Licence Fondamentale de Mathématiques

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Licence Fondamentale de Mathématiques Semestre1 Unité d Enseignement(UE) Elément Constitutif d'ue (ECUE) Volume horaire (semaine) Crédits Coefficients Régime d'examen Cours T.D. T.P. C.I. ECUE UE ECUE UE Contrôle Continu Régime Mixte UF-1 Analyse Analyse1 6 * 7 5 Ex.2h UF-2 Algèbre Algebre1 6 * 7 5 Ex.2h UF-3 Informatique Algorithmique et programmation en langage C Anglais1 1,5 2 3 2 6 3 1 Ex.2h UT-4 Transversale Droitdel Homme1 1.5 2 6 1 3 PréparationC2I-1 1,5 2 1 UO1 Optionnelle Fixé par le département 2 4 2 Total : 23.5 h / semaine 3.5 3 2 15 30 18 * : ou bien 3h cours + 3h TD si l institution n a pas les moyens pour les assurer en CI

Licence Fondamentale de Mathématiques Semestre 2 Unité d Enseignement(UE) Elément Constitutif d'ue (ECUE) Volume horaire (semaine) Crédits Coefficients Régime d'examen Cours T.D. T.P. C.I. ECUE UE ECUE UE Contrôle Continu Régime Mixte UF-4 Analyse Analyse2 6 * 7 5 Ex.2h UF-5 Algèbre Algèbre2 6 * 7 5 Ex.2h UF-6 Physique Mécanique1 Anglais 2 2 3 1,5 2 6 3 1 Ex.2h UT-2 Transversale Droitdel Homme2 1.5 2 6 1 3 1.5 PréparationC2I-2 2 1 UO 2 Optionnelle Fixé par le département 2 4 2 Total : 23.5 h / semaine 5,5 6 12 30 18 * : ou bien 3h cours + 3h TD si l institution n a pas les moyens pour les assurer en CI

Licence Fondamentale de Mathématiques Unité d Enseignement(UE) Elément Constitutif d'ue (ECUE) Volume horaire (semaine) Cours T.D. Semestre3 Crédits T.P. C.I. ECUE UE Coefficients Régime d'examen ECUE Contrôle Continu UE UF-4 Analyse Analyse 3 6* 7 5 UF-5 Algèbre Algèbre 3 6* 7 5 6 3 UF-6 Physique Electromagnétisme 2 Anglais 3 UT-2 UO 2 Transversale Optionnelle Total : 22 h / semaine 3 3 1.5 1,5 (sur machine) Initiation au calcul scientifique 1 Fixé par le département 2 4 6 * : ou bien 3h cours + 3h TD si l institution n a pas les moyens pour les assurer en CI. 12 3 1. 5 1. 5 Ex.2h Ex.2h Ex.2h 3 4 2 30 18 6 Régime Mixte

Licence Fondamentale de Mathématiques Semestre 4 Unité d Enseignement(UE) Elément Constitutif d'ue (ECUE) Volume horaire (semaine) Crédits Coefficients Régime d'examen * Cours T.D. T.P. C.I. ECUE UE ECUE UE Contrôle Continu Régime Mixte UF-4 Analyse Analyse 4 6 * 7 5 Ex.2h UF-5 Algèbre Algèbre 4 6 * 7 5 Ex.2h UF-6 UT-2 UO 2 Informatique Transversale Algorithmique2 Anglais 4 Initiation au calcul scientifique 2 1.5 2 3 3 6 3 1.5 1,5 (sur machine) 3 6 1.5 3 Optionnelle Fixé par le département 2 4 2 Ex.2h Total : 22 h / semaine 2 3 2 15 30 18 * : ou bien 3h cours + 3h TD si l institution n a pas les moyens pour les assurer en CI,

