L INTÉGRATION DES SERVICES POUR LES PERSONNES JUDICIARISÉES AYANT DES PROBLÈMES DE TOXICOMANIE : LA PAROLE AUX CLIENTS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L INTÉGRATION DES SERVICES POUR LES PERSONNES JUDICIARISÉES AYANT DES PROBLÈMES DE TOXICOMANIE : LA PAROLE AUX CLIENTS"

Transcription

1 L INTÉGRATION DES SERVICES POUR LES PERSONNES JUDICIARISÉES AYANT DES PROBLÈMES DE TOXICOMANIE : LA PAROLE AUX CLIENTS NATACHA BRUNELLE, Ph.D., Université du Québec à Trois-Rivières (axe 1) KARINE BERTRAND, Ph. D., Université de Sherbrooke (axe 1) SERGE BROCHU, Ph.D., Université de Montréal (directeur ARUC) MICHEL LANDRY, Ph.D., Centre Dollard-Cormier IUD (directeur ARUC) CATHERINE PATENAUDE, M.Sc., Coordonnatrice du programme ARUC ARUC Trajectoires addictives et trajectoires de services : les personnes toxicomanes au carrefour de réseaux de prise en charge.

2 Trajectoires addictives et trajectoires de services : mieux comprendre les trajectoires addictives en lien avec les trajectoires de vie Objectif : Connaître et comprendre le point de vue des personnes toxicomanes face à Leurs usages de SPA; Leurs besoins de services et L évaluation qu ils font des services offerts Lieux de recrutement : 2 régions : Montréal et Mauricie/Centre-du-Québec 3 portes d entrée : urgences, CSSS, Cour À la Cour criminelle : la Maison Carignan, le Service d évaluation au Tribunal du CDC-IUD Merci au Centre L Envolée, à L Autre Côté de l Ombre, Toxi-co- Gîtes et CARAT pour l accès aux participants

3 Population et échantillon à l étude Population à l étude : 55 participants recrutés à la Cour Adultes / abus ou dépendance aux substances Caractéristiques de l échantillon : Âge moyen : 34 ans 75% sont des hommes 33% sont en couple Scolarité : 93% primaire / secondaire Revenu annuel : 58% moins de $ 58% ont des enfants

4 Méthode de collecte des données Un entretien qualitatif semi-directif (Boutin, 1997) Connaître le vécu des participants concernant : Leur trajectoire addictive; Leur trajectoire d utilisation de services Période de collecte des données : Lors de la détection dans les services (recrutement) Lors d un suivi 12 mois plus tard

5 Stratégies d analyse Perspective phénoménologique Analyse de contenu thématique grille de codification mixte (Miles & Huberman, 2003) Analyses transversales comparatives par porte d entrée (urgences, Cour, CSSS)

6 Résultats qualitatifs A. Difficultés/obstacles au changement en contexte judiciaire B. Le contexte judiciaire comme levier de changement et d accès aux ressources C. L engagement en traitement D. Les impacts des services en toxicomanie E. Les raisons de l arrêt du traitement liées aux ressources F. La collaboration entre les services

7 A. Difficultés/obstacles au changement en contexte judiciaire L incarcération aggravation de la criminalité et de la consommation Le milieu criminel et les démêlés judiciaires nuisibles à la motivation au changement et à l accès aux ressources Les pressions judiciaires vécues Les services et intervenants judiciaires lien de confiance difficile, manque de services en milieu carcéral Elle capotait [l agente de probation], tu comprends. J ai dit : «Mais en tout cas, j ai rien à dire parce que tout ce que j vais vous dire, vous allez vous en servir contre moi, ça revient à la même chose au fédéral. (Benjamin, Cour)

8 B. Le contexte judiciaire comme levier de changement et d accès aux ressources B.1. Une occasion de référence B.2. L élément déclencheur d une demande d aide B.3. Les impacts positifs des mesures pénales / de la référence et de la demande d aide via le système judiciaire

9 B.1. Une occasion de référence En contexte judiciaire : par les juges, les avocats, Il [le juge] m a dit que j avais un problème étant donné que je me faisais pogner [avec les facultés affaiblies par l alcool] puis je l ai admis mon problème à ce moment là, puis j y ai été voir volontairement [au centre de traitement 1où il m avait référé], même si c était une obligation (Gildor, Cour) Pour plusieurs, il ne s agit pas de la 1ère référence Références passées services sociaux, intervenants judiciaires, ressources communautaires

10 B.1. Une occasion de référence (suite ) Vécu entourant les références (actuelles ou passées) : Vécu négatif Vécu positif Quand la juge a accepté [que j aille en thérapie], j étais content. Quand elle a accepté là, j étais soulagé là! (Alphonse, Cour) Absence de réaction / indifférence

11 B.2. L élément déclencheur d une demande d aide En contexte judiciaire : demandes auprès de policiers, d avocats et du personnel en détention J ai averti mon avocat. J ai dit : «Regarde, je veux suivre une thérapie.» Puis il m a demandé à quelle thérapie je voulais aller. (Alexis, Cour) Pour plusieurs, il ne s agit pas de la 1ère demande Demandes d aide passées services variés Participants de la Cour ont utilisé + de services

