Analyse Économique: Macroéconomie

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1 Analyse Économique: Macroéconomie L Économie des idées Aurélien Eyquem Semestre d Automne 2017

2 Plan du chapitre 1 Introduction: les limites du modèle néoclassique (Solow) 2 Quelques concepts nouveaux 3 Le modèle de Romer II 4 Implications de politique économique 5 Conclusion: non-optimalité de l activité de recherche

3 Les limites du modèle néoclassique Moteur de la croissance dans les modèles néoclassiques: accumulation de capital (physique ou humain) Rôle exogène de la technologie Or la technologie est le résultat d activités économiques

4 L origine du progrès technique Les théories de la croissance auto-entretenue ou endogène: d où vient le PT sous-jacent à la croissance Paul Romer: le PT résulte de la recherche de profits des inventeurs et des firmes (donc des incitations à l innovation) Il est donc fondamentalement endogène à l économie

5 Quelques concepts nouveaux Innovations: idées qui contribuent à l amélioration de la production. Permettent de produire plus ou mieux. Innovations = de A t dans la fonction de production Idées non-rivalité rendements croissants concurrence imparfaite

6 La non-rivalité Non-rivalité: l utilisation/consommation du bien ou du service par un agent n empêche pas celle d autres agents Les idées sont non-rivales mais elles peuvent être protégées (exclusion d autres agents) Secret ou droits de propriété (brevets/droits d auteurs)

7 La non-rivalité Les biens/services rivaux doivent être produits à chaque fois qu ils sont vendus Les biens/services non-rivaux sont produits une seule fois Ils ont en général un coût fixe de production important Coûts marginaux quasi-nuls Les idées font partie de ce type de biens/services (Ex: musique, logiciels) Si le coût marginal n est pas exactement nul c est nécessairement car le bien non-rival est matérialisé dans un bien rival (Ex: CD=support physique du logiciel)

8 L exclusion Biens protégés: tous les bénéfices et retombées de l utilisation peuvent être récupérés par le producteur Biens non-protégés: certains bénéfices profitent à d autres agents que celui qui a produit le bien (Spillover ou externalité) Externalités positives: sous-production du bien (R&D de base) Externalités négatives: sur-production du bien (Ex: pollution) Externalités = nécessité d une intervention publique (distorsion à corriger)

9 Les types de biens

10 Le marché est efficient pour:

11 Le marché est inefficient pour:

12 Inefficience du marché S il y a non-exclusion Le producteur d un bien ne peut pas être assuré que sa production ne sera pas consommée aussi par des consommateurs qui refusent de payer (passager clandestin) Désincitation à la production de ces biens (ou service)

13 Une typologie des biens selon le degré de rivalité

14 L utilisation non-rivale des idées engendre des rendements croissants C(q) = }{{} F + cq }{{} Coût fixe Coût de reproduction Chaque unité produite coûte moins cher que l unité moyenne à produire d où C m (q) C M (q) C M (q) = C(q) q C m (q) = C(q) q = F q + c = c

15 Concurrence imparfaite et rendements croissants Les rendements croissants impliquent la concurrence imparfaite Si p = C m = c alors p < C m (q) ( ) Donc π(q) = p C M (q) = c F q + c = F q < 0 La concurrence parfaite ne permet pas de produire ce type de biens

16 Concurrence imparfaite et rendements croissants Si p = C m (q) le prix ne permet de financer que le coût de reproduction mais pas les coûts fixes, l investissement initial en R&D Donc pas de perspectives de profits = pas d incitations à produire On accepte p > C m (q): une inefficience (conc. imparfaite) est nécessaire pour produire des idées

17 L économie des idées Douglas North: importance des droits de propriété intellectuelle Les brevets (protection des idées) sont récents, la croissance économique également Sans ces droits de propriété, pas d assurance de pouvoir rentabiliser les investissements en R&D par le marché Idée présente également chez Joseph Schumpeter Rôle possible également pour le financement public

18 Quelques statistiques Comment mesurer les inputs et les outputs de la production d idées? R&D Innovations (idées) brevets Définition: un brevet est un document juridique qui décrit une invention et qui confère à son propriétaire le monopole d exploitation de l invention pour une période donnée qui varie selon les pays. Limites: mesure quantitative seulement et sous-estime le PT car le secret reste une arme puissante de protection, non comptabilisée

19 Brevets déposés aux USA de 1900 à 1991

20 Scientifiques et ingénieurs employés dans la R&D,

21 Le modèle de Romer D où vient le progrès technique qui est sous-jacent à la croissance économique? Les théories de la croissance endogène cherchent à répondre à cette question : le progrès technique résulte de la recherche de profit des inventeurs et des firmes Modèles: Aghion et Howitt (création destructrice), Romer I (Learning-by-doing), Romer II (R&D)

22 Le modèle de Romer Fonction de production: Y t = K α t (A t L y,t ) 1 α L y,t est la fraction de la population travaillant dans le secteur productif A t et K t sont la technologie et le stock de capital

23 Le modèle de Romer Certaines hypothèses sont similaires au modèle de Solow avec PT Accumulation du capital K t+1 = (1 δ)k t + sy t Evolution de la main d oeuvre totale: L t+1 = (1 + n)l t

24 Le modèle de Romer La technologie au niveau individuel L évolution de A t est: A t+1 = A t + τl a,t (1) L a,t est la population travaillant dans le secteur de la R&D τ est le taux auquel les chercheurs/ingénieurs trouvent de nouvelles idées Population totale: L t = L y,t + L a,t

25 Le modèle de Romer Hypothèses sur l équation de technologie agrégée (τ τ ) Hypothèse 1: le taux de découverte peut dépendre + ou - du stock d idées existantes τ = ρa φ t ρ > 0 et φ < 1: on suppose un effet positif du stock existant sur les découvertes (externalité de connaissance) Hypothèse 2: Plus les chercheurs sont nombreux, plus la proba de découverte simultanée est forte. Externalité de duplication Technologie agrégée: avec 0 < λ < 1 A t+1 A t = τ L λ a,t = ρa φ t L λ a,t (2)

26 Le modèle de Romer Pourquoi deux équations pour la technologie? Individuellement, chaque chercheur/firme considère τ comme donné d où A t+1 = A t + τl a,t. Rendement constant de la recherche. Au niveau global, le rendement de la recherche n est pas constant: A t+1 A t = ρa φ t L λ a,t Effet des externalités: ne sont pas prises en compte par les comportements/décisions individuels

27 Le modèle de Romer Quel est le taux de croissance associé à ce modèle? Supposons que les parts de populations occupées dans les deux secteurs soient constantes Alors, comme dans Solow+PT, le long du sentier de croissance équilibrée: g y = g k = g A Quel est le taux de croissance du PT?

28 On part de l équation agrégée: Croissance du PT A t+1 A t A t = g A = ρ Lλ a,t A 1 φ t L a,t croît au même taux que la population puisque La,t L t g La = n = cst. Si l on différencie encore l équation: dlog(g A ) }{{} =0 = dlog(ρ) +λ dlog(l }{{} a,t ) }{{} =0 =g La =n On en déduit: 0 = λn (1 φ)g A donc g A = λn 1 φ (1 φ) dlog(a t ) }{{} =g A

29 Croissance du PT Rappel: λ est l externalité (négative) de duplication (faible quand λ est grand) Rappel: φ est l externalité (positive) de connaissance (forte quand φ est grand) On en déduit que la croissance du PT est plus forte si φ est grand (forte externalité de connaissance) et si λ est grand (faible externalité de duplication)

30 Croissance du PT Exemple avec λ = 1 et φ = 0 A t+1 A t = ρl a,t : l accroissement du PT ne dépend que de la population de chercheurs A t+1 A t A t = ρ La,t A t : le taux de croissance du PT tend vers 0 si pas de croissance de la population Si cette population croît au même taux que la population (fraction constante), alors g y = g k = n

