Prédiction des effets des explosions et de réponse des structures pyrotechniques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prédiction des effets des explosions et de réponse des structures pyrotechniques"

Transcription

1 Prédiction des effets des explosions et de réponse des structures pyrotechniques Jean-Pierre Languy, TECHNIP 1. INTRODUCTION La prédiction des effets des explosifs intéresse en premier lieu le chimiste qui met aux points de nouveaux explosifs et en aval de celui-ci tous les industriels et militaires qui mettent en œuvre des explosifs. En effet ceux-ci ont toujours cherché à faire de nouveaux explosifs plus puissants (en pression, en impulsion, en gaz ) et/ou plus sûrs d usage. La prédiction des intensités des explosions est donc une de leurs tâches pour mesurer les progrès des nouveaux produits par rapport aux anciens. Certains industriels et les militaires, une fois les intensités connues, chercheront ensuite à prédire les effets des intensités. Cette prédiction intéresse aussi les chargés de sécurité pyrotechniques car il n est pas possible de concevoir des installations fournissant un haut niveau de sécurité au personnel fabriquant ou utilisant des explosifs et aux riverains si on est incapable de prédire les effets d une détonation accidentelle et de dimensionner des ouvrages de protection. Nous pourrions en déduire que la "science de la prédiction des effets" doit donc être très ancienne et très précise vu que celle-ci intéresse de nombreux acteurs pyrotechniques. Ce serait probablement le cas si la prédiction des effets des explosions était simple ou relativement simple à réaliser. En fait le problème est très complexe au niveau de la prédiction des ondes de choc en géométrie 3D puis du calcul de structures car souvent celles-ci sont en béton armé ; un matériau composite très délicat à modéliser lorsque l on souhaite l étudier au-delà de sa limite élastique. En conséquence nous verrons que la science de la prédiction des effets des explosions n a pas plus de 40 ans et qu il reste encore aujourd hui des progrès à accomplir pour qu il soit permis de dire que les prédictions sont "parfaites". Dans la suite de ce document le sujet de la prédiction des effets des explosions et de la réponse des structures est exclusivement abordé sous l aspect Sécurité ; l objectif étant de démontrer comment un chargé de sécurité fera la prédiction pour protéger des personnes des explosions. Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

2 2. METHODOLOGE GENERALE POUR LA PREDICTION DES EFFETS La prédiction des effets des explosions sur des bâtiments et ouvrages divers nécessite que soient traités successivement : un problème détonique pour obtenir les P(t) dans le champ proche, un problème de mécanique des fluides pour prédire les P(t) au-delà du champ proche, un problème de résistance des matériaux sachant que le sujet est "très dynamique" et qu il va généralement falloir modéliser les matériaux au-delà de leur limite élastique vu l intensité des efforts. un problème constructif ; le modélisateur devant s interfacer avec un homme de construction pour ne pas proposer une solution théoriquement bonne mais non réalisable. Ensuite il faudra transformer des notes de calcul souvent complexes en spécifications constructives (armatures en diamètres et écartements dans le béton, ancrage de portes ). Il apparait de suite que ces quatre domaines étant vraiment différents les uns des autres, cela peut conduire à utiliser des sociétés spécialisées dans chaque domaine. Ceci est possible mais il faudra être très vigilant sur les interfaces car certaines sont vraiment "piégeuses". Pour réduire le risque lié aux interfaces, l idéal est bien sûr une équipe dans une même société qui maîtrise les quatre sujets et qui est habituée à travailler sur la problématique. Les quatre problèmes à résoudre et listés ci-avant vont être explicités dans les chapitres suivants. 3. LA PREDICTION DES SOLLICITATIONS Nous entendons par sollicitations : les surpressions, les éclats, les flux thermiques. Dans cette courte présentation nous ne traiterons que le premier sujet sachant que : Le sujet des éclats est très militaire et qu en sécurité industrielle il n est pas développé de méthodologies particulières mais utilisé les modèles classiques de type Mott, Gurney, Taylor pour caractériser les éclats à la source puis des formules semi empiriques calées sur essais (THORR, TM ) pour étudier les pénétrations-perforations. Quand les éclats sont de très grandes tailles et posent plus un problème de tenue globale du receveur qu un problème Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

3 de pénétration, il est utilisé les logiciels numériques tels LS-DYNA (voir le chapitre qui concerne ce type de méthodologie de calcul) pour appréhender le problème. Le sujet des flux thermique n a pas besoin d être pris en considération lors de l étude des effets de détonations puisque les durées de ces flux sont très courtes et donc les flux sans effets réels sur les structures (surtout si on compare ces effets à ceux de l onde de choc aérienne). 3.1 Historique La prédiction du pic de surpression en un point donné à une certaine distance d un explosif est possible probablement depuis le milieu du vingtième siècle. Nous verrons cependant que caractériser complètement et correctement une onde de choc aérienne a nécessité des capteurs de surpression à temps de réponse adapté et que même dans les années beaucoup de travaux comportaient des erreurs (par exemple le TM qui était LA référence pour la prédiction des effets d explosion). Il convient ensuite de noter que : connaître précisément le signal de pression P(t) en un point dans une configuration plane et dépourvue d obstacles est un préalable, mais que ceci est totalement insuffisant si ensuite on ne sait pas prendre en compte les réflexions de tout ordre lorsque l explosion est intérieure à un local et/ou les effets des obstacles entre le donneur et le receveur puis les problèmes d atténuation/amplification dus à la géométrie propre du receveur. Il est évident que faire cette étude de mécanique des fluides pour quantifier précisément les surpressions effectives subies par un receveur n a pas d intérêt si ensuite on ne sait pas calculer le comportement des structures à ce champ de surpression dynamique. En conséquence nous pouvons constater que ces deux sujets furent développés conjointement dans les années 70 afin de créer le premier document "public" complet sur ces sujets : le TM Dans ce document il existe des méthodes pour prédire : les surpressions effectives "en champ proche" c'est-à-dire dans le local où à lieu l explosion, les surpressions effectives "en champ lointain" c'est-à-dire sur un receveur éloigné de l explosif donneur lorsque la géométrie entre donneur et receveur est simple (pas d obstacles ou presque pas d obstacles). Cet ouvrage (le TM5 1300) ne proposait lors de sa publication en 1968 que des méthodes semiempiriques. Sous cette terminologie nous désignons des méthodes qui ne sont pas strictement physiques mais qui combinent des résultats expérimentaux (mesures par capteurs de pression) et des lois d extrapolations physiques, ou "logiques". Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

