GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003"

Transcription

1 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires s es imposée comme mesure de la gesion du résula. Plusieurs modèles on éé proposés par la liéraure e son courammen uilisés par les chercheurs en compabilié financière. Ce aricle vise à évaluer la qualié des modèles les plus courans e à proposer une nouvelle approche de la mesure de la gesion du résula reposan sur l analyse facorielle. Les appors de ce aricle son les suivans : (1) un nouveau modèle d accruals discréionnaires es proposé. (2) L inérê d uiliser des éas financiers simulés pour eser la spécificaion puissance des modèles es souligné. (3) De nouveaux déerminans de la qualié des modèles son mis en évidence grâce aux éas financiers simulés : la srucure de coû e la croissance de la firme. Il en résule que la qualié d un modèle es foncion des caracérisiques de la firme e qu aucun modèle ne surclasse les aures. (4) L inérê des méhodes d analyse facorielle pour mesurer la gesion du résula es souligné e démonré. Mos clefs : gesion du résula, accruals. 1 Ce documen es issu de ma hèse de docora «Gesion du résula e gouvernemen d enreprise» réalisée au sein CEREG sous la direcion de monsieur le Professeur Jean-François CASTA. Je voudrais remercier les membres de mon Jury de hèse pour leurs commenaires e leur remarques : Messieurs les Professeurs André (rapporeur), Casa (direceur de hèse) Colasse (présiden du jury), Munier (rapporeur) e Raffournier (suffragan). Ce documen a aussi bénéficié des remarques d Anne Cazavan-Jeny, Hervé Solowy, Yuan Ding, Michael Earmes ainsi que des paricipans aux séminaires de l IRG (Paris XII-Val-de-Marne), d HEC Paris e de l ESSEC e du colloque 2002 de l EAA (European Accouning Associaion). Toues les imperfecions e erreurs qui subsisen son de ma responsabilié. 2 Professeur assisan à HEC Paris, chercheur associé au CEREG, Universié Paris IX Dauphine, adresse mel : jeanjean@hec.fr 1

2 Inroducion Une abondane liéraure s es développée pour expliquer les moivaions e les inciaions à la gesion du résula (Healy e Whalen, 1999, par la suie HW). Un grand nombre d hypohèses esables on éé élaborées par les chercheurs à parir des héories conracuelles (Was e Zimmerman, 1986 ; Degeorge, Pael & Zeckhauser, 1999), psychologiques (Burgsahler e Dichev, 1997) voire même insiuionnalises (Mezias, 1990). La validaion (ou pluô la réfuaion) de ces approches repose sur l hypohèse qu il es possible de mesurer la gesion du résula. A ce égard, il es clair que la mesure de la gesion du résula se défini par rappor aux noions de résula e de gesion du résula. Beaver (1998) fai remarquer que le sysème compable ransforme les flux de résorerie en grandeurs compables. Il es ainsi possible d écrire : Flux_ de_ résoreriepublié+ ajusemens_ compablespubliés résula publié Quan à la gesion du résula, il exise une grande variéé de définiions : (1) «une inervenion délibérée dans le processus d informaion financière exerne dans le bu de s approprier des gains personnels», Schipper (1989) (2) «inervien lorsque les managers uilisen leur laiude discréionnaire dans le processus de compabilié financière e dans la srucuraion des ransacions pour modifier les éas financiers soi pour induire en erreur ceraines paries prenanes sur les performances économiques réelles de l enreprise, soi pour influencer les enjeux conracuels qui reposen sur les nombres compables» HW (1999). (3) [es] «l uilisaion de la discréion managériale pour influencer le résula diffusé auprès des paries prenanes», Degeorge, Pael e Zeckhauser (1999). Ces définiions illusren un manque de consensus sur l inerpréaion des éudes qui cherchen à quanifier la gesion du résula e à fournir des indicaions sur sa naure (opporunise ou non) e son éendue. Du poin de vue de la mesure de la gesion du résula, deux concepions s opposen clairemen. Healy e Whalen (1999) ainsi que Degeorge, Pael e Zeckhauser (1999, par la suie DPZ) reiennen une définiion exensive des modes d acions du manager pour gérer le résula : l acion sur les ajusemens compables (poliique d amorissemen, de provisionnemen, voir Casa, 1997 ou Solowy, 1994) e sur les cash-flows (déplacemen d un exercice à l aure de dépenses, enregisremen anicipé du chiffre d affaires). Schipper ne reien que la gesion compable (référence au processus d informaion exerne) comme mode d acion du manager pour gérer le résula. Le cadre d analyse de Beaver perme de préciser les différences d approche enre ces deux concepions. Si le résula es «géré», alors il exise héoriquemen deux niveaux de résula. Oure le résula publié, il exise(rai) un résula «normal» c es à dire le résula qui serai obenu sans l inervenion du dirigean : Flux_ de_ résoreriepublié+ ajusemens_ compablespubliés résula publié Flux_ de_ résorerienormal+ ajusemens_ compablesnormal résulanormal Pour DPZ e HW, la différence enre les deux résulas correspond à la gesion du résula. Auremen di : Flux_ de_ résoreriepublié normal+ accrualspublié normal= résula publié normal= gesion_ du_ résula 2

3 Pour Schipper (1989), seule la gesion des accruals es qualifiée de gesion du résula : accruals publié normal= gesion_ du_ résula L évaluaion de la gesion du résula nécessie donc de déerminer un niveau d accruals «normal» e un flux de résorerie «normal» pour la concepion exensive. Du fai de la difficulé d esimer le flux de résorerie «normal», la liéraure n évalue pas ou peu la gesion «réelle» du résula mais seulemen la gesion compable. En effe, Beneish (2001) fai remarquer que seules les décisions prises peu de emps avan la clôure de l exercice peuven êre qualifiées de «gesion du résula», sinon il serai impossible de faire la par enre une voloné de gérer le flux d informaion avec les iers (la gesion du résula) e un comporemen d invesisseur raionnel. La déerminaion de la gesion réelle pose donc deux difficulés : la première es d ordre opéraionnel (déerminaion d un indicaeur de ce flux normal), la seconde relève de l épisémologie (quel es le champ de la recherche compable? 3 ). La concepion de la gesion du résula reenue dans ce aricle sera donc resricive : elle consise en une modificaion des ajusemens compables (accruals). Concrèemen, un niveau «normal» d accruals es déerminé compe enu des caracérisiques de la firme. L évaluaion de la gesion du résula se fai par différence les accruals oaux consaés e les accruals «normaux» ou pluô anicipés : Accruals_ discréionnaires= accruals_ oaux accruals_" normaux" Bien que largemen accepée e uilisée, il es possible de s inerroger sur les fondemens de cee mesure. Carmines e Zeller (1979) appellen mesure «le processus qui perme de relier un concep absrai à des indicaeurs empiriques» (p. 10), ils décomposen une mesure de la manière suivane : M = V + Es + mesure obenue vraie valeur Erreur sysémaiq ue Ea Erreur aléaoire La «vraie valeur» consiue la mesure idéale, celle qui correspond parfaiemen au phénomène éudié, l erreur sysémaique provien d un biais de l insrumen de mesure, e l erreur aléaoire résule des aléas qui peuven enacher la mesure (circonsances pariculières, ). Une mesure es die fiable si l erreur aléaoire es faible, elle es valide si la mesure obenue es proche de la «vraie valeur» (i.e. l erreur sysémaique es faible, il y a adéquaion enre la mesure e son consrui). L'obenion d'une mesure valide es délicae car la «vraie valeur» es en général inconnue. Un premier niveau d'assurance sur la validié d'une mesure peu êre aein en examinan sa validié faciale (ou validié de consensus) : elle es fondée sur une accepaion par la communaué scienifique de la mesure 4. La validié faciale n es ouefois pas oujours perinene car elle ne perme pas de comparer la validié d une mesure enre deux groupes de chercheurs qui s ignoreraien e uiliseraien la même mesure pour deux consruis différens. Il semble donc nécessaire de recourir à la validié de rai ou de consrui (Drucker-Godard, Ehlinger & Grenier, [1999]) c es à dire par à la capacié d'un indicaeur à mesurer un consrui de manière exhausive (validié convergene) e uniquemen ce consrui (validié discriminane). 3 Cohen (1997) fai en effe remarquer que l éude des décisions liées au comporemen raionnel relève davanage du champ de l économie ou de la sociologie. 4 Cronbach (1971, cié par Carmines e Zeller [1979]) fai remarquer [qu on]«valide, non pas un es, mais une inerpréaion des données provenan d une procédure pariculière». 3