12 B.2. L élément déclencheur d une demande d aide (suite ) Perceptions et vécu entourant les demandes d aide (actuelles ou passées) : Soulagement, libération Sentiment de satisfaction Sentiment d insatisfaction J ai demandé au juge qu il ordonne que je vois un psychologue. ( ) il a fallu la prison pour que Parce que j ai essayé, je l ai pas eu ( ) c est le juge qui l a ordonné ( ) Fait que là je vais l avoir. Mais là faut que tu te rendes à la prison pour avoir un psychologue? Ben ça l air à ça. Pis encore là, je l ai pas eu Ça fait deux mois (Béatrice, Cour)

13 B.2. L élément déclencheur d une demande d aide (suite ) Résultats des demandes d aide (actuelles ou passées) : Obtention du service demandé Référence vers le service adéquat En milieu judiciaire : surtout les centres de thérapie en toxicomanie Elle [la criminologue] a dit : «Écoute, c est sûr que tu peux être libéré sous caution, il n y a pas de problème, mais on te l offre pareil [la thérapie] ( ) Fait que, je l ai demandé. (Bob, Cour)

14 B.3. Impacts positifs des mesures pénales / de la référence et de la demande d aide via le système judiciaire Diminution / arrêt de la consommation : conditions imposées par la Cour, privation de la liberté Prise de conscience / augmentation de la motivation à changer leur consommation ou à entreprendre un traitement Au mois de février j ai rentré 3 fois en prison. À cause du bris de condition couvre-feu. À cause de la drogue. Alors si j ai sorti, je savais que je vais encore rentrer. ( ) C est là j ai profité d être ici ( ) C est une privilège que j ai eu et ça m a aidé. (Achille, Cour)

15 B.3. Impacts positifs des mesures pénales / de la référence et de la demande d aide via le système judiciaire (suite ) Plus grand accès aux ressources / engagement en traitement suite à une demande d aide, une référence, une imposition de traitement par la Cour J ai choisi [de faire une thérapie] parce que je veux sortir de prison. Alors je vais profiter de cette opportunité. J ai pas une sentence que je vais me sauver pour la prison mais je vais profiter pour avoir accès parce que je suis motivée. (Achille, Cour) Les pressions judiciaires peuvent dans certains cas être bénéfiques

16 C. L engagement en traitement Raisons de l engagement : Stratégiques Par obligation Pour réduire/cesser de consommer, changer de mode de vie Pour régler un problème de santé Pour rétablir les liens familiaux Pour rechercher de l information sur les ressources Que j voulais m en sortir de c te mode de vie là, pis que j voulais que ma santé à l aille mieux. Pis mes relations familiales aillent mieux aussi, ma santé pis que ben pour moé dans le fond, pour sauver ma vie là. (Hubert, Cour)

17 C. L engagement en traitement (suite ) Raisons du non engagement : Pas de reconnaissance du problème ou ambivalence Le traitement proposé ne convient pas Les modalités d accès au traitement Le statut judiciaire / l incarcération Est déjà abstinent Les coûts de la thérapie J avais pas de volonté d arrêter de consommer moi, moi j étais ben là-dedans pis j aimais ça (Ernest, Cour)

18 D. Les impacts des services en toxicomanie Sur la consommation : Diminution ou arrêt Absence d impact Désir de consommer parfois en cours de traitement Ben ils [les professionnels] m ont fait prendre conscience que j avais vraiment un problème de consommation là, c est eux autres qui m ont vraiment faite comprendre que j consommais pas mal trop. (Ernest, Cour) Sur la santé physique : Meilleur état de santé Réduction des méfaits Prendre une pause de la consommation / du style de vie associé

19 D. Les impacts des services en toxicomanie (suite ) Sur la santé psychologique et le bien-être personnel : Meilleure connaissance, estime de soi, confiance et affirmation Travailler sur différents aspects de la personnalité Sur le réseau social : Rétablir les relations avec les proches Éloignement du réseau de consommation Le traitement rencontre de pairs Le centre de traitement a eu un bon impact dans le fond parce que j ai comme plus réalisé là, il fallait que je m en sorte pour aller les retrouver [ses enfants] (Gaspard, Cour)

20 D. Les impacts des services en toxicomanie (suite ) Sur la réponse à d autres besoins : Obtention de références Augmentation de la motivation pour demander de l aide Les impacts des services répétés : Chaque service en cours de trajectoire apporte un résultat Surtout si plusieurs services utilisés gens de la Cour Puis, mettons que j écoute pas, mais le subconscient écoute pareil, puis il y a des choses qui rentrent dans notre conscience. Puis, il y a des choses qui étaient rentrées puis elles sont restées là, [ ]. Parce que si j étais jamais allé à cette thérapie-là, jamais j aurais choisi cette thérapie. (Alexandre, Cour)

21 D. Les impacts des services en toxicomanie (suite ) L absence d impact : Concerne surtout les 1 er services reçus En raison des caractéristiques personnelles Manque de compréhension des thèmes abordés en thérapie Ben pour vrai, j ai pas retenu grand-chose parce que je le faisais juste pour sauver du temps là (Alphonse, Cour)

22 E. Raisons de l arrêt du traitement liées aux ressources Les normes et règlements Interdiction de consommer, couvre-feu, La modalité du traitement Les groupes de soutien La durée du traitement (trop long) Les intervenants Manque de respect, les jugements de valeur Roulement de personnel Je me suis fait dire : «Tu ne t occupes pas de tes enfants bla bla bla». Regardes toi, tu es qui pour me dire ça? ( ) Tu sais moi me faire parler de même, respecte moi, je vais te respecter. (Dylan, Cour)

