Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

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1 Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par les économises d inspiraion kenésienne. On peu dire aussi qu il sous-end ceraines de leurs posiions. Plusieurs des criiques qui on éé exprimées à son égard son jusifiées, e ceraines d enre elles on suscié des perfecionnemens pour les éliminer. Dans ce aricle nous les rappelons, puis nous ajouons nore pierre. Premièremen, nous éendons son champ à l ensemble des revenus, e non seulemen à ceux provoqués par une dépense auonome. Deuxièmemen, nous éendons les aceurs à l ensemble des agens e non seulemen aux pouvoirs publics. Troisièmemen nous présenons une forme du muliplicaeur qui perme de l appliquer à l économie réelle, d uiliser pour ses paramères les données de la compabilié naionale, e donc de l uiliser vraimen en poliique économique. Inroducion Le muliplicaeur kenésien es cher au cœur de ous ceux qui croien à la régulaion par les pouvoirs publics des économies en récession. Kenes lui-même l a inrodui dans sa Théorie Générale, puis il a précisé peu après son financemen avec créaion monéaire par le crédi bancaire. Ce cadre héorique a duré assez longemps, alors que deux graves défaus enrainaien beaucoup de confusion dans les éudes empiriques enreprises pour vérifier son effe. Le premier défau es qu il n a pas de emps. On parle de «ours» (rounds), e par exemple à chaque our on épargne une ceraine quanié. Mais la durée de ce our n es pas définie. Le deuxième défau es que le mécanisme es supposé financé par un crédi iniial créaeur de monnaie, alors que d aures modes de financemen son possibles. Ces défaus on perduré, e les choses n on guère évolué, jusqu au débu des années Un peu avan, le reour des récessions e même des crises, a ravivé l inérê sur la héorie kenésienne en général e sur le muliplicaeur kenésien en pariculier. Des perfecionnemens on éé alors apporés. Par exemple, Gesher S. (202) fai une snhèse de ces appors, qui comprennen l inroducion du emps, par une variable de nombre de ours par unié de emps, e l inroducion d aures sources de financemen. Il présene une version qui résume l éa acuel sous la forme d un «muliplicaeur inégré». Touefois, à nore sens il manque encore des caracérisiques essenielles. D abord, il s applique à la dépense «auonome», c es-à-dire en plus du foncionnemen normal de l économie. Cee dépense auonome es supposée circuler un cerain nombre de fois par période, mais on ignore ous les aures flux économiques, qui circulen aussi e son cerainemen aussi ribuaires d un mécanisme de muliplicaeur. Ensuie, e c es lié au poin précéden dans une ceraine mesure, il es difficilemen applicable à l économie réelle. Spilimbergo A. e al. (2009) noen la difficulé pour rouver des valeurs fiables, la principale difficulé éan que «Le défi empirique le plus grand es celui du biais de simulanéié.» Auremen di on ne sai pas bien démêler l effe de la dépense auonome de l évoluion de l économie à laquelle elle s applique. Noammen sur le caracère nécessairemen endogène de la monnaie qui ser à financer la dépense iniiale.

