Charente SolidaritéS L Accompagnement social spécifique lié au logement BILAN 2011

Documents pareils
Le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) en Charente

Les aides et prêts aux propriétaires occupants ou bailleurs

Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux

DOSSIER PRE-INSTRUCTION

CONSEIL MUNICIPAL SÉANCE DU 10 OCTOBRE 2011 A 18 H

CAISSES LOCALES AFFILIÉES À LA CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE PERIGORD

COMMENT MEDIATISER UNE MANIFESTATION REGIONALE OU NATIONALE DE CANOE KAYAK SLALOM?

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Services et immeubles d'etat Justice, Police, Administration...

FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT DES ALPES-MARITIMES

Procédures Questionnement Réponses apportées Recommandations et avis de l IT CCAPEX

FONDS D AIDE FINANCIERE INDIVIDUELLE

Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL)

FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT

FONDS D AIDE FINANCIERE INDIVIDUELLE

DOSSIER DE PRESSE. Evolution des commerces à Paris. Inventaire des commerces 2014 et évolutions

REGLEMENT DU FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT

Le compte épargne temps

CONVENTION AVEC LE BÉNÉFICIAIRE CONVENTION N 08/RPC-LG-PF-00

P C ERMIS DE ONDUIRE. Les aides financières d'action sociale

CHARTE DE L'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL LIE AU LOGEMENT

Offre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente

COMPTE RENDU SOMMAIRE DU CONSEIL MUNICIPAL

développe les solidarités

CCAPEX FORMULAIRE DE SAISINE

Liste des pièces justificatives demandées

1/5 ENFANTS ETAUTRES PERSONNES VIVANT AU FOYER SI ENFANTS ACCUEILLIS EN DROIT DE VISITE ET D HEBERGEMENT, PRECISER :

Connaître les Menaces d Insécurité du Système d Information

Fonds de Solidarité pour le Logement. Réglement intérieur. du Département de l Aveyron. P.D.A.L.P.D. de l'aveyron

Le marché locatif de la RMR de Montréal

Artiscope. Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 2013 (2ème Semestre Année 2013)

[ Adie Contact : un lien avec le créateur sur la durée. [ L informatique se met à la portée des créateurs. [ Une action au coût limité

ACTION SOCIALE. Règlement intérieur. Fonds Unique Habitat

Conseil de Surveillance du 23 février 2012

Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR

CFDT, representee par Messieurs Christian GUITTER, Christophe VEILLON et Jean-Luc FEUILLAS

Rapport annuel Rapport financier Le Crédit Agricole Charente-Périgord, une banque au service de ses clients et de son territoire

LE PASS-TRAVAUX. Edition Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007.

CONTRAT DE BAIL POUR UN APPARTEMENT Entre : 1. Monsieur... et Madame... domicilies a... ci-apres denomme bailleur - et 2. Monsieur... et madame...

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays

RENSEIGNEMENTS Rachat de Crédits (Locataire & Propriétaire)

CONTRAT EDUCATIF LOCAL

DEMANDE D AIDE LOCA-PASS

CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DE TRAVAIL DES ASSISTANTS MATERNELS DU PARTICULIER EMPLOYEUR

Envoi automatique des Avis d échéances Locataires par

un logement à louer Vous cherchez Vous êtes jeunes

LES CONGÉS POUR VENTE ET REPRISE

Conditions Générales. Télécharger. Site Internet : Mail : campingarclusuaz@orange.fr. Article 1 : Durée du séjour

LOI ALUR ET GESTION LOCATIVE. 28 mars 2014 commission gestion locative Emmanuelle Benhamou

REGLEMENT DE LA CONSULTATION

4édito. Le Président, Philippe BOUTY

PROGRAMME D INTERET GENERAL ADAPTATION DES LOGEMENTS AU VIEILLISSEMENT ET AUX HANDICAPS. Bilan DECEMBRE 2010

LE MARCHÉ DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant

Communauté de Communes des 4B Sud-Charente

FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT DE LA VENDEE

L UNION NATIONALE DES ARBITRES DE FOOTBALL (UNAF)

Intégrez les enjeux énergie-climat dans vos documents d'urbanisme

CERTIFICATION CERTIPHYTO

La Gestion des bases de données en Poitou-Charentes. RésoT Alsace 6 janvier 2012

l ensemble des ayants droit en situation monoparentale avec enfant(s) de moins de 6 ans.

