Repenser l internet des objets (1/3) : L internet des objets n est pas celui que vous croyez!

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1 Repenser l internet des objets (1/3) : L internet des objets n est pas celui que vous croyez! Posted By Daniel Kaplan On 9:17 In Débats, Opinions, Rfid 8 Comments L internet des objets (internet of things), ne mérite pas son nom, explique Daniel Kaplan, délégué général de la [1] Fondation internet nouvelle génération (Fing). D une part, parce que la mise en réseau des objets se réalise aujourd hui en silos applications, services, organisations, ce qui n a rien à voir avec l interconnexion généralisée qu incarne l idée d inter-réseau. Ensuite, parce qu au contraire de l internet depuis son origine, il ne porte en général aucune vision transformatrice. Mais peut-on imaginer de porter le fer de l internet au cœur du système des objets, du système industriel? Comment, et pourquoi faire? Première partie d une série de trois articles [[2] lire la 2e partie et [3] la 3e] sur la perspective de l internet des objets, ce qu il dit de l avenir des réseaux, du numérique et des objets. Ce thème sera au cœur de la [4] conférence Lift, qui se tiendra à Marseille les 18, 19 et 20 juin prochains. L objet internet Le 30 juin 2008, la justice française tranchait en faveur de LVMH dans son conflit avec ebay. Le grand groupe français du luxe reprochait deux choses à ebay : de laisser vendre des contrefaçons, mais aussi de casser son modèle de distribution exclusive, dont dépendrait son image et la valeur de ses produits. Un objet de l internet, en quelque sorte. La confusion des mots Ce second motif nous intéresse beaucoup. Si l on comprend bien, même authentique, un sac Louis Vuitton n appartient donc pas entièrement à son acheteur, puisque celui-ci n a pas le loisir de le revendre sur la plate-forme de son choix. Au sac s ajoute de fait une forme de licence d accès à la marque, qu on ne peut pas céder comme on l entend. Le sac Vuitton devient un objet virtuel autant que physique, assez proche, au fond, d une [5] armure épique de World of Warcraft (que son éditeur Blizzard interdit rigoureusement de revendre en dehors du jeu). Le sac Vuitton apparaît alors comme une incarnation possible de l internet des objets. Pas la plus fréquemment citée, bien sûr, d autant qu il n intègre pas (encore) la moindre puce. Mais pas moins légitime qu une autre. On met en effet beaucoup de choses derrière cette expression d [6] internet des objets, censée traduire la mise en connexion généralisée des espaces et des choses (en anglais on parle d Internet of Things, [7] c est-à-dire d internet des choses si on le traduit littéralement). Pour deux raisons. D abord, parce que le concept demeure aujourd hui confus. Ensuite, parce qu il s inscrit comme un moment dans des récits fédérateurs machine to machine, informatique omniprésente, intelligence ambiante au fond assez différent les uns des autres, voire même incompatibles. Confusion du concept, d abord Dans la plupart des conférences aujourd hui, internet des objets veut dire Rfid et sans contact et fait référence à l étiquetage électronique généralisé des objets, des lieux, voire des êtres, à des fins d identification. La valeur de cette numérisation partielle de l identité de l objet se situe alors en dehors de lui : dans l optimisation de son système de production et de distribution ; dans les fonctions et services associés, pilotés par de grands systèmes d information ; ou dans la mise en relation

2 d objets entre eux, mais toujours par l intermédiaire d un service extérieur, quelque part dans un réseau. D autres y ajoutent les capteurs, des objets producteurs de données. Données qui pourraient vivre leur vie dans l internet, via le web, mais qui, en général, ne le font pas : elles ne servent qu à ceux qui ont installé ces capteurs. Et le plus souvent, dans la littérature, les discours et les stratégies, on omet d y ajouter les actionneurs et les interfaces ces ajouts électriques, mécaniques, sensoriels qui rendent pourtant ces objets intelligents, capables de comportements autonomes et/ou relationnels. Chacun de ces périmètres a évidemment un sens, et l internet des objets les désigne tous à la fois, mais bien souvent, on ne s aperçoit qu au bout de quelque temps que notre interlocuteur parle d un des ces univers, et pas des autres. Les multiples récits de l internet des objets Admettons donc que ce qui précède décrive le substrat technologique de l internet des objets. On constate alors que plusieurs grands récits très différents les uns des autres proposent de donner un sens à cet ensemble. Machine to machine (M2M) : des organisations et des processus Le récit du machine to machine présente sur les autres l avantage de s appuyer sur des décennies d expérience (cela fait longtemps, par exemple, que les autoroutes sont truffées de capteurs, qu il s agisse de mesurer le trafic ou de surveiller l affaissement des bas-côtés) et de correspondre à un réel marché, aujourd hui plutôt que demain. [8] Dans le livre blanc M2M : enjeu et perspectives que nous cosignions en 2007 avec Syntec informatique et Orange, nous le décrivions ainsi : L association des technologies de l information et de la communication (TIC), avec des objets intelligents et communicants, dans le but de donner à ces derniers les moyens d interagir sans intervention humaine avec le système d information d une organisation ou d une entreprise. Le M2M voit le monde à partir des organisations et le décrit sous la forme de processus, qu il s agit le plus souvent d optimiser. Il peut par ailleurs faire rêver les informaticiens de l ancienne école, puisqu il réalise enfin l exploit de les débarrasser totalement des utilisateurs Intelligence ambiante (AmI) : des espaces et des services On connaît mieux, parce qu il fait plus appel à l imaginaire, le récit fondateur de Mark Weiser, dans son article [9] The computer for the XXIst century (1991) ( L ordinateur pour le XXIe siècle ) : Les technologies les plus profondes sont celles qui disparaissent. Elles se tissent dans la vie quotidienne au point qu on ne sait plus les en distinguer ( ) Les machines s adaptent à l environnement humain, plutôt que de forcer l humain à entrer dans le leur. Avec d autres, l Union européenne a adopté cette vision, adoptant au passage l expression de Philips, intelligence ambiante, au point de lui inventer un petit nom : AmI. Dans ses [10] Scénarios pour l intelligence ambiante en 2010 (2001,.pdf), l [11] Istag, une sorte de think tank associé à la Commission européenne, imaginait ainsi un environnement capable de reconnaître des individus et de réagir à leur présence d une manière discrète, non intrusive et souvent même invisible. L intelligence ambiante se focalise donc, cette fois, sur l espace, le service et le comportement de l utilisateur. En 2007, Walter van de Velde, en charge pour la Commission européenne du programme sur les technologies futures et émergentes, [12] le disait encore plus clairement (.pdf) : le problème de l attention est au coeur de l intelligence ambiante. L information est un moyen, la finalité est d influer sur les comportements. L extraordinaire fortune qu a connue la vision de Weiser ne doit pas occulter deux de ses limites. D abord, certaines des technologies les plus profondes n ont pas disparu, tout au contraire : l automobile a refondu le territoire autour d elle, la télévision a largement réorganisé les familles, les

