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1 1 sur 5 14/07/ :56 Vaccination : pourquoi l'aluminium fait polémique? Les interrogations concernant la vaccination se multiplient. Elles portent sur son principe général, des vaccins particuliers (BCG, hépatite B, papillomavirus...) ou certains de leurs constituants. Parmi ces derniers, l'aluminium est l'un des plus décriés. Utilisé comme adjuvant dans les vaccins depuis près de 90 ans aux Etats-Unis, l'aluminium n'a jamais apporté la preuve de son innocuité. Il apparaît même aujourd'hui bien moins inoffensif qu'il y a 10 ou 20 ans. Le point sur les données qui interrogent et les réponses apportées. L'aluminium n'est pas sans risque Hors vaccination, la toxicité de l'aluminium, en particulier pour le système nerveux, est prouvée depuis les années 70, suite à des intoxications aiguës ou des consommations chroniques importantes. Ses effets sur la santé humaine sont détaillés dans une expertise collective menée par l'invs, l'afssa, et l'afssaps publiée en En 2006, les doses hebdomadaires admissibles d'aluminium dans l'alimentation ont été revues à la baisse 2 et fin 2011, l'afssaps a publié des recommandations 3 concernant sa concentration dans les cosmétiques, notamment les déodorants, accusés de favoriser le développement de cancers du sein 4. Que faut-il penser, dès lors, de son utilisation dans les vaccins? Les adjuvants aluminiques peu étudiés Les vaccins s'administrent préventivement, à une part extrêmement large de la population, parfois dès la naissance et de façon obligatoire. Des dérivés d'aluminium sont utilisés comme adjuvants vaccinaux depuis 1926 aux États-Unis et 1990 en France. Le rôle des adjuvants est d'améliorer l'efficacité de la vaccination. Dans certains cas, ils sont même indispensables 5. Les doses d'aluminium apportées via les vaccins demeurent faibles 6. Toutefois, l'aluminium est alors directement introduit dans l'organisme, sans l'effet barrière des voies digestive et cutanée. Peu d'études se sont intéressées au devenir de l'aluminium vaccinal dans l'organisme, à son mode d'action comme adjuvant et à son élimination. La plupart ont moins de dix ans. Au début des années 2000, la communauté scientifique était par exemple persuadée que l'aluminium demeurait au niveau du site d'injection pour relarguer peu à peu l'antigène avant d'être éliminé dans les urines. Depuis, elle a découvert qu'il pouvait, chez l'animal, gagner le cerveau et s'y accumuler, particulièrement en cas d'injection intramusculaire 7. Cela n'a pas encore été confirmé chez l'homme (détection d'aluminum intra-cérébral après une vaccination, modifications constatées lors d'une IRM ). Pour l'académie nationale de médecine, la quantité d'aluminium vaccinal susceptible de se retrouver dans le cerveau serait de toute façon trop faible, comparée à celle apportée par l'alimentation, pour être responsable d'une quelconque toxicité. Si l'augmentation du nombre de vaccins, donc des quantités d'aluminium injectées, interroge chez l'adulte, elle serait encore plus préoccupante pour les nourrissons et jeunes enfants du fait de leur faible poids et de leurs systèmes d'élimination immatures (reins...) 8. Mais l'académie nationale de médecine relativise ces

2 2 sur 5 14/07/ :56 inquiétudes en s'appuyant sur deux études : la première, en 2002, a montré que le taux d'aluminium post vaccinal pouvait atteindre mais sans la dépasser, la dose toxique minimale, avant de régresser rapidement. La seconde, en 2011, a estimé que la charge en aluminium apportée par les vaccins est deux fois plus faible que celle admise pour l'alimentation des nourrissons 5. Les modes d'exposition sont cependant différents et les résultats basés sur des travaux menés chez l'animal. En réalité, l'utilisation de l'aluminium comme adjuvant est empirique et fondée