F O N D S de S O L I D A R I T E L O G E M E N T

Un climat des affaires incertain

Cahier des charges assistance juridique de l Apur 13 août 2013

IMMOBILIER D ENTREPRISE CROISSANT OUEST POINT SECOND SEMESTRE 2013

Info-commerce : Incertitude économique mondiale

Dossier de presse. Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour Mars 2013

Paris, un parc immobilier

PRATIQUE ET POINTS DE VIGILANCE

QUESTIONS / REPONSES

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148»

POUR LES SERVICES DE TELECOMM U NICA TIONS ENTRE TELUS COMMUNICATIONS FIDUCIE ALBERT

FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT DE LA DORDOGNE

Agence de Développement et de Réservation Touristiques de la Charente. Assemblée Générale 22 juin 2012

PROPOSITION DE CONTRAT CONCERNANT LA MISE EN PLACE D UN SYSTEME DE MICRO-CREDIT AU VILLAGE DE ZIGLA KOULPELE

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

PLAN DE SAUVEGARDE DE LA COPROPRIETE «LA MOREE»

Pour renforcer la politique foncière d aménagement rural et d installations agricoles : le partenariat Région Safer

Avis sur la 1 ère révision du schéma d'aménagement et de gestion des eaux «Nappes profondes de Gironde»

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6)

Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées

BUREAU SYNDICAL SMIRTOM DU SAINT AMANDOIS

DU GRAND LYON MISE A JOUR 31/12/2012. Avril 2013

Conférence de Presse Les Chiffres Clés de l immobilier d entreprise et du logement. 28 janvier 2010

L INF-OB n 58 Avril 2015

A.P.P.E.L Action Permanente de Prévention des Expulsions Locatives

LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES

Convention pour le remboursement par les régimes sociaux des prestations fournies dans les logements protégés

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne

OSEO EXCELLENCE SONDAGE JUILLET Thème : CONJONCTURE ECONOMIQUE EXTENSION & REBRANDING OSEO CAPITAL PME ECONOMIE : FRANCE ALLEMAGNE

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc

GDF Suez et. «la gestion des clients en difficulté»

FSL - Règlement Intérieur. Fonds de Solidarité pour le Logement REGLEMENT INTERIEUR

DEMANDE 2015 DE PRISE EN CHARGE AU PREALABLE PLAN DE FORMATION PERIODE DE PROFESSIONNALISATION FORMATION TUTEUR COMPTE PERSONNEL DE FORMATION (CPF)

La crise n'a pas entamé la générosité des belges

Groupe d Action Local (G.A.L) «Pays SUD : une terre d accueil, des montagnes de Services»

Transcription:

Charente SolidaritéS L Accompagnement social spécifique lié au logement BILAN 2011 Dernière mise à jour : 24/05/2012. 1

SOMMAIRE I. PRESENTATION GENERALE...3 II. CADRE D INTERVENTION DE L A.S.S.L.L...3 III. LES COMMANDES D ASSLL CONTINUENT A BAISSER...4 A. Les commandes d ASSLL toujours en baisse... 4 a) Examen des demandes d ASSLL ou diagnostic sans demande d aide financière... 5 B. Les commandes par bailleurs : hausse des commandes pour les locataires du parc privé... 7 C. Origine des commandes... 8 a) Par type de commissions FSL... 8 b) Par type de demandeurs... 9 D. Des objectifs très diversifiés... 10 E. Commandes par CDC... 11 F. Commandes par Pays... 12 G. La baisse des commandes d ASSLL touche tous les territoires... 13 H. Evolution des commandes d ASSLL... 14 IV. RECUL DES MENAGES POUR LESQUELS AUCUN TRAVAIL SERIEUX N A ETE POSSIBLE...15 A. Des situations de plus en plus complexes... 15 B. La non-collaboration des ménages, en recul... 16 C. Les listes d attente... 17 2