23 F. Collaboration entre les services Ses facettes : Continuum allant de la référence jusqu au suivi en parallèle et au travail de concertation L avocat joue un rôle important Le rôle d agent de liaison (centre de thérapie) est apprécié Fait que mon avocat m a dit : «as-tu appelé à telle place?» Là, j ai dis : «oui, mais c est plein». Ça fait qu il [l avocat] a appelé ici [au centre de thérapie] pis il y a quelqu un d ici, de la maison [de thérapie], qui est venu me chercher à la prison. (Clara, Cour) La prise en charge des centres de thérapie semble plus globale

24 F. Collaboration entre les services (suite ) Les avantages : Rapidité d accès aux services La collaboration rassure, soutient, encourage, leur donne le sentiment d être impliqué Ben moi, ça [le fait d avoir plusieurs intervenants] m aidait parce qu il y avait du monde avec qui j étais capable de parler de telle affaire, telle affaire Tu sais, juste être toxicomane t as pas mal tous les problèmes de violence, de vol, de ci, de ça. C est bon que tu touches à tout pareil, tu peux avoir un soutien moral pareil au moins là. (Annabelle, Cour) Qualité des services reçus : Meilleur lien de confiance La division du travail en fonction des spécialités

25 F. Collaboration entre les services (suite ) Les désavantages : Gestion des rendez-vous C était un mal de tête avec les rendez-vous là, j ai un calendrier plein de rendez-vous, là... (Adam, Cour) Parfois confusion et méfiance Inconfort de raconter à répétition des événements douloureux à différents professionnels Déception face à la référence: délai de prise en charge

26 F. Collaboration entre les services (suite ) Absence ou ignorance de la collaboration : Parfois non souhaitée Je sais pas s il [médecin] m écoutait quand je parlais là mais, je suis toxicomane. Je sais pas, je pense pas qu il savait que je venais du centre de traitement, parce qu ici [au centre de traitement] t as pas le droit aux narcotiques. (Adam, Cour) Ne pas être informé de la collaboration

27 Conclusions Les difficultés vécues par les personnes toxicomanes judiciarisées peuvent exacerber leur trajectoire criminelle et de consommation et nuire à leur motivation Mais les références et demandes d aide via le système judiciaire peuvent favoriser le changement et offrir un meilleur accès aux services La motivation au changement et au traitement peut se développer même en contexte de pressions judiciaires Les participants sont majoritairement satisfaits des services reçus en toxicomanie Il y a un effet cumulatif perçu des traitements reçus

28 Conclusions (suite ) La collaboration: Majoritairement associée à des bénéfices et largement souhaitée Parfois absente ou lacunaire Quelques réticences Le rôle d agent de liaison qui fait le pont entre le milieu judiciaire et le milieu clinique est apprécié

29 Références Boutin, G. (1997). L'entretien de recherche qualitatif. Sainte Foy : Presses de l'université du Québec. Miles, M. B. & Huberman, M. (2003). L analyse des données qualitatives (2 e éd.). Paris : de Boeck.

La transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio

La transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio Institut de psychologie et éducation Faculté des lettres et sciences humaines Espace Louis-Agassiz 1 CH-2000 Neuchâtel La transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio Institut de psychologie

Plus en détail

Brochure cannabis 21/02/05 4:17 PM Page 1 cannabis au volant

Brochure cannabis 21/02/05 4:17 PM Page 1 cannabis au volant cannabis au volant Réalisation Association des intervenants en toxicomanie du Québec inc. www.aitq.com Cannabis au volant cool ou risqué? Cette brochure a pour but de t informer de l impact du cannabis

Plus en détail

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS Strasbourg, 17 février 2010 [cdcj/cdcj et comités subordonnés/ documents de travail/cj-s-ch (2010) 4F final] CJ-S-CH (2010) 4F FINAL GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH)

Plus en détail

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital.

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital. 27 juin 2015 Le partage est un élément vital. Notre démarche Notre chemin Dans un premier temps, nous sommes partis de mots qui expriment ce qui est essentiel pour nous, indispensable pour bien vivre.

Plus en détail

PROGRAMME DE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE DE LA COUR DU QUÉBEC À MONTRÉAL (PTTCQ)

PROGRAMME DE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE DE LA COUR DU QUÉBEC À MONTRÉAL (PTTCQ) PROGRAMME DE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE DE LA COUR DU QUÉBEC À MONTRÉAL (PTTCQ) TABLE DES MATIÈRES 1 LE PROGRAMME DE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE DE LA COUR DU QUÉBEC (PTTCQ)...1 1.1 Philosophie du programme

Plus en détail

TÉMOIGNAGES de participantes et de participants dans des groupes d alphabétisation populaire

TÉMOIGNAGES de participantes et de participants dans des groupes d alphabétisation populaire TÉMOIGNAGES de participantes et de participants dans des groupes d alphabétisation populaire Démarche sur l aide financière aux participantes Marie-Lourdes Pas beaucoup d argent pour tout ce qu il faut

Plus en détail

Je me prépare pour mon plan de transition

Je me prépare pour mon plan de transition Depuis que tu es en route vers ton avenir tu as identifié plusieurs rêves. Tous ces rêves ne peuvent pas être réalisés en même temps. Pour t aider à choisir, prends le temps de te préparer à ta rencontre

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

Le programme de maîtrise avec stage

Le programme de maîtrise avec stage Le programme de maîtrise avec stage Le programme de maîtrise avec stage comporte 45 crédits, répartis comme suit : - 15 crédits de cours - 12 crédits de stage - 18 crédits pour la rédaction d'un rapport

