Baudouin NICKS, Martine LAITAT, Alain DESIRON, Marc VANDENHEEDE, Bernard CANART

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Baudouin NICKS, Martine LAITAT, Alain DESIRON, Marc VANDENHEEDE, Bernard CANART"

Transcription

1 23. Journées Recherche Porcine, 35, Emissions d ammoniac, de protoxyde d azote, de méthane, de gaz carbonique et de vapeur d eau lors de l élevage de porcs charcutiers sur litières accumulées de paille et de sciure Baudouin NICKS, Martine LAITAT, Alain DESIRON, Marc VANDENHEEDE, Bernard CANART Université de Liège, Faculté de Médecine Vétérinaire Boulevard de Colonster, B43, 4 Liège, Belgique Emissions d ammoniac, de protoxyde d azote, de méthane, de gaz carbonique et de vapeur d eau lors de l élevage de porcs charcutiers sur litières accumulées de paille et de sciure Trois lots successifs de 18 porcs charcutiers ont été élevés sur une litière accumulée de paille dans un local et de sciure dans un autre. Les quantités de litière utilisées par porc ont été de 4 kg de paille et 81 kg de sciure. Une fois par mois, les émissions d ammoniac, de protoxyde d azote, de méthane, de gaz carbonique et de vapeur d eau ont été mesurées en continu durant 6 jours consécutifs. L élevage sur litière de sciure s est différencié de celui sur paille par une émission significativement moindre de (12,16 vs 13,61 g/porc par jour) et de (4,96 vs 7,39 g/porc par jour) et par une émission significativement plus élevée de N 2 O (2,9 vs,3 g/porc par jour) et d H 2 O (3,15 vs 2,74 kg/porc par jour). Les émissions de (1,32 vs 1,3 kg/porc par jour) n ont pas été statistiquement différentes ni celles cumulées d N sous forme de N- + N-N 2 O (11,35 vs 11,23 g/porc). Les émissions de et d H 2 O ainsi que, dans une moindre mesure, celle de ont présenté un rythme circadien avec des minimums la nuit et des maximums dans l après-midi. Ammonia, nitrous oxide, methane, carbon dioxide and water vapour emissions when fattening pigs are kept either on a sawdust-based or on a straw-based deep litter Three batches of 18 fattening pigs were reared successively on a sawdust-based or on a straw-based deep litter. The amounts of litter used per pig were 4 kg of straw and 81 kg of sawdust. Once a month, gases emissions were measured during 6 consecutive days. Rearing pigs on the sawdust deep litter produced significantly less ammonia (12.16 vs g/pig per day) and less methane (4.96 vs 7.39 g/pig per day) but more nitrous oxide (2.9 vs.3 g/pig per day) and water vapour (3.15 vs 2.74 kg/pig per day) than rearing pigs on a straw litter. Carbon dioxide emissions were not significantly different (1.32 vs 1.3 kg/pig per day) nor the cumulative emissions of N in the form of ammonia and nitrous oxide. Ammonia, water vapour and carbon dioxide emissions followed a circadian rhythm with minimums during the night and maximums in the afternoon.