I. Présentation générale. L accompagnement social spécifique lié au logement peut être individuel ou collectif. Il a par ailleurs différentes «portes d entrée», et se retrouve dans les domaines suivants : - les mesures d A.S.S.L.L. dites classiques exercées par les travailleurs sociaux du département, de la CAF et du G.I.P. dans le cadre du FSL. Ces mesures sont prononcées pour une durée déterminées à la demande des travailleurs sociaux en accord avec les ménages, et/ou à la demande des commissions FSL, avec des objectifs précis. - L accompagnement social dans le cadre du PIG Insalubrité - L accompagnement social dans le cadre de l action collective «Trouve ton Toit» sur le Ruffecois. - L accompagnement social dans le cadre de la prévention des expulsions - L accompagnement social des accédants à la propriété en difficultés - L accompagnement social dans le cadre de la sous-location Les trois derniers points feront l objet d un examen plus approfondi dans le bilan d activité du domaine concerné. II. Cadre d intervention de l A.S.S.L.L. Rappel de la définition de l accompagnement social lié au logement telle que définie dans la lettre circulaire du 7 juin 2001, qui précise par ailleurs que l accompagnement social lié au logement doit être distingué de l action sociale générale. - L aide à la définition d un projet logement ( analyse de la situation des ménages, en particulier de leurs besoins en logement, recherche de la ou des solutions logements possibles :localisation, coût, statut, information réciproque des bailleurs et des ménages ) - L aide à l installation dans un logement ( pour l ouverture des aides personnelles, l obtention de garanties ) - Le conseil pour l entretien et la bonne utilisation du logement et des parties communes - L aide à la gestion du budget logement, médiation avec le bailleur, en particulier pour le paiement régulier des loyers - L aide à l intégration dans l immeuble, le quartier, la ville ( rencontre avec le voisinage, accès aux services et équipements collectifs, interface avec les travailleurs sociaux ) - Le conseil pour résorber les dettes locatives, le suivi du respect du plan d apurement. Ces actions recouvrent un ensemble de tâches spécifiques qui ne se confondent ni avec le travail social généraliste, ni avec les obligations des bailleurs en matière de gestion locative. Ces accompagnements sont demandés auprès des commissions FSL ou de la cellule de recours. 3

Il convient de préciser que le cahier des charges de l ASSLL a fait l objet d une révision en 2009. III. Les commandes d ASSLL continuent à baisser. A. Les commandes d ASSLL en baisse depuis 2009. On observe en 2011, une diminution des commandes d ASSLL (259 contre 366 en 2009 soit une baisse de 30 %), ainsi qu une diminution des demandes de diagnostic (13% contre 16% en 2010). On peut noter que sur les 34 diagnostics sollicités, 5 seulement ont fait l objet d une commande d accompagnement (soit 14% contre 21% en). On observe à nouveau en 2011, une forte baisse des demandes en provenance des commissions FSL (20% contre 33% 35% en 2009 18.7% en 2008, 42% en 2007, 29% en 2006). L augmentation des demandes émanant des travailleurs sociaux (80% contre 67% en 2010, 65% en 2009 58.3% en 2008, 54% en 2007, 65% en 2006, et 59% en 2005) continue sa progression. Il est à noter que 11 commandes concernent des situations orientées par le Comité Technique PIG Insalubrité. ASSLL : évolution des commandes et bilans 600 500 400 300 200 347 354 357 179 177 240 469 481 305 294 414 419 270 354 510 427 539 372 493 489 304 288 394 366 475 335 378 378 312 259 100 0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 commandes évaluations 4

ASSLL 2011 : détail Diagnostic 13% Diagnostic et commandes PIG insalubrité 4% Commandes ASSLL 83% Depuis le mois de novembre 2009, le G.T.S (groupe technique social). examine en premier ressort ces demandes d ASSLL ou de diagnostic et prend la décision sur leur mise en place ou non. a) Examen des demandes d ASSLL ou diagnostics sans demande d aide financière En 2011, il y a eu 114 (contre 135 en 2010) demandes d ASSLL sans demande d aide financière qui ont été examinées par le G.T.S. qui regroupe l ensemble des travailleurs sociaux en charge de l ASSLL, ainsi qu un représentant des trois employeurs, Conseil Général, CAF et GIP Charente SolidaritéS. ASSLL 2011 : détail des demandes d'assll sans demande d'aide financière Diagnostic 14% Commandes 86% 5

Les demandes d ASSLL ou de diagnostic ont pour 75% (79% en 2010) été acceptées par la commission du GTS. Le GTS a émis un refus motivé dans 12% des cas (21% en 2010). Par contre, pour 13% des situations examinées, le GTS a demandé un réexamen avec un complément d informations. ASSLL 2011 : décisions du GTS concernant les demandes d'assll refus 12% à revoir 13% accord 75% 6

B. Les commandes par bailleurs : hausse des commandes pour les locataires du parc privé. En 2011, les commandes concernant les locataires du parc privé sont en forte hausse (+8%). Les commandes concernant les propriétaires occupants ou accédants sont quant à elle en baisse de 4%. Au total, le parc privé représente 62% des commandes d ASSLL (58% en 2010, 59% en 2009). Les demandes concernant les locataires du parc public représentent 37% des commandes en 2011 (42% en 2010 et 2009, 34% en 2008, 43% en 2007, 31% en 2006, 41% en 2005). On note en 2011, une augmentation de 3% du nombre de commandes pour l O.P.H. de l Angoumois et une baisse de 2% pour LOGELIA et de 4% pour VILOGIA. Il est à noter que 1% des commandes d ASSLL sont en faveur de ménages hébergés (2% en 2010). ASSLL 2011 : détail par bailleurs OPH de l'angoumois 10% Propriétaires occupants 3% hébergés 1% VILOGIA 8% privés 59% LOGELIA 19% 7

C. Origine des commandes. a) Par type de commissions FSL. ASSLL 2011 : origine des commandes cellule de recours 1% PIG Insalubrité 4% FAAD 0% Accès 28% dettes multiples 15% Spécifique 25% Maintien 27% ASSLL : évolution de l'origine des commandes depuis 2008 160 140 144 120 100 80 60 72 65 69 64 40 20 0 40 26 Accès Maintien Spécifique dettes multiples 39 2 3 cellule de recours 15 11 PIG Insalubrité 3 0 0 1 remise de dettes FAAD année 2008 année 2009 année 2010 année 2011 8

b) Par type de demandeurs. ASSLL 2011 : origine de la demande Commissions 20% Travailleurs sociaux 80% 9

D. Des objectifs très diversifiés. Les problématiques financières restent dans 53% des situations des objectifs principaux, en légère hausse de 1% par rapport à 2010 (52%) En 2011, les objectifs liés aux difficultés d accès au logement après la hausse de 2010 diminuent notamment en ce qui concerne la recherche de logement (-3%). En 2011, les commandes de diagnostics sont en baisse (-2%) tout comme en 2010 et 2009, après les hausses (+4% et 3%) constatées en 2008 et 2007. Pour mémoire, le diagnostic est une évaluation complète de la situation au regard du logement. Il n a pas vocation à remplacer ou à compléter le rapport social du travailleur social ayant effectué la demande d aide financière et/ou d A.S.S.L.L. ASSLL 2011 : objectifs de départ conso NRJ 1% diagnostic 6% médiation avec le bailleur 1% mesure de protection, BDF, 6% diagnostic Mous 2% A.E.B. 32% reprise du paiement, apurement des dettes 21% soutien administratif 10% recherche de logement 10% appropriation du logement 11% 10

E. Commandes par CDC La Communauté de Communes du Grand Angoulême voit le nombre de commandes diminuer de 19 % en 2011 (-6.8%en 2010) alors que celle de Cognac le voit augmenter de 13.5% (-34% en 2010). Ces deux Communautés de Communes restent les plus concernées par les commandes d ASSLL. CDC 3 B 10 CDC Bandiat Tardoire 7 CDC Blanzacais 4 CDC Boême Charraud 4 CDC Braconne Charente 3 CDC Chalais 3 CDC Charente Périgord 0 CDC Châteauneuf 10 CDC Cognac 42 CDC Confolentais 7 CDC Haute Charente 17 CDC Horte et Lavalette 2 CDC Jarnac 11 CDC la Boixe 2 CDC la Grande Champagne 4 CDC Montmorélien 0 CDC Pays d Aigre 3 CDC Pays Manslois 6 CDC Rouillacais 8 CDC Ruffec 4 CDC Trois Vallées 1 CDC Vallée de l'echelle 3 CDC Villefagnan 1 Grand Angoulême 100 non affecté 7 Pays d'aubeterre 0 11

F. Commandes par Pays L Angoumois et l Ouest Charente restent les deux pays où il y a la plus forte demande d ASSLL. En 2011, il est à noter une forte hausse de 11% pour l Ouest Charente et une très légère baisse des commandes pour le Grand Angoulême de 1%. Notons également une hausse en 2011 de 3% pour Horte et Tardoire et de 1% pour la Charente Limousine, mais également une baisse de 2% pour le Ruffecois (-1% en 2010), de 4% pour la Charente Limousine, de 1% pour le Sud Charente et 3% pour Horte et Tardoire 3% en 2010) Les 11 commandes en provenance du Comité Technique PIG Insalubrité sont réparties sur les pays suivants : - Ruffecois : 1 - Charente Limousine : 1 - Horte et Tardoire : 2 - Touvre et Charente : 1 - Sud Charente : 2 - Grand Angoulême : 3 - Ouest Charente : 1 ASSLL 2011 : détail par Pays Grand Angoulême 40% Ruffecois 7% Charente Limousine 9% Sud Charente 8% Entre Touvre et Charente 1% Horte et Tardoire 5% Ouest Charente 30% 12