3 temps sociaux, et jusqu à l architecture des maisons. Ensuite, ce récit se conjugue au futur depuis 20 ans, et le fait qu il ne se concrétise toujours pas ne semble pas encore l affaiblir. Réseau et société ubiquitaire (U-Society) : des humains et des machines De la Corée et du Japon nous parvient encore un autre récit : celui de la société ubiquitaire (U-Society) et du réseau omniprésent que les Japonais tiennent explicitement à distinguer de l informatique ubiquitaire (ubiquitous computing, ou Ubicomp, une variante de la vision Weiserienne). [13] Pour Teruyasu Murakami, l un des pères fondateurs de cette vision, la civilisation du réseau ubiquitaire connectera tous les êtres humains entre eux. L utilisateur sera connecté partout, à tout et tout le temps ( ). L étape suivante consistera à vouloir être connecté non pas aux gens mais aussi aux objets. L humain le plus souvent équipé d un communicateur universel se situe au cœur de tous les scénarios et les schémas qui illustrent cette vision. Mais il dialogue avec des machines qui ne se cachent pas du tout, qui se revendiquent machines. Elles peuvent, dans l intérêt du dialogue, prendre des aspects sympathiques et humanoïdes (ou animaloïdes), mais sans aller jusqu à masquer leur différence. L internet des objets version UIT : des réseaux et des opportunités Dans son rapport [14] The Internet of Things (2005), l Union internationale des télécommunications propose encore un autre point de vue. Elle part de l internet, en passe de devenir pleinement omniprésent, interactif et intelligent. Et se projette : l avènement de l internet des objets créera une pléthore d applications et de services innovants, qui amélioreront la qualité de la vie et réduiront les inégalités, tout en ouvrant de nouvelles opportunités de croissant à un très grand nombre d entreprises. Nous voilà un peu dans la pensée magique, qui présente toutefois nous y reviendrons l avantage de fixer une ambition sociétale. La société de surveillance : des pouvoirs et des consommateurs On ne saurait occulter l autre récit qui se développe en même temps que les précédents et à mesure que certaines applications de l internet des objets deviennent réalité dont font partie la vidéosurveillance et les passeports Rfid, celui d une nouvelle aliénation. D une double aliénation, d ailleurs, si l on suit l un des plus intéressants penseurs et acteurs sur ce sujet, Rob van Kranenburg de la Waag Society (dans un opuscule de 2008, lui aussi intitulé [15] The Internet of Things (.pdf)) : Deux voies auront pour résultat moins de dialogue, moins de communication, moins d innovation, moins d options durables. La première s organise autour du contrôle ( ) La seconde cherche à masquer la complexité technologique derrière des interfaces utilisateurs toujours plus simples ( ) Dans les deux cas, les citoyens ne peuvent pas apprendre comment fonctionner au sein d un tel système, ce qui ouvre par conséquent toutes sortes de scénarios d effondrement. Nous avons préféré Kranenburg à d autres dénonciateurs de la société de surveillance (parmi les plus solides, citons tout de même le collectif [16] Pièces et main d oeuvre), parce qu il place sur le même plan de domination l approche sécuritaire des pouvoirs politiques et économiques, et la sollicitude servicielle des partisans de l intelligence ambiante. Dans les deux cas, l individu et la société perdent (ou cèdent) le contrôle de pans entiers de leur existence. Dans les deux cas, la technologie leur ôte à la fois des soucis, et du pouvoir. ** Ôter des soucis et du pouvoir aux individus : l inverse de ce que l internet réalise depuis le début de son histoire! Voilà, au fond, ce qui trouble (ou devrait troubler) dans les récits de l internet des objets

4 : ils racontent le contraire des visions transformatrices qui accompagnent depuis toujours le développement et les mutations de l internet. Daniel Kaplan Aujourd hui, l internet des objets ne mérite donc pas son nom. Ce sera l objet de l article suivant : [17] Révolution ou déception? Le dossier Repenser l internet des objets : [18] 1re partie : L internet des objets n est pas celui que vous croyez! [19] 2e partie : Révolution ou déception? [20] 3e partie : Industrialiser l internet ou internetiser l industrie? 8 Comments (Open Close) 8 Comments To "Repenser l internet des objets (1/3) : L internet des objets n est pas celui que vous croyez!" #1 Comment By Hubert Guillaud On 9:25 Juste une réflexion qui me vient à la relecture de cet article. Il est amusant que tu partes du sac Vuitton pour évoquer l internet des objets, parce que tu y évoques, implicitement, qu il y a une licence informelle (on ne signe pas de contrat de cession de droit, lors de son achat) qui est liée à l objet. C est ce que tu dénonces me semble-t-il à mot couvert dans la suite de l article. Les objets de l internet sont proposés avec une licence d utilisation que nous n avons pas signé, que ce soit dans la vision du contrôle ou dans celle de la disparition : les machines vont s activer sans notre consentement, du fait d une licence cachée, d un droit d utilisation limité ou qui ne nous appartient pas. C est certainement dans ce vice de forme que repose une bonne part de l erreur de l internet des objets que tu dénonces, qui tente par ce moyen, d en faire non pas un internet neutre, mais d une certaine façon, un internet non-neutre. Une remarque encore pour les lecteurs : Rob van Kranenburg de la Waag Society sera l un des intervenants de LiftFrance. #2 Comment By Yann Le Guennec On 11:13 J ai le sentiment que toutes ces approches sont complémentaires et tendent à décrire la réalité que nous construisons et à laquelle nous appartenons. On peut y ajouter indéfiniment des concepts tels que ceux de réalité virtuelle, de réalité augmentée, d interfaces tangibles, etc Au final, on décompose en concepts et approches un peu divergentes une seule et même chose qui demeure la réalité globale et surtout la conscience que nous avons de son évolution. Dans ce contexte, il manque surtout des approches plus holistiques, systémiques, artistiques, qui permettent de recroiser et fusionner les approches pour rendre à la réalité son unicité fondatrice, tout en sachant que les divergences évoquées sont également nécessaires à l expression de l expansion de cette réalité dans de multiples directions. #3 Comment By henri isaac On 16:03 Je ne suis pas d accord avec l exemple avancé par Daniel sur le sac LV car il part d une incompréhension du modèle économique et juridique de la distribution exclusive qu utilise une marque comme LV. Il n y a aucune licence attachée au produit lui-même. c est la distribution qui est exclusive et nécessite d avoir une licence qu ebay n a pas en l occurence et donc l amène à être condamné. Juridiquement la distribution exclusive est reconnue en Europe depuis 1979 et s explique assez bien