2 8 INTRODUCTION La technique d élevage de porcs charcutiers sur litière accumulée de sciure a été initiée en Asie (LO, 1992) et introduite en Europe au début des années 8. Par rapport à l élevage des porcs sur caillebotis avec récolte des déjections sous forme de lisier, elle présente au plan environnemental plusieurs avantages liés à la récolte de déjections sous forme de compost. Le compostage s accompagne en effet d une épuration naturelle, par évaporation, de l eau des déjections avec pour conséquence une réduction de près de 7 % de la masse d effluents produits (NICKS et al, 1995). Les composts génèrent également moins de nuisance olfactive (BONAZZI et NAVAROTTO, 1992 ; SHILTON, 1994 ; KAUFMANN, 1997) et contiennent 2 fois moins d azote par porc engraissé que les lisiers (NICKS et al, 1998). Cette réduction du contenu azoté est le résultat de déperditions gazeuses qui se font essentiellement sous forme d azote atmosphérique (N 2 ), d ammoniac ( ) et d oxyde nitreux (N 2 O) (KAISER et VAN DEN WEGHE, 1997 ; KERMARREC, 1999). Si la production de N 2 est dépourvue de tout inconvénient, il n en va pas de même pour le et le N 2 O. Le est bien connu comme gaz toxique, irritant les muqueuses respiratoires dès que la concentration dépasse 15 ppm. De plus, il a été identifié comme un des gaz responsables de la formation de radicaux acides dans l atmosphère, au même titre que le SO 2 et le NO 2. Si ces deux derniers gaz sont essentiellement issus des activités industrielles et du transport, le provient à raison de 8 à 95 % des effluents d élevage (JEHANNO, 199). Le N 2 O est un gaz dit «à effet de serre» dont le potentiel de réchauffement est 31 fois plus élevé que celui du (BILLIARD, 1998). Cependant, compte tenu des quantités émises, qui restent limitées, sa participation au réchauffement de l atmosphère est limitée à 6 %, celles du, du et des fluorocarbures étant respectivement de 64, 19 et 1 % (BILLIARD, 1998). Les émissions de N 2 O sont principalement liées au trafic (gaz d échappement) mais aussi à l élevage. En particulier lors de compostage de fumiers, un apport excédentaire d oxygène dans la masse modifie le processus de nitrification avec libération de N 2 O. Les effluents d élevage et les animaux sont également des sources de méthane et de gaz carbonique. Le a un potentiel de réchauffement équivalent à 21 fois celui du (BILLIARD, 1998). Les sources de sont diverses : marais, rizières, décharges, océans et élevages. Les ruminants libèrent directement d importantes quantités de par éructation, les monogastriques en produisent également mais nettement moins, en même temps que d autres gaz intestinaux. La production de méthane à partir des effluents d élevage résulte de la décomposition de la matière organique par des bactéries dites méthanogènes qui vivent en anaérobiose stricte. L activité enzymatique de ces bactéries dépend étroitement de la température, en étant optimale entre 2 et 45 C (LAGRANGE, 1979). Si des données sont actuellement disponibles à propos des émissions gazeuses en provenance des porcheries, elles se rapportent essentiellement à des bâtiments où les déjections sont récoltées sous forme de lisier. Le but de cette étude était d effectuer des mesures lors d élevage sur litières accumulées de sciure et de paille. 1. MATÉRIEL ET MÉTHODE 1.1. Locaux Deux locaux identiques de 3,2 m 2 et 16 m 3 ont été utilisés pour héberger des porcs charcutiers sur une litière accumulée à base de sciure dans l un et de paille dans l autre. Dans chaque local, une loge a été aménagée pour 18 porcs et dimensionnée pour laisser 1,2 m 2 de surface disponible/animal. La ventilation était assurée à l aide d un ventilateur extracteur par local dont le débit s adaptait automatiquement pour maintenir la température ambiante constante. L air frais pénétrait dans les locaux par une ouverture de,34 m 2 située dans le mur à l opposé de celui où était installé le ventilateur. Cette ouverture débouchait sur un couloir d accès aux deux locaux de la porcherie ; l air était ainsi préchauffé avant d entrer dans les locaux expérimentaux Animaux et alimentation Trois lots successifs ont été engraissés sur la même litière sans curage entre les lots. Tous les porcs provenaient d un même élevage et étaient répartis en lots homogènes pour le sexe et le poids. Jusqu au poids d environ 35 kg, ils ont reçu un aliment à 18,4 % de protéines brutes (PB) et 1,5 % de lysine. Celui-ci fut progressivement remplacé par un aliment à 16,8 % de PB et,95 % de lysine. L équipement d alimentation était composé de 2 nourrisseurs monoplace, avec tétine d abreuvement au-dessus de la mangeoire. Des compteurs ont permis de déterminer la consommation d eau par loge. L indice de consommation a été établi par lot Caractéristiques des litières Avant l arrivée des premiers animaux, une couche d une trentaine de centimètres de litière a été installée dans chaque loge. Les quantités utilisées ont été respectivement de 2 72 kg de sciure à 35 % de matière sèche (MS) et 438 kg de paille à 88 % de MS. En fonction de l état de propreté de la litière, des quantités supplémentaires ont été apportées. La sciure utilisée dans ce but lors du séjour du 3 ème lot avait une teneur en MS de 46 %. La quantité de litière utilisée par porc fut de 81 kg de sciure (29,6 kg de MS) et 39,6 kg de paille (34,8 kg de MS). La température de la litière a été mesurée 2 fois/semaine, à 4 endroits à environ 2 cm de profondeur, afin d évaluer le processus de compostage. Entre le départ d un lot et l arrivée du suivant, la litière de sciure était retournée et homogénéisée et la part prise par la zone à déjections était ainsi réduite au minimum. Dans la loge paillée, l apport de litière fraîche se faisait préférentiellement au niveau de la zone sale ce qui permettait également de diminuer l importance de celle-ci lors de l arrivée

3 9 d un nouveau lot. Une estimation visuelle de la part prise par la zone à déjections au sein de la surface disponible a été effectuée de façon hebdomadaire. En début de séjour des lots 2 et 3, la zone sale représentait environ 1 à 15 % de la surface totale. Cette proportion augmentait progressivement pour représenter 3 à 35 % en fin de séjour des porcs Mesure des émissions de gaz Les concentrations en gaz de l air du local expérimental et du couloir ont été mesurées à l aide d un appareil de marque Innova Air Tech Instruments (1312 Photoacoustic Multi-gaz Monitor) équipé pour les mesures de, N 2 O,, et H 2. Lors du séjour de chaque lot, quatre séries de mesures ont été effectuées à un mois d intervalle à raison de six jours consécutifs par série. L air était analysé toutes les demi-heures, la concentration horaire étant estimée sur base de la moyenne arithmétique des deux valeurs. L échantillonnage de l air du local se faisait en amont du ventilateur extracteur, celui de l air du couloir à environ 1 m de l entrée d air. Le débit de ventilation était mesuré en continu par un dispositif Exavent de la firme Fancom et les moyennes horaires étaient enregistrées. Les émissions (E), exprimées en mg/h ont été calculées à partir de la relation suivante : E = D x (Ci Ce) D = débit massique (kg air/h) Ci = concentration du gaz dans le local (mg/kg d air sec) Ce = concentration du gaz dans l air extérieur (mg/kg d air sec) 1.5. Analyses statistiques Pour chaque lot, les différences d émissions en fonction de la litière utilisée (paille ou sciure) d une part et entre les 4 périodes de mesures d autre part (du début à la fin de l engraissement) ont été testées, sous forme d une analyse de la variance à 2 critères. L ensemble des données obtenues avec les 3 lots a été traité sous forme d une analyse de la variance à 3 critères : lot, nature de la litière et période de mesure. Les différences d émissions entre lots ont été testées deux à deux, séparément pour chacune des litières. 2. RÉSULTATS 2.1. Caractéristiques climatiques des locaux Les températures moyennes de l air ont été de 2, C dans le local avec la litière de paille (Lp), de 19,1 C dans le local avec la litière de sciure (Ls) et de 15,6 C dans le couloir d apport d air frais. La différence de,9 C entre les 2 locaux s explique par des déperditions thermiques au niveau des murs plus élevées pour Ls comparé à Lp, liées à la disposition de ces locaux dans le bâtiment. Les débits moyens de ventilation furent de 143 ± 235 et de 114 ± 289 m 3 /h respectivement pour Lp et Ls (écart-type entre les lots) Performances des animaux Le tableau 1 fournit les performances des animaux. Lors de l engraissement du deuxième lot, 2 pertes d origine accidentelle ont été enregistrées après 1 et 83 jours d engraissement. Pour ne pas fausser la comparaison des émissions des 2 litières, 2 autres porcs ont été retirés en même temps pour garder les mêmes nombres/lot. Il n y a pas eu de différence significative entre les gains moyens quotidiens des porcs élevés sur paille ou sur sciure Mesure des émissions gazeuses Le tableau 2 fournit les émissions moyennes enregistrées pour chaque gaz lors du séjour de chaque lot et les pertes cumulées d azote (N) sous forme ammoniacale (N- ) et sous forme de protoxyde d azote (N-N 2 O) calculées sur base de 14/17 ème du poids d ammoniac et de 28/44 ième du poids de protoxyde d azote. La litière de sciure a émis significativement moins d que celle de paille lors du séjour des 2 premiers lots, les réductions étant respectivement de 29 et 22 %. En revanche, en présence du 3 ème lot, les émissions ont été plus élevées de 22 % dans le local contenant la litière de sciure, celle-ci ayant produit 5 % de en plus qu au cours des 2 périodes précédentes (P <,5). Tableau 1 - Performances des porcs Lot 1 Lot 2 Lot 3 Nombre de porcs Poids initial (kg) 18, ± 2,7 28,8 ± 2,8 2,5 ± 1,9 Poids final (kg) 115,8 ± 14,2 114,1 ± 1,8 19,4 ± 11, Pertes (nombre) 4 Temps de séjour (jours) Gain moyen quotidien (g) - sciure 786 ± ± ± 76 - paille 755 ± ± ± 12 Indice de consommation - sciure 3,1 3,1 2,95 - paille 2,98 3,4 3,7 Eau bue (l) - par jour 4,58 4,7 4,76 - par kg d aliment 1,99 1,99 2,3

