DIAGNOSTIC DES CANCERS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DIAGNOSTIC DES CANCERS"

Transcription

1 DIAGNOSTIC DES CANCERS PLAN : - Signes d appel - Sémiologie - Examens complémentaires - Stadification INTRODUCTION Comme nous l avons vu précédemment, les cancers constituent une pathologie fréquente et il est nécessaire de les reconnaître et de connaître les bases de la prise en charge. Très schématiquement, un patient vient vous voir pour un symptôme traînant ou inquiétant et vous allez devoir reconnaître le tableau, aboutir à un diagnostic (parmi les nombreux qui doivent être évoqués devant ce signe fonctionnel), utiliser une démarche de diagnostic à la fois efficace et économique (en argent et en souffrance ou angoisse du malade). Une fois le diagnostic affirmé (ou approché le plus près possible) le problème qui se posera sera l étendue de la maladie et les facteurs pronostiques qui conditionneront la thérapeutique. Ces données sont souvent résumées (mais pas uniquement) dans un code appelé classification et permettent de standardiser les traitements et d évaluer leur efficacité (recherche clinique), seule garantie de progrès. Plus encore, concernant les thérapeutiques, il faut, comme dans toute médecine de qualité, connaître les avantages et effets secondaires fréquents des traitements. Enfin, dans le suivi de ces patients qui souvent sont atteints d une affection que l on cherche à guérir parfois mais aussi souvent à rendre chronique en retardant le décès, il faut apprendre à reconnaître les complications rencontrées dans l histoire naturelle ou thérapeutique. Buts du cours : - Reconnaître les signes évocateurs (reconnaissance de motifs). - Etablir un algorithme de diagnostic - Etat de la maladie : localisée ou générale, curable ou non, degré de gravité -> classifications pronostiques - Prise en charge adaptée : connaissance des risques et des possibilités thérapeutiques SIGNES D APPEL DES CANCERS Ils sont locaux en rapport avec l évolution de la tumeur et son invasion locale ou régionale, généraux en rapport avec son retentissement sur les fonctions vitales ou celui de ses métastases, voire paranéoplasiques. Enfin les patients peuvent se présenter en urgence. SIGNES LOCAUX Les cancers pouvant toucher la plupart des organes, ces signes locaux sont variés mais le plus souvent sont représentés par :

2 Un nodule palpable ou induration des tissus et des organes superficiels Une hémorragie digestive, gynécologique, urinaire, hémoptysie Une plaie atone, une tumeur persistante, la modification d une «verrue» ou d un grain de beauté. Des troubles permanents de la déglutition Une toux ou dysphonie persistante Des troubles fonctionnels urinaires ou digestifs Mais aussi une ascite (augmentation du périmètre abdominal), une sensation de pesanteur pelvienne Ces signes d appel ont fait l objet de campagnes de sensibilisation notamment par la Ligue Contre le Cancer. Exemples : Masse Adénopathies cervicales mais aussi tumeur des tissus mous en particulier de la cuisse, nodule d un sein Modification de la pigmentation comme la transformation d une tache mélanique Modification d aspect Par exemple une rétraction mamelonnaire avec une rétraction du sein gauche vers le haut, une fossette cutanée dans un sein, une tumeur persistante ou une ulcération atone.

3 MANIFESTATIONS GÉNÉRALES La plus souvent rencontrée est l altération de l état général (3 A) - Anorexie et la dénutrition est un problème très important dans la majorité des cancers - Amaigrissement - Asthénie Plus rarement une fièvre au long cours (lymphomes, cancers profonds ) qui peut être due à une surinfection (atélectasie, rétention urinaire ou biliaire ) ou à la manifestation d une leucopénie (pan cytopénie) mais parfois être paranéoplasique (rein par exemple). Les thrombophlébites sont particulièrement fréquentes dans les cancers viscéraux et pour certains justifient une anticoagulation efficace systématique. Les manifestations hématologiques sont le plus fréquemment liées à l anémie, plus rarement à la thrombopénie ou à la leucopénie sauf, bien entendu dans le cas des leucémies. Anomalies Maladies polyglobulie Anémie Polynucléose neutrophile Neutropénie, pan cytopénie Hyper éosinophilie thrombocytose Cancer du rein (hypersécrétion d érythropoïétine) Hémorragie chronique, anémie mégaloblastique, anémie inflammatoire, anémie hémolytique auto-immune, envahissement médullaire Cancers de l estomac, des bronches, pancréas, maladie de Hodgkin, surinfection Poumon, lymphomes, sein, leucémies (envahissement médullaire) Lymphomes, mycosis fungoïde, autres cancers Lymphomes, adénocarcinomes, syndrome inflammatoire MÉTASTASES RÉVÉLATRICES Elles sont relativement fréquentes, représentant 5 à 10% des cas. Parfois le primitif ne sera pas retrouvé (ACUP, métastases ganglionnaires cervicales, axillaires ). SYNDROMES PARANÉOPLASIQUES Définition : manifestations cliniques ou biologiques non cancéreuses non directement liées à l envahissement par la tumeur primitive ou aux métastases mais à la sécrétion de substances actives par les cellules tumorales 3 types - Métaboliques - Atteintes neuro-musculaires - Manifestations cutanées paranéoplasiques MANIFESTATIONS METABOLIQUES