sur l'absence de preuves de toxicité. Ses détracteurs soulignent que les effets néfastes pourraient se manifester des années, voire des dizaines d'années plus tard Des maladies qui sèment le trouble L'aluminium est suspecté de favoriser, voire provoquer, des allergies, l'autisme, des troubles neurodégénératifs et des maladies auto-immunes... Retour sur quelques-unes d'entre elles. - LA SCLÉROSE EN PLAQUES À plusieurs reprises, la vaccination contre l'hépatite B a été soupçonnée d'augmenter le nombre de cas de sclérose en plaques (SEP). Mais les autorités de santé insistent sur le fait que les résultats d'études épidémiologiques comparant des personnes vaccinées et non vaccinées, ainsi que les données de pharmacovigilance (cas rapportés a posteriori), n'ont pas établi de lien 5,9. Les opposants au vaccin soulignent que la plupart des études effectuées n'étaient pas indépendantes et qu'elles n'ont porté que sur les quelques années suivant l'administration du vaccin, un laps de temps trop court pour que la maladie se manifeste. Certains ne remettent toutefois pas en cause les adjuvants mais le vaccin lui-même. - LA MYOFASCIITE À MACROPHAGES Une autre maladie, la myofasciite à macrophages (MFM), divise les scientifiques. Elle est définie par la persistance d'aluminium vaccinal associé à une lésion musculaire sur le site d'injection, une fatigue chronique et des troubles cognitifs spécifiques, similaires à ceux qui ont été observés chez les malades intoxiqués par l'aluminium (travailleurs de l'industrie, sujets dialysés). Certaines susceptibilités génétiques favoriseraient l'apparition de cette MFM 10. Pour les autorités de santé, si la lésion musculaire localisée est associée de façon "hautement probable" au vaccin, il en est tout autrement des symptômes cliniques évoqués. Les troubles cognitifs et la fatigue chronique pourraient être présents sans lésion musculaire, donc non imputables à l'adjuvant aluminique. De même la lésion peut être présente sans les troubles cliniques. La question mérite donc d'être approfondie par de nouvelles études (détection chez l'homme d'aluminium cérébral chez les personnes vaccinées, suivi au long cours ). Mais le manque de moyens accordés aux chercheurs à l'origine des travaux sur la MFM ne leur permettent pas de les poursuivre, regrettent-ils. - LE SYNDROME ASIA La myofasciite à macrophages, le syndrome de la Guerre du Golfe, les réactions post-vaccinales et la siliconose, une maladie auto-immunitaire associée au port d'implants en silicone, présentent des symptômes similaires. Un chercheur les a regroupées au sein d'une même entité appelée "syndrome Asia" 11 qui elle aussi divise. Les liens entre les adjuvants et les trois premières pathologies n'étant pas démontrés pour les autorités de santé, il eut été étonnant qu'elles valident ce travail. L'Académie nationale de médecine se montre particulièrement sévère. Pour elle, l'article sur le "syndrome ASIA" rassemble des "données disparates et expérimentales ponctuelles le plus souvent non validées". Elle insiste par ailleurs sur l'impossibilité, en dehors de circonstances expérimentales bien précises, de

3 3 sur 5 14/07/ :56 déclencher une maladie auto-immune par l'administration conjointe d'un antigène et d'un adjuvant 5. Faire appel au principe de précaution? Les associations de patients réclament depuis des années la conduite d'études démontrant l'innocuité de l'aluminium dans les vaccins, son interdiction au moins temporaire, l'indication de sa présence sur les boîtes et la mise à disposition de versions sans aluminium pour les vaccins obligatoires... Il ne s'agit pas d'associer à tout prix l'aluminium à l'ensemble des troubles qu'il est accusé de provoquer, encore moins de diaboliser la vaccination, simplement d'appliquer le principe de précaution. En mars dernier, les