Chapitre 10 Les contrats de location

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Chapitre 10 Les contrats de location"

Transcription

1 Chapitre 10 Les contrats de location Les contrats de location liés à l'acquisition d'immobilisations (contrats de crédit-bail et contrats analogues) sont à la fois des techniques simples et complexes selon le domaine d'analyse. En effet, sur un plan économique, l'opération n'est guère discutée et la majorité des normalisateurs pense que le crédit-bail est le moyen de financement idéal pour certains investissements. Par contre, sur un plan juridique, les analyses varient selon le cadre du pays observé, le coeur du problème résidant en fait dans le moment du transfert de propriété. Sur le plan comptable, cela se traduit par des solutions parfois strictement opposées selon les lieux. I. Les contrats de location selon les normes IFRS L'IASB a publié en septembre 1982 la norme IAS 17 relative à la comptabilisation des contrats de location. Cette norme a été révisée fin 1997 puis en fin 2003 (application au 1 er janvier 2005). Pour la norme IAS 17 «un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur pour une période déterminée, le droit d'utilisation d'un actif en échange d'un paiement ou d'une série de paiements». L'IASB a été amenée à dissocier deux types de contrats : - le contrat de location-financement ou finance lease ; - le contrat de location simple ou operating lease ; La norme IAS 17 traite par ailleurs du contrat de cession-bail ou lease back Le contrat de location-financement Un contrat de location-financement est un contrat de location ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété d'un actif. Le transfert de propriété peut intervenir ou non in fine Critères de classification Huit critères permettent à l'iasb de considérer qu'un contrat de location est un contrat de locationfinancement. Dès lors qu'un critère se trouve satisfait, l'application de la norme peut conduire à considérer que l'on se trouve en présence d'un contrat de location-financement : 1) le contrat transfère la propriété de l'actif au preneur au terme de la durée du contrat ; 2) le contrat donne l'option au preneur d'acheter l'actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l'option peut être levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l'option sera levée ; 3) la durée du contrat couvre la majeure partie de la durée de la vie économique de l'actif même s'il n'y a pas transfert de propriété ; 4) au commencement du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s'élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l'actif loué ; 5) les actifs loués sont d'une nature telle que seul le preneur peut les utiliser sans leur apporter de modifications majeures ; 6) si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur ; 7) les profits et pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; 1

2 8) le preneur a la faculté de poursuivre la location avec une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix du marché. La société Gamma s'est engagée sur quatre contrats dont les caractéristiques sont les suivantes : Contrat A Contrat B Contrat C Contrat D Durée du contrat de 4 ans 4 ans 4 ans 4 ans location Coût du bien à la date du contrat Loyers prévus au contrat 4 loyers annuels de payables en 4 loyers annuels de payables en 4 loyers annuels de payables en 4 loyers annuels de payables en Option d'achat au terme du contrat Durée de vie de l'immobilisation début d'exercice Transfert de la propriété du bien au preneur à la fin du contrat début d'exercice début d'exercice début d'exercice 1 Néant Néant 6 ans 6 ans 4 à 5 ans 6 ans Le taux d'endettement marginal de la société Gamma est de 6 % Ces quatre contrats sont des contrats de location-financement Contrat A : critère 1 : le contrat transfère la propriété de l'actif au preneur au terme de la durée du contrat. Il est à noter qu'en France, ce contrat est traité non comme un contrat de crédit-bail, mais un contrat de location-vente devant donner lieu à l'enregistrement d'une vente par le bailleur et à la comptabilisation de l'acquisition d'une immobilisation par le preneur dès la signature du contrat sans attendre le transfert de propriété. Contrat B : critère 2 : le contrat donne l'option au preneur d'acheter l'actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l'option peut être levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l'option sera levée. Contrat C : critère 3 : la durée du contrat couvre la majeure partie (de 80 à 100 %) de la durée de la vie économique de l'actif même s'il n'y a pas transfert de propriété. Contrat D : critère 4 : au commencement du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s'élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l'actif loué. La valeur actualisée des 4 1 1,06 loyers est égale à ,06 1, 06 = , soit un montant supérieur à la valeur de l'immobilisation au moment du contrat Comptabilisation du contrat de location-financement dans les états financiers du preneur Au bilan du preneur, au début de la période de location, les contrats de location-financement doivent être comptabilisés à l'actif et au passif pour des montants égaux au commencement du contrat de location à la juste valeur du bien loué (pour une définition de la juste valeur, voir chapitre 2, 1.6) ou si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location, ces valeurs étant déterminées au début de la location. Pour calculer la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location, le taux d'actualisation doit être le taux d'intérêt implicite du contrat de location si celui-ci peut être déterminé, sinon le taux d'emprunt marginal du preneur doit être utilisé. Les coûts initiaux directs de la location sont ajoutés au montant comptabilisé comme actif. Le taux d'intérêt implicite est défini par la norme comme le taux d'actualisation qui permet d'obtenir une valeur actualisée du total des paiements minimaux et de la valeur résiduelle non garantie équivalant à la juste valeur de l'actif loué augmentée des coûts directs initiaux du bailleur. La société Gamma (le preneur) a fait l'acquisition auprès de la société Delta (le bailleur) le 1 er janvier N d'un matériel (amortissable en 8 ans) moyennant le paiement d'une redevance de crédit bail de hors taxes par an hors taxes durant 5 ans en début d'exercice et un prix d'achat résiduel symbolique de Le taux d'actualisation retenu est de 8 % et la valeur de marché de ce matériel au 1 er janvier N est de Le taux de TVA est de 19,6 %. La juste valeur du matériel est en général la valeur de marché, soit , s'il existe un marché pour la matériel correspondant. On peut, sinon prendre la valeur actualisée au titre de la location soit

3 1 1,08 0,08 5 1, ,08 = soit en arrondissant (le taux d'actualisation est en fait le taux implicite de la location). Au moment de l'acquisition, on passera l'écriture suivante : 2154 Matériel industriel* Dettes de location-financement* Acquisition matériel en location-financement (crédit-bail) * Le plan comptable minimum normalisé belge utilise un compte spécifique : 25 «Immobilisations détenues en location-financement et droits similaires», pour enregistrer les actifs «acquis» par contrat de locationfinancement ** Compte utilisé dans le plan comptable belge sous le n 172 Les paiements au titre de la location doivent être ventilés entre la charge financière et l'amortissement du solde de la dette. La charge financière doit être répartie sur les différentes périodes couvertes par le contrat de location de manière à obtenir un taux d'intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif au titre de chaque période. Les loyers conditionnels (le loyer conditionnel désigne la partie des paiements au titre du loyer dont le montant n'est pas fixé mais qui est établie sur la base d'un facteur autre que l'écoulement du temps comme un pourcentage de chiffre d'affaires, le degré d'utilisation du bien, un indice de prix, le taux d'intérêt du marché ) doivent être constatés en charges dans les périodes où ils ont été engagés N+4 En reprenant l'exemple ci-dessus de la société Gamma (le preneur), on aurait un tableau d'amortissement de l'emprunt ainsi présenté : Remboursement Montant du paiement Dates Reste à rembourser Intérêts payés effectué Au 1 er janvier N, au 31 décembre N et au 1 er janvier N+1 on passera les écritures suivantes concernant les versements des paiements au titre de la location : 167 Dettes de location financement Etat, TVA déductible Banque Versement du 1 er janvier N (pas d'intérêts) 661 Charges d'intérêts Intérêts courus Intérêts courus du 1 er janvier N au 31 décembre N (payés le 1 er janvier N+1) Intérêts courus Dettes de location financement Etat, TVA déductible Banque Versement du 1 er janvier N+1 Pour chaque exercice comptable, un contrat de location-financement donne lieu à une charge d'amortissement de l'actif et à une charge financière. La méthode d'amortissement des actifs loués doit 3