2 2 Nous nous appliquons donc à criiquer e inégrer les amélioraions déjà faies, e à répondre aux défaus ci-dessus. Nous en irons ce que nous avons appelé un «muliplicaeur global», qui s applique à oue l économie. L aricle es ariculé comme sui. Une première secion rappelle les fondemens classiques du muliplicaeur kenésien. Une deuxième secion expose les criiques qui on éé porées à son égard e les ajous qui on éé fais. La roisième criique le muliplicaeur «inégré» qui es l éa aujourd hui du muliplicaeur kenésien, e présene nore «muliplicaeur global». La quarième secion applique ce concep à l économie française, puis examine la conduie de la poliique économique à l aide du muliplicaeur. La cinquième secion discue les objecions possibles e conclu. I. Le muliplicaeur kenésien classique La définiion classique du muliplicaeur kenésien provien des équaions kenésiennes d équilibre macroéconomique bien connues Foncion de consommaion C = cy () c < propension à consommer, C consommaion, Y revenu des ménages Revenu disribué par les enreprises Y = C + I (2) Elles reçoiven les monans de la consommaion e de l invesissemen e le redisribuen. Uilisaion du revenu par les ménages Muliplicaeur Y = C + S (3) S épargne des ménages Les équaions () e (2) suffisen pour éliminer C e rouver Y = I c (4) La forme différenielle es emploée car la propension à consommer () es en réalié une foncion linéaire locale e non une relaion proporionnelle (hpohèse de Kenes sur la foncion de consommaion), e aussi parce que le cadre de la héorie du muliplicaeur es celui de la demande «auonome», c es-à-dire une dépense qui n es pas causée par le foncionnemen normal de l économie. Auremen di, cee demande d invesissemen a pour bu de se faire «en plus» de l équilibre économique, voire de déplacer celui-ci. Cee équaion (4) es souven présenée sous une forme apparemmen «dnamique», en réalié de saique comparaive Y = I c (5) Cee équaion es inerpréée comme une déerminaion de l accroissemen du revenu par un accroissemen de l invesissemen de l Ea. Il fau noer que selon l inerpréaion de Kenes cee causalié n es pas la seule, car il fau que cee augmenaion du revenu disribué corresponde à l augmenaion de la consommaion. On peu exprimer cee condiionnalié par C es-elle égale à Y I c, soi à c I? (6) Si c es le cas, l augmenaion d invesissemen es validée. En fai, l ajusemen es réalisé par l épargne qui finance l invesissemen. Comme on a I = S, il es facile de

3 3 voir que la condiion (6) es réalisée. Quoi qu il en soi, l inerpréaion usuelle de ce muliplicaeur, que nous appellerons «muliplicaeur sandard» es qu il perme de prévoir l effe d une dépense auonome (en fai l invesissemen) sur l emploi (en fai la producion Y) parce qu on raisonne dans une économie en sous-emploi, e donc que les dépenses auonomes, disribuées en revenu, son auomaiquemen validées par une demande effecive. II. Discussion du muliplicaeur sandard Kenes J.M. (936) a présené vraimen 2 l ajusemen de l épargne à l invesissemen comme un mécanisme auomaique. Il a exprimé en mos ce que d aures on exprimé en formules mahémaiques comme sui : A chaque «our» de disribuion du revenu correspondan à l invesissemen I, il es épargné s I, puis s( s) I, s( s) 2 I, ec.. La somme de cee série infinie es I. Les agens épargnen «auomaiquemen» de quoi financer l invesissemen. Cee inerpréaion gênane (l invesissemen n es pas possible sans épargne, donc sans décision préalable d épargne, conrairemen à ce que Kenes défendai) a éé corrigée par Kenes lui-même dans des écris posérieurs. Kenes J.M. (937a) e Kenes J.M. (937b) inroduisen le concep de la monnaie endogène, largemen accepé e uilisé aujourd hui. L enreprise finance son invesissemen en emprunan la monnaie à la banque qui la crée ex-nihilo. A ce sade aucune richesse maérielle n es créée car la monnaie déenue par l enreprise es compensée par la créance de la banque. Par conre l invesissemen crée de «vraies» richesses, don une parie es épargnée e perme de rembourser la créance. De cee manière c es bien l invesissemen qui crée l épargne 3. Depuis cee époque, une abondane liéraure que nous ne reprendrons pas ici a criiqué le muliplicaeur sous cee forme originelle. Les principales criiques peuven êre rouvées par exemple dans Gesher S. (202) 4.. La dépense «auonome» qui déclenche le processus es oujours l invesissemen public. Elle devrai pouvoir conenir aussi de la consommaion e des dépenses publiques ou privées. 2. Le muliplicaeur sandard développe la consommaion (e l épargne) induie par la circulaion du revenu dans les ours successifs, mais pas l invesissemen indui. 3. Il es arificiel de limier les dépenses au monan de la dépense auonome. Les agens on d aures sources (nouvel endeemen, diminuion des encaisses). Ces aures sources on éé suggérées noammen par Brown C. (2008) pour le cash-flow, Godle W. e Lavoie M. (2007) pour la richesse, Bhaduri A. (20) e Zezza G. (2008) pour le crédi. Ceci indui qu il a non seulemen des fuies vers l exérieur du circui mais aussi vers l inérieur, de sore que le muliplicaeur n es plus forcémen inférieur à. 4. Le dépense auonome doi êre impéraivemen financée par le crédi, sinon il ne s agi pas d un nouveau revenu. En France, oues ces criiques on aussi éé exprimées, noammen par Gnos C. (2008). Pour ce qui nous concerne, donnons les proposiions de Gesher S. (202) pour répondre à ces objecions. La relaion qui les résume es (égalisaion des enrées e des sories) ϕ L + D + N = Y + H + R (7) 2 Dans la Théorie Générale page 7 3 Ce pei hisorique explique pourquoi cerains kenésiens acuels s accrochen an à l endogénéié srice de la monnaie e voien rouge dès qu ils enrevoien un semblan d épargne préalable ou de monnaie exogène. Noons que sur ce dernier poin, il a erreur d inerpréaion car la monnaie exogène peu financer un invesissemen ou comme la monnaie endogène e sans appel à une épargne préalable. 4 Cee référence es récene e aisémen disponible sur Inerne, c es pourquoi nous l avons uilisée. De plus, Gesher S. (202) présene une version «inégrée» du muliplicaeur qui marque un réel progrès, e que nous examinons plus loin.