4 Syndromes endocriniens Syndrome Type de cancer Médiateur Cushing Bronches et autres ACTH Schwartz-Barterr CPC, carcinoïdes ADH Hypercalcémie Epidermoïdes et CPC PTH rp Carcinoïde Carcinoïdes digestifs ou autres, sérotonine CPC Gynécomastie Testicules, foie, poumon, Béta HCG carcinoïdes polyglobulie rein EPO Hypoglycémie Pancréas endocrine insuline MANIFESTATIONS OSTEO-ARTICULAIRES Hippocratisme digital et syndrome de Pierre Marie MANIFESTATIONS CUTANÉES PARANÉOPLASIQUES dermatomyosite typique avec l aspect lilacé et oedèmatié de l érythème facial péri orbitaire. Ichthyose acquise surtout chez un sujet de plus de 50 ans. Syndrome de Leser Trelat : apparition rapide de kératoses (ou verrues) séborrhéiques. Acanthosis nigricans acquis : 50% des cas paranéoplasiques sont en rapport avec un cancer gastrique, plus rarement, colon, pancréas, lymphome Maladie de Bazex : érythème prurigineux des paumes et des plantes (carcinomes des VADS) MANIFESTATIONS PARANÉOPLASIQUES NEURO-MUSCULAIRES Myasthénie (thymome surtout mais aussi CPC bronchique) Syndrome de Lambert Eaton Démence et leucoencéphalopathie multifocale progressive Encéphalopathie limbique paranéoplasique Dégénérescence cérébelleuse Neuropathie sensitivo-motrice Enfin les cancers peuvent se révéler par des tableaux d urgence qui justifient un chapitre particulier. INVESTIGATIONS CLINIQUES Anamnèse Examen physique

5 Inspection palpation Anamnèse Signes d appel et évolution Antécédents Personnels familiaux Facteurs de risque Tabac, alcool Situation sociale Cursus professionnel État marital Vie sexuelle (ménarches, ménopause, grossesses, partenaires sexuels ) Examen physique Modifications d une tumeur pigmentée de la peau (ABCD) Caractères de la tumeur si accessible : évocateur si dure (consistance bétonnée), végétante, ulcérante (ulcère atone chronique), mal limitée, saignant au contact. Masse des parties molles : attention aux tumeurs profondes de la cuisse (sarcomes chez l adulte). Adénopathie superficielle Tumeurs inflammatoires notamment au niveau du sein. Touchers pelviens Primordiaux surtout dans l évaluation des cancers génitaux : prostate et col utérin en particulier mais aussi dans les cancers rectaux et du canal anal. Eventuellement et, en particulier dans les cancers du col utérin, ces touchers sont effectués sous anesthésie générale. Investigations para-cliniques Imagerie Endoscopies Marqueurs tumoraux Anatomie pathologique Radiographies standards Très utiles dans les cancers du thorax, les tumeurs osseuses et du sein (mammographie). Radiographies avec opacification d organes Moins pratiquées actuellement depuis l avènement du scanner et de l IRM. Souvent examens de seconde intention Transit oeso gastro duodénal : permet notamment l exploration quand le fibroscope ne passe pas du fait de la sténose oesophagienne. Précise le niveau et l étendue de la tumeur. Transit du grêle : Indication : obstruction du grêle