31 Croissance du PT Autre exemple avec l équation originelle de Romer: λ = 1 et φ = 1 A t+1 A t = ρa t L a,t : l accroissement du PT, des idées, dépend du stock existant ET de la population de chercheurs = ρl a,t : le taux de croissnce du PT ne tend pas à se réduire. On peut produire plus d idées avec le même nombre de chercheurs A t+1 A t A t La productivité de la recherche est croissante à cause de l externalité de connaissance. g y = g k augmente dans le temps. La croissance s accélère! Limite: Ces 40 dernières années, L a a bcp augmenté alors que le taux de croissance n accélère pas. Suggère λ < 1 et/ou φ < 1

32 Implications de politique économique Effet du taux d investissement sur la croissance de LT? Effet de la part de la population employée dans le secteur R&D? Conclusion: le taux de croissance de LT n est affecté ni par les politiques traditionnelles (Solow), ni par les subventions à la R&D

33 Un exercice de statique comparative Augmentation de la part des chercheurs dans la population (via subvention par exemple) Etape 1: Les effets sur le PT et le stock d idées Etape 2: Les effets sur le produit/tête

34 Etape 1: effets sur le PT et le stock d idées On simplifie en posant: λ = 1 et φ = 0. Le taux de croissance du PT est alors: A t+1 A t A t = ρ s RL t A t Le long du SCE, g y = g k = n. Si l on augmente s R?

35 Effets d une augmentation de sr

36 Effet sur le PT L augmentation permanente de s R a des effets transitoires...

37 Effet sur le stock d idées

38 Etape 2: Effet sur les autres variables Le taux de croissance du produit/tête est constant. En reprenant la méthode du modèle de Solow, on retrouve le niveau d état stationnaire du produit par unité de travail efficace: ( ) y t s α/(1 α) = (1 s R ) A t n + δ + g A Seule différence, le terme (1 s R ) car une partie de la population ne travaille pas dans le secteur des biens.

39 Etape 2: Effet sur les autres variables Rappel: g A est constant à l ES et l équation du PT donne: Donc A t = ρ s RL t g A g A = ρ s RL t A t En reprenant l expression du produit/tête: ( s y t = n + δ + g A Forme: y t = CL t ) α/(1 α) } {{ } effet Solow (1 s R )ρ s R g A } {{ } effet R&D L t }{{} effet pop.

40 Le rôle de la population Il y a un effet d échelle: plus le pays est grand, plus l économie est riche Effet de demande: Non-rivalité des idées = économie plus grande marché plus grand pour les idées rendement plus élevé des idées Effet d offre: Une économie plus peuplée a plus d inventeurs donc plus d idées

41 Les autres facteurs En partant de l équation du produit/tête Effets similaires à Solow (épargne, dépréciation et PT) Effets de la R&D: (1 s R ) joue négativement. Si plus de travailleurs en R&D, moins de travailleurs dans le secteur des biens Effets de la R&D: ρs R /g A joue positivement: plus de chercheurs efficaces implique plus d idées donc plus de PT

42 Conclusion Distortions Externalité de connaissance : aucun mécanisme de marché ne rémunère les chercheurs pour leur contribution à l amélioration de la productivité des chercheurs futurs pas assez de recherche Externalité de duplication trop de recherche Si bénéfice social ( privé) de l idée profit de monopole pas assez de recherche Défaillance de marché (externalité): justifie l intervention publique

43 Conclusion générale sur la croissance Solow de base: accumulation de capital en transition. Pas de croissance à l ES Solow + PT: Croissance à l ES mais exogène Solow + capital humain (Lucas): accumulation de capital ET de capital humain. Croissance à l ES. Repose sur l externalité et la non-rivalité du capital humain. Solow + idées (Romer II)

44 Conclusion générale sur la croissance Pourquoi certains pays sont-ils riches? Quel est le moteur de la croissance? Comment expliquer les cas de croissance miraculeuse?

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