députés du groupe d'études sur la vaccination de l'assemblée nationale ont rendu leurs recommandations. La troisième, portant sur les adjuvants aluminiques reprenait les demandes des associations. Cependant, les autorités de santé ont toujours répondu négativement, l'académie nationale de médecine rappelant que l'aluminium est utilisé depuis des décennies et que tous les vaccins sont soumis à des tests de toxicité sur l'animal et des essais cliniques chez l'homme. Il semble impossible de se passer, même provisoirement, des adjuvants aluminiques. Le phosphate de calcium, souvent cité pour les remplacer, serait moins performant. De nombreux autres produits sont à l'étude mais davantage pour aider à l'élaboration de nouveaux vaccins que pour remplacer l'aluminium 5. Alors que les liens entre l'aluminium et les maladies incriminées ne sont pas établis, interdire ou limiter l'usage de l'aluminium pourrait renforcer la défiance de la population vis à vis de la vaccination au risque de voir réapparaître des maladies devenues rares et une morbidité très supérieure à celle, "hypothétique, des maladies neurologiques ou auto-immunes imputées" 5, arguent les Académiciens (voir l'article que nous avions écrit sur le sujet). Bien qu'ils ne soient pas toujours mentionnés, les enjeux économiques comptent aussi, en particulier si la France était seule à prendre la décision de suspendre l'utilisation de l'aluminium : nouvelles études à mener, processus de fabrication à revoir... avec des délais évalués entre 5 et 10 ans! Plusieurs affaires ayant récemment éclaboussé les autorités de santé, il n'est cependant pas étonnant que certains posent la question, faits à l'appui, d'éventuels conflits d'intérêts. Audrey Plessis, juin 2012 Sources : Entretiens réalisés en mars 2012 avec : - Le Pr François-Jérôme Authier et le Pr Romain Gherardi, Centre de référence des maladies neuromusculaires, CHU Henri Mondor, Créteil. - Le Dr Marc Girard, auteur de "Médicaments dangereux, à qui la faute?" Ed. Dangles, mai 2009, blog Rolandsimion.org. - Virginie Belle, auteur de "Quand l'aluminium nous empoisonne", Ed. Max Milo, septembre 2010 et "Faut-il faire vacciner nos enfants?", Ed. Max Milo, août Le Service communication de l'afssaps (devenue Ansm). Autres sources : 1. Evaluation des risques sanitaires liés à l'exposition de la population française à l'aluminium. Eau, aliments, produits de santé, Invs, Afssa, Afssaps, novembre 2003, et Aluminium, quels risques pour la santé? Synthèse des études épidémiologiques. Volet épidémiologique de l'expertise collective InVS-Afssa- Afssaps, juin 2004, mis à jour en janvier Si l'aluminium de source alimentaire est naturellement présent dans certains végétaux, notamment les céréales, il provient aussi d'additifs, agents raffermissants et colorants alimentaires ajoutés aux préparations industrielles. En 2008, le comité mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires a réduit la dose hebdomadaire admissible (DHA) d'aluminium, la passant de 7 à 1 mg/kg de

4 4 sur 5 14/07/ :56 poids corporel ; cette recommandation a été reprise par l'agence européenne de sécurité des aliments dans un avis scientifique. Cependant, certaines instances se réfèrent parfois à un autre indice : le taux minimal de risque ou MRL (minimal risk level), fixé par l'atsdr (Agency for toxic substances and disease registry) à 1 mg/kg/jour, 7 fois supérieur. 3. L'aluminium est présent dans les déodorants mais aussi les écrans solaires, crèmes de soin, fonds de teint, rouges à lèvres, vernis à ongles... Évaluation du risque lié à l'utilisation de l'aluminium dans les produits cosmétiques, rapport d'expertise, Afssaps, octobre Underarm antiperspirants/deodorants and breast cancer, Darbre Philippa D, Breast Cancer Research, 2009, 11 (Suppl 3). 