6 Lavement baryté : précise le niveau de la tumeur. Aspects marécageux, en pince de crabe Lymphographie Nécessite une technique précise et longue (sur 48 heures) Difficultés d interprétation Complications : choc allergique (iode) et insuffisance respiratoire aiguë. Indications : cancers pelviens et lymphomes De moins en moins pratiquée du fait de ces difficultés et de la raréfaction des radiologues formés à cette technique. N a pas été détrônée par le scanner ou l IRM (rôle du PET scan et des IRM avec nouveaux produits de contraste? en cours d évaluation). Autres Urographie intra-veineuse Artériographie (bilan pré-opératoire) en vue de prévoir une vascularisation anormale ou pour une embolisation pré-opératoire. Phlébographie (non recommandée dans les bilans sauf peut-être en cas de compression veineuse (par exemple en vue de mettre un stent de veine cave supérieure pour les compressions médiastinales) ou de suspicion d extension par voie veineuse (cancer du rein). Scanner : Probablement un des meilleurs examens pour le bilan d extension locale et régionale. Peut être pris en défaut notamment dans les tumeurs pelviennes. Echographie : le meilleur examen pour rechercher des métastases hépatiques. Trouve de nombreuses indications pour explorer les parties molles (recherche d adénopathies, bilan d une masse des parties molles, du sein ) IRM L IRM détrône le scanner dans les bilans des tumeurs cérébrales ou de la base du crâne (cavum) et de l axe rachidien surtout mais aussi dans le diagnostic des récidives de cancer mammaire après chirurgie conservatrice, dans le bilan des sarcomes osseux et des tissus mous, dans les tumeurs pédiatriques.elle est prônée par certains dans les bilans des cancers de la prostate et de l utérus. Inconvénients : peu disponible, contre-indiquée en cas de claustrophobie, de prothèse ou clip métallique, de valve cardiaque, de pace maker. ENDOSCOPIES De différents types : Nasofibroscopie et pan endoscopie (VADS) Bronchoscopie (tumeurs bronchiques) Médiastinoscopie, pleuroscopie Oesophagoscopie

7 Coloscopie Cholangiographie rétrograde Laparoscopie Hystéroscopie Rôles des endoscopies Précision de la taille et de la localisation, aspect et dimensions Précision de la profondeur d invasion (écho endoscopie)-> stadification Permet des biopsies Bilan et recherches des lésions pré-cancéreuses IMAGERIE INTERVENTIONNELLE DIAGNOSTIQUE Ponction radio-guidée Os Sein (repérage stéréotaxique) Tumeurs cérébrales (biopsies stéréotaxiques) Ponction sous échographie Sein Thyroïde Ganglions profonds (parfois échoendoscopie) Foie Pancréas Prostate Ponction sous scanner Poumon notamment quand la tumeur n est pas accessible par fibroscopie (fréquent). Os L imagerie interventionnelle a aussi un rôle important dans les traitements palliatifs (vertébroplastie, alcoolisation splanchnique) SCINTIGRAPHIES Osseuse ( 99m Tc) : bilan de débrouillage à la recherche de métastases osseuses (peu spécifique mais sensible). Thyroïdienne ( 99m Tc ou 131 I) À l octréotide ( 111 In) carcinoïdes Citrate de gallium ( 67 Ga) lymphomes mais actuellement détrônée par la Tomographie par émission de positons (TEP) 18 FdG Les techniques de type SPECT (single photon emission computer tomography) permettent une meilleure localisation des lésions au même titre que la TEP.

8 La TEP est utilisée dans les mélanomes, les bilans d extension des lymphomes, dans le diagnostic des images intra-pulmonaires et le bilan d extension des cancers bronchiques, dans le diagnostic des récidives des cancers colo-rectaux et dans la recherche étiologique des ACUP. Le radioimmunodiagnostic utilise des antigènes associés au cancer comme l ACE ou des anticorps monoclonaux. Radioimmunodiagnostic MARQUEURS TUMORAUX : Très peu ont une valeur diagnostique (béta HCG et alpha1 foeto protéine dans les tumeurs dysgerminomateuses, calcitonine dans le cancer médullaire de la thyroïde, PSA dans le cancer de la prostate) car peu sont très spécifiques. Surtout utilisés pour le suivi post-thérapeutique ou pour le suivi thérapeutique des maladies métastatiques si leur taux est parallèle à la masse tumorale. Citons dans cette indication, en plus des précédents: - Cancer du sein : antigène carcino embryonnaire (ACE) et CA Cancer de l ovaire : CA Cancer bronchique : neuron specific enolase (NSE), CYFRA 21-1, ACE. - Cancers épidermoïdes : Ag TA4 ou SCC. - Cancers digestifs (pancréas surtout) ACE et CA 19-9 De nombreux autres marqueurs plus ou moins spécifiques sont décrits. CYTOLOGIE ET HISTOLOGIE Nécessaires au diagnostic de cancer Cytologie suffisante seulement dans les leucémies. Histologie précise le pronostic : - type et grade tumoral, - immunohistochimie, - biologie moléculaire, - extension locale et ganglionnaire, - valeur de la résection (complète ou non) - CYTOLOGIE Méthodes : BIOPSIES Cytologie exfoliatrice (exemple frottis du col utérin) Cytologie des liquides (kystes, plèvre, péritoine, LCR, urines, sang et moëlle osseuse) Ponction cytologique