4 4 Toues les variables son des variaions par rappor à l éa de débu de période, on peu donc dire que la dépense qui déclenche la dépense iniiale es auonome, e que les effes le son égalemen. L dépense auonome, elle es supposée êre financée par le crédi. ϕ D N Y H R viesse de circulaion des revenus (en nombre de ours par unié de emps) Diminuion des encaisses Nouveaux crédis Dépenses de consommaion e d invesissemen de la période Thésaurisaion Epargne e remboursemen de dees L aueur regroupe les variables d épargne e crédi d un côé, les variables d encaisses de l aure, e les évalue par rappor à la dépense auonome. Soi R N = λ ϕ L H D = µϕ L La relaion (7) peu alors s écrire ( ) Y = ϕ λ µ L (8) Si la dépense auonome es unique, on obien pour les périodes suivanes n i Y + i = ϕ L ( λ µ ) (9) i= 0 i= 0 n L effe dans le emps de ce «muliplicaeur inégré» es analogue à celle du muliplicaeur sandard. Mais il a l avanage d inégrer une noion de emps (la période considérée éan dissociée du «our» logique), ainsi que les différenes formes d épargne e de hésaurisaion. III. Criique du muliplicaeur inégré e de la noion de dépense auonome, proposiion de refondaion. Les différens agens : Plusieurs des aueurs ciés plus hau se demanden pourquoi l invesissemen public semble êre le plus souven la seule source de dépense auonome. Gesher S. (2008) écri que les enreprises publiques ne devraien pas êre les seules considérées mais ne s éend pas sur le suje. En fai, l invesissemen privé des enreprises peu êre ajoué sans difficulé, mais l invesissemen des ménages es souven considéré comme de l épargne. Il en es ainsi dans la compabilié naionale. Nous considérerons qu il fau prendre en compe oues les dépenses qui paricipen à la croissance. 2. Invesissemen e crédi : Comme le rappelle Gesher S. (2008), un crédi pour invesissemen es raremen remboursé immédiaemen, e les enreprises on endance à empruner pour invesir. Mais ceci n es pas oujours vrai selon les époques e les siuaions économiques. L appor personnel es une règle pour les ménages, e l auofinancemen par les enreprises n es pas rare. Seul l Ea, en règle générale emprune oujours pour invesir. Mais son défici n es pas seulemen fai d invesissemen, ou pas forcémen. Pouran, il a consensus pour supposer que les dépenses qui on un effe muliplicaeur doiven êre financées par une monnaie nouvelle, elle-même générée par un nouveau crédi. Par ailleurs, à parir du momen où on inrodui les variables de crédi, on peu se demander quelle es la différence enre les crédis «ordinaires» appelés N e la dépense auonome L, égalemen supposée êre un nouveau crédi. Pour nore par, nous considérerons que les crédis qui génèren de nouveaux revenus son ous ceux qui son en excéden de l épargne e qui donc génèren une

5 5 dépense nouvelle. Ceci semble un crière plus sûr que celui de dépense auonome don on laisse le financemen dans l ombre. 3. L incrémen de dépenses e de revenus : La dépense «auonome» qui déclenche le processus e les revenus générés es oujours présenée avec un «dela», c es-à-dire en supplémen. Mais en supplémen de quoi? Les choses peuven êre claires pour la première période, dans ce cas c es le revenu Y mesuré juse avan la «dépense auonome» qui es la référence. Mais ensuie? Es-ce en plus du même Y? Ou d un Y +i qui évolue selon d aures forces économiques non définies? Pourquoi les raisons qui génèren des revenus après la «dépense auonome» ne seraien-elles pas les mêmes pour le rese du revenu naional? Ce flou sur le rese de l économie ne facilie pas les vérificaions empiriques. Pour une refondaion du muliplicaeur kenésien : Nous présenons une version de muliplicaeur de revenu naional (e non de dépense auonome), selon nous beaucoup plus opéraionnelle que celle du muliplicaeur radiionnel, fu-il perfecionné comme nous l avons monré ci-dessus. Cee ambiion enraîne la nécessié de considérer ous les