5 théoriquement avec la théorie des coûts de transaction en économie. Ce qui fait que l on peut tout à fait vendre d occasion un sac LV sur ebay sans que LV puisse faire quoi que ce soit. il faut juste que le sac soit d occasion et pas contrefait. Voila cela enlève pas mal à l argumentation de Daniel me semblet-il. #4 Comment By Hubert Guillaud On 19:00 Cet article a été republié sur [21] LeMonde.fr. #5 Comment By Daniel Kaplan On : je comprends bien la nuance, mais il ne me semble pas que la décision de justice la prenne en compte. En effet s il s agissait d intermédiaires qui, ayant obtenu des sacs authentiques, les revendaient sur ebay, la question serait aisée à trancher. Mais on se demande comment ils auraient obtenu ces sacs, puisque - précisément - la distribution est étroitement contrôlée. On peut donc supposer que ces cas sont marginaux. Or la décision de justice enjoint ebay de faire cesser et empêcher l usage par ses utilisateurs des marques telles que Vuitton dans le contenu de leurs annonces de produits. La vente d occasion est donc empêchée par ce canal. Elle ne l est pas dans l absolu, mais on n a plus la liberté du canal. Ensuite, je conviens que l exemple est un tantinet tiré par les cheveux et tient plutôt du clin d oeil, pour montrer jusqu où l on peut avoir envie d étendre la réflexion sur l internet des objets. #6 Pingback By Repenser l internet des objets (1/3) : L internet des objets n est pas celui que vous croyez! (IA) «Blog de veille technologique On 19:46 [ ] lien vers un article interessant. Aujourd hui, l internet des objets ne mérite donc pas son nom. Selon Daniel [ ] #7 Comment By Philippe GAUTIER On 17:54 [22] #8 Pingback By Putting people first» Daniel Kaplan s excellent critique of the Internet of Things On 19:39 [ ] the first article, L internet des objets n est pas celui que vous croyez! [ the Internet of Things is not what you think ], Kaplan describes the various visions of the [ ] Repenser l internet des objets (2/3) : Révolution ou déception? Posted By Daniel Kaplan On 9:26 In Débats, Opinions, Rfid 6 Comments Tous les récits construits à partir des objets et des espaces communicants - machine to machine, intelligence ambiante, société ubiquitaire, société du contrôle - décrivent des scénarios d applications et de services relativement spécifiques, des mises en réseau limitées et concentrées autour d un système d information central. Peut-on vraiment décrire cela comme un internet? Et par ailleurs, de quels objets parle-t-on? Bref, parler d internet des objets ne relève-t-il pas, aujourd hui, d un abus de langage?, nous explique Daniel Kaplan, délégué général de la [1] Fondation internet nouvelle génération. Seconde partie d une série de trois articles sur la perspective de l internet des objets [[2] lire la 1e partie et [3] la 3e]. Un thème qui sera au cœur de la [4] conférence Lift, qui se tiendra à Marseille les 18, 19 et 20 juin prochain.

6 Un internet? Deux caractéristiques font aujourd hui défaut à l informatique ubiquitaire pour lui permettre de se nommer internet : l interconnexion généralisée et agnostique, et la volonté transformatrice. Une interconnexion finalisée et en silos La force de l internet réside dans la simplicité, le caractère même sommaire de ce qui le constitue : un système d adressage (IP), des protocoles de communication de base (TCP par exemple) et une architecture générale qui n établit pas (en principe du moins) de hiérarchie entre les appareils connectés. On entre dans l internet parce qu on sait parler avec le reste de l internet, rien de plus. L internet vise à tout connecter, il ne fixe pas de limite, [5] il ne dit pas pourquoi cette connexion a lieu. Cette simplicité est à l origine de l invraisemblable succès de l internet, qui a su, en 20 ans, accueillir fois plus d utilisateurs, supporter des usages de plus en plus divers et exigeants, sans jamais s effondrer, sans non plus fondamentalement changer. Certes, le système craque un peu, il rencontre des problèmes et en pose d autres, mais visiblement ses bénéfices dépassent encore ses inconvénients. Nous avons accepté des arbitrages tout à fait inattendus en adoptant aussi massivement l internet, alors que des alternatives existaient et continuent régulièrement d être proposées : une qualité relative et jamais garantie, ainsi qu un certain degré d insécurité, en échange de la possibilité de connecter tout avec tout, tout le monde avec tout le monde, et d inventer sans cesse de nouveaux services et de nouveaux usages. Rien de tel aujourd hui dans le monde des objets et des espaces communicants. Les identifiants des puces Rfid ont seulement vocation à être lus. Ils ne transforment pas des objets en acteurs des réseaux - du moins [6] pas pour l instant. Les capteurs et actionneurs se connectent aux réseaux de ceux qui les ont installés, ils envoient leurs données où on leur dit de le faire, ils prennent leurs instructions d une source prévue à l avance et en général, unique. Les objets et les espaces se mettent bien en réseau, mais d une manière sélective et le plus souvent hiérarchique, à l intérieur de silos. Nous verrons peut-être, au terme [7] des discussions diplomatiques et des négociations économiques en cours, émerger un système commun et non ambigu de nommage, d identification des objets, tel qu [8] EPC Global. Mais ce système attribuera une identité à des objets selon des règles propres aux industries qui les produisent, les exploitent, les distribuent. Il ne fera nullement des objets des nœuds de réseau, tout au plus des terminaisons. Une combinatoire bridée [9] Ainsi, on ne peut en général pas accéder aux capteurs et actionneurs pour leur faire faire autre chose que ce qu ont prévu leurs installateurs ; on n accède pas plus aux données qu ils produisent : les images des caméras vont au PC de surveillance, les mesures de trafic à celui de la circulation, et personne d autre n en fera jamais rien. Les objets connectés ne répondent qu à la voix de leur maître. A brève échéance, on saura probablement les identifier d une manière à peu près universelle, mais guère plus. Ce qui a deux conséquences liées : d une part, la plupart des puces installées dans des objets ou des espaces doivent se rentabiliser sur un seul usage, pour un seul acteur celui qui les a installées. Comme, jadis, les ordinateurs spécialisés, mono-tâches et mono-utilisateurs. Et d autre part, l imagination innovante trouve peu à s appliquer, puisque l accès à l infrastructure de facto que

7 constituent toutes ces puces demeure sous contrôle, que la combinatoire de ces puces, objets, espaces, utilisateurs demeure bridée. Rien à voir, donc, avec l internet. Ni techniquement, ni socialement, ni économiquement : un marché aussi contraint se condamne à rester petit. Et par construction, il vise à renforcer les circuits, acteurs et modèles existants, pas à les changer. L absence de vision transformatrice Or l internet se caractérise depuis son origine par les visions transformatrices qu il porte, ou qui le portent visions auxquelles on peut adhérer ou non, mais qui font partie intégrante de son extraordinaire dynamique : connecter le monde entier, changer notre rapport à la connaissance et à l autorité, rendre les pouvoirs et les circuits transparents, annuler les distances géographiques et sociales, supprimer les frictions économiques, partager l information et le savoir, transformer pour toujours certains secteurs économiques Certaines de ces espérances font sourire, leurs expressions extrêmes (la [10] Déclaration d indépendance du cyberespace, la [11] Société transparente ) peuvent même faire frémir. Mais on doit constater que cette ambition a permis à l internet de devenir l une des infrastructures critiques du monde contemporain, transformant au passage et pour toujours certains domaines et secteurs : la communication entre les gens, les industries culturelles et touristiques, la recherche et l innovation, les organisations militantes et les réseaux dissidents, les médias on en oublie. L internet des objets paraît bien sage par comparaison. Par-delà certains discours un peu convenus, dans le concret, on n y entend que service, confort, optimisation, santé, fiabilité, durabilité. Et bien sûr, qualité et sécurité : identifier les objets sert d abord à tracer - et tracer, à assurer la qualité et la sécurité. Nous ne nous interrogerons pas ici pour savoir qui il s agit d abord de protéger, [12] d autres le font par ailleurs. Mais nous soulignerons à nouveau combien cette ambition va à rebours de l internet tel que nous le connaissons. Il ne s agit pas de constituer l internet d aujourd hui en dogme. Rien n interdit de faire autre chose. Les applications actuelles des objets communicants répondent sans aucun doute à des besoins et à des priorités d entreprises : fluidifier les flux logistiques, tracer l origine de produits, sécuriser des accès, offrir de nouveaux services Mais alors, pourquoi vouloir nommer cela internet? Version positive : par le pressentiment qu il y a plus et mieux à faire, les usages actuels servant d éclaireurs. Version inquiétante : pour préempter le mot sans en convier le sens, celui de la connexion universelle et agnostique et de l ambition transformatrice, appliquée cette fois au cœur des modèles de production et de distribution du monde physique En tout cas, la forme actuelle que prend la mise en réseau des objets et des espaces ne produira pas beaucoup de points de croissance, pas plus de grandes innovations, et ne contribuera que marginalement à résoudre les problèmes économiques, sociaux et environnementaux auxquels, si l on en croit l UIT, elle ambitionne de s attaquer. Elle fera en revanche nettement progresser la [13] société de contrôle. Quels objets? En esquivant la question de l internet, on esquive aussi, de fait, celle des objets et de leur éventuelle transformation. Rareté et abondance Les objets physiques n obéissent évidemment pas aux mêmes règles que les objets purement numériques. Chaque objet produit, même en grande série, a un coût. Il faut le fabriquer, en amortir les frais de conception, le transporter, le vendre, éventuellement l installer et l entretenir, le recycler. Quand j acquiers un objet, j en réduis le stock on parle de rivalité, alors qu un fichier se duplique sans limite ni coût.

