MPDS: malédiction ou bénédiction? Roberto Cianella

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1 MPDS: malédiction ou bénédiction? Roberto Cianella Concrétiser un service et mesurer la prestation délivrée devient de plus en plus une nécessité de toute «l industrie des services». Dans ce cadre on retrouve l accréditation qualité d une centrale d appel sanitaire urgent (CASU) conçue et proposée par IAS. Les temps sont en effet venus pour que l on puisse démontrer ce qu on fait et comment on le fait ; il faut pas non plus négliger l aspect économique (coût du service), surtout dans cette période de «chasse aux sorcières». Le choix de la FCTSA d adopter, il y a cinq ans, le système AMPDS (répartition médicale d urgence) pour la centrale Ticino Soccorso 144 découle d un approche très pragmatique : rechercher un produit sur le marché qui puisse à la fois «concrétiser» la prestation délivrée aux services ambulances (qui sont au Tessin les propriétaires de la CASU 144) et acquérir un système validé pour donner des instructions pré arrivage à l appelant. Un long parcours de gestion du changement, et pour le personnel de la CASU, et pour les services ambulances et pour la population nous permet aujourd hui de mieux connaître soit les aspects positifs soit les aspects négatifs d un système tel que l AMPDS. Le long de l exposé, qui se veut forcément généraliste, on cherchera de susciter l intérêt et la discussion autour de l adoption d un instrument novateur dans la gestion des appels. On vous montrera nos motivations, nos coûts, nos résultats, nos joies et nos déceptions comme seul un vendeur d automobiles d occasions peut le faire. Et ceci dans le but de renforcer une fois de plus la force du maillot CASU 144 dans la chaîne du sauvetage. Redéfinissons les standard du standard

2 Utstein 2008 Martin Brüesch Hôpital universitaire Zurich Le modèle d Utstein a été approuvé en 1991 par les grandes sociétés de réanimation et publié dans les principales revues. L objectif est de faire un relevé standardisé des réanimations, débouchant sur une évaluation uniforme et donc sur des résultats comparables. Il permet d une part de suivre les changements en matière de directives, et d'autre part de réaliser un contrôle qualité des réanimations. Le SRC évalue les données Utstein de toute la Suisse, afin de permettre une comparaison de la qualité de la réanimation en Suisse par rapport à l étranger. Pour les services de sauvetage, le recueil des données de réanimation au moyen du modèle d Utstein est obligatoire pour obtenir l agrément IAS. L envoi au SRC est en revanche facultatif. La base de données du SRC comprend 4492 réanimations, dont 1699 se rapportent à des cas annoncés par des non-professionnels, probablement dus à des arrêts cardiaques, réanimés par des professionnels, qui peuvent donc être inclus dans l évaluation. Les résultats sont maigres et les données correspondantes hélas très incomplètes. Les problèmes liés au recueil de données Utstein en Suisse relèvent de la protection, de la qualité, de la quantité et de la gestion des données en question. Malgré des restrictions dans l interprétation des données, les succès sont maigres. On observe en particulier un déficit très net par rapport à l étranger. Ce déficit pourrait par exemple être comblé par la promotion d un système dit «des premiers intervenants». Les fruits de l actuelle formation des non-professionnels ne semblent toutefois pas du tout à la hauteur de l investissement consenti.