9 Méthodes : Lésion superficielle : pince à biopsie, bistouri ou punch biopsy. Lésions profondes : microbiopsie guidée par l imagerie (stéréotaxie) Biopsie chirurgicale et biopsie éxérèse Règles de la biopsie chirurgicale La crainte de l ensemencement fait retenir les précautions suivantes : Les trajets des aiguilles ou les cicatrices doivent être placées de telle sorte quelles puissent être enlevées facilement lors de l intervention réglée. Notamment les cicatrices des excisions au niveau des extrémités devront être placées longitudinalement pour permettre une fermeture aisée après leur ablation. On doit prendre soin de ne pas contaminer de nouveaux plans tissulaires durant la biopsie. Notamment, les hématomes devront être évités et, si le chirurgien est amené à effectuer des biopsies de plusieurs lésions, il prendra soin de changer d instruments entre chacune d entre elles. On doit obtenir suffisamment de tissu pour permettre l ensemble du diagnostic histologique qui peut comprendre aussi des techniques spéciales (recherche de récepteurs, de marqueurs ). De même, le traitement de la biopsie est sous la responsabilité du chirurgien qui doit orienter sa pièce opératoire et connaître les pré-requis pour un bon traitement de son prélèvement par l anatomopathologiste (colorations particulières, immunohistochimie ) HISTOLOGIE DE LA PIECE OPERATOIRE OU DE LA BIOPSIE Il convient de remarquer que l histologie ne diffère pas des autres spécialités médicales en ce sens que l histologiste ne dispose pas de critères absolus pour définir une tumeur, parfois même pour définir la malignité. Il va s appuyer sur le dossier clinique qui lui est présenté, parfois sur l imagerie (cas notamment des tumeurs osseuses) et doit donc être orienté (bien remplir les bons d examen). Il va ainsi préciser : Macroscopie - Caractères de la tumeur - Siège - Taille - Multifocalité - Marges de résection Microscopie - Architecture -> différenciation - Aspects cytologiques, nombre de mitoses - Stroma-réaction - Histopronostic Scores -> pronostic

10 Immunohistochimie Elle va être précieuse pour Grade nucléaire et score SBR (sein) Score de Gleason pour les cancers de la prostate Grade des cancers de l endomètre Grade des cancers de la vessie, des sarcomes Diagnostic des cancers indifférenciés (CUP) Classification (lymphomes) Recherche de récepteurs (par exemple hormonaux dans les cancers du sein) Index de prolifération (Ki 67) apparenté à la cytométrie de flux, recherche d amplification de Her2/NEU Techniques de biologie moléculaire Génomique des tumeurs Diagnostic (recherche de translocations spécifiques par FISH ou PCR) : ces techniques sont par exemple obligatoires dans les cancers indifférenciés à petites cellules rondes (sarcome d Ewing). Parfois elle permettra d établir un pronostic comme dans les cancers du sein pour lesquels ont été développés des puces biologiques recherchant l'expression d'une vingtaine de gènes différents. Enfin la présence de mutations pourra conduire à un conseil génétique Bilan d extension Cette extension peut être locorégionale et générale (métastatique) Extension loco-régionale Locale clinique Imagerie Radiographies simples (mammographie) Échographie Scanner IRM Ganglionnaire Clinique Lymphographie et/ou scanner, IRM parfois voire TEP Exploration chirurgicale Extension métastatique

11 Poumon et plèvre Radio thorax et/ou scanner Foie Echographie Os Scintigraphie osseuse et radiographies centrées voire scanner Moëlle osseuse Myélémie et érythroblastose, schizocytose Myélogramme et biopsie médullaire Cerveau Scanner et/ou IRM Bilan de l état général Amaigrissement (10% du poids en 6 mois) Asthénie (score ECOG ou OMS) Syndrome inflammatoire Terrain cardiaque, respiratoire, rénal ou hépatique Terrain social et psychologique CLASSIFICATIONS Buts des classifications 3 buts essentiellement : Description de la maladie prenant en compte le pronostic (variable en fonction de l évolution des thérapeutiques) Inter comparaison des résultats des études de recherche clinique Définition de protocoles de traitement Stadification 3 sortes : Clinique pré-thérapeutique Per-opératoire (organes profonds peu accessibles à la clinique). Post-opératoire (se basant surtout sur les résultats de l examen histologique) Classification TNM et diverses La classification TNM ou de l UICC est la classification la plus utilisée. Inventée dans les années 1950, elle est périodiquement rafraîchie. T : tumor