8 Un objet physique occupe une place dans un espace limité. Il s offre aux sens, à un plus grand nombre de sens que les objets numériques d aujourd hui, et ceci, d une part, de manière intrusive (s il est présent, on a des chances de le percevoir même sans le vouloir) et collective (nous le percevrons ensemble). Ces caractéristiques-là ne diffèrent de celles des objets numériques (qui occupent de l espace disque et de la bande passante, qui peuvent s imposer à l attention et entrent en compétition pour capter cette attention limitée) que d une manière relative, mais tout de même nette. Pour simplifier, l abondance caractérise la gestion des objets dans le monde numérique, la rareté celle des objets physiques. Enfin, la mauvaise conception ou le dysfonctionnement des objets physiques font courir des risques objectivement plus grands (et en tout cas moins acceptés, peut-être parce que plus aisés à identifier) que celle des systèmes numériques : si les virus informatiques n ont pas encore tué grand monde, il en irait autrement s ils infectaient des automobiles, des pacemakers ou la régulation du trafic urbain. Objets serviciels et réticulaires Aujourd hui tous les objets, ou presque, ont de fait une existence numérique. Ils naissent dans un logiciel 3D, évoluent dans des systèmes de gestion, reçoivent différentes étiquettes qui les suivront jusqu à la fin, assemblent des composants eux-mêmes tracés. [14] Suivis en continu jusqu à la sortie des caisses d un magasin, ils se mettent aussi à communiquer par la suite. Les objets techniques complexes échangent avec ceux qui les entretiennent et les réparent, jusqu aux imprimantes d entreprises ou désormais aux machines à laver, qui se transforment en services d impressionreprographie ou de nettoyage, gérés à distance par une entreprise qui remplace les consommables et prévient les pannes. D autres objets se transforment en supports de services, comme le fameux (mais encore théorique, 10 ans après les premiers prototypes) [15] frigo communicant, ou les [16] chaussures Nike qui communiquent les performances du coureur à un ipod et, par son intermédiaire, à une sorte de réseau social de coureurs aisés. Des objets plus simples, tels qu un vêtement ou une bouteille de vin, se scannent en magasin pour en consulter des commentaires de consommateurs, ou à domicile pour des conseils d assortiment. Le monde physique se charge de métadonnées, de données qui étiquettent et décrivent l espace et les objets qui le parsèment : données pérennes d identification, de composition, de commercialisation ou de consignes d usage, données immédiates (mais durablement conservées) de localisation et d utilisation. Un nombre croissant d objets se dote d interfaces de paramétrage et de dialogue, écrans et/ou boutons. Des appareils, en premier lieu les téléphones mobiles, les [17] cartes multiservices, les caméras de surveillance et toutes sortes de points de passage électroniques, se proposent de les mettre en relation et si nécessaire, d opérer la médiation qui permettra de passer d un silo (par exemple un système de transport) à un autre (par exemple un magasin). [18] Tout cela pourrait engager la fabrication et l utilisation des objets dans des directions profondément nouvelles, et le fait parfois. Les interfaces, les services associés, la combinaison de différents objets et services, la programmabilité, permettent d envisager autrement la tension entre la singularité de chaque objet, adapté à chacun de ses utilisateurs, et les contraintes de la production en série. Ils permettent également d imaginer que des objets individuels simples d utilisation s agencent de manière inattendue, en des

9 dispositifs complexes, adaptés à une multiplicité de situations et de contextes. Depuis que l on produit en série, on sait que, s il a une quelconque valeur, l objet de série cesse de ressembler à tous les autres au moment de son acquisition, par ce que son propriétaire projette en lui. Désormais, cette projection peut se concrétiser sur un objet conçu comme inachevé, habitable, reprogrammable sans cesser d appartenir au monde industriel. Un chemin à peine ouvert Mais nous avons à peine commencé d explorer ce nouveau monde. Nous restons encore loin de [19] ce que Bernard Stiegler décrit comme une hypermatière, constituée d hyperobjets et constituant une société de l indexation généralisée fondée sur l attribution, la production, la recherche et le contrôle de métadonnées installant un système relationnel sans délais ni distances. Ou plutôt, nous concrétisons ses menaces plus rapidement que ses opportunités. Parce que la technique n est pas tout à fait prête, mais surtout, parce qu il manque une vision, une volonté d ouvrir le champ des possibles et plus encore, celui des intervenants dans la construction de ce qui pourrait devenir, un jour, un vrai internet des objets. Daniel Kaplan Pourtant ces nouveaux intervenants émergent, et avec eux un tout autre internet des objets. Ils font l objet la [20] 3e et dernière partie. - Le dossier Repenser l internet des objets : [21] 1re partie : L internet des objets n est pas celui que vous croyez! [22] 2e partie : Révolution ou déception? [23] 3e partie : Industrialiser l internet ou internetiser l industrie? 6 Comments (Open Close) 6 Comments To "Repenser l internet des objets (2/3) : Révolution ou déception?" #1 Pingback By Repenser l internet des objets (3/3) : Industrialiser l internet ou internetiser l industrie? «LocalLab : Foire aux Infos On 19:15 [ ] de trois articles sur la perspective de l internet des objets - lire la 1re partie et la seconde. Un thème qui sera au cœur de la conférence Lift, qui se tiendra à Marseille les 18, 19 et 20 [ ] #2 Pingback By Putting people first» Daniel Kaplan s excellent critique of the Internet of Things On 19:58 [ ] Kaplan goes further. His second piece, Révolution ou déception? [ Revolution or deception? ], positions that the Internet of Things is not all what [ ] #3 Comment By henri isaac On 17:32 A la lecture de ce second volet, je m interroge encore sur certaines affirmations qu il contient: - il existe une volonté de transformation de l internet. cela me semble parfaitement discutable. On oublie souvent que la conception des protocoles ont une origine clairement militaire et que jamais, mais vraiment jamais il n a été question dans la conception de cette infrastructure de faire du commerce électronique ou du téléchargement illégal ou tous les usages que l on connaît aujourd hui.

