MEDEF Actu-Eco. Semaine du 2 au 6 avril 2012 SOMMAIRE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MEDEF Actu-Eco. Semaine du 2 au 6 avril 2012 SOMMAIRE"

Transcription

1 MEDEF Actu-Eco Semaine du 2 au 6 avril 2012 SOMMAIRE FRANCE 1. Comptes des administrations publiques en 2011 : nette réduction du déficit mais envol de la dette 2. Dépenses des ménages en février 2012 : rebond imputable aux dépenses d énergie 3. Crédits nouveaux au secteur privé en février 2012 : baisse pour les ménages, raffermissement pour les entreprises 4. Tensions sur le marché du travail au 4 ème trimestre 2011 : toujours élevées dans l industrie INTERNATIONAL 5. Prévisions de croissance de l OCDE pour le 1 er semestre 2012 : découplage entre les Etats-Unis et la zone euro, et au sein même de la zone euro 6. Climat des affaires en Allemagne en mars 2012 : coup d arrêt au redressement des quatre mois précédents 7. Indice du climat des affaires aux Etats-Unis en mars 2012 : un niveau qui témoigne d un rythme soutenu de l activité 8. Tendances récentes des marchés * * * 1 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

2 1 Comptes des administrations publiques en 2011 : nette réduction du déficit mais envol de la dette * L INSEE vient de publier une première évaluation des comptes nationaux de l année passée pour les administrations publiques, susceptibles d être modifiés lors de la publication en mai prochain des comptes de la Nation pour Milliards d'euros Evolution Déficit public* ,3-7,5-7,1-5,2 Dette publique*, dont : ,2 79,2 82,3 85,8 Etat ,8 61,8 64,4 66,9 Organismes divers d'adm. centrale** ,6 1,0 0,7 0,5 Administrations publiques locales ,6 8,2 8,3 8,3 Administration de sécurité sociale ,2 8,0 9,1 10,3 Dépenses publiques ,3 56,8 56,6 55,9 Recettes publiques, dont : ,9 49,2 49,5 50,7 Prélèvements obligatoires ,2 42,1 42,5 43,8 Source : INSEE (*) Ces ratios de déficit public et de dette publique sont les deux principaux indicateurs de finances publiques que les États membres de l Union Européenne notifient début mars et début septembre à la Commission Européenne conformément au traité de Maastricht. (**) «Dans les comptes nationaux, les organismes divers d administration centrale (ODAC) regroupent des organismes auxquels l Etat a donné une compétence fonctionnelle spécialisée au niveau national.» INSEE. Exemples : Pôle emploi, Météo France, CNRS, etc. % PIB Trois remarques : - Le déficit public s est réduit de -7,1% du PIB en 2010 à -5,2% en 2011, passant de -137 à -103 milliards d euros. En Allemagne, la baisse a été plus importante, à partir d un niveau plus bas (de -4,3% à -1%). Hors charges d intérêt, le solde primaire des comptes publics en France est resté déficitaire de quelque -3% (il était excédentaire en Allemagne, mais aussi en Italie) ; - cette réduction du déficit provient essentiellement d une accélération des recettes (+57 milliards d euros). Le taux des prélèvements obligatoires est monté de 42,5% du PIB en 2010 à 43,8% en 2011 (+53 milliards). Dans le même temps, le taux des prélèvements obligatoires s est quasiment stabilisé en Allemagne, à un niveau nettement plus bas qu en France (40,4%). Pour leur part, la progression des dépenses n a guère ralenti entre 2010 (+2,3%) et 2011 (+2,1%) ; - la dette publique a continué de croître pour atteindre, fin 2011, un nouveau record (85,8% du PIB, soit milliards d euros). Cette hausse contraste avec la baisse de la dette publique en Allemagne (81,7% du PIB en 2011, après 84,1% en 2010). 2 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