4 être cohérente avec celle applicable aux actifs amortissables que possède l'entité et la dotation aux amortissements doit être calculée conformément à IAS 16 (voir chapitre 8, 1.5.3) et à IAS 38 (voir chapitre 9, 1.7). Si l'on n'a pas une certitude raisonnable que le preneur devienne propriétaire de l'actif à la fin du contrat de location, l'actif doit être totalement amorti sur la plus courte de la durée du contrat de location et de sa durée d'utilité. En reprenant l'exemple ci-dessus de la société Gamma, on aurait un amortissement annuel de / 8 = par an si on a certitude de la société Gamma devienne propriétaire à la fin du contrat. Si on n'a pas cette certitude, on amortira la valeur d'origine (soit ) moins la valeur résiduelle en capital, (soit en supposant que cette valeur résiduelle soit égale à la juste valeur du bien à la fin du contrat, soit 1 194, sur cinq années, soit 8 561,20 par an). Pour les contrats de location-financement, le preneur doit fournir en plus des informations imposées par IFRS 7 (voir chapitre 6, 1.9), les informations suivantes : - pour chaque catégorie d'actif, la valeur nette comptable à la date de clôture ; - un rapprochement entre le total des paiements minimaux (paiements que le preneur est tenu d'effectuer pendant la durée du contrat à l'exclusion du loyer conditionnel, du coût des services et des taxes à payer au bailleur) au titre de la location à la date de clôture et leur valeur actualisée ; - le total, à la date de clôture des paiements minimaux au titre de la location et leur valeur actualisée, pour chacune des périodes suivantes : à moins d'un an, à plus d'un an et moins de cinq ans, à plus de cinq ans ; - les loyers conditionnels inclus dans le résultat de l'exercice ; - le total à la date de clôture des paiements minimaux futurs de sous-location que l'on s'attend à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables ; - une description générale des principales dispositions des contrats de location du preneur comprenant notamment la base de détermination des paiements au titres des loyers conditionnels, l'existence d'options de renouvellement ou d'achat et de clause d'indexation et leurs termes, les restrictions imposées par les dispositions contractuelles concernant en particulier les dividendes, l'endettement complémentaire et d'autres locations Comptabilisation du contrat de location-financement dans les états financiers du bailleur Le bailleur doit comptabiliser dans son bilan les actifs détenus en vertu d'un contrat de locationfinancement et les présenter comme des créances pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location. Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété légale ; en conséquence, il comptabilise le paiement à recevoir au titre de la location en remboursement du principal et en produits financiers pour se rembourser et se rémunérer de son investissement et de ses services. La comptabilisation des revenus financiers doit s'effectuer sur la base d'une formule traduisant un taux de rentabilité (comme pour le preneur) constant sur l'encours d'investissement net restant du bailleur. Les bailleurs qui sont fabricants ou distributeurs doivent comptabiliser les profits ou pertes sur ventes dans le résultat de l'exercice conformément aux principes retenus par l'entité pour ses ventes fermes. Si nous reprenons l'exemple du paragraphe précédent ( 1.1.2, p.???) et si nous plaçons du coté de la société Delta (le bailleur), on aurait constaté les écritures comptables suivantes : 274 Prêts de location-financement Ventes de produits Cession d'un matériel en location-financement 512 Banque

5 274 Prêts de location-financement Etat, TVA collectée Versement du 1 er janvier N (pas d'intérêts) 2768 Intérêts courus Revenus des prêts Intérêts courus du 1 er janvier N au 31 décembre N (payés le 1 er janvier N Banque Prêts location financement Intérêts courus Etat, TVA collectée Versement du 1 er janvier N+1 Lors de la négociation et la rédaction du contrat de location, le bailleur encourt souvent des coûts directs initiaux (tels que commissions et honoraires). Ces coûts doivent être inclus dans le coût de l'actif et ne peuvent être constatés en charges. Ils s'imputent donc sur les produits financiers sur toute la durée du contrat de location (révision 2003, application au 1 er janvier 2005). Précédemment, il était possible d'enregistrer ces frais en charges. La société Alpha (le bailleur) a conclu un contrat de location-financement relatif à un matériel dont le prix d'achat est de et les charges directes initiales de 10 %. La redevance payée par Bêta (le preneur) est de par an, payable en début d'exercice durant 6 ans. Le prix d'achat résiduel est de On a, pour déterminer le taux de financement du contrat, l'égalité suivante : % = (1 + i) (1+ i) (1 + i) ce qui donne i = 7 %. i Pour les contrats de location-financement, le bailleur doit fournir en plus des informations imposées par IFRS 7 (voir chapitre 6, 1.9), les informations suivantes : - un rapprochement entre l'investissement brut total dans le contrat de location à la date de clôture (c'est à dire la somme des paiements minimaux au titre de la location, majoré de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur) et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir au titre de la location ; - le total, à la date de clôture des paiements minimaux au titre de la location et leur valeur actualisée, pour chacune des périodes suivantes : à moins d'un an, à plus d'un an et moins de cinq ans, à plus de cinq ans ; - les produits financiers non acquis ; - les valeurs résiduelles non garanties revenant au bailleur ; - la correction de valeur cumulée des paiements minimaux au titre de la location non recouvrables ; - les loyers conditionnels inclus dans le résultat de l'exercice ; - une description générale des principales dispositions des contrats de location du bailleur. De plus, les dispositions relatives aux informations à fournir conformément à IAS 16 «Immobilisations corporelles» (voir chapitre 8, 1.7), IAS 38 «Immobilisations incorporelles» (voir chapitre 9, 1.11 et IAS 36 «Dépréciations» (voir chapitre 12, 1.8) notamment pour chaque catégorie d actifs, la valeur comptable brute, l amortissement cumulé et les pertes de valeurs cumulées à la date de clôture ainsi que l amortissement comptabilisé, les pertes de valeur comptabilisées et reprises dans le résultat de l exercice, sont applicables aux preneurs pour les actifs loués dans le cadre de locations-financements Le contrat de location simple 5