10 D où pas mal de problèmes actuels (sécurité des transactions, authentification des utilisateurs, etc ) dans le commerce électronique. A contrario l EDI a été pensé pour les échanges électroniques marchands et ne connait pas ce genre de problème. Les utilisateurs ont transformé l internet mais l internet est-il une entité qui a une volonté de transformation? J en doute fortement tant elle est éclatée et distribuée pour pouvoir être ainsi réifée. - sur les puces RFID. Il est un peu cavalier d écrire que Les identifiants des puces Rfid ont seulement vocation à être lus. il existe de nombreuses puces qui ont des capacités de lecture ET d écriture ( ce qui les distingue fondamentalement des codes barres qui par nature ne contiennent qu une information statique non modifiable. Par conséquent, je trouve que les affirmations sont à nuancer en tenant compte de ces deux éléments. #4 Comment By Daniel Kaplan On Henri : l internet soi-même n est pas une personne, ni une institution, et donc ne porte aucune volonté particulière, vous avez raison. Mais son développement a toujours été porté par des visions transformatrices voire (au moins de manière auto-proclamée) révolutionnaires. Et ça fait toute la différence. Quand on lit des histoires de l internet, on réalise par ailleurs que dire que l internet a une origine militaire est en fait inexact. Le concept d un réseau sans centre vient d une réflexion d ordre stratégique, oui ; et c est en faisant référence à ces réflexions de la Rand Corporation que les universitaires ont soumis un projet à l agence des projets avancés de la défense, la fameuse Darpa. Mais Manuel Castells (dans La Galaxie Internet ) décrit très bien ce qu était alors la Darpa : un dispositif qui finançait un peu n importe quoi du moment que c était novateur et stimulant et qui, ensuite, foutait la paix aux chercheurs. Les militaires ont ensuite beaucoup, beaucoup tardé à adopter les standards de l internet. L internet a très rapidement été porté par une bande d informaticiens assez idéalistes, pas nécessairement gauchistes (Vinton Cerf n a jamais été gauchiste, en tout cas), mais qui pensaient profondément que la communication pouvait changer le monde. En inventant le web, Tim Berners-Lee a poursuivi dans la même veine. Des manifestes, proclamations, déclarations, articles emphatiques, projets fous, etc., accompagnement depuis l origine l histoire de l internet. On a pu en sourire. Mais ils contribuent à l incroyable puissance de l idée internet, et à l incroyable résilience du réseau. Je prétendrais même que l existence d un idéal (ou de plusieurs idéaux) derrière l internet contribue à nous faire accepter les nombreux défauts du systèmes, que vous pointez à juste titre : parce qu ils ont une contrepartie d une valeur difficile à mesurer, mais considérable, qui est une forme de licence d innover. En effet, il n a jamais été question au départ de faire du commerce ou du téléchargement pas plus que la guerre il a été question de quelque chose de beaucoup plus gonflé : faire un réseau capable d accepter les usages les plus imprévus. Y compris, d ailleurs, les EDI (échanges de données informatisées entre entreprises), qui empruntent très largement les tuyaux de l internet. Attention à ne pas confondre le réseau (par exemple l internet) et ce qui circule dessus (par exemple des données EDI). Sur les puces Rfid : je n ai pas écrit que les puces Rfid ne peuvent qu être lues, je n ai parlé que des identifiants qu elles contiennent. Et j ai précisé que pour l instant les usages des Rfid étaient purement fonctionnels et industriels, qu ils ne transforment en rien la fonction des objets, pas plus que leurs relations entre eux et avec nous. Ce n est nullement critiquable : il est tout à fait légitime de vouloir optimiser des processus industriels et logistiques. Mais il s agit alors d un simple prolongement de l informatique d entreprises, aux perspectives limitées. Quand on parle d un internet des objets, on doit faire référence à quelque chose de beaucoup plus ambitieux - ou alors ça ne mérite pas qu on s y attarde en dehors de la presse informatique. Tout le sens de cette série d articles consiste à dire que le potentiel économique et social de l internet des objets réside ailleurs que dans le ghetto utilitariste, fonctionnaliste, sécuritaire, dans lequel il est aujourd hui cantonné.

11 #5 Comment By henri isaac On 8:47 Je reste convaincu que l origine des différents réseaux, leurs concepteurs et leur finalité les différencient fondamentalement et fait que les réseaux EDI (qui préexistent à Internet et s appuient au départ sur des infrastructures exploitées par des RVA (Réseaux à Valeur Ajoutée, utilisant la plupart du temps des LS ou lignes spécialisées) ce qui n empêche pas qu aujourd hui des flux EDI soient multiplexés dans des flux IP) et epc ne peuvent être mis totalement sur le même plan que l Internet. A l origine de l EDI il y a des industriels et distributeurs qui veulent échanger des messages pour commercer et faire des affaires (l origine de ANSI X12 aux USA remonte à la fin des années 60 également). A l origine d epc il y a la spin-off du MIT Auto-ID Inc. qui a notamment pour bailleurs de fonds Procter & Gamble et Gilette. Les prototypes développés à l époque ( , je peux mettre en ligne les vidéos de l époque) ont clairement des finalités économiques (marketing au point de vente, lutte contre la fraude et la démarque inconnue, réapprovisionnement des rayons). Autrement dit, le RFID selon epc a d abord une finalité économique. Il y a une intention lors de la création de ce protocole tout comme dans l EDI, intention qui n existe pas à mon sens en ce qui concerne l Internet, ce qui en fait sa force (mais aussi sa faiblesse). Donc je trouve que l argument développé sur le fait, que l Internet des objets ne soient pas aussi puissant que l Internet, ignore le fait que l on a des réseaux et des protocoles qui diffèrent fondamentalement dès leur origine et explique donc pourquoi ils ne peuvent produire des innovations de nature identiques. Si l Internet des objets est utilitaire et sécuritaire c est que à son origine il a été en partie pensé comme tel. En tout état de cause le débat est intéressant. Je pensais à un point développé dans cette partie et à l exemple de Lego et sa Lego Factory (qui s appuie sur le logiciel gratuit Lego Digital Designer): on est bien en présence d objets créés grâce à Internet, partagés sur celui-ci et au final commercialisés par ce réseau. #6 Comment By Yann Le Guennec On Daniel : tout à fait d accord avec cette conclusion c-a-d, le fait que ce potentiel réside ailleurs, cf: [24] Article printed from InternetActu.net: Repenser l internet des objets (3/3) : Industrialiser l internet ou internetiser l industrie? Posted By Daniel Kaplan On 9:53 In Débats, Innovation, R&D, Opinions, Rfid 3 Comments Il n existe pas aujourd hui d internet des objets, mais tout au plus une connexion en silos d objets conçus et régis selon les règles les plus classiques de l économie industrielle. La connectivité des objets et des espaces pourrait même signer la fin de la parenthèse internet, celle d un réseau sans tête, sans finalité et totalement ouvert. Ce serait sans compter sur ceux qui, venant du monde numérique ou du design, s activent dans le sens contraire : celui de doter le monde physique de certaines des propriétés de plasticité et d ouverture qui caractérisent le monde numérique. D internetiser l industrie, alors que celle-ci rêverait d industrialiser l internet. Troisième et dernière partie d une série de trois articles sur la perspective de l internet des objets - [1] lire la 1re partie et [2] la seconde. Un thème qui sera au cœur de la [3] conférence Lift, qui se tiendra à Marseille les 18, 19 et 20 juin prochains. Ca commence comme une conversation