4 Bien évidemment, entre 1968 et aujourd hui, sont apparues les méthodes CFD (Computational Fluid Dynamic) qui permettent de traiter via les volumes finis la propagation d un champ de surpression au cours du temps. En fait traiter le sujet en CFD a toujours été complexe et le reste car : dans le champ très proche de l explosif le problème à résoudre est de la détonique, dans le champ intermédiaire et lointain, le problème est relativement simple au niveau des gaz puisque non réactif mais souvent très complexe au niveau de la propagation car des obstacles vont rendre le problème très tridimensionnel. En sécurité industrielle il est difficile de dire quand les techniques CFD ont débutées car les premières tentatives étaient "pour voir" plus que pour supplanter les méthodologies semiempiriques explicitées ci-avant. En sécurité il est probable que les premiers calculs CFD de prédiction de surpression aient été réalisés dans les années mais avec des logiciels internes (c'est-à-dire développés par les centres de recherches et non achetables). Il a fallu attendre les années 2000 pour pouvoir utiliser des logiciels publics ; une majorité d entre eux ne traitant pas la partie détonique cependant. En 2009 TECHNIP estime que la majorité des calculs de propagations d onde de choc reste effectuée via des méthodes semi-empiriques mais ceci pour des raisons économiques. En effet les calculs CFD sont fiables et apportent une précision supérieure aux calculs semi-empiriques mais ils restent coûteux par rapport au budget global généralement consacré à une étude de sécurité Les méthodologies de prédiction des surpressions Dans le paragraphe précédent nous avons vu que pour prédire les surpressions d une explosion, nous pouvons utiliser : soit une méthode semi-empirique, soit une méthode numérique (CFD). Il faut noter qu il est aussi possible d avoir recours à une modélisation sur maquette. Cette méthodologie est théoriquement très ancienne puisque elle date des travaux de Hopkinson Sachs qui dès 1918 montraient qu il était possible de faire des mesures sur des maquettes à échelles réduites puis d obtenir les valeurs réelles de pression et impulsion à échelle 1 en utilisant des coefficients correctifs (1 pour la pression et celui de l échelle pour l impulsion). Le recours à des essais reste en 2009 une possibilité intéressante. Il reste cependant souvent des limitations à leur usage qui sont le délai et le coût ; mais aussi le faible nombre de capteurs disponibles dans beaucoup de centres d essais alors que beaucoup de problèmes "très complexes géométriquement" nécessitent l enregistrement de surpression en des dizaines de points. Alors il sera probablement privilégié le CFD. Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

5 Méthodes semi-empiriques Le principe de ces méthodes est simple puisque ce ne sont que des résultats de mesures lors d essais complétés de lois d extrapolation pour pouvoir traiter un nombre important de configurations. Ceci a permis aux auteurs de publier des abaques dans des ouvrages tels le TM Il faut noter que le nombre de paramètres influant sur le résultat : est faible quand c est la propagation d une onde de choc issue d un explosif externe en terrain plan qui est étudié vers un bâtiment receveur (mais ce cas "militaire" n existe pas au sein d une usine lorsque l on fait de la sécurité industrielle), est parfois élevé quand entre le donneur et le receveur il y a un certain nombre d obstacles, et est toujours élevé quand on évalue les surpressions dans un local donneur, les paramètres étant au nombre de 6, ce qui fait que cela conduit à proposer 400 abaques dans un document tel le TM La configuration la plus simple est bien sûr la charge TNT hémisphérique en terrain plan et nu qui a permis de tracer l'abaque "de référence suivante". Figure hemispherical Positive TNT explosion phase shock on the wave surface parameters at sea level for a hemispherical TNT explosion on the surface at sea level Positive phase shock wave parameters for a Pr, psi Pso, psi Ir, psi-ms/lb^(1/3) Is, psi-ms/lb^(1/3) ta, ms/lb^(1/3) to, ms/lb^(1/3) U, ft/ms Lw, ft/lb^(1/3) 10 Avec : Pso = pic de pression incidente PR = pic de pression réfléchie Iso = impulsion incidente Ie = impulsion réfléchie Ta = temps d arrivée de la surpression to = durée de la surpression positive v = vitesse du front d onde Lw = longueur d onde 1 0,1 0,01 0,005 0,1 0, Scaled Distance Z = R/W^(1/3) Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

6 Bien sûr de nos jours les abaques sont devenus des logiciels mais ceux-ci ne font qu interpréter des résultats d essais comme le faisaient les abaques. Il faut noter que lorsque l on cherche les courbes P(t) en différents points Ai des parois d un local donneur, celles-ci ont un profil très différent d un point à un autre Ai car les combinaisons de réflexions sont fonction de la position de l explosif et du point considéré dans le donneur. A l'extérieur du local les propagations d'onde sont aussi très complexes et il existe de grandes différences entre les courbes P(t) des points Pi. Cette "ultra sensibilité" du profil de surpression P(t) à de nombreux paramètres pourrait inquiéter sur la sécurité des calculs dans leur globalité et de la sécurité des bâtiments. En fait nous verrons dans la suite de cette note que les structures donneuses soumises à de fortes surpressions ne sont pas trop sensibles à la forme des courbes P(t) mais principalement aux impulsions qui sont les intégrales des courbes P(t). Ces impulsions dépendant beaucoup moins de la position exacte de l explosif et du point considéré, cela permet de dire que les calculs sont valides même si une certaine incertitude existe sur les positions de l explosif et sur les courbes exactes P(t) au niveau du mur étudié. Méthodologie CFD Les codes CFD, pour Computational Fluid Dynamics (ou Mécanique des fluides numériques en français), sont des outils dédiés à la résolution numérique des problèmes de mécanique des fluides. L ensemble des équations gouvernant le comportement des fluides (Equation de Navier Stokes, Equations d Euler, ) sont alors résolues dans un domaine géométrique préalablement discrétisé en volumes élémentaires (maillage). Leur utilisation est aujourd hui largement répandue dans les domaines de l automobile, l aéronautique, la marine, la défense, l énergie, la thermique ou la sécurité industrielle (liste non exhaustive). L intérêt croissant porté à ce type d outils ces dernières années peut s expliquer d une part par leur complémentarité avec les essais expérimentaux (il est possible avec la CFD de réaliser des mesures non intrusives, de réaliser des études de sensibilité relativement rapidement, ), et d autre part par leur capacité prédictive (indispensable pour les cas qui ne peuvent pas faire l objet d un essai). Il existe des codes CFD généralistes, qui permettent en théorie de gérer tous les types de problèmes, et des codes CFD plus spécialisés dont l utilisation est restreinte à un ou plusieurs Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