4 1 Tableau 2 - Emissions de gaz par porc et par jour (moyenne et écart-type *) lors de l élevage de 3 lots de porcs charcutiers sur une litière accumulée de paille ou sciure et seuils de signification (P) de la différence entre substrats (* : P <,5 ; *** : P <,1 ; NS : non significatif) Lot 1 Lot 2 Lot 3 lots 1 à 3 Litière de paille Litière de sciure P (g) 14,51 ± 7,59 1,33 ± 6,86 *** N 2 O (g),2 ±,5 3,98 ± 2,4 *** N (g) 11,96 ± 6,25 11,4 ± 5,69 NS (g) 3,25 ± 1,4 5,5 ± 2,86 *** (kg) 1,32 ±,22 1,4 ±,23 *** H 2 O (kg) 2,77 ±,62 3,3 ±,55 *** (g) 13,54 ± 3,57 1,51 ± 5,49 *** N 2 O (g), ±, 1,59 ± 1,7 *** N (g) 11,15 ± 2,94 9,66 ± 3,95 *** (g) 6,25 ± 2,91 6,25 ± 3,51 NS (kg) 1,24 ±,22 1,39 ±,18 * H 2 O (kg) 2,61 ±,37 3,19 ±,42 *** (g) 12,79 ± 7,56 15,65 ± 9,77 *** N 2 O (g),6 ±,12,7 ±,85 *** N (g) 1,58 ± 6,17 13,34 ± 7,67 *** (g) 12,67 ± 2,1 3,59 ± 1,31 *** (kg) 1,35 ±,25 1,16 ±,2 *** H 2 O (kg) 2,85 ±,65 2,97 ±,61 NS (g) 13,61 ± 6,24 12,16 ± 7,37 *** N 2 O (g),3 ±,6 2,9 ± 1,44 *** N (g) 11,23 ± 5,12 11,35 ± 5,77 NS (g) 7,39 ± 2,11 4,96 ± 2,56 *** (kg) 1,3 ±,23 1,32 ±,2 NS H 2 O (kg) 2,74 ±,55 3,15 ±,53 *** * : pour chaque lot, l écart-type est calculé à partir des moyennes de chacune des 4 périodes ; l écart-type de la moyenne des lots 1 à 3 a été calculé sur base des 12 périodes de mesure. NH3 (g) N2O (g) N (g) CH4 (g) CO2 (kg) 1,8 1,6 1,4 1,2 1,,8,6 H2O (kg) 4, 3,5 3, 2,5 2, 1,5 1, Figure 1 - Emissions de gaz regroupées par période (moyenne et écart-type entre les 3 lots) exprimées par porc présent et par jour