agens e oues les ransacions de l économie. Il fau donc disinguer dans oues ces ransacions quelles son celles qui génèren une croissance des revenus, e il nous fau aussi pouvoir les mesurer, car selon nous un mécanisme de muliplicaeur ne peu êre accepé que s il peu êre vérifié. Inroducion des soldes financiers des seceurs La compabilié naionale organise ses compes financiers des seceurs insiuionnels (sociéés, Ea, ménages, rese du monde) en calculan leurs capaciés de financemen, qui es ce qu il leur rese après solde des dépenses e recees. Ces capaciés de financemen se compensen les unes les aures, parce que les enrées des uns son les sories des aures. Par conséquen on peu écrire, CDFP + CDFapu + CDFRdM = 0 (0) Dans cee relaion CDF p es la capacié de financemen «privée» c'es-à-dire celle des sociéés e des ménages, CDF apu es celle des adminisraions publiques, e CDF RdM es celle du rese du monde. Cee dernière es égale à ce que le rese du monde envoie vers le pas concerné, elle es donc égale à son solde exérieur couran au sens de la balance des paiemens. Noons aussi que ces capaciés de financemen coniennen d une par le solde des épargnes e des dees, d aure par le supplémen de monnaie accumulée. Si donc nous appelons EFP l épargne financière privée au sens des créances e des dees, DB le défici des adminisraions publiques de même naure e ECH le solde exérieur, si nous appelons M la masse monéaire, nous pouvons écrire EFP DB ECH + M M = 0 () Nous rerouvons ainsi plusieurs des grandeurs uilisées dans les différenes versions du muliplicaeur, avec la différence que nos variables son globales au lieu de s appliquer à un supplémen. Nous écrivons alors, à la manière de Gesher EFP DB ECH = λ (2) Dans cee relaion, λ représene donc, en raio au revenu oal, la «fuie» de revenu par épargne nee des différens agens. Nous inroduisons aussi ω, qui es analogue au ϕ de Gesher, qui mesure la viesse de circulaion des revenus e de la monnaie. On a donc d après () e (2)

6 6 λ = M M = ω ω Soi en réordonnan, une première manière d obenir le muliplicaeur global ω = ω + ω λ (3) La masse monéaire Le muliplicaeur global fai inervenir, dans sa déerminaion, la masse monéaire e noammen sa viesse de circulaion. Or ce recours à la masse monéaire, qui es mise en relaion avec les mouvemens d épargne e de dees, peu soulever plusieurs quesions. D abord, comme l on monré plusieurs aueurs par exemple Creel J. e Serdniak H. (999), la masse monéaire a perdu au fur e à mesure des progrès echniques ses conours nes. En raison de cee évoluion, cerains kenésiens d aujourd hui considèren que la monnaie n es plus qu un acif parmi d aures, e que la variable imporane es le crédi, qui seul génèrerai un nouveau pouvoir d acha. Le problème avec cee argumenaion es que ce crédi n es pas mieux mesurable que la monnaie de ransacion. E après ou, on ne peu reirer à cee monnaie de ransacion le privilège d êre à la fois l exace conreparie des ransacions réelles e la race de l endeemen e de l épargne. En effe, si l endeemen es plus grand que l épargne, de la monnaie es créée. Elle es déruie dans le cas opposé. On peu ainsi dire que la masse monéaire es la race de oues les opéraions de créances e de dees. Alors essaons de voir ce qui se passe si les agens réduisen leurs encaisses par rappor à leurs achas en les plaçan en épargne à vue (quasi-monnaie), ce qui es l exemple pe du brouillage visé par les déraceurs de la masse monéaire. Dans ce cas, les agens esimen que leurs achas courans peuven êre réglés avec moins de monnaie qu auparavan, e ils von donc faire ourner cee monnaie plus vie. La volailié de la masse monéaire peu donc êre vue comme une volailié de la viesse de circulaion de la monnaie. Sous réserve de bien prendre en compe e de mesurer ces variaions de la viesse de circulaion, l uilisaion de la masse monéaire comme variable ne devrai donc pas poser de