12 Que fait donc un capteur, se demande en substance l enseignant et designer Julian Bleecker dans son [4] Manifeste pour les objets en réseau (2006)? Il recueille des informations et les transmet sous la forme d un flux signé et horodaté. Rien de plus semblable à un blog, au fond. Imaginons alors que ce flux devienne accessible à tous logiquement, au format RSS grâce auquel tous les blogs (et un nombre croissant d autres publications du web) se rendent accessibles. Toutes sortes de personnes (et de machines) pourront alors s abonner à ce flux, et à d autres, puis croiser ces données, produire des calculs et des cartes, republier des données travaillées Sans pour autant devenir intelligents, ces [5] blogjets (objets qui bloguent) s imposent alors comme des participants à part entière de la conversation et de la coproduction qui caractérisent le web d aujourd hui : Comme les blogueurs humains, les blogjets deviennent des sources essentielles de sujets de conversation - en démarrant et en alimentant des conversations portant sur des sujets qui comptent. Le fait que leur contribution à cette discussion prenne la forme d une simple série de données publiée sur le réseau a peu d importance. Un blogjet peut démarrer une conversation à partir de quelque chose d aussi simple qu une mesure de la pollution des nappes phréatiques. Matière à réflexions [6] Il ne faut donc pas grand-chose pour franchir cette première étape : juste partager les données que captent les objets et les rendre exploitables par d autres. Mais ce petit pas peut avoir de grandes conséquences : les objets, une fois connectés à l internet, deviendront des agents qui fourniront matière à réflexion, qui parleront des choses d un point de vue nouveau et apporteront une perspective objetesque sur les questions sociales, culturelles et politiques, tant au niveau individuel qu au plan général. D une manière moins emphatique, on imagine le miel qu un grand nombre d entrepreneurs, d innovateurs, de chercheurs, d activistes et de décideurs publics pourrait faire d une telle richesse d information brute, directement extraite du monde tel qu il va. Un autre designer, [7] Usman Haque, a d ailleurs décidé de les y aider. Il a créé [8] Pachube, un service web destiné à recevoir, indexer, rendre accessible et surtout, exploiter les données produites pas les capteurs disséminés dans le monde entier. Une sorte de grand agrégateurs de blogjets, doublé d un langage de description et de programmation destiné à [9] faciliter la production d applications qui croiseraient ces données. Des objets habitables Entrons un peu plus profondément dans la nature même de l objet. Les objets emblématiques de l ère numérique, ordinateurs, téléphones mobiles ou baladeurs, se présentent à la fois comme des produits finis censés fonctionner et comme des plates-formes. Comme il transforme son domicile afin de l habiter, leur possesseur va les personnaliser, les nourrir, les associer, les détourner. Il s y attend, cela fait partie de l incorporation de l objet dans son univers personnel et social. Et si cette forme de postproduction, s étendait à d autres objets? Un jouet peut-il servir à autre chose qu à jouer? Un Segway, [10] à ramasser les ordures? Ecrivain reconnu de science-fiction, mais également promoteur d un (désormais défunt) [11] mouvement de design vert, Bruce Sterling trace cette perspective dans son ouvrage [12] Shaping Things (2005, à paraître en Français sous le titre [13] Objets bavards ). Retraçant à sa manière l histoire des objets, il invente un mot pour désigner les objets à venir : spime, une contraction de l espace (space) et du temps (time. Un bon spime est à la fois plus complexe que ce qu exigerait son usage premier ( trop riche en fonctions) et jamais fini. Il [14] se présente comme un projet technologique ouvert dont l évolution est déléguée à ses utilisateurs finaux. Il fonctionne comme une plate-forme, un terrain de jeu pour les développeurs futurs, ( ) dans un délicat équilibre entre commodité et chaos, et tout entier tourné vers l avenir. Selon le degré de complexité de l objet, cette ouverture peut prendre des formes diverses : simple personnalisation, dialogue permanent entre

13 une communauté d utilisateurs et le fabricant, hacking amical de machines ou de logiciels On n utilise pas un spime, on se collette (wrangle) avec lui. Auto-documentés et collectifs L objet ouvert présente nécessairement deux autres caractéristiques. Il s auto-documente ; il a une dimension collective. L existence numérique d un tel objet précède son instanciation physique. Un spime [15] commence sa vie comme modèle et plan de production, il la termine en entrant dans un processus de recyclage. Mais sa vie numérique s enrichit également en continu à partir de son usage. Les spimes se localisent précisément dans l espace et le temps. Ils s enregistrent, se tracent, se comptent et s accompagnent toujours d une histoire. Ils possèdent une identité. On peut les chercher comme dans un moteur de recherche. Concrètement, vous serez capable de savoir immédiatement où l objet se trouve, quand vous l avez obtenu, combien il coûtait, qui l a fabriqué, de quoi il se compose, d où proviennent ses matériaux, à quoi ressemblaient le modèle au-dessus et le modèle moins cher, qui remercier pour l avoir conçu, à qui se plaindre de ses défauts, ce que faisaient ses versions précédentes, ce que les gens souhaitent voir figurer dans la version suivante, ce que vous pouvez faire pour y contribuer, à qui l objet a appartenu auparavant, à quoi, où et quand il a servi, ce que les autres possesseurs de cet objet en pensent, comment d autres personnes qui vous ressemblent ont transformé, personnalisé ou rhabillé leur objet, à quoi la plupart des gens l utilisent, toute la gamme des utilisations hétérodoxes inventées par ses fans les plus extrêmes dans le monde, combien votre objet s achète sur un site d enchères et enfin - absolument essentiel - comment s en débarrasser sans dommage. Le spime vit donc une partie de sa vie dans l internet, ce qui lui donne sa dimension sociale on retrouve Julian Bleecker. Ouvert, évolutif, bavard, collectif, le spime décrit un groupe d utilisateurs autant qu un objet physique. On peut émettre des réserves sur la vision de Sterling. Elle fait l hypothèse que nous désirions tous négocier en permanence avec des objets, elle prophétise tout autant une société de surveillance de tous par tous, que l acquisition par (tous? certains?) d une nouvelle capacité d action et d invention. Mais on ne peut en nier la fécondité. Beaucoup de concepteurs s y appuient pour inventer de nouveaux concepts d objets. Des entrepreneurs [16] s efforcent de concevoir des spimes. D autres amassent des données à propos d objets classiques, [17] qu il suffit de scanner pour obtenir une masse d informations que leur fabricant n a pas toujours désiré rendre publiques. Un protocole ouvert destiné à favoriser le déploiement de réseaux de capteurs s appelle [18] OpenSpime. Bruce Sterling [19] suit sur son blog l actualité des spimes, et elle est riche. Faisons-le nous-mêmes Le spime annonce donc un autre type d objets, mais on peut encore concevoir et produire un spime comme on produisait un objet industriel classique. D autres communautés s attaquent aujourd hui à la conception et la production d objets elle-même, réhabilitant à grande échelle le bricolage et le hacking et transférant au monde des objets physiques certains principes de la conception open source. Ces communautés n émanent pas seulement de milieux technophiles, mais tout autant de designers et d artistes.