5 11 La production de N 2 O a été insignifiante à partir de la litière de paille, tandis que la litière de sciure en a émis jusqu à 7 g/porc par jour en cours de séjour du premier lot, pour diminuer par la suite et arriver à une absence d émission en fin de séjour du troisième lot. Si sur l ensemble des 3 périodes d engraissement, la litière de sciure a produit significativement moins d que celle de paille (- 1,45 g/porc par jour) et plus de N 2 O (+ 2,6 g/porc par jour), les émissions cumulées d N sous forme d et de N 2 O des 2 substrats n ont pas été significativement différentes. Sur l ensemble des 3 périodes, la litière de paille a produit 5 % de en plus que celle de sciure bien qu après la fin de l engraissement du premier lot, elle en ait émis 36 % de moins. La production de méthane de la litière de paille a presque quadruplé du 1 e au 3 ème lot, tandis que celle de la litière de sciure diminuait de 3 %. Les émissions de ont été plus élevées au sein du local avec la litière de sciure lors de l engraissement des 2 premiers lots et moins élevées avec le 3 ème lot. Globalement, il n y a pas de différence significative en fonction de la nature de la litière. La production de vapeur d eau a été significativement plus élevée dans le local avec la sciure lors de l engraissement des 2 premiers lots. La figure 1 montre l évolution des émissions du début à la fin d une période d engraissement, les valeurs relevées au même moment lors du séjour des 3 lots ayant été regroupées. Les émissions d et de ont augmenté du début à la fin de l engraissement, quelle que soit la litière utilisée. L émission de N 2 O de la litière de sciure a présenté une évolution irrégulière, en étant près de 3 fois plus élevée en début qu en fin d engraissement. Les émissions de et H 2 O se sont stabilisées à partir de la deuxième période de mesure. Il ressort des analyses de la variance comparant les différences entre litières et entre périodes que l effet période est significatif (P <,1) dans tous les cas. Les émissions d, de H 2 O et, dans une moindre mesure, celles de, ont suivi un rythme circadien (figure 2) avec des valeurs minimales vers 5 6 h et maximales vers h. Il n en a pas été de même pour les émissions de N 2 O et. 3. DISCUSSION Les mesures d émissions d ammoniac en porcheries d engraissement ont, pour la plupart, été effectuées dans des porcheries à sol à caillebotis. Elles ont montré que les quantités produites dépendent de nombreux facteurs tels que le type de sol (caillebotis total ou partiel), l état de propreté du sol, la température ambiante, le débit et le circuit de ventilation, avec des interactions significatives entre ces facteurs (GUILLOU et al, 1993 ; C.O.R.P.E.N., 1996 ; NI et al, 1996 ; HENDRIKS et al, 1997 ; GROOT KOERKAMP et al, 1998 ; GUINGAND et GRANIER, 21). Les valeurs citées au sein d une même publication peuvent varier de 4,4 à 9,24 g/j par animal (GROOT KOERKAMP et al, 1998). Les émissions d N sous forme ammoniacale ont également été estimées en pourcentage de l N excrété, sur la base de 25 % de celui-ci, auquel s ajoutent 5 % de pertes en cours de stockage (C.O.R.P.E.N., 1996). Cette norme, appliquée aux conditions de cet essai, donne des émissions qui sont du même ordre de grandeur que celles effectivement relevées. Il g/h.porc (NH3) g/h.porc (NH3) 2, 1,8 1,6 1,4 1,2 1,,8,6,4,2, 2, 1,8 1,6 1,4 1,2 1,,8,6,4,2, H 2 O : 12: : 12: : 12: H 2 O : 12: : 12: : 12: g/h.porc (CO2 et H2O) g/h.porc (CO2 et H2O) Figure 2 - Evolution en cours de journée des émissions de, et H 2 O relevées lors de l engraissement de 3 lots de porcs sur litière accumulée (moyennes horaires relevées environ 1 semaines après le début des périodes d engraissement)

6 12 n y aurait donc pas plus, ni moins d ammoniac émis par des litières accumulées que par des lisiers. Cette hypothèse se devrait cependant d être confirmée pas des comparaisons effectuées dans des conditions standardisées. D autre part, des nuances doivent être apportées. En effet, les émissions d à partir du compost de sciure ont évolué au cours du temps en augmentant significativement de 5 % lors du séjour du troisième lot de porcs comparativement à la moyenne des deux premiers. Afin de limiter les émissions de, on pourrait recommander de ne pas élever plus de 2 lots de porcs sur une même litière de sciure. Les émissions d à partir de la litière de paille n ont, quant à elles, pas évolué significativement au cours du temps. Les émissions de N 2 O à partir de lisiers n ont qu exceptionnellement fait l objet de mesures et sont souvent considérées comme négligeables (GROENESTEIN et al, 1992). KERMAR- REC (1999) cite cependant une valeur de,75 g/jour qu il compare à 4,78 g/jour à partir d une litière de sciure. Lors de cet essai, les émissions de N 2 ont été négligeables à partir de la litière de paille ; celles observées à partir de la litière de sciure ont diminué significativement d un lot à l autre, passant de 3,98 g/jour en moyenne du lot 1 à,7 g/jour en moyenne du lot 3. Ces valeurs sont inférieures à celles relevées par KERMARREC (1999) et aux estimations de GROENESTEIN et al (1992) qui les fixaient à 1,9 2,4 kg/an, soit à 5,2 6,6 g/jour. Le méthane présent en porcherie provient à la fois directement du tractus digestif des animaux et de leurs déjections. La production directe par les porcs est liée à la quantité de carbone ingéré dont,25 % est éliminé sous forme de ce gaz (TEXIER, 1999). Sur base d une teneur en carbone dans les aliments pour porcs charcutiers de 4 % (TEXIER, 1997) et d une consommation moyenne de 2,32 kg d aliment par jour, elle devrait être de 3,9 g/jour. La production de à partir du lisier est estimée par ANDERSON et al (1987) à 148 kg/an pour 1 kg de porc ce qui équivaut à 24,3 g/jour pour un porc de 6 kg. GROOT KOERKAMP et UENK (1997) citent une production de 3,5 g/jour par porc dans des porcheries à caillebotis partiel. L émission de relevée dans le local avec la litière de sciure a été en moyenne de 4,96 g/jour. Cette valeur est très proche de l estimation de la quantité émise directement par les porcs. Le compost de sciure n a donc produit que très peu de. Dans le local avec la litière de paille, l émission quotidienne a été de 3,25 g/jour lors du séjour du premier lot ; elle a presque doublé avec le deuxième lot (6,25 g/jour) et presque quadruplé avec le troisième lot (12,67 g/jour). Les valeurs relevées restent inférieures à celles citées pour des porcheries à caillebotis. Compte-tenu de ce résultat, on pourrait recommander de n élever qu un lot de porc sur une même litière de paille. La production de en porcherie provient principalement de la respiration des animaux mais aussi de la décomposition de la matière organique des déjections. NI et al (1996) proposent la relation suivante pour le calcul de l émission en porcherie d engraissement sur caillebotis : E CO2 (kg/porc.jour) =,369. P,366 avec P, le poids moyen des porcs (kg). Cette formule donne des valeurs de,924 et 1,61 kg/jour respectivement pour des porcs de 2 et 12 kg. TEXIER (1997) se base sur une production moyenne en cours d engraissement de 1,577 kg/jour. Lors de cet essai, en moyenne des 3 lots, l émission a été de 1,31 kg/jour, sans différence en fonction du type de litière. La production de vapeur d eau à partir des litières est supérieure de 1 à 1,5 l/porc/jour aux émissions relevées dans des porcheries à caillebotis (C.I.G.R., 1984) car l échauffement de la litière assure une évaporation partielle de l eau des déjections. CONCLUSION Les émissions d à partir des litières accumulées sont du même ordre de grandeur que celles rapportées dans des porcheries à caillebotis. Il conviendrait cependant de confirmer cette hypothèse par des comparaisons réalisées en conditions standardisées. L utilisation d une litière à base de sciure s accompagne d une moindre émission d ammoniac que celle à base de paille, mais plus de N 2 O est produit. Les émissions de des litières seraient moindres que celles des lisiers, tout particulièrement pour la litière à base de sciure. Pour limiter les émissions d ammoniac, une litière accumulée de sciure ne devrait être utilisée que pour 2 lots de porcs successifs et pour limiter les émissions de méthane, une litière accumulée de paille ne devrait servir que pour un lot. REMERCIEMENTS Cette étude a été subventionnée par la Région Wallonne. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANDERSON G.A., SMITH R.J., BUNDY D.S., HAMMOND E.G., J. agric. Engng Res., 37, BILLIARD F., Bulletin du Conseil Genéral du G. R. E. F., 52, BONAZZI G., NAVAROTTO P.L., In : Proceedings of the workshop deep litter systems for pig farming. Ed. VOERMANS J.A.M., C.I.G.R., Report of working group on climatization of animal houses, 72 p. C.O.R.P.E.N., Estimation des rejets d azote et de phosphore des élevages de porcs. Impact des modifications de conduite alimentaire et des performances techniques. Ministère de l environnement, Ministère de l agriculture, de la pêche et de l alimentation. Paris, 21p. GROENESTEIN C.M., OOSTHOEK J., MONTSMA H., REITSMA B., In : Proceedings of the workshop deep litter systems for pig farming. Ed. VOERMANS J.A.M., pp