Plus en détail

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com AVERTISSEMENT Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com Ce texte est protégé par les droits d auteur. En conséquence avant son exploitation vous devez obtenir l autorisation

Plus en détail

Lynda Villeneuve, B.A, M.I.T. Directrice à Actions Dépendances Essai réalisé grâce au Fonds de bourse Jean Lapointe INTRODUCTION La conduite automobile sous l influence de substances psycho-actives (SPA)

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est L enfant sensible Qu est-ce que la sensibilité? Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est de le surprotéger car il se

Plus en détail

Journée sans maquillage : une entrevue entre ÉquiLibre et ELLE Québec

Journée sans maquillage : une entrevue entre ÉquiLibre et ELLE Québec Journée sans maquillage : une entrevue entre ÉquiLibre et ELLE Québec Cette semaine, Fannie Dagenais, la directrice générale d ÉquiLibre, et Louise Dugas, la rédactrice en chef reportage, culture et style

Plus en détail

Futurs étudiants 1 er Cycle

Futurs étudiants 1 er Cycle Futurs étudiants 1 er Cycle A d m i s s i o n P r o g r a m m e, c h e m i n e m e n t e t s t r u c t u r e P e r s p e c t i v e s p r o f e s s i o n n e l l e s, b o u r s e s e t e m p l o i s F o

Plus en détail

VAGINISME. Quelques pistes pour avancer?

VAGINISME. Quelques pistes pour avancer? VAGINISME Quelques pistes pour avancer? Vaginisme Pendant longtemps, pénétration vaginale quasi impossible car trop douloureuse : brûlures. Et même pas de nom pour ça. Un jour : un mot. VAGINISME. Vaginisme

Plus en détail

La recherche et vous. Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche?

La recherche et vous. Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche? La recherche et vous Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche? La recherche et vous Dépôt légal - octobre 2012 Bibliothèque et archives nationales du Québec Bibliothèque et archives

Plus en détail

Toi seul peux répondre à cette question.

Toi seul peux répondre à cette question. Suis-je dépendant ou dépendante? Traduction de littérature approuvée par la fraternité de NA. Copyright 1991 by Narcotics Anonymous World Services, Inc. Tous droits réservés. Toi seul peux répondre à cette

Plus en détail

GUIDE À L INTENTION DES PARENTS DONT L ENFANT A ÉTÉ VICTIME D UN ACTE CRIMINEL

GUIDE À L INTENTION DES PARENTS DONT L ENFANT A ÉTÉ VICTIME D UN ACTE CRIMINEL GUIDE À L INTENTION DES PARENTS DONT L ENFANT A ÉTÉ VICTIME D UN ACTE CRIMINEL TABLE DES MATIÈRES 1. Votre enfant a été victime d un acte criminel?... 3 2. Qu est-ce qu un acte criminel?... 4 A - Les crimes

Plus en détail

POINT FINAL. Option. Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec. alternative à la violence conjugale et familiale

POINT FINAL. Option. Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec. alternative à la violence conjugale et familiale POINT FINAL Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec Option Une alternative à la violence conjugale et familiale Personne condamnée à un délit en matière de violence conjugale

Plus en détail

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que

Plus en détail

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site. http://www.leproscenium.com. Ce texte est protégé par les droits d auteur.

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site. http://www.leproscenium.com. Ce texte est protégé par les droits d auteur. AVERTISSEMENT Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com Ce texte est protégé par les droits d auteur. En conséquence avant son exploitation vous devez obtenir l autorisation

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée

Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée Elisabeth Godbout Doctorante en service social Université Laval Colloque Autour

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

La mission et les résultats en chiffres pour 2006-2007 1

La mission et les résultats en chiffres pour 2006-2007 1 La mission et les résultats en chiffres 1 La mission du Protecteur du citoyen Le Protecteur du citoyen a pour mandat, en vertu de la Loi sur le Protecteur du citoyen et, depuis le 1 er avril 2006, en vertu

Plus en détail

MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/11 2004

MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/11 2004 MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/11 2004 Salut! Est-ce que tu as un bon copain? Un meilleur ami? Est-ce que tu peux parler avec lui ou avec elle de tout? Est-ce

Plus en détail

Rapport de fin de séjour Mobilité en formation :

Rapport de fin de séjour Mobilité en formation : Rapport de fin de séjour Mobilité en formation : A. Vie pratique : J ai effectué mon Master 1 de droit public en Erasmus à Copenhague d août 2009 à fin mai 2010. Logement : Accès au logement : J ai pu

Plus en détail

3. Obsessionnelle 2. Possessive 1. Vigilance (Normale)

3. Obsessionnelle 2. Possessive 1. Vigilance (Normale) 3. Obsessionnelle 2. Possessive 1. Vigilance (Normale) Deux types de trahison: sexuelle et affective Première cause de violence chez les jeunes couples Danielle Bédard, sexologue, Cégep Marie-Victorin

Plus en détail

LA CAISSE DESJARDINS DE QUÉBEC

LA CAISSE DESJARDINS DE QUÉBEC GUIDE À L USAGE DE L EMPLOYEUR LA CAISSE DESJARDINS DE QUÉBEC un partenaire incontournable dans l intégration réussie de votre main-d œuvre immigrante Visitez-nous au desjardins.com/caissedequebec Être

Plus en détail

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI Céline Gélinas, inf., Ph.D., Marie-Anik Robitaille, M.A., Lise Fillion, inf., Ph.D. & Manon Truchon, Ph.D. Dans

