THÈSE pour l obtention du titre de. (Arrêté du 07 août 2006) Présentée et soutenue publiquement par. Loïc PLÉ

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "THÈSE pour l obtention du titre de. (Arrêté du 07 août 2006) Présentée et soutenue publiquement par. Loïc PLÉ"

Transcription

1 UNIVERSITÉ PARIS DAUPHINE UFR SCIENCES DES ORGANISATIONS DRM UMR CNRS N 7088 DAUPHINE RECHERCHES EN MANAGEMENT CREPA Centre de Recherche en Management & Organisation N attribué par la bibliothèque THÈSE pour l obtention du titre de DOCTEUR ès SCIENCES DE GESTION (Arrêté du 07 août 2006) Présentée et soutenue publiquement par Loïc PLÉ LA COORDINATION D'UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION MULTICANAL : LE CAS DE LA BANQUE DE DÉTAIL Tome 1 : Document principal JURY Directeur de thèse : Rapporteurs : Bernard de MONTMORILLON Professeur à l Université de Paris-Dauphine Éric LAMARQUE Professeur à l Université de Bordeaux-IV Véronique des GARETS Professeur à l Université de Tours Suffragants : Michel KALIKA Professeur à l Université de Paris-Dauphine Olivier ASSELIN Directeur Régional, Banque Scalbert Dupont le 23 novembre 2006

2 L université n entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses : ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.

3 Remerciements REMERCIEMENTS Rétrospectivement, la réalisation d un travail doctoral a ceci de paradoxal qu il débouche sur un aboutissement temporaire. Aboutissement, car la soutenance marque la fin d un cycle dont tout individu ne ressort à l identique de ce qu il était en y pénétrant. Temporaire, car participant d une dynamique de recherche, il ne peut prétendre ni à l exhaustivité, ni à conclure définitivement toute discussion sur le propos qu il défend (bien au contraire!). Tout au long de cette période, le doctorant se construit à la fois en tant que chercheur, mais aussi en tant que personne. Les contacts et les relations noués influencent, consciemment ou inconsciemment, et à des degrés variables, son évolution, ses schémas de pensée, ses centres d intérêt, etc. Il s agit donc d un processus de maturation intellectuelle personnel, indéniablement encastré dans un réseau relationnel. L étendue de ce réseau est vaste, mais je m efforcerai de n omettre personne dans les lignes qui suivent. En premier lieu, mon directeur de thèse, Président de l Université Paris-Dauphine, le Professeur Bernard de Montmorillon. L enseignement qu il m a dispensé en DEA, sa considération vis-à-vis de ses étudiants, ses méthodes pédagogiques, son perpétuel esprit critique, déterminèrent ma décision de poursuivre sur la voie doctorale sous sa direction. Pour son suivi, ses conseils, sa patience, sa compréhension, son soutien permanent face aux multiples et nombreuses difficultés, ses remarques constructives, je tiens à le remercier chaleureusement et respectueusement. J ai eu la chance dans les premiers mois de ma thèse de rencontrer le Professeur Lamarque. Ses remarques et conseils avisés m ont permis de m ouvrir sur plusieurs pans des Sciences de Gestion, et de stimuler ma curiosité intellectuelle. Je lui suis donc très reconnaissant d avoir accepté de participer à ce jury en tant que rapporteur. Je tiens également à exprimer ma profonde gratitude au Professeur des Garets pour avoir accepté d endosser cette lourde responsabilité. Les membres du CREPA, mon laboratoire de recherche, furent d une aide précieuse. Je souhaite adresser de vifs remerciements au Professeur Romelaer, pour le temps qu il m a accordé à de multiples reprises afin de discuter de mes travaux et des difficultés auxquelles j étais confronté. Ses conseils pour les surmonter s avérèrent toujours judicieux. Quant au Professeur Kalika, son écoute et sa lecture critiques ont, en pointant de manière constructive I

4 Remerciements les failles de ma recherche, été à l origine de remises en cause, d interrogations et d approfondissements qui ont contribué à enrichir ce document. Je suis à la fois heureux, et très honoré de le compter parmi les membres de mon jury. Nombreux sont également les docteurs et doctorants qui m ont aidé à m orienter vers la lumière alors que l obscurité me paraissait insondable, et la tâche insurmontable. Il est toujours rassurant, encourageant et motivant de constater que d autres rencontrent les mêmes difficultés, et parviennent à les surmonter. Isabelle Lefebvre, Olivier Joffre, Xavier Lepers, Fatma Jaziri, Nabila Boukef, Julie Tixier, Gaël le Boulch, Stéphanie Dameron sont au premier plan de ceux-là. Ce ne sont certainement pas les seuls, mais que les autres me pardonnent, car la liste est longue, preuve de la vigueur du laboratoire. Les séminaires EDOGEST, de l école doctorale, furent également une mine de savoir et de stimulation. Leur variété représenta longtemps pour moi une bouffée d oxygène, permettant de m extraire du flot de mon travail personnel pour m intéresser à des recherches totalement distinctes. Merci à leurs différents animateurs, et à l ensemble des personnes qui y présentèrent, que je ne peux malheureusement remercier individuellement ici. J ai en outre bénéficié de l immense opportunité d assister aux séminaires du CEFAG, organisés par la FNEGE. Ce fut exceptionnel à tout point de vue. Professionnellement et intellectuellement, l enrichissement fut indescriptible. Humainement, l expérience fut certainement la meilleure de mes années de thèse. Les professeurs présents y brillèrent par leur connaissance, mais aussi et surtout leur humilité, courtoisie et accessibilité. Mes pensées vont particulièrement vers Raymond-Alain Thiétart, Pierre Batteau et Bernard Forgues, sans oublier l ensemble de ceux qui nous ont fait profiter leur savoir au cours de ces trois séminaires. Quant aux doctorants présents, ce fut un plaisir de partager avec eux ces trois semaines, et bien plus : Anne Bartel-Radic, Manuel Cartier, Corentin Curchod, Philippe Drago, Sandrine Emin, Sandrine Hollet, Aude Hubrecht, Olivier Joffre, Xavier Lecocq, Tessa Melkonian, Lars Meyer-Waarden, Angélique Rodhain, Fabienne Villesèque, Annabel Salerno, Samuel Sponem, Déborah Wallet-Wodka. Je tiens aussi à associer à ces remerciements plusieurs collègues, certains étant devenus des amis au fil du temps, et dont la relecture me fut des plus précieuses : François Deltour, Caroline Roussel, Jacques Angot, Denis Lapert. L accès au terrain est une étape essentielle pour toute thèse en gestion, mais n en est pas pour autant la plus aisée. Si les contraintes d anonymat nous empêchent de citer toutes les II

5 Remerciements personnes qui nous ont permis cet accès aux données, elles n en sont pas pour autant oubliées, et je les associe cordialement à ces remerciements. Parmi elles, Olivier Asselin, Directeur Régional à la Banque Scalbert Dupont, fut d une aide extrêmement précieuse, et le compter comme membre de mon jury constitue un plaisir et un honneur. Merci également à l ensemble de mes collègues de l IESEG, pour leur soutien et leur grande compréhension durant cette dernière année, et plus encore ces derniers mois. En dehors du sérail universitaire et professionnel, ma famille et mes amis m ont largement soutenu... et supporté, littéralement! A mon père, ma mère, mes grands-parents, auxquels je ne compte plus le nombre de fois où j ai dû expliquer le cheminement de la thèse et les difficultés de sa réalisation, sans compter la nature de mon sujet... Merci! Enfin, mon épouse, Anne-Sophie, fut une extraordinaire source de soutien moral et de réconfort, sans laquelle je n aurais pu aller au bout, et notre petite fille, Lilou, fut sans aucun doute l ultime moteur de ma motivation à mener à son terme ce périple doctoral. III