4 L obje de ce aricle es de discuer la perinence des principaux indicaeurs de la gesion du résula ainsi que des amélioraions possibles de la validié de la mesure. Par rappor à la liéraure exisane sur le suje (Dechow, Sloan e Sweeney, 1995 ; Guay, Kohari e Was, 1996 ; Young, 1999 ; McNichols, 2000) les conribuions se siuen à quare niveaux. Tou d abord, un nouveau modèle d accruals discréionnaires issu du modèle de Jones modifié par Dechow, Sloan e Sweeney (1995) es proposé. En second lieu, l appor de la simulaion d éas financiers pour eser la qualié des modèles es explicié (parfaie maîrise des faceurs économiques, déerminaion aisée d un résula «normal»). En roisième lieu, de nouveaux déerminans de la validié des modèles son présenés : la srucure de coû e la croissance de la firme. La capacié des modèles à saisir la gesion du résula dépend de l inensié de ces faceurs. Il résule qu aucun modèle ne surclasse les aures si les caracérisiques économiques de la firme ne son pas connues avec ceriude par le chercheur. Nous monrons enfin, e c es le dernier appor, commen l uilisaion les méhodes d analyse facorielle permeen de purifier la mesure de la gesion du résula en siuaion d asymérie d informaion sur les caracérisiques de la firme e de la naure de la gesion du résula. Ce aricle es organisé de la manière suivane : la première parie présene les modèles les plus courans e en propose un nouveau : le modèle de Jones généralisé. Les méhodologies d évaluaion de la qualié des modèles son ensuie discuées. La roisième parie expose l uilié des éas financiers simulés pour eser la qualié e explicie de nouveaux déerminans de la qualié des modèles. Enfin, l inérê du recours à l analyse facorielle es démonré. 1. Des accruals oaux aux accruals discréionnaires. Après avoir présené la noion d accruals oaux, nous raierons des modèles d accruals discréionnaires. 1.A. LES ACCRUALS TOTAUX. L obje de ce paragraphe es de préciser les modaliés de calcul des accruals oaux e la manière don ils peuven êre uilisés pour gérer le résula. Monrons que les accruals corresponden à la somme de la variaion du besoin en fonds de roulemen, des reprises de doaions aux amorissemens e aux provisions e des compes de régularisaion (producion immobilisée e sockée), moins celle des doaions. Par définiion : résula = Flux _ de _ résorerie + Accruals Or, RN = Produis encaissés ou encaissables charges décaissables ou décaissées + produis calculés charges calculées. Soi en abrégé : RN = PEE CDD + PC CC En reranchan e ajouan la variaion au besoin en fonds de roulemen ( BFR), il vien : (I) 4

5 RN = [(PEE CDD) - BFR] + BFR + PC CC RN = Flux de résorerie 5 + BFR + PC CC Par idenificaion avec (I), il vien : Accruals = BFR + PC CC Soi encore : Accruals = BFR doaions + reprise de doaions + producionsockée & immobilisée (II) (III) égalié (IV) Dans la praique, le calcul des accruals se fai soi par différence enre le résula e le flux de résorerie d exploiaion (méhode sousracive) soi par évaluaion de chacune de ses composanes (BFR e doaions nees des reprises). Au-delà de ces aspecs calculaoires, il convien de s inerroger sur les modes d acion du manager sur les accruals pour gérer le résula. Les accruals son uilisés en an que mesure de la gesion sraégique du résula. L équaion (I) monre ouefois qu une modificaion du niveau des accruals n aura d impac sur le résula que si la gesion d un élémen des accruals ne produi pas d effe en sens inverse sur le flux de résorerie ou sur un aure accrual (condiion de non compensaion). Pour analyser cee condiion, il es commode de disinguer les accruals longs e cours. Les accruals longs comprennen les reprises e les doaions aux amorissemens sur immobilisaion, la producion immobilisée. Les accruals cours regroupen les doaions e les reprises sur acifs circulans, la variaion du BFR. Les doaions nees des reprises aux provisions pour risques e charges peuven relever d une caégorie ou d une aure selon leur naure. Cee condiion de non compensaion ne pose pas de problèmes pariculiers pour les accruals longs car ils n on pas de conreparie dans le flux de résorerie d acivié. L éude des élémens cours des accruals se révèle plus complexe pour la variaion du BFR. En effe, les égaliés (II) e (III) monren que la variaion du BFR apparaî à la fois dans le calcul du flux de résorerie e des accruals. Ainsi, oues choses égales par ailleurs une variaion du BFR ne modifie pas le monan du résula. Le BFR n explique la gesion du résula qu à la condiion que la CAF soi modifiée par une modulaion du BFR. Ce serai par exemple le cas si des délais de paiemen plus généreux permeen d accélérer la prise de commande. Auremen di, il fau que l élasicié du chiffre d affaires aux délais de paiemen soi non nulle. Faisons l hypohèse que l élasicié de la demande aux condiions de paiemen soi de 0,5 : une augmenaion de 0,5% des venes peu êre obenue en augmenan de 1% les délais de paiemen. Par simplificaion, l ensemble des charges es fixe. En l absence de manipulaion, le BFR représene 10% du chiffre d affaires. Dans le ableau 1, la siuaion 1 es caracérisée par une absence de gesion du résula, la siuaion 1bis correspond à une manipulaion des venes par les délais de paiemen. 5 Le solde (PEE-CDD) représene un flux de résorerie poeniellemen encaissable ou décaissable. En l ajusan par la variaion du besoin en fonds de roulemen, on ien compe du monan ne des sommes non encore encaissées (créances e socks) e décaissées (dees cour erme). 5