14 Arduino storia En 2005, un groupe d enseignants et d étudiants de l institut de design d interaction d Ivrea (Italie) entreprenait de concevoir un microcontrôleur électronique destiné à rendre plus facile la conception de systèmes communicants ou d installations artistiques. En quelques semaines, ils produisaient leur première carte électronique baptisée [20] Arduino, comme le café où l équipe aimait se réunir et le langage de programmation qui l accompagne, dérivé de l environnement de programmation [21] Wiring. Les premiers exemplaires ayant trouvé preneur, ils décidaient alors, d une part, d en faire une entreprise et d autre part, de publier le schéma de la carte sous licence Creative Commons et les librairies de programmation sous GPL, la licence des logiciels libres. On peut ainsi, soit acheter des Arduino tout assemblés (entre 15 et 40 ), soit les assembler soi-même à partir de composants du commerce, à l aide de plans disponibles de manière libre. Et bien sûr, on peut en modifier les plans. L Arduino fonctionne comme un connecteur : la carte enregistre des signaux venus de capteurs, ou encore d interfaces qu un utilisateur active, puis, via son langage de programmation, les redirige vers un réseau, un écran, un périphérique (lumière, son ), un moteur, etc. Il s adresse aux artistes, designers, hobbyistes et à tous ceux qui cherchent à créer eux-mêmes des objets et des environnements interactifs. L entreprise a vendu plus de Arduino, ce qui ne compte pas les dispositifs compatibles qu ont fabriqué des individus ou des collectifs issus d Arduino, tels Freeduino, Boarduino, Sanguino Un mouvement de développeurs a émergé, [22] comme l explique Alexandra Deschamps-Sonsino. Des [23] sites aident les designers et concepteurs à associer différents composants électroniques à un Arduino, ou à programmer leurs applications. Des groupes et des entreprises proposent des [24] composants plus complexes construits autour d un Arduino. [25] Toutes sortes de réalisations s appuient aujourd hui sur Arduino : des installations interactives, bien sûr, mais aussi [26] des capteurs d humidité à placer dans des pots de fleurs, des [27] circuits de train électrique, des [28] thermostats L un des modèles les plus récents, le Lilypad, est conçu pour [29] se coudre dans des tissus que l on voudrait rendre interactifs. Une communauté émergente Et les créateurs qui s appuient sur Arduino, ou sur d autres technologies ouvertes destinées à la fabrication d objets sensibles, interactifs, programmables, échangent et collaborent entre eux. [30] Un mouvement de bricoleurs est en train de voir le jour, appuyé sur des réseaux de lieux tels que les [31] Hacker spaces, des communautés telles que [32] dorkbot, un magazine tel que [33] Make (publié par l éditeur de référence du logiciel libre, Tim O Reilly) et sa foire associée, la [34] Maker Faire. Douglas Repetto, l enseignant et artiste à l origine de dorkbot, [35] constate avec plaisir que les gens qui font des trains électriques utilisent aujourd hui des Arduinos ou d autres types de contrôles numériques. C est le web et l influence des technologies. Tout ça est devenu si accessible que divers groupes de hobbyistes se rassemblent autour des technologies plutôt qu autour de thèmes spécifiques (les avions miniatures, le net art ou autres). Les ateliers ne sont généralement pas regroupés autour d un centre d intérêt, mais plutôt liés à un outil ou une technologie. Quelqu un veut faire un train contrôlable à distance, et quelqu un d autre une installation de net art ; et ils peuvent utiliser le même type de technologies.

15 L ouverture de ces technologies et l existence du web favorisent ce renouveau du bricolage. Mais surtout, elles le font passer du faites-le vous-même à un [36] faisons-le nous-mêmes autrement plus puissant. Des ateliers de fabrication de presque tout Franchissons encore une étape. Tout le monde ne désire pas jouer du fer à souder. Et l on ne produit de cette manière que des objets complexes à partir de composants qui leur préexistent. Saurait-on modifier la production de ces composants eux-mêmes, ou encore celle d objets qui ne susciteront pas le même regroupement de passionnés, des pompes par exemple, ou des vélos? La conception et la fabrication assistées par ordinateur se préoccupent depuis longtemps de concilier la flexibilité et l évolutivité croissante des produits avec les conditions industrielles de la production en série. Comme l informatique dans les premiers temps, elles ont d abord répondu aux besoins de grandes entreprises, dans le cadre d installations industrielles de grande taille. Comme l informatique, ce mouvement fait désormais son chemin vers la petite taille et pourquoi pas, un jour, la production individuelle. Pilotées par ordinateur, des machines à découper, des machines multi-outils, [37] des imprimantes 3D, parviennent à produire des objets de plus en plus complexes dans de petites unités de production, en petites séries, voire à l unité. Il n en fallait pas plus à Neil Gershenfeld, qui dirige le [38] Centre pour les bits et les atomes du MIT, pour prophétiser le passage de l ordinateur personnel à la fabrication personnelle. A son tour, il invente une expression, celle de Fab Lab, des ateliers de fabrication de presque tout. Il leur consacre [39] un livre en 2005, dans lequel il développe sa perspective : exporter la programmabilité du monde numérique au reste du monde en s appuyant sur l amélioration constante du rapport puissance/prix des ordinateurs et des logiciels (pour concevoir des modèles numériques de produits et de systèmes), des réseaux (pour échanger ces modèles) et des machines à commande numérique (pour produire les objets modélisés, ou du moins chacune des pièces qui les composent). Au bout du rêve, deux machines qui n existent pas encore : l imprimante de bureau en 3 dimensions, capable de réaliser des objets couche par couche à partir d un modèle, et la machine-outil autoréplicante, c est-à-dire capable de se reproduire elle-même. C est déjà demain Dans l immédiat, Gershenfeld soutient l émergence de [40] petits centres de production connectés et équipés de diverses machines pilotées par ordinateurs. On en trouve aux Etats-Unis en en [41] Europe, mais aussi en Afrique (Ghana, [42] Kenya, Afrique du Sud), au Costa Rica ou en [43] Afghanistan. On y produit des colliers émetteurs pour les troupeaux de rennes norvégiens, des pompes à eau, des instruments agricoles. Plus précisément, les modèles numériques permettent de produire la plupart des composants à partir de matériaux bruts, l assemblage restant manuel. La plupart de ces labs se financent sur fonds publics, mais un [44] Fab Fund se propose désormais de financer des initiatives à but commercial. Pour ceux nombreux qui ne disposent pas d un Fab Lab à proximité, d autres possibilités s ouvrent. Le site [45] emachineshop propose de fabriquer n importe quelle pièce mécanique, à l unité ou en série, à partir d un modèle. [46] Ponoko propose trois chemins de l idée à la fabrication : à partir d un schéma 3D, à partir d un simple dessin, ou avec l aide (payante) d un designer associé au site. [47] Screaming Circuits s engage à produire n importe quel circuit imprimé, sur spécifications, en 24 heures