Programme LFM1 : Algebre 1, (6h cours intégré) ou bien ( 3h cours + 3h TD ) Nombres complexes : propriétés algébriques, Racines n-ièmes, Exponentielle complexe, Résolution des équations du second degré dans C, Ecriture dans C des transformations suivantes: translations, rotations et homothéties. Calculs algébriques: Somme et produit d une famille finie de nombres complexes, Factorisation de a n b n pour n N. Coefficients binomiaux et formule du binôme dans C. Systèmes linéaires de n équations à p inconnues à coefficients dans R ou C,Interprétation géométrique : intersection de droites dans R 2, de plans dans R 3..Opérations élémentaires. Algorithme du pivot de Gauss, on se limitera au cas n 3, p 3. Arithmétique dans Z: Divisibilité dans Z, Théorème de la division euclidienne.pgcd, PPCM, Algorithme d Euclide, théorème de Gauss, couple d entiers premiers entre eux, Théorème de Bezout, PGCD d un nombre fini d entiers, identité de Bezout, congruences.,nombres premiers, petit théorème de Fermat, décomposition en facteurs premiers. Pour p premier, valuation p-adique. Entiers premiers entre eux Vocabulaire ensembliste: Opérations sur les parties d un ensemble : réunion, intersection, différence, passage au complémentaire. Produit cartésien d un nombre fini d ensembles. Ensemble des parties d un ensemble. Notation P(E). Application d un ensemble dans un ensemble. Graphe d une application. Famille d éléments d un ensemble. Fonction indicatrice d une partie d un ensemble. Restriction et prolongement. Image directe. Image réciproque. Injection, surjection. Bijection, réciproque.. Relation binaire sur un ensemble. Relation d équivalence, classes d équivalence. Relations de congruence modulo un réel sur R, modulo un entier sur Z. Relation d ordre. Ordre partiel, total. Structures algébriques usuelles: Lois de composition internes. Structure de groupe,exemples usuels : groupes additifs Z,Q, R, C, groupes multiplicatifs Q, Q +, R, R +, C, U, U n. Groupe des permutations d un ensemble. Sous-groupe : définition, caractérisation. Structures d anneau et de corps: Anneau, corps. (Tout anneau est unitaire, tout corps est commutatif.) Exemples usuels : Z, Q, R, C. Calcul dans un anneau. Groupe des inversibles d un anneau. Relation a n b n et formule du binôme si a et b commutent. Polynômes et fractions rationnelles : Le programme se limite aux corps R et C. Anneau des polynômes à une indéterminée : Anneau K[]. Divisibilité dans K[], Théorème de la division euclidienne. Fonction polynomiale associée à un polynôme. Racine (ou zéro) d un polynôme, caractérisation en termes de divisibilité. Multiplicité d une racine. Dérivée formelle d un polynôme, produit. Formule de Leibniz. Formule de Taylor polynomiale. Caractérisation de la multiplicité d une racine par les polynômes dérivés successifs. Arithmétique dans K[] : PGCD de deux polynômes dont l un au moins est non nul. Tout diviseur commun à A et B de degré maximal est appelé un PGCD de A et B,un seul est unitaire. On le note A B. Algorithme d Euclide. Relation de Bézout. L étude des idéaux de K[] est hors programme. PPCM. Notation A B. Lien avec le PGCD. Couple de polynômes premiers entre eux. Théorème de Bézout. Lemme de Gauss. PGCD d un nombre fini de polynômes, relation de Bézout. Polynômes premiers entre eux dans leur ensemble, premiers entre eux deux à deux. Polynômes irréductibles de C[] et R[] : Théorème de d Alembert-Gauss. Polynômes irréductibles de C[]. Théorème de décomposition en facteurs irréductibles dans C[]. Caractérisation de la divisibilité dans C[] à l aide des racines et des multiplicités. Formule d interpolation de Lagrange. Fractions rationnelles, Décomposition en éléments simples sur C et sur R sur des exemples raisonnables. Décomposition en éléments simples de P P. 1

Calcul matriciel : Le but de ce chapitre est de mettre en place le calcul sur les matrices avec ses analogies et différences vis-à-vis du calcul sur les nombres réels et complexes.: Matrices à n lignes et p colonnes à coefficients dans K, avec n 3 et p 3. Somme, produit,transposée d une matrice. matrice inversible. Interprétation des systèmes linéaires à l aide des matrices. Programme LFM1 : Algebre 2, (6h cours intégré) ou bien (3h cours + 3h TD) Espaces vectoriels : Structure de K espace vectoriel (le corps K étant R ou C). Espaces K n, K[]. Produit d un nombre fini d espaces vectoriels. Combinaison linéaire d une famille de vecteurs. Sous-espaces vectoriels : définition, caractérisation. Sous-espace nul. Droites vectorielles de R 2, droites et plans vectoriels de R 3. Sous-espaces K n[] de K[]. Intersection d une famille de sous-espaces vectoriels. Sous-espace vectoriel engendré par une partie. Notations vect(), Familles de vecteurs : Familles et parties génératrices. Familles et parties libres, liées. Base, coordonnées. Bases canoniques de K n, K n[], K[]. Somme d un nombre fini de sous-espaces : Somme de deux sous-espaces. Somme directe de deux sous-espaces. Caractérisation par l intersection. Sous-espaces supplémentaires. Somme directe d un nombre fini de sous-espaces. Caractérisation par l unicité de la décomposition du vecteur nul. La somme F 1 +... + F p est directe si la décomposition de tout vecteur de F 1 +... + F p sous la forme x 1 +... + x p avec x i F i est unique. Espaces de dimension finie : Existence de bases: Un espace vectoriel est dit de dimension finie s il possède une famille génératrice finie. Existence de bases en dimension finie. Théorème de la base extraite : de toute famille génératrice on peut extraire une base. Théorème de la base incomplète : toute famille libre peut être complétée en une base.. Rang d une famille finie de vecteurs. Sous-espaces et dimension : Dimension d un sous-espace d un espace de dimension finie, cas d égalité. Tout sous-espace d un espace de dimension finie possède un supplémentaire. Base adaptée à un sous-espace, à une décomposition en somme directe d un nombre fini de sous-espaces. Dimension d une somme de deux sous-espaces; formule p p de Grassmann. Caractérisation des couples de sous-espaces supplémentaires. Si F 1,..., F p sont des sous-espaces de dimension finie, alors: dim F i dim F i, avec égalité si et i=1 i=1 seulement si la somme est directe. Applications linéaires: Généralités. L ensemble L(E, F ) est un espace vectoriel. Isomorphismes. Image et image réciproque d un sous-espace par une application linéaire. Image d une application linéaire. Noyau d une application linéaire. Caractérisation de l injectivité. Image d une base par un isomorphisme.rang, application linéaire de rang fini. Invariance par composition par un isomorphisme. Endomorphismes: Identité, homothéties. Anneau (L(E), +, ). Non commutativité si dim E 2. Projection ou projecteur, symétrie : définition géométrique, caractérisation des endomorphismes vérifiant p 2 = p et s 2 = id. Automorphismes. Groupe linéaire. Notation GL(E). Détermination d une application linéaire. Théorème du rang : Si u L(E, F ) et si S est un supplémentaire de ker u dans E, alors u induit un isomorphisme de S sur Iu. Théorème du rang : dim E = dim ker u + rg(u). Formes linéaires et hyperplans : Forme linéaire. Formes coordonnées relativement à une base. Hyperplan. Un hyperplan est le noyau d une forme linéaire non nulle. Equations d un hyperplan dans une 2