6 Sommaire SOMMAIRE INTRODUCTION GÉNÉRALE... 1 PREMIÈRE PARTIE : VERS UNE FORMULATION ABDUCTIVE DE LA QUESTION DE RECHERCHE CHAPITRE PREMIER :DÉFINITION ET MODALITÉS DE DÉVELOPPEMENT D UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION MULTICANAL SECTION I. DU CANAL AU RÉSEAU DE DISTRIBUTION MULTICANAL...14 SECTION II. RAISONS ET LIMITES DU DÉVELOPPEMENT D UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION MULTICANAL...41 CHAPITRE DEUXIÈME :PRÉSENTATION DU SECTEUR ET ÉTUDE DE CAS EXPLORATOIRE SECTION I. LA RÉVOLUTION DE LA BANQUE DE DÉTAIL SECTION II. L ÉTUDE DE CAS EXPLORATOIRE : LE CAS BANQUE GÉNÉRALE DU NORD (BGN)...99 CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE DEUXIÈME PARTIE : LA LITTÉRATURE AU SERVICE DE LA CONSTRUCTION PROGRESSIVE DE LA PROBLÉMATIQUE CHAPITRE TROISIÈME :LE CLIENT, ACTEUR DE LA VIE ORGANISATIONNELLE SECTION I. DE LA PARTICIPATION DU CLIENT SECTION II. LES DÉTERMINANTS DE LA PARTICIPATION SECTION III. PRÉSENTATION ET PROPOSITIONS D ÉVOLUTION DES RÔLES DU CLIENT PARTICIPANT CHAPITRE QUATRIÈME :LA COORDINATION INTRA- ORGANISATIONNELLE : DES MODÈLES TRADITIONNELS À L INTÉGRATION DU CLIENT SECTION I. DES MÉCANISMES AUX PROCESSUS DE COORDINATION INTRA- ORGANISATIONNELLE SECTION II. L INFLUENCE DU CLIENT SUR LA COORDINATION INTRA- ORGANISATIONNELLE : PROBLÉMATIQUE ET GRILLE DE LECTURE CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE IV

7 Sommaire TROISIÈME PARTIE : MÉTHODOLOGIE ET ÉTUDES DE CAS CHAPITRE CINQUIÈME :POSITIONNEMENT ÉPISTÉMOLOGIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE SECTION I. POSITIONNEMENT ÉPISTÉMOLOGIQUE ET ARCHITECTURE DE LA RECHERCHE SECTION II. LE PROCESSUS DE COLLECTE DES DONNÉES SECTION III. L ANALYSE DES DONNÉES RECUEILLIES CHAPITRE SIXIÈME :ÉTUDES DE CAS SECTION I. LE CAS BANQUE COOPÉRATIVE RÉGIONALE (BCR) SECTION II. LE CAS ÉTABLISSEMENT FINANCIER NATIONAL (EFN) SECTION III. LA COMPARAISON INTER-CAS AU SERVICE DE LA CONCEPTUALISATION ET DE L ANALYSE SECTORIELLE CONCLUSION GÉNÉRALE BIBLIOGRAPHIE V

8 Introduction générale INTRODUCTION GÉNÉRALE «Chercher, c est laisser votre curiosité vous aiguiller sur des voies qui se révéleront plus tard intéressantes ou non. C est douter. C est aussi savoir à l avance que ce que l on sait déjà ne suffira probablement pas pour comprendre, et qu il va falloir apprendre autre chose, s intéresser à d autres voies de recherches, à d autres approches spécialisées, à d autres techniques, à d autres outils mathématiques... Lorsque j aurai trouvé, je saurai alors que ce que je savais hier a été nécessaire mais aussi insuffisant pour que je puisse en tirer des conclusions qui éclairent les choses sous un jour nouveau» (Évry Schatzman, 1992 : 16) nne a travaillé tard pour préparer une réunion importante. A 22 heures, elle décide d'aller sur le site Internet de son opérateur de téléphonie mobile pour consulter le détail de ses communications, car sa dernière facture lui semble élevée. Elle constate alors qu'elle ne peut y accéder via Internet. Le lendemain matin, elle appelle le service clients pour demander une facture détaillée. Le téléconseiller propose de la lui envoyer par courrier et voyant que sa consommation dépasse de beaucoup son forfait, lui suggère de modifier son abonnement. Anne souhaite y réfléchir, d'autant qu'elle envisage également de changer son mobile. Dans l'après-midi, Anne passe devant la boutique d'un revendeur. Elle rentre se renseigner, et décide finalement d acheter un nouveau mobile et de prendre un abonnement plus adapté. Malheureusement, le revendeur n'a pas accès aux informations concernant son abonnement et ne peut procéder à la modification de son contrat. Il contacte le centre d appels de l opérateur pour essayer de les obtenir, mais le téléconseiller qui traite sa demande lui explique qu il ne peut rien faire pour lui. Si Anne tient vraiment à effectuer ces 1

9 Introduction générale changements, elle doit tout d abord elle-même recontacter le centre d appels, afin de faire procéder dans un premier temps à l évolution de son contrat, puis revenir en magasin pour changer son appareil. Excédée, Anne rentre chez elle et envoie un à son opérateur pour exprimer son mécontentement. Deux jours plus tard, elle n'a toujours aucune réponse». OBJECTIFS ET PROBLÉMATIQUE DE NOTRE RECHERCHE. Bien que fictif, cet exemple, adapté de Collart et Lejeune (2001), est le reflet condensé de quelques uns des avantages et inconvénients induits par une stratégie dite «multicanale 1». Ce type de stratégie renvoie, de manière succincte, à l utilisation par une entreprise de plusieurs canaux dans la gestion de ses contacts avec ses clients actuels et potentiels, canaux qui sont autant d interfaces assurant l échange entre l organisation et lesdits clients. Ils peuvent prendre des formes aussi variées que celles de points de vente physiques, centres d appels, sites Internet, etc. L intérêt que vouent les entreprises au multicanal est justement étroitement lié à la diffusion rapide de l utilisation d Internet, et aux économies apparemment prodigieuses promises par ce nouveau média (Grewal et al., 2002 ; Sharma et Krishnan, 2002). Certains auteurs le considèrent même comme à la fois l élément déclencheur et le fer de lance des stratégies multicanales (Prahalad et Ramaswamy, 2000, 2004), même s il est plus vraisemblable qu il soit surtout le catalyseur et l accélérateur de transformations qui lui précédaient 2. De par sa nature, l émergence du multicanal affecte fortement l activité de distribution d une firme. Une stratégie de distribution multicanale permet à une entreprise de multiplier les possibilités de contacts avec sa clientèle actuelle et potentielle, dans le but d accroître ses ventes et d améliorer la qualité de la relation avec ses clients, tout en diminuant ses coûts globaux de distribution (Stone et al., 2002). Le client, pour sa part, voit s amoindrir, sinon disparaître, certaines barrières (géographiques, temporelles, etc.), ce qui lui facilite l accès aux services de son prestataire (Badot et Navarre, 2002). 1 Le terme «multicanal» est un néologisme issu de la littérature, et qui se voit régulièrement décliné soit comme adjectif, soit comme substantif. L utilisant comme tels, nous parlerons dans ce document du multicanal, de réseaux de distribution multicanaux, de stratégies multicanales, etc. 2 Par exemple, les entreprises de Vente Par Correspondance (VPC) ont commencé à utiliser plusieurs canaux avant l avènement d Internet (Vanheems, 1995) 2