12 N : nodes M : metastasis Elle est établie au début de la maladie et n est jamais modifiée (sauf r vide infra) A priori elle est établie par la clinique et les examens «usuels» sauf pour les organes profonds inaccessibles. Elle peut ensuite être modifiée après l intervention chirurgicale initiale mais on parle alors de ptnm (classification pathologique exemple : sein) Tumor Tx inclassable (manque de renseignement) T0 absence de tumeur primitive Tis carcinome in situ T1,2,3,4 N : adénopathies régionales Nx absence de renseignement N0 absence d envahissement ganglionnaire N1,2,3 Cas particuliers : Envahissement des ganglions régionaux par contiguïté = envahissement ganglionnaire Envahissement des ganglions autres que régionaux = métastases M : métastases Mx : absence de renseignement. M0 : absence de métastases. M1 PUL(monary) OSS(eous) HEP(atic) BRA(in) LYM(ph) MAR(row) PLE(ura) PER(itoneum) SKI(n) OTH(er) Précisions supplémentaires a, b, c vont modifier dans le sens de la précision les classes T, N ou M : ex: T1a, T1b, N2a, N2b Degré de différenciation G

13 Est intégré dans la classification de certains cancers si son rôle est déterminant (exemple : cancer de l endomère, sarcomes ) Gx non disponible G1 bien différencié G2 moyennement G3 peu G4 indifférencié Préfixes Pathologique : p Récidive : r Défini pendant ou après traitement : y Degré de certitude C C1 : obtenu par signes cliniques courants C2 : par examens spéciaux (scanner, échographie ) C3 : par chirurgie avec biopsies C4 : par intervention d exérèse radicale C5 par autopsie Présence de reliquat tumoral après intervention R Rx : inconnu R0 absence de reliquat R1 microscopique R2 macroscopique Aspects particuliers Tumeurs multiples : est retenue celle de la tumeur la plus développée. Nombre de tumeurs mis entre parenthèse. Ex: T2(3) Parfois la multiplicité intervient dans la classification (ex: néphroblastomes, neuroblastomes, hépatocarcinomes, tumeurs de la thyroïde) Tumeurs simultanées des organes pairs : classification indépendante Exemple : cancer du col utérin Tis : in situ T1 : limité au col T1a invasif pré clinique T1a1 : invasion minime du stroma T1a2 : invasion <= 5 mm en profondeur et <=7mm en surface T1b invasion clinique T2 extension au delà du col T2a atteinte des 2/3 sup du vagin T2b atteinte des paramètres sans aller jusqu à la paroi T3 extension à la paroi pelvienne ou vagin inférieur ou retentissement urinaire T3a atteinte du 1/3 inférieur du vagin

14 T3b atteinte des paramètres jusqu à la paroi T4 envahissement de la muqueuse rectale ou vésicale ou en dehors du pelvis Atteinte ganglionnaire régionale N0 N1 Métastases M0 M1 Regroupement par stades N0 N1 M1 Tis 0 T1a IA IIIB IVB T1b IB IIIB IVB T2a IIA IIIB IVB T2b IIB IIIB IVB T3a IIIA IIIB IVB T3b IIIB IIIB IVB T4 IVA IVA IVB Autre classification : classification de la FIGO du col utérin On peut voir qu'elle ne reprend que le T de la classification TNM

15 Classification opératoire Cancers de l ovaire Exemple de classification post-opératoire : Classification de Dukes des cancers colo rectaux Classification de l état général 2 classifications sont utilisées. La deuxième est la plus pratique et la plus simple. Karnofski ECOG 100 activité normale 0 activité normale 90 symptômes mineurs, ambulatoire 80 activité normale difficile 70 autonome mais pas d activité normale 60 aide occasionnelle nécessaire 50 assistance importante et aide médicale 40 soins médicaux 30 hospitalisation nécessaire 20 support médical majeur 10 moribond 0 décédé 1 présence de symptômes 2 alité moins de 50% du temps 3 alité plus de 50% du temps 4 alité en permanence