7 13 GROOT KOERKAMP P.W.G., UENK G.H., In : Proceedings of the International Symposium Ammonia and Odour Control from Animal Production Facilities. Ed. VOERMANS J.A.M., MONTENY G.J., GROOT KOERKAMP P., METZ J., UENK G., PHILLIPS V., HOLDEN M., SNEATH R., SHORT J., WHITE R., HARTUNG J., SEEDORF J., SCHRÖDER M., LINKERT K., PEDERSEN S., TAKAI H., JOHNSEN J., WATHES C., J. agric. Engng. Res., 7, GUILLOU D., DOURMAD J.Y., NOBLET J., Journées Rech. Porcine en France, 25, GUINGAND N., GRANIER R., 21. Journées Rech. Porcine en France, 33, HENDRIKS J., NI J., BERCKMANS D., VINCKIER C., GOEDSEELS V., Agricontact, 297, JEHANNO L., 199. Techni-Porc, 13, KAISER S., VAN DEN WEGHE H., In : Proceedings of the International Symposium Ammonia and Odour Control from Animal Production Facilities. Ed. VOERMANS J.A.M., MONTENY G.J., KAUFMANN R., Journées Rech. Porcine en France, 29, KERMARREC C., PhD Thesis. Université de Rennes 1, 185 p. LAGRANGE B., Biométhane. Principes-techniques-utilisations. Edisud, 246 p. LO C.Y.Y., In : Proceedings of the workshop deep litter systems for pig farming. Ed. VOERMANS J.A.M., NI J., BERCKMANS D., VINCKIER C., In : Proceedings of the Agricultural-Engineers Congress, Madrid, 96B-62. NICKS B., DESIRON A., CANART B., Journées Rech. Porcine en France, 27, NICKS B., DESIRON A., CANART B., Ann. Zootech., 47, SHILTON A., Pig Int., 24, TEXIER C., Elevage porcin et respect de l environnement. I.T.P. éd. Paris, 11 p.

8

Pour optimiser l utilisation du lisier, à des fins de traitement ou de valorisation agronomique,

Pour optimiser l utilisation du lisier, à des fins de traitement ou de valorisation agronomique, Composition et volume de lisier produit par le porc Données bibliographiques Pascal Levasseur Pour optimiser l utilisation du lisier, à des fins de traitement ou de valorisation agronomique, il est indispensable

Plus en détail

DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes

DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes 14 ème journée d étude des productions porcines et avicoles,

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Quelle réduction du rejet de zinc la 3-phytase microbienne permet-elle chez le porc à partir de 12 kg de poids vif?

Quelle réduction du rejet de zinc la 3-phytase microbienne permet-elle chez le porc à partir de 12 kg de poids vif? 2006. Journées Recherche Porcine, 38, 5-12. Quelle réduction du rejet de zinc la 3-phytase microbienne permet-elle chez le porc à partir de 12 kg de poids vif? Didier GAUDRÉ (1), Virginie LARRÈRE (2),

Plus en détail

La prévention des intoxications dans les silos à fourrage

La prévention des intoxications dans les silos à fourrage La prévention des intoxications dans les silos à fourrage Ali Bahloul, Brigitte Roberge et Nicole Goyer / IRSST Mauricio Chavez et Marcelo Reggio / École polytechnique de Montréal Avec la collaboration

Plus en détail

Analyse des coûts d investissement en méthanisation agricole. Comparaison France et Allemagne

Analyse des coûts d investissement en méthanisation agricole. Comparaison France et Allemagne Analyse des coûts d investissement en méthanisation agricole Comparaison France et Allemagne Février 2013 1 Le développement de la méthanisation en Bourgogne dans le Programme Energie Climat Bourgogne

Plus en détail

Biogaz et méthanisation

Biogaz et méthanisation Note pour les comités opérationnels 10 (Energies renouvelables) et 15 (agriculture) COMITE DE LIAISON ENERGIES RENOUVELABLES (CLER) Contact: Christian Couturier, christian.couturier@solagro.asso.fr 05

Plus en détail

Un niveau de performance moyen est en général calculé à l échelle de la bande

Un niveau de performance moyen est en général calculé à l échelle de la bande Optimum économique du niveau en acides aminés dans les aliments pour porcs charcutiers Impact du contexte de prix des matières premières et de la conduite d élevage Un niveau de performance moyen est en

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

Évaluation du coût de la gestion des effluents dans différents types d exploitations porcines