base en dimension finie. Sous-espaces affines d un espace vectoriel: Présentation informelle de la structure affine d un espace vectoriel : points et vecteurs. Translation. L écriture B = A + u est équivalente à la relation AB = u. Sous-espace affine d un espace vectoriel, direction. Hyperplan affine. Sous-espaces affines de R 2 et R 3. Intersection de sous-espaces affines. Repère affine, coordonnées. Matrices et applications linéaires: Espace vectoriel M n,p(k) des matrices à n lignes et p colonnes à coefficients dans K. Base canonique de M n,p(k). Dimension de M n,p(k). Matrice d une application linéaire dans des bases: Matrice d une famille de vecteurs dans une base, d une application linéaire dans un couple de bases. Coordonnées de l image d un vecteur par une application linéaire. Notation Mat e,f (u). Isomorphisme u Mat e,f (u). Application linéaire canoniquement associée à une matrice : Noyau, image et rang d une matrice. Changements de bases, équivalence et similitude: Changements de bases. Matrice de passage d une base à une autre. Inversibilité et inverse de P e e. Effet d un changement de base. Matrices équivalentes et rang. Rang d une matrice extraite. Caractérisation du rang par les matrices carrées extraites. Classification des matrices équivalentes par le rang. Matrices semblables et trace : Matrices semblables. Interprétation géométrique. Trace d une matrice carrée. Linéarité de la trace. Trace d un endomorphisme d un espace de dimension finie. Opérations élémentaires et systèmes linéaires: Opérations élémentaires: interprétation en termes de produit matriciel. Propriétés. Application au calcul du rang et à l inversion de matrices. Systèmes linéaires: Ecriture matricielle d un système linéaire. Interprétation géométrique : intersection d hyperplans affines. Système homogène associé. Rang, dimension de l espace des solutions. Compatibilité d un système linéaire. Structure affine de l espace des solutions. Système de Cramer. Algorithme du pivot de Gauss. Groupe symétrique et déterminants: Généralités : Groupe des permutations de l ensemble {1,..., n}. Décomposition d une permutation en produit de cycles à supports disjoints : existence et unicité (admise). Commutativité de la décomposition. Signature d une permutation : Tout élément de Sn est un produit de transpositions. Signature. Formes n-linéaires alternées. Déterminant d une famille de vecteurs dans une base. Orientation d un espace vectoriel réel de dimension finie. Orientation d un espace de dimension 3. Déterminant d un endomorphisme. Déterminant d une matrice carrée. Calcul des déterminants. Comatrice. Expression de l inverse d une matrice inversible. b Espaces préhilbertiens réels : Produit scalaire. Espace préhilbertien, espace euclidien. Produit scalaire canonique sur R n, produit scalaire (f g) = fg sur C ([a, b], R). Norme a associée à un produit scalaire : Norme associée à un produit scalaire, distance. Inégalité de Cauchy-Schwarz, cas d égalité. Exemples. Formule de polarisation. Orthogonalité: Vecteurs orthogonaux, orthogonal d une partie.. Famille orthogonale, orthonormale (ou orthonormée). Théorème de Pythagore. Algorithme d orthonormalisation de Schmidt. Bases orthonormales : Existence de bases orthonormales dans un espace euclidien. Théorème de la base orthonormale incomplète. 3