Plus en détail

À propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM

À propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM fiche pédagogique FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM Par Paola Bertocchini et Edvige Costanzo Public : Futurs enseignants en formation initiale et enseignants en formation continue Objectifs Prendre

Plus en détail

Volume 1 Numéro 2 Février 2009

Volume 1 Numéro 2 Février 2009 Volume 1 Numéro 2 Février 2009 Sommaire Lancement du concours Je prends ma place...1 Lancement du concours Je prends ma place Entrevue avec Annie Patenaude, lauréate 2008...2 En collaboration avec le Secrétariat

Plus en détail

Planification stratégique 2012-2015

Planification stratégique 2012-2015 DE CHAUDIÈRE-APPALACHES Planification stratégique 2012-2015 Reprendre du pouvoir sur sa vie. 23681_CRDCA_Planification 2012.indd 1 Description de la démarche La démarche de planification stratégique du

Plus en détail

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures 1. Situation actuelle De l article 123 al. 2 de la Constitution fédérale (RS 101) découle le principe selon lequel l exécution des sanctions

Plus en détail

QUATRE CAS DE BLOCAGES ET CONFLITS LORS D ENTRETIENS PROFESSIONNELS JEU DE ROLE

QUATRE CAS DE BLOCAGES ET CONFLITS LORS D ENTRETIENS PROFESSIONNELS JEU DE ROLE http://mastermop.unblog.fr http://sciencespomanagement.unblog.fr Auteur : Lionel Honoré Professeur des Universités en Management Institut d Etupes Politiques de Rennes lionel.honore@sciencespo-rennes.fr

Plus en détail

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières Discours d ouverture Andrew J. Kriegler Président et chef de la direction Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières 25

Plus en détail

Exprimer sa reconnaissance

Exprimer sa reconnaissance Atelier - le 30 juin 2010 dans le management au quotidien :, consultante RH Une rencontre organisée par Les principaux besoins par rapport au travail 1 TABLEAU RÉCAPITULATIF SUR LES SIGNES DE RECONNAISSANCE

Plus en détail

Sans remettre en cause le fait de punir les criminels, les psychiatres. s intéressent de plus en plus à la prise en charge des pédophiles.

Sans remettre en cause le fait de punir les criminels, les psychiatres. s intéressent de plus en plus à la prise en charge des pédophiles. 1 Peut-on soigner les pédophiles? Sans remettre en cause le fait de punir les criminels, les psychiatres s intéressent de plus en plus à la prise en charge des pédophiles. Une prévention est même envisagée.

Plus en détail

www.cyberactionjeunesse.ca

www.cyberactionjeunesse.ca www.cyberactionjeunesse.ca CyberAction Jeunesse Canada 2011 Présentation de l organisme Projet pilote Prévention (approche en amont) Mission Objectif CyberAction Jeunesse Canada 2011 Plan de la présentation

Plus en détail

Détenu, emprisonné, mis sous garde; quelles sont les règles concernant nos adolescents?

Détenu, emprisonné, mis sous garde; quelles sont les règles concernant nos adolescents? Détenu, emprisonné, mis sous garde; quelles sont les règles concernant nos adolescents? Amélie St-Denis, avocate Congrès de l Association des jeunes barreaux du Québec 22 mai 2015 Au-delà du procès et

Plus en détail

LE RÔLE DU POKER EN LIGNE DANS LES TRAJECTOIRES DE JEU DE HASARD ET D ARGENT

LE RÔLE DU POKER EN LIGNE DANS LES TRAJECTOIRES DE JEU DE HASARD ET D ARGENT LE RÔLE DU POKER EN LIGNE DANS LES TRAJECTOIRES DE JEU DE HASARD ET D ARGENT Magali Dufour, Ph.D. Élise Roy, MD., MSc. Université de Sherbrooke et Natacha Brunelle, Ph.D. Université du Québec à Trois-Rivières

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Écrit par Jocelyn Théoret, directeur en gestion de l expérience client, Groupe-conseil en stratégie et performance de Raymond Chabot Grant Thornton, en collaboration avec

Plus en détail

L effet WOW en négociation gagnant-gagnant!

L effet WOW en négociation gagnant-gagnant! L effet WOW en négociation gagnant-gagnant! Jasmin Bergeron, MBA, Ph.D. Conférencier et professeur Directeur d un programme de MBA Université du Québec à Montréal T: 514 514-978-0795 info@jasminbergeron.com

Plus en détail

Comment s y retrouver. La personne victime. dans le. processus judiciaire

Comment s y retrouver. La personne victime. dans le. processus judiciaire La personne victime dans le processus judiciaire Comment s y retrouver Définitions de différents actes criminels : Les crimes contre la personne : Voie de fait (articles 265 à 269 du Code criminel) : acte

Plus en détail

CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7

CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7 CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7 Téléphone : 514 382.7922 Télécopieur : 514 382.3474 Site Internet : www.2tiers.org Courriel : club@2tiers.org

Plus en détail

LE SUCCÈS EN TOUTE SIMPLICITÉ 7 JOURS POUR ORGANISER VOTRE PREMIÈRE DÉMONSTRATION LIFEWAVE CORSENTIALS

LE SUCCÈS EN TOUTE SIMPLICITÉ 7 JOURS POUR ORGANISER VOTRE PREMIÈRE DÉMONSTRATION LIFEWAVE CORSENTIALS LE SUCCÈS EN TOUTE SIMPLICITÉ 7 JOURS POUR ORGANISER VOTRE PREMIÈRE DÉMONSTRATION LIFEWAVE CORSENTIALS 7 jours pour organiser votre première démonstration LifeWave CORSENTIALS Lancez votre propre activité