Évaluation du coût de la gestion des effluents dans différents types d exploitations porcines 2006. Journées Recherche Porcine, 38, 263-270. Évaluation du coût de la gestion des effluents dans différents types d exploitations porcines Claudie GOURMELEN (1), Michel RIEU (2) (1) Institut Technique

Plus en détail

CM2E 2014. Colloque Martinique Energie Environnement. Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation

CM2E 2014. Colloque Martinique Energie Environnement. Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation CM2E 2014 Colloque Martinique Energie Environnement Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation M. Torrijos, Laboratoire de Biotechnologie de l Environnement, INRA-LBE,

Plus en détail

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006 AVIS Réf. : CWEDD/06/AV.1565 Liège, le 23 octobre 2006 Objet : Demande de permis unique relative à la régularisation d une porcherie d engraissement de 3.500 porcs et d une étable de 30 bovins à Kettenis

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

L enfouissement des déchets ultimes

L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E LE CENTRE D ENFOUISSEMENT TECHNIQUE (C.E.T.)

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Pour une meilleure santé

Pour une meilleure santé Pour une meilleure santé LA CONSOMMATION QUOTIDIENNE DE VIANDE APPORTE DES GRAISSES SATURÉES. => AUGMENTATION TAUX DE CHOLESTÉROL ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES. => RISQUE DE SURPOIDS ET D'OBÉSITÉ. LES

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

Dispositif de mesure des flux de masse et d énergie des bâtiments d élevage

Dispositif de mesure des flux de masse et d énergie des bâtiments d élevage Dispositif de mesure des flux de masse et d énergie des bâtiments d élevage Introduction La halle d étude des bâtiments d élevage a été mise en place en 1987 pour répondre à un besoin d'outil pour quantifier

Plus en détail

Références technico-économiques Palmipèdes gras. Année 2011

Références technico-économiques Palmipèdes gras. Année 2011 Références technico-économiques Palmipèdes gras Année 2011 FILIERE LONGUE : ELEVAGE 1-Les points clés de «l'atelier type» élevage d'aujourd'hui DESCRIPTIF 36 000 Volume animal /an 6 000 6 Nb de bandes

Plus en détail

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION Technologies émergeantes de biométhanisation de la biomasse végétale en Inde H.N. Chanakya, Centre for Sustainable Technologies (formerly ASTRA Centre), Indian Institute

Plus en détail

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015 Umweltauswirkungen durch Biomassenutzung Etude d impact de l utilisation de la biomasse sur l environnement 26.Juni 2015 / 26 juin 2015 Akademiehotel Karlsruhe Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence

Plus en détail

La consommation énergétique des usines de dépollution est un poste de dépense important et l un des plus émetteurs de gaz à effet de serre.

La consommation énergétique des usines de dépollution est un poste de dépense important et l un des plus émetteurs de gaz à effet de serre. Contexte / Objectifs La consommation énergétique des usines de dépollution est un poste de dépense important et l un des plus émetteurs de gaz à effet de serre. A titre d exemple, pour compenser les émissions

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

Démarrage d une station de traitement biologique par nitrification/dénitrification Sans apport initial de boue activée

Démarrage d une station de traitement biologique par nitrification/dénitrification Sans apport initial de boue activée Démarrage d une station de traitement biologique par nitrification/dénitrification Sans apport initial de boue activée L application de la circulaire Voynet-Le pensec et la mise en place des programmes

Plus en détail

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Philippe de DONATO Université de Lorraine/CNRS Co-auteurs: C. PRINET, B. GARCIA, H. LUCAS, Z. POKRYSZKA, S. LAFORTUNE, P. FLAMANT, F. GIBERT, D. EDOUART,

Plus en détail

Comment? chez le particulier ou en collectivité

Comment? chez le particulier ou en collectivité Actions Citoyennes pour une Transition Energétique Solidaire par René CHAYLA Président d AC ACTEnergieS Comment? chez le particulier ou en collectivité 1 LA TRANSITION ENERGETIQUE EN PRATIQUE DIMINUER

Plus en détail

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France Olivier Laguitton Saint Etienne, le 18 février 2013 Contenu de la présentation Le contexte du développement durable Passage en revue de la législation

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes.

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. Bâtiments d élevage : Pourquoi? Aspects climatiques : Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. - le porc est sensible aux brusques changements du climat, - surexposition au soleil : déshydratation

Plus en détail

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Un Français émet environ 2,2 tonnes équivalent carbone par an tous gaz à effet de serre confondus (et en tenant compte des puits de carbone que

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Influence du changement. agronomiques de la vigne

Influence du changement. agronomiques de la vigne Influence du changement climatique sur les résultatsr agronomiques de la vigne à l'aide du modèle STICS Iñaki García a de Cortázar Atauri Unité CSE - Avignon Réunion Protection du Vignoble Changement Climatique

Plus en détail

Maximum Yield Technology. Maximum Yield Technolog technologie à rendement maximal

Maximum Yield Technology. Maximum Yield Technolog technologie à rendement maximal MYT Business Unit Zweckverband Abfallbehandlung Kahlenberg (ZAK) Bergwerkstraße 1 D-77975 Ringsheim Téléphone : +49 (0)7822 8946-0 Télécopie : +49 (0)7822 8946-46 E-mail : info@zak-ringsheim.de www.zak-ringsheim.de

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR Tâche T4.2 : Mise en service des installations Compétence C1.2 : Classer, interpréter, analyser Thème : S5 : Technologie des installations frigorifiques

Plus en détail

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes FICHE D INFORMATION L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2 ) dans la production de dindes info.hybrid@hendrix-genetics.com www.hybridturkeys.com Dans la production de dindes, la performance

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

Fiches techniques : Filière Porc Fleuri

Fiches techniques : Filière Porc Fleuri Fiches techniques : Filière Porc Fleuri FICHE TECHNIQUE 1 LE PORC FLEURI SAVOUREUX Méthode de production : RACE ET TYPE DE PORC : La viande doit provenir d un animal de type Piétrain. On entend par «type

Plus en détail

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC 1/5 FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC Identification de la préparation 1. Identification de la préparation de l entreprise Nom commercial: FUMESAAT 500 SC Identification Produit : éthofumésate 500 SC Substance

Plus en détail

Le traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011

Le traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011 Le traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011 Plan de la présentation Partie I Pourquoi le TMB? Partie II Variantes techniques Partie III Conclusions pour

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

(Ordonnance sur le Livre des aliments pour animaux, OLALA) Le Département fédéral de l économie (DFE) arrête:

(Ordonnance sur le Livre des aliments pour animaux, OLALA) Le Département fédéral de l économie (DFE) arrête: Ordonnance sur la production et la mise en circulation des aliments pour animaux, des additifs destinés à l alimentation animale et des aliments diététiques pour animaux (Ordonnance sur le Livre des aliments

Plus en détail

Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie?

Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie? Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie? 8 juin 2010 Journée InTech (INRIA) Françoise Berthoud Francoise.Berthoud@grenoble.cnrs.fr Groupe

Plus en détail

Bien choisir sa variété de maïs ensilage

Bien choisir sa variété de maïs ensilage Bien choisir sa variété de maïs ensilage Le maïs ensilage n est pas une culture difficile à cultiver. Pour choisir sa variété, l agriculteur dispose aujourd hui d une multitude de critères : attention

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

Le nouveau système de surveillance continue des émissions atmosphériques

Le nouveau système de surveillance continue des émissions atmosphériques Le nouveau système de surveillance continue des émissions atmosphériques à l'incinérateur Mars 2010 Travaux publics Gestion des matières résiduelles CONTENU DE LA PRÉSENTATION 1. L incinérateur 2. Obligations

Plus en détail

La société méconnaît les modes d élevage des animaux de rente et oppose souvent

La société méconnaît les modes d élevage des animaux de rente et oppose souvent Evaluation du bien-être des porcs : comparaison d élevages sur litière ou sur caillebotis La société méconnaît les modes d élevage des animaux de rente et oppose souvent un élevage «industriel» à un élevage

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

RESULTATS FOURNITURE DE GAZ MEDICAUX, GAZ DE LABORATOIRE ET GAZ INDUSTRIELS : BOUTEILLES et CENTRALES DE PRODUCTION

RESULTATS FOURNITURE DE GAZ MEDICAUX, GAZ DE LABORATOIRE ET GAZ INDUSTRIELS : BOUTEILLES et CENTRALES DE PRODUCTION Lot Sslot LIBELLE PU HT euros Fluides médicaux avec AMM AIR PRODUCTS Mélange Oxygène 0% + protoxyde d'azote 0% conditionné en bouteille avec et sans manodétendeur intégré - tous types de bouteille et toutes

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Applicable au 1 er janvier 2006 Objectif : Etablit les règles générales en matière d hygiène, est directement applicable

Plus en détail

Qu'est-ce que la biométhanisation?

Qu'est-ce que la biométhanisation? Qu'est-ce que la biométhanisation? La biométhanisation consiste en une série d'opérations de dégradations biologiques de matières organiques qui se produisent en l'absence d'oxygène. Les produits résultants

Plus en détail

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs 1. Bases 1.1. Fonctionnement du chauffe-eau à pompe à chaleur (CEPAC) Comme son nom l indique, un chauffe-eau pompe à chaleur

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

Bilan thermique et social simplifié

Bilan thermique et social simplifié Bilan thermique et social simplifié Fiche descriptive logement 34 Maître d Ouvrage d Insertion : Pact Métropole Nord 25 rue de Lille 59 057 Roubaix Adresse logement : 32 quai de Rouen 59 100 ROUBAIX Informations

Plus en détail

LES CONTRATS EN AVICULTURE. Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier 2013 1

LES CONTRATS EN AVICULTURE. Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier 2013 1 LES CONTRATS EN AVICULTURE Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier 2013 1 CONTEXTE, OBJECTIFS ET MÉTHODE Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier 2013 2 CONTEXTE Déficit de compétitivité français

Plus en détail

Bilan thermique et social simplifié

Bilan thermique et social simplifié Bilan thermique et social simplifié Fiche descriptive logement Maître d Ouvrage d Insertion : Pact Métropole Nord 25 rue de Lille 59 057 Roubaix Adresse logement : 72 rue de Rome 59 100 Roubaix Informations

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

LE POINT DE VUE DE FNE

LE POINT DE VUE DE FNE LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés

Plus en détail

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l

Plus en détail

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Séchage du foin en grange Séchage en grange Technique originaire des zones de montagnes Suisse Autriche Jura

Plus en détail

Manuel d utilisation du détecteur Monitox plus

Manuel d utilisation du détecteur Monitox plus Manuel d utilisation du détecteur Monitox plus 1 Table des matières Page Présentation du Monitox plus 3 1. Description du produit 3 1.1 Application 3 1.2 Test fonctionnel 3 1.3 Ecouteur 4 1.4 Stockage

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Soudal Panel System SPS. La force extrême derrière vos panneaux de façade. www.soudal.com SOUDAL PANEL SYSTEM. Soudal Panel System 1 SPS SOUDAL PANEL

Soudal Panel System SPS. La force extrême derrière vos panneaux de façade. www.soudal.com SOUDAL PANEL SYSTEM. Soudal Panel System 1 SPS SOUDAL PANEL www.soudal.com Soudal Panel System La force extrême derrière vos panneaux de façade WINDOW Soudal Panel System 1 Soudal Panel System () Qu est-ce que le? Les panneaux de façade existent dans tous les modèles

Plus en détail

Les rôles de l oxygène en phase post fermentaire

Les rôles de l oxygène en phase post fermentaire CONTRIBUTION SCIENTIFIQUE Les rôles de l oxygène en phase post fermentaire De Dominique Delteil, consultant L article a été publié sur le site Internet de l Institut Coopératif du Vin- ww.icv.fr- Flash

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire 1 2 3 4 Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire Partie 1 Chapitre 3: Locaux et matériel 5 6 7 8 9 10 11 12 13 PRINCIPE Les locaux et le matériel doivent être situés,

Plus en détail

Production de Biogaz L Allemagne leader incontesté. La France demeure incontestablement en retrait!