7 types de problèmes spécifiques (code CFD pour les problèmes d explosion, code CFD pour les problèmes d incendie, ). Pour ces derniers, les équations de comportement sont généralement résolues en implémentant certaines hypothèses spécifiques au domaine d application (ce qui permet notamment de gagner du temps de calcul). Les performances des outils CFD restent en effet fortement liées aux ressources de calculs à disposition (puissances des ordinateurs, nombre de processeurs, ). Aujourd hui, les calculs CFD ne permettent pas de résoudre les problèmes "en temps réel" (le temps de calcul nécessaire est en général bien supérieur à la durée du phénomène à simuler). De plus ils n ont pas atteints encore un degré de maturité suffisant pour pouvoir s affranchir entièrement de la nécessité de réaliser des essais expérimentaux. La plupart des codes CFD comportent une part d empirisme (constantes de calibration, formules empiriques pour certains phénomènes, ) et les résultats fournis peuvent encore comporter un certain degré d incertitude. Les outils CFD sont à considérer comme des outils d aide à la décision. Dans le domaine de la sécurité industrielle, l usage des outils CFD s est vite révélé intéressant d une part car il n est pas envisageable de réaliser systématiquement des essais à grandes échelles, et d autre part car l utilisation des formules analytiques ou empirique simples s avèrent vite limitée (non prise en compte de la géométrie du domaine notamment). C est notamment dans le domaine de l explosion que les premiers développements ont été réalisés. Dans les problématiques pyrotechniques, la modélisation du terme source par des outils CFD peut vite s avérer problématique. D un point de vue physique, la modélisation de la propagation d une onde de choc dans un solide, ainsi que la chimie de la combustion du solide nécessite des modèles supplémentaires par rapport aux modèles couramment utilisés ceux utilisés pour prédire les écoulements de fluide. De plus les échelles caractéristiques des phénomènes peuvent être différentes de plusieurs ordres de grandeurs. En effet une charge solide classique a un volume très faible (< 1m 3 ) en regard des dimensions du domaine de propagation potentielle des effets de surpressions qu elle engendre (plusieurs centaines de mètres). Au final, la puissance de calcul nécessaire risque de devenir rapidement rédhibitoire. Une approche classique pour simplifier le problème consiste à ramener le phénomène de combustion du solide à une libération rapide d énergie. De cette façon, la chimie, ainsi que la propagation d ondes dans le solide n a plus besoin d être explicitement modélisée. Ce type de modélisation a déjà été utilisé par plusieurs auteurs (A.C van den Berg 2008, Ivings et al 2001) avec des résultats satisfaisants. Avec cette approche, les codes CFD commerciaux dédiés à l étude des phénomènes d explosion de gaz peuvent alors être utilisés pour prédire la propagation de l onde de surpression dans l environnement. Ceux-ci ont été développés au cours des années 90, pour répondre aux problématiques de sécurité posés par les installations pétrolière offshore. Ces codes utilisent généralement deux types de solver, une résolution classique des équations pour la partie réactive (combustion des gaz) et une résolution eulérienne pour calculer la propagation des ondes de surpression dans l environnement (hors de la zone réactive constituée par le nuage inflammable). C est ce solver eulérien qui peut être utilisé pour étudier la propagation des ondes de surpression résultantes d une détonation de solide. Moyennant l ajout de quelques modèles supplémentaires, les résultats obtenus peuvent être très satisfaisants. En dehors de ces codes commerciaux, il est très probable que des codes universitaires, ou des codes internes de grands organismes aient été Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

8 développés spécifiquement pour ces problématiques pyrotechniques. Cependant, TECHNIP n a pas connaissance de ces codes spécifiques (ce qui ne signifie pas qu ils n existent pas). La description et la modélisation de l environnement sont réalisées soit manuellement, soit par l importation d un modèle numérique existant. Cette étape peut parfois être longue et fastidieuse, mais ne constitue pas un point bloquant dans la modélisation. La modélisation de l environnement est un des atouts majeurs des modèles CFD. Elle permet ainsi de prendre en compte les effets de masque des bâtiments, l effet de merlon de protection, ce qui n est pas faisable avec les approches analytiques simplifiées. Figure 1 : effet des obstacles sur la propagation de l onde Le degré de résolution de géométrie à adopter dans le modèle va dépendre des objectifs du calcul, des caractéristiques du maillage, et de l effet potentiel des obstacles sur la propagation d onde. Ces codes restent des outils numériques et peuvent être très sensibles à plusieurs paramètres numériques tels que le maillage utilisé, les conditions aux limites retenues. En ce sens il est indispensable de bien comprendre les phénomènes mis en jeu, ainsi que les caractéristiques propres au code utilisé. Les modèles CFD peuvent être ainsi utilisés pour : Donner des pressions de dimensionnement pour des protections, des abris. Déterminer les distances de sécurité réglementaires à retenir. Figure 2 : explosion dans un bâtiment multi cellulaire Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

9 4. LA PREDICTION DES DOMMAGES La prédiction des dommages doit être faite : lorsque l on conçoit un atelier, car de nos jours la quasi-totalité des ateliers pyrotechniques est conçue pour résister aux explosions internes 1, lorsque l on vérifie que les dommages ne posent pas problème aux ateliers receveurs et bureaux du site, lorsqu on vérifie que l explosion ne créée pas de dommages inacceptables aux riverains (la nouvelle réglementation PPRT créée en 2005 impose ce type d étude dite "de vulnérabilité" autour de tout site SEVESO). La difficulté principale de la prédiction des dommages est qu il va falloir étudier le comportement de très nombreux matériaux de construction ; et même produits de construction (un produit étant souvent un assemblage de divers matériaux). Il s en déduit de suite : que prédire le comportement d une porte en acier sera facile car le matériau est isotrope et la loi de comportement élastique-plastique d un acier standard bien connue, que prédire le comportement d une paroi en béton armé très au-delà de la limite élastique du béton armé va être délicat car la décohésion entre le béton et les armatures va poser un problème à la modélisation. De plus il va falloir décider jusqu'à quelle déformation des armatures, ou du béton, ou du mur, on s autorise, que prédire le comportement d un mur en parpaings va être délicat car un tel matériau n est pas conçu pour supporter des efforts transversaux. Pourtant la majorité des constructions (hors les ateliers pyrotechniques), sont en parpaings puisque ce sont des bureaux, des habitations ou des locaux industriels standards. qu il faudra aussi prédire le comportement de parois en bardage, de toiture en bac acier, de vitres et châssis vitrés... Ces prédictions ne doivent pas être bâclées même si elles sont moins "scientifiquement intéressantes" que d autres sachant par exemple que plus de 80 % des blessés lors des explosions le sont par éclats de verre. Vu la diversité des matériaux il est évident que le choix de la méthodologie de prédiction des dommages dépend : d abord du matériau à étudier, 1 Pour des raisons de coût d'exploitation, il est en effet rare depuis les années 80 de disposer une cellule pyrotechnique à 5Q 1/3 ou 8Q 1/3 de toute autre cellule pyrotechnique. Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

10 puis de la complexité de la géométrie de la structure. Les méthodologies d étude envisageables sont : les essais, les méthodes analytiques "globales 2 ", les méthodes numériques Prédiction des dommages par les expérimentations Etant donné que beaucoup de matériaux de construction paraissent difficiles à modéliser, il est normal d envisager de déterminer leur comportement via des essais. De plus il est bien connu que les essais sans instrumentation (on peut envisager de s en passer pour étudier le comportement de structures) ne sont généralement pas très coûteux, leur coût étant quasiment celui de la structure à tester. En fait cette méthode de prédiction via des essais est souvent impossible à cause des lois de modélisations à échelle réduite ; le problème étant le suivant : soit il est fait une maquette à échelle 1 et alors les résultats de l essai seront probants. La difficulté est que tirer une charge d explosif importante (plusieurs dizaines de kg TNT) est souvent très difficile vu le faible timbrage d une majorité de champs de tirs. Le coût de la structure à tester à échelle 1 peut aussi être une difficulté, soit il est fait une maquette à échelle réduite pour résoudre les deux difficultés citées précédemment. Ceci est justifié pour étudier les ondes de choc puisqu'il existe des lois de modélisations permettant de corriger les valeurs enregistrées pour obtenir les valeurs réelles mais ceci est quasi impossible pour étudier le comportement de structures. En effet ne pas respecter l échelle 1 va obligatoirement "déformer la courbe P(t) que subit la structure". En appliquant les lois de modélisations classiques, bien sûr il pourra être recréé le même pic de surpression mais jamais le même pic de surpression et la même impulsion ; a fortiori le même signal P(t). En fait les essais sur maquettes à échelle réduite ne peuvent servir qu à caler un modèle de calcul, si on en a un. Ceci explique le peu d essais entrepris pour définir le comportement de matériaux et structures aux explosions Prédiction des dommages par les méthodes analytiques "globales" Une explosion créant une surpression dynamique la première "idée"» pour réaliser une prédiction de comportement peut être de définir une pression statique équivalente à la pression dynamique réelle. Ensuite comme les calculs non linéaires sont réputés complexes la "seconde idée" peut être de ne faire que des calculs linéaires (ou pseudo linéaire via un coefficient de comportement comme cela se fait en séisme). 2 Au sens où il n est pas fait de maillage mais considéré qu un mur, ou une porte, ou., n est qu un seul élément équivalent à un ressort Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