Plus en détail

«Prenez vos finances. «Comment vais-je arriver. en main.» à payer mes comptes?» Prendre soin de soi. À quoi s attendre. Que faire

«Prenez vos finances. «Comment vais-je arriver. en main.» à payer mes comptes?» Prendre soin de soi. À quoi s attendre. Que faire Prendre soin de soi À quoi s attendre Que vous travailliez à l extérieur de la maison ou que vous soyez parent au foyer, le cancer du sein pourrait nuire à votre capacité de travailler, ce qui aura inévitablement

Plus en détail

Janvier 2014 - BIG DATA : Affaires privées, données publiques

Janvier 2014 - BIG DATA : Affaires privées, données publiques Janvier 2014 - BIG DATA : Affaires privées, données publiques METHODOLOGIE Etude qualitative Social Panel réalisée par Treize articles - Web Lab Une vingtaine de femmes très connectées issues de la communauté

Plus en détail

Comprendre les différentes formes de communication

Comprendre les différentes formes de communication Chapitre 2 Communiquer de façon professionnelle 2. Lisez la mise en situation ci-dessous. Ensuite, nommez les attitudes favorisant la communication qui n ont pas été mises en pratique et expliquez votre

Plus en détail

23. Le discours rapporté au passé

23. Le discours rapporté au passé 23 23. Le discours rapporté au passé 23.1 LE DISCOURS INDIRECT On utilise le discours indirect pour transmettre : Les paroles de quelqu un qui n est pas là : Il me dit que tu pars. Les paroles de votre

Plus en détail

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005 1 Le partenariat des organismes communautaires du Nouveau-Brunswick liés au sida ÉNONCÉ DE POSITION Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position

Plus en détail

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137» LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8 Code de vie du «137» Bienvenue parmi nous! Ce code de vie est conçu pour expliquer le fonctionnement du «137». Étant donné que cet

Plus en détail

PASSAGE D ÂMES VERS L AU-DELÀ

PASSAGE D ÂMES VERS L AU-DELÀ Karine Fleur PASSAGE D ÂMES VERS L AU-DELÀ Histoires vraies 2 2 Avant-propos de Francis Bourcher écrivain et spiritualiste Lequel de nous deux est allé, pour la première fois, cet été 2013, vers l autre?

Plus en détail

QUESTIONNAIRE D INTÉGRATION

QUESTIONNAIRE D INTÉGRATION QUESTIONNAIRE D INTÉGRATION 2015-2016 0 Section à être complétée par les parents Nom de l élève : Degré : Date de naissance : En guise d introduction, nous aimerions avoir un bref historique de la situation

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

JE CHLOÉ COLÈRE. PAS_GRAVE_INT4.indd 7 27/11/13 12:22

JE CHLOÉ COLÈRE. PAS_GRAVE_INT4.indd 7 27/11/13 12:22 JE CHLOÉ COLÈRE PAS_GRAVE_INT4.indd 7 27/11/13 12:22 Non, je ne l ouvrirai pas, cette porte! Je m en fiche de rater le bus. Je m en fiche du collège, des cours, de ma moyenne, des contrôles, de mon avenir!

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX?

ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX? ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX? Projet formulé à partir de ma pratique de terrain: Constats Public défavorisé Plus le niveau d instruction est bas plus plus le risque est grand de développer des troubles

Plus en détail

Vous divorcez, vous vous séparez?

Vous divorcez, vous vous séparez? Service Com&Doc - Crédit image : drx - Fotolia.com - Imprimerie Caf35 - Mars 2014 Vous divorcez, vous vous séparez? 5 questions pour mieux comprendre Vous informer et vous aider dans vos démarches Vous

Plus en détail

Le Leadership. Atelier 1. Guide du formateur. Atelier 1 : Le Leadership. Objectifs

Le Leadership. Atelier 1. Guide du formateur. Atelier 1 : Le Leadership. Objectifs Guide du formateur Atelier 1 Objectifs Obtenir un premier contact avec le groupe; présenter la formation Jeune Leader; transmettre des connaissances de base en leadership; définir le modèle de leader du

Plus en détail

l L immense majorité des condamnations concernent des délits

l L immense majorité des condamnations concernent des délits Prévention de la récidive et individualisation des peines Chiffres-clés Juin 2014 Les condamnations En 2012, environ 900 000 infractions ont donné lieu à environ 600 000 condamnations pénales prononcées

Plus en détail

LEARNING BY EAR. «Les personnes handicapées en Afrique» EPISODE 10 : «L histoire d Oluanda»

LEARNING BY EAR. «Les personnes handicapées en Afrique» EPISODE 10 : «L histoire d Oluanda» AUTEUR : Chrispin Mwakideu LEARNING BY EAR «Les personnes handicapées en Afrique» EPISODE 10 : «L histoire d Oluanda» EDITEURS : Andrea Schmidt, Susanne Fuchs TRADUCTION : Aude Gensbittel Liste des personnages

Plus en détail

UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz

UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz Musique On entend toujours l anglais mais le français, ça peut passer des semaines ou même des mois avant qu on entende le français à la radio ou à la télé, donc j ai

Plus en détail

Et avant, c était comment?