6 Siuaion en 0 Siuaion 1 Siuaion 1bis CA charges fixes Résula BFR ,59 Flux de résorerie ,41 Accruals ,59 Augmenaion du CA +3,33% +5,56% Manipulaion du CA +2,23% 8 Augmenaion nécessaire du BFR +4,46% 9 Tableau 1 : Analyse de l impac d une variaion des délais de paiemen sur le résula. Ce ableau monre que la prise en compe de la gesion du BFR pour gérer le résula pose un problème concepuel. En effe, la modulaion des délais de paiemen a non seulemen un impac sur les accruals mais aussi sur le flux de résorerie (le flux passe de 208 à 271,41). Dès lors, es-il possible de qualifier de manipulaion puremen «compable» la gesion du BFR? En dépi du champ d analyse reenu en inroducion (la gesion compable du résula), nous inclurons la variaion du BFR dans nore mesure de la gesion du résula. Trois ypes de manipulaion son habiuellemen éudiés par la liéraure (Dechow, Sloan e Sweeney, 1995 ; Peasnell, Pope e Young, 2000 ; Nelson, Elio e Tarpley, 2002): (1) La gesion des produis (revenue manipulaion) : elle consise à accorder des délais de paiemen plus généreux. Techniquemen, elle es obenue en augmenan les venes e les créances cliens (e donc les accruals oaux). (2) La gesion des charges (expense manipulaion) consise à rearder la compabilisaion d une charge, ce qui diminue les dees fournisseurs. Techniquemen, cela revien à augmener les accruals oaux. Une hypohèse implicie de ces modèles es la fixié des charges (voir par exemple : Dechow, Sloan e Sweeney, 1995 ; Peasnell, Pope e Young, 2000). (3) La gesion des provisions sur créances doueuses (bad deb expense) consise à sousesimer le monan des provisions nécessaires, ainsi les créances nees son suresimées. Le monan des accruals oaux augmene. Mainenan que le conenu des accruals e les modes d acion sur les accruals on éé précisés, il es nécessaire d éudier les moyens d isoler la composane discréionnaire des accruals. 6 Le flux de résorerie es égal au résula diminué de la variaion du besoin en fonds de roulemen car les doaions aux amorissemen on éé négligées par simplificaion. 7 Les accruals corresponden à la variaion du besoin en fonds de roulemen. 8 C es à dire la différence enre l augmenaion du chiffre d affaires de la siuaion 1bis e l augmenaion naurelle du chiffre d affaires (siuaion 1). 2,23% = 5,56% - 3,33%. 9 L élasicié es de 0,5 : pour obenir une manipulaion de 2,23% du chiffre d affaires, il fau une augmenaion du BFR de (2,23/0,5) soi 4,46%. 6

7 1.B. LES ACCRUALS DISCRÉTIONNAIRES. La gesion du résula ne pore pas sur les accruals oaux mais sur une fracion de ceux-ci. En effe, une par des accruals (ayan un impac sur le résula) peu êre qualifiée de normale 10 en ce sens qu elle correspond à une applicaion sincère e régulière des principes de la compabilié d engagemen dans un pays donné. Accruals oaux (AT) = Accruals normaux (AN) + accruals discréionnaires (AD). Les méhodes d évaluaion de la gesion du résula déerminen un processus normal d accruals, la accruals discréionnaires son déerminés par différence. AD = AT AN Deux approches exisen pour l évaluaion des accruals (ableau 2). La première consise à éudier le comporemen d un accrual pariculier, c es par exemple la soluion reenue par McNichols e Wilson (1988). D aures aueurs cherchen à capurer l ensemble des manipulaions en éudian les accruals discréionnaires oaux (Jones, 1991 par exemple). Approche AVANTAGES INCONVÉNIENTS ACCRUALS DISCRÉTIONNAIRES TOTAUX ACCRUALS DISCRÉTIONNAIRES Tableau 2 : SPÉCIFIQUES Mesure de la sraégie du résula dans son ensemble. Grands échanillons Mesure fine de la gesion du résula. Les différenes approches pour le calcul des accruals. 7 Erreur de mesure imporane car le modèle explicaif es globalisan. Résulas spécifiques à un seceur économique (en général, les banques ou les assurances). Taille de l échanillon réduie. Compe enu de leur imporance dans la liéraure sur la gesion du résula, nous allons nous concenrer sur les modèles d accruals discréionnaires oaux. Les premiers modèles d accruals dis «normaux» peuven êre qualifiés de «naïfs» en ce sens que ces algorihmes calculen les accruals normaux à parir des accruals oaux des années précédenes sans faire référence aux déerminans économiques de ces accruals : il s agi des modèles de Healy (1985) e de DeAngelo (1986). Healy (1985) fai l hypohèse que : «le manager observe les cash-flows de l acivié e les accruals non discréionnaires à la fin de chaque année, e il sélecionne les procédures compables e les accruals de manière à maximiser son uilié» 11. Les accruals discréionnaires éan nuls en moyenne, Healy (1985) considère qu il es possible d approcher les accruals normaux en faisan la moyenne des accruals oaux des années précédenes : H k= 1 1 AN = Accruals _ H Toaux k Le modèle proposé par DeAngelo (1986) es une spécificaion pariculière du modèle de Healy (1985) avec H=1. En effe, les résulas suivan une marche aléaoire (random walk), il vien : Résula Résula = 1 10 La liéraure parle aussi d accruals non discréionnaires ou d accruals anicipés. 11 The manager observes cash-flows from operaions and non discreionary accruals a he end of each year and selecs discreionary accouning procedures and accruals o maximize is uiliy (Healy, 1985, p. 89). + ε

8 Avec ε N( 0; σ), où N désigne la loi normale. Ainsi, le meilleur esimaeur du résula d une année es celui de l année précédene. DeAngelo (1986) fai l hypohèse que chaque composane du résula sui une marche aléaoire, ainsi : Accruals = Accruals avec : ε 1 1 N (0; σ), d ' où : E( Accruals ) = E( Accruals AN = AT Ces modèles «naïfs» représenen-ils correcemen le processus des accruals normaux? La réponse peu se faire en deux emps. Si la logique sous-jacene à ces modèles es correce alors ils ne saisissen correcemen la gesion des accruals que si l horizon de calcul H coïncide avec celui de la gesion du résula. Dans le cas conraire il y a une erreur de mesure. Touefois, rien ne garani que les accruals normaux obéissen à la logique décrie par Healy e DeAngelo. En effe, une hypohèse implicie es que les accruals oaux son saionnaires en moyenne sur la période où qu ils ne son affecés que par un brui blanc. Dans le cas conraire, les accruals discréionnaires calculés incorporen la variaion («normale») des accruals oaux. Ainsi, une voie d amélioraion des modèles d accruals a éé d idenifier les déerminans économiques (economic drivers) des accruals oaux (Kaplan, 1985). Jennifer Jones a éé la première à renouveler l approche en proposan un modèle d accruals normaux fondé sur deux faceurs économiques [Jones, 1991] : (1) Les accruals normaux son foncion du niveau des immobilisaions corporelles via les doaions aux amorissemens. (2) Si le BFR es proporionnel au chiffre d affaires alors la variaion du BFR es proporionnelle à la variaion du CA. Le modèle d accruals normaux proposé par Jones (1991) es donc le suivan : AN + ε ) 1 i, = i + β1 * CAi, + β2 * IMMOCORPi, α + ε Une hypohèse implicie du modèle de Jones es que la variaion du chiffre d affaires n es pas discréionnaire (Dechow, Sloan e Sweeney, 1995) : ou changemen de chiffre d affaires modifie le niveau des accruals normaux saisis par le modèle e donc les accruals discréionnaires. Supposons qu une enreprise accroisse ses venes en accordan des condiions de paiemen plus généreuses. Dès lors, les accruals normaux saisis par le modèle augmenen, e, oues choses égales par ailleurs, les accruals discréionnaires baissen. Ce modèle prédi une gesion du résula à la baisse alors que la réalié es différene. Cee limie a condui à la formulaion d une version amendée de ce modèle où la variaion du chiffre d affaires es ajusée de la variaion des créances cliens (Dechow, Sloan e Sweeney, 1995). Seule l augmenaion des venes n ayan pas de conreparie immédiae dans les créances cliens es explicaive des accruals non discréionnaires. L effe d une évenuelle manipulaion des délais de paiemen pour accroîre les venes (e donc le résula) es ainsi neuralisé : AN i, = i + βi * ( CAi, CREANCESi, ) + β2 * IMMOCORPi, α + ε Enfin, Dechow e Sloan (1991) proposen un modèle où les accruals normaux son foncion de la moyenne secorielle : AN i, = α + β* medianacctot + εi, 8

