés Relancer les programmes villageois et industriels de replantation dans les anciennes zones de production avec du matériel végétal amélioré Créer des plantations avec du matériel végétal amélioré dans de nouvelles zones Consolider les organisations professionnelles des producteurs et définir un nouveau cadre contractuel entre les différents partenaires de la filière CÔTE D IVOIRE PNIA- Programme National d Investissement Agriole 3 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE i mmeuble caistab - p lateau 16 BP 783 Abidjan 16 Tél.: 00(225)

19 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE FILIERE MAÏS Le maïs (aussi appelé blé d Inde au Canada) est une plante tropicale herbacée annuelle de la famille des Poacées (graminées), largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère. Originaire d Amérique centrale, le maïs est signalé en golfe de guinée dès le XVI e siècle. En 1999, la superficie totale est passée à ha dont ha de plantations industrielles (57%) et ha de plantations villageoises (43%). Evolution de la production Zones de production La culture du maïs est présente dans trois régions essentielles qui font ensemble 68% de la production totale de cette culture. Il s agit des régions des Savanes avec 49,78 %, du haut Sassandra avec 9,27% et le Denguelé avec 8,79%. Organisation de la filière Les acteurs de la filière sont les producteurs, les commerçants et les transformateurs (traditionnels et modernes). PERFORMANCES Le Centre National de Recherche Agronomique a mis en œuvre des variétés de 90 et 120 jours ayant un potentiel allant de 5 à 7 tonnes à l hectare. Evolution des superficies Source : DSDI / MINAGRI (estimation) Typologie des exploitations Les exploitations sont de type familial de petites tailles (0,5 3 ha) et des exploitations de tailles moyennes ha. TRANSFORMATION Le maïs est utilisé pour la préparation de boissons (le tchapalo, la bière, le whisky, etc.). Les grains de certaines variétés sont éclatés et consommés sous le nom de Bon-maïs. Aussi, le maïs, réduit en farine est préparé sous forme de bouillies, de galettes cuites ou encore sous une forme plus compacte appelé Kabatoh en langue malinké. Source : DSDI / MINAGRI (estimation)

20 COMMERCIALISATION Le prix du maïs est variable sur le marché en Côte d Ivoire. Ce prix dépend généralement de la position géographique de produit à vendre. Il faut noter par ailleurs que les entreprises de fabrication d aliment, qui sont les grands consommateurs du maïs, se situent à Abidjan et environs. Ce qui fait différer les prix selon qu on est à Abidjan ou à l intérieur du pays. On distingue le prix de gros et le prix de détail. Le prix de gros est le prix auquel les acheteurs grossistes achètent le maïs aux producteurs et le prix de détail est celui auquel certains détaillants revendent aux consommateurs. ANALYSE PROSPECTIVE Forces Faiblesses - instabilité et la non maîtrise des prix ; - insuffisance d encadrement des producteurs ; - Coût élevé des intrants (engrais, pesticides). Menaces - aléas climatiques. Opportunités / enjeux - Existence d un marché local et sous-régional. PERSPECTIVES Actions déjà menées par le gouvernement - Projet d appui à la multiplication de semences de maïs de variétés sélectionnées (WAAPP/ANADER) ; - Appui aux producteurs de maïs (Projet PPMS) ; Interventions spécifiques envisagées dans le PNIA Sensibiliser les producteurs de maïs et de soja aux avantages des semences améliorées ; Appuyer la production de maïs et de soja ; Mettre en place un programme de crédit semence en partenariat avec les OPA ; Appuyer la commercialisation du maïs et du soja ; Mettre en place des mécanismes de soutien des prix aux producteurs ; CÔTE D IVOIRE PNIA- Programme National d Investissement Agriole 3 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE i mmeuble caistab - p lateau 16 BP 783 Abidjan 16 Tél.: 00(225)

21 CÔTE D IVOIRE PNIA- PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE FILIERE MANGUE Fer de lance de la diversification fruitière de la Côte d Ivoire, la mangue tient aujourd hui une place importante pour le développement économique de la région Nord du pays, jusqu à présent axée essentiellement sur la culture du coton. C est le troisième fruit exporté par la Côte d Ivoire après l ananas et la banane. Sur les marchés internationaux, la Côte d Ivoire occupe le deuxième rang des pays fournisseurs de mangue après le Brésil. Aujourd hui, la mangue fait partie des cinq fruits les plus consommés dans le monde après l orange, la banane, le raisin et la pomme. La crise ivoirienne a occasionné en 2002 environ 3 milliards de perte pour ce fruit dont l exportation procurait 7 milliards par trimestre aux populations du Nord avant le conflit armé. Organisation de la filière Depuis 1995, l OCAB a pris en main la filière et s attelle à organiser et à promouvoir les exportations de mangues, avec le soutien du Gouvernement et de l Union Européenne. Afin d augmenter ses parts de marché dans la commercialisation des mangues en Europe, la Côte d Ivoire a entrepris la réorganisation de la filière mangue. Enfin une politique de coopération avec les autres producteurs (Mali, Burkina Faso) est mise en place afin de coordonner la réorganisation de la filière. PERFORMANCES Recherche Une technique de conservation de la pulpe fraîche de mangue par infusion humide sucrée a été étudiée sur les fruits des variétés Keitt et Brooks. Des infusions de différentes compositions ont été testées. Cette méthode, qui conserve la fraîcheur de la pulpe de mangue en augmentant l arôme, pourrait s appliquer à d autres fruits périssables. De nouvelles formulations ont été proposées pour lutter contre les cochenilles farineuses et l anthracnose. Zones de production Le verger de manguier est principalement concentré dans la zone Nord du pays, notamment dans les régions de Korhogo, Sinématiali et Ferkéssédougou (2000 ha) ; Boundiali (200 ha), Odienné (150 ha) et Bouaké (1500 ha). Cette zone est très favorable à la culture de la mangue en raison de la bonne alternance qui existe entre saisons sèches et saisons humides. La majeure partie de ces vergers se situe aux environs immédiats des villes, et le long des axes routiers ou de pistes praticables. Evolution des superficies Le verger de manguier en Côte d Ivoire occupe au total environ ha repartis de la façon suivante Evolution des productions Etant donné les conditions dans lesquelles ils sont implantés et cultivés, les manguiers ont un rendement maximum de trois à sept tonnes par hectare, c est-à-dire le 1/3 de celui que permettraient des conditions optimales de culture (10 à 15 T/Ha pour la variété Kent, 15 à 20 T/Ha pour les variétés Keitt et Palmer). Les densités de plantation restent très variables, avec 100 à 200 plants à l hectare.

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