Et avant, c était comment? 3 Et avant, c était comment? Objectifs de l unité Tâche La première partie de l évaluation comprend une tâche, QUELS CHANGEMENTS!, divisée en quatre phases. Dans la première phase, il s agit d écouter

Plus en détail

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté 27e Entretiens Jacques Cartier Sherbroke, le 6 octobre 2014 Le suivi intensif dans

Plus en détail

MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART. première partie

MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART. première partie MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART première partie Alessandra Guerra En France il y a des jugements sur la question psychothérapiepsychanalyse J ai entendu

Plus en détail

que dois-tu savoir sur le diabète?

que dois-tu savoir sur le diabète? INVENTIV HEALTH COMMUNICATIONS - TERRE NEUVE - FRHMG00277 - Avril 2013 - Lilly - Tous droits de reproduction réservés. que dois-tu savoir sur le diabète? Lilly France 24 boulevard Vital Bouhot CS 50004-92521

Plus en détail

Unité 10. Vers la vie active

Unité 10. Vers la vie active Nom Unité 10 Vers la vie active PARTIE 1 WRITING ACTIVITIES A 1 Les études Les lycéens pensent à leurs professions futures Dites à vos amis ce qu ils devront étudier pour faire le métier dont ils rêvent

Plus en détail

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 -

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 - Guide d intervention sur l intimidation destiné aux intervenants - 1 - Rédaction Linda Laliberté : Mélanie Blais : Michèle Gariépy : Joanie Charrette : Espace Bois-Francs InterVal Pacte Bois-Francs organisme

Plus en détail

Questionnaire Enfants Projet Accueil dans les BM

Questionnaire Enfants Projet Accueil dans les BM 1 HEG- 2006- Cours Statistique et techniques d'enquête Questionnaire Enfants Projet Accueil dans les BM "Nous sommes des étudiants de la Haute Ecole de Gestion à Genève nous faisons des études pour travailler

Plus en détail

Simulation d une entrevue

Simulation d une entrevue Simulation d une entrevue Grande compétence B : Communiquer des idées et de l information Groupe de tâches B1 : Interagir avec les autres B3 : Remplir et créer des documents Voies : Emploi, Formation en

Plus en détail

J ai besoin d aide...

J ai besoin d aide... J ai besoin d aide... Si tu as besoin d aide. Parfois, les choses ne se passent pas comme nous l expliquons. En général, il y a moyen de réagir. Fais-toi aider. Une des premières personnes qui peut t aider

Plus en détail

6Des lunettes pour ceux qui en ont besoin

6Des lunettes pour ceux qui en ont besoin 6Des lunettes pour ceux qui en ont besoin Des lunettes pour ceux qui en ont besoin De nombreuses personnes dans le monde sont atteintes d erreurs de réfraction. Cela signifie que leurs yeux ne voient pas

Plus en détail

PRÉSCOLAIRE. ANDRÉE POULIN (devant la classe) : Je me présente, mais je pense que vous connaissez déjà mon nom, hein? Je m'appelle Andrée.

PRÉSCOLAIRE. ANDRÉE POULIN (devant la classe) : Je me présente, mais je pense que vous connaissez déjà mon nom, hein? Je m'appelle Andrée. PRÉSCOLAIRE Enfants qui chantent Une tête remplie d idées Qui me permet de rêver Qui me permet d inventer Imagine. ANDRÉE POULIN (devant la classe) : Je me présente, mais je pense que vous connaissez déjà

Plus en détail

Y a-t- il une vie après la prison?

Y a-t- il une vie après la prison? Y a-t- il une vie après la prison? Joël Troussier Face aux multiples affaires en cours, dont celle de Patrick Henry, qui ont fait couler beaucoup d encre et relancé le débat sur les prisons, la question

Plus en détail

Interview avec Pascale Garnier, docteur en sociologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13

Interview avec Pascale Garnier, docteur en sociologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13 Interview avec Pascale Garnier, docteur en sociologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13 Pascale GARNIER est docteur en sociologie, professeur en sciences de l'éducation à

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

«Toi et moi, on est différent!» Estime de soi au préscolaire

«Toi et moi, on est différent!» Estime de soi au préscolaire Service d animation spirituelle et d engagement communautaire au primaire «Toi et moi, on est différent!» Estime de soi au préscolaire Séquence de 5 rencontres en classe Estime de soi au préscolaire 1

Plus en détail

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

Quelqu un qui t attend

Quelqu un qui t attend Quelqu un qui t attend (Hervé Paul Kent Cokenstock / Hervé Paul Jacques Bastello) Seul au monde Au milieu De la foule Si tu veux Délaissé Incompris Aujourd hui tout te rends malheureux Si tu l dis Pourtant

Plus en détail

PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones

PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones Édition de février 2011 Réalisé par le Comité patronal de négociation

Plus en détail

Du 1 avril 2013 au 31 mars 2014 DEMANDE D'ADMISSION/ FORMULAIRE D'INSCRIPTION AU TABLEAU DES MEMBRES À TITRE DE TRAVAILLEUR SOCIAL

Du 1 avril 2013 au 31 mars 2014 DEMANDE D'ADMISSION/ FORMULAIRE D'INSCRIPTION AU TABLEAU DES MEMBRES À TITRE DE TRAVAILLEUR SOCIAL er Du 1 avril 2013 au 31 mars 2014 DEMANDE D'ADMISSION/ FORMULAIRE D'INSCRIPTION AU TABLEAU DES MEMBRES À TITRE DE TRAVAILLEUR SOCIAL Étape 1 VOIR 015 Pour assurer le bon traitement de votre dossier, il

Plus en détail

Un de vos proches devient inapte

Un de vos proches devient inapte Un de vos proches devient inapte Comment le protéger? Le Curateur public du Québec À la rencontre de la personne Table des matières Qu est-ce que l inaptitude?... 4 Qu est-ce que le besoin de protection?....