9 Ce modèle considère que le seul faceur de différenciaion des accruals es le seceur économique. Cee hypohèse n es valide que si l acif économique des firmes au sein d une même indusrie es homogène. Peasnell, Pope e Young (2000) on proposé le modèle de la marge (margin model). Ils expliquen la variaion du BFR par les venes oales de l exercice e le chiffre d affaires encaissé au cours de l exercice 12. BFR i, = λ 0 + λ1 * CAi, + λ2 * CA _ cashi, + ηi, Ces modèles économiques permeen de calculer les accruals normaux anicipés. Pour cela, il fau préalablemen déerminer les coefficiens de régression. Les chercheurs disposen de plusieurs possibiliés, résumées dans le ableau 3. Esimaion des coefficiens (période d esimaion) Sur les années [T-k ;T-1] pour chaque firme (approche longiudinale ime series) L année T-1 en regroupan les observaions par indusrie (cross secional) Sur la période [T-k ;T-1] en regroupan les observaions par indusrie (pooled regression) Tableau 3 : Uilisaion du modèle (période d observaion) L année T L année T pour une ou plusieurs enreprises apparenan à la même indusrie. L année T ou la période [Tk ;T] pour une firme de l indusrie non comprise dans l échanillon de la période d observaion. Synhèse de mises en œuvre des modèles d accruals discréionnaires. Inérês - limies Le biais du survivan (requier une série longue) Hypohèse de consance des coefficiens de régression sur une période longue. Perme de réduire les exigences en maière de données. Problème de la cohérence du regroupemen secoriel. Idem + possibilié d une modificaion des paramères srucurels en cours de période (aux de capial, délais de paiemen). Beneish (1998) fai remarquer que le modèle corrigé de Jones peu s écrire : AN AN i, i, = α où, CA _ cash i = α i + β * IMMOCORP i + β * IMMOCORP i i, i, i, + β + β *( CA i, *( CA _ Cash = CA encaissé encaissé au cours 2 2 CREANCES i, CA i, 1 i, del' exercice. CA Ainsi, le roisième erme du membre de droie es difficilemen inerpréable du poin de vue économique. Il revien à expliquer la variaion du BFR, d une par par le chiffre d affaires de l exercice précéden, e d aure par par le chiffre d affaire encaissé. Touefois, rien ne perme de supposer l égalié des coefficiens de régression sur ces deux élémens. Aussi es-il possible de proposer le modèle suivan pour expliquer la variaion du BFR : ) + ε BFR i, = λ 0 + λ1 * CAi, + λ2 * CA _ cashi, + ηi, Il es possible de la qualifier de modèle de Jones généralisé. Il es rès proche du modèle de la marge. Deux différences apparaissen ouefois : i, 1 ) + ε 12 Peasnell, Pope e Young se concenren sur les accruals cours (la variaion du BFR ne). Le erme relaif à l acif immobilisé corporel amorissable n apparaî pas. 9

10 (1) Quan à la jusificaion de la spécificaion : le modèle de la marge repose sur une jusificaion en erme de manipulaion de aux de marge. Le modèle proposé ici repose sur une généralisaion de l approche de Jones. (2) Quan à la spécificaion, le modèle de la marge reien le chiffre d affaires couran, le modèle de Jones généralisé le chiffre d affaires de l année précédene. 2. L évaluaion de la qualié des modèles d accruals discréionnaires. Après avoir déaillé les principales modaliés d évaluaion de la gesion du résula, nous aborderons les déerminans de la qualié des modèles. 2.A. MÉTHODOLOGIE D ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DES MODÈLES. Une quesion récurrene dans la liéraure sur la gesion du résula consise à déerminer l apiude des modèles à déecer la gesion du résula. A ce égard, rois perspecives peuven êre disinguées. La première consise à évaluer les modèles d accruals discréionnaires au regard des performances du marché (Guay, Kohari e Was, 1996). Cee approche repose sur l hypohèse criiquable d efficience fore des marchés financiers (Healy, 1996). Une seconde méhodologie d évaluaion de la qualié repose sur la recherche d erreurs de mesure sysémaiques, auremen di de corrélaions enre les accruals discréionnaires e ceraines variables. Par exemple, McNichols (2000) me en évidence une associaion enre les différenes mesures des accruals discréionnaires e le rendemen économique (reurn on asses) e la croissance des résulas de la firme. De même, Young (1999) monre que les accruals discréionnaires son sysémaiquemen associés au monan des immobilisaions corporelles, au aux d usure de ces immobilisaions e au cash-flow d exploiaion. La principale limie de cee approche ien à l inerpréaion en erme de causalié des corrélaions : une associaion sysémaique enre croissance des résulas e niveau des accruals discréionnaires ien-il au fai que les modèles son mal spécifiés ou que la croissance des résulas es obenue (au moins pariellemen) par une gesion acive des résulas? Dechow, Sloan e Sweeney (1995) évaluen la qualié des modèles d accruals discréionnaires en ermes de spécificaion e de puissance. La spécificaion des modèles renvoie à la noion d erreur de ype I: les modèles déecen-ils une gesion du résula alors qu il n y en a pas? La puissance des modèles es leur capacié à déecer la gesion du résula lorsque celle-ci exise (la puissance es donc inversemen proporionnelle à l erreur de ype II). La mise en œuvre des ess de spécificaion e de puissance es empiriquemen délicae dans la mesure où elle suppose l exisence d un échanillon libre de oue gesion du résula (es de spécificaion) ou avec une gesion du résula significaive (es de puissance). Cerains aueurs on choisi de mere en œuvre une logique qu il es possible de qualifier «d évènemenielle», en ce qu elle ese l associaion enre un événemen (gesion significaive à la hausse où à la baisse) e le monan des accruals discréionnaires déecés. Par exemple, Barov, Gul e Tsui (2001) on sélecionné un échanillon de 173 firmes (groupe 1) don les compes n on pas éé cerifiés sans réserves (qualified opinion). L exisence d une gesion à la hausse ou à la baisse es ainsi connue dans ce échanillon. Un échanillon apparié selon la aille e le seceur d acivié es consiué (groupe 2). Les aueurs évaluen alors la capacié des différens modèles d accruals discréionnaires à déecer la gesion du résula au 10