6 Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre que le contrat de locationfinancement. Il correspond donc aux autres contrats qui ne répondent pas aux conditions exposées cidessus ( 1.1.1). Ce sont les locations pour lesquelles le locataire n'a pas vocation à devenir propriétaire ou ne se comporte pas comme tel Comptabilisation du contrat de location simple dans les états financiers du preneur Les paiements au titre du contrat de location simple doivent être comptabilisés en charges dans le compte de résultat sur une base linéaire pendant la durée du contrat à moins qu'une autre base systématique ne soit représentative de l'échelonnement dans le temps des avantages qu'en retirera l'utilisateur. Pour les contrats de location-simple le preneur doit fournir en plus des informations imposées par IFRS 7 (voir chapitre 6, 1.9), les informations suivantes : - le total, à la date de clôture des paiements minimaux au titre de la location pour chacune des périodes suivantes : à moins d'un an, à plus d'un an et moins de cinq ans, à plus de cinq ans ; - le total à la date de clôture des paiements minimaux futurs de sous-location que l'on s'attend à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables ; - le montant des paiements de location ou de sous-location comptabilisés dans le résultat de l'exercice en indiquant séparément les montants correspondant aux paiements minimaux, les loyers conditionnels et le revenu des sous-locations ; - une description générale des principales dispositions des contrats de location du preneur comprenant notamment la base de détermination des paiements au titres des loyers conditionnels, l'existence d'options de renouvellement ou d'achat et de clause d'indexation et leurs termes, les restrictions imposées par les dispositions contractuelles concernant en particulier les dividendes, l'endettement complémentaire et d'autres locations. Reprenons l'exemple ci-dessus de la société Gamma (preneur) et Delta (bailleur) ( 1.1.2) et considérons que le matériel utilisé le soit en location simple. On passerait au 1 er janvier de chaque année dans les comptes de la société Gamma l'écriture suivante : Locations Etat, TVA déductible sur autres biens et services Banque Redevance payée Comptabilisation du contrat de location simple dans les états financiers du bailleur Les actifs faisant l'objet de contrats de location simple doivent être présentés au bilan du bailleur selon la nature de l'actif. Les revenus locatifs provenant des contrats de location simple doivent être comptabilisés en produits de façon linéaire sur toute la durée du contrat de location à moins qu'une autre base ne soit plus représentative de l'échelonnement dans le temps de la diminution de l'avantage retiré de l'utilisation de l'actif loué. L'amortissement des actifs loués doit se faire sur une base cohérente avec la politique normalement suivie par le bailleur pour l'amortissement d'actifs similaires. Pour les contrats de location-simple le bailleur doit fournir en plus des informations imposées par IFRS 7 (voir chapitre 6, 1.9), les informations suivantes : - le montant des paiements minimaux futurs à recevoir au titre de contrats de location simple non résiliables en cumul et pour chacune des périodes suivantes : à moins d'un an, à plus d'un an et moins de cinq ans, à plus de cinq ans ; - le montant total des loyers conditionnels comptabilisés en résultat ; 6

7 - une description générale des principales dispositions des contrats de location du bailleur. De plus, les dispositions relatives aux informations à fournir conformément à IAS 16 «Immobilisations corporelles» (voir chapitre 8, 1.7), IAS 38 «Immobilisations incorporelles» (voir chapitre 9, 1.11 et IAS 36 «Dépréciations» (voir chapitre 12, 1.8) notamment pour chaque catégorie d actifs, la valeur comptable brute, l amortissement cumulé et les pertes de valeurs cumulées à la date de clôture ainsi que l amortissement comptabilisé, les pertes de valeur comptabilisées et reprises dans le résultat de l exercice, sont applicables aux bailleurs pour les actifs loués dans le cadre de contrats de location simple. Reprenons l'exemple ci-dessus de la société Gamma (preneur) et Delta (bailleur) ( 1.1.2,) et considérons que le matériel utilisé le soit en location simple. On aurait dans les comptes de la société Delta (le bailleur) les écritures suivantes en N : 512 Banque Prestations de services Etat, TVA collectée Redevance perçue 6811 Dotations aux amortissements des immobilisations Amortissement du matériel industriel Amortissements sur cinq ans 1.3. Cas d'un contrat relatif à un ensemble immobilier comprenant terrain et construction Lors de la classification de contrats de location de terrains et de constructions, une entité prend en compte les éléments terrain et constructions de manière séparée. Les contrats de location de terrains et de constructions sont classés en tant que contrat de location simple ou location-financement, de la même manière que pour les contrats de location portant sur d autres actifs. Toutefois, le terrain présente la caractéristique d avoir normalement une durée de vie économique indéterminée et, s il n est pas prévu d en transférer la propriété au preneur à l issue de la durée du contrat de location, le preneur ne reçoit en principe pas la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété, auquel cas la location du terrain est un contrat de location simple Le contrat de cession-bail Dans ce type de contrat, le bien est vendu puis repris en location par le vendeur. Le problème de la comptabilisation de la cession se pose : il convient de distinguer s'il s'agit d'un contrat de location-financement, l'éventuelle plus-value qui doit être différée et amortie sur la durée du contrat de location alors que s'il s'agit d'un contrat de location simple, le résultat sur la cession est comptabilisé immédiatement, sauf cas particulier. Si une transaction de cession-bail débouche sur un contrat de location-financement, tout excédent des produits de cession par rapport à la valeur comptable ne doit pas être immédiatement comptabilisé en résultat dans les états financiers du vendeur-preneur. L'excédent doit, au contraire, être différé et amorti sur la durée du contrat de location. Si une transaction de cession-bail débouche sur un contrat de location simple et s'il est clair que la transaction est effectuée à la juste valeur, tout profit ou perte doit être comptabilisée immédiatement. Si le prix de vente est inférieur à la juste valeur, tout profit ou perte doit être comptabilisé immédiatement ; en revanche, si la perte est compensée par des paiements futurs inférieurs au prix du marché, elle doit être différée et amortie proportionnellement aux paiements au titre de la location sur la période sur laquelle il est prévu d'utiliser l'actif. Si le prix de vente est supérieur à la juste valeur, l'excédent doit être différé et amorti sur la durée d'utilisation attendue de l'actif. 7

8 Enfin, pour tous les contrats, si la juste valeur lors de la transaction de cession-bail est inférieure à la valeur comptable de l'actif, une perte égale au montant de la différence entre la valeur comptable et la juste valeur doit être comptabilisée immédiatement (pour les contrats de location-financement, le traitement se fait conformément à la norme IAS 36, voir chapitre 12, 1.3). La société Gamma, propriétaire d'un immeuble acquis (dont pour le terrain) le 1 er janvier N-10 et amortissable en 30 ans (valeur résiduelle au bout des 30 ans : ) décide de le céder le 1 er janvier N pour (terrain non compris) à une société de crédit-bail immobilier, la société Epsilon qui lui louera ledit immeuble avec un contrat de 20 ans (à raison de par an, payables en fin d'année et estimé au taux de 8 %, le prix d'achat résiduel étant fixé en fonction de ce taux à ). S'il s'agit d'un contrat de location-financement, la société Gamma va passer les écritures suivantes (TVA négligée) au 1 er janvier et 31 décembre N : 512 Banque Produits des cessions d'éléments d'actif Cession de la construction 675 Valeur comptable des éléments d'actifs cédés Amortissement des constructions ( ) 10/ Constructions Valeur comptable 775 Produits des cessions d'éléments d'actif Produits constatés d'avance Constructions Dettes de location-financement Reprise en location-financement 661 Charges d'intérêts % Dettes de location financement Banque Redevance N 6811 Dotations aux amortissements des immobilisations Amortissement des constructions Amortissement de l'exercice : ( ) 1/ Produits constatés d'avance Produits des cessions d'éléments d'actif* Quote-part /20 * ou autre compte de produits spécifique II. Les contrats de location en France et aux Etats-Unis 2.1. La France [ ] 2.2. Les Etats- Unis 8