16 PRONOSTIC Schématiquement, le cas est localisé (extension purement loco-régionale) ou disséminé. Les buts des traitements seront fondamentalement différents. Pronostic des cancers loco-régionaux Exemple : cancer du sein : Premier problème : apprécier le risque métastatique sur un certain nombre d arguments : Cliniques : taille de la tumeur, signes inflammatoires, cinétique Biologiques : augmentation des marqueurs, antigène carcino-embryonnaire et CA Stadification opératoire : II (envahissement ganglionnaire) et III (localement avancé ou inflammatoire) Histologiques Grade SBR Phase S élevée et aneuploïdie, Ki67 Absence de récepteurs hormonaux (surtout pour les femmes ménopausées) Cathepsine D Amplification de Her2/NEU (= c-erbb2) Deuxième question : cette patiente a un cancer de petite taille et on envisage un traitement conservateur (conservant le sein). Il faut alors apprécier le risque de rechute locale Jeune âge Présence de carcinome in situ diffus Histologie de comédocarcinome Cancers multiples simultanés Envahissement ganglionnaire et invasion lymphatique Exérèse chirurgicale incomplète ou marges faibles Radiothérapie à doses insuffisantes Tous ces facteurs étant de mauvais pronostic quant à la possibilité de conserver le sein. Pronostic des cancers disséminés On est en présence d une maladie métastatique d emblée. Dans la grande majorité des cas, il s agit d une maladie incurable. Les buts sont alors de prolonger la vie du patient en conservant un confort (appelé aussi qualité de vie). On va établir un pronostic visant à déterminer le traitement à envisager : l espérance de vie est courte et les traitements sont actifs. On est alors en droit d être agressif dans le traitement en sacrifiant la qualité de vie (toxicité du traitement). L espérance de vie est longue, alors «primum non nocere». Différents indices vont permettre d approcher cette distinction capitale : Intervalle libre Métastases nombreuses et viscérales Type d atteinte : cerveau >foie>poumons>squelette (en fait variable selon le cancer)

17 Taux de marqueurs (notamment cancers non séminomateux testicule, ovaire, choriocarcinome placentaire) pour certains d entre eux. Ces marqueurs peuvent être le reflet de la masse tumorale. Résistance au traitement Terrain : thérapeutique souvent moins agressive chez le sujet âgé. En fait, le sujet âgé, de nos jours, est une catégorie très hétérogène. Notre attitude est habituellement la suivante : consultation gériatrique pour évaluer l état général, l espérance de vie et l état neurologique (démence sénile parfois très insidieuse). Si cette consultation est satisfaisante on traite presque comme pour les autres sujets. Sinon, il est préférable de recourir aux demi mesures voire à l abstention. CONCLUSION Nécessité de diagnostic de certitude (histologie) du fait de la toxicité des thérapeutiques utilisées. Établissement d un pronostic permettant d'adapter la thérapeutique qui sera plus ou moins agressive en fonction de la gravité et des espérances thérapeutiques. Thérapeutiques souvent agressives et dangereuses Il ne faut pas oublier qu'en cas d'affection intercurrente (infarctus du myocarde par exemple) la conduite thérapeutique pourra souvent être défaitiste chez un cancéreux. Or, pour certains d entre eux et ils sont nombreux, la guérison est envisageable ou si ce n est pas le cas, une survie prolongée peut être obtenue. Rappelons nous que tous les êtres vivants sont en survie plus ou moins prolongée.

18 Bilan d extension Locorégionale Générale (métastatique) EXTENSION LOCO-REGIONALE Locale clinique Imagerie Radiographies simples (mammographie) Échographie Scanner IRM Ganglionnaire Clinique Echographie parfois Lymphographie et/ou scanner Exploration chirurgicale Extension métastatique Poumon et plèvre Radio thorax et/ou scanner Foie Echographie Os Scintigraphie osseuse et radiographies centrées Moëlle osseuse Myélémie et érythroblastose, schizocytose Biopsie médullaire Cerveau Scanner et/ou IRM BILAN DE L ETAT GENERAL Amaigrissement (10% du poids en 6 mois) Asthénie (score ECOG ou OMS) Syndrome inflammatoire Terrain cardiaque, respiratoire, rénal ou hépatique Terrain social et psychologique

19 CLASSIFICATIONS Buts des classifications Description de la maladie prenant en compte le pronostic (variable en fonction de l évolution des thérapeutiques) Inter comparaison des résultats des études de recherche clinique Définition de protocoles de traitement Stadification Clinique pré-thérapeutique Per-opératoire Post-opératoire CLASSIFICATION TNM ET DIVERSES T : tumor N : nodes M : metastasis Établie au début de la maladie et n est jamais modifiée (sauf r ) A priori clinique sauf pour les organes profonds inaccessibles T : TUMOR Tx inclassable (manque de renseignement) T0 absence de tumeur primitive Tis carcinome in situ T1,2,3,4 N : ADENOPATHIES REGIONALES Nx absence de renseignement N0 absence d envahissement ganglionnaire N1,2,3 NB : Envahissement des ganglions régionaux par contiguité = envahissement ganglionnaire Envahissement des ganglions autres que régionaux = métastases M : METASTASES Mx M0 M1 PUL(monary) OSS(eous) HEP(atic)