11 sein du groupe 1 e ne pas en déecer au sein du groupe 2. Cee approche présene l avanage de reposer sur des données réelles. Une limie majeure ien à l absence de généralié de l analyse. En effe, la capacié à déecer la gesion du résula dans un conexe pariculier ne perme pas d inférer que, de manière générale, les modèles soien puissans. Par ailleurs, cee approche ne perme que de eser la puissance des modèles d accruals e non leur spécificaion. Dechow, Sloan e Sweeney (1995) on conçu une procédure pour consiuer un échanillon sans gesion du résula. Ils peuven ainsi eser la spécificaion des modèles. Dans un deuxième emps, ils inroduisen ensuie une gesion du résula connue au sein de leur échanillon e vérifien la puissance des modèles. A la différence de l approche évènemenielle, cee méhode repose sur un monan de gesion du résula arificiellemen indui. Qualié des modèles Evaluaion par le marché. Principe : Eude des corrélaions enre valeur de marché e accruals discréionnaires. Limies : Repose sur l hypohèse fore d efficience des marchés. Eude des biais sysémaiques. Principe : Analyse des corrélaions enre accruals discréionnaires e ceraines variables (en général liées à la performance). Limies : Inerpréaion de corrélaions en erme de causalié (mauvaise spécificaion ou signe d une gesion plus acive de la par des firmes «performanes»). Analyse spécificaion - puissance. Principe : Recherche des erreurs de ype 1 e de ype 2. Limies : Consiuion d un échanillon ad hoc (biais de l analyse). figure 1. Les différenes approches de la qualié. 2.B. La méhodologie spécificaion - puissance. L analyse de la spécificaion des modèles pose un problème empirique dans la mesure où son évaluaion suppose la consiuion d un échanillon libre de oue gesion du résula. Or, la sélecion d enreprises sur une base de données ne perme pas de s assurer de cee absence de gesion du résula. Ainsi, Dechow, Sloan e Sweeney (1995) on développé la procédure suivane : (1) Un ensemble de firmes es sélecionné (par exemple 500 sur 5 ans). (2) Parmi ces enreprises quelques-unes unes son sélecionnées (par exemple 100 ou celles d une année donnée), une variable PART es créée. Elle es codée 1 pour les enreprises reenues, 0 pour les aures. (3) Le modèle d accruals discréionnaire à eser es uilisé pour évaluer la gesion du résula (AD) des enreprises sélecionnées à l éape 1. (4) Le modèle «ADi= α * PART + erreur» es mis en œuvre ; 11

12 (5) Les éapes (2) à (4) son répéées 100 ou 1000 fois. A chaque fois, la significaivié du coefficien α au seuil de 1 ou 5% es éudiée. Les enreprises codées 1 éan choisies au hasard, α ne devrai pas êre significaif. (6) Si le coefficien n es pas significaif dans plus de 5% des cas (ou 1% selon le seuil reenu), alors le modèle es correcemen spécifié. Le bu de cee procédure es de créer un échanillon pour lequel il n y a pas de gesion du résula, ce qui jusifie l aribuion au hasard de la variable PART. L éape 5 se jusifie par le fai que la gesion du résula de l échanillon pourrai biaiser l analyse de la spécificaion. L évaluaion de la puissance repose sur une procédure similaire avec une éape supplémenaire pour l inroducion des manipulaions compables : (1) Un ensemble de firme es sélecionné (par exemple 500 sur 5 ans). (2) Parmi ces enreprises quelques-unes unes son sélecionnées (par exemple 100 ou celles d une année donnée). (3) Une forme prédéerminée de gesion du résula es inégrée au résula e aux accruals à un sous-ensemble des firmes sélecionnées (par exemple 25). (4) Un modèle d accruals discréionnaire es uilisé pour évaluer la gesion du résula (AD) des enreprises sélecionnées à l éape 2. (5) Le modèle «ADi= α * PART + erreur» es mis en œuvre ; PART prend la valeur 1 si la firme a éé reenue à l éape rois. (6) Les éapes (2) à (5) son répéées 100 ou 1000 fois. A chaque fois, la significaivié du coefficien α au seuil de 1 ou 5% es éudiée. Les firmes avec PART=1 éan celles où le chercheur a éé inrodui la gesion du résula, α devrai oujours êre significaif. Si le coefficien n es pas significaif dans plus de 95% des cas (ou 99% selon le seuil reenu), alors le modèle n es pas ape à déecer de la gesion du résula : il n es pas puissan. Les éapes 2 à 6 son répéées pour différens niveaux de gesion du résula e pour les différens modèles. Si le cadre général d analyse des ess de spécificaion puissance es simple, les procédures à mere en œuvre son rès lourdes. Cee difficulé provien de la nécessié d obenir un échanillon avec une gesion du résula non significaive pour mener les ess de spécificaion e de puissance. 2.A.2. Les déerminans empiriques de la qualié. Plusieurs aricles se son inéressés à l éude de la qualié des modèles d accruals (Dechow, Sloan e Sweeney, 1995 ; Guay, Kohari e Was, 1996 ; Beneish, 1997 ; Young, 1999 ; Peasnell, Pope e Young, 2000 ; McMichols, 2000 ; Thomas e Zhang, 2000). Ces éudes enden à monrer que rois faceurs son imporans dans la déerminaion de la spécificaion e de la puissance des ess : (1) Les modaliés de mise en œuvre des modèles : l approche longiudinale (ime series) semble à écarer en raison d une spécificaion défaillane (Dechow, Sloan e Sweeney, 1995 ; Peasnell, Pope e Young, 1998). (2) La naure de la gesion du résula : le modèle de Jones (e sa variane) semblen plus performan pour déecer la gesion du résula par les produis que le modèle de la marge, qui en revanche s avère plus performan pour déecer une gesion des charges (résulas conradicoires à ce suje de Dechow, Sloan e Sweeney (1995) e de Peasnell, Pope e Young, 2000). 12

13 (3) La performance de la firme : les enreprises avec une performance financière exrême enden à avoir des accruals exrêmes (Dechow, Sloan e Sweeney, 1995 ; McNichols, 2000 ; Beneish, 1997 ; Thomas e Zhang, 2000). 3. Evaluaion de la qualié des modèles grâce à la simulaion. L approche de l évaluaion de la qualié des modèles repose sur des éas financiers simulés. Nous allons d abord présener l inérê du recours à cee méhode (3.1). Ensuie, nous évaluerons la puissance e la spécificaion des principaux modèles (3.2) avan de mere en avan les déerminans économiques de la qualié des éas financiers (3.3) INTÉRÊT DU RECOURS AUX ÉTATS FINANCIERS SIMULÉS. Plusieurs argumens plaiden en faveur du recours aux éas financiers 13 simulés dans le cadre des ess spécificaion puissance : (1) Les procédures proposées par Dechow, Sloan e Sweeney (1995) visen à conrôler parfaiemen le niveau e la naure de la gesion du résula. Les données de l échanillon ne son exploiées que pour déerminer la valeur des paramères nécessaires au calcul des accruals discréionnaires. Le ravail sur données simulées perme d obenir le même résula avec une économie de moyens subsanielle puisque les éapes 5 pour le es de spécificaion e 6 pour les ess de puissance deviennen superflues. (2) La noion d absence de gesion du résula devien plus claire. En effe, les définiions de la gesion du résula fon référence de manière plus où moins explicie à un résula «idéal» obenu par l applicaion «neure» des principes compables en vigueur. Un problème empirique majeur dans l évaluaion de la qualié des modèles d accruals discréionnaires es que ce résula «neure» es inconnu (Guay, Kohari e Was, 1996). La généraion d éas financiers simulés perme de conourner cee difficulé puisqu il es possible de spécifier dans un modèle compable «neure» puis d y inroduire une dose connue de gesion du résula. (3) Les éas financiers permeen de conrôler parfaiemen les faceurs d évoluion des accruals grâce à la spécificaion des lois de probabilié des variables. Cee propriéé des simulaions es imporane dans la mesure où des biais significaifs on éé idenifiés par la liéraure. (4) Pour les ess de puissance, le coefficien α peu s inerpréer comme la gesion déecée. Ainsi, il es non seulemen possible de déerminer la capacié de déecion 14 des modèles mais aussi leur capacié à idenifier l éendue de la gesion du résula. La différence enre α e la gesion effecivemen inroduie indique donc le monan de la gesion du résula non déecé. Du poin de vue empirique, il n es pas neure de ravailler avec un modèle qui déece une gesion de 2% de l acif oal alors que la gesion réelle es de 5% (dans ce cas, la gesion es déecée mais sous-esimée). Le modèle servan à générer les éas financiers prévisionnels présene les caracérisiques suivanes : 13 L annexe 1 présene la base des simulaions de Mone-Carlo e une applicaion au modèle compable. 14 La capacié de déecion es mesurée par le pourcenage de reje de l hypohèse nulle en foncion de l inensié de la gesion du résula (la raio idéal éan de 100% dès que la gesion du résula es non nulle). 13