11 La courbe contrainte déformation suivante montre de suite que la seconde idée est mauvaise car avec un calcul en linéaire nous n arriverons pas à prendre en compte l énergie interne disponible dans la structure au-delà de la phase élastoplastique (X < Xp). Certes il est non usuel de prendre en compte cette déformation "juste avant ruine" mais compte tenu de l'énorme énergie externe à absorber, ne pas la prendre en compte serait extrêmement coûteux. Typical resistance-deflection function for two-way element La courbe suivante montre le surdimensionnement (donc surcoût) qu entrainerait un calcul en linéaire ou plus en moins en non linéaire (cela conduit sur l exemple à multiplier par trois les épaisseurs de structures nécessaires). Dalle encastrée Longueur = Largeur = 4 m 100 kg TNT à 2 m EPAISSEUR DE LA DALLE (cm) déformation élastique ferraillage spécifique limite pour protection du personnel écran pour éviter transmission et projections 3 COUT (indice) 1 0, FLECHE MAXI AU CENTRE (cm) Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

12 En fait les choix méthodologiques sont représentés sur le logigramme suivant : 1. La première méthode qui consiste à appliquer un DLF de 2 est la plus simple puisqu'elle évite de devoir calculer les périodes de vibration des structures (ce qui cependant n est pas bien difficile dans le domaine élastique de celles-ci). Elle n est cependant pas recommandée pour dimensionner de nouvelles structures puisqu elle conduit à des surdimensionnements systématiques, donc à des surcoûts constructifs. Par contre elle peut être utilisée en vérification de structures car si le résultat est positif la méthode étant conservative, cela aura permis d économiser intelligemment du temps de calcul. 2. La seconde méthode consiste à appliquer un DLF après avoir calculer la première période de la structure grâce à une abaque telle la suivante (ou directement en faisant un calcul dynamique "équivalent"). Courbe de DLF type détonation 2,5 2 DLF 1,5 1 0, t/tn Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

13 Une fois obtenue la pression statique équivalente, il est réalisé un calcul linéaire de structures. Cette méthode ne permet pas d utiliser l énergie interne de la structure au-delà de la limite élastoplastique de la structure donc elle est peu optimale au niveau des coûts de construction. 3. La méthode 3A est identique à la méthode 4A mais n'a aucun intérêt. 4. La méthode 3B n est pas recommandée pour prédire les effets d une explosion accidentelle car il est inutile d utiliser un outil numérique potentiellement performant en le bridant via l utilisation exclusive de lois de comportements linéaires. Cependant si la structure à dimensionner doit rester dans son domaine linéaire après explosion, comme c est le cas d une casemate de tir ou une piscine de tir (ou d autres cas très spécifiques) la méthode est parfaitement bien adaptée. 5. La méthode 4A qui est une méthode analytique dynamique avec prise en compte des déformations non linéaires des structures (acier, béton armé ou autre) est UNE DES DEUX METHODES RECOMMANDEES pour la prédiction des effets ; l autre étant le calcul numérique dynamique en non linéaire. La méthodologie est présentée plus complètement dans la suite de ce chapitre. 6. La méthode 4B est probablement la meilleure des six puisqu'elle est dynamique, en non linéaire et permet contrairement à la méthode 4A de modéliser les géométries complexes. Ses inconvénients sont cependant liés aux incertitudes sur les lois de comportement de certains matériaux tel le bêton armé, et souvent les coûts de calcul. Cette méthodologie sera explicitée dans un chapitre particulier. Il est explicité dans ses grandes lignes la méthode 3A qui est avec la 4A une des deux les plus intéressantes. La méthode 3A est la suivante : comme il est difficile d étudier le comportement réel d une structure au cours du temps (donc en suivant sa déformation au cours du temps) il faut la ramener à un corps simple, un ressort, un ressort est lui facile à étudier sous un chargement dynamique P(t) puisqu il suffit de résoudre par pas de temps les équations. => coefficient de transformation Système réel Ressort équivalent Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

14 Puis résoudre simultanément (par pas de temps). F(t) = Pt.L.be X n + t = X n + t (X n + X n + t) 2. t Xn + t = Xn + t X n + ( ) X n + β(x n + t X n) t 2.. Ft(t) KeX X = KLM.Mτ 2 Pour transformer la structure (le mur ou des murs) en ressort(s) il faut comparer les équations des déformés et des énergies du ressort et de la structure sous chargement statique et ainsi déterminer des coefficients de transformation de l un en l autre. La méthode est ancienne puisque c est Biggs du MIT qui l a publiée le premier en La méthode n était cependant applicable qu à des structures acier (ou autre matériau isotrope bien connu) car elle ne disait pas jusqu'à quelle déformation plastique il était possible d aller. Pour des structures acier cela ne posait pas trop 3 problème car il était possible d évaluer les déformations de rupture à partir des limites de rupture à la traction sur éprouvette (données du fournisseur). Pour le béton armé il subsistait un énorme problème "comment modéliser le béton armé au-delà de sa limite élastique compte tenu qu il se fissure, change d inertie, que les aciers glissent dans le béton et qu au final il peut y avoir séparation totale entre les armatures et le béton?". La réponse a nécessité énormément d analyses et d essais par les armées US entre1956 et La réponse aux questions précédentes a permis aux armées US de publier le TM qui lui permettait de calculer les structures en béton armé vis-à-vis des explosions. Ce document avait l avantage d être "global" c'est-à-dire qu il proposait : une méthode de calculs des surpressions (pas mal d erreurs furent ensuite signalées), une méthode de calcul du bêton armé issue de la théorie de Biggs, et surtout des dispositions constructives précises à respecter pour que le béton armé puisse se déformer au delà de sa limite élastique et absorber une énergie externe maximale. 3 Cependant ce n'est pas simple pour autant car les allongements ne sont pas identiques en toute part d'une structure. Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

15 Typical details at intersection of two continuous laced walls (pour murs supportant de grandes déformations) Depuis ce document a été révisé mais la méthodologie et les dispositions constructives ont peu évolué Prédiction des dommages par les méthodes numériques Une fois définis les champs de surpression sur une structure, il est logique d envisager d étudier le comportement de cette structure avec un logiciel aux éléments finis puisque les logiciels numériques en mécanique des solides sont opérationnels depuis plusieurs dizaines d années. Ils sont donc opérationnels dans de nombreuses sociétés industrielles et de service. Il faut cependant noter que le logiciel doit être capable : de prendre en compte un chargement dynamique, et d étudier les structures très au-delà de leurs déformations élastiques, sachant par ailleurs que le chargement dynamique est extrêmement intense et de très courte durée. Cela conduit à retenir un code de calcul qui permette de prendre en compte la propagation des ondes dans les solides et l endommagement associé (fissuration pour le béton, par exemple). La majorité des logiciels aux éléments sont implicites car ce schéma numérique est le plus approprié pour des calculs statiques ou dynamiques peu rapides. Cependant un certain nombre d entre eux disposent également d un solveur explicite. Cette première sélection étant faite, il apparait que la véritable difficulté va être la prise en compte des grandes non linéarités, aussi bien matériaux (grandes déformations) que géométriques (grandes déplacements) ceci afin : soit d optimiser le coût de construction lorsqu il s agit de dimensionner un bâtiment nouveau, Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

16 soit de ne pas conclure abusivement à la ruine d un bâtiment existant dès que la limite élastique des structures est dépassée (alors qu il aurait fallu juste dire quelle déformation atteint la structure tout en restant stable). De suite nous constatons que le dimensionnement d un ouvrage en pyrotechnie et l étude des crash automobiles ont de très nombreux points communs puisque : l intensité du choc va être intense et de courte durée, et pour étudier le choc il faudra faire une modélisation avec prise en compte du comportement post élastique des structures. Dans les deux cas le critère d acceptabilité ne sera pas une contrainte maximale à ne pas dépasser mais une déformation maximale. Les deux principales différences entre automobile et pyrotechnie (pour l étude de bâtiments) sont : un modèle automobile a beaucoup de plus de mailles qu un modèle de bâtiment, mais l automobile a la chance d utiliser essentiellement des aciers et matériaux isotropes, avec des lois de comportement non linéaire bien connues. A contrario en prédiction des effets d explosion l essentiel des études concerne le béton armé qui est un matériau complexe à appréhender au delà de sa limite élastique compte tenu de son comportement différentié en traction et en compression ainsi que du phénomène d endommagement lié à la fissuration. D autre part il convient d intégrer la présence des armatures. Un des logiciels les plus réputés pour traiter les chocs (dus à une surpression ou au choc d un solide) est probablement LS DYNA. Il a été mis au point au Livermore dans les années 80 puis commercialisé par son créateur lorsqu il quitta le Livermore et créa sa société LSTC dans les années 90. Depuis cette époque certains autres logiciels ont acquis des capacités assez comparables à LS DYNA, en adoptant au besoin un solveur explicite d origine LS DYNA. On notera à ce titre ABAQUS/EXPLICIT. Dans le cas qui nous intéresse "la prédiction des effets des explosions", il apparait de suite que l essentiel des études va concerner des bâtiments non pas en acier, aluminium mais en béton armé. Alors le problème majeur n est pas la qualité du solveur mais la qualité des lois de comportement du béton armé. Il convient de noter que l intérêt d un code tel LS DYNA est de proposer de nombreuses lois de comportement. Ce logiciel en propose en effet environ 150 dont une dizaine pour le béton armé. La difficulté est alors de choisir dans cette dizaine la bonne loi sachant que certaines données constructives vont influer sur la loi de comportement. En effet un ferraillage «classique» frettera mal le béton armé et dès le dépassement de la limite élastique il peut y avoir des fragilités qui empêchent tout développement de capacité de plastification. Ce peut être le cas si un cisaillement brutal survient au niveau des appuis ou si les Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

17 deux nappes d armatures se désolidarisent par manque de ferraillage transversal (épingles, étriers ou laçage). Par ailleurs il faut fixer des critères d acceptabilités, non pas en contrainte puisqu il s agit de calculs en grande non linéarité, mais en déformations. Il serait logique de choisir le taux d allongement des armatures par rapport à leurs limites de rupture. Ce peut être un choix mais TECHNIP privilégie une flèche limite par référence aux recommandations du TM En fait TECHNIP retient la première des deux limites atteinte.. Les calculs numériques de structures vis-à-vis des explosions peuvent donc être considérés comme un excellent moyen d étude mais qui reste assez délicat a cause des lois de comportement. Dans la pratique ils sont utilisés : lorsque la géométrie du bâtiment à calculer est complexe, trop complexe pour des calculs analytiques, lorsque les enjeux sont très forts (alors généralement il est fait des calculs analytiques puis des calculs numériques de vérification). Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

18 4.4. Prédiction des dommages aux "matériaux de second œuvre" Lorsqu il est fait des prédictions de dommages en sécurité industrielle, il ne faut pas négliger de traiter sérieusement le comportement des vitres, des châssis vitrés, des portes, des parpaings, en fait de tous les matériaux qui lors d explosions peuvent être la cause de blessures ou létalité. Dans cette courte présentation nous ne pouvons pas vraiment aborder le sujet mais il faut noter qu en 2009 il est incorrect de faire des prédictions du genre "10 % des vitres cassent pour 10mbars" ou "les parpaings tombent sous 200mbars" car il existe des méthodes de prédiction pour ces deux matériaux et bien d autres. Pour le verre par exemple les méthodes prennent en compte : la nature du verre (recuit, trempé, feuilleté..) car cela conduit à de très grandes différences de tenue pour une même épaisseur, la taille du vitrage bien sûr et son épaisseur, la courbe P(t) et non exclusivement le pic de pression. Les courbes suivantes montrent les résultats de quelques calculs. Tenue du verre recuit de 5,6 mm d'épaisseur Tenue du verre trempé de 4 mm d'épaisseur Pression (mbar) 10 Lxl=0,5x0,5m Lxl=0,75x0,75m Lxl=1x1m Lxl=2x2m Pression (mbar) 100 Lxl=0,5x0,5m Lxl=0,75x0,75m Lxl=1x1m Lxl=2x2m Durée (ms) Durée (ms) Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

19 Pour la tenue de murs en parpaings les méthodes prennent en compte : l épaisseur du mur et le type de parpaings, la portée du mur, la rigidité des appuis, la courbe P(t). La courbe suivante montre les résultats de quelques calculs. Tenue d'un mur en maçonnerie (H=4 m) Pression (mbar) Durée (ms) 5. LA PROBLEMATIQUE DES INCERTITUDES Tous les concepteurs sont confrontés au problème des incertitudes de leurs calculs. Pour une majorité d entre eux le sujet des incertitudes ne nécessitera cependant pas d investigations particulières car ils auront mis en œuvre des règlements (BAEL, règles API.) dans lesquels les incertitudes ont été identifiées et prises en compte par les rédacteurs de ces règles. L incertitude "est alors ce qu elle est" et ne pose pas problème au concepteur sur la qualité de ses calculs prédictifs. Dans le domaine qui nous préoccupe, celui de la prédiction des effets des explosions, le problème des incertitudes est bien différent et il mérite réflexion car nous allons devoir successivement aborder quatre sujets bien différents les uns des autres qui apportent chacun leur part d incertitude dans le résultat final. Les quatre sujets sur lesquels il faut réfléchir successivement aux incertitudes sont : l équivalent TNT du produit considéré et la détonique (ou directement la détonique du produit), la propagation aérienne 3D d une onde de choc, Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

20 les calculs dynamiques non linéaires de structures, les incertitudes de la construction réelle. Si les explosions créaient de faibles efforts et que les structures capables d y résister étaient de faibles épaisseurs, il serait probablement possible d empiler les coefficients de sécurité propre à chacun des quatre sujets précédents et de ne pas trop devoir analyser la problématique. Le cas précédent existe bien sûr mais est peu fréquent (les bâtiments donneurs contenant de très faibles charges et les bâtiments receveurs situés très loin du donneur). Dans une majorité de situation, les structures seront importantes et donc devront être optimisées pour raison de coût. Les coefficients de sécurité devront alors être choisis avec attention et non majorés et empilés à l excès. Une fois cela dit il faut mesurer la difficulté de l exercice! La première incertitude concerne l équivalent TNT car il est usuel de ne pas faire de calcul 3D de détonique sur le produit mis en jeu mais de passer par un équivalent TNT. A cet équivalent TNT sur la matière pyrotechnique il faudra superposer un équivalent sur la forme de l objet pyrotechnique car il est rarement sphérique alors que dans les calculs qui suivront, un équivalent TNT sphérique sera généralement considéré. Ensuite il y aura le coefficient lié à la répartition d énergie dans les éclats et dans l onde de choc aérienne. Il n est pas possible dans ce court article d expliciter les incertitudes sur ces sujets et de toute façon ce ne sont pas les concepteurs de structures résistantes aux explosions qui sont les mieux à même de présenter la partie détonique de la problématique globale. Il convient cependant de noter que des documents comme le TM imposent de majorer la masse d équivalent TNT de 20 % pour tenir compte des incertitudes, sans expliquer le coefficient de 20%. Ce chiffre ne parait pas exagéré au seul examen des courbes d équivalent TNT en pression et impulsion de différents explosifs. La seconde incertitude concerne la propagation de l onde de choc dans l air. Il faut alors différencier les cas où les calculs sont réalisés en CFD de ceux où les calculs sont effectués en analytique (méthodes semi-empiriques). Dans le premier cas il est possible de considérer que l incertitude est faible si le logiciel CFD a été bien calé sur des résultats expérimentaux et que l utilisateur du code est expérimenté. L incertitude qui existe peut alors être négligée comparativement aux autres. Dans le second cas où les calculs sont effectués en analytique, l incertitude n est pas facile à évaluer car ce sont les créateurs des méthodes semi-empiriques issues d essais qui les ont évaluées et prises en compte dans leurs méthodes. Nous pouvons cependant ajouter qu une autre incertitude peut exister quand la situation réelle est très complexe et qu il faut la simplifier pour pouvoir utiliser une méthode analytique (c est par exemple le cas de situations avec beaucoup d obstacles entre donneur et receveur).tout ceci signifie que le concepteur doit être très prudent et doit parfois faire des études de sensibilité complètes (en examinant par exemple les conséquences d écarts sur ce sujet au niveau du résultat final, puis du cumul des écarts possible). La troisième incertitude concerne les calculs dynamiques non linéaires. Là il ne peut pas être certifié que les calculs numériques sont toujours plus exacts que les calculs analytiques puisque en numérique il est parfois difficile de définir une loi de comportement en très grande non linéarité Sixièmes journées scientifiques Paul Vieille, ENSTA, Paris 7-8 octobre

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Matière : Couleur : Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Gris Recommandations d usage : Pression (dépend du facteur de forme) Déflexion Pression statique maximum :. N/mm ~ % Pression dyn. maximum :. N/mm

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY T.P. FLUENT Cours Mécanique des Fluides 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY 2 Table des matières 1 Choc stationnaire dans un tube à choc 7 1.1 Introduction....................................... 7 1.2 Description.......................................

Plus en détail

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité :

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité : Titre : SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre [...] Date : 15/1/011 Page : 1/6 Responsable : Nicolas GREFFET Clé : V6.0.16 Révision : 8101 SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

Figure 3.1- Lancement du Gambit

Figure 3.1- Lancement du Gambit 3.1. Introduction Le logiciel Gambit est un mailleur 2D/3D; pré-processeur qui permet de mailler des domaines de géométrie d un problème de CFD (Computational Fluid Dynamics).Il génère des fichiers*.msh

Plus en détail

Le turbo met les gaz. Les turbines en équation

Le turbo met les gaz. Les turbines en équation Le turbo met les gaz Les turbines en équation KWOK-KAI SO, BENT PHILLIPSEN, MAGNUS FISCHER La mécanique des fluides numérique CFD (Computational Fluid Dynamics) est aujourd hui un outil abouti de conception

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Conseils en Ingénierie mécanique

Conseils en Ingénierie mécanique Conseils en Ingénierie mécanique contact@solsi-cad.fr +33 (0)3 87 60 34 49 CONCEVOIR OPTIMISER Metz INNOVER VALIDER Historique 1985 1992 1996 2003 2013 2014 Solsi : Calculs des Structures - FEA Création

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE Denis DEFAUCHY Gilles REGNIER Patrice PEYRE Amine AMMAR Pièces FALCON - Dassault Aviation 1 Présentation

Plus en détail

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES P.E. LOISEL, J. SCHAGUENE, O. BERTRAND, C. GUILBAUD ARTELIA EAU ET ENVIRONNEMENT Symposium du CFBR

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE ÉPREUVE DE SCIENCES DE L INGÉNIEUR ÉPREUVE DU VENDREDI 20 JUIN 2014 Session 2014 Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient 4,5 pour les candidats ayant choisi un

Plus en détail

SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique

SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique Titre : SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dan[...] Date : 09/11/2011 Page : 1/9 SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique Résumé On teste les éléments paraxiaux

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Phénomènes dangereux et modélisation des effets Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE

Plus en détail

Fermettes + tuiles terre cuite = totale fiabilité en cas de séisme

Fermettes + tuiles terre cuite = totale fiabilité en cas de séisme * Fermettes + tuiles terre cuite = totale fiabilité en cas de séisme Le programme, lancé en 2009** et coordonné par FCBA, a pour objet d affiner les connaissances sur le comportement au séisme des habitats

Plus en détail

Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique

Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique Avis DSR/2010-065 26 février 2010 Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique Par lettre du 19 février 2009, l Autorité de sûreté

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS 1 ÉJECTEURS INTRODUCTION Les éjecteurs sont activés par la chaleur perdue ou la chaleur provenant de sources renouvelables. Ils sont actionnés directement

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

!-.!#- $'( 1&) &) (,' &*- %,!

!-.!#- $'( 1&) &) (,' &*- %,! 0 $'( 1&) +&&/ ( &+&& &+&))&( -.#- 2& -.#- &) (,' %&,))& &)+&&) &- $ 3.#( %, (&&/ 0 ' Il existe plusieurs types de simulation de flux Statique ou dynamique Stochastique ou déterministe A événements discrets

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

Canalisations de transport

Canalisations de transport janvier 2014 DRA - 13-133665-09977B Canalisations de transport Guide de détermination des mesures de protection propres aux bâtiments Version 1 janvier 2014 Canalisations de transport - Guide de détermination

Plus en détail

LE GÉNIE PARASISMIQUE

LE GÉNIE PARASISMIQUE LE GÉNIE PARASISMIQUE Concevoir et construire un bâtiment pour qu il résiste aux séismes 1 Présentation de l intervenant Activité : Implantation : B.E.T. structures : Ingénierie générale du bâtiment. Siège

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

SSNV143 - Traction biaxiale avec la loi de comportement BETON_DOUBLE_DP

SSNV143 - Traction biaxiale avec la loi de comportement BETON_DOUBLE_DP Titre : SSNV14 - Traction biaxiale avec la loi e comport[...] Date : 17/02/2011 Page : 1/14 Manuel e Valiation Fascicule V6.04 : Statique non linéaire es structures volumiques Document V6.04.14 SSNV14

Plus en détail

Projet ANR. Bruno Capra - OXAND. 04/06/2015 CEOS.fr - Journée de restitution (Paris) B. CAPRA

Projet ANR. Bruno Capra - OXAND. 04/06/2015 CEOS.fr - Journée de restitution (Paris) B. CAPRA Projet ANR Bruno Capra - OXAND MEFISTO : Maîtrise durable de la fissuration des infrastructures en bétons Contexte Problématique des Maîtres d Ouvrages Evaluation et prédiction de la performance des ouvrages

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Exploitations pédagogiques du tableur en STG Académie de Créteil 2006 1 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Commission inter-irem lycées techniques contact : dutarte@club-internet.fr La maquette

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS Généralités Aperçu Introduction Précision Instruction de montage Lubrification Conception page............................. 4............................. 5............................. 6.............................