20 BRA(in) LYM(ph) MAR(row) PLE(ura) PER(itoneum) SKI(n) OTH(er) Précisions supplémentaires a, b, c ex: T1a, T1b, N2a, N2b DEGRE DE DIFFERENCIATION Gx non disponible G1 bien différencié G2 moyennement G3 peu G4 indifférencié PREFIXES Pathologique : p Récidive : r Défini pendant ou après traitement : y Degré de certitude C C1 : obtenu par signes cliniques courants C2 : par examens spéciaux (scanner, échographie ) C3 : par chirurgie avec biopsies C4 : par intervention d exérèse radicale C5 par autopsie Présence de reliquat tumoral après intervention R Rx non connu R0 absence de reliquat R1 microscopique R2 macroscopique ASPECTS PARTICULIERS Tumeurs multiples : est retenue celle de la tumeur la plus développée. Nombre de tumeurs mis entre parenthèse. Ex: T2(3) Parfois multiplicité intervient dans la classification (ex: néphroblastomes, neuroblastomes, hépatocarcinomes, tumeurs de la thyroïde) Tumeurs simultanées des organes pairs : classification indépendante Exemple : cancer du col utérin Tis : in situ T1 : limité au col T1a invasif pré clinique

21 T1a1 : invasion minime du stroma T1a2 : invasion <= 5 mm en profondeur et <=7mm en surface T1b invasion clinique T2 extension au delà du col T2a atteinte des 2/3 sup du vagin T2b atteinte des paramètres sans aller jusqu à la paroi T3 extension à la paroi pelvienne ou vagin inférieur ou retentissement urinaire T3a atteinte du 1/3 inférieur du vagin T3b atteinte des paramètres jusqu à la paroi T4 envahissement de la muqueuse rectale ou vésicale ou en dehors du pelvis Atteinte ganglionnaire régionale N0 N1 Métastases M0 M1 Regroupement par stades N0 N1 M1 Tis 0 T1a IA IIIB IVB T1b IB IIIB IVB T2a IIA IIIB IVB T2b IIB IIIB IVB T3a IIIA IIIB IVB T3b IIIB IIIB IVB T4 IVA IVA IVB Autre classification : classification de la FIGO du col utérin CLASSIFICATION OPERATOIRE Cancers de l ovaire Classification de Dukes des cancers colo rectaux CLASSIFICATION DE L ETAT GENERAL Karnofski ECOG 100 activité normale 0 activité normale 90 symptômes mineurs, ambulatoire 80 activité normale difficile 1 présence de symptômes

22 70 autonome mais pas d activité normale 60 aide occasionnelle nécessaire 50 assistance importante et aide médicale 40 soins médicaux 30 hospitalisation nécessaire 20 support médical majeur 10 moribond 0 décédé 2 alité moins de 50% du temps 3 alité plus de 50% du temps 4 alité en permanence ETUDE DE CAS : EVALUATION DU PRONOSTIC Pronostic des cancers loco-régionaux Exemple : Cancer du sein : 1 / apprécier le risque métastatique d une tumeur localisée Clinique : taille de la tumeur, signes inflammatoires, cinétique Envahissement ganglionnaire et invasion lymphatique Biologiques augmentation des marqueurs Stadification opératoire II et III Histologiques Grade SBR Phase S élevée et aneuploïdie, Ki67 Absence de récepteurs hormonaux (discuté) Cathepsine D 2 / apprécier le risque de rechute locale Jeune âge Présence de carcinome in situ diffus Histologie de comédocarcinome Cancers multiples simultanés Envahissement ganglionnaire et invasion lymphatique Exérèse chirurgicale incomplète ou marges faibles Radiothérapie à doses insuffisantes Pronostic des cancers disséminés Intervalle libre Métastases nombreuses et viscérales Type d atteinte : cerveau >foie>poumons>squelette (en fait variable selon le cancer) Taux de marqueurs (notamment cancers non séminomateux testicule, ovaire, choriocarcinome placentaire) pour certains d entre eux Résistance au traitement de première intention Terrain : thérapeutique souvent moins agressive et, de ce fait moins efficace, chez le sujet âgé ou fatigué (état général altéré). CONCLUSION Nécessité de diagnostic de certitude (histologie)

23 Établissement d un pronostic Thérapeutiques souvent agressives et dangereuses Conduite souvent défaitiste en cas d infection intercurrente chez un cancéreux

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Benjamin GEISSLER Centre d d Imagerie Nucléaire St-Etienne, Roanne, Le Puy en Velay 1967 2007 Principes Spécialit cialité médicale (1950) Radiologie Radiothérapie

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

La nouvelle classification TNM en pratique

La nouvelle classification TNM en pratique La nouvelle classification TNM en pratique Thierry Berghmans Département des Soins Intensifs et Oncologie Thoracique Institut Jules Bordet Bruxelles, Belgique Bases historiques 1946 : Denoix invente le