14 Le CA es fixé à 1000 la première année avec une progression moyenne de 20% par an, les 3 premières années, puis de 10% pendan 3 ans avan de diminuer à 5% puis à 0%. La croissance du CA suie une loi normale. Les charges (achas, provisions pour risques e charges) son à la fois fixes e variables en foncion du chiffre d affaires. L acif immobilisé es foncion du chiffre d affaires (inférieur ou supérieur à 1200). Le BFR es déerminé en foncion de délais d écoulemen e de roaion. A parir de ces hypohèses, il es possible de générer des éas financiers sur dix ans pour 300 firmes, soi 3000 firmes années. Compe enu des données nécessaires au calcul de la variaion du BFR, la première année (année 0) n es pas disponible pour l analyse qui pore donc sur 2700 observaions. Deux procédures son évaluées pour éudier la qualié des modèles d accruals discréionnaires en l absence de gesion du résula : (1) Les paramères des modèles classiques son esimés sur les données des années 1 à 8. La gesion du résula es évaluée pour l année 9 (approche ime series). (2) 300 firmes années son sélecionnées au hasard. Les paramères des modèles son esimés sur les 2400 observaions resanes. L exisence d une gesion du résula es ensuie esée sur les 300 enregisremens iniialemen sélecionnés. Les ableaux suivans (4 e 5) présenen les ess de Suden relaifs aux accruals discréionnaires calculés par les modèles de Jones, Jones modifié, de Jones modifié généralisé, de DeAngelo e de Healy (deux spécificaions H=3 e H=4) d abord pour l approche longiudinale puis pour l approche «poolée». Valeur du es = 0 Sig. (bilaérale) Différence moyenne Inervalle de confiance 95% de la différence Inférieure Supérieure Modèle de Jones % % -0.16% Modèle de Jones Modifié % % -0.16% Modèle de Jones généralisé % % 0.28% Modèle de DeAngelo % % % Modèle d'healy (H=3) % % -6.78% Modèle d'healy (H=4) % % % Tableau 4 : Résula de l approche longiudinale. 14

15 Valeur du es = 0 Sig. (bilaérale) Différence moyenne Inervalle de confiance 95% de la différence Inférieure Supérieure Modèle de Jones % % 0.48% Modèle de Jones Modifié % % 0.46% Modèle de Jones généralisé % % 0.59% Modèle de DeAngelo % % % Modèle d'healy (H=3) % % -9.67% Modèle d'healy (H=4) % % % Tableau 5 : Résula pour un échanillon aléaoire. L inerpréaion des ableaux se fai de la manière suivane : la première colonne présene le nom du modèle, la seconde la valeur du es d égalié à zéro des accruals discréionnaires esimés par le modèle, le seuil de significaion du es es ensuie évalué ainsi que la différence moyenne. Enfin, l inervalle de confiance des accruals discréionnaires au seuil de 5% es menionné. Lorsque les seuils où les inervalles son significaifs, les chiffres son indiqués en gras. Par exemple, dans le ableau 4, le modèle de Jones généralisé es le seul à fournir des accruals discréionnaires non significaivemen différens de zéro (seuil de significaion supérieur à 5%) ; les accruals discréionnaires moyens son compris enre moins 0.42% e plus 0.28%. Trois résulas mérien d êre soulignés : (1) Les modèles «naïfs» ne permeen pas de prédire correcemen la gesion du résula. En effe, ils déecen une gesion à la baisse alors qu il n y a pas de manipulaions compables. Ainsi, les accruals anicipés par ces modèles son suresimés par rappor à la réalié. Ce résula provien en parie de l hypohèse sur l évoluion du chiffre d affaires (hypohèse de cycle de vie) : la croissance des revenus (e donc des accruals) décroî avec le emps, ce qui explique la suresimaion des accruals normaux. (2) L approche longiudinale ne semble pas appropriée pour évaluer la gesion du résula car les modèles déecen une gesion à la baisse alors qu il n y a pas de gesion du résula. Là encore ce résula es lié aux hypohèses d évoluion du chiffre d affaires que ni les modèles naïfs, ni les modèles économiques (sauf le modèle de Jones généralisé) ne réussissen à conrôler. (3) Globalemen, ces modèles ne semblen ouefois pas rès puissans car l inervalle de confiance de la moyenne (de 0.2% à +0.5% de l acif ne oal) es relaivemen large au regard d un monan de gesion du résula économiquemen raisonnable (de l ordre de 1 à 2% de l acif oal). Après avoir esé les modèles en l absence de gesion du résula, il convien d évaluer leur puissance, c es à dire leur apiude à déecer une gesion du résula lorsque celle-ci inervien. Trois ypes de gesion du résula (comme pour Peasnell, Pope e Young, 2000) son disingués : Par la gesion des charges : les charges son différées d un exercice à l aure. Les dees fournisseurs diminuen. Par le chiffre d affaires : celui ci es augmené en conreparie d une augmenaion des créances cliens. Des provisions sur acif circulan : celles-ci son reprises de manière à augmener le résula (le monan ne des créances diminue). 15