10 Introduction générale Mais pareille stratégie n est pas dénuée de risques, dont la nature et l intensité varient selon les entreprises : «Les problématiques liées à la distribution sont de plusieurs ordres et se posent différemment selon que l entreprise existe ou qu elle se crée. Il s agit en effet soit d un canal de distribution complémentaire, soit d un canal nouveau. Pour les entreprises existantes, la question de la substitution ou de la complémentarité par rapport aux circuits existants se pose» (Kalika, 2000 : 10). Ainsi, le risque de cannibalisation est patent, en ce que les nouveaux canaux peuvent détruire la valeur des ressources financières précédemment investies dans les canaux existants, et réduire de ce fait la rentabilité de l entreprise, dans l hypothèse où les clients se détourneraient massivement des canaux existants au profit des nouveaux canaux (Vanheems, 1995). L émergence de conflits, ou encore l absence de coordination entre les canaux, constituent autant d obstacles supplémentaires à la réussite d une stratégie multicanale. Obstacles que, à l évidence, l opérateur téléphonique d Anne n a pas encore surmontés, à l instar d un nombre croissant d entreprises, quel que soit leur secteur d appartenance (Montoya-Weiss et al., 2003). Parmi ces secteurs où le multicanal est devenu la règle, ou presque, il en est un particulièrement remarquable, au sens étymologique du terme : la banque de détail. Historiquement marqué par l existence d un réseau physique par lequel transitaient toutes les opérations, ce secteur a connu maintes évolutions découlant de l innovation technique. D abord, au niveau des activités dites de back-office (n ayant pas de liens directs avec le client) à la fin des années 1960 et durant la décennie 1970, puis de plus en plus dans celles de front-office (en contact avec le client), au cours des années 1980 et La révolution numérique en cours depuis la fin de la décennie 1990 a pour sa part impacté ces deux activités à la fois, ainsi que les échanges entre les personnels travaillant en back et en front-office (de Fournas, 1998 ; Lallé, 1991 ; Zollinger et Lamarque, 2004). De ces transformations, celle affectant la distribution des produits et services bancaires est probablement la plus profonde (Badoc, 1997, 2004a). Elle n est pas forcément récente, puisque les premiers services bancaires à distance par minitel furent lancés en France en 1982 par le Crédit Mutuel de Bretagne (Lafitte, 1996). Mais ces services sont longtemps restés assez basiques (essentiellement, de la consultation de comptes, ou de la réalisation de virements), particulièrement coûteux pour le client, et relativement peu ergonomiques. L arrivée d Internet, et plus largement la révolution technique dans le domaine des technologies de l information et des communications (TIC), a bouleversé la donne, ouvrant la 3

11 Introduction générale voie à une palette plus étendue de services, plus simples et plus conviviaux d utilisation. Elle a aussi favorisé l entrée sur le marché de nouveaux acteurs bancaires et extra-bancaires, nationaux et extranationaux, et suscité une polémique autour de la survie à terme des acteurs historiques du marché. Entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, plusieurs analystes prévoyaient ainsi que le pouvoir, dans le secteur des services financiers de détail, passerait rapidement entre les mains d entrants innovants, offrant une interface bancaire attractive, efficace et centrée sur le client (Hensmans et al., 2001). Leurs affirmations s appuyaient principalement sur les réussites d établissements anglo-saxons dépourvus de réseau d agences comme First Direct ou Egg 3. En France, les acteurs du secteur se sont d emblée positionnés dans une perspective couplant réseau historique d agences et nouveaux canaux, les agences restant néanmoins le point d ancrage de la relation. Plus exactement, confrontées à la double pression de l arrivée de ces nouveaux acteurs sur leur marché, et de la demande de leur clientèle qui réclamait plus de souplesse dans l accès aux services, les banques de détail françaises ont commencé à développer des stratégies et organisations distributives multicanales. Et se sont dès lors trouvées face aux problèmes que nous avons cités précédemment : risque de cannibalisation, possibilités de conflits, et problèmes de coordination entre les canaux. Avec un peu de recul, il s avère qu à ce jour, l effet majeur des canaux de banque à distance 4 sur les points de vente fut d en modifier le rôle, ceux-ci se voyant progressivement recentrés sur des activités à plus forte valeur ajoutée comme le conseil et la vente (des Garets, 2005). La logique de complémentarité a semble-t-il pris le pas sur celle de substitution que beaucoup redoutaient initialement (Bendana, 2004 ; Black et al., 2002). L attachement des clients à l agence, notamment, reste très fort 5. Subsistent en revanche les risques de conflit et les problèmes de coordination entre les canaux, qui soulèvent de nombreuses questions et défis tant managériaux que théoriques. 3 La réussite de ces établissements se fonde largement sur des problèmes structurels de la banque de détail anglosaxonne, comme le montrent Larréché et al. (1997) dans le cas de la First Direct. 4 Nous regroupons sous cette bannière de banque à distance l ensemble des outils qui permettent de réaliser des opérations bancaires en dehors de l agence, soit : les centres d appels entrants et sortants, les serveurs vocaux interactifs, le site Internet, les DAB / GAB (Distributeurs et Guichets Automatiques) situés en dehors des agences et non dépendants de leurs horaires d ouverture, les services accessibles par télévision interactive, les services sur téléphone mobile. 5 Une étude réalisée par le Global Market Institute montrent que 74% des clients des banques françaises estiment primordial un contact privilégié avec son banquier, tandis que 57% redoutent qu Internet devienne le seul moyen de communication avec sa banque (Newsletter de l Atelier Groupe BNP-Paribas, édition du ) 4

12 Introduction générale Sur un plan managérial, l apprentissage par essais-erreurs semble la règle : «d un point de vue pratique, on assiste plutôt à de multiples essais, une sorte de bricolage dont les résultats déterminent l avenir. De ce point de vue, nous pouvons considérer que nous sommes en pleine période d apprentissage et les solutions qui émergeront ne sont pas encore clairement identifiées» (Bénavent et Gardes, 2006 : 31). Sur un plan théorique, bien que leur nombre aille croissant, les publications académiques qui traitent des réseaux de distribution multicanaux restent encore relativement peu abondantes. Et si il existe un accord relatif sur les caractéristiques générales de ces réseaux, aucune définition ne fait consensus. De nombreux auteurs formulent leur définition à partir de la nature des canaux qui constituent le réseau, plutôt que de caractériser le réseau en tant que tel. L absence d un référentiel commun est ainsi susceptible de poser des problèmes de comparabilité entre les recherches. En outre, sont généralement étudiés l influence du multicanal sur le comportement du consommateur (Burke, 2002 ; Lang et Colgate, 2003), sur la relation entre le client et l entreprise prestataire de service (Payne et Frow, 2004), ou enfin, les avantages ou inconvénients issus d une stratégie de distribution multicanale (Sharma et Krishnan, 2002). Ces travaux mobilisent différentes perspectives. Une grande partie s ancre en marketing, comme Vanheems (1995) qui analyse les conséquences de la mise en place de nouveaux canaux sur le comportement du consommateur, et en tire des recommandations quant à l organisation des canaux les uns par rapport aux autres. D autres se positionnent en systèmes d informations, à l instar de Bendana (2004 ; 2006) qui mobilise notamment les travaux sur la substitution relative des médias pour montrer à quel point il est crucial pour les banques de détail de combiner canaux traditionnels et canaux de banque à distance. Cependant, ces recherches n ont pas pour objet central l étude de l organisation et du fonctionnement d un réseau de distribution multicanal. Elles n apportent donc que des éléments de réponse épars sur ce qui reste peu ou prou une «boîte noire». Or, nombreux sont les auteurs qui soulignent le besoin d approfondissement des connaissances sur ces sujets, sans toutefois s y atteler véritablement eux-mêmes (e.g. Frazier, 1999 ; Nunes et Cespedes, 2003 ; Peterson et Balasubramanian, 2002). Nous sommes donc confrontés à un problème managérial que nous situons dans un contexte sectoriel particulier, auquel la littérature semble n apporter qu un nombre restreint de réponses. Le premier objectif de cette thèse est ainsi de contribuer à lever un coin du voile qui abrite cette boîte noire dans le cadre de la banque de détail, afin de tenter d apporter des réponses à ces questionnements managériaux et théoriques. 5