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h)

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Problèmes IPhO 2012 1 NOM : PRENOM : LYCEE : 1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Nous souhaitons dans ce problème aborder quelques aspects de la conception d un avion solaire autonome. Les

Plus en détail

GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES

GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES 1 INTRODUCTION AU PRODUIT 3 QUALITE PROFILS 4 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES 9 TABLEAU DE PRE-DIMENSIONNEMENT 10 2 INTRODUCTION AU PRODUIT DESCRIPTION Les

Plus en détail

Fixateurs pour murs périmétriques 3.2.4. 3.2.4.1 Description de l'application. 3.2.4.2 Description du produit. 3.2.4.3 Composition.

Fixateurs pour murs périmétriques 3.2.4. 3.2.4.1 Description de l'application. 3.2.4.2 Description du produit. 3.2.4.3 Composition. s pour murs périmétriques.....1 de l'application Les murs périmétriques, en tant que partie intégrante des murs-rideaux et des charpentes claires, sont courants dans les structures métalliques. Des profilés

Plus en détail

En mars 2001, à l occasion d une journée

En mars 2001, à l occasion d une journée Solutions Cetiat MESURES ACOUSTIQUES TROIS NORMES POUR MESURER LE BRUIT DES MACHINES La chasse au bruit oblige les fournisseurs à tenir compte des caractéristiques acoustiques de leurs matériels de plus

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

Projet Optiperf : les ressources du calcul parallèle à destination des architectes navals

Projet Optiperf : les ressources du calcul parallèle à destination des architectes navals Projet Optiperf : les ressources du calcul parallèle à destination des architectes navals Pierre-Michel Guilcher, Olivier Payen, Aurélien Drouet, Erwan Jacquin Plan de l exposé Contexte général Définition

Plus en détail

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE L'objectif de ce tutorial est de décrire les différentes étapes dans CASTOR Concept / FEM permettant d'effectuer l'analyse statique d'une

Plus en détail

Exemples de dynamique sur base modale

Exemples de dynamique sur base modale Dynamique sur base modale 1 Exemples de dynamique sur base modale L. CHAMPANEY et Ph. TROMPETTE Objectifs : Dynamique sur base modale réduite, Comparaison avec solution de référence, Influence des modes

Plus en détail

SOMMAIRE Thématique : Matériaux

SOMMAIRE Thématique : Matériaux SOMMAIRE Thématique : Matériaux Rubrique : Connaissances - Conception... 2 Rubrique : Essais... 7 Rubrique : Matériaux...11 1 SOMMAIRE Rubrique : Connaissances - Conception Connaître les matières plastiques...

Plus en détail

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Gilbert LE BRAS (IUT de st nazaire, Dépt. Génie Civil) Alain ALEXIS (GeM) 1/42 Introduction Domaine

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) 87 FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) Dans le cadre de la réforme pédagogique et de l intérêt que porte le Ministère de l Éducation

Plus en détail

LA VIRTUALISATION. Etude de la virtualisation, ses concepts et ses apports dans les infrastructures informatiques. 18/01/2010.

LA VIRTUALISATION. Etude de la virtualisation, ses concepts et ses apports dans les infrastructures informatiques. 18/01/2010. Guillaume ANSEL M2 ISIDIS 2009-2010 / ULCO Dossier d étude sur la virtualisation LA VIRTUALISATION 18/01/2010 Etude de la virtualisation, ses concepts et ses apports dans les infrastructures informatiques.

Plus en détail

TP2 ACTIVITE ITEC. Centre d intérêt : AUBE D UN MIRAGE 2000 COMPORTEMENT D UNE PIECE. Documents : Sujet Projet Dossier technique - Document réponse.

TP2 ACTIVITE ITEC. Centre d intérêt : AUBE D UN MIRAGE 2000 COMPORTEMENT D UNE PIECE. Documents : Sujet Projet Dossier technique - Document réponse. ACTIVITE ITEC TP2 Durée : 2H Centre d intérêt : COMPORTEMENT D UNE PIECE AUBE D UN MIRAGE 2000 BA133 COMPETENCES TERMINALES ATTENDUES NIVEAU D ACQUISITION 1 2 3 * * Rendre compte de son travail par écrit.

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme Partie II Les paramètres des séismes Séisme: libération d énergie destructrice à partir de la magnitude 5 Prévision sismique: déterminer l aléa sismique Étude du mécanisme de rupture de la faille 1. Introduction

Plus en détail

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DES CENTRALES NUCLEAIRES Montrouge, le 9 février 2015 Réf. : CODEP-DCN-2015-002998 Monsieur le Directeur Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre

Plus en détail

ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION. Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique

ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION. Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique 1 ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique G. ALLAIRE 28 Janvier 2014 CHAPITRE I Analyse numérique: amphis 1 à 12. Optimisation: amphis

Plus en détail

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 Plancher collaborant Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 V1/2011 caractéristiques du profil DÉTAIL GÉOMÉTRIQUE DU 22 728 104 épaisseur (mm) 0,5 0,7 poids (dan/m 2 ) 5,3 7,4 APPLICATION CONSEILLÉE

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Comment optimiser l utilisation des ressources Cloud et de virtualisation, aujourd hui et demain?

Comment optimiser l utilisation des ressources Cloud et de virtualisation, aujourd hui et demain? DOSSIER SOLUTION Solution CA Virtual Placement and Balancing Comment optimiser l utilisation des ressources Cloud et de virtualisation, aujourd hui et demain? agility made possible La solution automatisée

Plus en détail

ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES

ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES Julien Schaguene, Olivier Bertrand, Eric David Sogreah Consultants

Plus en détail

CAP CAMION A ASSISTANCE PNEUMATIQUE

CAP CAMION A ASSISTANCE PNEUMATIQUE Séminaire mi parcours Stock-e 2010 CAP CAMION A ASSISTANCE PNEUMATIQUE Iyad Balloul Renault Trucks - iyad.balloul@volvo.com Eric Bideaux INSA Lyon - eric.bideaux@insa-lyon.fr Marc Michard LMFA - Marc.Michard@ec-lyon.fr

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics Formation à la CFD, Ph Parnaudeau 1 Qu est-ce que la CFD? La simulation numérique d un écoulement fluide Considérer à présent comme une alternative «raisonnable»

Plus en détail

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Compréhension des phénomènes et modélisation : LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Version du 28 décembre 2006 Cette fiche a été établie avec le concours de l INERIS La présente fiche a été rédigée sur la base

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars. Poutrelle Angelina. L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence

Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars. Poutrelle Angelina. L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars Poutrelle Angelina L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence Poutrelle Angelina Une idée audacieuse adaptée à un produit industriel Plus

Plus en détail

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage INFLUENCE de la TEMPERATURE Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage Transition ductile/fragile Henry Bessemer (UK)! 1856 : production d'acier à grande échelle Pont des Trois-Rivières 31 janvier

Plus en détail

Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation

Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation Applications résidentielles Christophe Delmotte, ir Laboratoire Qualité de l Air et Ventilation CSTC - Centre Scientifique et

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

La solution à vos mesures de pression

La solution à vos mesures de pression Mesure de force linéique La solution à vos mesures de pression Sensibilité Répétabilité Stabilité Le système X3 de XSENSOR propose un concept innovant spécialement adapté pour vos applications de mesure

Plus en détail

L ' E N V I R O N N E M E N T À T R A V E R S L A S I M U L A T I O N N U M É R I Q U E : D E L ' I N G É N I E R I E D U B Â T I M E N T

L ' E N V I R O N N E M E N T À T R A V E R S L A S I M U L A T I O N N U M É R I Q U E : D E L ' I N G É N I E R I E D U B Â T I M E N T L ' E N V I R O N N E M E N T À T R A V E R S L A S I M U L A T I O N N U M É R I Q U E : U N E N O U V E L L E P R A T I Q U E D E L ' I N G É N I E R I E D U B Â T I M E N T Pour les bâtiments et à l'échelle

Plus en détail

Rapport du projet CFD 2010

Rapport du projet CFD 2010 ISAE-ENSICA Rapport du projet CFD 2010 Notice explicative des différents calculs effectués sous Fluent, Xfoil et Javafoil Tanguy Kervern 19/02/2010 Comparaison des performances de différents logiciels

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L - 72 FOURNITURE DE SEMELLES ELASTIQUES POUR LA FIXATION DE VOIE "TYPE BOTZELAER" EDITION: 04/2001 Index 1. INTRODUCTION... 3 1.1. DOMAINE

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Le tableau de bord, outil de pilotage de l association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône-Alpes) Difficile d imaginer la conduite d un bateau sans boussole

Plus en détail

Appel à Propositions. Thème : «Couplage CFD / CAA»

Appel à Propositions. Thème : «Couplage CFD / CAA» Appel à Propositions CORAC Feuille de route Propulsion Thème : «Couplage CFD / CAA» Référence de l Appel Titre de l appel Personne à contacter responsable de l appel à proposition (AàP) Date de début du

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée

Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée P. Schaumann, T. Trautmann University of Hannover Institute for Steel Construction, Hannover, Germany 1 OBJECTIF

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement.

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Isolation thermique plus qu une simple protection de l environnement Une isolation thermique optimale

Plus en détail

Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide

Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide J.B. Campen Wageningen UR Glastuinbouw, Wageningen xxx 2007 Rapport xxx 2007 Wageningen, Wageningen UR Glastuinbouw Tous

Plus en détail

SYLLABUS SEMESTRE 9 Année 2011-2012

SYLLABUS SEMESTRE 9 Année 2011-2012 SYLLABUS SEMESTRE 9 2011-2012 Parcours GM «Génie Mer» Responsable : Olivier Kimmoun Tel.: 04 91 05 43 21 E-mail : olivier.kimmoun@centrale-marseille.fr TRONC COMMUN GM Nb heures élèves (hors examen) GMR-51-P-ELMA

Plus en détail

CORAC : Appels à partenariat Propulsion

CORAC : Appels à partenariat Propulsion 1 CORAC : Appels à partenariat Propulsion Appel à partenariat AIRBUS pour le projet P12 EPICE Contexte du projet P12 Périmètre: Système Propulsif en général, moteur, nacelle, mât réacteur (configuration

Plus en détail

SIMULATION NUMERIQUE DU FLUX D AIR EN BLOC OPÉRATOIRE

SIMULATION NUMERIQUE DU FLUX D AIR EN BLOC OPÉRATOIRE Maîtrise d ambiance et Qualité de l air SIMULATION NUMERIQUE DU FLUX D AIR EN BLOC OPÉRATOIRE PERTURBATION À L ÉTAT STATIQUE OU DYNAMIQUE Alina SANTA CRUZ École d Ingénieurs de Cherbourg LUSAC «Équipe

Plus en détail

5 Applications. Isolation intérieure des murs de fondation. ISOFOIL est un panneau isolant rigide laminé d un pare-vapeur d aluminium réfléchissant.

5 Applications. Isolation intérieure des murs de fondation. ISOFOIL est un panneau isolant rigide laminé d un pare-vapeur d aluminium réfléchissant. FICHE TECHNIQUE 120-1.4 07.21.13.13 1 Nom du produit ISOFOIL 2 Manufacturier ISOFOIL est fabriqué par Groupe Isolofoam, entreprise québécoise et important manufacturier de produits isolants depuis plus

Plus en détail

Figure 1 : représentation des différents écarts

Figure 1 : représentation des différents écarts ulletin officiel spécial n 9 du 30 septembre 2010 Annexe SIENES DE L INGÉNIEUR YLE TERMINAL DE LA SÉRIE SIENTIFIQUE I - Objectifs généraux Notre société devra relever de nombreux défis dans les prochaines

Plus en détail

LA MESURE DE LA PRESSION

LA MESURE DE LA PRESSION LA MESURE DE LA PRESSION La mesure de la pression s effectue à l aide d un baromètre. Il s agit d un instrument permettant de repérer la pression de l atmosphère dans laquelle il se trouve et ses variations

Plus en détail

Chapitre 12. Bâtiments à ossature mixte en zone sismique.

Chapitre 12. Bâtiments à ossature mixte en zone sismique. 12.1 Chapitre 12. Bâtiments à ossature mixte en zone sismique. 12.1. Introduction. Il existe des solutions mixtes acier-béton très diverses dans le domaine du bâtiment. A côté des classiques ossatures

Plus en détail

Les mathématiques du XXe siècle

Les mathématiques du XXe siècle Itinéraire de visite Les mathématiques du XXe siècle Tous publics de culture scientifique et technique à partir des classes de 1ères Temps de visite : 1 heure 30 Cet itinéraire de visite dans l exposition

Plus en détail

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN MOTO ELECTRIQUE MISE EN SITUATION La moto électrique STRADA EVO 1 est fabriquée par une société SUISSE, située à LUGANO. Moyen de transport alternatif, peut-être la solution pour concilier contraintes

Plus en détail

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée. ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle

Plus en détail

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS ACOUSTIQUE REGLEMENTATION Dans les exigences réglementaires, on distingue l isolement aux bruits aériens (voix, télévision, chaîne-hifi...) et l isolement aux bruits d impact (chocs). ISOLEMENT AUX BRUITS

Plus en détail

La fabrication des objets techniques

La fabrication des objets techniques CHAPITRE 812 STE Questions 1 à 7, 9, 11, 14, A, B, D. Verdict 1 LES MATÉRIAUX DANS LES OBJETS TECHNIQUES (p. 386-390) 1. En fonction de leur utilisation, les objets techniques sont susceptibles de subir

Plus en détail

Exemple d application en CFD : Coefficient de traînée d un cylindre

Exemple d application en CFD : Coefficient de traînée d un cylindre Exemple d application en CFD : Coefficient de traînée d un cylindre 1 Démarche générale Avec Gambit Création d une géométrie Maillage Définition des conditions aux limites Avec Fluent 3D Choix des équations

Plus en détail

RAPPORT D ENQUETE DE TECHNIQUE NOUVELLE

RAPPORT D ENQUETE DE TECHNIQUE NOUVELLE Bureau Alpes Contrôles bac.bourg@alpes-controles.fr - RAPPORT D ENQUETE DE TECHNIQUE NOUVELLE REFERENCE: BT120018 indice 0 NOM DU PROCEDE: MODULES PHOTOVOLTAIQUES ASSOCIES EN POSE PORTRAIT OU PAYSAGE:

Plus en détail