16 Pour l inroducion d une dose de gesion du résula (de 0 à 100% de l acif oal), 300 firmes son choisies au hasard parmi les 2700 observaions de l échanillon simulé. Les modèles d accruals discréionnaires son paramérés sur les 2400 firmes resanes. En l absence de gesion du résula (manipulaion 0), aucun modèle ne déece de gesion significaive (au seuil de 5%). L annexe 2 reprend les ableaux exhausifs des ess de puissance pour chaque ype de manipulaion. Le ableau 6 présene une synhèse des résulas. Seuil minimum à parir duquel la gesion du résula es déecée Manipulaion des charges Manipulaion du chiffre d'affaires Manipulaion des provisions accruals discréionnaires de Jones % % % accruals discréionnaires de Jones modifié % % 1.34% accruals discréionnaires de Jones généralisé % % 0.68% Tableau 6 : Synhèse des ess de puissance. Comme les modèles de déecion de la gesion du résula son linéaires, ce ableau signifie que la gesion du résula es sysémaiquemen sous évaluée des chiffres indiqués dans le ableau 6. Par exemple, le modèle de Jones généralisé n es pas capable de déecer une manipulaion des charges d un monan inférieur à 0,6555% : en deçà de ce seuil, les accruals discréionnaires moyens ne son pas significaivemen différens de zéro. Si la gesion du résula réelle es de 2%, elle sera évaluée à 1,3445% (2% moins 0,6555%). Plusieurs résulas significaifs apparaissen : (2) Tous les modèles esés sous-esimen la gesion du résula réelle. (3) Les modèles de Jones e de Jones modifié ne semblen pas apes à déecer une gesion du résula d un monan économiquemen raisonnable (1-2%). (4) Seul le modèle de Jones généralisé perme de déecer une gesion du résula quelle que soi sa naure, même si la gesion réelle du résula es siuée dans le hau de l inervalle de confiance de la gesion déecée LES DÉTERMINANTS DE LA QUALITÉ. Une criique possible à l éude précédene es que ces conclusions peuven êre conenues dans les hypohèses : l ensemble des hypohèses «économiques» peu condiionner les résulas. Pour éudier cee possibilié, nous allons nous concenrer sur les accruals cours. Ces derniers son en effe les plus suscepibles d êre manipulés (DeFond e Jiambalvo, 1994 ; Jeanjean, 2001). Deux faceurs von êre pariculièremen éudiés : (1) La srucure de coû de la firme : c es-à-dire la répariion enre coûs fixes e coûs variables. En effe, l exisence de coûs fixes créé un effe de levier sur le résula qui peu fausser l inerpréaion des résulas. Si les firmes on le choix enre deux echnologies de producion : l une sans coûs fixes, l aure avec des coûs fixes mais avec un coû variable uniaire plus faible qu avec la première soluion echnique. Pour un même niveau de chiffre d affaires, les accruals oaux normés des deux firmes seron différens ce qui peu générer des accruals discréionnaires différens. 16

17 (2) Le aux de croissance du chiffre d affaires es aussi à prendre en compe en raison des effes disorifs sur les accruals oaux de la croissance (dès lors que la oalié des coûs n es pas fixe). Le ableau 7 illusre les effes de ces deux variables sur les accruals. Coûs variables Coûs fixes Croissance de 10% du chiffre d affaires. Coûs variables Coûs fixes Chiffres d affaires Coûs Résula BFR iniial BFR fin de période δ BFR Tableau 7 : Effes de la srucure de coû e du aux de croissance sur les accruals oaux. Pour eser ces hypohèses, des éas financiers son simulés. Les différens modèles d accruals discréionnaires son esés. Quare séries d éas financiers son esés (ableau 8 ci-après) selon la srucure de coû (que des coûs fixes ou que des coûs variables) e le aux de croissance du chiffre d affaires. CARACTÉRISTIQUES COMMUNES : CA N (1000;100) Cliens N (x ;y) Fournisseurs N (z ; z ) Socks = 0 Coûs fixes Croissance nulle du CA Cas 1 Coûs N (800 ;80) Croissance de 10% du CA Cas 2 Coûs N (800 ;80) Tableau 8 : Coûs variables Cas 3 Coûs = CV * CA CV N (80%;8%) Caracérisiques des quare séries d éas financiers simulés. Cas 4 Coûs = CV * CA CV N (80%;8%) La concepion des simulaions es elle qu en moyenne la performance des firmes ne soi pas significaivemen différene (pour les cas 1 e 3) afin de ne pas créer de biais lié à la performance de la firme. Les deux ableaux ci-dessus résumen les résulas obenus. 15 Par hypohèse, il n y a pas de socks. Les créances représenen 20% du chiffre d affaires, les dees fournisseurs 15% des charges. 17

18 Srucure de coûs fixes Croissance nulle croissance du CA de 10% Accruals inervalle de confiance, borne Accruals discréionnaires inervalle de confiance, borne inférieure supérieure moyens inférieure supérieure discréionnaires moyens Jones Sandard -0,42% -0,66% -0,17% -0,22% -0,40% -0,04% Jones modifié -0,42% -0,66% -0,17% -0,22% -0,40% -0,03% Jones généralisé -0,38% -0,62% -0,15% -0,06% -0,24% 0,12% Modèle de la marge -0,41% -0,66% -0,16% -0,54% -0,72% -0,36% Tableau 9 : Spécificaion des modèles pour une srucure de coûs fixes. Srucure en coûs variables Croissance nulle croissance du CA de 10% Accruals inervalle de Accruals inervalle de confiance, discréionnaires confiance, borne discréionnaires borne moyens inférieure supérieure moyens inférieure supérieure Jones Sandard -0,015% -0,222% 0,191% -0,17% -0,40% 0,06% Jones modifié -0,015% -0,222% 0,191% -0,17% -0,40% 0,06% Jones généralisé -0,046% -0,254% 0,163% 0,49% 0,26% 0,72% Modèle de la marge -0,044% -0,253% 0,164% 0,04% -0,19% 0,27% Tableau 10 : Spécificaion des modèles pour une srucure de coûs variables. Deux résulas son remarquables. D une par, aucun modèle ne surclasse les aures. Par exemple, dans le cas 2 (coûs fixes e croissance du chiffre d affaires) le modèle de Jones généralisé semble préférable à ous les aures modèles, alors que dans le cas 4 (coûs variables e la siuaion inverse prévau. D aure par, la srucure de coû influence rès largemen les résulas. Si les modèles de la marge e de Jones son performans pour saisir la gesion du résula si les coûs son variables, ce n es pas le cas si les coûs son fixes. 3. Proposiion d un modèle facoriel. Après avoir jusifié l inérê d un modèle facoriel, le modèle de simulaion uilisé es présené e les résulas discués. 3.A. INTÉRÊT DE LA PROPOSITION Au cours de la parie précédene, il a éé monré qu aucun modèle ne surclasse les aures. En effe, la qualié d un modèle (au sens spécificaion puissance) semble dépendre de la naure de la gesion du résula, de la performance de la firme, de la srucure de coû, de la croissance des venes e de l ineracion enre ces paramères. L exisence de biais sysémaiques es problémaique e ce à deux niveaux : (4) Elle peu fausser les résulas des éudes sur la gesion du résula. Supposons qu une des variables reenues pour expliquer la gesion du résula (par exemple, la aille) soi non significaive si la gesion es correcemen évaluée. Faisons par ailleurs l hypohèse que la aille soi négaivemen corrélée avec le aux de croissance des venes. Si le aux de 18