13 Introduction générale N étant pas en mesure de trouver dans la littérature, de recherches nous permettant d élaborer un cadre conceptuel ancré théoriquement en lien direct avec cette visée, nous avons décidé d aller au contact du terrain. Pour cela, nous avons réalisé une étude de cas exploratoire sur les interrelations entre les canaux d une banque de détail, procédant selon une démarche proche de la Grounded Theory (Strauss et Corbin, 1998). Une telle démarche participe schématiquement de l idée que les données sont porteuses de théories aux destinées desquelles préside le chercheur dans un processus d explicitation de sens. Dans le cas présent, l analyse de ces données a conduit à plusieurs résultats, dont l un a tout particulièrement retenu notre attention : l influence que semble jouer le client sur la coordination entre les canaux. Ce résultat nous a surpris, car si l origine des difficultés entre les canaux est bien souvent plus de nature humaine que technique (Lamarque et Maymo, 2005), les acteurs considérés dans l analyse sont les seuls employés qui font partie de l organisation. Pourtant, notre étude exploratoire nous a laissé présager que le client qui utilise plusieurs canaux est en capacité d influencer la perception de son conseiller à l égard des autres canaux, en fonction du retour d expérience qu il lui transmet. Cela se traduit chez certains conseillers par une modification de leur comportement vis-à-vis de ces autres canaux, reflétée par une détérioration de la qualité et une diminution de la quantité des échanges. De cette étude exploratoire a donc germé l idée que le client, bien que a priori acteur extérieur à l organisation, peut être légitimement réintégré dans l analyse de la coordination multicanale, du fait de l influence qu il paraît exercer sur certains des employés avec lesquels il est en contact. A ce stade de notre réflexion, nous avons alors formulé la question de recherche qui suit : Dans quelle mesure le client peut-il influencer les interrelations entre les canaux qui composent un réseau de distribution multicanal? Répondre à cette question appelle tout d abord sa traduction théorique pour la reformuler en tant que problématique précise de recherche (Chevrier, 1992). Après cette étape marquée par un raisonnement inductif, nous avons donc entrepris un retour sur la littérature, au cœur duquel furent placées deux catégories de travaux : l une portant sur la participation du client dans les activités de service, l autre, sur la coordination intra-organisationnelle, entre lesquelles nous nous sommes efforcés de tisser des liens. 6

14 Introduction générale Les services se distinguent des biens matériels par leur intangibilité, leur hétérogénéité (tous les services n offrent pas le même niveau de qualité), leur périssabilité (il est impossible de constituer des stocks de service), et la simultanéité de leur production et de leur consommation (Eiglier et Langeard, 1987 ; Grönroos, 2001). Cette dernière pose la contrainte de la présence du client au moment de la production du service 6, à laquelle il prend une part plus ou moins active. Certains travaux considèrent ainsi le client comme un «employé partiel» de l entreprise, transposant des techniques de management des employés pour gérer efficacement sa participation (Bowen, 1986 ; Kelley et al., 1990). En d autres termes, l entreprise de services est un «lieu de coordination de compétences pour le service de la clientèle» (Montmorillon et Pitol-Belin, 1995 : 15), mais avec l aide de cette même clientèle. Néanmoins, en dépit des avancées multiples de la connaissance en ce domaine, Bowen et Hallowell (2002) reprennent le constat dressé dix-sept ans auparavant par Peters et Waterman (1985), dans leur ouvrage A la recherche de l Excellence : «Aucune des théories managériales actuelles ne nous aide beaucoup à expliquer le rôle du client dans l entreprise qui brille par son excellence 7». Bowen et Hallowell remarquent que cette citation recèle encore actuellement une part de vérité plus forte qu elle ne devrait. Ceci est d autant plus surprenant, ajoutent-ils, que les entreprises de services contribuent à la création d environ 75% du produit national brut des pays développés. Aussi, même si les travaux sur les organisations de service intègrent de manière croissante le client dans leur réflexion, la tâche reste immense à leurs yeux. Cela surprend d autant plus que les entreprises désirent toujours plus ardemment se centrer sur leurs clients (Gauzente, 2000, 2001 ; Jaworski et Kohli, 1993). L analyse de la littérature sur la coordination intra-organisationnelle nous fait partager leur constat. Originellement fondée sur l étude des organisations industrielles, un très large pan de ces travaux n abordent le client que comme simple récipiendaire de la production de l entreprise (Danet, 1981). Ce n est pourtant pas faute d appels répétés plaidant pour sa prise en compte, dont certains émis par des auteurs de référence (Barnard, 1948 ; Bowen et Jones, 1986 ; Lefton et Rosengren, 1966 ; Parsons, 1956 ). Or, qu il s agisse de l étude du design organisationnel (Mintzberg, 1979, 1980 ; Thompson, 1967 ; Van de Ven et al., 1976) ou de celle des processus sociaux entre les acteurs (Gittell, 2000a, 2001, 2002a, b), sous-jacents à la 6 Encore appelée «servuction» (Eiglier et Langeard, 1987). 7 No existing management theory helps much in explaining the role of the customer in the prototypical excellent company (cité par Bowen et Hallowell, 2002 : 70). 7

15 Introduction générale coordination, le client est quasi-systématiquement exclu de la réflexion (Joffre et Montmorillon, 2001) Nous faisons donc face à un besoin d approfondissement théorique maintes fois souligné, mais semble-t-il trop rarement mené. Un second objectif de cette thèse est donc de participer à la mise en lumière et à l explicitation du rôle du client dans la coordination intra-organisationnelle. Le multicanal représente, dans cet esprit, un contexte particulièrement adéquat du fait des interactions existant entre le client, d un côté, et plusieurs employés qui sont amenés à se coordonner pour lui offrir un service de qualité, de l autre. Ce qui nous amène à formuler notre problématique comme suit : Dans quelle mesure la participation client influence-t-elle la coordination des employés en contact dans un réseau de distribution multicanal 8? Cette problématique s avère compatible avec nos deux objectifs, puisque pour remplir le second, il convient de passer par le premier, i.e. d analyser la coordination du réseau de distribution multicanal. Au demeurant, ces objectifs sont complémentaires, puisqu une meilleure connaissance du rôle qu est susceptible de jouer le client dans la coordination entre les employés des canaux devrait logiquement contribuer à améliorer le fonctionnement du réseau dans son ensemble. La confrontation de cette problématique avec la réalité empirique passe par la réalisation de deux études de cas complétant l étude exploratoire, menées au sein de deux banques différentes. L ensemble de ce travail mobilise donc une méthodologie qualitative. RESTITUTION DU PROCESSUS DE RECHERCHE. La restitution d une recherche correspond à une rationalisation ex-post de la part du chercheur (Schatzman, 1992), dont le principe est de relater linéairement un travail dont le processus est marqué par des allers et retours entre la théorie et le terrain, des coups d arrêts et des accélérations, etc. Donc de relater linéairement un processus naturellement et fondamentalement récursif. Cela revient, le plus souvent, à donner un aspect de structuration a priori de l objet de recherche (Allard-Poesi et Maréchal, 1999). 8 L influence du client s entendant ici au sens de Rosengren (1967), i.e. un pouvoir non légitimé, ne résidant pas dans la structure organisationnelle. 8