3 MAS carrières à l étranger seulement Günther Bildstein, St. Gallen Dans cet exposé seront expliquées les principales notions, bases et conditions relatives aux filières académiques. Un parcours d études possible sera décrit par le biais d un exemple de formation master. Tout cela s appuie sur la conférence de Bologne de 1999 dans laquelle 29 ministres européens de l éducation se sont engagés, dans le cadre d une déclaration également signée par la Suisse, à édifier d ici à 2010 un espace européen de l enseignement supérieur fondé sur la reconnaissance des titres de «bachelor» et de «master». La comparabilité est assurée par un système de transfert et de cumul de crédits ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System), une année équivalant à 60 ECTS. Le bachelor est le premier degré de formation académique et comporte 180 à 240 ETCS, tandis que le master compte, en second degré, entre 60 et 120 ETCS. Des études de master peuvent être entreprises à titre de formation ou de formation continue et être suivies sous forme d apprentissage en ligne (e-learning). La maîtrise en études avancées (MAS Master of Advanced Studies) est une formation continue académique qui remplace les études postdiplômes (EPD). Au chapitre des formations économiques se présente l Executive Master of Business Administration (EMBA). Un Master of Science (MSc) orienté «Emergency Health Services Management» est proposé sous forme de formation universitaire en cours de d emploi à la Donau-Universität Krems, en Autriche. Il dure cinq semestre (120 ETCS) et peut constituer une passerelle vers le MBA. Cette formation a pour objectif de dispenser un savoir pratique dans le domaine du sauvetage. L admission est conditionnée par un diplôme académique reconnu internationalement ou une expérience professionnelle équivalente. Les sept blocs de formation suivis sur place et le temps passé à étudier à côté permettent d'acquérir des bases du travail scientifique et des connaissances spécialisées concernant la garantie de la qualité, les conditions juridiques, la conduite des interventions, le management, l'économie d'entreprise et les systèmes de service de sauvetage, et contribuent au développement de ressources personnelles. Grâce à la dimension internationale du corps étudiant, ce cycle d études permet un échange d expériences enrichissant et l aménagement d un réseau fonctionnant au-delà des frontières. Le titre obtenu permet d accroître sa qualification professionnelle, d étendre ses connaissances personnelles et de contribuer, dans le cadre du travail de master, au développement scientifique dans des thèmes propres au sauvetage. Autres sources : Conférence de Bologne : Situation en Suisse : (Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie) (Conférence des recteurs des HES suisses) Donau-Universität Krems, Autriche Informations générales :

4 Résumé : Monitoring respiratoire en médecine d urgence Yvo Breitenmoser Dans le cadre du service de sauvetage, intubation et ventilation posent des défis particuliers et revêtent des risques potentiels. En dépit de l influence de la météo, du bruit, du stress et d'un manque fréquent de place, les mesures thérapeutiques doivent répondre aux mêmes exigences de sécurité que celles prises en milieux hospitalier. Dans ce contexte, la capnométrie (et la capnographie) joue un rôle important. Elle permet un contrôle objectif et fiable du positionnement de la sonde, contribue à éviter hypoventilation et hyperventilation et, en mains expertes, fournit des indications sur la circulation du sang, de possibles pathologies pulmonaires ou d éventuelles complications. Un entraînement régulier à la laryngoscopie directe, à l auscultation après intubation et à la mesure infrarouge du CO 2 en fin d expiration améliore la sécurité de la ventilation artificielle en médecine d urgence. Grâce à la miniaturisation et au progrès technique, les appareils actuels de capnométrie sont parfaitement adaptés à la pratique préhospitalière et doivent faire partie du monitoring standard pour les patients intubés, aussi bien dans le cadre d interventions primaires que de transferts interhospitaliers.

5 Résumé de l exposé d ITLS Switzerland Pablo Caceres Durant cet exposé, diverses questions en rapport avec les programmes de cours actuels seront abordées. Il s agira notamment de déterminer l importance d approches traumatologiques telles que PHTLS, ITLS et ATLS dans la prise en charge préhospitalière et hospitalière des patients. Nous proposons des formations relatives au traitement, à l investigation et à la prise en charge BLS versus ALS. Estce d'actualité ou devons nous repenser notre approche et notre action? Nous nous pencherons également sur les apports de Papadopoulos et al., M. Liberman et al. et Häusler et al. Enfin et surtout, nous tenterons d'analyser la prise en charge traumatologique préhospitalière en Suisse et d évaluer le taux de mortalité après un grave traumatisme.