9 Aux Etats Unis, un contrat de crédit bail est qualifié de «capital lease», notamment par FAS 13 (novembre 1976), si les conditions suivantes sont remplies : - le contrat prévoit à son terme le transfert de propriété au preneur ; - le contrat contient une option d'achat intéressante pour le preneur (valeur de reprise inférieure à la valeur vénale du bien à la fin du contrat ; - la durée du contrat est égale ou supérieure à 75 % de la durée de vie estimée du bien ; - la valeur actuelle des paiements au début de la location est égale ou supérieure à 90 % de la juste valeur (ou valeur vénale) du bien à l'origine du contrat. Dans la comptabilité du preneur de bail, le bien loué est comptabilisé dans un des comptes d'immobilisations à l'actif pour la valeur actuelle des loyers qui seront versés ; une dette à long terme est ensuite enregistrée au passif du bilan ; le bien est amorti sur la durée de vie estimée. Le bailleur enregistre une vente réglée à tempérament. Outre la définition des contrats, les différences les plus importantes entre IAS 17 et FAS 13 portent sur : - la notion de paiements minimaux : en IFRS, les critères d appréciation des paiements minimaux s appuient sur des principes, une longue définition étant donnée dans le norme (alors que les US GAAP fixent des critères quantitatifs) ; en IFRS, dans ces paiements sont inclus les garanties aux tiers (alors qu elles sont exclues en US GAAP) ; - l application du taux d intérêt pour l évaluation (taux implicite du contrat si celui ci peut être déterminé en IFRS, taux marginal d endettement en US GAAP) ; - la comptabilisation des locations sur des ensembles immobiliers comprenant terrains et constructions, lesquels éléments ne sont traités séparément que si la valeur des terrains est supérieure ou égale à 25 % de l ensemble ; - la prise en compte du profit sur les transactions de cession-bail résultant en un contrat de location simple : ce profit est comptabilisé immédiatement en résultat en IFRS (voir ci-dessus 1.4)alors qu il est amorti sur la durée du contrat en US GAAP. Test de connaissances A la fin de chaque chapitre, il est proposé au lecteur une batterie de 10 QCM (questions à choix multiples) pour lui permettre de tester ses connaissances. Chaque QCM comprend trois affirmations dont une seule est exacte. Les corrigés de ces QCM sont donnés en fin d'ouvrage avec quelques commentaires. Q1. Qu'appelle t'on paiements minimaux au titre de la location dans le cadre de IAS 17? a) les paiements que le preneur est, ou peut être, tenu d'effectuer pendant la durée du contrat de location à l'exclusion du loyer conditionnel, du coût des services et des taxes à payer ou à rembourser au bailleur ainsi que pour le preneur, tous les montants garantis par lui ou par une personne qui lui est liée ou pour le bailleur, toute valeur résiduelle qui lui est garantie b) le montant auquel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales c) l'investissement brut dans le contrat de location diminué des produits financiers non acquis Q2. Dans quel cas présenté ci-après le contrat de location est-il un contrat de location simple? a) le preneur peut résilier le contrat de location, mais les pertes subies par le bailleur relatives à sa résiliation sont à sa charge b) le preneur a la faculté de poursuivre la location moyennant un loyer conforme au prix du marché c) le preneur a la faculté de poursuivre la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix du marché Q3. La société Oméga a fait l'acquisition d'un bien en crédit-bail. La juste valeur du bien loué est de La redevance de crédit-bail payable en début d'exercice est de , le prix d'achat résiduel est aussi de , la durée du contrat est de 15 ans. Quel est le taux d'intérêt implicite? a) 6,20 % b) 7,20 % 9

10 c) 8,20 % Q4. En supposant qu'il n'y ait pas de valeur de marché pour le bien acquis par la société Q3 en créditbail, à quelle juste valeur le bien pourrait-il être évalué, le taux d'intérêt implicite du contrat étant de 8 %? a) b) c) Q5. Quelle serait la valeur du bien si l'on considèrerait en Q4 que les redevances sont dues en fin d'exercice? a) b) c) Q6. La société Oméga a fait l'acquisition le 1 er janvier N-1 d'un matériel industriel par crédit-bail d'une durée de 8 ans auprès de la société Epsilon. La redevance (semestrielle) est de payables les 1 er janvier et 1 er juillet. La juste valeur du matériel était le 1 er janvier N-2 de , d'une durée de vie de 10 ans (sans valeur résiduelle finale). On prendra un taux implicite (semestriel) de 4 %. Quelles écritures la société Oméga va t-elle comptabiliser en N (on négligera la TVA)? a) 613 Redevances de crédit-bail mobilier N 613 Redevances de crédit-bail mobilier Dotations aux amortissements des immobilisations Amortissement du matériel industriel b) 661 Charges d intérêt Dettes de location-financement N 661 Charges d intérêt Dettes de location-financement Dotations aux amortissements des immobilisations Amortissement du matériel industriel c) 1688 Intérêts courus Dettes de location-financement N 661 Charges d intérêt

11 167 Dettes de location-financement Charges d'intérêts Intérêts courus Dotations aux amortissements des immobilisations Amortissement du matériel industriel Q7. En reprenant l'exemple Q6 quelles seraient les écritures passées par Epsilon? a) 706 Prestations de services N 706 Prestations de services b) 613 Redevances de crédit-bail mobilier N 613 Redevances de crédit-bail mobilier Dotations aux amortissements des immobilisations Amortissement du matériel industriel c) 706 Prestations de services N 706 Prestations de services Dotations aux amortissements des immobilisations Amortissement du matériel industriel Q8. Au 1 er janvier N, la société Oméga a fait l'acquisition d'un ensemble immobilier comprenant terrain et construction. Ces derniers sont estimés respectivement et Les redevances sont versées au début de chaque trimestre durant 15 ans. Elles sont de 800 pour le terrain et de pour la construction. Quelles écritures doit-on passer le 1 er janvier N (on ne tiendra pas compte de la TVA)? a) 11

12 211 Terrains Constructions Dettes de location-financement Banque b) 613 Locations Banque c) 213 Constructions Locations Dettes de location-financement Banque Q9. Quelle information doit figurer dans l'annexe du preneur (dans le cas d'un contrat de locationfinancement)? a) un rapprochement entre l'investissement brut total dans le contrat de location à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir au titre de la location b) pour chaque catégorie d'actifs, la valeur comptable brute, l'amortissement cumulé et les pertes de valeurs cumulées à la date de clôture ainsi que l'amortissement comptabilisé dans le résultat de l'exercice, les pertes de la valeurs comptabilisées comptabilisés et reprises dans le résultat de l'exercice c) pour chaque catégorie d'actif, la valeur nette comptable à la date de clôture Q10. Dans une transaction de cession-bail, dans quel cas l'excédent des produits de cession par rapport à la valeur comptable doit être immédiatement comptabilisé en résultat dans les états financiers du vendeur-preneur? a) si la transaction débouche sur un contrat de location-financement b) si la transaction débouche sur un contrat de location simple et que la transaction est effectuée à la juste valeur c) si la transaction débouche sur un contrat de location simple mais que le prix de vente est supérieur à la juste valeur 12

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER Objectif(s) : o Pré-requis : o Modalités : o o o Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. Connaissances juridiques.

Plus en détail

L épreuve se compose de quatre exercices indépendants.

L épreuve se compose de quatre exercices indépendants. COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE Épreuve à option Rédacteur 2009 Concours externe et interne Document et matériel autorisés : Liste intégrale des comptes comportant la mention «document autorisé aux

Plus en détail

DOMAINE : économie et gestion comptable

DOMAINE : économie et gestion comptable CONCOURS DE L'AGREGATION INTERNE «ECONOMIE ET GESTION» SESSION 2002 EPREUVE PORTANT SUR LES TECHNIQUES DE GESTION ET COMPORTANT DES ASPECTS PEDAGOGIQUES DOMAINE : économie et gestion comptable Durée de

Plus en détail

Pleins feux sur les IFRS

Pleins feux sur les IFRS Bureau mondial des IFRS Août 2010 Pleins feux sur les IFRS L IASB publie un exposé-sondage sur la comptabilisation des contrats de location Table des matières La proposition Champ d application Comptabilisation

Plus en détail

Crédit bail : traitement comptable CGNC et Norme IAS 17 Comptabilité approfondie. Chapitre 1 Chapitre 1 : Le crédit bail selon le CGNC

Crédit bail : traitement comptable CGNC et Norme IAS 17 Comptabilité approfondie. Chapitre 1 Chapitre 1 : Le crédit bail selon le CGNC Plan : Chapitre 1 Chapitre 1 : Le crédit bail selon le CGNC i. Définition ii. Principes de fonctionnement iii. Types de contrats de crédit bail iv. Traitement comptable CGNC 1. L enregistrement des opérations

Plus en détail

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles Objectif 01. Une entreprise peut acquérir des éléments incorporels ou peut elle-même les développer. Ces éléments peuvent constituer des

Plus en détail

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE OPERATIONS DE FIN D EXERCICE COMPTABLE Sommaire L INVENTAIRE... 2 LA DETERMINATION DES CHARGES ET DES PROVISIONS... 3 LES IMMOBILISATIONS... 3 LES AMORTISSEMENTS... 4 LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION...

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

LE CREDIT BAIL IMMOBILIER Février 2015

LE CREDIT BAIL IMMOBILIER Février 2015 LE CREDIT BAIL IMMOBILIER Février 2015 CREDIT BAIL IMMOBILIER - Sommaire 2 DEFINITION 3 Crédit-bail 3 Différents types de crédits-bails 3 ASPECTS COMPTABLES ET FISCAUX 4 Pendant la période couverte par

Plus en détail

CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES

CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES Objectif(s) : o Conséquences comptables des opérations de cessions, o Aspects fiscaux. Pré-requis : o Maîtrise des amortissements et provisions,

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

Préparation à Solvabilité II

Préparation à Solvabilité II Préparation à Solvabilité II Traduction partielle des spécifications techniques EIOPA du 30 avril 2014 : valorisation du bilan prudentiel 16 mai 2014 version 1.0 Avertissement L Autorité européenne des

Plus en détail

DIFFERENTES FORMES DE LOCATION

DIFFERENTES FORMES DE LOCATION Crédit-bail Hervé Stolowy, Professeur au Groupe HEC, expert comptable diplômé Plan de l article Différentes formes de locations Les textes Crédit-bail Location simple Cession-bail DIFFERENTES FORMES DE

Plus en détail

Annexe A : Tableau des SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION

Annexe A : Tableau des SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION FINANCE D ENTREPRISE DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER Première partie : Les outils du diagnostic financier proposés dans cette étude 1. Calculer les soldes intermédiaires

Plus en détail

Du résultat social au résultat consolidé Novembre 2011

Du résultat social au résultat consolidé Novembre 2011 Du résultat social au résultat consolidé Novembre 011 Du résultat social au résultat consolidé Préambule Les comptes consolidés ont pour but de présenter le patrimoine, la situation financière et les résultats

Plus en détail

Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs»

Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs» COMMISSION BANCAIRE Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs» La Commission des opérations de bourse et la Commission bancaire ont entrepris en 2002, suite aux différentes

Plus en détail

COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS EN DEVISES

COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS EN DEVISES ENCYCLOPEDIE DE COMPTABILITE, CONTROLE DE GESTION ET AUDIT (SOUS LA DIRECTION DE BERNARD COLASSE), EDITIONS ECONOMICA, MARS 2009, P. 331 A 341. COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS EN DEVISES Robert OBERT Doit-on

Plus en détail

LE GROUPE COLRUYT : PASSAGE AUX NORMES COMPTABLES IFRS - INFORMATIONS FINANCIERES PRELIMINAIRES

LE GROUPE COLRUYT : PASSAGE AUX NORMES COMPTABLES IFRS - INFORMATIONS FINANCIERES PRELIMINAIRES LE GROUPE COLRUYT : PASSAGE AUX NORMES COMPTABLES IFRS - INFORMATIONS FINANCIERES PRELIMINAIRES Informations relatives au passage aux normes IFRS pour l'établissement des états financiers Introduction

Plus en détail

COMPTABILITE. Fait par Christophe Lemaigre. Principes de base

COMPTABILITE. Fait par Christophe Lemaigre. Principes de base Fait par Christophe Lemaigre. COMPTABILITE Principes de base Le bilan est une photographie du patrimoine de l'entreprise. Il est formé de l'actif et du passif. Actif : utilisations, emplois de l'entreprise.

Plus en détail

- 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT

- 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT - 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT Objectif(s) : o Approfondissement du tableau de financement : Pré-requis : variation du Fonds de Roulement Net Global (F.R.N.G.) ; variation du Besoin

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

Le portefeuille-titres dans les établissements bancaires

Le portefeuille-titres dans les établissements bancaires NC 25 Le portefeuille-titres dans les établissements bancaires Objectif 01. Dans le cadre de ses activités courantes, la banque peut affecter une partie de ses ressources à la gestion d'un portefeuille-titres.

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 2012/13 Le traitement comptable des immobilisations incorporelles. Avis du 10 octobre 2012

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 2012/13 Le traitement comptable des immobilisations incorporelles. Avis du 10 octobre 2012 COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 2012/13 Le traitement comptable des immobilisations incorporelles Introduction Avis du 10 octobre 2012 1. Tant le schéma complet que le schéma abrégé des comptes

Plus en détail

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

DOSSIER DE GESTION. Sommaire 102 Allée de Barcelone 31000 TOULOUSE Forme juridique : ENTREPRISE INDIVIDUELLE Régime fiscal : R. Simplifié Date exercice : 01/07/2012 au 30/06/2013-12 DOSSIER DE GESTION Sommaire Présentation de l'exploitation

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Note technique accompagnant l

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Note technique accompagnant l COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Note technique accompagnant l Avis CNC 2013/14 - Traitement comptable des impôts différés sur des plus-values réalisées bénéficiant du régime de la taxation différée et

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

11 e édition. 2011-2012 À jour des nouveautés du Plan comptable et des textes fiscaux. Béatrice et Francis GRANDGUILLOT.

11 e édition. 2011-2012 À jour des nouveautés du Plan comptable et des textes fiscaux. Béatrice et Francis GRANDGUILLOT. Principes de la modélisation comptable Analyse comptable des opérations courantes Analyse comptable des opérations de fin d'exercice Analyse financière des tableaux de synthèse 11 e édition 2011-2012 À

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Annexe aux comptes annuels de l exercice clos le. 31.08.2013 Montants exprimés en Euros. Ce rapport contient 12 pages

Annexe aux comptes annuels de l exercice clos le. 31.08.2013 Montants exprimés en Euros. Ce rapport contient 12 pages ABCD Avenir Agricole et Rural Annexe aux comptes annuels de l exercice clos le 31.08.2013 Montants exprimés en Euros Avenir Agricole et Rural Ce rapport contient 12 pages 2014 KPMG S.A., société anonyme

Plus en détail

Comparaison des normes comptables tunisiennes avec les normes comptables internationales. Les Placements

Comparaison des normes comptables tunisiennes avec les normes comptables internationales. Les Placements 1 Les Placements Les placements sont des actifs détenus par une entreprise dans l objectif d en tirer des bénéfices sous forme d intérêts de dividendes ou de revenus assimilés, des gains en capital ou

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32

NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32 NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32 OBJECTIF 01. La norme comptable NC 01 - "Norme comptable générale" définit

Plus en détail

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES AU 30 JUIN 2014 1 SOMMAIRE ÉTATS DE SYNTHESE 1. Etat résumé de la situation financière consolidée 2. Etats résumés du résultat net et des gains et pertes

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 OBJECTIF 01 - La Norme Comptable Tunisienne NC 15 relative aux opérations en monnaies étrangères définit les règles

Plus en détail

Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec)

Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec) Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec) États financiers Au 31 décembre 2014 Accompagnés du rapport de l'auditeur indépendant Certification Fiscalité Services-conseils

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 2010/15 Méthodes d amortissement. Avis du 6 octobre 2010

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 2010/15 Méthodes d amortissement. Avis du 6 octobre 2010 COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 2010/15 Méthodes d amortissement Avis du 6 octobre 2010 Introduction Sous les actifs immobilisés sont portés les éléments du patrimoine destinés à servir de façon

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

GROUPE D ALIMENTATION MTY INC.

GROUPE D ALIMENTATION MTY INC. États financiers consolidés de GROUPE D ALIMENTATION MTY INC. Exercices clos les 30 novembre 2013 et 2012 États consolidés des résultats Exercices clos les 30 novembre 2013 et 2012 2013 2012 $ $ Produits

Plus en détail

SOMMAIRE DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

SOMMAIRE DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES SOMMAIRE DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES Bilan Compte de résultat Tableau des flux de trésorerie Variation des capitaux propres Annexe aux comptes consolidés 1 Transition aux normes IFRS 2 Principes et

Plus en détail

LA RÉGULARISATION DES CHARGES EN FIN D EXERCICE

LA RÉGULARISATION DES CHARGES EN FIN D EXERCICE LA RÉGULARISATION DES CHARGES EN FIN D EXERCICE À la fin de l'exercice financier, il faut examiner tous les comptes de la balance de vérification afin de déterminer lesquels nécessitent un ajustement.

Plus en détail

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière IFRS 1 Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière Objectif 1 L objectif de la présente Norme est d assurer que les premiers

Plus en détail

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 409 ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 Les tableaux suivants présentent les éléments nécessaires à la confection des documents de synthèse figurant au compte de gestion. Ils permettent d associer

Plus en détail

NOTES AUX COMPTES CONSOLIDES

NOTES AUX COMPTES CONSOLIDES NOTES AUX COMPTES CONSOLIDES Groupe SONASID 1/43 SOMMAIRE NOTE 1. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE... 3 NOTE 2. ÉVENEMENTS SIGNIFICATIFS INTERVENUS AU COURS DE L EXERCICE... 3 NOTE 3. RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES...

Plus en détail

A. Bilan. B. Compte de résultat. Comptes sociaux au 31 décembre 2013. ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut

A. Bilan. B. Compte de résultat. Comptes sociaux au 31 décembre 2013. ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut Comptes sociaux au 31 décembre 2013 A. Bilan ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut 2013 Amort. et dépréc. Immobilisations incorporelles 3-4 21 280 1 926 19 354 19 071 Immobilisations corporelles 3-4 7

Plus en détail

LES AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES

LES AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES LES AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES Objectif(s) : o Pré-requis : o Modalités : o o o o o o Principes des provisions règlementées. Maîtrise des méthodes d'évaluation des amortissements en mode linéaire et en

Plus en détail

Le Crédit Renting. De quoi s'agit-il?

Le Crédit Renting. De quoi s'agit-il? Le Crédit Renting Le Renting Financier est une forme de financement d un investissement similaire au leasing financier (leasing opérationnel) mais qui se distingue néanmoins de ce dernier par la hauteur

Plus en détail

Jean-Marie Baldo DJCE CES Droit Fiscal Spécialiste en droit Fiscal

Jean-Marie Baldo DJCE CES Droit Fiscal Spécialiste en droit Fiscal Jean-Marie Baldo DJCE CES Droit Fiscal Spécialiste en droit Fiscal CREDIT-BAIL IMMOBILIER 1) Opérations concernées Le crédit-bail immobilier est l'opération par laquelle une entreprise donne en location

Plus en détail

ARGAN. Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 28.324.256 Euros

ARGAN. Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 28.324.256 Euros ARGAN Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 28.324.256 Euros Siège social : 10, rue Beffroy 92200 Neuilly sur Seine R.C.S. Nanterre B 393 430 608 Comptes consolidés au 31

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail

La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont

La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont résultats et autres renseignements caractéristiques de la société au cours des cinq derniers exercices) La société mère : Comptes

Plus en détail

DCG session 2008 UE6 Finance d entreprise Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER

DCG session 2008 UE6 Finance d entreprise Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER DCG session 2008 UE6 Finance d entreprise Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER Première partie : Les outils du diagnostic financier proposés dans cette étude 1. Calculer les soldes intermédiaires

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES V2.0 Page 1 sur 117 DESTINATAIRES Nom Direction M. Litvan FCE 6 ème Sous-direction M. Soulié FCE 7 ème Sous-direction

Plus en détail

ANNEXE - REGLES ET METHODES COMPTABLES -

ANNEXE - REGLES ET METHODES COMPTABLES - Page : 1 - REGLES ET METHODES COMPTABLES - Permanence des méthodes Changements de méthode : Les engagemetns de retraite sont comptabilisés, désormais, en incluant les charges sociales. La régularisation

Plus en détail

Imagine Canada États financiers

Imagine Canada États financiers États financiers 31 décembre 2014 Table des matières Page Rapport de l auditeur indépendant 1-2 État des produits et des charges 3 État de l évolution des actifs nets 4 État de la situation financière

Plus en détail

Chapitre 4 : Retraitement et homogénéité

Chapitre 4 : Retraitement et homogénéité Chapitre 4 : Retraitement et homogénéité I - Les retraitements de pre-consolidation A - Les retraitements pour seules applications des législations fiscales B - Les retraitements d'homogénéité II- les

Plus en détail

AVIS N 89 MINISTERE DES FINANCES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITE

AVIS N 89 MINISTERE DES FINANCES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITE AVIS N 89 MINISTERE DES FINANCES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITE Avis portant plan et règles de fonctionnement des comptes et présentation des états financiers des entités d assurances et /ou de réassurances.

Plus en détail

GESTION DES IMMOBILISATIONS ET DES INVESTISSEMENTS

GESTION DES IMMOBILISATIONS ET DES INVESTISSEMENTS GESTION DES IMMOBILISATIONS ET DES INVESTISSEMENTS Page : 1 / 87 Gestion des immobilisations et des investissements. 1. AVANT PROPOS... 4 2. INTRODUCTION AUX IMMOBILISATIONS... 5 2.1. NOTIONS GENERALES...

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

La dépréciation d'un élément d'actif représente la différence entre sa valeur brute et sa valeur nette comptable.

La dépréciation d'un élément d'actif représente la différence entre sa valeur brute et sa valeur nette comptable. I - DÉFINITION ET RÔLE DE L'AMORTISSEMENT 1 - Définition de l'amortissement et du plan d'amortissement : L'amortissement est défini comme étant la constatation comptable de la perte subie par la valeur

Plus en détail

Exercice 2.23. J ai mon voyage inc. Problèmes et solutions

Exercice 2.23. J ai mon voyage inc. Problèmes et solutions Date : Août 2004 Exercice 2.23 J ai mon voyage inc. La société J'ai mon voyage inc., une agence de voyages, a été fondée le 1 er juillet 20-0 par Madame Dodo Michel. Le 20 juin 20-3, le comptable de l'entreprise

Plus en détail

LES AMORTISSEMENTS : CALCULS ENREGISTREMENTS

LES AMORTISSEMENTS : CALCULS ENREGISTREMENTS LES AMORTISSEMENTS : CALCULS ENREGISTREMENTS PRESENTATION DES MODES D AMORTISSEMENT Exemple 1 : CAS D UN AMORTISSEMENT VARIABLE On acquiert le 04/08/N une machine-outil pour une valeur HT de. Cette machine,

Plus en détail

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES États financiers Pour l'exercice terminé le 31 décembre 2007 Table des matières Rapport des vérificateurs 2 États financiers Bilan 3 État des résultats

Plus en détail

CHAPITRE 9 : SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE

CHAPITRE 9 : SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE 423 CHAPITRE 9 : SECTION 1 : PRINCIPE DU SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE Les très petites entreprises (T.P.E.), dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas les seuils fixés par le présent Acte uniforme, distincts

Plus en détail

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DCG UE4 DROIT FISCAL - session 2014 Proposition de CORRIGÉ 2014 dcg-lyon.fr Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DOSSIER 1 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE - 5 points 1.

Plus en détail

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 relatif au traitement comptable des opérations en devises des entreprises régies par le code des assurances, des mutuelles

Plus en détail

1 Compte de résultat consolidé... 1. 2 Etat du résultat global consolidé... 2. 3 Etat de la situation financière consolidée... 3

1 Compte de résultat consolidé... 1. 2 Etat du résultat global consolidé... 2. 3 Etat de la situation financière consolidée... 3 COMPTES CONSOLIDÉS SOMMAIRE 1 Compte de résultat consolidé... 1 2 Etat du résultat global consolidé... 2 3 Etat de la situation financière consolidée... 3 4 Tableau des flux de trésorerie consolidés...

Plus en détail

TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES

TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES États financiers TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES États financiers Rapport de l'auditeur indépendant 1 États financiers Bilan 3 État des résultats 4 État de l'évolution de l actif net 6 État des flux de

Plus en détail

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés Champ d'application 1. La présente norme doit être appliquée à la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d'un groupe

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

RAPPORT FINANCIER ANNUEL

RAPPORT FINANCIER ANNUEL RAPPORT FINANCIER ANNUEL Exercice 2013-2014 RAPPORT FINANCIER ANNUEL Exercice 2013-2014 Sommaire Attestation du dirigeant... 3 Comptes Sociaux... 4 Comptes Consolidés Groupe... 24 Rapports des Commissaires

Plus en détail

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe La fin de l'année, pour les trésoriers, rime avec synthèse comptable. Trois documents doivent être produits. Les deux premiers (bilan et compte

Plus en détail

COMPTES CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2013

COMPTES CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2013 COMPTES CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2013 Sommaire Compte de résultat consolidé 2 Etat du résultat global consolidé 3 Etat de la situation financière consolidée 4 Tableau des flux de trésorerie consolidé

Plus en détail

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 31 DECEMBRE 2014. Direction de la CONSOLIDATION REPORTING GROUPE

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 31 DECEMBRE 2014. Direction de la CONSOLIDATION REPORTING GROUPE ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 31 DECEMBRE 2014 Direction de la CONSOLIDATION REPORTING GROUPE BILAN CONSOLIDE (en millions d'euros) Notes 31 déc 2014 31 déc 2013 retraité * ACTIF Ecarts d'acquisition

Plus en détail

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE...

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE... 1 SOMMAIRE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE... 3 ETAT DU RESULTAT GLOBAL... 4 BILAN CONSOLIDE : ACTIF... 5 BILAN CONSOLIDE : PASSIF... 6 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES... 7 TABLEAU DES

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 138/5 Logiciels Introduction La Commission a consacré une étude approfondie au traitement comptable de la création ou de l acquisition d un logiciel par une entreprise,

Plus en détail

Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Objectif 1 L objectif de la présente norme est de spécifier la comptabilisation d

Plus en détail

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Particulièrement utiles pour évaluer la capacité

Plus en détail

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 1 - DEFINITION DES PRODUITS DERIVES 2 - DEFINITIONS DES MARCHES 3 - USAGE DES CONTRATS 4 - COMPTABILISATION DES OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 51 SECTION 5

Plus en détail

IFRS Etats financiers consolidés abrégés (en milliers d euros)

IFRS Etats financiers consolidés abrégés (en milliers d euros) IFRS Etats financiers consolidés abrégés (en milliers d euros) 1. Compte de résultats consolidé par segment au 30.06.2005 2. Bilan consolidé par segment au 30.06.2005 3. Tableau des flux de trésorerie

Plus en détail

GROUPE NSE INDUSTRIES. Comptes intermédiaires consolidés Période du 1 er janvier au 30 juin 2014

GROUPE NSE INDUSTRIES. Comptes intermédiaires consolidés Période du 1 er janvier au 30 juin 2014 GROUPE NSE INDUSTRIES Comptes intermédiaires consolidés Période du 1 er janvier au 30 juin 2014 BILAN (en milliers d euros) ACTIF Note 30/06/14 30/06/13 Ecarts d'acquisition 1 3 872 3 972 Immobilisations

Plus en détail

PREPARATION DES COMPTES ANNUELS. Contrôler et justifier le solde des comptes suivants :

PREPARATION DES COMPTES ANNUELS. Contrôler et justifier le solde des comptes suivants : 1 http://www.boutique.afnor.org/livre/la-comptabilite-en-pratique-des-ecritures-comptables-a-l-interpretation-des-comptes-annuels/article/674901/fa092236 PREPARATION DES COMPTES ANNUELS Contrôler et justifier

Plus en détail

Le tableau de financement

Le tableau de financement 1 ORGANISATION COMPTABLE Le tableau de financement Par Abderraouf YAICH Très souvent, le chef d entreprise s étonne des évolutions disconcordantes de ses résultats qui enregistrent une augmentation de

Plus en détail

26 Contrat d assurance-vie

26 Contrat d assurance-vie 42 26 Contrat d assurance-vie est un contrat par lequel un assureur s engage à verser un capital en cas de vie ou de décès de l assuré, au profit du souscripteur ou d un tiers, moyennant une prime. Placement

Plus en détail

BILAN ET COMPTE DE RESULTAT

BILAN ET COMPTE DE RESULTAT 3 PLACE ARNOLD BILAN ET COMPTE DE RESULTAT - Bilan actif-passif - Compte de résultat - Détail des comptes bilan actif passif - Détail compte de résultat C.D. 63 B.P. 4 67116 STRASBOURG-REICHSTETT 03 88

Plus en détail

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 Relatif aux modalités de première application du règlement du CRC n 99-02 par les sociétés dont les instruments

Plus en détail

RÈGLEMENT N 2014-01 du 14 janvier 2014. Règlement homologué par arrêté du 8 septembre 2014 publié au Journal Officiel du 15 octobre 2014

RÈGLEMENT N 2014-01 du 14 janvier 2014. Règlement homologué par arrêté du 8 septembre 2014 publié au Journal Officiel du 15 octobre 2014 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES RÈGLEMENT N 2014-01 du 14 janvier 2014 Relatif au plan comptable des organismes de placement collectif à capital variable Règlement homologué par arrêté du 8 septembre 2014

Plus en détail

Veolia Environnement - Etats financiers consolidés au 31 décembre 2011 Projet En cours d audit. Etats financiers consolidés Au 31 décembre 2011

Veolia Environnement - Etats financiers consolidés au 31 décembre 2011 Projet En cours d audit. Etats financiers consolidés Au 31 décembre 2011 Veolia Environnement - Etats financiers consolidés au 2011 Projet En cours d audit Etats financiers consolidés 2011 Veolia Environnement - Etats financiers consolidés au 2011 Projet En cours d audit Sommaire

Plus en détail

La valeur actuelle d'un élément de parc informatique

La valeur actuelle d'un élément de parc informatique La valeur actuelle d'un élément de parc informatique Propriétés Intitulé long Intitulé court Formation concernée Matière Présentation Notions du programme Description Exonet sur la gestion financière d'un

Plus en détail

-12 Résultat net de l'exercice (excédent ou déficit Poste Résultat des l'exercice (excédent) 12000 Poste Résultat de l'exercice (déficit) 12900

-12 Résultat net de l'exercice (excédent ou déficit Poste Résultat des l'exercice (excédent) 12000 Poste Résultat de l'exercice (déficit) 12900 -10 Fonds associatifs et réserves Poste Fonds associatifs sans droit de reprise 102000 Poste Valeur du patrimoine intégré 102100 Poste Fonds statutaires (à déclarer en fonction des statuts) 102200 Poste

Plus en détail

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 ca-des-savoie.fr Arrêtés par le Conseil d administration du Crédit Agricole des Savoie en date du 23 janvier 2015 soumis à l approbation de l Assemblée Générale Ordinaire

Plus en détail

D.E.S.C.F - UV 1 - Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés. Corrigé - Cas IG/IP/MEE

D.E.S.C.F - UV 1 - Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés. Corrigé - Cas IG/IP/MEE D.E.S.C.F UV 1 Module 8 Cas IG/IP/MEE Corrigé D.E.S.C.F UV 1 Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés Corrigé Cas IG/IP/MEE HYPOTHESE N 1 : FILIALE EN INTEGRATION GLOBALE 6 étapes sont à distinguer

Plus en détail

Rapport de l auditeur indépendant

Rapport de l auditeur indépendant 1 Rapport de l auditeur indépendant Aux administrateurs de Aéroport de Québec inc. Nous avons effectué l audit des états financiers ci-joints de Aéroport de Québec inc. qui comprennent l état de la situation

Plus en détail

LES AJUSTEMENTS OU REGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS

LES AJUSTEMENTS OU REGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS LES AJUSTEMENTS OU REGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS Objectif(s) : o Traitement comptable des régularisations des charges et des produits. Pré-requis : o Principes généraux de la comptabilité,

Plus en détail

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 Amt für Gemeinden GemA Rue de Zaehringen 1, 1701 Fribourg T +41 26 305 22 42, F +41 26 305 22 44 scom@fr.ch, www.fr.ch/scom Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 1. Comptes de fonctionnement

Plus en détail

LES AMORTISSEMENTS. II/ Amortissement des biens NON décomposés.

LES AMORTISSEMENTS. II/ Amortissement des biens NON décomposés. LES AMORTISSEMENTS I/ Approche Approche comptable A) Définition des biens amortissables Un actif amortissable est un actif dont l'utilisation par l'entreprise est déterminable. L'utilisation est définie

Plus en détail

COMPTES ANNUELS CONSOLIDATION DU 01/07/2009 au 30 Juin 2010

COMPTES ANNUELS CONSOLIDATION DU 01/07/2009 au 30 Juin 2010 F D C N FDC COMPTES ANNUELS CONSOLIDATION DU 01/07/2009 au 30 Juin 2010. ACTIF. PASSIF. RESULTAT 2 BILAN ACTIF CONSOLIDATION durée de l'exercice 12 mois Brut Am.& Prov. ACTIF IMMOBILISE Immobilisations

Plus en détail

GROUPE SNI Etats financiers consolidés au 31 décembre 2012

GROUPE SNI Etats financiers consolidés au 31 décembre 2012 GROUPE SNI Etats financiers consolidés au 31 décembre 2012 Groupe SNI - Société Nationale Immobilière 100-104 avenue de France - 75646 Paris Cedex 13 Tél. : 01 55 03 30 00 - Fax : 01 55 03 30 46 - www.groupesni.fr

Plus en détail

ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA

ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA Sommaire Partie 1 : Analyse des documents de synthèse Cours 1 - Soldes Intermédiaires de Gestion... 3 Cas 1-1 : Marie (SIG sans retraitement)...

Plus en détail

Comptes consolidés Exercices clos les 31 décembre 2007 et 2006

Comptes consolidés Exercices clos les 31 décembre 2007 et 2006 Comptes consolidés Exercices clos les 31 décembre 2007 et 2006 1 (en blanc) 2 Compte de résultat consolidé 5 Bilan consolidé. 6 Tableau de variation des capitaux propres consolidés. 7 Tableau des flux

Plus en détail

LE CREDIT-BAIL OU LEASING

LE CREDIT-BAIL OU LEASING LE CREDITBAIL OU LEASING SOMMAIRE : Introduction Définition et principes du créditbail : 1. Définition 2. Principe du crédit bail 3. Caractéristiques d un contrat de créditbail Le cadre réglementaire des

Plus en détail

EURASIA GROUPE Comptes consolidés au 31 décembre 2010

EURASIA GROUPE Comptes consolidés au 31 décembre 2010 1 EURASIA GROUPE Comptes consolidés au 31 décembre 2010 S O M M A I R E COMPTES CONSOLIDES Bilan consolidé...4 Compte de résultat consolidé...6 Tableau de flux de trésorerie consolidé...7 NOTES ANNEXES

Plus en détail