COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION DE CLINIQUE SAINT-MICHEL AUBAGNE. Novembre Route d Éoures

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COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION DE CLINIQUE SAINT-MICHEL Route d Éoures 13400 AUBAGNE Novembre 2005

SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION»...p.3 PARTIE 1 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ...p.8 PARTIE 2 DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE D ACCRÉDITATION...p.9 PARTIE 3 CONCLUSIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ I APPRÉCIATION DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ SYNTHÈSE PAR RÉFÉRENTIEL...p.10 II. DÉCISIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ II.1 Recommandations formulées par la Haute Autorité de santé...p.15 II.2 Modalités de suivi...p.15-2 / 15-

COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION» Le «compte-rendu d accréditation» dont vous disposez résulte d une procédure d évaluation externe d un établissement de santé (hôpital ou clinique), conduite par la Haute Autorité de santé (HAS). Cette procédure vise à développer les actions relatives à la qualité et à la sécurité des soins au sein de chaque établissement. Ce compte-rendu présente les résultats de la procédure engagée par l établissement. Pour en faciliter la lecture quelques informations vous sont proposées cidessous. I. QU EST-CE QUE L ACCRÉDITATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ? L accréditation est un moyen pour inciter l ensemble des professionnels des établissements de santé (soignants, médecins, personnels administratifs, agents d entretien ) à analyser leur organisation et à améliorer la qualité de la prise en charge des patients. La procédure d accréditation est obligatoire et intervient périodiquement. CE QUE N EST PAS L ACCRÉDITATION - Elle n établit pas un palmarès des hôpitaux ou cliniques. - Elle ne note pas les médecins, les soignants ou les services. - Elle ne décide pas de l attribution de moyens supplémentaires. -3 / 15-

QU APPORTE LA PROCÉDURE D ACCRÉDITATION? La procédure d accréditation favorise une meilleure organisation de l établissement au service de la personne soignée. Grâce à l auto-évaluation et à la visite des experts-visiteurs, elle permet aux professionnels de l établissement de santé de : réfléchir ensemble à leur organisation, en fonction des différents besoins des personnes soignées ; reconnaître les points forts et les points à améliorer ; définir des actions prioritaires ; faire évoluer leur façon de travailler. dans le but de : permettre à tous d accéder à des soins de qualité ; contribuer à mieux répondre aux différents besoins de chaque personne soignée ; améliorer la qualité et la sécurité des soins (cf. encadré) et des autres services (accueil, hôtellerie, information ). APPORT POUR LA QUALITÉ DES SOINS - L information de la personne soignée et de sa famille sur les conditions de séjour et sur son état de santé. - L amélioration de la sécurité des soins. - Une meilleure coordination des professionnels intervenant auprès de la personne soignée. - La réalisation de soins respectant les bonnes pratiques recommandées. III. COMMENT EST ÉTABLI LE COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION? La procédure d accréditation d un établissement de santé se déroule en plusieurs temps. Elle débute par une évaluation réalisée par les professionnels de cet établissement (appelée «auto-évaluation») à l aide d un manuel* d accréditation proposé par la HAS. Ce manuel comporte 300 questions permettant l appréciation de la sécurité et de la qualité regroupées en 10 chapitres appelés référentiels. Ces référentiels sont complémentaires, de façon à traiter l ensemble des activités d un établissement et aboutir à une vision transversale de son fonctionnement. * Le manuel d accréditation est disponible sur le site Internet de la HAS www.has-sante.fr. -4 / 15-