problème. Il nous fau aussi parler de la déhésaurisaion, que Gesher S. (2008) raie comme une source auonome par rappor à la source du crédi. En réalié, la monnaie hésaurisée provien aussi du crédi, e il n a guère de différence enre la décision de hésauriser davanage e celle de faire ourner la monnaie moins vie. En conséquence, cee variable es conenue dans celle de la viesse de circulaion. C es pourquoi nous éliminons cee grandeur. Nous allons mainenan reprendre les noions élaborées plus hau, e rerouver ainsi le muliplicaeur «global» de plusieurs manières. Formalisaion en emps coninu Soi () le revenu par unié de emps au emps. Ce revenu «ourne», comme nous l avons indiqué plus hau, ω fois par uniés de emps. Cee circulaion des revenus s accompagne d une circulaion égale e en sens inverse de la monnaie qui ser aux paiemens des ransacions. L épargne nee, qui dérui de la monnaie pour le même monan, es supposée proporionnelle à ce flux de revenus, avec un raio λ. Ensuie, le supplémen de revenu es généré en faisan «ourner» cee monnaie ω fois par uniés de emps. Ce qui se formalise par dm = λ d d = ω dm = λω d L inégraion de cee équaion différenielle donne (4)

7 7 ( ) e ωλ = (5) 0 On consae que le paramère qui agi sur la croissance es ωλ. Pour avoir plus de croissance il fau plus de crédi (moins d épargne) ou plus de viesse de circulaion. Si λ e/ou ω dépenden du emps, la foncion se complique ( ) ω ( u) λ ( u) du 0 0 = e (6) Remarquons que (4) donne aussi d d = λω Nous ne nous éendrons pas sur cee manière de calculer le muliplicaeur, car nous privilégions la formulaion en emps discre, qui perme mieux la prise en compe de périodes longues (par exemple annuelles). Formalisaion en emps discre : Si un revenu () es généré par la circulaion d une masse monéaire m(), la viesse de circulaion ω es définie par = ω m (7) Cee monnaie provien du bilan du crédi e de l épargne, qui es proporionnel au revenu. Le problème se pose de savoir si cee généraion du crédi e de l épargne es insananée, ou si elle prend un cerain emps, e si dans ce dernier cas il ne faudrai pas prendre en compe ce effe de reard. Nous négligeons ce problème pour l insan e supposons que la monnaie es générée dans la même période. m m = λ (8) La relaion (8) donne, après uilisaion de (7) = ω ω ( + ω λ ) Nous rerouvons le muliplicaeur exprimé plus hau en (3). On peu observer que la croissance es d auan plus fore que la viesse de circulaion augmene e que le aux d épargne nee diminue. Le faceur /(+ωλ) qui es proche de ( - ωλ) si ωλ es faible devan, es analogue au faceur aénuaeur de la dépense auonome dans le muliplicaeur classique. En effe, si par exemple ω e λ son consans, e si on considère l équaion (9), on peu chercher quel es l ensemble du revenu généré par la «dépense iniiale» 0. On peu alors écrire 0 ( ) = = + ωλ λω 0 = = (9) Si on compare ce résula avec celui de l équaion «kenésienne» (5), on voi que le faceur ωλ joue un rôle similaire à celui de s = c. Inroducion de monnaie exogène Le monnaie exogène peu for bien s ajouer à la monnaie endogène pour financer la croissance de l économie. L argen n aan pas d odeur, cee inroducion de monnaie supplémenaire diminue l épargne nee ou comme l endeemen. Dans les deux cas, il a fourniure de nouveaux moens de paiemen. Si on veu formaliser cee siuaion, on peu représener par µ le raio au PIB de la monnaie exogène inroduie à la période. On obien alors à parir de (8) e (9) ( λ µ ) m m = +

8 8 = ω ω ω λ µ ( + ( )) IV. Applicaion des chiffres de la compabilié naionale pour l économie française Supposons que nous disposons de mesures de Y e de M pour les différenes périodes. L équaion (7) perme alors facilemen de calculer ω e ω -. Puis, aan ces deux valeurs, il es possible de calculer ωλ par (9). ω λ ω = (20) ω Les graphiques ci-dessous donnen les résulas de 98 à 200. Présenons d abord l évoluion du aux de croissance du revenu naional Y. Cee période es caracérisée par une chue du aux de croissance du PIB nominal, principalemen à cause de la désinflaion. Ensuie cee croissance nominale es enre 2 e 5%, à l excepion de La viesse de circulaion