G. La baisse des commandes d ASSLL touche tous les territoires. Toutes les Maisons des Solidarités exceptées celles de Cognac (+3 commandes) et de Jarnac (+3 commandes) ont vu leur nombre de commandes diminuer. On peut noter pour : - Ruffécois : -7, - Charente Limousine : -11, - Angoulême Soyaux : -2, - Angoulême La couronne : -18, - Sud Charente : -5, - Angoulême Gond Pontouvre :-4 - Horte et Tardoire : - 9 ASSLL 2011 : par Maison des Solidarités 45 40 39 42 42 35 30 30 25 23 22 22 20 17 15 10 11 5 0 Ruffecois Charente Limousine Angoulême Soyaux Angoulême la Couronne Sud Charente Cognac Angoulême Gond Pontouvre Ouest Charente Horte et Tardoire 13

H. Evolution des commandes d ASSLL Evolution de l'assll : M.D.S. d'angoulême et Cognac 80 70 70 72 60 50 40 30 61 51 48 61 48 41 39 57 57 53 60 42 53 48 40 29 27 26 59 56 46 41 42 34 39 20 22 10 0 Angoulême Soyaux Angoulême la Couronne Angoulême Gond Pontouvre Cognac 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Evolution de l'assll : autres M.D.S. 45 40 35 30 25 20 15 10 44 37 33 31 24 17 15 42 26 24 34 36 34 23 23 25 25 27 29 25 22 24 22 24 14 12 30 27 19 19 20 14 16 11 11 5 0 Ruffecois Charente Limousine Sud Charente Ouest Charente Horte et Tardoire 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 14

IV. Recul des ménages pour lesquels aucun travail sérieux n a été possible 492 situations ont été examinées par le groupe technique social (G.T.S.) dont : 378 évaluations ; soit 77% qui se traduisent comme suit : 135 renouvellements soit 35.71% contre, 37.33% en 2010. 145 arrêts pour lesquels un travail avec le ménage a été possible, 38.35% (en hausse de 8.35% par rapport à 2010, 30% en 2010 26% en 2009) 98 arrêts pour lesquels aucun travail sérieux n a été possible, 25.92% en baisse de 6 % par rapport à 2010. (32% en 2010, 35% en 2009) 114 examens de demande d ASSLL ou de diagnostic sans demande d aide financière. Le G.T.S. a donné un avis favorable pour 75% des situations pour la mise en place d un ASSLL contre 78.5% en 2010 A. Des situations de plus en plus complexes. Dans 81% des situations, (+9% par rapport à 2010) les objectifs fixés sont atteints, auxquels s ajoutent 1% de relais type sous-location, mesure de protection (6% en 2010) qui permettent également d atteindre les objectifs. On note une baisse de 4% des arrêts avec pour motif que les travailleurs sociaux ont atteint leurs limites d intervention et ne peuvent poursuivre l accompagnement auprès des familles. ASSLL 2011 : Motifs des arrêts travail possible limites de l'intervention 18% relais sous/loc/chrs 1% Objectifs atteints 81% 15

B. La non-collaboration des ménages en recul. Sur 378 évaluations, 243 (64.29%) ASSLL se sont soldés par un arrêt. Sur ces 243 arrêts, pour 59.60% (contre 48.43% en 2010) des situations, un travail a été possible et pour 40.32% (contre 51.56% en 2010) des situations aucun travail n a été possible. ASSLL 2011 : motifs des arrêts lorsque l'assll n'a pu être réalisé refus non exprimé, absence de collaboration 48% non justifié 10% chgt d'adresse 14% refus exprimé 28% 16

C. Les listes d attente L accord qui a été passé entre le Conseil Général, la CAF et le G.I.P. Charente SolidaritéS, afin que la répartition des commandes puisse être rééquilibrée, a permis d harmoniser les délais d attente des prises en charge sur le Département. Tous les travailleurs sociaux en charge des mesures d ASSLL peuvent être amenés à intervenir sur un autre secteur en fonction des besoins. 17