6 La formation continue et la gestion des compétences dans les services de sauvetage via le elearning Mathias Duschl, Mollis Le elearning est un terme souvent utilisé comme allant de soi, généralement associé directement à l apprentissage via Internet. Mais qu entend-on exactement par elearning? Si l on s écarte des définitions purement scientifiques pour s intéresser de plus près aux éléments qui composent ce terme, le elearning, peut être décrit comme suit : Le elearning (electronic learning) est un type de formation accompli par ordinateur. Le mot ordinateur au sens large désigne ici tous les appareils électroniques de tous les secteurs des technologies de l information. Les ordinateurs, les Smarthphones, les ipods sont quelques exemples d appareils électroniques actuellement utilisés pour le elearning. Le elearning est-il nouveau dans les services de sauvetage? La réponse à cette question est clairement non. Depuis la fin des années nonante, le elearning connaît un essor remarquable grâce à l augmentation continuelle du taux de pénétration d Internet et l offre de formation pour les collaborateurs des services de sauvetage se développe continuellement. Selon les indications du CECBEMS, les collaborateurs des services de sauvetage aux Etats-Unis suivent chaque année quelque 2 millions d heures de formation continue par l intermédiaire du elearning. En Europe non anglophone, la formation continue via le elearning est encore relativement peu connue. Le elearning apporte de nombreux avantages aussi bien aux services de sauvetage qu à leurs collaborateurs. Citons notamment la réduction des coûts dans le domaine de la formation continue, la flexibilité accrue pour les apprenants en ce qui concerne le lieu et le moment de la formation ainsi que la création de ressources temps pour la formation pratique (simulation). Le elearning ne remplacera jamais l entraînement pratique, mais le complète judicieusement par exemple grâce à la délocalisation de la préparation théorique! Les risques ne doivent cependant pas être sous-estimés lors de l introduction du elearning dans une entreprise. Ces risques peuvent généralement être maîtrisés grâce à des concepts et des systèmes adéquats et, surtout, grâce à des partenaires technologiques compétents. En résumé, le elearning convient très bien pour transmettre et tester les connaissances et contribue aussi à simplifier grandement le travail des personnes chargées de la transmission, du contrôle périodique et de la documentation des compétences (par ex. utilisation des médicaments).

7 Résumé, Helge Junge, Chur Les techniques standard (ventilation par masque facial et intubation) ont en commun le fait qu elles exigent une formation approfondie et beaucoup d entraînement. Selon la qualification des secouristes, d autres techniques plus faciles à maîtriser peuvent être plus appropriées. Diverses directives recommandent le masque laryngé (LM), le combitube et le tube laryngé (LT) à titre de substitution. Les dispositifs d assistance respiratoire supra-laryngés réduisent le risque de ventilation gastrique en comparaison avec la ventilation classique par masque. Par rapport à l intubation trachéale, (toujours Gold Standard) ces techniques sont plus faciles à apprendre et à appliquer. Tous les dispositifs d assistance respiratoire supra-laryngés sont introduits à l aveugle, c est-à-dire sans laryngoscopie. Ils peuvent aussi être utilisés sans extension de la tête en cas lésion des vertèbres cervicales. Le combitube ne joue désormais plus qu un rôle subordonné. Les masques laryngés existent en différentes exécutions, formes et matériaux. En plus du LM classique, le LM ProSeal et le LM Fastrach se sont également établis sur le marché. Le LM ProSeal permet de vidanger l estomac par un canal séparé, alors que le Fastrach offre la possibilité de placer un tube endotrachéal spécial. Le taux de succès de l insertion est fonction du niveau de formation de l utilisateur. Une protection complète contre l aspiration n est pas possible. Par rapport au LT, le LM exige davantage d entraînement et une formation plus poussée. Le tube laryngé est disponible en deux variantes. L exécution standard est munie d un seul canal fermé à l extrémité inférieure. Le LTS permet de décomprimer l estomac par un canal séparé. Les deux canaux sont bloqués simultanément avec l insufflation d air par le raccord commun. Grâce à la bonne étanchéité du LT, le risque d aspiration est plus faible qu avec le LM. Lors d une étude sur des mannequins, des utilisateurs inexpérimentés ont jugé l utilisation du LT très simple et ont pu le mettre en place aussi rapidement que l intubation. L incidence des régurgitations (ph<4) a été comparée pour six dispositifs d assistance respiratoire supra-laryngés dans le cadre d une étude de grande envergure. Aucune différence significative n a été relevée entre les différents groupes. D autres études sur des mannequins ont montré une réduction du temps de now-flow lors de la réanimation grâce à l utilisation du LT. Pendant la réanimation, les mesures destinées à sécuriser les voies aériennes doivent être interrompues pendant 30 secondes au maximum. Dans la majorité des cas, le LT a permis de respecter cette limite. Les dislocations dues à des compressions du thorax par le LT sont rares. Conclusion : Les dispositifs d assistance respiratoire supra-laryngés constituent une bonne solution de substitution pour assurer les voies respiratoires s Les techniques sont réalisables de manière sûre par du personnel peu entraîné ; l utilisation est d autant plus sûre que l instrument (LT) est simple Ils contribuent à réduire le temps de now-flow lors de la réanimation Le LT est particulièrement recommandé pour la prise en charge préclinique