19 croissance des venes biaise la mesure de la gesion du résula alors une corrélaion significaive pourra êre obenue enre les accruals discréionnaires e la aille alors que la réalié es différene. (5) L impossibilié d observer l origine des biais rend le problème délica à résoudre. Cerains déerminans de la qualié ne son pas direcemen observables (noammen la srucure de coû e la naure de la gesion du résula) : il n es donc pas possible de déerminer à priori le meilleur ype de modèle d accruals à appliquer. Il es donc nécessaire d obenir une mesure synhéique de la gesion du résula pour conrôler les biais des différenes mesures. Une soluion possible es d avoir recours à l analyse en faceurs communs e spécifiques. Cee démarche consise à idenifier les faceurs communs e spécifiques (FCS) à chaque mesure d un même phénomène. Supposons qu un chercheur dispose de N mesures d un phénomène. Une analyse FCS va chercher à décomposer chaque mesure de la manière suivane 16 : mesurei = λi * faceur_ commun + faceur _ specifique+ εi mesure j = λj * faceur_ commun + faceur_ specifique + ε... mesurez = λz * faceur_ commun + faceur_ specifique+ ε Une analyse FCS perme donc d exraire de la mesure le biais sysémaique spécifique à chaque mesure. Le (ou les) faceur(s) commun(s) représene(n) les consruis sous - jacens évalué(s) par les mesures. Appliqué au champ compable, cee approche revien à considérer la gesion du résula comme une variable laene don les indicaeurs son les différenes mesures obenues par les modèles d accruals discréionnaires. 3.B. MISE EN ŒUVRE. Pour démonrer la perinence de cee approche, nous allons procéder de la manière suivane : (1) Simulaion d un échanillon aléaoire d enreprises en erme de srucure de coû, de croissance des venes e de performance opéraionnelle. (2) Une gesion du résula aléaoire (an en naure qu en monan) es inroduie. (3) Les modèles de gesion du résula son mis en œuvre sur ce échanillon (en régression poolée). (4) Une analyse FCS es menée sur les différenes mesures des accruals discréionnaires. Un seul faceur commun es anicipé. (5) Les firmes son ensuie classées selon deux procédures 17 : le classemen 1 numéroe les firmes selon la gesion réelle du résula. Un second classemen es réalisé selon la gesion déecée par chaque modèle. Ce second classemen exise donc pour chaque modèle uilisé : Healy, DeAngelo, Jones, Jones Modifié, Jones modifié généralisé e le modèle facoriel. (6) Les coefficiens de corrélaion enre les classemens (Corrélaion de Spearmann) son calculés pour chaque mesure. Plus le coefficien de corrélaion es élevé, plus le modèle es ape à rendre compe de la gesion du résula. (7) Les éapes 1 à 6 son répéées 100 fois. j z 16 Une analyse FCS es donc «l opposé» d une analyse en composanes principales. En effe, une ACP cherche à déerminer les faceurs, deux à deux orhogonaux, els que : Faceur 1 = λ i * mesure i + erreur i. 17 Il es nécessaire de recourir à un classemen pour comparer les différenes méhodes car l analyse en FCS impose, pour calculer les λi, de normer e de réduire le faceur commun. L échelle des différenes mesures (accruals discréionnaires de Healy, Jones, DeAngelo, ) es donc différene. 19

20 Si le modèle facoriel es effecivemen plus performan, il doi permere d obenir en moyenne le coefficien de corrélaion le plus élevé. Le ableau 11 présene les résulas. Globalemen, ous les modèles semblen déecer correcemen la gesion du résula : avec des coefficiens de corrélaion compris enre 0,7 e 0,85. Les différens modèles de base son comparés avec le modèle facoriel (es T). Le modèle facoriel es celui qui présene effecivemen le coefficien le plus élevé : l inérê de cee echnique saisique es alors validé. Healy De Angelo Jones Jones M Jones - G marge facoriel coefficien de corrélaion 0,70 0,65 0,73 0,74 0,79 0,78 0,85 écar ype 0,30 0,35 0,28 0,27 0,30 0,30 0,31 N valeur du es 18-11,40-12,94-9,73-9,20-4,56-5,32 seuil de significaion <1% <1% <1% <1% <1% <1% Tableau 11 : Comparaison des modèles. CONCLUSION. La qualié de la mesure de la gesion du résula condiionne pour une large par la perinence de la liéraure sur la gesion du résula. Nous avons essayé d exploier dans ce aricle la fécondié du cadre d analyse proposé par Dechow, Sloan e Sweeney (1995) grâce à l uilisaion d éas financiers simulés. Cee approche nous a noammen permis de monrer que la qualié des modèles d accruals discréionnaires es largemen ribuaire de la naure de la gesion du résula e de la srucure de coû de la firme. Ces deux caracérisiques éan largemen non direcemen observables, il n y a pas de «meilleur» modèle à la disposiion du chercheur. Le recours à l analyse en faceurs communs e spécifiques perme d éliminer ces biais sysémaiques e ainsi d améliorer la mesure de la gesion du résula. Ces résulas son criiquables à au moins deux égards. La première concerne l uilisaion d éas financiers simulés. Elle pose un problème de réalisme : quelle es l applicabilié de résulas obenus à parir de firmes «imaginaires»? Sans nier ce problème, il apparaî ouefois que l analyse coû bénéfice de cee approche plaide en sa faveur (parfaie maîrise des faceurs d évoluion des accruals, possibilié de créer des échanillons ad hoc à l infini 19 ). Une seconde criique concerne l uilisaion de l analyse en faceurs communs e spécifiques. Dans ce aricle, le faceur commun es inerpréé comme représenan la gesion du résula. Or, les saisiciens s inerrogen sur la naure du ou des faceurs communs : permeen-ils vraimen de mesurer un phénomène non observable ou s agi-il seulemen d une représenaion saisique commode de l informaion conenue dans plusieurs indicaeurs (Cibois, 1994). Au-delà de ces criiques, ces premiers résulas peuven êre approfondis dans au moins deux direcions. Une première voie d amélioraion consise à reprendre les ess de qualié à parir d éas financiers simulés en inroduisan des formes plus subiles de gesion du résula que 18 Tes de différence significaive enre le coefficien de corrélaion de chaque modèle e le coefficien du modèle facoriel. 19 Cee possibilié apparaî comme rès significaive dans le cas de la France. En effe, l échanillon de firmes françaises es rès limié en raison du faible nombre de sociéés coées (de l ordre du millier) e de l inroducion récene des firmes françaises dans les bases de données (en général depuis 1995). 20

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

Institut Supérieur de Gestion

Institut Supérieur de Gestion UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Plus en détail

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION , Chapire rminale S NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION I TRANSMISSION DE L'INFORMATION ) Signal e informaion ) Chaîne de ransmission de l informaion La chaîne de ransmission d informaions es

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION COMUNDICOMPETENCES-TECHNIQUESDEL INGÉNIEUR Formaion Adminisraeur Server 2008 (Ref : IN4) SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Gérer des ressources e des compes avec Acive Direcory e Windows Server 2008

Plus en détail

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM

Plus en détail

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans

Plus en détail

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES BRUSSELS EONOMI REVIEW - AHIERS EONOMIQUES DE BRUXELLES VOL 5 N 3 AUTUMN 7 NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES D EXTRATION DU YLE EONOMIQUE ANNA SESS ET MIHEL GRUN-REHOMME (UNIVERSITE PARIS, ERMES- NRS- UMR78)

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX

Plus en détail

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1)

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1) Parenaria Sociéé Générale Execuive relocaions Vous vous insallez en france? Sociéé Générale vous accompagne (1) offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au

Plus en détail

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE Dans e hapire l'amplifiaeur différeniel inégré sera oujours onsidéré omme parfai, mais la ension de sorie ne pourra prendre que deux valeurs : V sa e V

Plus en détail

Cahier technique n 114

Cahier technique n 114 Collecion Technique... Cahier echnique n 114 Les proecions différenielles en basse ension J. Schonek Building a ew Elecric World * Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains 1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail