MISSION D ACCOMPAGNEMENT ET DE CONSEIL AUX PORTEURS DE PROJETS DE CREATION D ENTREPRISE ET AUX JEUNES ENTREPRISES IMPLANTES SUR MARNE ET GONDOIRE

MISSION D ACCOMPAGNEMENT ET DE CONSEIL AUX PORTEURS DE PROJETS DE CREATION D ENTREPRISE ET AUX JEUNES ENTREPRISES IMPLANTES SUR MARNE ET GONDOIRE BILAN ANNUEL 2014 1

SOMMAIRE I - L ACTIVITE p.3 A. L activité générale p.3 B. Les prescripteurs p.4 C. La nature des actions p.5-8 1. L accueil 2. L accompagnement 3. Cumul du nombre de rendez et d heures de conseil pour les personnes accompagnées en 2014 II PROFIL DES PERSONNES ET ACTIVITES p. 9 A. Profil général p.9-10 1. Sexe 2. Tranche d âge 3. Situation au regard de l emploi 4. Niveau de formation 5. Lieu de résidence B. Secteur d activité des projets p.11 II - LES JEUNES ENTREPRISES p.12 A. Lieu d implantation du siège social p.12 B. Secteur d activité p.12 C. Forme juridique p.13 III - BILAN GENERAL p. 14 A. Les entreprises créées en 2013 p.14-15 1. Secteur d activité 2. Forme juridique 3. Implantation B. Synthèse de l accueil et de l accompagnement des porteurs p.16-17 de projets C. Etat des lieux des jeunes entreprises p.18 IV - PRECONISATIONS p. 19-21 A. Poursuivre l animation du territoire B. Autres pistes de réflexion 2

I - L ACTIVITE A. L activité générale 2014 2013 2012 2011 Nombre de personnes 45 48 30 19 Nombre heures facturées 170 + 8% 157 109 64 Dont heures de conseil Dont heures hors conseil 124 46 +15% - 6% 108 49 79 30 51 13 Nombre de rendez vous 71 + 13% 63 42 34 La permanence poursuit sa progression, avec +8% d activité. La proportion des heures de conseil/ nombre d heures facturées représente 73% du nombre d heures totales facturées. En 2013, il était de 69%. La durée moyenne du nombre d heures de conseil par personne est en nette augmentation : en 2013, elle était de 2 heures 15, en 2014 elle est de 2 heures ¾. Ce résultat est le fruit de différentes actions menées ces dernières années : - Actions de communication engagées par le service économique, - Maintien et développement des relations avec les différents acteurs et partenaires publics et privés du territoire, - Intensification des échanges avec les services emplois des villes, - Collaboration étroite et régulière sur les dossiers en cours et les problématiques particulières. Mais c est avant tout l aboutissement de la volonté de la Communauté d Agglomération de Marne et Gondoire de continuer à vouloir proposer à ses habitants et ses jeunes entreprises, un accueil individuel et personnalisé, en complément des dispositifs de droit commun existants. Le premier niveau d intervention de la permanence consiste à écouter tous les porteurs de projets et les jeunes chefs d entreprise, quels que soit leur situation et la nature de leur activité, pour répondre à leurs demandes afin de pouvoir cerner leurs réels besoins. Et le second niveau d intervention est de les accompagner au fil des étapes de la structuration de leur projet jusqu à la création et suivre le démarrage et le développement de leur jeune entreprise essentiellement sur les 3 premières années. 3

B. Les prescripteurs 2014 2013 Communes 33% 18% Bouche à oreille 13% 25% Communauté d Agglomération Val Maubué 13% 2% Pole Emploi : Thorigny sur Marne, Lagny et Torcy 11% 21% BGE PaRif 9% - Autres : Groupement de Créateurs de Marne la 9% - Vallée, Cabinet Ressources humaines Supports communication Marne et Gondoire 6% 24% Maison de l Emploi et de la Formation 4% 2% Petits déjeuners - 8% Le nombre de communes prescriptrices progresse très nettement. Le Groupement des Créateurs de Marne la Vallée a pour finalité de favoriser l insertion professionnelle et sociale des jeunes déscolarisés de 18 à 25 ans par des pratiques professionnelles d accompagnement fondées sur l entrepreneuriat et la pédagogie du projet. L accompagnement des Groupements de Créateurs est réalisé à partir d une idée de création d activité exprimée par le jeune, l activité étant entendue au sens large : une association, une entreprise, un événement ponctuel ou encore le développement d une activité au sein d une entreprise déjà existante. Le partenariat avec BGE Paris permet d identifier sur notre permanence de Torcy des projets et des porteurs potentiels pour le territoire de Marne et Gondoire. C. La nature des actions Nous continuons à distinguer plusieurs type de rendez vous, répartis en deux phases : le premier rendez vous, la phase accueil et les rendez vous qui suivent, la phase accompagnement. 4

1. L accueil Nombre de RDV Nombre d heures 2014 2013 2012 2014 2013 2012 Accueil des porteurs de projets 41 +78% 23 20 71 +182% 39 34 Accueil des jeunes entreprises 19 +137% 8 4 31 +190% 15 5 Total 60 +187% 32 24 102 +188% 54 39 Les accueils des nouveaux porteurs de projets et des jeunes entreprises sont en forte augmentation. Les 2/3 des porteurs de projets en sont au stade de l idée. La moité des jeunes entreprises sont des auto-entrepreneurs. Certains ont créé en 2012. Les questions sur l évolution de leur statut et du développement du CA sont centrales. La durée moyenne du premier rendez vous : d un porteur de porjet est au minimum d une heure et demi. d une jeune entreprise est de 2 heures, c est le temps nécessaire pour réaliser un diagnostic objectif et concret. Les objectifs de la phase accueil des porteurs de projets : déterminer si le porteur de projet, au travers ses motivations et ses caractéristiques personnelles, est réellement en phase avec l entreprise qu il veut créer, définir le projet, ses spécificités et d estimer l état d avancement. Cela se concrétise par : - L aide à la formulation du projet, - L écoute et la réponse aux questions posées, - L évaluation de l adéquation individu / projet sur la base de son expérience et de ses motivations, - La présentation complète de la méthodologie de création d entreprise, - La définition des points forts et des faiblesses du projet, - Une information sur les démarches de création, sur les dispositifs d aide existants et sur les partenaires locaux complémentaires, - Une présentation des lieux ressources au niveau local afin d aider le porteur de projet à accéder à l information, - La réalisation d un premier diagnostic sur l ensemble des aspects du projet (économique, commercial, financier et humain). 5

Les objectifs de la phase accueil des jeunes entreprises : répondre à des jeunes chefs d entreprises pouvant rencontrer des difficultés et leur offrir, en fonction de leurs besoins, un appui au démarrage et au développement. comprendre l organisation de l activité et le rôle de son dirigeant. Cela se concrétise par : - La réalisation d un diagnostic stratégique de l entreprise : (marché, ressources humaines, financement du développement etc.) - La détection des besoins de formation technique ou de gestion, - Le rappel détaillé sur la méthodologie de création d entreprise, les dispositifs d aide, de soutien et de parrainage existant éventuellement orientation vers d autres structures spécialisées, - L appui à partir de ce diagnostic à la mise en place d un plan stratégique de développement - La mobilisation de partenaires techniques et d experts en capacité de répondre aux besoins de conseil, finalisation d un plan des actions. 2. L accompagnement Nombre de RDV Nombre d heures 2014 2013 2012 2014 2013 2012 Accompagnement porteur de projet Accompagnement Jeune entreprise 9 29 9 24 48 24 2 3 9 9 6 16 Total 11 32 18 33 54 40 Les objectifs de l accompagnement des porteurs de projets: aide au montage et à la maturation du projet de création ou de reprise. transmission d une méthode de travail et des concepts économiques afin de le rendre autonome dans le pilotage opérationnel de son affaire. 6

Cette phase comprend : - L appui à la réalisation de l étude de marché, - L appui à la réalisation de l étude de faisabilité du projet, - La détection des besoins de formation à compléter, - L aide au chiffrage du projet, - L aide au montage juridique, avec - La confrontation du créateur à la nécessité de prendre en main tous les aspects entrepreneuriaux de son projet, - L approche des conséquences sociales et/ou familiales pour le créateur, - L accompagnement bancaire du porteur de projet, l introduction auprès d un organisme financier, de prêt d honneur, de garantie l appui à la bancarisation du créateur. Il se déroule généralement jusqu à la création effective de l activité ou l entrée en couveuse ou coopérative d activité pour tester son idée. Les objectifs d accompagnement des jeunes entreprises : Il s agit de proposer au jeune chef d entreprise avec l aide d outils opérationnels, en fonction de ses besoins, un appui au démarrage et au développement. Ce suivi vise à maintenir un appui technique au jeune dirigeant, et favoriser la pérennité et le développement de l entreprise. Le taux de pérennité à trois ans des entreprises est de 66 %, il passe à près de 50% à cinq ans. C est à dire qu une entreprise sur deux ne passe pas le cap de la cinquième année. La méthodologie mise en œuvre respecte le jeune chef d entreprise en tant qu acteur principal de son projet, et le professionnalise en développant ses compétences entrepreneuriales. Cette phase d accompagnement comprend: - L appui à la mise en place de l organisation administrative : secrétariat, accueil physique ou téléphonique, établissement de devis, facturation. l appui à l élaboration et à la réalisation des tableaux de bord et de suivi de gestion. - L appui à la conception et à la mise en œuvre d une politique commerciale efficace et maîtrisée y compris publicité et communication, - Le suivi d activité et de gestion (tableaux de bord, tableau de suivi de gestion, appui à la politique commerciale ). - Le diagnostic stratégique de développement du projet (marché, ressources humaines, financement du développement etc.), - l appui à partir de ce diagnostic à la mise en place d un plan stratégique de développement, - la mobilisation de partenaires techniques et d experts en capacité de répondre aux besoins de conseil, finalisation d un plan des actions d aide au montage du projet, 7

- Actions visant à rompre l isolement du créateur (mise à disposition de parrains, contribuables accompagnateurs, référents ou organisation d un dispositif de coaching, groupes ou clubs d échanges d expérience entre jeunes créateurs etc.). 3. Cumul du nombre de rendez et d heures de conseil pour les personnes accompagnées en 2014. Il s agit de mettre en évidence la continuité de l accompagnement dans la durée, depuis le 1 er accueil, qui se déroule sur plusieurs années pour certaines, Nombre de personnes Nombre de rdv En 2014 Nombre heures En 2014 Cumul nombre de RDV Cumul nombre d heures Accompagnement Porteur de projet Accompagnement jeune entreprise 6 9 15 24 38 2 2 7 9 27 Pour certains porteurs de projet, l accueil a eu lieu en 2012. C est le cas d un salarié de la fonction publique que nous avons accompagné de l émergence de l idée, jusqu à la rupture de son contrat de travail. A ce jour, nous en sommes actuellement au stade de la phase de l étude de viabilité économique et financière et la recherche financements. Nous accompagnons les jeunes chefs d entreprise, dans l évolution de leur entreprise, pour certains depuis 2010. Ces rendez vous réguliers, d une certaine durée sont l occasion pour les jeunes chefs d entreprise de se poser et de faire le point sur différents aspects de la vie de leur entreprise. Mais c est également pour eux une possibilité de rompre leur isolement. 8

II - PROFIL DES PERSONNES ET ACTIVITES A. Profil général 1. Sexe 2014 % 2013 % 2012 % Homme 19 42 28 58 12 60 Femme 26 58 20 42 18 40 Total 45 48 30 2. Tranche d âge 2014 % 2013 % 2012 % 20-29 ans 6 13 9 19 8 27 30-39 ans 18 40 17 35 7 23 40-49 ans 15 33 15 31 10 33 50 et plus 6 16 7 15 5 17 Total 45 100 48 100% 30 100 En Seine-et-Marne, les 30-39 ans constituent la tranche d âge la plus dynamique en termes de création d entreprise( Cf focus CCI Seine et Marne ). On le retrouve sur le territoire de Marne et Gondoire. Ce sont plutôt des actifs qui s interrogent sur la suite de leur deuxième partie de carrière. 3. Situation au regard de l emploi 2014 2013 2012 Demandeur d emploi 37% 35% 43% Salarié secteur privé 20% 38% 25% Salarié secteur public 7% 6% 15% Jeunes chefs 36% 21% 16% d entreprise Etudiants - - 4% 9

Sur la Seine et Marne (Cf focus CCI Seine et Marne ), les demandeurs d emploi représentent environ 40 % des créateurs d entreprise. Le chômage reste une période «propice «à ceux qui, exclus du marché traditionnel du travail, veulent créer leur propre activité. C est également le cas sur le territoire. 4. Niveau de formation 2014 2013 2012 VI sans formation - 8% 3 % V niveau 3 ème 10% 21% 20% CAP/BEP IV niveau BAC 12% 15% 13% III BAC +2 22% 27% 31% II BAC +3/+4 22% 16% 13% I BAC +5 18% 13% 20% Plus de 80% des personnes accueillies et accompagnés ont un diplôme en poche, supérieur au BAC. Un faible niveau d études constitue rarement un handicap sur le plan technique, c est souvent sur le plan administratif et financier que la gêne se fait sentir. Le diplôme n est pas un facteur déterminant pour la suite puisque la survie à 5 ans des entreprises créées par des jeunes diplômés est plus faible que la totalité des créateurs : 44,5 % contre 51 % (chiffres Insee janvier 2006). 5. Lieu de résidence Porteur de projet Jeune chef d entreprise 2014 2013 2014 2013 Bussy saint Georges 5-1 Bussy saint Martin - 1 - Chanteloup en Brie 2 1 2 2 Collégien 6 5 3 1 Conches sur Gondoire 1-1 Dampmart 1 2 - Guermantes - - - 1 Gouvernes 1 1 - - Lagny sur marne 4 8 5 4 Montévrain 2 4 1 2 Pomponne 1 1 - Thorigny sur Marne - 3-1 Saint Thibault des 5 2 - Vignes Hors CAMG - 8 4 1 28 36 17 12 10

B. Secteurs d activité des projets Les projets dans le secteur de la restauration, traditionnelle et rapide, représentent 21% de la totalité. C est la plus forte progression. Liste non exhaustive des projets : - Commerce de détail de vêtement et jouets d'occasion - Salon de thé - restauration rapide - Services de Traduction - Peintre en décor - Spectacles pour enfants: contes - Transport poids lourd frigorifique - Commerce de détail d optique - Extension de cils - Centre Auto - Assistance administrative - Exportation de véhicule d occasion vers l Afrique de l Oues - Débarras d'entreprise - Centre foot indoor - Communication sur véhicules - Educatrice spécialisée à domicile - Convoyage de véhicule haut de gamme 2014 2013 2012 Activité récréatives-artistiques - 2 7% - - spectacles Commerce de gros non alimentaire - - 2% - Commerce détail alimentaire - - 14% 15% Commerce de détail non alimentaire 4 14% 7% 7% Commerce de détail - exportation 1 1,5% - - Construction-bâtiment 2 7% 9% 7% Culture-arts-communication - 7% 4% Développement durable - 2% 4% Immobilier 1 1,5% - - Industrie-mode 1 1,5% 4% 4% Internet-édition-média 2 7% - 7% Professions libérales - - - 7% Restauration traditionnelle 2 7% 4% - Restauration rapide 4 14% - - Santé-bien être-beauté 3 10% 21% 15% Services aux entreprises 4 14% 12% 4% Services aux particuliers - - 14% 11% Espaces verts et exploitations agricoles 1 1,5% - 15% Transport-automobile 2 14% 4% Total 29 100% 100% 100% 11

III - LES JEUNES ENTREPRISES ACCUEILLIES ET ACCOMPAGNEES A. Lieu d implantation du siège social 2014 % 2013 % Bussy Saint Geroges 1 6 - - Chanteloup en brie 3 18 2 20 Collégien 3 18 1 10 Conches sur Gondoire 1 6 - - Guermantes - - 1 10 Lagny sur Marne 5 34 6 40 Montévrain 1 6 2 20 Saint Thibault des Vignes 1 6 - Hors CAMG 1 - - 16 12 B. Secteur d Activité 2014 % 2013 % Activités récréatives-artistiquesspectacles 1 6 - - Commerce alimentaire - - 2 16 Construction-bâtiment 2 12 1 8 Culture - art communication 2 12 1 8 immobilier 1 6 - - Internet-édition-medias 3 18 - - Santé bien être beauté 4 38 5 44 Transport 1 6 1 8 Services aux particuliers 2 12 - - Services aux entreprises - - 2 16 16 12 Dans le secteur de la santé, du bien être et de la beauté, nous avons reçu une psychothérapeute, des ostéopathes et une prothésiste ongulaire. Dans le secteur de la construction et du bâtiment, nous avons rencontré un constructeur de maison à ossature bois, implanté à Bussy Saint Georges. Dans le secteur de l internet, de l édition et des médias, nous avons accueilli le créateur d un nouveau réseau social internet. 12

C. Forme juridique 2014 % 2013 % Association loi 1901 - - 1 8 Auto entrepreneur 9 56 4 33 Entreprise individuelle 4 25 2 16 EURL / SARL 2 13 5 43 SASU / SAS 1 6 - - 16 - Les chiffres se rapprochent des statistiques départementales. Les entreprises individuelles, auto- entrepreneurs inclus sont les plus nombreuses 81% (Seine et Marne, 75%), devant les formes sociétaires, 19% ( Seine et Marne, 25%). Nous observons une très forte proportion des auto entrepreneurs. Deux entreprises existent depuis 2010 et 2011, une ostéopathe et un spécialiste de la communication d entreprise. 13

IV - BILAN GENERAL A. Les entreprises créées en 2014 1. Secteur d activité 2014 2013 2012 Activités récréatives-artistiquesspectacles - 2 - Agriculture :entretien d espaces - - 2 verts) Automobile : entretien - - 1 Commerce détail non alimentaire 1-1 Commerce alimentaire - 1 2 Construction-bâtiment 3 1 - Culture - art communication - 1 - immobilier 1 1 - Internet-édition-medias 1 3 - Santé bien être beauté 2 1 1 Transport 1 1 Services aux entreprises 1 Services aux particuliers 2 1 2 11 12 10 En 2014, 11 créations d entreprises, ce sont par exemple : - un cabinet d architecture, - une entreprise de montage de structures métalliques, - un constructeur de maison à ossature bois, - un commerce d optique, - Une entreprise d électricité générale, - Une psychothérapeute, - Une prothésiste ongulaire, - Un agent commercial dans l immobilier,etc. 14

2. Forme juridique 2014 2013 2012 Auto-entrepreneur 6 55% 3 5 Entreprise individuelle 1 9% 1 1 EURL/SARL 3 27% 7 3 SASU-SASU 1 9% Association - - 1 Total 11 12 10 L entreprise individuelle ( auto entrepreneur inclus ) reste attractive du fait de sa simplicité. L ensemble des entreprises créées l est sans salariés. 3. Lieu d implantation 2014 2013 2012 Marne et Gondoire 91% 92% 90% Hors CAMG 9% 8% 10% B. Synthèse de l accueil et de l accompagnement des porteurs de projets Un service complémentaire sur le territoire Nous continuons à travailler en lien avec l ensemble des acteurs locaux, amenés à recevoir les porteurs de projets ( Communes, Pole Emploi, Communauté d Agglomération, Chambres consulaires, ) pour assurer un service de proximité individuel et personnalisé, complémentaire des dispositifs existants. Certains porteurs de projets ont déjà participé à des informations collectives (Chambre de Commerce, Chambre des Métiers, Atelier Pole Emploi ) ou ont déjà réalisé une première phase d émergence ( Bilan de compétence, Groupement de Créateur ),d autres pas. Chacun arrive avec un degré de connaissance et d avancement très différent, dans des activités très diversifiées. Notre rôle est de prendre en compte ces différents états d avancement, du projet et se s adapter à chaque personne, quel que soit la nature du projet. 15

Malgré les nombreux acteurs et une offre de services très large (dispositifs de droit commun, chambre consulaires, ), on observe des porteurs de projets «perdus «, qui recherche un appui pour les aider à structurer leur projet. Ils attendent un avis sur la faisabilité de leur projet. Il faut noter que le parcours des porteurs de projets salariés est souvent plus long et complexe. L étude de son projet s effectue en parallèle d une activité professionnelle et les dispositifs d aide et d accompagnement, réduits. Dans tous les cas, il est nécessaire de : clarifier l ordre des démarches, et de déterminer la priorité des actions à mettre en œuvre, en prenant en considération que la principale motivation de la majorité des porteurs de projets rencontrés réside dans la création de leur propre emploi et non d une activité. C est pourquoi le délai de concrétisation demeure extrêmement variable. Les questions du choix du statut juridique et de la recherche de financement constituent les motivations importantes. L aide à l implantation, et à la recherche de locaux (commerciaux / d activités..) sont devenus des demandes récurrentes. C est dans ce cadre, que nous avons été amené à collaborer avec certains professionnels de l immobilier d entreprise, et les services urbanismes de certaines communes. D autre part, nous remarquons une nette augmentation des questions d ordre juridique et administrative sur les baux commerciaux. Mobilisation des dispositifs d aide et de financement Notre connaissance du territoire et notre expertise dans la mobilisation des aides et des financements (prêts à taux zéro, subventions, test en couveuse d entreprises, etc.) nous permet d orienter les porteurs de projets au mieux. Quelques exemples : - Un projet de création d un ligne de vêtement de Prêt à porter Femme est toujours en Test dans la couveuse d entreprise, le GEAI ; la couveuse spécialisée - Instruction en cours d un dossier de demande de d Aide à la création d entreprise pour un porteur reconnu Travailleur Handicapé, pour un projet dans l agriculture, - Appui dans la recherche de financements bancaires et mobilisation de prêt NACRE et prêt d honneur auprès de la plateforme d initiatives locales Initiatives Nord Seine et Marne, pour une plateforme de réservation d hôtel et un commerce de d optique, - Collaboration avec les communauté d agglomération du Val Maubué et Marne et Chantereine pour la recherche de locaux pour un projet de salon de thé - Coopération avec différentes communes pour des questions d urbanisme, pour un projet de friperie et d atelier de couture,etc. 16

Plateforme d Initiatives locales Pour le territoire de Marne et Gondoire, dix projets ont été présentés et acceptés en 2014 pour la mobilisation de prêts d honneur à taux 0%. La moyenne du financement accordée est de 14 000 euros. - 50% concernent des prêts création d entreprise - 40% concernent des prêts reprise d entreprise - 10% concernent un prêt développement d entreprise C. Etat des lieux des jeunes entreprises La fragilité des jeunes entreprises est une réalité. La plupart des jeunes chefs d entreprise maitrisent leur métier et assurent une prestation de qualité. Mais le manque de stratégie commerciale dès le début du projet et le rejet de la partie comptable et financière, et administrative sont souvent des causes de difficultés voire d échec. L objectif majeur est la prévention des difficultés. Il faut amener les dirigeants à prendre conscience de leur situation actuelle et de l évolution de leur entreprise. La majorité des jeunes chefs d entreprise accueillis ont été informés de l existence de la permanence par leur Mairie. Les principaux thèmes abordés: Le développement du Chiffre d affaire Le développement du chiffre d affaire demeure une problématique constante. C est bien souvent la conséquence de l absence d une stratégie commerciale. Il en découle des difficultés de trésorerie. Il convient de faire prendre conscience au jeune chef d entreprise de la nécessité d y réfléchir. Ce peut être une phase délicate sur le plan personnel, car c est une remise en question certaine. Il s agit : - à définir ou «re»définir son offre, - de travailler son identité et son image, - de construire son argumentaire, - de concevoir ses outils de communications, - de déterminer ses moyens de communication, - de structurer un plan d actions commerciales concrètes, Mais les causes de l absence de CA peuvent être autres et exogènes à l entreprise, mais néanmoins prévisibles. C est le cas du retard de travaux de construction et de voiries pour un local neuf pour une activité de commerce de détail d optique. 17

Le statut d auto- entrepreneur Beaucoup d entre eux connaissent mal le statut qu ils ont choisi. Certains sont immatriculés depuis plus d un an, en oubliant que c est avant tout un statut qui permet de tester un projet. Nous les aidons : - dans l analyse de ce régime, des conséquences de la modification de ce régime au niveau social, fiscal, comptable et administratif. - Du meilleur moment pour opérer ce changement - Dans l identification des démarches à réaliser - La réalisation d un nouveau prévisionnel d activité - La mise en place de la nouvelle organisation. Le financement Il peut s agir de valider un prévisionnel financier réalisé par un expert pour une plateforme de réservation d hôtel, et d aider dans la mobilisation de différents types de financements. Mais également de d alerter le jeune chef d entreprise sur la trésorerie pour une entreprise de construction. La validation du parcours global Pour d autres, les attentes résident essentiellement dans la validation du parcours global, des choix, et des décisions stratégiques. La relation de confiance est essentielle pour développer un accompagnement sur la durée. Plusieurs chefs d entreprise nous font confiance. Ils recherchent au bout de ¾ ans un appui ponctuel. V PRECONISATIONS Nous poursuivons notre mission, en étroite relation et sous le contrôle de la responsable du développement économique pour développer un service de proximité auprès des porteurs de projets qui souhaitent créer une activité professionnelle et des jeunes entreprises du territoire pour leur apporter des conseils et assurer leur accompagnement. A. Améliorer la visibilité de l action Pour améliorer la visibilité de l action de cette action, il est souhaitable de : Développer la communication sur l esprit d entreprendre sur le territoire Promotion des créateurs d entreprises et des jeunes chefs d entreprise :il peut être intéressant d utiliser l exemplarité, pour communiquer sur l esprit d entreprendre, en s appuyant sur le journal L Eco et en mobilisant les services communications des communes avec les journaux municipaux. 18

La présentation d un portrait et d un parcours permet d assurer la promotion d hommes et de femmes qui ont réussi et ont créé des emplois. Améliorer la visibilité du dynamisme de la création d entreprise sur le site Internet de Marne et Gondoire Engager une réflexion sur la création un réseau des jeunes entreprises Pour faciliter la mise en réseau des créateurs et des jeunes chefs d entreprise, la création d un annuaire en ligne permettrait le développement des relations entre eux, d organiser des rencontres, d augmenter la fréquence des petits déjeuners Améliorer l articulation des parcours de porteurs de projets et des jeunes chefs d entreprises Pour faciliter le parcours des porteurs de projets, et rendre plus cohérente l offre de prestations sur le territoire, nous devons continuer à collaborer avec l ensemble des opérateurs présents sur le territoire, pour mieux nous connaître. Collaboration avec tous les acteurs et partenaires du territoire qui interviennent dans l appui des créateurs d entreprises : - Les Pole Emploi de Lagny sur Marne, Chessy et Torcy - Cap emploi de Torcy (structure spécialisée dans l insertion des personnes handicapées ), - Chambre de Commerce, - Chambre des Métiers, - Les Services emploi des villes de l agglomération, - Les services économiques des communes de l agglomération, - Le Service économique du conseil général ( Créa 77 ) - Les Maisons de l Emploi, - Les structures de reclassement professionnel (Centre de Bilan de Compétences) - Les entreprises de conseil en Ressources Humaines spécialisées dans le reclassement professionnel Coopération avec acteurs du développement économique - Les pépinières - Les incubateurs, - Les missions locales, - Les banquiers et autres financeurs dont la Plateforme d Initiative Locale - Les experts conseils ( expert comptable, avocat, conseil en gestion patrimoniale, courtiers en prêts ) Renforcer la collaboration avec différents services urbanismes des communes 19

Nous abordons très régulièrement des questions en lien avec l urbanisme (affectation des locaux, Plan local d Urbanisation, règlementation accès handicapés ) avec les porteurs de projets. Il est important qu ils puissent s adresser à une «personne ressource» dans la ou les villes ciblées. Collaborer avec les spécialistes de l immobilier Orienter les porteurs de projets vers des spécialistes pour des trouver des réponses à des questions juridiques sur les baux commerciaux( juristes CCI, Notaires ) Développer une assistance dans la recherche de locaux commerciaux et de locaux professionnels de petites surfaces Les locaux commerciaux L absence d une base de données recensant l ensemble des locaux disponibles à destination des commerces par ville, et sur le territoire dans son ensemble,; des loyers trop chers, et des montants de droit d entrée ou droit au bail très élevés sont de véritables freins pour les maintien ou le développement l activité des centres villes de certaine communes. Il pourrait être intéressant d avoir un interlocuteur privilégié dans certaines communes, chargé de : - Faciliter la mise en relation avec les professionnels de l immobilier d entreprise, - Un recensement des locaux commerciaux vacants, - Une assistance dans la recherche des disponibilités, - Un accompagnement dans les différentes démarches d implantation (déclaration préalable, déclaration d enseigne, accès aux handicapés, autorisations diverses, etc.), en appui du Fonds d Intervention et de Soutien aux Commerces de proximité existant (FISAC) Les locaux professionnels de petite surface ( 150-500 m2) Le déficit de locaux, des prix des loyers trop élevés et des conditions financières trop lourdes (dépôt de garantie de 6 mois, loyers trimestriels, commissions agences ), qu ils soient neufs ou pas, sont également des obstacles à l implantation de petites entreprises quelque soit leur activité : commerciale, artisanale ou industrielle. C est principalement le cas sur les communes de Montévrain, Bussy Saint Georges et Chanteloup en Brie. 20

B. Autre piste de réflexion Pépinière d entreprise Il faut souligner l absence sur le territoire d une pépinière d entreprise. C est un outil de développement économique local, une structure d accueil et d hébergement pour les jeunes entreprises. Elle représente un soutien par les infrastructures et les services qu elle propose (accueil, standard personnalisé, salle de conférence, auditorium, documentation ) et un partenaire privilégié par son rôle d insertion dans le tissu économique local (formation, animation, communication, hébergement, domiciliation, réseau d experts ). Il en existe 4 en Seine et Marne : Sénart, Fontainebleau, Champs sur Marne (Entreprises Innovantes, Cité Descartes) et Val d Europe, la dernière née en octobre 2014. 21