16 Introduction générale Or, nous nous inscrivons dans un positionnement épistémologique interprétativiste. Notre problématique ne procède pas de cette structuration a priori, mais d une construction progressive forgée sur l interprétation du sens que donnent les acteurs rencontrés à leur réalité (Giordano, 2003). Dès lors, nous avons opté pour une restitution que nous jugeons la plus congruente possible avec notre positionnement, et dont l apparente linéarité repose dans le rôle clé joué par notre étude exploratoire. Nous espérons que cela permettra au lecteur de suivre l évolution de notre réflexion au fur et à mesure de notre recherche, et de comprendre de manière détaillée comment nous en sommes arrivé à formuler notre problématique. Par conséquent, ce document se divise en trois parties, chacune comportant deux chapitres, dont le schéma 1 ci-après est une représentation visuelle. La première partie retrace le cheminement dont émane la question de recherche. Elle s ouvre sur une revue de littérature sur le multicanal, au cours de laquelle nous avançons notamment une définition d un réseau de distribution multicanal. Le contenu de ce premier chapitre, mettant en exergue l absence de travaux sur l organisation de ce type de réseau, induit le second chapitre. Celui-ci débute par un exposé des transformations du secteur de la banque de détail, principalement du point de vue de la distribution. Il se prolonge par la présentation de l étude de cas exploratoire et de ses résultats. Cette première partie s achève sur la formulation de la question de recherche. Retour sur la littérature et construction concomitante de la problématique et des propositions de recherche sont la substance de la seconde partie. Le troisième chapitre est dédié à la littérature sur la participation client, à l issue duquel nous proposons quatre rôles que le client est susceptible de jouer, lesquels se construisent à travers les interactions entre le client et les employés prestataires du service. Le quatrième chapitre s inscrit dans la continuité du troisième. Après un état de l art sur les mécanismes et le processus de coordination, nous suggérons que la mobilisation de ces quatre rôles permet d expliquer l influence que le client peut avoir sur la coordination intra-organisationnelle. Ce chapitre, ainsi que la seconde partie, se clôt par la formulation de la problématique, et de cinq propositions de recherche. La troisième partie, enfin, débute par le cinquième chapitre, consacré à la justification du positionnement épistémologique et de la méthodologie de recueil et d analyse de données. Le sixième chapitre est voué à l analyse des deux dernières études de cas, et à l interprétation des résultats obtenus. 9

17 Introduction générale Schéma 1 : Canevas explicatif de la recherche Introduction Générale Présentation synthétique de la recherche et de son processus Énoncé de la problématique Chapitre 1 : Définition et modalités de développement d un réseau de distribution multicanal Proposition d une définition du réseau de distribution multicanal Proposition de trois types de complémentarité entre les canaux Constat des insuffisances de la connaissance existante Chapitre 2 : Présentation du secteur et étude de cas exploratoire État des transformations du secteur de la banque de détail Vérification empirique des trois types de complémentarité Mise en évidence de l influence du client sur le fonctionnement du réseau Formulation de la question de recherche Chapitre 3 : Le client, acteur de la vie organisationnelle Présentation du contenu et des déterminants de la participation client Proposition d une définition de la participation Proposition de quatre rôles construits dans les interactions client-employé Chapitre 4 : La coordination intra-organisationnelle : des modèles traditionnels à l intégration du client Présentation des travaux sur les mécanismes et le processus de coordination Proposition de l intégration du client comme acteur influençant la coordination Formulation de la problématique et des propositions de recherche Chapitre 5 : Positionnement épistémologique et méthodologie de la recherche Positionnement épistémologique interprétativiste Réalisation d études de cas Analyse des données à l aide de Nvivo 7 Chapitre 6 : Études de cas Vérification empirique de l influence du client sur les mécanismes et le processus de coordination Impacts de la structure et de la stratégie Dynamique historique de la coordination Conclusion Générale Synthèse des réponses apportées à la problématique et aux propositions Apports théoriques et managériaux Limites et voies de recherche futures 10

18 Introduction à la Première Partie PREMIÈRE PARTIE : VERS UNE FORMULATION ABDUCTIVE DE LA QUESTION DE RECHERCHE Le questionnement initial de ce travail doctoral a pour objet un faisceau d interrogations liées au fonctionnement d un réseau de distribution multicanal dans le secteur de la banque de détail. Si de telles interrogations légitiment l origine d une recherche (Allard- Poesi et Maréchal, 1999), elles n en constituent pour autant ni une question de recherche, ni moins encore une problématique. S extraire du contexte bancaire pour poser un regard théorique sur son objet de recherche constitue une première étape en ce sens. A ce stade, ledit objet de recherche peut être considéré comme étant le réseau de distribution multicanal. Dès lors, défricher l état de l art pour découvrir ce qu abrite cette locution nous paraît nécessaire. Nous débutons donc cette première partie, au cours de laquelle nous mobilisons successivement matériel théorique et empirique, par un chapitre de revue de littérature sur le multicanal. Nous définissons à cette occasion ce que nous entendons par cette expression de réseau de distribution multicanal, et en précisons les caractéristiques principales, avantages et inconvénients. La littérature ne semblant pas en mesure de répondre à certaines des questions que nous nous posions originellement, et en générant de nouvelles, notre parti fut d aller sur le terrain pour avoir une vision plus concrète de cet objet de recherche. S ensuit donc, dans un deuxième chapitre, une recontextualisation du multicanal dans la banque de détail, à la suite de laquelle nous livrons les résultats d une étude de cas exploratoire. Ceux-ci nous permettent de pallier certaines des insuffisances de la littérature constatées dans le chapitre premier, et de préciser d après cette démarche abductive la question de recherche de cette thèse. Le schéma 2 (page suivante) s efforce de résumer notre cheminement à travers les deux chapitres qui composent cette première partie. 11

19 Introduction à la Première Partie Schéma 2 : Du questionnement initial à la question de recherche Fonctionnement d un réseau de distribution multicanal bancaire? - Complémentarités et substitution des canaux? - Gestion d une relation client multicanale? - Gestion des liens entre les canaux? etc. Proposition d une définition d un réseau de distribution multicanal -Compréhension et connaissance théorique de l objet de recherche (Chapitre 1) Étude de cas exploratoire dans une banque de détail - Compréhension et connaissance empirique de l objet de recherche (Chapitre 2) Analyse des résultats Conclusion de la première partie Client Influence? Interrelations entre les canaux d un réseau de distribution multicanal 12

20 Chapitre Premier Définition et modalités de développement d un réseau de distribution multicanal CHAPITRE PREMIER : DÉFINITION ET MODALITÉS DE DÉVELOPPEMENT D UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION MULTICANAL Ce premier chapitre participe d une démarche explicative basée tant sur la description que sur l analyse. Nous cherchons en effet à y expliquer ce qu est le multicanal, et plus précisément, un réseau de distribution multicanal. La première section du chapitre est ainsi tendue vers cet objectif de proposition d une définition d un réseau de distribution multicanal. Cette première section nous permet également de constater l absence relative de travaux sur la distribution multicanale, et en particulier sur l organisation de tels réseaux. Dès lors, la seconde section est tournée vers l analyse de leurs conditions de développement. Notre but est alors de comprendre les raisons de leur utilisation croissante, et de mettre en évidence leurs avantages et de leurs limites, tant pour les entreprises que pour leurs clients. 13

Chapitre I : Introduction

Chapitre I : Introduction Chapitre I : Introduction 1.1) Problématique A partir des années soixante, l environnement des entreprises a connu une mutation capitale, sans précédant historique dans le climat des affaires. Ces changements

Plus en détail

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Principaux défis et facteurs de réussite Dans le cadre de leurs plans stratégiques à long terme, les banques cherchent à tirer profit

Plus en détail

La relation bancaire avec la clientèle des particuliers : revue de la littérature

La relation bancaire avec la clientèle des particuliers : revue de la littérature Direction de la stratégie Service de Veille et d Intelligence économiques et stratégiques du Groupe Mission de la Recherche @res @rgos Note de synthèse La relation bancaire avec la clientèle des particuliers

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE

LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE Un problème de recherche est l écart qui existe entre ce que nous savons et ce que nous voudrions savoir à propos d un phénomène donné. Tout problème de recherche

Plus en détail

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl Du rôle des signaux faibles sur la reconfiguration des processus de la chaîne de valeur de l organisation : l exemple d une centrale d achats de la grande distribution française Thèse présent sentée e

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013 La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés aux différents stades d élaboration et de contrôle des sujets. Pour autant, ce document

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

CRM dans le secteur tertiaire : agile ou fragile?

CRM dans le secteur tertiaire : agile ou fragile? CRM dans le secteur tertiaire : agile ou fragile? Note publiée sur le site CRM SECTOR en novembre 2005 dans la catégorie : «Extraits» Comme toutes les entreprises, celles du secteur tertiaire n échappent

Plus en détail

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème Problématique / Problématiser / Problématisation / PROBLÉMATIQUE : UN GROUPEMENT DE DÉFINITIONS. «Art, science de poser les problèmes. Voir questionnement. Ensemble de problèmes dont les éléments sont

Plus en détail

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1 LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES L évaluation 360 Feed-back INTRODUCTION Aujourd hui les ressources humaines sont considérées par les entreprises comme un capital. La notion de «capital humain» illustre

Plus en détail

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive.

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive. L ANALYSE ET L INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS Une fois les résultats d une investigation recueillis, on doit les mettre en perspective en les reliant au problème étudié et à l hypothèse formulée au départ:

Plus en détail

Qu est-ce qu une problématique?

Qu est-ce qu une problématique? Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?

Plus en détail

Commentaires sur le projet de lignes directrices (G3) pour l évaluation de la durabilité de la Global Reporting Initiative

Commentaires sur le projet de lignes directrices (G3) pour l évaluation de la durabilité de la Global Reporting Initiative Le 28 mars 2006 Commentaires sur le projet de lignes directrices (G3) pour l évaluation de la durabilité de la Global Reporting Initiative Nous sommes heureux d avoir l occasion de présenter nos commentaires

Plus en détail

Le ROI du marketing digital

Le ROI du marketing digital Online Intelligence Solutions Le ROI du marketing digital et les Web Analytics Par Jacques Warren WHITE PAPER A propos de Jacques warren Jacques Warren évolue en marketing digital depuis 1996, se concentrant

Plus en détail

Évaluation en vue de l accréditation. Programme Master Européen en Médiation de l Institut Universitaire Kurt Bösch

Évaluation en vue de l accréditation. Programme Master Européen en Médiation de l Institut Universitaire Kurt Bösch Évaluation en vue de l accréditation Programme Master Européen en Médiation de l Institut Universitaire Kurt Bösch Rapport final du Comité de visite de l OAQ 30 août 2005 I - Description du processus d

Plus en détail

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE?

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? Les nouveaux programmes 2008 confirment que l observation, le questionnement, l expérimentation et l argumentation sont

Plus en détail

Habilitation à Diriger les Recherches

Habilitation à Diriger les Recherches FACULTE JEAN MONNET Habilitation à Diriger les Recherches présentée et soutenue publiquement le 28 juin 2011 Résumé des travaux de recherche Hajer Kéfi Jury : Professeur Ahmed Bounfour Université Paris-Sud

Plus en détail

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES UNIVERSITE DE BOURGOGNE MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES Discipline : Sciences de Gestion Matière : Finance Candidate : Aurélie SANNAJUST Fonction : Maître de Conférences à l Université

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Marketing et vente de l Université Paris-Est Créteil Val de Marne - UPEC Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section

Plus en détail

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance LIVRE BLANC Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance Une vision détaillée des fonctions de CRM etde Gestion de Connaissances dansl environnement commercial actuel.

Plus en détail

Révélatrice de talents. Développement personnel

Révélatrice de talents. Développement personnel Révélatrice de talents Développement personnel Révélatrice de talents Une entreprise à votre écoute pour vous accompagner de manière professionnelle dans tous vos projets Le développement personnel Notre

Plus en détail

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France Stages de recherche dans les formations d'ingénieur Víctor Gómez Frías École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France victor.gomez-frias@enpc.fr Résumé Les méthodes de l ingénierie ont été généralement

Plus en détail

Dans le cadre du décret Education Permanente. La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE. (11 074 signes espaces compris)

Dans le cadre du décret Education Permanente. La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE. (11 074 signes espaces compris) 1 Dans le cadre du décret Education Permanente La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE (11 074 signes espaces compris) Le volontariat et ses limites dans le secteur social et des soins

Plus en détail

Sylvie Guessab Professeur à Supélec et responsable pédagogique du Mastère Spécialisé en Soutien Logistique Intégré des Systèmes Complexes

Sylvie Guessab Professeur à Supélec et responsable pédagogique du Mastère Spécialisé en Soutien Logistique Intégré des Systèmes Complexes Préface Toute personne est un jour confrontée à devoir prendre une décision, qu il s agisse de l étudiant qui réfléchit à son orientation académique, du chercheur qui doit privilégier une option scientifique

Plus en détail

Le Crédit-bail mobilier dans les procédures collectives

Le Crédit-bail mobilier dans les procédures collectives Aimé Diaka Le Crédit-bail mobilier dans les procédures collectives Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook

Plus en détail

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand Guillaume Wicker Professeur à l Université Montesquieu - Bordeaux IV 1 Je commencerais par cette interrogation : est-il

Plus en détail

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents

Plus en détail

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire?

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas

Plus en détail

Comportement client et promesse des marques sur les réseaux sociaux

Comportement client et promesse des marques sur les réseaux sociaux Comportement client et promesse des marques sur les réseaux sociaux secteurs d activité multiculturels. Le Customer Experience Lab -«CX Lab»- de Teleperformance ouvert en 2013 à Lisbonne, mène des recherches

Plus en détail

L EXTERNALISATION. Quels sont les enjeux stratégiques de l externalisation pour l entreprise actuellement?

L EXTERNALISATION. Quels sont les enjeux stratégiques de l externalisation pour l entreprise actuellement? L EXTERNALISATION Au sein des entreprises, l'heure est à la rationalisation des coûts. Pour parvenir à cet objectif, les stratégies sont nombreuses. Parmi elles, l externalisation est aujourd'hui considérée

Plus en détail

Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches

Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches Niveau C1 Descripteur global Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches La personne peut : comprendre en détail de longs discours et des échanges complexes

Plus en détail

Rédiger et administrer un questionnaire

Rédiger et administrer un questionnaire Rédiger et administrer un questionnaire Ce document constitue une adaptation, en traduction libre, de deux brochures distinctes : l une produite par l American Statistical Association (Designing a Questionnaire),

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE

Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE Demande de conseil. Le cas pratique est un exercice juridique qui, à l instar d une personne se trouvant en situation de litige avec autrui, demande conseil. C est un exercice

Plus en détail

Chap 3 : La connaissance du client. I. Les fondements de la connaissance du client. Les principales évolutions sont résumées dans le tableau suivant :

Chap 3 : La connaissance du client. I. Les fondements de la connaissance du client. Les principales évolutions sont résumées dans le tableau suivant : Chap 3 : La connaissance du client I. Les fondements de la connaissance du client A. D une société de consommation à une société de consommateurs Depuis les années 1980, les mutations sociales ont eu d

Plus en détail

Comment parler de sa pratique pour la faire partager?

Comment parler de sa pratique pour la faire partager? pour la faire partager? 1. Profiter de l expérience des autres 2. Comment raconter son expérience? 2.1. Théoriser sous forme de récit 2.2. Les ingrédients de la théorisation de pratique 3. Élargir le récit

Plus en détail

L humain et ses données, le «quantified self»

L humain et ses données, le «quantified self» Chapitre 1 L humain et ses données, le «quantified self» L explosion de la quantité des données disponibles et le perfectionnement de nos capacités d analyse bouleversent les rapports que l Homme entretient

Plus en détail

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Principes de base Durant le premier semestre, vous serez amenés à remettre un travail effectué en groupe. Le but de celui-ci est de s intéresser

Plus en détail

L innovation dans la distribution des services : L émergence du multi canal

L innovation dans la distribution des services : L émergence du multi canal Anne Marianne SECK GREFI, Université Aix- Marseille 3 1 Nous assistons avec l'émergence du multi canal à une multiplication des systèmes de délivrance de service entrainant de nombreux changements organisationnels

Plus en détail

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1.

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1. Management Stratégique Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1 Plan du Module 3 Chap.3- Les modèles fondés sur la structure des marchés

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010

Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010 Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010 RAPPORT FINAL DE SYNTHÈSE Université Catholique de Louvain (UCL) Comité des experts : M. Pascal LARDELLIER, président Mme Martine SIMONIS,

Plus en détail

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er

Plus en détail

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs. MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.

Plus en détail

Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle

Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle Université Toulouse II - Jean Jaurès - UT2J Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes

Plus en détail

Comment évolue le Category

Comment évolue le Category Comment évolue le Category Management dans les enseignes multicanal? 5e rendez-vous du category management - paris 12-14 décembre 2012 Remerciements Florence Guittet et Serge Cogitore, enseignants du Master

Plus en détail

L évaluation de la performance de la communication media

L évaluation de la performance de la communication media L évaluation de la performance de la communication media Pascal ROOS Enseignant en BTS Management des Unités Commerciales Lycée Edmond Rostand, Saint Ouen l Aumône (95) «Je sais qu un dollar de publicité

Plus en détail

Disparités entre les cantons dans tous les domaines examinés

Disparités entre les cantons dans tous les domaines examinés Office fédéral de la statistique Bundesamt für Statistik Ufficio federale di statistica Uffizi federal da statistica Swiss Federal Statistical Office EMBARGO: 02.05.2005, 11:00 COMMUNIQUÉ DE PRESSE MEDIENMITTEILUNG

Plus en détail

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) :

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) : Evaluation des diplômes Masters Vague D Académie : Paris Etablissement déposant : Académie(s) : / Etablissement(s) co-habilité(s) : / Mention : Economie managériale et industrielle Domaine : Economie,

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Le tableau de bord, outil de pilotage de l association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône-Alpes) Difficile d imaginer la conduite d un bateau sans boussole

Plus en détail

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» A l'initiative de Réalisée par Pour le compte de Une étude basée sur un nombre significatif

Plus en détail

Chapitre 1 Comprendre l évolution du marketing

Chapitre 1 Comprendre l évolution du marketing Chapitre 1 Comprendre l évolution du marketing Ce que vous allez apprendre Définir le marketing et comprendre son rôle Comprendre les différentes évolutions du marketing Comprendre les nouveaux enjeux

Plus en détail

Introduction à la méthodologie de la recherche

Introduction à la méthodologie de la recherche MASTER DE RECHERCHE Relations Économiques Internationales 2006-2007 Introduction à la méthodologie de la recherche geraldine.kutas@sciences-po.org Les Etapes de la Recherche Les étapes de la démarche Etape

Plus en détail

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

PRÉSENTATION GÉNÉRALE PRÉSENTATION GÉNÉRALE Cadrage institutionnel : Arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters «métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation»

Plus en détail

Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse

Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse Cet article présente les premiers résultats d un projet de recherche qui étudie le parcours professionnel de personnes confrontées au chômage

Plus en détail

Intervention de M. de Lamotte, président de la section sur l école et son interdépendance avec le marché

Intervention de M. de Lamotte, président de la section sur l école et son interdépendance avec le marché XXIII ème Assemblée régionale Europe Erevan, Arménie 3 au 7 mai 2010 Intervention de M. de Lamotte, président de la section sur l école et son interdépendance avec le marché Section Belgique/Communauté

Plus en détail

Tirer parti des renseignements sur les clients : leçons tirées des réalisations en matière de services bancaires au consommateur

Tirer parti des renseignements sur les clients : leçons tirées des réalisations en matière de services bancaires au consommateur La force de l engagement MD ÉTUDE TECHNIQUE Tirer parti des renseignements sur les clients : leçons tirées des réalisations en matière de services bancaires au consommateur Les entreprises de commerce

Plus en détail

Bourse de recherche Jeff Thompson. Politique et procédures

Bourse de recherche Jeff Thompson. Politique et procédures Bourse de recherche Jeff Thompson Politique et procédures Table des matières Objet et contexte... 2 Financement... 2 Candidats admissibles... 3 Processus de sélection et d attribution de la bourse... 4

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Management public de l Université de Lorraine Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS?

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS? Né dans un milieu où on lisait peu, ne goûtant guère cette activité et n ayant de toute manière pas le temps de m y consacrer, je me suis fréquemment retrouvé, suite à ces concours de circonstances dont

Plus en détail

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) 87 FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) Dans le cadre de la réforme pédagogique et de l intérêt que porte le Ministère de l Éducation

Plus en détail

Retenir les meilleurs talents

Retenir les meilleurs talents Adecco Finance Focus Retenir les meilleurs talents Lundi matin, 9 h Vous vous réjouissez de commencer une nouvelle semaine de travail productif. Vous êtes en pleine forme. Alors que vous entamez votre

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Stratégies et produits de communication

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Stratégies et produits de communication www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Stratégies et produits de communication Un peu d histoire Depuis 1988 à l université Bordeaux 3, la spécialité Communication des

Plus en détail

GESTION DE LA RELATION CLIENT (CRM) Etat actuel et perspectives du marché suisse en 2002

GESTION DE LA RELATION CLIENT (CRM) Etat actuel et perspectives du marché suisse en 2002 GESTION DE LA RELATION CLIENT (CRM) Etat actuel et perspectives du marché suisse en 2002 CONSULTING KPMG Consulting SA La «gestion de la relation client» (ou, en anglais, Customer Relationship Management,

Plus en détail

Primaire. analyse a priori. Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1

Primaire. analyse a priori. Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1 Primaire l ESCALIER Une activité sur les multiples et diviseurs en fin de primaire Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1 Dans le but d observer les stratégies usitées dans la résolution d un problème

Plus en détail

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Online Intelligence Solutions LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Comment intégrer les KPI à sa stratégie d entreprise? Par Jacques Warren WHITE PAPER WHITE PAPER A PROPOS DE JACQUES WARREN

Plus en détail

Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3. Alphabétisation

Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3. Alphabétisation Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3 Alphabétisation Présentation du cours Numération «L esprit de l homme a trois clés qui ouvrent tout : le chiffre, la lettre et la note.» Victor Hugo

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Finance de l Université de Strasbourg Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes Evaluation

Plus en détail

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à la sagesse qu il lui faut, avant tout, adapter ses

Plus en détail

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données La force de l engagement MD POINT DE VUE Impartition réussie du soutien d entrepôts de données Adopter une approche globale pour la gestion des TI, accroître la valeur commerciale et réduire le coût des

Plus en détail

Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing

Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing L automatisation du marketing est une technologie qui permet de fidéliser les prospects grâce à des campagnes automatisées. Étant donné que

Plus en détail

Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant

Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant le mot du médiateur de l éducation nationale Madame, monsieur, Parent, enseignant, vous aurez l occasion, au long de l année scolaire, de vous

Plus en détail

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES Guide d étude Sous la direction de Olga Mariño Télé-université Montréal (Québec) 2011 INF 1250 Introduction aux bases de données 2 INTRODUCTION Le Guide d étude

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE

EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE (Préparation : 5 heures -- Exposé et Questions : 1 heure) Rapport établi par : P.J. BARRE, E. JEAY, D. MARQUIS, P. RAY, A. THIMJO 1. PRESENTATION DE L EPREUVE 1.1.

Plus en détail

Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse

Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse Universität Zürich Institut für Politikwissenschaft Forschungsbereich Policy-Analyse & Evaluation Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse Sur mandat de l Office fédéral de la santé publique Thomas

Plus en détail

Introduction. Enjeux de l intégration

Introduction. Enjeux de l intégration Introduction «L intégration est cruciale pour L Oréal. C est elle qui permet d assurer la relève et de faire face aux défis de la mondialisation en accueillant la diversité des talents dont nous avons

Plus en détail

Manuel de recherche en sciences sociales

Manuel de recherche en sciences sociales Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales", Dunod Cours de TC5 du DEA GSI de l intergroupe des écoles Centrales 11/2002 Manuel de recherche en sciences sociales

Plus en détail

Organiser des groupes de travail en autonomie

Organiser des groupes de travail en autonomie Organiser des groupes de travail en autonomie Frédérique MIRGALET Conseillère pédagogique L enseignant travaille avec un groupe de niveau de classe et le reste des élèves travaille en autonomie. Il s agira

Plus en détail

Doctorate of Business Administration Programme francophone

Doctorate of Business Administration Programme francophone Mis à jour le 11-10-13 Doctorate of Business Administration Programme francophone 1. Présentation du programme DBA(F) Le programme Doctorate of Business Administration (DBA) assuré à distance par l American

Plus en détail

PRÉPARER SA CLASSE EN QUELQUES CLICS

PRÉPARER SA CLASSE EN QUELQUES CLICS PROFESSEUR DES ÉCOLES PRÉPARER SA CLASSE EN QUELQUES CLICS Éric SEGOUIN Denis BASCANS Une méthode et un outil d aide à la conception et à la programmation de séquences d enseignement pour l école primaire

Plus en détail

Université Paris-Dauphine

Université Paris-Dauphine Université Paris-Dauphine MBA Management Risques et Contrôle Responsabilité et management des performances L Université Paris-Dauphine est un établissement public d enseignement supérieur et de recherche,

Plus en détail

Charte de qualité. pour l accueil des boursiers du gouvernement français

Charte de qualité. pour l accueil des boursiers du gouvernement français Charte de qualité pour l accueil des boursiers du gouvernement français Bien accueillir les étudiants étrangers correspond pour la France à une quadruple nécessité : culturelle, universitaire, économique

Plus en détail

JEAN-LUC VIRUÉGA. Traçabilité. Outils, méthodes et pratiques. Éditions d Organisation, 2005 ISBN : 2-7081-3260-1

JEAN-LUC VIRUÉGA. Traçabilité. Outils, méthodes et pratiques. Éditions d Organisation, 2005 ISBN : 2-7081-3260-1 JEAN-LUC VIRUÉGA Traçabilité Outils, méthodes et pratiques, 2005 ISBN : 2-7081-3260-1 2 à l assurance qualité Après la définition de la traçabilité dans la métrologie, on peut remarquer que le domaine

Plus en détail

GROUPE DE TRAVAIL «ARTICLE 29» SUR LA PROTECTION DES DONNÉES

GROUPE DE TRAVAIL «ARTICLE 29» SUR LA PROTECTION DES DONNÉES GROUPE DE TRAVAIL «ARTICLE 29» SUR LA PROTECTION DES DONNÉES 00727/12/FR WP 192 Avis 02/2012 sur la reconnaissance faciale dans le cadre des services en ligne et mobiles Adopté le 22 mars 2012 Le groupe

Plus en détail

The Promotion of Employee Ownership and Participation

The Promotion of Employee Ownership and Participation The Promotion of Employee Ownership and Participation Study prepared by the Inter-University Centre for European Commission s DG MARKT (Contract MARKT/2013/0191F2/ST/OP) Final report October 2014 French

Plus en détail

Evaluation du cursus «Marketing» 2010-2011

Evaluation du cursus «Marketing» 2010-2011 Evaluation du cursus «Marketing» 2010-2011 RAPPORT FINAL DE SYNTHESE Ecole Supérieure des Affaires - Namur Comité des experts : M. Jean TONDEUR, président M. Laurent ARNONE, M. Alain PIEKAREK, M. Michel

Plus en détail

Université de Lorraine Licence AES LIVRET DE STAGE LICENCE 2014-2015

Université de Lorraine Licence AES LIVRET DE STAGE LICENCE 2014-2015 Université de Lorraine Licence AES LIVRET DE STAGE LICENCE 2014-2015 1 LA REDACTION DU RAPPORT DE STAGE Le mémoire ne doit pas consister à reprendre tels quels des documents internes de l entreprise ou

Plus en détail

Le projet collaboratif 2.0

Le projet collaboratif 2.0 Florence Gicquel et Aref Jdey En collaboration avec Alpha Diallo Le projet collaboratif 2.0 Pour mobiliser la Documentation au service de l entreprise é d i t i o n s Les Editions de l ADBS publient des

Plus en détail

BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS

BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS Quatrième colloque hypermédias et apprentissages 275 BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS Anne-Olivia LE CORNEC, Jean-Marc FARINONE,

Plus en détail

Gestion commerciale & marketing avec

Gestion commerciale & marketing avec Fabien Pinckaers Els Van Vossel Gestion commerciale & marketing avec Suivez vos prospects, dynamisez vos ventes, lancez des campagnes marketing! Adapté par Blandine Proust Groupe Eyrolles, 2012, pour la

Plus en détail

Section des Unités de recherche. Rapport d évaluation. Unité de recherche : Institut d histoire du temps présent (IHTP) du CNRS

Section des Unités de recherche. Rapport d évaluation. Unité de recherche : Institut d histoire du temps présent (IHTP) du CNRS Section des Unités de recherche Rapport d évaluation Unité de recherche : Institut d histoire du temps présent (IHTP) du CNRS Mars 2009 Section des Unités de recherche Rapport d'évaluation Unité de recherche

Plus en détail

Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins?

Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins? Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins? Laurent QUENEC HDU Descriptif : Le métier de cadre de santé est en constante évolution : le cadre est aujourd

Plus en détail

La mondialisation des tâches informatiques

La mondialisation des tâches informatiques Chapitre 1 La mondialisation des tâches informatiques Quel que soit le domaine que l on observe, les économies engendrées par l outsourcing, aussi appelé offshore ou délocalisation, sont considérables.

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Philosophie, psychanalyse de l Université Paul-Valéry Montpellier 3 Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section des Formations

Plus en détail