16 Et pendant ce temps, plusieurs groupes travaillent à [48] améliorer, miniaturiser et réduire le coût des imprimantes en trois dimensions et à les rendre capables de produire, non pas seulement des prototypes, mais des pièces ou des objets de qualité industrielle. D autres expérimentent des machines capables d approcher l autoréplication, telles que la [49] RepRap [50] qu évoquait Rémi Sussan il y a quelque temps. Les abonnés du site [51] Thingiverse partagent les modèles numériques des objets qu ils ont conçus, pour permettre à d autres de les fabriquer. Imaginons que ces techniques se démocratisent vraiment. Des modèles libres d objets simples et complexes se produisent, se modifient et s échangent sur le web. Des réseaux peer to peer, ou équivalents, organisent le partage de modèles de produits commerciaux, piratés à partir des modèles originaux ou reconstruits à partir des produits finis. Une loi Hadopi-bis s efforce de limiter les effets de ce partage, mais de nouveaux acteurs, militants pour certains, commerciaux pour d autres, la combattent. Les pays en développement réclament le droit à produire chez eux certains objets génériques de première nécessité Un début de cohérence Bien sûr, toutes ces perspectives demeurent minoritaires, sinon marginales. Certaines, en particulier les fab labs, relèvent de la vision ou (s agissant des imprimantes 3D de bureau) de la recherche, au mieux de l expérimentation. On voit mal, aussi, comment (et pourquoi) se fabriqueraient de cette manière des automobiles ou des machines à laver. On aimerait enfin que ces récits prospectifs nous parlent moins d outils et plus des produits eux-mêmes, des formes et des fonctions nouvelles qui pourraient émerger de ces dynamiques. Il en allait de même de l internet dans les années 1990, et du micro-ordinateur dans les années A nouveau, il s agit de mettre de nouveaux outils entre les mains d un grand nombre de gens et de connecter ces gens, ainsi que leurs idées, projets, réalisations, problèmes. A nouveau, nous assistons à l émergence rapide d un ensemble d outils, d un écosystème de services, de communautés d acteurs et d utilisateurs actifs, de médias. Du simple échange de données issues des capteurs à l ouverture des objets, puis aux objets open source, et enfin à la fabrication décentralisée à partir de modèles numériques libres ou non, une cohérence se fait jour. Une ambition transformatrice Et l ambition ne fait pas défaut. Usman Haque parle de [52] réparer la planète en partageant l information sur l environnement. Pour Bruce Sterling aussi, les spimes sauveront le monde en nous en donnant conscience. En passant, Sterling nous rappelle que l essence numérique des objets contemporains et leur existence en réseau (qu ils soient dotés de puces [53] ou non) produit déjà de nouvelles formes et changera progressivement la nature même des objets, le partage entre objets physiques et services immatériels, la relation des objets entre eux et avec les humains. Le designer Jean-Louis Fréchin parle, lui, de [54] néoobjets. Les créateurs d Arduino et leurs élèves se voient en pionniers d un tel monde un monde où par ailleurs, comme aujourd hui l information, les plans d un objet technique circuleront si vite qu il ne servira à rien de les protéger. Pour Gershenfeld et tous ceux qui travaillent sur le rapprochement des bits et des atomes, il s agit de transformer la conception et la production mêmes des objets, de rendre le monde physique plus plastique, plus mobile, plus sociable mais aussi de mieux distribuer certaines capacités de production : Au lieu de fournir les technologies de l information et de la communication aux masses, les fab labs leurs montrent qu il est possible de leur donner des outils qui leur permettent de développer et de trouver des solutions technologiques locales

17 à des problèmes locaux, écrit-il. Plus encore que la fracture numérique, le vrai problème est la fracture dans l accès aux outils et aux capacités de fabrication. ([55] traduction de Francis Pisani). Enfin, le mouvement des [56] Bricolabs envisage l appropriation citoyenne des technologies, à la fois comme une manière de contrecarrer leurs usages à des fins sécuritaires, comme une extension logique du mouvement du logiciel libre, et comme une forme écologique et sociale qui, par le détournement, élargit l accès aux technologies et augmente la durée de vie des machines. Là encore, on a le droit d ironiser sur la naïveté ou l incohérence de certaines de ces perspectives. L omniprésence de l argument environnemental, en particulier, rend parfois dubitatif. Mais on ne peut nier ni l ambition, ni l énergie qu elle libère, ni la fécondité des pistes qu elle ouvre. S il doit y avoir un internet des objets, il viendra de là. Daniel Kaplan Le dossier Repenser l internet des objets : [57] 1re partie : L internet des objets n est pas celui que vous croyez! [58] 2e partie : Révolution ou déception? [59] 3e partie : Industrialiser l internet ou internetiser l industrie? 3 Comments (Open Close) 3 Comments To "Repenser l internet des objets (3/3) : Industrialiser l internet ou internetiser l industrie?" #1 Comment By Yann Le Guennec On 11:00 We can call it a Spime, which is a neologism for an imaginary object that is still speculative. ( [60] ). Par cette citation, je souhaite rappeler une dimension qui me semble absente de cet article, par ailleurs assez complet sur l état de l art du bricolage. Les spimes sont avant tout des objets imaginaires. Cette dimension est fondamentale, car le concept de spime a justement pour vocation de stimuler des visions et projections dans le contexte global des évolutions technologiques. Il ne fournit pas un cadre strict pour des développements fonctionnels. Sa nature spéculative me semble bien plus fondatrice que ses liens avec des technologies existantes, et il est finalement plus intéressant pour la créativité de conserver cette nature spéculative plutôt que de la dissoudre dans un ensemble de réalisations plus où moins fonctionnelles. #2 Pingback By Internet des Objets «Techniques innovantes pour l enseignement supérieur On 13:38 [ ] Repenser l internet des objets (3/3) : Industrialiser l internet ou internetiser l industrie? [ ] #3 Trackback By Putting people first On 19:39 Daniel Kaplan s excellent critique of the Internet of Things Daniel Kaplan, CEO of the French Next-Generation Internet Foundation (FING) and one of the driving forces behind the upcoming LIFT conference in Marseilles, France, has published three long essays with an excellent critique of the Internet of Things

18 Article printed from InternetActu.net: URL to article: 33-industrialiser-linternet-ou-internetiser-lindustrie/ URLs in this post: [1] lire la 1re partie: [2] la seconde: 23-revolution-ou-deception/ [3] conférence Lift: [4] Manifeste pour les objets en réseau: [5] blogjets: [6] Image: [7] Usman Haque: [8] Pachube: [9] faciliter la production d applications qui croiseraient ces données: [10] à ramasser les ordures?: [11] mouvement de design vert : [12] Shaping Things: [13] Objets bavards: [14] se présente: [15] commence sa vie comme modèle et plan de production: [16] s efforcent de concevoir des spimes: nnemental/ [17] qu il suffit de scanner: [18] OpenSpime: [19] suit sur son blog l actualité des spimes: [20] Arduino: [21] Wiring: [22] comme l explique Alexandra Deschamps-Sonsino: il-se-passe-en-ligne-et-le-monde-physique/ [23] sites: [24] composants plus complexes construits autour d un Arduino: [25] Toutes sortes de réalisations: [26] des capteurs d humidité à placer dans des pots de fleurs: [27] circuits de train électrique: [28] thermostats: [29] se coudre dans des tissus que l on voudrait rendre interactifs:

19 personnelle/ [30] Un mouvement de bricoleurs est en train de voir le jour: [31] Hacker spaces: [32] dorkbot: [33] Make: [34] Maker Faire: [35] constate avec plaisir: [36] faisons-le nous-mêmes: [37] des imprimantes 3D: [38] Centre pour les bits et les atomes: [39] un livre: [40] petits centres de production: [41] Europe: [42] Kenya: [43] Afghanistan: [44] Fab Fund: [45] emachineshop: [46] Ponoko: [47] Screaming Circuits: [48] améliorer, miniaturiser et réduire le coût des imprimantes en trois dimensions: [49] RepRap: [50] qu évoquait Rémi Sussan il y a quelque temps: imprimante-3d-autoreplicatrice/ [51] Thingiverse: [52] réparer la planète: [53] ou non: [54] néoobjets: Objets-N%C3%A9oObjets [55] traduction de Francis Pisani: fab_labs_et_pa/ [56] Bricolabs: [57] 1re partie : L internet des objets n est pas celui que vous croyez!: s-celui-que-vous-croyez/ [58] 2e partie : Révolution ou déception?: [59] 3e partie : Industrialiser l internet ou internetiser l industrie?: [60] Click here to print. Copyright 2007 InternetActu.net. All rights reserved.

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