Programme LFM1 : Analyse1, (6h cours intégré ) ou bien (3h cours + 3h TD ). Fonctions de la variable réelle à valeurs réelles ou complexes: Inégalités dans R: Relation d ordre sur R. Compatibilité avec les opérations. Exemples de majoration et de minoration de sommes, de produits et de quotients. Valeur absolue. Inégalité triangulaire. Intervalles de R. Parties majorés, minorées, bornées. Majorant, minorant, maximum, minimum. Généralités sur les fonctions : Représentation graphique d une fonction f à valeurs réelles. Parité, imparité, périodicité. Somme, produit, composée. Monotonie (large et stricte). Fonctions majorées, minorées, bornées. Traduction géométrique de ces propriétés. Dérivation : Equation de la tangente en un point. Caractérisation des fonctions dérivables constantes, monotones, strictement monotones sur un intervalle. Tableau de variation. Graphe d une réciproque. Dérivée d une réciproque. Dérivées d ordre supérieur. Etude d une fonction. Fonctions usuelles : Les fonctions exponentielles, logarithme népérien, puissances. Croissance comparée. Fonctions circulaires et fonctions circulaires réciproques. Fonctions hyperboliques. Dérivée d une fonction à valeurs complexes. Dérivée de exp(φ) où φ est une fonction dérivable à valeurs complexes. Primitives et Equations différentielles : Calcul de primitives des fonctions simples : puissances, trigonométriques, exponentielle, logarithme, x 1 1 + x 2, x 1, 1 x 2 1 x ax 2 + bx + c... Calcul d une intégrale au moyen d une primitive. Intégration par parties pour des fonctions de classe C1. Changement de variable :. Application au calcul de primitives. Notion d équation différentielle linéaire du premier ordre: y + a(x)y = b(x), où a et b sont des fonctions continues définies sur un intervalle I de R à valeurs réelles ou complexes. Résolution d une équation homogène. Forme des solutions. Principe de superposition. Méthode de la variation de la constante. Existence et unicité de la solution d un problème de Cauchy. Equations différentielles linéaires du second ordre à coefficients constants: y + ay + by = f(x), où a et b sont des scalaires et f est une application continue à valeurs dans R ou C. Résolution de l équation homogène. Forme des solutions. Principe de superposition. Existence et unicité de la solution d un problème de Cauchy. La démonstration de ce résultat est hors programme. Nombres réels et suites numériques: Ensembles de nombres usuels : Entiers naturels, relatifs, nombres décimaux, rationnels, réels, irrationnels. La construction de R est hors programme. Approximations décimales d un réel. Valeurs décimales approchées à la précision 10 n par défaut et par excès. Tout intervalle ouvert non vide rencontre Q et R \ Q. Droite achevée R. Propriétés de la borne supérieure : Borne supérieure (resp. inférieure) d une partie non vide majorée (resp. minorée) de R. Une partie de R est un intervalle si et seulement si pour tous a, b tels que a b, [a, b]. Limite d une suite réelle : Suite majorée, minorée, bornée. Suite stationnaire, monotone, strictement monotone. Suites monotones. Suites extraites. Suites complexes : Théorème de Bolzano-Weierstrass. Traduction séquentielles de quelques propriétés : Densité d une partie dans R, existence d une suite de A convergente vers SupA pour une partie non vide majorée de R. Suites particulières : suites arithmétiques, géométriques, suites récurrentes. Limites, continuité, dérivabilité: Limites, continuité : Ce paragraphe consiste largement en des adaptations au cas continu de notions déjà abordées pour les suites. Afin d éviter des répétitions, le professeur a la liberté d admettre certains résultats. Pour la pratique du calcul de limites, on se borne à ce stade à des calculs très simples, en attendant de pouvoir disposer d outils efficaces (développements limités). Limite d une fonction en un point : Etant donné un point a de R appartenant à I ou extrémité de I, limite finie ou infinie d une fonction en a. Unicité de la limite. Caractérisation séquentielle de la limite (finie ou infinie). Opérations sur les limites. Continuité, prolongement par continuité en un point. Caractérisation 4

séquentielle de la continuité en un point. Opérations sur les fonctions continues en un point. Continuité sur un intervalle. Image d un intervalle par une fonction continue : Théorème des valeurs intermédiaires. L image d un intervalle par une fonction continue est un intervalle. Fonctions complexes : Brève extension des définitions et résultats précédents. Caractérisation de la limite et de la continuité àă l aide des parties réelle et imaginaire. fonction dérivable : Dérivabilité en un point, nombre dérivé. Développement limité à l ordre 1. Interprétation géométrique. Opérations sur les fonctions dérivables et les dérivées. Extrémum local et point critique : Extrémum local. Condition nécessaire en un point intérieur. Un point critique est un zéro de la dérivée. Théorèmes de Rolle et des accroissements finis : Utilisation pour établir l existence de zéros d une fonction. Egalité des accroissements finis et interprétations géométrique et cinématique. Inégalité des accroissements finis. La notion de fonction lipschitzienne est introduite à cette occasion. Application à l étude des suites définies par une relation de récurrence u n+1 = f(u n). Fonctions de classe C k : Opérations sur les fonctions de classe C k. Théorème de classe C k par prolongement Les démonstrations relatives à la composition et à la réciproque ne sont pas exigibles. Fonctions convexes d une variable réelle: Fonction concave. Caractérisation des fonctions convexes dérivables sur I, des fonctions convexes deux fois dérivables sur I. Analyse asymptotique: Relations de comparaison (cas des suites) : Relations de domination, de négligeabilité, d équivalence. Notations u n = O(v n), u n = o(v n), u n v n. On définit ces relations à partir du quotient un v n sous l hypothèse que la suite (v n) n N ne s annule pas à partir d un certain rang. Liens entre les relations de comparaison. Opérations sur les équivalents : produit, quotient, puissances. Développements limités : unicité des coefficients, troncature. Forme normalisée d un développement limité: f(a + h) = h 0 h p (a 0 + a 1 h +... + a nh n + o(h n )) avec a 0 0. Opérations sur les développements limités. Utilisation de la forme normalisée pour prévoir l ordre d un développement. Les étudiants doivent savoir déterminer sur des exemples simples le développement limité d une composée, mais aucun résultat général n est exigible. Primitivation d un développement limité. Utilisation des développements limités pour préciser l allure d une courbe au voisinage d un point. Exemples de développements asymptotiques: La notion de développement asymptotique est présentée sur des exemples simples. Formule de Stirling. La notion d échelle de comparaison est hors programme. Programme LFM1 : Analyse 2, (6h cours intégré) ou bien (3h cours + 3h TD ) Intégration: Continuité uniforme : Théorème de Heine (la démonstration n est pas exigible). Intégrale d une fonction continue par morceaux sur un segment. Interprétation géométrique. b b Linéarité, positivité et croissance de l intégrale. Inégalité : f(t) dt f(t) dt. Les étudiants doivent savoir majorer et minorer des intégrales. Relation de Chasles. Sommes a a n 1 b a ( de Riemann : Si f est une fonction continue par morceaux sur le segment [a, b] à valeurs dans R, alors, f a + k b a ) b f(t) dt. Interprétation géométrique. n n n + k=0 a x Démonstration dans le cas où f est de classe C 1. Intégrale fonction de sa borne supérieure : Dérivation de x f(t)dt pour f continue. Calcul d une intégrale au moyen d une a primitive. Toute fonction continue sur un intervalle possède des primitives. Intégration par parties, changement de variable. Calcul de primitives : Primitives usuelles, calcul de 5

primitives par intégration par parties, par changement de variable. Utilisation de la décomposition en éléments simples pour calculer les primitives d une fraction rationnelle. On évitera tout excès de technicité. Formules de Taylor : Pour une fonction f de classe C n+1, formule de Taylor avec reste intégral au point a, à l ordre n. Inégalité de Taylor-Lagrange pour une fonction de classe C n+1. On soulignera la différence de nature entre la formule de Taylor-Young (locale) et les formules de Taylor globales (reste intégral et inégalité de Taylor-Lagrange). Séries numériques: Généralités : Sommes partielles. Convergence, divergence. Somme et restes d une série convergente. Linéarité de la somme. Séries géométriques : condition nécessaire et suffisante de convergence, somme.séries à termes positifs. Critère de comparaison. Comparaison série-intégrale dans le cas monotone : Si f est monotone, encadrement des sommes partielles de f(n) à l aide de la méthode des rectangles. Séries de Riemann. Application à l étude de sommes partielles et de restes. Séries absolument convergentes. Représentation décimale des réels : Existence et unicité du développement décimal propre d un réel. La démonstration n est pas exigible. Dénombrement: Cardinal d un ensemble fini : Cardinal d un ensemble fini. Cardinal d une partie d un ensemble fini, cas d égalité. Cardinal d un produit fini d ensembles finis. Cardinal de la réunion de deux ensembles finis. Cardinal de l ensemble des applications d un ensemble fini dans un autre. Cardinal de l ensemble des parties d un ensemble fini. Listes et combinaisons : Nombre de p-listes (ou p-uplets) d éléments deux à deux distincts d un ensemble de cardinal n, nombre d applications injectives d un ensemble de cardinal p dans un ensemble de cardinal n, nombre de permutations d un ensemble de cardinal n. Nombre de parties à p éléments (ou p-combinaisons) d un ensemble de cardinal n. Probabilités: Probabilités sur un univers fini:.les définitions sont motivées par la notion d expérience aléatoire. La modélisation de situations aléatoires simples fait partie des capacités attendues des étudiants. Expérience aléatoire et univers. On se limite au cas où cet univers est fini. Evénement, évènement élémentaire (singleton), événement contraire, évènement impossible, évènements incompatibles, système complet d évènements. Espaces probabilisés finis. Détermination d une probabilité par les images des singletons. Probabilité uniforme. Propriétés des probabilités. Probabilités conditionnelles. Formule des probabilités totales. Formules de Bayes : Évènements indépendants : Couple d événements indépendants. Famille finie d événements mutuellement indépendants. Variables aléatoires. Loi P de la variable aléatoire. Image d une variable aléatoire par une fonction, loi associée. Lois usuelles.loi uniforme. Loi de Bernoulli de paramètre p [0, 1]. Interprétation : succès d une expérience. Lien entre variable aléatoire de Bernoulli et indicatrice d un évènement. Loi binomiale de paramètres n N et p [0, 1]. Interprétation. Couples de variables aléatoires. Loi conjointe, lois marginales d un couple de variables aléatoires. Loi conditionnelle de Y sachant ( = x). Extension aux n-uplets de variables aléatoires. Variables aléatoires indépendantes : Couple de variables aléatoires indépendantes. Variables aléatoires mutuellement indépendantes. Modélisation de n expériences aléatoires indépendantes par une suite finie ( i ) 1 i n de variables aléatoires indépendantes. Espérance d une variable aléatoire réelle. Interprétation en terme de moyenne pondérée. Propriétés de l espérance. Espérance d une variable aléatoire constante, de Bernoulli, binomiale. Formule de transfert. L espérance de f() est déterminée par la loi de. Inégalité de Markov. Variance, Écart type et covariance : Moments. Variance, écart type. Inégalité de Bienaymé-Tchebychev. Covariance de deux variables aléatoires. Relation Cov(, Y ) = E(Y ) E()E(Y ). Cas de variables indépendantes. Variance d une somme, cas de variables deux à deux indépendantes. Application à la variance d une variable aléatoire binomiale. 6