9 9 Cee viesse a une évoluion coninue. D environ 3,7 roaions par an au débu des années 980, elle es monée jusqu à 4,6 au débu des années 990. Depuis 995 environ, elle décroî assez rapidemen pour êre en 200 un peu en-dessous de 3. Cee dernière évoluion conredi l hpohèse de la fuie depuis les compes à vue vers les compes d épargne coure qualifiés de «quasi-monnaie». Noons qu avec plusieurs roaions dans la période annuelle qui es la nôre, l hpohèse que l épargne nee formée dans l année a son effe dans la même année rese simplificarice, mais devien plus crédible qu avec des périodes plus coures. Coefficien d épargne nee λ L évoluion de ce coefficien es un peu plus «heurée» que celle de la viesse de circulaion. Il fau dire que l épargne nee es influencée par plusieurs variables qui on une ceraine indépendance enre elles - La dnamique de l épargne financière brue - la dnamique de l endeemen qui joue en sens inverse - la dnamique de l invesissemen, qui n es pas indépendane de l endeemen, mais qui a son évoluion propre, - la dnamique du commerce exérieur, qui appore en posiif ou en négaif. Malgré ces flucuaions, on peu dire que depuis 995, ce paramère évolue enre 0,03 e 0,0 (sauf 2008 avec une valeur proche de 0). L exemple de la période : Il es inéressan d examiner cee période qui a vu un «acciden» de croissance excepionnel PIB %PIB 0,0493 0,0246-0,0227 0,023 M ω 3,54 3,72 3,52 3,30 λ calculé -0,038 0,0069-0,0087-0,0255 On observe la récession nominale en On observe aussi qu en 2008 la masse monéaire a diminué mais que la viesse de circulaion a augmené ce qui a aénué le

10 0 choc. Enfin, on voi que l épargne devien posiive en 2008 mais la récession es en Nous renconrons ici les limies de nore schémaisaion e noammen de la période annuelle. On se souvien que la crise es survenue en fin d année Avec une viesse de roaion de 3 à 4 fois par an, une augmenaion de l épargne peu avoir un effe reardé de quelques mois. La remonée de l épargne a donc éé rop ardive en 2008 pour avoir un effe cee même année. De même en 2009 elle es redevenue négaive probablemen cours d année (noammen par l endeemen massif de l éa) de sore qu elle es globalemen faiblemen négaive cee année-là. Poliique économique D après nore muliplicaeur, si on fixe les valeurs de la viesse de circulaion e de l épargne nee, le aux de croissance es fixé égalemen d après (9). Pour influer sur le aux de croissance, il fau donc infléchir soi ω, soi λ. Influer sur la viesse de circulaion es possible, mais les effes dans le emps son difficilemen prévisibles. Pour l augmener, il es possible de - inerdire la rémunéraion des compes courans - à la limie, axer les compes courans (monnaie fondane) Ces acions soi poliiquemen difficiles à faire acceper. Par ailleurs, elles on pour bu de changer les habiudes de gesion de leurs encaisses par les agens, le résula n es donc pas cerain. Si les agens ne veulen vraimen pas dépenser, ils peuven épargner l argen au lieu de le hésauriser. On rerouve alors la problémaique de l endeemen ne. Car il es plus facile d influer sur l épargne nee ou, plus globalemen, sur les faceurs d augmenaion ou de diminuion de la quanié de monnaie générée, monnaie don il fau s assurer qu elle finance de nouveaux revenus. On revien là à un endeemen supplémenaire de l Ea ou des aures agens économiques, ou à une inroducion de monnaie exogène, dans ous les cas pour financer des invesissemens nouveaux ou de nouveaux emplois. Essaons de chiffrer une elle acion de relance. D après (9), le aux de croissance si ω es consan es e ωλ = α = = + ωλ + ωλ α λ = ω ( + α) (2) (22) Si acuellemen nous sommes en croissance 0 en volume, soi