Production de Biogaz L Allemagne leader incontesté. La France demeure incontestablement en retrait! Production de Biogaz L Allemagne leader incontesté. La France demeure incontestablement en retrait! Actualisation janvier 2009 Processus de production de biogaz BIOMASSE Matière organique fraîche (déjections,

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS PREFET DES PYRENEES-ATLANTIQUES Direction Départementale de la Protection des Populations des Pyrénées-Altantiques SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS Quelques règles à respecter, secteur de la remise directe

Plus en détail

Besoin en thréonine du porc en finition

Besoin en thréonine du porc en finition 2006. Journées Recherche Porcine, 38, 157-162. Besoin en thréonine du porc en finition Nathalie QUINIOU (1), Laurent LE BELLEGO (2), Robert GRANIER (3) (1) Institut Technique du Porc, BP 3, 35650 Le Rheu

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

www.lacentraledupoele.com Auteur: Christian MARTENOT cmt@sas-lcdp.com

www.lacentraledupoele.com Auteur: Christian MARTENOT cmt@sas-lcdp.com www.lacentraledupoele.com Auteur: Christian MARTENOT cmt@sas-lcdp.com 1 ère partie : Qui sommes-nous? Nos activités Se chauffer avec du granulé : Qu est-ce que le granulé? Pourquoi utiliser du granulé

Plus en détail

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke www.fundp.ac.be/biostats Module 140 140 ANOVA A UN CRITERE DE CLASSIFICATION FIXE...2 140.1 UTILITE...2 140.2 COMPARAISON DE VARIANCES...2 140.2.1 Calcul de la variance...2 140.2.2 Distributions de référence...3

Plus en détail

1. Utilisation conforme à l usage prévu. 2. Propriétés. 3. Montage. Capteur de CO 2 AMUN 716 9 101

1. Utilisation conforme à l usage prévu. 2. Propriétés. 3. Montage. Capteur de CO 2 AMUN 716 9 101 310 164 01 Capteur de CO 2 AMUN 716 9 101 1. Utilisation conforme à l usage prévu Le capteur sert à la détection de dioxyde de carbone (CO 2 ) et de la température dans l espace d habitation. La teneur

Plus en détail

Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos.

Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos. entreposage Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos. Un détecteur de gaz contribue à déterminer les mesures de prévention et l équipement de protection nécessaires dans le

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

Lettre de rappel sur HODUFLU

Lettre de rappel sur HODUFLU Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Office fédéral de l agriculture Secteur Paiements directs - Programmes Département fédéral de l environnement, des transports,

Plus en détail

d importantes quantités de CO,. Summary. Influence of diet on respiratory quotients and fat deposition in growing pigs.

d importantes quantités de CO,. Summary. Influence of diet on respiratory quotients and fat deposition in growing pigs. Influence du régime sur les quotients respiratoires chez le porc en croissance Geneviève CHARLET-LERY Marie-Thérèse MOREL Laboratoire de Physiologie de la Nutrition LN.R.A., 78350 Jouy-en-Josas Summary.

Plus en détail

GESTION DE STOCK. July 2009. Hilde De Boeck

GESTION DE STOCK. July 2009. Hilde De Boeck GESTION DE STOCK July 2009 Hilde De Boeck Table des matières Introduction Organisation du stock centrale 1. Gestionnaire de stock 2. Stockage: - Les Conditions - Rangement des produits 3. Les outils de

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments)

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments) 15, rue Gustave Eiffel, ZI Jarny-Giraumont 54800 JARNY Votre référence / Intervenant: N : Diagnostic MENAO N : Notre référence / Intervenant: M. / Mme : M. / Mme : Téléphone : Téléphone : 03 82 20 39 70

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS Stockage et Epandage Etude réalisée pour le compte de l ADEME par : SOLAGRO : M. Christian COUTURIER AQUASOL : M. Thierry BRASSET Coordination technique

Plus en détail

Interest Rate for Customs Purposes Regulations. Règlement sur le taux d intérêt aux fins des douanes CONSOLIDATION CODIFICATION

Interest Rate for Customs Purposes Regulations. Règlement sur le taux d intérêt aux fins des douanes CONSOLIDATION CODIFICATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Interest Rate for Customs Purposes Regulations Règlement sur le taux d intérêt aux fins des douanes SOR/86-1121 DORS/86-1121 Current to August 4, 2015 À jour au 4 août

Plus en détail

option pour le climat?

option pour le climat? Biosolides municipaux Quelle est la meilleure option pour le climat? Claude Villeneuve, professeur titulaire, directeur de la Chaire en éco-conseil de l Université du Québec à Chicoutimi (Claude_Villeneuve@uqac.ca)

Plus en détail

Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès

Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès Andre Douaud Ancien Directeur Technique Constructeurs Français Automobiles CCFA À Rabat, Avril 21 Moteurs et Carburants

Plus en détail

Piegeage et stockage du CO 2

Piegeage et stockage du CO 2 Piegeage et stockage du CO 2 Résumé du rapport spécial du GIEC, le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat Un résumé réalisé par: LE PIÉGEAGE ET STOCKAGE DU DIOXYDE DE CARBONE (PSC)

Plus en détail

allianceautopropane.com

allianceautopropane.com allianceautopropane.com QUI EST ALLIANCE AUTOPROPANE? LE PLUS GRAND RÉSEAU D AUTOPROPANIERS EN AMÉRIQUE Alliance AutoPropane est un réseau de propaniers qui se consacre à la distribution et à la vente

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre

Bilan des émissions de gaz à effet de serre Bilan des émissions de gaz à effet de serre SOMMAIRE 1 Contexte réglementaire 3 2 Description de la personne morale 4 3 Année de reporting de l exercice et l année de référence 6 4 Emissions directes de

Plus en détail