Physique 1: Mécanique: 2h cours + 3h TD Objectifs : - Acquérir les concepts fondamentaux de la mécanique du point à la dynamique spatiale et des systèmes, introduction à la dynamique des solides. - Initier les étudiants aux différentes étapes d un raisonnement en physique: formulation d un problème, établissement d un modèle, sa formalisation mathématique, interprétation physique des solutions, validation du modèle. - Familiariser les étudiants aux techniques et outils mathématiques utilisés. Résumé : 1. Introduction, Système de coordonnées, Calcul vectoriel 2. Cinématique du point, Changement de référentiel 3. Dynamique dans des référentiels galiléens et non-galiléens 4. Travail, Energie 5. Moment cinétique 6. Interaction de deux points matériels 7. Mouvements à force centrale. Lois de Kepler 8. Introduction à la dynamique des solides. Informatique 1: Algorithmique et programmation en langage C, 3h ( Cours ou cours intégré ) + 2h TP Objectifs : savoirs-faire et compétences : Ce cours présente les concepts de base de la programmation impérative et de l algorithmique avec des applications en langage C présentées en parallèle. algorithmiquement est décrite et utilisée en langage C. Chaque notion présentée Introduction: : Architecture simplifiée dšun ordinateur, composantes principales, Principes de la programmation impérative, étapes de réalisation dšun logiciel, définitions (algorithme, programme, compilation, Ě..) Eléments de base: Structures de contrôle: Types de base, constantes, variables, expressions, affectation, Entrées-sorties standards, composition séquentielle. structures conditionnelles, structures itératives. 7

Implantation en mode impératif d un algorithme issu d une décomposition fonctionnelle du problème: Définition et appel de fonctions, passage de paramètres par valeur et par adresse, récursivité (mécanisme de pile d exécution). Notion de tableau : Tableaux à une dimension ou vecteurs, tableaux à deux dimensions ou matrices. (LŠaccent sera mis sur des exemples du calcul polynomial et matriciel) Construction d algorithmes et de programmes simples. Introduction à la complexité d algorithmes. Références bibliographiques - CHATY G., VICARD J., Algorithmique, Nathan Université. - VEIGNEAU S., Approches impérative et fonctionnelle de l algorithmique, Springer. - FIEU L., Le langage C, Campus Press. - DELANNOY C., Programmer en langage C, Eyrolles. 8

Licence de Mathématiques Programme de mathématiques: L2 - Structures algébriques usuelles (18 H) ALGEBRE 3 CONTENUS COMMENTAIRES Groupes et sous-groupes Morphismes de groupes Groupes monogènes et cycliques Ordre d un élément dans un groupe Anneaux Anneau. Morphisme d anneaux. Anneau intègre. Corps. (les anneaux seront supposés unitaires, les corps sont supposés commutatifs). Idéaux d un anneau commutatif Idéal d un anneau commutatif. Relation de divisibilité dans un anneau commutatif intègre. Idéaux de Z. Interprétation de la divisibilité en termes d idéaux. L anneau Z/nZ Etude de l anneau Z/nZ. Théorème chinois Indicatrice d Euler ϕ. Théorème d Euler. Application aux systèmes de congruences. Lien avec le petit théorème de Fermat étudié en première année. Anneaux de polynômes àă une indéterminée Rappels. Idéaux de K [ ]. Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche

Algèbres Algèbre. Sous-algèbre. Morphisme d algèbres. CONTENUS COMMENTAIRES Les algèbres sont unitaires. Exemples : K[ ], L (E), M n (K), F (A,K). Réduction des endomorphismes et des matrices carrées (42 H) CONTENUS COMMENTAIRES Généralités Consolidation des acquis de première année en algèbre linéaire. Théorème de rang. Matrices semblables, interprétation géométrique. Dualité. Sous-espace stable par un endomorphisme. Endomorphisme induit. Somme directe de plusieurs s.e.v, base adaptée. Noyau et image d une application linéaire, matrice d une application linéaire, changment de bases. Forme linéaire, base duale. Eléments propres d un endomorphisme, d une matrice carrée Droite stable par un endomorphisme. Valeur propre, vecteur propre, sous-espace propre. Le spectre d un endomorphisme d un espace de dimension finie. Si deux endomorphismes u et v commutent, tout sousespace propre de u est stable par v. Valeurs propres, vecteurs propres, sous-espaces propres et spectre d une matrice carrée. Polynôme caractéristique Polynôme caractéristique. Multiplicité d une valeur propre. Polynôme caractéristique d une matrice triangulaire. Polynôme caractéristique d un endomorphisme induit. Deux matrices semblables ont même polynôme caractéristique. La dimension du sous-espace propre associé àă λ est majorée par la multiplicité de λ. Endomorphismes et matrices carrées diagonalisables Définitions et caractérisations. Mentionner le cas des projections et des symétries. Endomorphismes et matrices carrées trigonalisables Définitions et caractérisations. Mentionner la possibilité de la réduction de Jordan. Endomorphismes nilpotents, matrices nilpotentes Définition et propriétés. Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche

CONTENUS Polynômes d un endomorphisme, d une matrice carrée Pour u dans L (E), morphisme d algèbres P P(u) de K[ ] dans L (E). Polynôme minimal d un endomorphisme d un espace de dimension finie, d une matrice carrée. Théorème de Cayley-Hamilton. COMMENTAIRES Pour M dans K[ ], morphisme P P(M) de K[ ] dans M n (K), idéal annulateur de M, sous-algèbre K[M] de M n (K). Théorème de décomposition des noyaux Si P 1,...,P r sont des éléments de K[ ] deux à deux premiers entre eux de produit égal àă P, alors : Ker(P(u)) = r Ker(P i (u)). i=1 Polynômes annulateurs et diagonalisabilité Caractérisation de la diagonalisabilité à l aide du polynôme minimal. Endomorphismes àă polynôme minimal scindé S il existe un polynôme scindé annulant u, décomposition de E en somme directe de sous-espaces stables par u sur chacun desquels u induit la somme d une homothétie et d un endomorphisme nilpotent. Traduction matricielle. Systèmes différentiels (12H) CONTENUS COMMENTAIRES Exponentielle d un endomorphisme, d une matrice Exponentielle d un endomorphisme, d une matrice réelle ou complexe. Continuité de l exponentielle. Exponentielle de la somme de deux endomorphismes qui commutent. Dérivation de l application t exp(t a). Notations exp(a),e a,exp(a),e A. Dérivation de t exp(t A) si A est une matrice. systèmes différentiels linéaires Solutions d un système différentiel linéaire Méthode de variation des constantes Equations différentielles scalaires du second ordre Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche

ALGEBRE 4 Formes bilinéaires symétriques et formes quadratiques (12H) CONTENUS COMMENTAIRES Formes bilinéaires symétriques Formes quadratiques Réduction de Gauss. Espaces préhilbertiens réels (48H) CONTENUS COMMENTAIRES Produit scalaire Produit scalaire. Espace préhilbertien, espace euclidien. Produit scalaire canonique sur R n, produit scalaire (f g ) = b a f g sur C ([a,b],r). Notations x, y, (x y), x.y. Norme associée àă un produit scalaire Norme associée éă un produit scalaire, distance. Inégalité de Cauchy-Schwarz. Exemples : sommes finies, intégrales. Orthogonalité Orthogonalité, Famille orthogonale, orthonormale. Bases orthonormales Existence de bases orthonormales dans un espace euclidien. Algorithme d orthonormalisation de Schmidt. Produit mixte dans un espace euclidien orienté. Interprétation géométrique en termes de volume orienté. Hyperplans affines d un espace euclidien Equations d un hyperplan affine dans un repère orthonormal. Cas particuliers de R 2 et R 3. Distance à un hyperplan affine. Cas particuliers de R 2 et R 3. Isométries vectorielles d un espace euclidien Isométrie vectorielle (ou automorphisme orthogonal), Symétrie orthogonale, réflexion. Groupe orthogonal. Notation O(E). Matrices orthogonales Matrice orthogonale Lien entre les notions de base orthonormale, isométrie et matrice orthogonale. Groupe spécial orthogonal. Notations O n (R),O(n). Notations SO(E),SO n (R),SO(n). Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche

CONTENUS Isométries vectorielles en dimension 2 COMMENTAIRES CONTENUS COMMENTAIRES Projection orthogonale sur un sous-espace de dimension finie Projection orthogonale sur un sous-espace de dimension finie. Caractérisation métrique du projeté orthogonal. Expression du projeté orthogonal dans une base orthonormale. Inégalité de Bessel. Suites orthonormales de vecteurs d un espace préhilbertien réel Suite totale. Adjoint d un endomorphisme Adjoint d un endomorphisme. Matrice associée à l adjoint dans une base orthonormale. Endomorphismes symétriques d un espace euclidien Endomorphisme symétrique d un espace euclidien. Caractérisation des projecteurs orthogonaux. Théorème spectral. Isomtries vectorielles d un espace euclidien Isométrie vectorielle d un espace euclidien. Réduction d une isométrie vectorielle en base orthonormale. Cas particulier : réduction d une isométrie vectorielle directe d un espace euclidien de dimension 3. Lien avec les matrices symétriques réelles. Interprétation matricielle. Lien avec les matrices orthogonales. Caractérisation des automorphismes orthogonaux par la relation u u = uu = Id E. Interprétation matricielle. Espaces préhilbertiens complexes (12H) CONTENUS COMMENTAIRES Produit scalaire sur un C espace vectoriel Espace hermitien Relation entre produit scalaire et norme Orthogonalité Projection orthogonale Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche

ANALYSE 3 CONTENUS COMMENTAIRES Intégrales généralisées Intégrale généralisée, les intégrales de références (Riemann), convergence absolue, critères de comparaison et d équivalence, règle d Abel (admise). Séries numériques Rappels des acquis de 1ère année sur les séries numériques à termes positifs. Convergence absolue. Comparaison d une série et d une intégrale généralisée, comparaison aux séries de référence, critères de convergence, critère des séries alternées, critère d Abel (admis), produit de Cauchy de deux séries absolument convergentes. Suites et séries de fonctions Convergence simple et uniforme. Théorèmes de continuité, de dérivabilité et d ntégration. Séries de fonctions, convergences simple, normale et uniforme. Règle d Abel pour la convergence uniforme des séries de fonctions. Cas des séries alternées. Séries de Fourier Séries trigonométriques. Coefficients de Fourier. Théorème de Dirichlet. Formule de Parseval. Séries entières Séries entières, rayon de convergence. Dérivation et intégration des séries entières à variable réelle. Fonctions exponentielle d une variable complexe, fonctions z sin z, z cos z,... Développement en séries entières des fonctions usuelles. ANALYSE 4 CONTENUS COMMENTAIRES Eléments de topologie de R n Normes usuelles sur R n. Boules, voisinages, ouverts, fermés, adhérence, frontière. Suites de R n. Fonctions définies sur R n : limite, continuité, continuité uniforme. Compacité (définition à l aide des suites). Connexité, connexité par arcs, les connexes de R. Fonctions de plusieurs variables réelles Dérivées partielles, fonctions de classe C 1, matrice jacobienne, différentiabilité. Dérivées partielles d ordre deux, fonctions de classe C 2. Formule de Taylor, extrémums. Fonction définie par une intégrale Continuité et dérivabilité d une fonction définie par une intégrale sur un segment de R. Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche

Programme de l unité de physique en L2 mathématique : 2h cours et 3h TD. Electromagnétisme Objectif : Etude de l'électrostatique et de la magnétostatique, des égimes variables, des équations de Maxwell et des ondes électromagnétiques dans le vide et les milieux. o o o o o o o o o o o Contenu : Electrostatique. Magnétostatique. Régimes variables. Force électromotrice. Loi de Faraday-Henry. Equation d'ampère-maxwell. Equations de Maxwell. Potentiels électromagnétiques. Solutions en ondes planes des équations de Maxwell dans le vide. Polarisation. Milieux diélectriques et aimantes. Milieux conducteurs. Conditions de raccordement. Conservation de l'énergie.

Programme de l unité d informatique en L2 mathématique : 3h cours(ci) et 2h TP. Algorithmique et programmation 2 Contenu : -concevoir un sous-programme et son paramétrage - concevoir un programme à l aide d une méthode descendante -initiation à la récursivité -concevoir une structure de données (listes, files, piles, arbres, graphe) - programmation dans le langage C comme langage support (ce choix peut être revu en cas d évolution notoire des langages de programmation)

Programme de l unité d informatique en L2 mathématique : 3h cours(ci) et 2h TP. Algorithmique et programmation 2 Contenu : -concevoir un sous-programme et son paramétrage - concevoir un programme à l aide d une méthode descendante -initiation à la récursivité -concevoir une structure de données (listes, files, piles, arbres, graphe) - programmation dans le langage C comme langage support (ce choix peut être revu en cas d évolution notoire des langages de programmation)

Programme de l unité transversale : Initiation au calcul scientifique en L2 mathématique : 1h30 CI sur machine. Contenu : I I- Eléments de base Initiation au calcul scientifique1 Utilisation de Matlab à la manière d une calculatrice scientifique. Calcul sur les nombres complexes. Calcul matriciel. Création de fonction à une et plusieurs variables et traçage de courbes. Calcul sur les polynômes : o Racines d'un polynôme. o Détermination des coefficients d un polynôme à partir de ses racines. o Produit de polynômes. o Fractions rationnelles : Décomposition en éléments simples. o Représentation graphique. II- Programmation Opérateurs logiques Boucles : FOR, WHILE, BREAK IF ELSE ELSEIF, SWITCH Script et fonctions Affichage à l'écran (DISP ) et Saisie au clavier ( INPUT ) 1

Programme de l unité transversale : Initiation au calcul scientifique en L2 mathématique : 1h30 CI sur machine. Initiation au calcul scientifique2 Dans ce cours, on mettra en évidence la nécessité et l importance du calcul approché. Dans chaque chapitre, Les méthodes présentées seront programmées et une étude théorique et numérique de l'erreur sera effectuée. Résolution d équation linéaire (A=B). Résolution d équation non linéaire à une inconnue f(x)=0 (Dichotomie, Newton et méthodes de point fixe). Approximation de fonctions et de données : Interpolation polynomiale, interpolation trigonométrique. Intégration numérique: Formules de Newton-Cotes. Résolution des équations différentielles ordinaire. 2