5. Les adjuvants vaccinaux, quelle actualité en 2012? Rapport de l'académie nationale de médecine, juin Les concentrations doivent être inférieures à 0,85 mg/dose pour la FDA et à 1,25 mg/dose pour l'oms. Comité d'experts de la standardisation biologique, quarantième rapport, n 800, 1990, Annexe 2, p108 (voir la page 16). Cependant, ces recommandations n'auraient pas toujours été respectées. Avec l'infanrix Hexa, par exemple, la journaliste Virginie Belle a constaté que les concentrations mentionnées sur les documents de l'agence Européenne du Médicament (EMA) qui délivre les autorisations de mise sur le marché (AMM) étaient différentes de celles mentionnées sur les notices de 2005 à 2008 (0,82 contre 2,4 mg/dose). Pour de nombreux vaccins, elles ne sont tout simplement pas indiquées sur les notices ou dans le Vidal. 7. Travaux menés par l'équipe du Pr Gherardi et dont les résultats sont repris par l'association Entraide aux malades de myofasciite à macrophages (E3M). 8. Le site anglais askdrsears.com, créé par le Dr Sears, pédiatre, reprend l'ensemble de sa réflexion concernant la présence d'aluminium dans les vaccins et leur administration à des nourrissons. Voir en particulier cette page. 9. Vaccination contre le virus de l'hépatite B : résumé des débats de la Commission nationale de pharmacovigilance du 30 septembre 2008, Afssaps. 10. Un premier rapport publié par l'invs reprend l'historique de la découverte de la Myofasciite à macrophages et sa caractérisation par le GERMMAD (Groupe de recherche sur les maladies musculaires acquises et dysimmunitaires). 11. Asia pour Autoimmune (et autoinflammatory) Syndrome Induced by Adjuvants, soit le Syndrome auto-immunitaire (et auto-inflammatoire) induit par les adjuvants. 'ASIA' - autoimmune/inflammatory syndrome induced by adjuvants. Shoenfeld Y, Agmon-Levin N.J Autoimmun Feb;36(1):4-8. Des liens pour en savoir plus - L'Institut national de Veille Sanitaire (InVS) où l'on retrouve diverses publications sur l'aluminium dont l'expertise collective Évaluation des risques sanitaires liés à l'exposition de la population française à l'aluminium. Eau, aliments, produits de santé, InVS-Afssa-Afssaps, novembre 2003, et le rapport Aluminium, quels risques pour la santé? Synthèse des études épidémiologiques. Volet épidémiologique de l'expertise collective InVS-Afssa-Afssaps, juin 2004, le rapport sur la myofasciite à macrophages. - L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), ex-afssaps, pour son rapport sur les produits cosmétiques, son point de vue concernant la myofasciite à macrophages et la vaccination contre l'hépatite B. - L'Académie nationale de médecine pour retrouver ses positions concernant la vaccination et le rapport Les adjuvants vaccinaux, quelle actualité en 2012?, juin L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), notamment pour sa page consacrée à la vaccination. - Amelie-sante.fr sur la vaccination. - L'Association Entraide aux malades de myofasciite à macrophages pour les informations sur la myofasciite à macrophages, les travaux scientifiques concernant cette pathologie et tout ce qui concerne l'utilisation d'adjuvants en particulier aluminiques. - AskDrSears où le Dr Sears, pédiatre, reprend l'ensemble de sa réflexion concernant la présence d'aluminium dans les vaccins et leur administration aux enfants (anglais). - RolandSimion.org, dans lequel le Dr Marc Girard, livre ses réflexions sur la

5 5 sur 5 14/07/ :56 vaccination et les médicaments en général. A lire * Quand l'aluminium nous empoisonne, de Virginie Belle, Ed. Max Milo, septembre 2010 * Faut-il faire vacciner nos enfants? Virginie Belle, Ed. Max Milo, août 2012 Le guide de la vaccination Déodorants à l'aluminium : jamais sur peau lésée L'Académie de Médecine contre la suspension des vaccins à l'aluminium

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