8 Transmission de données et documentation électronique Grâce aux nouvelles possibilités technologiques, il est aujourd hui possible de transmettre des données patient comme un ECG, et ce parfois en temps réel. Le fax est progressivement remplacé par des applications en ligne. Par ces applications transite en outre une grande partie de la communication. C est notamment le cas du système pilote, de la navigation ainsi que de la communication par mail entre l équipe d'intervention et l'hôpital de destination. Le principe de base de la collecte, du traitement et de la transmission des données est le même chez la plupart des fournisseurs. La transmission s effectue soit directement depuis le moniteur, soit via un ordinateur. La communication entre le moniteur et le PC passe par Bluetooth. Tous les systèmes utilisent les réseaux GSM, UMTS ou Polycom pour transmettre les données sur un serveur, d'où elles peuvent être traitées. Le serveur permet ensuite d'avoir accès aux données depuis n importe où via Internet ou d autres canaux. Il gère également dans la plupart des cas le dispositif d alerte des services concernés. Les systèmes de documentation électronique d intervention des fournisseurs sont organisés de la même manière, mais utilisent que peu les algorithmes actuellement en vigueur. Le volume de données qu il est possible de saisir par ce biais semble illimité. Les innombrables possibilités offertes par ces systèmes nécessitent toutefois un temps d adaptation, raison pour laquelle cette gestion électronique des données prend pour l'instant plus de temps que son équivalent manuel. Pour la documentation électronique d intervention, on utilise une tablette PC ou un portable. Les données vitales sont toutes transférées entre le moniteur et la documentation via Bluetooth. Pour évaluer les différents systèmes, il est important de connaître les besoins de l'utilisateur et de l'entreprise. L utilisation qui sera faite d un tel dispositif doit aussi être clairement définie. L intérêt de ce système est d aider l'ambulancier dans son travail de routine et d offrir au médecin chargé de l évaluation une base de décision plus étendue. Toutes les données nécessaires au traitement peuvent ainsi être transmises aussi vite que possible à l'hôpital de destination, afin d optimiser l organisation. Werner Eberhard Ambulancier et infirmier anesthésiste Hôpital cantonal d Olten

9 TSPT et troubles comorbides chez les ambulanciers Résumé Thème : la prévalence instantanée (nombre de cas à une date donnée) des troubles de stress posttraumatiques (TSPT) et des troubles comorbides a été étudiée chez les ambulanciers (N = 1363) de la Suisse alémanique et de la Principauté du Liechtenstein. Méthode : la prévalence instantanée des TSPT a été déterminée grâce à l échelle diagnostique posttraumatique (PDS) et les troubles comorbides via le questionnaire de santé mentale (SCL-90-R) ; 668 personnes (49 %) ont pris part à l étude par questionnaire. Résultats : TSPT : 4,3 % / syndrome TSPT partiel : 9,6 % Symptômes de TSPT chez plus d'un quart des participants : 26,4 % souffraient d intrusions, 23,4 % de comportements d évitement, 29,9 % d hyperstimulation. 34,5 % ont cité les urgences concernant des enfants comme les situations les plus traumatisantes. Troubles comorbides : le groupe TSPT présentait des taux de dépression et de somatisation significativement plus élevés que le groupe non TSPT (et même ce dernier affichait des valeurs significativement plus élevées sur les deux échelles qu'un échantillon représentatif de la population allemande). Absence de formation : risque trois fois plus élevé de se sentir mal préparé Sentiment subjectif d être mal préparé : risque huit fois plus élevé de TSPT Consultations psychologiques privées préférées aux offres de soutien sur le lieu de travail Pas de différence de sexe en ce qui concerne les TSPT et la gravité des symptômes Conclusions : dans la profession d'ambulancier, l état de stress post-traumatique est une affection fréquente dont il faut tenir davantage compte. Des mesures psychothérapeutiques préventives et précoces sont indiquées. Recommandations pour la pratique : Une bonne préparation à la gestion des expériences traumatisantes (formation et perfectionnement) est importante. Les ambulanciers devraient connaître les symptômes de TSPT, les prendre au sérieux et recourir rapidement à l aide d un professionnel. Si nécessaire, briser le tabou relatif aux consultations psychologiques sur le lieu de travail. Un débriefing psychologique ne devrait être organisé que :... à titre facultatif... à un moment choisi par les destinataires... par des professionnels... si un suivi peut être assuré Mieux : si on est en présence de TSPT un à quatre mois après l événement traumatisant, proposer une thérapie comportementale et cognitive de courte durée. Häller, P., Michael, T. et Balmer Koechlin, K., PTBS und komorbide Beschwerden bei Rettungssanitätern.