LES RÉFÉRENTIELS D ACCRÉDITATION 1. Droits et information du patient 2. Dossier du patient 3. Organisation de la prise en charge du patient 4. Management de l établissement et des secteurs d activité 5. Gestion des ressources humaines 6. Gestion des fonctions logistiques 7. Gestion du système d information 8. Qualité et prévention des risques 9. Vigilances sanitaires et sécurité transfusionnelle 10. Surveillance, prévention, contrôle du risque infectieux Après l auto-évaluation, la HAS organise la visite de l établissement (la «visite d accréditation») pour observer son organisation et discuter avec les personnels des résultats de l auto-évaluation. Cette visite est réalisée par une équipe d «experts-visiteurs» (médecins, directeurs, soignants) formés par la HAS. Pour garantir l indépendance de la procédure d accréditation, les experts-visiteurs sont issus d établissements de santé publics et privés d une région différente de celle de l établissement visité. Les résultats de cette visite et les observations de l établissement sur celle-ci sont analysés par la Haute Autorité de santé. La Haute Autorité de santé établit un «rapport d accréditation» qui est transmis à l établissement de santé et à l autorité dont il dépend dans sa région (Agence Régionale de l Hospitalisation ou ARH ). Le compte-rendu d accréditation est élaboré à partir du rapport d accréditation -5 / 15-

DÉROULEMENT D UNE PROCÉDURE D ACCRÉDITATION Entrée de l établissement de santé dans la procédure Réalisation d une auto-évaluation par l établissement de santé Visite de l établissement et rédaction d un rapport par des experts-visiteurs Formulation d observations par l établissement de santé sur le rapport des experts-visiteurs Étude du rapport des experts-visiteurs et des observations de l établissement. Élaboration du rapport d accréditation par la HAS. Élaboration du compte-rendu d accréditation -6 / 15-

IV. QUE CONTIENT LE COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION? Le compte-rendu d accréditation contient les informations suivantes : - la présentation de l établissement de santé, - le déroulement de la procédure d accréditation, - les conclusions de la HAS sur la situation de l établissement. Ces conclusions mettent en évidence une synthèse selon les 10 référentiels. Dans ses décisions, la HAS peut émettre : - des recommandations : demandes formulées à l établissement pour progresser sur des domaines précisés en perspective de la prochaine procédure ; - des réserves : constat(s) d insuffisances sur des domaines précisés et absence de dynamique de progrès ; - des réserves majeures : constat(s) d insuffisances graves relatives aux exigences de qualité et de sécurité, sans qu il y ait eu de preuves d actions correctrices. Les décisions de la HAS peuvent se résumer de la façon suivante : APPRÉCIATIONS Sans recommandation Avec recommandations Avec réserves Avec réserves majeures MODALITÉS DE SUIVI La HAS encourage l établissement de santé à poursuivre la dynamique engagée. L établissement de santé met en œuvre les mesures préconisées et assure le suivi des recommandations formulées par la HAS en vue de la prochaine procédure. L établissement de santé produit un rapport de suivi ou fait l objet d une «visite ciblée» sur les sujets concernés dans un délai fixé par la HAS. L établissement de santé doit apporter des solutions aux réserves majeures lors d une «visite ciblée» à une date fixée par la HAS. * * * Les comptes rendus d accréditation des établissements de santé ayant conclu leur procédure d accréditation sont disponibles auprès de la direction de chaque établissement concerné et sur le site Internet de la HAS www.has-sante.fr -7 / 15-

PARTIE 1 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ Nom de l établissement Situation géographique Statut (privé-public) Type de l établissement (CHU, CH, CHS, hôp. local, PSPH, Ets privé à but lucratif) Nombre de lits et places (préciser la répartition des lits par activité, non par service (MCO, SSR, USLD)) Nombre de sites de l établissement et leur éloignement s il y a lieu Activités principales (par exemple : existence d une seule activité ou d une activité dominante) Activités spécifiques (urgences, soins ambulatoires, consultations externes spécialisées, hospitalisation sous contrainte, etc.) Coopération avec d autres établissements (GCS, SIH, conventions ) Origine géographique des patients (attractivité) Transformations récentes réalisées ou projetées, ou les projets de restructuration s il y a lieu Clinique Saint-Michel Ville : Aubagne Département : Bouches-du-Rhône (13) Privé. Établissement privé à but lucratif 102 lits (psychiatrie) 1 Monoactivité Postcure psychiatrie Région : PACA Conventions : - APHM (hôpital général, assistance publique des hôpitaux de Marseille) ; - cliniques Saint-Martin, La Lauranne, Les 3 Cyprès (court séjour psychiatrie). Établissement rattaché à la carte sanitaire de psychiatrie, secteur sanitaire n 4. 60 % départemental, 12 % PACA, 28 % hors région Racheté en mars 2003 par la SA Médipsy, filiale du groupe Générale de santé, un programme immobilier de travaux de rénovation a été développé autour de l accueil, des locaux de consultations, de l administration et de la zone logistique (maintenance, pharmacie, vestiaires, archives). -8 / 15-

PARTIE 2 DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE D ACCRÉDITATION La présente procédure de certification concerne : - La Clinique Saint-Michel sis route d Eoures 13400 AUBAGNE Ce rapport fait suite à l engagement de l établissement dans la procédure de certification en date du 5 juillet 2004. Cette procédure a donné lieu à une auto-évaluation réalisée par l établissement, suivie d une visite effectuée du 11 au 14 janvier 2005 par une équipe multiprofessionnelle de 3 experts-visiteurs mandatée par la Haute Autorité de santé. A l issue de cette visite un rapport des experts a été communiqué à l établissement qui a formulé ses observations auprès de la HAS. Le rapport des experts ainsi que les observations de l établissement audit rapport ont été communiqués à la HAS pour délibération en Juillet 2005. Après avoir pris connaissance : - du rapport des experts, et plus particulièrement des modalités de réalisation de l auto-évaluation et de la visite, de la mise à disposition des documents de synthèse sur la sécurité et du suivi des recommandations faites par les organismes de contrôle, - des observations et informations complémentaires au rapport des experts fournies par l établissement, la Haute Autorité de santé décide que l établissement faisant l objet du présent rapport a satisfait à la procédure de certification. -9 / 15-

PARTIE 3 CONCLUSIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ I APPRECIATION DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ Synthèse par référentiel I.1 Droits et information du patient Les droits et informations du patient sont des éléments essentiels de la politique de la clinique Saint-Michel et du groupe Médipsy. La charte du patient est intégrée dans le projet d établissement. Les professionnels sont formés au principe de la charte. L information donnée au patient est claire, compréhensible, adaptée aux particularités de la population accueillie et tracée. La recherche du consentement bénéfice-risque adapté à la prise en charge du patient est effective. La désignation de la personne de confiance et/ou à prévenir est systématique. La confidentialité et la non-divulgation de présence sont prises en compte, le respect de la dignité de l intimité et de la liberté est assuré. Les personnels intervenants auprès des patients sont identifiés par un badge. Le patient est informé des possibilités d expression, de suggestion, de réclamation ou plainte. La Commission de la relation avec les usagers et de la qualité est opérationnelle, il n existe pas de registre officiel de recueils des plaintes. La gestion des plaintes reste à structurer. Les questionnaires de sortie sont traités, analysés oralement et font l objet d un plan d amélioration de la qualité. Les experts ont constaté une implication forte des professionnels dans l appropriation de l application de la loi du 4 mars 2002. -10 / 15-

I.2 Dossier du patient L établissement a redéfini une politique du dossier du patient et une réflexion sur le dossier médical en réseau est engagée. L informatisation des dossiers est programmée en 2007. La tenue du dossier est effective et formalisée par une procédure et une check-list avant archivage. Un guide d utilisation du dossier du patient a été validé par la direction, la Conférence médicale d établissement et la direction des soins. Il définit la responsabilité de chaque utilisateur, notamment médical pour les prescriptions. Dans les unités de soins, les dossiers des patients sont conservés dans des locaux sécurisés et l acquisition de matériel adapté a permis d améliorer le respect de la confidentialité. Un archivage centralisé a été créé. Deux pièces d archives, l une pour la partie administrative, l autre pour la partie médicale et de soins, sont sécurisées et leur accès est limité. Un plan d archives et la mise en place d un registre de gestion des dossiers ont été réalisés. Les prescriptions médicales sont informatisées, nominatives, datées, rédigées et signées par le médecin prescripteur. Le contenu du dossier du patient permet d assurer la coordination de la prise en charge entre professionnels, médicaux, paramédicaux et autres intervenants. Si la volonté de tendre vers un dossier du patient unifié est affichée, elle reste à poursuivre ainsi que l évaluation régulière du dossier du patient. I.3 Organisation de la prise en charge des patients La prise en charge des patients est organisée par un projet médical à compléter par un projet de soins concordant et par une politique hôtelière définie. L accueil programmé du patient y est organisé, attentif et accompagné dans des locaux spécifiques, garantissant la confidentialité. Il bénéficie d un bilan médical, infirmier et social qui contribue à l élaboration d un projet de soins global individualisé, tenant compte de ses besoins spécifiques. Toutefois des attentes sont exprimées en termes occupationnels. La souffrance tant morale que physique est reconnue. La coordination entre les divers intervenants et les diverses équipes contribue à la continuité de la prise en charge. La qualité des prestations en termes de circuit du médicament, d examens biologiques et radiologiques est confortée par les procédures en place. La sortie, planifiée, ne donne pas toute sa place au médecin traitant. L évaluation des questionnaires de satisfaction n est pas pleinement exploitée. -11 / 15-

I.4 Management de l établissement et des secteurs d activité Un projet d établissement 2005-2010 est en cours de validation. Les orientations stratégiques de la clinique Saint-Michel ont été approuvées par l Agence régionale de l hospitalisation en décembre 2003, il repose sur l amélioration de la qualité de la prise en charge, du positionnement stratégique de la clinique Saint-Michel et de la mise en œuvre du Schéma régional d organisation sanitaire. La politique s appuie sur les propositions élaborées par les professionnels et les valeurs du groupe général de santé. La SAS clinique Saint-Michel et le groupe Médipsy sont sollicités sur les questions relevant de leur compétence. Il existe un dialogue social fondé sur la transparence. La Conférence médicale d établissement fonctionne et travaille en synergie avec la direction. La clinique Saint-Michel a développé une solide politique de communication interne et externe. La direction dispose de nombreux tableaux de bord interne dont elle assure l exploitation, la gestion et la diffusion. Le dynamisme des équipes, la spécificité de la prise en charge et l appropriation par les acteurs de la culture qualité s articulent autour d une organisation structurée en pleine évolution managériale. La réalisation des objectives de la clinique Saint-Michel au regard du Contrat d objectifs et de moyens est évaluée annuellement. Les experts ont constaté une implication forte et partagée dans le management interne de la structure. I.5 Gestion des ressources humaines Le projet social est en cours d élaboration. Les axes principaux sont la politique de recrutement et de fidélisation des personnels, l ouverture de perspectives professionnelles, l amélioration continue des conditions de travail, la communication interne et externe et l expression des personnels. Le dialogue social est entretenu tout particulièrement depuis la mise en place de réunions trimestrielle avec la direction. La Conférence médicale d établissement exerce pleinement ses compétences comme en témoignent les comptes rendus des réunions bimensuelles. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est structurée et adaptée au type de structure et à la taille de l établissement. Les fiches de fonction et les profils de poste sont formalisés. Une procédure de recrutement pour l ensemble des catégories professionnelles a été formalisée en 2004. Un livret d accueil du personnel a été mis en place en 2004. Si la période d intégration des nouveaux professionnels est organisée, le livret d encadrement des stagiaires reste à formaliser. L entretien annuel d évaluation permet de recenser les besoins des salariés en formation continue afin d améliorer leurs compétences. Le document unique sur les risques professionnels a été élaboré avec le médecin du travail et des mesures d amélioration des conditions de travail ont été apportées sur l établissement. Une enquête de satisfaction des personnels a été réalisée en 2004 et la mise en place d un logiciel de gestion des ressources humaines est prévue. I.6 Gestion des fonctions logistiques La gestion des fonctions logistiques fait l objet d une attention particulière au niveau du site et du groupe Médipsy. Une organisation adaptée à la taille de la structure pour la sécurité et la maintenance du bâtiment et équipements est effective. La fonction lingerie est assurée par un prestataire. Le traitement du linge des patients n est pas satisfaisant. La fonction restauration répond aux attentes des consommateurs. Le nettoyage des locaux est conforme aux règles d hygiène. La collecte et l élimination des déchets sont définies, sa mise en œuvre reste à finaliser. La sécurité incendie est prise en compte, la formation est respectée. L évaluation des prestations logistiques est en place. -12 / 15-

I.7 Gestion du système d information Le Système d information hospitalier est inséré dans l organisation avec une architecture qui s appuie sur le projet médical et le projet d établissement. L accès aux données informatique est réglementé et sécurisé. Les missions du Département d information médicale sont définies. L évaluation du système d information reste à faire. I.8 Gestion de la qualité et prévention des risques La politique de l établissement est en lien avec le label Générale de santé dont les cinq priorités sont : assurer la sécurité du séjour des patients, offrir un accueil personnalisé et efficace, agir ensemble contre la douleur, connaître les attentes du patient pour mieux les satisfaire. La mise en place de la démarche qualité est intégrée au projet d établissement dès 1998 et un responsable assurance qualité a été désigné en 1999. Un comité d optimisation de la qualité (COQ) a été créé, son rôle et ses missions sont définis. La prise en compte des besoins clients est en place par le biais des questionnaires de sortie et par les réunions communautaires hebdomadaires. La commission de conciliation est en place depuis 1999. Un système de gestion documentaire est en place sur l établissement. Si de nombreux documents qualité ont été réactualisés, la maîtrise de la gestion documentaire est à poursuivre. Une fiche de déclaration des événements indésirables existe depuis 2003, mais son exploitation est partielle. Un comité de vigilance et des risques (COVIR) a été mis en place en 2004. De nombreuses démarches qualité ont été effectuées et un plan d actions immobilier et sécuritaire réalisé, un programme de la gestion de la qualité et des risques reste à améliorer ainsi que son évaluation. I.9 Vigilances sanitaires et sécurité transfusionnelle L installation du Comité du Département d information médicale dans l établissement est ancienne ; elle a été complétée en 2003 par la création d un comité de vigilance et des risques à participation pluridisciplinaire. Il a contribué à la mise en place du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux, de procédures d alertes ascendantes et descendantes et à l achat de matériels sécurisés. Une évaluation semestrielle du circuit des médicaments a témoigné de la nécessité de poursuivre la démarche de formation. -13 / 15-

I.10 Surveillance, prévention et contrôle du risque infectieux L établissement a entamé dès 1998 une politique de prévention du risque infectieux chez les patients et les professionnels par la mise en place d un Comité de lutte contre les infections nosocomiales à participation large y compris celle du médecin du travail. Son activité est relayée par la Conférence médicale d établissement et étayée par les compétences du groupe et sa participation à l inter- Comité de lutte contre les infections nosocomiales du Sud- Est. Il suit de façon ciblée des indicateurs inhérents à sa pratique. Sa démarche comporte des actions de dépistage de traitement et de prévention des risques tant en interne qu au niveau des prestataires extérieurs que les professionnels ne se sont pas totalement appropriées. Le bon usage des antibiotiques est intégré : la formalisation du livret des antibiotiques est en voie d élaboration. La prévention des accidents d exposition au sang englobe l information et met à disposition un matériel adapté. La maîtrise du risque infectieux lié à l environnement et au circuit des aliments est assurée. -14 / 15-

II. II.1 DÉCISIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ Recommandation formulée par la Haute Autorité de santé - Renforcer le programme de gestion des risques, ainsi que son évaluation ( QPR4, QPR5). II.2 Modalités de suivi Au vu des éléments contenus dans le présent rapport d accréditation issu des résultats de l auto-évaluation, du rapport des experts consécutif à la visite sur site et des observations de l établissement à ce rapport, la Haute Autorité de santé décide que l établissement a satisfait à la procédure d accréditation. Considérant la dynamique qualité de l établissement, la Haute Autorité de santé décide qu il fait l objet de la recommandation mentionnée ci-dessus. L établissement met en œuvre les actions correctives et en assure le suivi en perspective de la prochaine procédure d accréditation. -15 / 15-