Plus en détail

Sujet de rédaction. «Mon histoire»

Sujet de rédaction. «Mon histoire» Sujet de rédaction On t a demandé d écrire une histoire qui sera publiée dans un livre pour enfants. Cette histoire peut être réelle ou imaginaire. Ton histoire pourrait même devenir un film à succès l

Plus en détail

Épreuve de Compréhension orale

Épreuve de Compréhension orale 60 questions (4 sections) 40 minutes L épreuve de compréhension orale rassemble 4 sections comprenant 60 questions (questions 51 à 110). SECTION A SECTION B 8 questions Associer des illustrations à des

Plus en détail

Liste des recommandations

Liste des recommandations RECOMMANDATIONS À TOUS LES MINISTÈRES ET ORGANISMES L EXERCICE DES POUVOIRS DISCRÉTIONNAIRES DE L ADMINISTRATION: Que lorsque, dans l exercice de ses pouvoirs discrétionnaires, l Administration prend une

Plus en détail

Générique [maintenir Durant 10 secondes puis baisser sous l annonce]

Générique [maintenir Durant 10 secondes puis baisser sous l annonce] LBE Informatique et Internet - Episode 4 Auteur: Rédaction: Maja Dreyer Traduction : Sandrine Blanchard Personnages: Beatrice (adolescente), John (adolescent), ordinateur (voix d ordinateur), expert (voix

Plus en détail

Les p'tites femmes de Paris

Les p'tites femmes de Paris Les p'tites femmes de Paris De Géraldine Feuillien D'après une idée de Stéphanie Bouquerel Episode 2: Ménage à trois 1 APPARTEMENT DE - BUREAU- INT - JOUR 1 Mais enfin Julien! Qu est ce qui t as pris de

Plus en détail

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke

Plus en détail

LE MARKETING SOCIAL ET

LE MARKETING SOCIAL ET LE MARKETING SOCIAL ET LA PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE MARIE-HÉLÈNE GAGNÉ 6ème Colloque québécois sur la maltraitance envers les enfants et les adolescents Montréal, 29 octobre 2013 LE FARDEAU DE LA MALTRAITANCE

Plus en détail

ARBITRAGE DE GRIEF EN VERTU DU CODE DU TRAVAIL DU QUÉBEC (L.R.Q., c. C-27) CENTRE HOSPITALIER LE GARDEUR

ARBITRAGE DE GRIEF EN VERTU DU CODE DU TRAVAIL DU QUÉBEC (L.R.Q., c. C-27) CENTRE HOSPITALIER LE GARDEUR ARBITRAGE DE GRIEF EN VERTU DU CODE DU TRAVAIL DU QUÉBEC (L.R.Q., c. C-27) ENTRE : SYNDICAT DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES DU CENTRE HOSPITALIER LE GARDEUR ET : ET : CENTRE HOSPITALIER LE GARDEUR JULIENNE

Plus en détail

Les infractions au. Code criminel PERMIS DE CONDUIRE

Les infractions au. Code criminel PERMIS DE CONDUIRE Les infractions au Code criminel PERMIS DE CONDUIRE Les infractions au Code criminel PERMIS DE CONDUIRE Le Code criminel et la conduite d un véhicule routier Certains comportements ou certaines actions

Plus en détail

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Colloque régional de prévention des addictions Mardi 31 mars 2015 Clermont-Ferrand Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Appels à communication Le Pôle de référence

Plus en détail

Enjeux psychologiques de la greffe pour le donneur et le receveur

Enjeux psychologiques de la greffe pour le donneur et le receveur Enjeux psychologiques de la greffe pour le donneur et le receveur Jessica FRIPPIAT Psychologue clinicienne Service d Hémato-oncologie Unité de Psychologie Hôpital Universitaire des enfants Reine Fabiola

Plus en détail

Guide d autoformation. Mon Gestionnaire de formation Un petit guide de survie devant toutes les formations individuelles sur Internet

Guide d autoformation. Mon Gestionnaire de formation Un petit guide de survie devant toutes les formations individuelles sur Internet Société pour l apprentissage à vie (SAVIE) Guide d autoformation Mon Gestionnaire de formation Un petit guide de survie devant toutes les formations individuelles sur Internet Par Dominique Leclair Québec

Plus en détail

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant Texte de la comédie musicale Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Les Serruriers Magiques 2013 2 Sommaire Intentions, adaptations, Droits

Plus en détail

La réinsertion sociale. Pour que la rue ait une issue...

La réinsertion sociale. Pour que la rue ait une issue... La réinsertion sociale Pour que la rue ait une issue... La philosophie d intervention du service de réinsertion sociale de la Maison du Père repose sur une approche de réduction des méfaits. Elle prône,

Plus en détail

Sandra. «Un huissier de justice, c est un chef d entreprise» Huissière de justice (Actihuis) INFO PLUS A CONSULTER

Sandra. «Un huissier de justice, c est un chef d entreprise» Huissière de justice (Actihuis) INFO PLUS A CONSULTER Sandra Huissière de justice (Actihuis) «Je ne savais pas ce que je voulais faire. Enfin si, je savais que je ne voulais pas faire de Droit car j en avais une image trop rigide. Après mon Bac ES (ex B),

Plus en détail