10 La simulation dans les scénarios d exercice mobiles Helge Regener Institut suisse pour la médecine de sauvetage, SIRMED, Nottwil helge.regener@sirmed.ch Les causes des erreurs dans le domaine de la santé peuvent se situer à différents niveaux. Il peut aussi bien s agir d erreurs d organisation et de planification que d erreurs liées aux appareils et au matériel. A un autre niveau, on trouve également les fonctionnements d équipe, la communication, ainsi que la prise de décision et de responsabilité, aussi appelées «soft skills» ou «compétences douces». Le service de sauvetage est un système sociotechnique complexe. Bien que ce système aux fonctionnements complexes soit dominé par les aspects techniques, sa dimension humaine reste importante. Suivant la définition de «simulation», les origines de ce terme dans la médecine remontent au début des années 60. Depuis les années 80, au fil des ans, les simulateurs sont devenus plus aboutis technologiquement parlant, plus fiables et aussi plus simples à utiliser. Le simulateur constitue certes la pièce technique maîtresse de la simulation, mais il reste un simple instrument au service de la pédagogie. C est extraordinairement avantageux de pouvoir réduire par la simulation le décalage existant entre l exercice et la réalité et faciliter ainsi le transfert entre la théorie et la pratique. La simulation permet un exercice sans danger pour les patients et contribue à la gestion de l erreur et à la culture de la sécurité. Les erreurs survenues, reconnues et analysées durant l entraînement ne doivent ensuite plus se produire dans le monde réel. La simulation au sens étroit s adresse principalement à des équipes interdisciplinaires. Elle convient aussi bien à la formation qu au perfectionnement. Des objectifs didactiques adéquats plaçant les besoins des participants au centre de l exercice constituent l exigence centrale de la simulation. Une attention particulière doit être accordée à la préparation des scénarios, dans laquelle le choix de l exercice, sa complexité et les conditions de réalisation doivent correspondre aux objectifs didactiques définis. Contrairement à de nombreux scénarios cliniques, la quasi-totalité des situations d urgence qui s offrent aux services de sauvetage sont gérées dans un contexte de mobilité, puisque la tâche de ces derniers consiste à assurer la prise en charge médicale des patients et leur transport vers un établissement de soins approprié. L objectif de la simulation dans le cadre de scénarios de mobilité revient à permettre à des équipes réalistes de s'exercer sur des tâches et des procédures réalistes, avec une infrastructure réaliste et un scénario réaliste. A ces conditions, elle permet d'exercer des procédures de prise en charge à plusieurs niveau et se prête particulièrement à l'entraînement des éléments charnières. L analyse et le débriefing sont des pièces importantes de la simulation. Grâce à la définition préalable de critères, les participants améliorent leur propre travail en fonction des objectifs d apprentissage déterminés et des potentiels d optimisation identifiés. L objectif central, au final, est l amélioration de la prise en charge des patients.

11 L approche des erreurs dans le sauvetage Wolfgang Ummenhofer, Bâle Depuis la publication du rapport troublant de l Institute of Medicine («To err is human»), nous savons que les erreurs du personnel soignant comptent parmi les dix causes les plus fréquentes de décès de patients hospitalisés [1]. Le tabou ayant été brisé, ces défaillances ont pu faire leur entrée dans notre conscience et constituent désormais un sujet dont on peut parler. A dire vrai, nous en parlions déjà avant 1999, mais plus volontiers lorsqu il s agissait d erreurs commises par d autres. Nous vivons ainsi un changement de culture décisif, car la «culture de l erreur» ne peut naître que là où elle ne sert plus à stigmatiser l incompétence ou la faute individuelle, mais à analyser les circonstances et réactions fatales. Les défaillances dans la prise en charge ne sont que rarement imputables à la seule incompétence professionnelle des intervenants. La plupart du temps, elles présentent également une composante institutionnelle, l organisation concernée ayant dysfonctionné. L'attention se porte donc moins sur la survenance des erreurs (malheureusement considérée comme «normale») que sur leur identification précoce et leur gestion. L «échec de l organisation» dans le sens d un non-développement d une culture de l erreur n'est absolument pas propre au service de sauvetage, puisqu on le retrouve dans les services de soins intensifs et aux urgences, en salle d'opération, dans les services hospitaliers et dans les cabinets médicaux. Mais les problèmes de fond d ordre général que cet échec favorise caractérisent également le travail de sauvetage [2]. - Taux d erreurs (non corrigés) élevés - Forte variation dans le traitement et les résultats - Flou dans la compétence professionnelle et éthique - Conflits hiérarchiques - Composition changeante des équipes - Manque de personnel - Problèmes de communication au sein de l équipe - Problèmes de communication avec les patients ou leurs proches - Problèmes d interface (p. ex. transmission des patients) La culture de la sécurité ne peut se développer qu à condition que les erreurs soient identifiées et communiquées [3]. S agissant des services d urgences, on sait que les erreurs ne font que rarement l'objet d'un rapport [4]. C est apparemment aussi le cas des services de sauvetage : dans un vaste sondage, la moitié des ambulanciers ont affirmé n avoir commis aucune erreur (!) durant toute l année écoulée [5]. Il y a quelques années, au moment de prendre les fonctions que j occupe actuellement, une grande affiche m a fait forte impression : «Aucune erreur aujourd hui? Dommage, encore rien appris.» 1. Kohn, L., J. Corrigan, and M. Donaldson, eds. To Err is Human: Building a Safer health system. 1999, National Academy Press: Washington, DC. 2. Ummenhofer, W. and M. Zürcher, Crew Resource Management, in Notfallmedizin, J. Scholz, et al., Editors. 2008, Georg Thieme Verlag: Stuttgart - New York. p Barach, P. and S.D. Small, Reporting and preventing medical mishaps: lessons from non-medical near miss reporting systems. Bmj, (7237): p Fordyce, J., et al., Errors in a busy emergency department. Ann Emerg Med, (3): p Hobgood, C., et al., Do EMS personnel identify, report, and disclose medical errors? Prehosp Emerg Care, (1): p

12 Technicien ambulancier : vision actuelle Notfallsymposium 26 / 27 mars 2009 Jason Levet Depuis le début de la professionnalisation des ambulanciers diplômés jusqu à ces dernières années, diverses approches ont été utilisées pour trouver la composition idéale d un binôme d intervention. Qu un ambulancier diplômé se trouve dans une ambulance d urgence semble être une évidence. Mais qui devrait lui servir d équipier? Du chauffeur avec formation BLS jusqu à un deuxième ambulancier diplômé, le choix est vaste : policier, aide de transport, infirmier non spécialisé, etc. La fin des années 90 a vu apparaître le Technicien Ambulancier. Serait-il le "chaînon manquant" permettant de compléter judicieusement un équipage? Près de 10 ans ont passés depuis l apparition en Suisse romande de la profession et formation de technicien ambulancier jusqu à son officialisation nationale au travers d un brevet fédéral reconnu par l OFFT. Cette reconnaissance est acquise depuis une année et le premier examen fédéral a eu lieu en novembre 2008 en Suisse alémanique. Le Forum Formation Professionnelle du Sauvetage est le seul organe responsable de la tenue des examens professionnels et de l octroi du titre de Technicien Ambulancier. Les candidats désireux de se présenter à l examen doivent : posséder un titre du degré secondaire II être titulaires du permis de conduire une ambulance avoir suivi une formation de technicien ambulancier reconnue par le Forum FPS ou avoir acquis les compétences professionnelles propres au TA d une autre manière posséder une expérience professionnelle d au moins 2 ans, dont une année auprès d un service de sauvetage Bien que les structures de base soient posées et testées, de nombreuses tâches restent encore à effectuer. Certaines sont générales, telles que la diffusion du profil professionnel de TA ou l intégration des candidats dans des filières de formation (de manière à ce qu ils remplissent les conditions d admission à l examen professionnel). D autres sont à effectuer en prenant compte des besoins des régions linguistiques: éventuelle reconnaissance de l ancien titre délivré pour les Romands, "upgrading" des aides de transport en TA pour les Alémaniques et identification des besoins de formation complémentaire pour les bénévoles tessinois. Le technicien ambulancier est un professionnel de la santé ayant toute sa place dans les services de secours et dans la chaine de sauvetage. Il est d ailleurs bien présent dans la composition minimale des équipages telle que décrite dans les lignes directrices de l IAS. Sources utiles : Forum Formation Professionnelle du Sauvetage : Interassociation de Sauvetage :

13 Exposé extraits : Le service de sauvetage, une impasse professionnelle? (Elmar Rollwage, Comité ASA) Avons-nous besoin d'alternatives professionnelles au service de sauvetage? Il m arrive fréquemment, lors de discussions avec mes collègues, de les entendre se plaindre de leur situation professionnelle. L'exposé qui va suivre a pour objectif de se pencher sur les raisons de cette insatisfaction et de passer en revue les moyens d amélioration. L'ambulancier diplômé est considéré aujourd'hui encore comme exerçant un métier de niche. Son image varie d un métier à l autre au sein du secourisme non médical. Le cloisonnement actuel observé entre les différents métiers de la santé en est un exemple. L ambulancier diplômé est tout particulièrement spécialisé dans la médecine d'urgence préhospitalière ; il lui est de ce fait souvent difficile d intégrer d autres établissements de médecine d urgence. Par ailleurs, il arrive fréquemment que certaines qualifications lui manquent pour envisager un changement professionnel en-dehors du secourisme. Pourquoi les métiers du sauvetage ont-ils perdu de leur attractivité? Outre les évolutions générationnelles (voir à ce propos, Zemke «Generation at work» ou encore L. Lancaster, «When Generation collide»), le besoin de réalisation pousse l être humain au changement, ce que la pyramide des besoins de Maslow établit. Chez l ambulancier diplômé, ce besoin de réalisation s évalue au regard de la position sociale dans le métier même ainsi que dans la société, et génère souvent une frustration. Les perspectives de progression en interne sont toutes relatives et le passage d une profession à une autre encore mal établi. Il n est pas rare également que la règlementation portant sur les compétences médicales constitue une autre source de mécontentement. De même, les aspects financiers jouent-ils un rôle important. Il arrive dès lors que le niveau de salaire soit dénoncé au regard des besoins propres et en comparaison avec les autres professions liées au secourisme. Ai-je du plaisir à exercer mon métier? Toute personne travaillant dans le secourisme devrait se poser cette question. Le patient ne nous choisit pas, mais nous avons choisi d exercer ce métier. Dans ce cas, engageonsnous pleinement! Ai-je du plaisir à exercer mon métier? Qu est-ce qui m intéresse dans mon environnement professionnel? Dans quel domaine puis-je me développer? Il existe toujours des moyens d évoluer. Les métiers de la santé permettent facilement de prendre un congé sabbatique, p.ex. en partant à l étranger pour effectuer un stage ou pour faire un long voyage, ce qui peut contribuer à améliorer vos connaissances linguistiques. Il est aussi possible de se retirer partiellement du métier, dans la mesure où le secourisme permet aisément le temps partiel. Il est plus facile de réintégrer les services de sauvetage après des études ou une formation, par exemple, que de réintégrer un poste dans le secteur économique. A titre d exemple, citons les Etats-Unis, où le nombre d universitaires augmente régulièrement dans le service du sauvetage. Cela signifie que le nombre de diplômés postgrades augmente dans la profession. Le fait de décider de retourner sur les bancs de l école ou de reprendre des études prouve une certaine force intérieure. En Suisse, l'offre de cours postgrades se développe de façon constante. Il existe de nombreuses possibilités de suivre une formation en ligne. Ce type d offres est particulièrement adapté aux personnes souhaitant étudier sans devoir se rendre en cours. Le service de sauvetage offre, à ceux qui le souhaitent, les conditions idéales pour se lancer dans une formation postgrade. Mais attention! Celui ou celle qui s engage à suivre un programme d études en ligne doit faire preuve d une grande volonté intérieure et être prêt/-e à étudier seul/-e.

Secrétariat général de la cshep, Thunstr. 43a, 3005 Berne, tél.: 031 350 50 20, fax: 031 350 50 21

Secrétariat général de la cshep, Thunstr. 43a, 3005 Berne, tél.: 031 350 50 20, fax: 031 350 50 21 Secrétariat général de la cshep, Thunstr. 43a, 3005 Berne, tél.: 031 350 50 20, fax: 031 350 50 21 Recommandations de la CSHEP et de la CRUS pour la mise en œuvre coordonnée de la déclaration de Bologne

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