3 févr.-06 juin-06 oct.-06 févr.-07 juin-07 oct.-07 févr.-08 juin-08 oct.-08 févr.-09 juin-09 oct.-09 févr.-10 juin-10 oct.-10 févr.-11 juin-11 oct.-11 févr Dépenses des ménages en février 2012 : un rebond imputable aux dépenses d énergie * La consommation des ménages en biens s est fortement accrue en février 2012 : +3% en volume après -0,4% en décembre puis en janvier. Ce net rebond est dû aux deux tiers aux dépenses en énergie (+11,7%), en raison de la vague de froid de la première moitié de février, ainsi qu au dynamisme des achats de produits alimentaires (+1,3%) et en textile-cuir (+5,7%). La hausse sur un an a été de +0,5%, la première depuis juin Consommation des ménages en biens (moyenne mobile sur trois mois, millions d'euros aux prix de l'année précédente chaînés) Source : INSEE * En moyenne mobile sur les trois derniers mois connus (décembre-janvierfévrier), les achats se sont légèrement accrus : +0,5% par rapport aux trois mois précédents, après +0,2% en novembre (- 1,4% sur un an). Cette progression modeste recouvre notamment un repli de -2,2% des achats liés à l automobile, une hausse de +2,8% de ceux en équipement du logement. 3 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

4 2003Feb 2004Feb 2005Feb 2006Feb 2007Feb 2008Feb 2009Feb 2010Feb 2011Feb 2012Feb 2003Feb 2004Feb 2005Feb 2006Feb 2007Feb 2008Feb 2009Feb 2010Feb 2011Feb 2012Feb 3 Crédits nouveaux au secteur privé en février 2012 : baisse pour les ménages, raffermissement pour les entreprises * En cumul sur un an, les crédits nouveaux au secteur privé ont poursuivi, en février 2012, leur effritement entamé en mai 2011 (-1,2% par rapport à janvier 2012, -4,7% par rapport à février 2011). Ce repli recouvre une légère hausse des crédits aux sociétés non financières et une nette contraction des crédits aux ménages Montant des crédits nouveaux au secteur privé (milliards d'euros, cumul sur un an) Montant des crédits nouveaux (milliards d'euros, cumul sur un an) Sociétés non financières Ménages Source : Banque de France * Les crédits nouveaux aux ménages, en cumul sur 12 mois, se sont de nouveau contractés en février 2012 (-3,8% par rapport à janvier, -16,1% sur un an). Ils sont inférieurs de 9% à leur niveau de janvier 2008 alors qu ils l avaient retrouvé et même dépassé en Cette baisse est essentiellement imputable au nouveau repli des crédits à l habitat (-5% sur un mois, -20,2% sur un an), au plus bas niveau depuis août Dans le même temps, les crédits à la consommation hors découverts se sont effrités (-0,4% sur un mois, -2,8% sur un an). * Les crédits nouveaux aux sociétés non financières, toujours en glissement sur douze mois, se sont légèrement accrus en février 2012 (+0,8% sur un mois, +5,8% sur un an), mais n ont pas encore retrouvé leur niveau qui prévalait avant la récession. Cette faible progression tient à la hausse des crédits à moins d un an, c est-à-dire des crédits de trésorerie (+1,5% sur un mois, +12% sur un an). En revanche, les crédits à plus d un an, concernant largement les crédits d investissement, ont baissé (-0,8% sur un mois, -6,1% sur un an). Pourtant, les enquêtes de conjoncture témoignent d une orientation positive des perspectives d investissement en 2012 (industrie, services). Mais leur réalisation risque d être contrariée, au moins partiellement, par des conditions de financement plus contraignantes (comptes des entreprises toujours très dégradés, accès au crédit plus difficile). 4 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

5 4 Tensions sur le marché du travail au 4 ème trimestre 2011 : toujours élevées dans l industrie * L indicateur de tension sur le marché du travail calculé par la Dares (offres d emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle emploi) continue de se réduire au 4 ème trimestre C est le résultat combiné d une diminution des flux d offres d emploi et d une augmentation des entrées à Pôle emploi. Ce ratio, qui a retrouvé son niveau du 4 ème trimestre 2010, est encore inférieur de 11,8% à son niveau moyen des années ,80 0,75 0,70 0,65 Offres d'emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle emploi (%) Moyenne ,0 0,9 0,8 0,7 Offres d'emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle emploi (%) Industrie 0,60 0,6 Tertiaire 0,55 0,5 0,50 0,45 0,4 0,3 BTP Source : Dares * Ce repli de l indicateur de tension entre le 3 ème et le 4 ème trimestre 2011 se retrouve dans tous les secteurs. Le fait singulier est que le ratio dans l industrie reste à un niveau très élevé. Il dépasse de 8% son niveau moyen de longue période, et est proche de son niveau de fin 1999, période de forte activité industrielle. Le niveau très élevé actuellement de l indicateur, dans un contexte d activité très molle et de chômage très élevé confirme l inadéquation persistante des demandes d emploi aux offres d emploi dans le secteur industriel pour diverses raisons (coût du travail, conditions de travail, rémunérations, qualifications). Cette situation de pénurie est notable dans des secteurs comme la métallurgie, la mécanique, la chimie ou la plasturgie, où les entreprises peinent à trouver la main d œuvre dont elles ont besoin (ouvriers très qualifiés par exemple). 5 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

6 5 Prévisions de croissance de l OCDE pour le 1 er semestre 2012 : découplage entre les Etats-Unis et la zone euro, et au sein même de la zone euro * L OCDE vient de publier ses prévisions intermédiaires de croissance pour le 1 er semestre L organisation confirme le double découplage de la croissance du PIB : d une part, entre les Etats-Unis et la zone euro, et d autre part, au sein même de la zone euro : - Aux Etats-Unis, amélioration des fondamentaux (désendettement des ménages, redressement du marché du travail, croissance de la production industrielle et du crédit, etc.) ; - Dans la zone euro, conjoncture toujours lourde (confiance médiocre, rendements souverains toujours élevés, consolidation budgétaire, chômage toujours élevé, etc.), et fortes divergences de performances entre les pays membres : +0,9% l an en Allemagne au cours du 1 er semestre, contre -0,9% l an en Italie. Par ailleurs, la croissance au Japon dépasserait +2% l an au cours du 1 er semestre 2012, à la faveur de la poursuite de la reconstruction. Croissance du PIB (glissement trimestriel annualisé, %) 2010 T T T T T T T2 Etats-Unis +2,3 +0,4 +1,3 +1,8 +3,0 +2,9 +2,8 Canada +3,1 +3,7-0,6 +4,2 +1,8 +2,5 +2,5 Japon -0,6-7,0-1,3 +7,1-0,8 +3,4 +1,4 3 plus grands pays de la zone euro* +1,5 +3,6 +0,8 +1,2-0,8-0,4 +0,9 Allemagne +1,9 +5,5 +1,1 +2,3-0,7 +0,1 +1,5 France +1,6 +3,5-0,1 +1,3 +0,6-0,2 +0,9 Italie +0,7 +0,5 +1,2-0,7-2,6-1,6-0,1 Royaume-Uni -2,0 +1,0-0,2 +2,3-1,2-0,4 +0,5 G7 +1,4 +0,2 +0,6 +2,6 +1,1 +1,9 +1,9 Source : OCDE (*) Moyenne pondérée des trois plus grands pays de la zone euro (Allemagne, France, Italie) * L OCDE confirme également la fragilité de la reprise économique mondiale : - Flambée du cours du pétrole (rupture d approvisionnement) ; - Ralentissement de l activité dans certains pays émergents (Chine notamment) ; - Impact sur la conjoncture de l assainissement budgétaire en cours dans un certain nombre de pays, notamment européens. 6 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

7 03/ / / / / / / / / / / / / / / / / / / Climat des affaires en Allemagne en mars 2012 : coup d arrêt au redressement des quatre mois précédents * Le climat des affaires en Allemagne est resté quasiment inchangé. En effet, la très modeste hausse de l indice synthétique IFO (commerce, industrie manufacturière, construction) marque une rupture au redressement enregistré au cours des quatre mois précédents. 130 Indice IFO du climat des affaires (2005=100) Situation actuelle Ensemble Situation future Source : IFO Institute * Cette évolution en mars 2012 recouvre : - une stabilité de la composante «situation actuelle» ; - une légère hausse de la composante «situation future». 7 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

8 2006M3 2006M6 2006M9 2006M M3 2007M6 2007M9 2007M M3 2008M6 2008M9 2008M M3 2009M6 2009M9 2009M M3 2010M6 2010M9 2010M M3 2011M6 2011M9 2011M M3 7 Indice du climat des affaires aux Etats-Unis en mars 2012 : un niveau qui témoigne d un rythme soutenu de l activité * Selon l enquête de mars 2012 auprès des directeurs d achat, l indice synthétique ISM aux Etats-Unis s est redressé dans le secteur manufacturier. Le niveau de l indice est au-dessus de sa moyenne de longue période, ce qui reflète une croissance solide de la production industrielle américaine. Ce raffermissement en mars 2012 tient essentiellement à l amélioration des perspectives de production, et, dans une moindre mesure, à celle de l emploi dans l industrie Indice synthétique ISM (solde d'opinion des chefs d'entreprise, %) non manufacturier manufacturier 30 Source : Institute for Supply Management * En revanche, l indice ISM non manufacturier s est replié en mars. Cette baisse s explique par le ralentissement de sa composante «carnets de commandes» alors que la composante «emploi» s est accrue. L indice reste néanmoins à un niveau supérieur à sa moyenne de longue période et toujours dans la zone d expansion, ce qui atteste, là encore, d une conjoncture bien orientée dans les secteurs des services et de la construction. * Ces indicateurs corroborent la robustesse de la reprise américaine au 1 er trimestre 2012, comme en témoigne par ailleurs l amélioration en cours du marché du travail. 8 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

9 8 Tendances récentes des marchés 1,35 1 euro =... dollar 1,34 1,33 1,32 1,31 1,30 1,29 1,28 1,27 1,26 1, Indices boursiers (100 = 2008) CAC 40 Eurostoxx 50 Eurostoxx banque 4,0 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) 3,5 France 3,0 2,99 2,5 Allemagne 2,0 1,74 1,5 7,5 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) 7,0 6,5 6,0 Espagne 5,5 5,0 Italie 4,5 5,77 5, Cours des matières premières hors pétrole et métaux précieux (100 = 1998) dollars 130 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent) en dollars 123, euros en euros 94,7 Rédaction achevée le 6 avril MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai 25-5-27 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - mai 25 La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai Le baromètre de

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février 25-2-24 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - février 25 Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février Le baromètre

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des sous-directions Diagnostic et prévisions, Financement international

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Tableau de bord des indicateurs macro-économiques mai 2015 Table des matières Présentation générale Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Comptes et agrégats de la nation.... 2 Valeur ajoutée réelle

Plus en détail

Le marché informatique en France 2011 et tendances 2012

Le marché informatique en France 2011 et tendances 2012 Le marché informatique en France 2011 et tendances 2012 Juin 2012 Sextant Expertise 27, Boulevard des Italiens 75002 Paris Tél. : 01 40 26 47 38 www.sextant-expertise.fr Société inscrite à l ordre des

Plus en détail

Wali. Directeur général. commissaire Du gouvernement. conseil. M. Abdellatif JOUAHRI. M. Abdellatif FAOUZI. M. Le Wali. M. Le Directeur Général

Wali. Directeur général. commissaire Du gouvernement. conseil. M. Abdellatif JOUAHRI. M. Abdellatif FAOUZI. M. Le Wali. M. Le Directeur Général EXERCICE 2014 Wali M. Abdellatif JOUAHRI Directeur général M. Abdellatif FAOUZI commissaire Du gouvernement conseil M. Le Wali M. Le Directeur Général M. Abdellatif BELMADANI M. Mohammed BENAMOUR Mme

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale

Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale Fondation Travail-Université Chaussée de Haecht, 579 1030 - BRUXELLES PG/BL/B.1.4./04052005/05.035. Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale François MARTOU 1. L environnement international

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs

Plus en détail

Estimations des résultats consolidés du premier semestre clos le 31 mars 2014 Évaluation de l option de vente Áreas

Estimations des résultats consolidés du premier semestre clos le 31 mars 2014 Évaluation de l option de vente Áreas C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Paris, le 9 mai 2014 Estimations des résultats consolidés du premier semestre clos le 31 mars 2014 Évaluation de l option de vente Áreas 1. Estimations des résultats

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2013 Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2013 Executive summary 3 1 Evolution économique globale 1.1 Economie internationale 1.2 Suisse

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

STRATEGIE SEMAINE DU 27/10/14 AU 02/10/14

STRATEGIE SEMAINE DU 27/10/14 AU 02/10/14 STRATEGIE SEMAINE DU 27/10/14 AU 02/10/14 Environnement : Magnifique contre pied des marchés la semaine dernière. En effet, alors que la semaine d avant fut très mouvementée, notamment avec la journée

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016 Trimestriel n /231 17 juillet 2 FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2-216 Reprise ou stabilisation? Des signaux de reprise du marché sont apparus ces derniers mois. Il ne

Plus en détail

La Banque nationale suisse surprend les marchés

La Banque nationale suisse surprend les marchés La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Les divergences dominent le marché

Les divergences dominent le marché Les divergences dominent le marché L euro a continué de glisser, pour la sixième semaine consécutive, face au dollar américain. Et cette baisse devrait continuer de s accentuer dans les prochains jours,

Plus en détail

La dette des ménages canadiens demeure très élevée

La dette des ménages canadiens demeure très élevée 12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États

Plus en détail

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des

Plus en détail

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Communiqué de presse TORONTO, le 5 août 2010 INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Bénéfice net d exploitation par action en hausse de 34 % en raison de l amélioration

Plus en détail

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique Trimestriel 27 Janvier 214 nº2 Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 213 Tendances > Progressif redémarrage de l activité attendue au 4 e trimestre 213, mais l évolution du PIB devrait rester

Plus en détail

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette

Plus en détail

Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**)

Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**) Paris, 17 juin 2015 Résultats annuels consolidés 2014-15 (avril 2014 mars 2015) Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**) Au 31 mars 2015, Rémy Cointreau

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

Perspective des marchés financiers en 2014

Perspective des marchés financiers en 2014 Perspective des marchés financiers en 2014 21/01/2014 13 ième édition 1 Outil d aide à la décision : The Screener OUTIL D AIDE À LA DÉCISION : THESCREENER Des analyses sur les valeurs boursières Disponible

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

La Lettre de l IMSEPP

La Lettre de l IMSEPP La Lettre de l IMSEPP N 46 27 janvier 2015 Marché du travail 2014 en Martinique : Bilan d une année de demandes d emploi Page 1 16 Synthèse : Au mois de décembre 2014, la baisse tendancielle du nombre

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

Activité au 30 septembre 2009

Activité au 30 septembre 2009 Séch ché Environnement Activité au 30 septembre 2009 Conférence téléphonique du 28 octobre 2009 1 Faits marquants du trimestre Séché : confirmation des tendances du 1 er semestre (CA : 91,9 soit -2,5%

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2010 Note semestrielle N 1 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1. CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL DES CENTRES D AFFAIRES Chiffre d affaires total / surface totale

Plus en détail

L économie mondiale en 2008 : du ralentissement àlarécession

L économie mondiale en 2008 : du ralentissement àlarécession L économie mondiale en 2008 : du ralentissement àlarécession Olivier Redoulès* En 2008, l économie mondiale a basculé dans la récession. La crise financière a débuté en 2007 aux États-Unis sur le marché

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Croissance à crédit. Vladimir Borgy *

Croissance à crédit. Vladimir Borgy * Croissance à crédit Vladimir Borgy * p. 5-15 L économie mondiale a connu en 2004 une conjoncture exceptionnelle, la croissance annuelle au rythme de 5 % est la plus forte enregistrée depuis 1976 et résulte

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE Juin 2014 1 TABLE DES MATIERES Résumé... 5 INTRODUCTION...

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE 2014 RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE Rapport adressé à Monsieur le Président de la République et au Parlement par Christian Noyer, gouverneur Sommaire La Banque de France a fait appel à des métiers

Plus en détail

EPAIS BROUILLARD SUR DAVOS

EPAIS BROUILLARD SUR DAVOS EPAIS BROUILLARD SUR DAVOS Février N 222 L INDICATEUR AVANCE EST PRESENTE DANS UN ENCART JOINT Comme tous les ans, quelque 2500 personnalités du monde économique et politique se sont rassemblées à Davos

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

RAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009

RAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 RAPPORT SEMESTRIEL ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013 Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 8 rue Danielle Casanova 75002 Paris Tel: +33(0)1.44.55.02.10 / Fax: +33(0)1.44.55.02.20 acerfinance@acerfinance.com

Plus en détail

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Depuis maintenant plusieurs années, les collectivités locales s'efforcent d'augmenter leur épargne afin d'autofinancer

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Marché mondial de l automobile

Marché mondial de l automobile Carlos Gomes 1..73 carlos.gomes@scotiabank.com En route vers des ventes mondiales records en 1 Les marchés développés mènent le bal Les ventes mondiales de voitures ont progressé de % pendant le premier

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012 Dares Analyses juin 2013 N 037 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Emploi, chômage, population active : bilan de l année Avec la contraction de l

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

FRANCE : MOINS D AUSTÉRITÉ, PLUS DE CROISSANCE PERSPECTIVES 2013-2014 POUR L ÉCONOMIE FRANÇAISE

FRANCE : MOINS D AUSTÉRITÉ, PLUS DE CROISSANCE PERSPECTIVES 2013-2014 POUR L ÉCONOMIE FRANÇAISE FRANCE : MOINS D AUSTÉRITÉ, PLUS DE CROISSANCE PERSPECTIVES 2013-2014 POUR L ÉCONOMIE FRANÇAISE Département analyse et prévision 1, Éric Heyer, Marion Cochard, Bruno Ducoudré et Hervé Péléraux En 2013,

Plus en détail

SOMMAIRE. 1. Les faits marquants 4 2. L'activité 5. 3. Les perspectives de développement 17 4. Le gouvernement d'entreprise 18

SOMMAIRE. 1. Les faits marquants 4 2. L'activité 5. 3. Les perspectives de développement 17 4. Le gouvernement d'entreprise 18 RAPPORT FINANCIER LA MONDIALE 2012 SOMMAIRE 1. Les faits marquants 4 2. L'activité 5 3. Les perspectives de développement 17 4. Le gouvernement d'entreprise 18 5. Le contrôle interne et la gestion des

Plus en détail

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014. Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias.

REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014. Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias. REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014 Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias.fr SOMMAIRE LE MARCHE DU PNEUMATIQUE EN FRANCE EN 2013 (Sources : ventes

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Qu est-ce que la compétitivité?

Qu est-ce que la compétitivité? Qu est-ce que la compétitivité? Le but de ce dossier pédagogique est d expliquer la notion de compétitivité d une entreprise, d un secteur ou d un territoire. Ce concept est délicat à appréhender car il

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

Les marchés du travail dans la crise *

Les marchés du travail dans la crise * ÉTUDE SPÉCIALE Les marchés du travail dans la crise * OFCE, Centre de recherche en économie de Sciences Po Département analyse et prévision * Ont contribué à cette étude spéciale : Marion Cochard, Gérard

Plus en détail

INSEE CONJONCTURE NOTE DE CONJONCTURE REPRISE POUSSIVE

INSEE CONJONCTURE NOTE DE CONJONCTURE REPRISE POUSSIVE INSEE CONJONCTURE NOTE DE CONJONCTURE REPRISE POUSSIVE DÉCEMBRE 2013 NOTE DE CONJONCTURE Décembre 2013 Insee 2013 Institut national de la statistique et des études économiques Directeur général : Jean-Luc

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.2 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES

L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES 22ème rapport annuel de L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES présenté par Michel MOUILLART Professeur d Economie à l Université de Paris X - Nanterre - Mardi 16 mars 2010 - Les faits marquants en 2009

Plus en détail

market monitor Des temps difficiles! Comment faire face? atradiusmarketmonitor Février 2010

market monitor Des temps difficiles! Comment faire face? atradiusmarketmonitor Février 2010 market monitor Des temps difficiles! Février 2010 Comment faire face? Perspectives contrastées sur le plan des faillites L es perspectives de l activité économique font état d un modeste rétablissement

Plus en détail