environ 2% en nominal, e qu on suppose ω = 3, ceci signifie d après (22) que λ vau 0,0065. Si on veu 5% de croissance nominale soi α=0,05, on rouve par (22) que λ= 0,06. Ceci signifie que λ doi diminuer de % de PIB. Il s agi ensuie de déerminer qui va assumer ce endeemen supplémenaire de % du PIB chaque année. Il s agi en fai de baisse d épargne nee. Plusieurs moens son possibles pour provoquer une elle baisse - L endeemen de l Ea, qu il soi réel ou annulé par don de la banque cenrale, qui invesi. C es le cadre de l acion kenésienne classique. - L endeemen privé : comme il es peu souhaiable d incier les ménages à s endeer oure-mesure, ce son les enreprises qu il fau incier à invesir en s endean, par une poliique du crédi adapée e une baisse des aux d inérê, une baisse des axes sur l invesissemen, ec. - Amélioraion du solde commercial, quels qu en soien les moens (compéiivié, drois de douanes)

11 - Décourager l épargne soi en baissan les aux crédieurs, soi en la axan, soi auremen. Ce n es pas éviden, mais cela rese possible. V. Discussion e conclusion Plus d un économise sera sans doue éonné que nous uilisions la monnaie circulane M comme une pièce essenielle de nore raisonnemen. Pour cerains, dire qu ils seron éonnés sera même sans doue un euphémisme. Pour répondre à leur criique poenielle, présenons quelques argumens. Premièremen, nous l avons expliqué, cee uilisaion de la masse monéaire es un moen de mesurer la capacié de l économie à créer de nouveaux revenus e donc à provoquer une croissance de la producion e de l emploi. Ceci ne veu pas dire que cee variable es le déerminan principal de la croissance. Ces déerminans, il fau pluô les chercher du côé de l endeemen pour invesissemen, ou, plus généralemen, pour créaion de nouveaux revenus qui, conformémen au schéma kenésien classique donneron lieu à l épargne qui permera de rembourser les dees. Mais ces déerminans son, nous l avons exposé, inobservables ou difficilemen observables. C es pourquoi nous nous sommes rabaus sur la masse monéaire, e les résulas, nous semble--il, son pluô encourageans. Deuxièmemen, pour provoquer la croissance, il ne faudrai pas inférer de nos développemens qu il suffi d augmener la masse monéaire. Celle-ci n es qu une conséquence de l augmenaion des revenus. Une aure criique possible de nore muliplicaeur es que son aspec dnamique peu êre discué. Comme nous l avons évoqué, la formaion de l épargne e la mise en œuvre des dees son des processus qui ne son pas insananés, ils prennen donc un cerain emps avan de se raduire par de la producion e de l emploi. Ceci es pariculièremen vrai pour les programmes d invesissemen. Touefois, même si ces invesissemens ne son pas encore producifs, dès lors qu on dépense de l argen pour les mere en œuvre, on disribue de nouveaux revenus. Personne ne s endee pour une grosse somme e garde ensuie cee somme sur son compe couran si l invesissemen ne doi pas êre financé immédiaemen. Si ceci arrive, l invesisseur placera la somme à cour erme en aendan de pouvoir la dépenser uilemen. Alors l épargne correspondane compensera la dee. En d aures ermes ou bien l agen es dépensé e génère de nouveaux revenus, ou bien il n apparaî pas dans le bilan financier de l économie. Par conséquen, enre le momen où une somme apparaî comme générée, c es-à-dire qu on consae une nouvelle dee sans épargne en face, e le momen où cee somme paricipe à l expansion économique, il ne devrai pas s écouler une durée longue. En conclusion, le progrès le plus imporan nous semble êre que devien possible la mesure du muliplicaeur e son applicaion à l économie réelle. Jusqu à mainenan oues les enaives de mesurer le muliplicaeur sur des iniiaives gouvernemenales réelles de dépenses auonomes on éé compliquées e criiquables. Ce n es plus le cas avec le muliplicaeur global.

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