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Histoire d une masse pancréatique

Histoire d une masse pancréatique Histoire d une masse pancréatique Marie Luce Auriault Michael Levy Frédéric Pigneur Claude Tayar, et Iradj Sobhani CHU Henri Mondor Pour GHIF Samedi 13 Juin 2009, Histoire de la maladie Femme 66 ans consulte

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du cancer : enjeux et opportunités Début de cartographie des enjeux cliniques et technologiques gq Jean-François MENUDET, Cluster I-Care Cartographie

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France 18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Les cancers chez l enfant et l adolescent

Les cancers chez l enfant et l adolescent INFORMATION & PRÉVENTION Les cancers chez l enfant et l adolescent G R A N D P U B L I C Les cancers chez l enfant et l adolescent Bien qu ils représentent dans les pays développés, au-delà de l âge de

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs HEL-01298-de-0513-0001-21494 Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs Sommaire 1. Pourquoi des examens préventifs? 3 2. Examens préventifs pour le dépistage des facteurs de risque/maladies du

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Comprendre le Cancer du sein Mise à jour Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Ce guide s inscrit dans le cadre d un programme réalisé en partenariat avec

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

DÉFINITION OBJECTIFS. Information délivrée le : Cachet du Médecin : Au bénéfice de : Nom : Prénom :

DÉFINITION OBJECTIFS. Information délivrée le : Cachet du Médecin : Au bénéfice de : Nom : Prénom : Version 2 mise à jour nov 2011 Information délivrée le : Cachet du Médecin : Au bénéfice de : Nom : Prénom : Cette fiche d information a été conçue sous l égide de la Société Française de Chirurgie Plastique

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Vous venez d apprendre que vous avez un cancer Une

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer de l œsophage?

Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Cancer de l œsophage Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique

Plus en détail

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie Vous avez appris qu une anomalie a été détectée lors de votre mammographie. Afin d investiguer cette anomalie, le radiologue a pris la décision d effectuer une biopsie par aspiration sous stéréotaxie.

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Les traitements du cancer du rein

Les traitements du cancer du rein MARS 2013 Les traitements du cancer du rein COLLECTION GUIDES PATIENTS LES REINS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX LES PROFESSIONNELS LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens France Lymphome Espoir Comprendre les lymphomes non hodgkiniens Un guide d information pour les patients et leurs proches En partenariat avec Edition septembre 2011 Préambule La première édition datant

Plus en détail

Focus. Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés.

Focus. Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés Focus Juillet 2007 Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Conception et réalisation

Plus en détail

mon enfant a un cancer www.e-cancer.fr

mon enfant a un cancer www.e-cancer.fr mon enfant a un cancer GUIDE d information à l intention des familles www.e-cancer.fr mon enfant a un cancer Ce guide a été édité en août 2009 par l Institut national du cancer (INCa) et la Société française

Plus en détail

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Examen National Classant Module transdisciplinaire 10 : Cancérologie, onco-hématologie Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Mélanomes NOUVEAU P. SAIAG (Ambroise Paré, Boulogne Billancourt), J.-J.

Plus en détail

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Lorsqu on lui annonce qu elle a un cancer, une personne peut se sentir seule, avoir peur et être dépassée par

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Le cancer dans le canton de Fribourg

Le cancer dans le canton de Fribourg Le cancer dans le canton de Fribourg Le cancer du poumon dans le canton de Fribourg, analyses statistiques réalisées sur la base des données récoltées par le Registre fribourgeois des tumeurs depuis début

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps. Vivre avec le cancer Renseignements généraux à propos du cancer Le cancer apparaît lorsque des cellules deviennent anormales et prolifèrent de manière incontrôlée. Ces cellules empêchent les cellules saines

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Imagerie des tumeurs endocrines Le point de vue de l imagerie moléculaire

Imagerie des tumeurs endocrines Le point de vue de l imagerie moléculaire 4ème Journée inter-régionale RENATEN Centre / Poitou-Charente Imagerie des tumeurs endocrines Le point de vue de l imagerie moléculaire Maria João Santiago-Ribeiro CHRU Tours Université François Rabelais

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Avoir un cancer après 70 ans

Avoir un cancer après 70 ans Recherche Information - Prévention - Dépistage Actions pour les malades et leurs proches Avoir un cancer G R A N D P U B L I C Edition actualisée juin 2009 Nous remercions chaleureusement le groupe des

Plus en détail

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant Définitions MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe PROTECTION MULTIPLE pour enfant Voici les définitions des maladies graves et non critiques que vous pouvez retrouver dans les garanties

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail