Analyse financière. Sommaire

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1 Analyse financière Sommaire INTRODUCTION... 3 A. LES ACTIONNAIRES... 3 B. LE PRETEUR (BANQUE, SOCIETE DE PRET ETC.)... 3 C. LES FOURNISSEURS... 3 D. LES SALARIES... 3 E. L ETAT ET LES COLLECTIVITES LOCAL... 3 F. LES CLIENTS... 4 G. LES CONCURRENTS... 4 CHAPITRE 1 : LES DOCUMENT DE SYNTHESE : LE CR, LE BILAN ET LES ANNEXES... 5 INTRODUCTION... 5 I. COMPOSITION DU COMPTE DE RESULTAT... 5 A. LA RUBRIQUE D EXPLOITATION Les produits d exploitation Les charges d exploitation... 7 B. LA RUBRIQUE FINANCIERE Les produits financiers Les charges financières... 8 C. LA RUBRIQUE EXCEPTIONNELLE Les produits exceptionnels Les charges exceptionnelles... 9 D. REMARQUE... 9 CHAPITRE 2 : L ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT SECTION 1 : LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION (SIG) I. LES SIG DU PCG A. LA MARGE COMMERCIALE B. LA PRODUCTION DE L EXERCICE C. LA VALEUR AJOUTEE D. L EXCEDENT BRUT D EXPLOITATION (EBE) E. LE RESULTAT D EXPLOITATION F. LE RESULTAT COURANT AVANT IMPOT (RCAI) G. LE RESULTAT EXCEPTIONNEL H. LE RESULTAT DE L EXERCICE II. LES RETRAITEMENTS DES SIG A. RETRAITEMENT DU CREDIT BAIL (REDEVANCE CREDIT BAIL : 612) B. RETRAITEMENT DU PERSONNEL INTERIMAIRE C. RETRAITEMENT DE LA PARTICIPATION DES SALARIES SECTION 2 : LA CAPACITE D AUTOFINANCEMENT (CAF) SECTION 3 : LES RATIO DE PROFITABILITE A. LES DIFFERENTS RATIO Le ratio de marge commerciale Le ratio de valeur ajouté (VA) Le ratio de taux de marge brut (taux de rentabilité brut) Le taux de marge net (ratio d exploitation) Le poids de l endettement Le ratio de profitabilité... 14

2 7. Le rapport de la CAF B. INDICATION POUR LE DIAGNOSTIC FINANCIER SECTION 4 : L AFFECTION DU RESULTAT I. LE PRINCIPE D AFFECTATION II. AFFECTATION DU RESULTAT BENEFICIAIRE A. LES RESERVES B. LES DIVIDENDES C. REPORT A NOUVEAU (RAN) SECTION 1 : L ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN I. LES DIFFERENTES FONCTIONS DE L ENTREPRISE ET LES DECISIONS FINANCIERES II. LES BESOINS ET MODES DE FINANCEMENT A. LES BESOINS DE FINANCEMENT ET LES DIFFERENTS CYCLES B. LE MODE DE FINANCEMENT SECTION 2 : LA CONSTRUCTION BILAN FONCTIONNEL A. LES RECLASSEMENTS DU BILAN COMPTABLE B. LES RETRAITEMENTS DU BILAN FONCTIONNEL SECTION 3 : LES INDICATEURS DU BILAN FONCTIONNEL A. LE FOND DE ROULEMENT NET GLOBAL (FRNG) B. LE BESOIN EN FOND DE ROULEMENT (BFR) C. LA TRESORERIE NETTE (TN) SECTION 4 : LES RATIOS DU BILAN I. LES RATIOS DE GESTIONS ET OU D ORIENTATION A. LES RATIOS DE ROTATION DE STOCK Rotations des stocks de marchandises (durée moyenne stockage marchandise) Rotation de stock matière première (durée moyenne) Rotation des stocks produits finis (durée moy.) B. LA DUREE DE ROTATION DE CREDIT CLIENT C. DUREE CREDIT FOURNISSEURS D. LE BFRE EN JOURS DE CA HT II. LES RATIOS DE STRUCTURE A. RATIO D EQUILIBRE FINANCIER B. LE RATIOS DU TAUX D ENDETTEMENT C. LA CAPACITE DE FINANCEMENT III. LES RATIOS DE RENTABILITE A. LA RENTABILITE ECONOMIQUE B. LA RENTABILITE FINANCIERE SECTION 5 : L EFFET DE LEVER FINANCIER SECTION 6 : LES FLUX DE TRESORERIE I. LES INDICATEURS LIES AUX OPERATIONS D EXPLOITATION A. L EXCEDENT SUR OPERATION (ESO) B. L EXCEDENT DE TRESORERIE D EXPLOITATION (ETE) II. LES INDICATEURS LIES AUX AUTRES OPERATIONS (FINANCIERE ET INVESTISSEMENT) A. LE ETOG (EXCEDENT DE TRESORERIE SUR OPERATION DE GESTION)

3 Introduction A partir des donnés de la compta général (Bilan et Compte de Résultat) l Analyse Financière va permettre de porter 2 types de jugement sur l entreprise :! Le premier concerne son activité : l entreprise est-elle rentable? L étude sera réaliser à partir du compte de résultat qui est l instrument de mesure de l activité de l entreprise. Il s agira alors de dire si l entreprise est capable à partir de ses recettes et dépenses d assurer son développement et sa survie.! Le deuxièmes concerne l équilibre financier de l entreprise : sera-t-elle capable de rembourser ses dettes et donc de survivre? L incapacité de remboursement se traduit par sa mise en faillite et ce deuxième jugement sera mené à partir du bilan. L analyse financière intéresse différents acteurs économiques et ceux pour diverses raisons A. Les actionnaires Ils ont un triple intérêt à ce que le diagnostic financier de l entreprise doit favorable, en effet ils sont apporteur de capitaux et en cas de faillite ces capitaux seront définitivement perdus. Ils attendent que l entreprise réalise un profit afin de percevoir des dividendes. Ils peuvent espérer que la valeur de l entreprise augmente et pouvoir réaliser des plus-values en cas de vente de leurs actions ; B. Le prêteur (Banque, société de prêt etc.) Ils fourni des capitaux financier a l entreprise dans le cadre du financement des investissement. Il est intéressé par la santé financière car en cas de faillites les capitaux apportés seront perdus. C. Les fournisseurs Ils vendent et livrent des biens à l entreprise à crédit et peuvent se trouver dans la même situation que le prêteur et perdra toutes chances de récupérer son argent. D. Les salariés Dans les entreprises à effectifs supérieur à 50 salariés, il est obligatoire de créer un Comité d entreprise, ce dernier doit être informer de la situation de l entreprise et s inquiète du règlement des salaires en cas de difficultés financière, ainsi que de la capacité de l entreprise à assurer le maintien de l emploi. E. L Etat et les collectivités local 3

4 Ils sont intéressés par la santé financière de l entreprise qui exerce leur activité sur leur territoire. Ces entreprises sont créatrices d emploi et sources de richesses à travers la valeur ajouté (Impôts sur les société ; Taxes professionnel, etc.). F. Les clients Ils peuvent s inquiéter du maintien des prestation au-delà de la conclusion d un contrat de vente (livraison continu ; services après vente ; etc.) G. Les concurrents Ils doivent connaître les forces et les faiblesses de l entreprise des entreprises du même créneau ce qui peut constituer un avantage stratégique non négligeable. 4

5 Chapitre 1 : Les document de Synthèse : le CR, le Bilan et les annexes Introduction Le bilan et le CR sont établies en fin d exercice et matérialise l ensemble des opérations réalisées au cour de l activité. Ces documents sont un outils de diagnostics financier c est pour cette raison que le CPG et le code de commerce exige que ces documents soit fidèle et sincère et traduise la situation financière de l entreprise. La fidélité et la sincérité des comptes annuels passe par le respect des normes et des principes comptables appliqués en France. 1) Le principe du coût historique Les biens qui figurent dans le bilan sont reporté à leur prix d acquisition quelque soit leur valeurs sur le marché. 2) Le principe de prudence Les entreprise ont l obligation de constaté en comptabilité les moins value latente affectant les éléments de son patrimoine (ex : dotation au provision) par contre dans le cas d une plus value latente aucune conséquence comptable ne doit être relevé. 3) le principe de permanence des méthodes Ces méthodes sont utilisé pour constaté la dépréciation des éléments du patrimoine (amortissement, provision, etc.) et pour l évaluation des stock en fin d année. L entreprise ne peut donc, sauf situation exceptionnel, changer les méthode retenu pour constaté la dépréciation et pour l évaluation des stocks. 4) Le principe de séparation ou de spécialisation de l exercice comptable Les charges et les produits comptabilisés au cour de l exercice doivent être exclusivement rattaché à l exercice auquel il se rapporte. Mais il arrive que certaines charges et certains produits s étendent au-delà de l exercice comptable : un ajustement symbole ; ce qui va permettre l apparition des charges constaté d avance et des produits constaté d avance (produit à recevoir). 5) Le principe de non compensation Les dettes et les créances ne peuvent être compensé même si il s agit du même interlocuteur. I. Composition du Compte de Résultat C est l instrument de mesure de l activité de l entreprise, c est à partir de ce compte qu est calculé le résultat de l entreprise. Les produits représentent les revenus ou les ressources et les charges représentent les emplois. REMARQUE : il y a des éléments au niveau du Compte qui ne peuvent pas être représenté par une variation de la trésorerie ce sont des éléments calculés sans impact sur la trésorerie (dotation aux amortissement et aux provisions ; les reprises sur provisions, etc.) alors que toutes les autres opération représente un variation de la trésorerie. 5

6 Le compte de résultat présente 3 grandes rubriques : A. La rubrique d exploitation Le CR comprend d une part des produits ou revenu d activités d autres parts des charges ou dépenses engagé aux cours d exercices. S agissant des produits on distingue :! des produits encaissables (ventes ; entrée d argent au niveau de la trésorerie de l entreprise).! des produits calculés (reprises de provisions qui va augmenter les produits de CR mais ne sont pas une entrée d argent). Les charges font l objet de la même répartition que les produit. On distingue :! les charges décaissables (achats).! les charges calculées (les dotations aux amortissements). Le compte exploitation représente les éléments liés à l activité principale de l entreprise et sont en relation avec l objet de l entreprise. En principe le résultat d exploitation doit être celui qui assure la pérennité de l entreprise. Ils doivent représenter la fraction la plus importante du résultat de l exercice. Mais une étude plus approfondie de l exploitation nous permet de constater que le résultat d exploitation sera influencé par la politique d amortissement et de provisions de l entreprise. 1. Les produits d exploitation a) Le chiffres d affaire net Il convient de faire une différence entre une entreprise commerciale et une entreprise industrielle. Le CA de l entreprise commercial est représenté par les ventes de marchandises. Alors que celui de l entreprise industrielle peut être décliné en une vente de bien ou une vente de service. b) La production stocké C est l différence entre le stock finale des produits fabriqué par l entreprise et non encore commercialisé et le stock initiale qui provient de l exercice précédent. Lorsque cette différence est négative, on parle de déstockage ce qui signifie que l entreprise à vendu plus que ce qu elle a fabriqué et lorsque cette différence est positive elle traduit l augmentation des stocks d une année à une autre (les produits fabriqué au cour de l exercice n ont pas été tous vendu.). c) Les reprises sur amortissement et provisions Il s agit essentiellement de l annulation des provisions initialement constatées et leur importance peut influencer le résultat d exploitation sans que cela soit pour l entreprise un enrichissement réel. 6

7 2. Les charges d exploitation a) Les achats de marchandises Cette opération ne concerne que les entreprises commerciales. b) Les achats de matières première et autre approvisionnement Les matières première sont acheté par l entreprise industriel afin d être transformé en produit fini. L approvisionnement représente fournitures non stockables et les dépenses d énergie c) Les dépenses de variations de stocks d énergie et de matière première La variation traduit l écart d évolution des articles en stocks d une période à une autre. La variation de stock se défini au niveau des charges : stocks initiale stocks finale. Lorsqu elle est positive c est un déstockage et inversement d) Les impôts taxes et versement assimilé Il s agit pour l essentiel des taxes calculées sur les salaires brut et les différentes taxes que l entreprises supporte au cour de l activité (ex : TVA, taxes professionnelles, droit d enregistrement, timbres fiscaux, taxes foncières mais en aucun cas les Impôts sur les bénéfices.) e) Les dotations aux amortissements Ils traduisent la dépréciation des biens d investissements lorsque l entreprise a conservé les mêmes biens, ce montant est linéaire. Si les dotations augmentent par rapport à l exercice précédent, il y a de nouveau investissement au niveau de l entreprise. f) Les charges et autres charges externes Loyer, publicité, prime d assurance, transport, charges de personnel (salaires, traitement, charges sociales) et les autres charges. B. La rubrique financière Elle traduit la politique financière de l entreprise conséquence de son endettement et des revenus financiers qu elle peut tirer de ses différentes participations. Le résultat financier qui en découle est considéré comme faisant parti des opérations courantes de l entreprise. 7

8 1. Les produits financiers a) Les produits financiers découlant des dividendes perçus Ils représentent les revenus versés à l entreprise à la suite du résultat bénéficiaire des entreprises dont elle détient une partie ou la totalité du capital. b) Les intérêts et autres produits assimilés Ce sont les revenus et les intérêts des obligations ainsi que les escomptes obtenus. c) Les reprises sur provisions C est l annulation totale ou partielle de la dépréciation initialement constatée sur les titres possédés par l entreprise. d) Produit net sur cession des VMP Ce sont les gains constatés à l occasion de la cession des titres acquis afin d optimiser la trésorerie de l entreprise. 2. Les charges financières a) Les dotations financières aux amortissements et provisions Il s agit de la perte latente constatée sur les titres en possession de l entreprise. b) Les intérêts et charges assimilées Ce poste est constitué des intérêts supportés par l entreprise sur les emprunts contractés afin de financer les investissements. Ces intérêts représentent donc le coût de l emprunt. Les charges d intérêts et le remboursement de l emprunt représentent des prélèvements obligatoires. Il revient donc au résultat d exploitation de supporter ces prélèvements obligatoires. c) Les charges nettes sur cession des VMP Ce sont les pertes constatées à la cession de VMP. C. La rubrique exceptionnelle Ces opérations représentent tous les éléments sans aucun lien direct avec l activité principale de l entreprise. Ce sont des éléments non renouvelables d un exercice à l autre et qui en règle générale sont la traduction d une politique de désinvestissement. 8

9 1. Les produits exceptionnels a) Les produits exceptionnels sur opération de gestion Ce sont des produits encaissables relatifs aux dommages et intérêts perçus (indemnité d assurance, remboursement d impôts ) b) Les produits exceptionnels sur opérations en capital Les PCEA (Produit de Cession des Eléments d Actif). c) Reprise sur provisions Il s agit de reprise de provisions initialement constituées pour procès par exemple. 2. Les charges exceptionnelles a) Les charges exceptionnelles sur opérations de gestions Les amendes, les dommages et intérêts versés par l entreprise b) Les charges exceptionnelles sur opérations en capital La valeur comptable des éléments d actifs cédés. c) Les dotations exceptionnelles Elles sont constituées en cas de risque (ex : procès intenté à l entreprise). D. Remarque L impôt sur les bénéfices et la participation des salariés ne sont calculés que si l activité de l entreprise est bénéficiaire c est pourquoi ces postes ne font pas partie des rubriques principales. 9

10 Chapitre 2 : L analyse du compte de résultat Le compte de résultat à travers ses principales rubriques nous fournit les indications sur le niveau d activité de l entreprise. Mais ces indications sont assez sommaires pour tirer des enseignements des activités de l entreprise. Une étude approfondie du compte de résultat sera menée à travers la mise en évidence d indicateurs significatifs facilitant l analyse de l activité. En outre, le résultat de l exercice est un indicateur insuffisant. Il ne permet pas de mesurer la trésorerie découlant de l activité. L étude du compte de résultat nous mènera vers le calcul des soldes intermédiaires de gestions (SIG), ensuite on calculera la CAF (Capacité d Autofinancement) et enfin à partir de ces 2 opérations on posera le diagnostic financier et éventuellement nous pourrons faire des suggestions aux dirigeants. Section 1 : Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) Ces SIG sont une succession d indicateurs permettant l analyse du compte de résultat. I. Les SIG du PCG A. La marge commerciale La marge commerciale = Ventes de marchandises Coûts d achat des marchandises vendues (=Achats de marchandises +/- variation de stocks) La marge commerciale est l indicateur fondamental des entreprises commerciales ou des entreprises industrielles ayant une activité commerciale. B. La production de l exercice La production de l exercice = Production Vendues +/- Production stockée + Production immobilisée Elle permet de déterminer l ensemble de la production de l entreprise industrielle sur l exercice donné. C. La valeur ajoutée La valeur ajoutée = Production de l exercice + La marge commerciale la consommation en provenance des tiers (+/- achat de matières 1 ère + autres charges et charges externes) Elle permet de mesurer la richesse créer par l entreprise. La somme des valeurs ajoutées des entreprises d un pays représente une partie du PIB. 10

11 D. L excédent brut d exploitation (EBE) EBE = Valeur ajoutée + subvention d exploitation (charges de personnel + charges sociales) impôts / taxes et versement assimilés Il est le principal indicateur de la performance économique de l entreprise. Il n est influencé ni par la politique d amortissement ni par la politique de provision de l entreprise. L EBE facilite la comparaison des entreprises de tailles différentes du même secteur d activité. A partir de l EBE on peut aussi calculer la trésorerie potentielle de l exploitation. Lorsque l EBE est négatif on parle d IBE (Insuffisance Brut d Exploitation), l exploitation de l entreprise ne dégage donc pas suffisamment de profits. En cas d IBE l entreprise est en très grande difficulté et des mesures de restructurations sont nécessaires. E. Le résultat d exploitation Le résultat d exploitation = EBE + RAP d exploitation + autres produits d exploitation DAP d exploitation autres charges d exploitation Il permet de mesurer la profitabilité de globale de l exploitation mais en réalité cet indicateur peut être trompeur puisqu il intègre des éléments calculés (provisions et amortissements). Il est fortement influencé par la politique d investissement de l entreprise. F. Le résultat courant avant impôt (RCAI) RCAI = Résultat d exploitation + produits financiers charges financières Le RCAI intègre la politique financière de l entreprise, son évolution sera donc fonction du niveau d endettement de l entreprise et sa capacité à se procurer des revenus financiers. G. Le résultat exceptionnel Le résultat exceptionnel = produits exceptionnels charges exceptionnelles H. Le résultat de l exercice Le résultat de l exercice = RCAI + résultat exceptionnel participation des salariés impôts sur les bénéfices C est le résultat net comptable obtenu à l issue de l exercice, il ferra l objet de l affectation du résultat. 11

12 II. Les retraitements des SIG 3 opérations :! Crédit bail : la redevance crédit bail : opérations de crédit bien spécifique (location longue durée avec option d achat) : sera retraité pour partie vers les amortissements et l autre vers! La participation des salariés : sera retraité vers les charges de personnels après le calcul du résultat de l exercice.! Le personnel intérimaire Les SIG sont principalement construit à partir du compte de résultat découlant du PCG et donc d inspiration purement juridique. Un certain nombre de retraitements sont effectués afin de représenter des SIG qui reflètent une logique dynamique de l entreprise. A. Retraitement du crédit bail (redevance crédit bail : 612) Le crédit bail ou leasing est une location avec option d achat à l issue de la durée du bail. Il représente l une des modalités de financement des investissements. L entreprise, durant le bail, verse au bailleur une redevance comptabilisée en charge externe. Mais il apparaît que cet investissement permet à l entreprise de se développer et donc de créer de la richesse. Le retraitement du crédit bail tend à considérer que l entreprise aurait pu être propriétaire de cet investissement ce qui peut faciliter la comparaison avec des entreprises concurrentes ayant choisi de financer l investissement à 100%. Ex : L entreprise Azur a pris en crédit bail une immobilisation d une valeur de amortissable selon le mode linéaire en 5ans, elle verse une redevance annuelle de crédit bail de sur une période de 5ans. Amortissement annuel (si matériel acheté) : / 5 = La redevance crédit bail : soit en plus Donc le retraitement : en DAP d exploitation en charges financières B. Retraitement du personnel intérimaire Il arrive qu au cours de son activité l entreprise doive faire face à sa croissance et donc elle va avoir recours au personnel intérimaire. Les charges de recours au personnel intérimaire sont comptabilisées en charges externes, à l issue du retraitement il faudra les rattacher aux charges de personnel (comme si l entreprise avait embauché du personnel). C. Retraitement de la participation des salariés La participation des salariés n est calculée que si l exercice est bénéficiaire et si l effectif de l entreprise est supérieur à 50 salariés. Elle est calculée en fin d année et apparaît en bas du 12

13 compte de résultat. A l issue du retraitement, il convient de rattacher la participation des salariés aux charges du personnel. Section 2 : La capacité d autofinancement (CAF) Elle permet de mesurer la trésorerie potentielle dégagée par l activité de l entreprise. En effet le résultat de l exercice influencé par les éléments calculé que sont es dotations et les reprises ne donne aucune indication sur le niveau de trésorerie à la disposition de l entreprise. La CAF assure l indépendance de l entreprise vis-à-vis des établissements bancaire et financier, elle permet de freiner l endettement des entreprises donc le poids des charges financière et elle améliore les possibilités de financement des investissements en cas de crises conjoncturelles. Le calcule de la CAF peut être effectuer soit à partir de l EBE soit à partir du résultat. CAF = résultat d exercice + charges calculé les produits calculé Charges calculés = DAP exploitation + DAP Financière + DAP Exceptionnel + VCEAC + les charges exceptionnelles sur les opérations en Capital Produits calculés = RAP Exploitation + RAP Financière + RAP Exceptionnelle + VCEA + les produits exceptionnelle sur les opérations en Capital y compris côte part de subvention d investissement liés au résultat CAF = Produits encaissable Charges décaissables Section 3 : les ratio de profitabilité Un ratio est un rapport entre 2 valeurs qui permet d affiner le jugement porté sur la situation d une entreprise. Les ratios de profitabilité seront calculés à partir des éléments du CR. A. Les différents ratio 1. Le ratio de marge commerciale Taux de marge commerciale = (marge commerciale / vente de marchandise HT) x 100 Ce taux permet apprécier la stratégie commerciale d une entreprise 2. Le ratio de valeur ajouté (VA) Taux de Valeur Ajouté = (valeur ajouté / CA HT) x 100 Ce taux permet de voir la part de la VA dans le CA de l entreprise. Ce ratio est donc principalement utilisé dans les entreprises industrielles. Son évolution permet d apprécier la stratégie industrielle de l entreprise. Son affaiblissement peut signifier un recours massif à la sous-traitance. La VA fait l objet d un partage entre les différents acteurs de l activités économique :! les salariés, les actionnaires, l Etat, les banques 13

14 3. Le ratio de taux de marge brut (taux de rentabilité brut) Taux de Marge Brut = (EBE / CA HT) x 100 Ce ratio traduit la productivité de l entreprise lorsqu il n est pas la conséquence d un accroissement important du CA. 4. Le taux de marge net (ratio d exploitation) Taux de marge net = (résultat d exploitation / CA HT) x 100 Il traduit la politique d investissement de l entreprise et le résultat de l activité avant la prise en compte des moyens de financement. 5. Le poids de l endettement Ce ratio permet de mesurer la capacité de l entreprise à pouvoir supporter les frais financier grâce à son principal indicateur d activité. Le poids de l endettement = (charges financière / EBE) x 100 On peut également calculé le poids d endettement dans le CA : Le poids de l endettement = (Charges financière / CA HT) x Le ratio de profitabilité Profitabilité = (résultat de l exercice / CA HT) x100 Il permet de mesurer le gains réaliser par l entreprise par rapport au CA HT. 7. Le rapport de la CAF Rapport de la CAF = (CAF / CA HT) x 100 Il permet de mesurer la trésorerie potentielle par rapport au CA généré par l entreprise B. Indication pour le diagnostic financier Le diagnostic financier sera établie après avoir présenté les SIG (Solde Intermédiaire de Gestion), calculé les ratios et la CAF (Capacité d Auto Financement) et ce au moins sur 2 exercices successifs. Les ratios seront calculés exercice par exercice et on pourra en tirer des enseignements pour l exercice concerné. En règle générale lorsque l entreprise est bien gérée, si le CA augmente les autres ratios devrai augmenter pour la même proportion, sinon plus vite. Si l un d entre eux augmente moins vite que le CA il faut en déterminé la cause. Les points les plus sensibles s agissant l exploitation c'est-à-dire les charges de personnel et les consommations intermédiaires. Si le résultat d exploitation est en amélioration, il faudra comparer son évolution à celle de l EBE (Excédent Brut d Exploitation). En effet l amélioration ou la détérioration du résultat d exploitation peuvent provenir soit d une augmentation des DAP (dotation aux amortissements) lorsque l on a un investissement massif et inversement on a une baisse du résultat en cas de baisse des DAP. L entreprise dans le cadre du financement de ses investissements à recours à l emprunt. Son activité (EBE ou CA) doit lui permettre de dégager suffisamment de revenue afin d assurer le financement des charges. Le résultat exceptionnel du fait de son caractère non renouvelable ne fait l objet d étude précise. Il retiendra notre attention dans le cadre de l appréciation du résultat de 14

15 l exercice puisque ce dernier peut être fortement ou simplement influencé par ce résultat exceptionnel. Diagnostic financier SA SEPARIS L'entreprise SEPARIS a une double activité commerciale et industrielle. Pour l'activité commerciale on peut constater une faible augmentation du CA et une diminution du taux de marge commerciale qui se dégrade de façon importante de n-1 à n. par contre on constate une augmentation de la part industriel de l'activité. La production de l'exercice évolue de 30,33% et la production vendue augmente plus rapidement que les ventes de marchandises. Cette augmentation globale du CA ne se traduit pas par celle de la valeur ajouté. On constate tout de même l'évolution de la rentabilité brut ce qui signifie que l'entreprise à contenue l'évolution des charges de personnel. Le résultat d'exploitation baisse (-60,84%) mais sans conséquence dommageable puisqu'il s'agit surtout d'une diminution des RAP alors que en m^me temps les DAP augmente. Les Charges financière baisse de 24, 83%ce qui traduit une politique de désendettement de l entreprise et en m^me temps les produits financier progresse. Le résultat de l exercice est en net amélioration mais il est quelque peut influencer par le résultat exceptionnel. La situation qui était inquiétante en N-1 avec une CAF négative s améliore en N avec une CAF positive de Diagnostic financier Osiris L entreprise commerciale Osiris a vu sa situation financière se dégrader nettement à l issue de l exercice N. Cette dégradation trouve son origine dans la diminution importante du CA (22,5%). Par cette diminution il faut rajouté l augmentation de la variation des stocks, ce qui contribue à constater une baisse de la marge commerciale dans une proportion plus importante que celle du CA. Par ailleurs tous les autres principaux indicateurs connaissent une forte diminution. Pour la VA ce ci est le signe de l absence des frais généraux (services extérieur). Une bonne gestion de l entreprise aurait du maintenir la dégradation de la VA au niveau de la diminution du CA. La chute de l EBE est particulièrement préoccupante en N. Il ne représente plus que10% du CA contre 23% en N-1 soit une diminution de 66,6%. On peut en déduire que même si les charges de personnel baisse leur diminution n est pas suffisamment significative ce qui entraîne une détérioration de l EBE. Le résultat d exploitation est déficitaire et on peut s interroger sur l opportunité des investissements réalisés en N (On constate l augmentation des Charges financière). Tous ces éléments contribuent à la dégradation de la profitabilité de l entreprise, le résultat de l exercice étant désormais déficitaire. Malgré un déficit important en N Osiris maintient une trésorerie potentielle (CAF) excédentaire. On peut tt de m^me s inquiéter de sa diminution importante (-63% de baisse) 15

16 Section 4 : L affection du résultat Le résultat dégagé par l activité de l entreprise lorsqu il est bénéficiaire augmente la situation net. Dans les SA l application des statuts et les décisions des actionnaires permettent l affectation du résultat I. Le principe d affectation! Point de départ : à la clôture de l exercice N, détermination du résultat de N (soit une perte soit un bénéfice)! Dans les 6 mois qui suivent la clôture de l exercice N : affectation du résultat soit o Si c est une perte il faut l imputer sur d autres postes de capitaux propres. o Si c est un bénéfice, il faut le répartir selon la volonté des propriétaire de la SA (les actionnaires) soit en réserve, soit en dividendes soit en RAN (Report A Nouveau) II. Affectation du résultat bénéficiaire A. Les réserves Les réserves (poste 106) sont des bénéfices affecter durablement à l entreprise jusqu'à décision contraire des organes compétant à savoir les assemblée générale des actionnaires. Le compte 106 regroupe différents types de réserve :! La réserve légale : sa dotation est imposé par la loi jusqu à ce qu elle atteigne 10% du Capital et égale chaque année 5% du résultat net de l exercice diminué d un report à nouveau N-1 déficitaire. Un éventuel report à nouveau N-1 positif n est pas pris en compte dans le calcul.! La réserve statutaire : sa dotation est imposée par les statuts de l entreprise lorsque ceuxci la prévoient! Autres réserve ou réserve facultative : sa dotation est libre et dépend de la décision de l AGA B. Les dividendes Ils correspondent à la rémunération des actions ils se décomposent en :! Premier dividendes ou intérêt statutaire : son calcul dépend en principe d un taux d intérêt fixé par les statuts de l entreprise d où le nom d intérêt statutaire! Super dividende : Son calcul est libre et dépend de la décision des AGA C. Report à nouveau (RAN) Il correspond au reliquat qui na pas été possible d affecter principalement à cause des arrondies de calcul. 16

17 Chapitre 2 : L analyse du BILAN Le bilan comptable est un instrument de mesure du patrimoine de l entreprise, il regroupe d une par l ensemble des biens et des créances appartenant à l entreprise (l actif) et d autre part l ensemble de ses dettes (le passif). Le bilan est établie selon une inspiration juridique. L actif du bilan Il est composé de trois principales rubriques : o L actif immobilisé : il est composé de l ensemble des biens durables de faible liquidité, on y retrouve :! Les immobilisations incorporelles (qui n ont aucune existence matérielle)! Les immobilisations corporelles, elles sont dotées d une existence physique et seules les immobilisations corporelles appartenant à l entreprise apparaissent au bilan.! Les immobilisations financières : constituées de l ensemble des sommes que l entreprise à engagé de façon durable dans d autres entreprises. o L actif circulant : ce sont les valeurs d actifs des éléments du patrimoine qui n ont pas vocation à rester durablement dans l entreprise en raison de leur nature et de leur destination. Ils sont liés aux cycles d exploitation de l entreprise.! Les stocks : il s agit du stock final après inventaire.! Les créances qui regroupent les sommes dues à l entreprise (on distingue les créances clients et les comptes rattachés qui résultent des ventes à crédit et dont les règlements n ont pas encore été réglés, et, les autres créances : avances faites au personnel, aux fournisseurs et les crédits de TVA).! Les VMP : ce sont les titres acquis par l entreprise en vue de réaliser un gain à brève échéance (SICAV, bons du trésors )! Les disponibilités, on y retrouve tous les éléments et les avoirs de l entreprise disponibles en banque et en caisse. o Le compte de régularisation : ils servent à apporter un correctif aux chiffres présenté en fonction de la date d arrêté des comptes. On y retrouve les charges constatées d avances, les charges à répartir entre plusieurs exercices et les écarts de conversion actifs. Le passif Il énumère l origine et la structure des fonds dont dispose l entreprise. Il comprend quatre rubriques essentielles : o Les capitaux propres : ils sont constitués par l ensemble des fonds à la disposition de l entreprise, ils représentent alors une garantie pour les tiers. On y retrouve le capital social, les réserves, le RAN, le résultat de l exercice, les subventions de l exercice o Les provisions pour risques et charges. Elles permettent de tenir compte des risques liés aux litiges (procès ) ou encore les dépenses à venir qui ne sont pas encore matérialisées juridiquement par une facture. o Les dettes, leur classement comptable ne tient pas compte de la date d exigibilité mais seulement de la nature des dettes. On distingue les emprunts, 17

18 les avances et acomptes reçus sur commande en cours, les dettes fournisseurs, les comptes rattachés, les dettes fiscales et sociales, les salaires dus o Le compte de régularisation. Il correspond à des ajustements et est composé des produits constatés d avance et des écarts de conversion passif. A l issue de l établissement du bilan, le montant total net de l actif doit être égal au montant total net du passif. La différence entre les deux représente le résultat qui est intégré par la suite au passif pour équilibrer. L analyse du compte de résultat a permis de montrer l importance des charges supportées par rapport aux produits dégagés. Désormais, au delà de la profitabilité il s agira d évaluer l équilibre financier de l entreprise : quelles sont les ressources de l entreprise? Comment sont financés le haut du bilan (immobilisation) et le bas du bilan (actif circulant)? De quel niveau de trésorerie dispose l entreprise? Est elle solvable? C est à partir du bilan que seront menées toutes ces réflexions et plus particulièrement à partir du bilan fonctionnel. Section 1 : L analyse fonctionnelle du bilan Le principe de l analyse fonctionnelle. Le bilan comptable tel qu il est établi ne permet pas de déterminer le lien entre les emplois et les ressources. Il est construit sur des bases purement juridiques et fiscales, donc le bilan fonctionnel sera construit sur l hypothèse de continuité de l activité de l entreprise et à partir de la détermination des différentes fonctions de celle-ci. I. Les différentes fonctions de l entreprise et les décisions financières L objectif du bilan fonctionnel est d affecter les postes du bilan à l une des grandes fonctions. On distingue trois grandes fonctions : - La fonction investissement et financement - La fonction exploitation (fonctionnement au quotidien de l entreprise avec des opérations d achat, de consommations ) à ce stade ce pose le problème de financement des charges à supporter et rapporter au bilan les charges et produits se traduisent par une politique de crédit ou de gestion des stocks mise en place par l entreprise. - La fonction trésorerie : à partir de l analyse fonctionnelle, cette fonction permet de constater les excédents ou les insuffisances de trésorerie (l absence de trésorerie est l une des principales causes de faillite des entreprises). L analyse fonctionnelle du bilan permet de percevoir l entreprise à travers sa capacité à maîtriser et maintenir son équilibre financier. 18

19 II. Les besoins et modes de financement Il s appui sur la mise en évidence des principales fonction de l entreprise. A. Les besoins de financement et les différents cycles La partie haute du bilan regroupe la fonction investissement financement. Le bas du bilan, à l exception de la trésorerie représente le cycle d exploitation. Les besoins liés aux investissements correspondent à l actif immobilisé nécessaire pour accompagner la croissance de l entreprise. Les besoins liés aux cycles d exploitation représentent la durée moyenne qui s écoule depuis les achats de matières première, de marchandises, jusqu à l encaissement du produit des ventes. B. Le mode de financement On distingue : - Les ressources stables de longues durées qui doivent permettre le financement des besoins liés aux investissements. - Les ressources d exploitations qui correspondent aux sommes dues aux fournisseurs et différents créanciers. - Et les ressources de trésorerie qui comprennent les soldes créditeurs de banque et le concours bancaire courant. Section 2 : La construction bilan fonctionnel Le bilan fonctionnel permet de visualiser les équilibres fondamentaux, de calculer les indicateurs de l équilibre financier, de vérifier le niveau d endettement et l autonomie financière de l entreprise, d évaluer les capitaux nécessaire à l activité et enfin de mesurer la rentabilité des capitaux investi. 19

20 A. Les reclassements du bilan comptable ACTIF PASSIF Actif immobilisé brut Capitaux propres Charges à répartir Provisions pour risques et charges emplois stables Emprunts et dettes financières Stocks Amortissement et provision de l'actif (sauf concours bancaire courant) Créances clients Ressources Stables Autres créances Dettes fournisseurs Charges constatées d'avance Avances et acomptes reçus Actif circulant d'exploitation (ACE) Dettes fiscales et sociales Créances diverses Produits constatés d'avance VMP Passif circulant d'exploitation (PCE) Avances et acomptes versés (charges constatées d'avances) Fournisseurs d'immobilisation Actif circulant hors exploitation (ACHE) Dettes diverses Disponibilités Produits constatés d'avance Trésorerie active (TA) Passif circulant hors exploitation (PCHE) Concours bancaires courants Effet escompté non échu (EENE) Trésorerie Passive Total général Total général B. Les retraitements du bilan fonctionnel Le bilan fonctionnel répond à une logique dynamique de l entreprise, on retiendra les retraitements suivants : - Les immobilisations prises en crédit bail n apparaissent pas dans le bilan comptable, l entreprise n en est pas propriétaire, à l issue du retraitement, l immobilisation crédit bail sera rajoutée dans les ressources stables. - Les effets escomptés non échus (EENE), ce sont des traites qui ont été remises à l escompte par l entreprise qui rencontre des difficultés de trésorerie. Créances clients EENE Concours bancaires courants - Les VMP : ce sont des achats de titres effectués par l entreprise, ces VMP qui d après le PCG figure en créance hors exploitation seront désormais rattaché à la trésorerie active. - Créances hors exploitation VMP + TA (Trésorerie Active) - Les intérêts courus et non échus, ils sont constatés lors des travaux d inventaire, il s agit de la fraction d intérêt calculée sur un emprunt souscrit en cours d année. - Emprunts ICNE + Dettes hors exploitation (HE) 20

21 Section 3 : Les indicateurs du bilan fonctionnel Le bilan fonctionnel permet de mettre en évidence les indicateurs nécessaire à l analyse de la structure financière de l entreprise. on va en retenir trois. A. Le fond de roulement net global (FRNG) FRNG = Ressources stables Emplois stables Le FRNG représente l excédent des ressources durables sur les emplois stables. Cet excédent des ressources doit concourir au financement des besoins liés aux cycles d exploitations. En règle générale, le FRNG doit être positif et suffisamment important pour couvrir les besoins d exploitation. B. Le besoin en fond de roulement (BFR) BFR = ACE + ACHE PCE PCHE La détermination de la valeur du BFR d une entreprise consiste à estimer les besoins de son cycle d exploitation. Le BFR sera décompté en 2 parties. - Le BFR d exploitation (le BFRE) : BFRE = ACE PCE Il représente l élément essentiel du BFR et présente trois caractéristiques essentielles : o Il dépend de la nature de l activité de l entreprise o Son niveau est fonction de la durée du cycle d exploitation, des délais de rotations de stocks, du la durée de crédit accordé aux clients, et de la durée des crédits obtenus des fournisseurs. o Le BFRE est relativement stable, il doit faire l objet de l attention la plus grande dans le cadre de la gestion de l entreprise. Il tend à augmenter lorsque l entreprise est en phase de croissance, l entreprise doit alors disposer de ressources stables suffisamment importantes pour pouvoir les financer. Contribuent à dégrader le BFRE un allongement de la durée de rotation des stocks, un allongement de la durée des crédits accordés aux clients alors que l entreprise ne bénéficie pas d un allongement de la durée des crédits de la part de ses fournisseurs. En règle générale il est normal d avoir un BFRE positif, l entreprise devra veiller à le couvrir grâce au FRNG sinon elle aura recours au découvert bancaire (limité et cher). - Le BFR hors exploitation (BFRHE) BFRHE = ACHE PCHE Cette seconde composante du BFR correspond au décalage des différentes actions d investissements, de financement et de répartition non récurrentes. En général, le BFRHE est d un montant faible par rapport au BFRE. 21

22 C. La trésorerie nette (TN) TN = TA TP (trésorerie passive) Elle permet de faire le lien entre FRNG et le BFR. Diagnostic SA Vénus Exercice N Le signe d exploitation génère un BFRE important (1660) : les stocks 430 et les crédits clients 1500 sont financé dans une faible proportion par les crédits fournisseurs (300) Pour financer le BFR (1640), l entreprise dispose d un fond de roulement net Globale (FRNG) insuffisant d un montant de 340. Les ressources stable ne finance que 20% du BFR (340/1640*100), 80% étant financer par le crédit bancaire a court termes. Cette situation est jugé intolérable par le banquier qui avait limité son aide financière a un plafond financier à un plafond de découvert 1200 K. L entreprise doit impérativement. L entreprise doit impérativement se procurer de nouvelles ressources stable afin d accroître son fond de roulement. Exercice N+1 a) Décision prise en manière d investissement. Mise en œuvre d une politique d investissement active, les immo passent de 2830 à 5630 K soit une augmentation d à peu près 100%. Corrélativement à l accroissement de l activité d investissement, le BFR a augmenté : il passe de 1640 à 2150 K. b) décision en manière de financement! Autofinancement maximum : le résultat de l exercice N est affecté en réserve en totalité (en N résultat 75 ; réserve 201 et en N+1 on passe à des réserve de 295)! Augmentation du capital qui passe de 1000 à 2300 K! Nouveau emprunt contracté qui passe de 750 à 2400 K c) Evolution de l équilibre financier N-1 N!N/N-1 FRNG ,6% BFR ,10% TN ,07% L accroissement du FRNG a dépassé celui de BFR cet excédent à permis une réduction importante de l endettement bancaire à court terme (diminution du découvert bancaire qui passe de 1360 à 960. Le FRNG finance désormais le BFR à hauteur de 59% (1260/2150. Cependant de telle mesure ne sont pas sans conséquence sur l indépendance financière de l entreprise : - quelle est l influence de nouveaux actionnaires dans le capital - indépendance financière vis-à-vis des banques, réduite du fait des nouveaux emprunts. (en N on avait 750/3170, soit 23,6% des capitaux propres et en N+1, 2400/6890 soit 34,83%) 22

23 Section 4 : les ratios du bilan Les ratios Ils permettent à l entreprise de se situer dans son propre secteur d activité et de suivre l évolution d un certain nombre d indicateur I. Les ratios de gestions et ou d orientation Ils sont exprimés en jour et confirment la dégradation ou l amélioration du BFRE. A. Les ratios de rotation de stock Ils expriment le nombre de jours pendant lequel les marchandises, les matières 1 ères, les produits finis etc. reste en stock. 1. Rotations des stocks de marchandises (durée moyenne stockage marchandise) Stock moyens (ou stock finale si pas de stock moyens) / Coût d achat des marchandises HT) x Rotation de stock matière première (durée moyenne) Stocks moyens ou stock finale / Coût d achat matière 1 ère HT x Rotation des stocks produits finis (durée moy.) Stock moyen ou stock finale / coût de production HT x 360 Remarque : pour les entreprises industrielles, lorsque l on n a pas le coût d achat et de production etc. la rotation des stocks est calculée par rapport au CA HT B. La durée de rotation de crédit client Ces rotations représentent le nombre de jours de crédit accordé par l entreprise à ses clients. créance client + effet escompté non échu / CA TTC x 360 C. Durée crédit fournisseurs Il exprime le nombre de jours de crédits obtenu par l entreprise de ses fournisseurs. dettes fournisseurs et comptes rattaché / achat TTC x 360 D. Le BFRE en jours de CA HT BFRE/CA HT x 360 Ce ratio permet d établir un lien de proportionnalité entre le CA et le BFRE 23

24 II. Les ratios de structure Ils permettent d étudier la structure financière de l entreprise à travers l étude des différentes sources de financement, et la capacité de financement A. Ratio d équilibre financier Ressources stable / emploi stable Ce ratio doit être supérieur a 1 B. Le ratios du taux d endettement Il permet de calculer le taux d endettement de l entreprise vis-à-vis des établissements bancaire et financier. (Dettes financière + trésorerie Passive) / (Capitaux propre) x 100 C. La capacité de financement Il permet de mesurer le nombre d année ou l entreprise est capable de rembourser les emprunts grâce à sa CAF Emprunt / CAF III. Les ratios de rentabilité A. La rentabilité économique Elle permet d apprécier les gains par rapport aux moyens investis ou mises en œuvre par l entreprise. Ce ratio peut être calculé à partir de l EBE ou du résultat d exploitation. (EBE / Capital d exploitation) x 100 Capital d exploitation = immo incorporelles, + immo corporelles + immo crédit bail + BFRE Sauf frais d établissement Ou bien : (Résultat d exploitation + Capitaux propres / dettes financière) x 100 B. La rentabilité financière Elle exprime le rendement par rapport aux sommes investis dans l entreprise (Résultat net / Capitaux propres) x

25 Section 5 : l effet de lever financier Définition : Il constate l accroissement de la rentabilité financière, qu entraîne une augmentation de l endettement à un taux inférieur au taux de rentabilité économique. Mécanisme : l effet de levier mesure l influence de l endettement global de l entreprise sur la rentabilité de ses capitaux propres. On calcule un ratio d autonomie financière. L endettement sert de levier à la rentabilité financière simultanément l effet de levier augmente le risque : Augmente Résultat net Endettement Coûte Intérêts Finance Investissement Procure Marge bénéficiaire L effet de levier c est lorsque l endettement procure de la rentabilité financière. Lorsque l entreprise décide de financer ses investissement avec des capitaux étranger (à l entreprise) qu elle rémunère à un taux inférieur à la rentabilité des investissements réalisés, toutes augmentations du résultat net reviens totalement aux actionnaires qui augmentent ainsi la rentabilité de leur placement. Formalisation : l effet de levier : Rentabilité financière Rentabilité économique Si la rentabilité économique est supérieur au coût de la dettes financière (RE > CDF) alors RF est d autant plus élevé que D / CP est grand : l effet de levier joue positivement. L entreprise à intérêt à choisir une structure du capital caractérisé par un endettement compatible avec son indépendance financière (théoriquement dette = Capitaux propres) Si RE < CDF ; RF est d autant plus faible que D / CP est grand. Dans ce cas l effet de levier joue négativement : c est ce que l on appelle l effet de massue. Dans ce cas l entreprise doit limiter son endettement. Conclusion : on constate que lerentabilité des K proipres de la société Hades qui est endeztté est supérieur à celle de l entreprise Ares non endetté. L endettement a eu pour conséquence 25

26 Section 6 : Les flux de trésorerie La plupart des opérations réalisées par l entreprise se traduisent instantanément ou après un délai variable par un mouvement de trésorerie qui peux être soit une entrée : encaissement ou un sortie : décaissement. Sur un exercice, la différence entre les encaissements et les décaissements provenant de l ensemble des opérations financières correspond à l excédent global de trésorerie qu on appelle aussi «variation de trésorerie». "TN : Encaissement - décaissement "TN : "FRNG - "BFR Cette deuxième relation est une relation fondamentale de l analyse financière. Ce ci nécessite l identification de l origine des flux des opérations enregistré. En comptabilité, 3 catégories de flux d opération sont à l origine de la variation de trésorerie :! Opération de gestion! Opération d investissement! Opération de financement I. Les indicateurs liés aux opérations d exploitation A. L excédent sur opération (ESO) C est un indicateur de gestion pure de toutes convention comptable car il élimine les variations de stock ESO : EBE + SI SF B. L excédent de trésorerie d exploitation (ETE) C est un indicateur essentiel de la gestion financière, il permet de mesurer la trésorerie générer ou consommer au cours d un exercice. Il constitue la mesure la plus approprié pour exprimer la ressource engendrée par les opérations d exploitation ETE : Vente encaisser achats décaisser autres charges d exploitation décaisser règlement de la TVA ) décaisser ETE : EBE - "BFRE L analyse de l ETE permet d évaluer la capacité de l entreprise à sécréter de la trésorerie dans le cadre de son exploitation. Un ETE positif signifie que l ETE est supérieur à l EBE et que le bas du Bilan dégage de la trésorerie. En revanche un ETE négatif signifie que l exploitation consomme de la trésorerie et donc l entreprise n est plus en mesure de financer de nouveaux investissements, ni de rembourser ses emprunts. 26

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