Droites et plans de l espace. Corrigés d exercices Version du 08/05/2014

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Transcription:

Corrigés d exercices Version du 08/05/04 Les exercices du livre corrigés dans ce document sont les suivants : Page 6 : N Page 79 : N 64, 65, 67 Page 67 : N 9 Page 80 : N 7, 7, 75 Page 74 : N Page 8 : N 86 Page 75 : N 8, 9 Page 85 : N 00 Page 76 : N 7, 9 Page 86 : N 05 Page 77 : N 4 Page 87 : N 08 N page 6 La pyramide comporte un total de 5 faces : la base, qui est ici un quadrilatère, et, de fait, 4 faces latérales (ayant pour intersection le point S, sommet de la pyramide) Pour déterminer l intersection du plan ( TUV ) avec la pyramide SABCD, il convient donc de déterminer l intersection de ce plan avec les 5 faces de la pyramide Nous suivons l indication de l énoncé et commençant par montrer que les droites ( TU ) et ( AC ) sont parallèles Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

Sur la figure ci-dessus, on a introduit les nouveaux points suivants : T milieu du segment [ AB ] U milieu du segment [ BC ] Par définition des points T et U, les points S, T et T, d une part, S, U et U, d autre part, sont ST SU alignés Plus précisément, on a : = = ST SU Dans le triangle STU, la réciproque du théorème de Thalès nous permet de conclure TU sont parallèles immédiatement que les droites ( TU ) et ( ) U étant les milieux respectifs des côtés [ AB ] et [ ] Dans le triangle ABC, les points T et la réciproque du théorème de Thalès (dans ce cas particulier, plus classiquement baptisée «théorème des milieux») nous permet de conclure que les droites ( ) parallèles TU et ( ) AC sont De ( TU ) //( TU ) et ( TU )//( AC ), on déduit immédiatement que les droites ( ) ( AC ) sont parallèles De façon analogue, on montre que l on a : ( UV ) //( ) BD (voir la figure ci-après) TU et BC, Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

De ( TU ) //( AC ) et ( ) //( ) Droites et plans de l espace UV BD, on tire immédiatement que les plan ( TUV ) et ( ABC ) sont parallèles : le plan ( TUV ) est parallèle à la base de la pyramide (le point U n appartenant pas à cette base, on en conclut, plus précisément, que le plan ( TUV ) est strictement parallèle au plan ( ABC ) ) L intersection du plan ( TUV ) et de la base de la pyramide est donc vide Intéressons-nous maintenant à l intersection du plan ( TUV ) et de la face ( SAB ) Nous raisonnons avec le plan ( SAB ) Le plan ( SAB ) coupe les plans parallèles ( TUV ) et ( ) donc elles-mêmes parallèles ABC Les droites d intersection sont L intersection du plan ( SAB ) et du plan ( ABC ) est la droite ( AB ) Quant à l intersection du plan ( SAB ) et du plan ( ) s agit donc de la parallèle à la droite ( AB ) passant par le point T Cette droite coupe les droites ( SA ) et ( SB ) en I A et I B respectivement (voir la figure ci-dessous) Finalement, l intersection du plan ( TUV ) et de la face ( SAB ) est le segment [ I I ] TUV, elle contient bien sûr le point T Il A B Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

Dans le triangle SAB, notons que le théorème de Thalès nous donne : SI A ST SIB = = = SA ST SB De façon analogue, on construit la parallèle à la droite ( BC ) passant par le point U Cette droite coupe respectivement les droites ( SB ) et ( ) I SC en I ' B et C Mais comme le théorème de Thalès, dans le triangle SBC, nous donne cette fois : SI ' B SU SI C = = = SB SU SC De SIB SB SI ' B = =, on tire que les points I B et I ' B sont confondus SB On construit enfin la parallèle à la droite ( CD ) passant par le point V Cette droite coupe respectivement les droites ( SC ) et ( ) I SD en I et C D En définitive, les intersections du plan ( TUV ) et des quatre faces latérales ( SAB ), ( ) ( SCD ) et ( SDA ) de la pyramide sont les segments [ I I ], [ I I ], [ I I ] et [ I I ] A B B C C D D A SBC, L intersection du plan ( TUV ) et de la pyramide SABCD est le quadrilatère IAIBICI D Grâce au théorème de Thalès, nous pouvons également préciser qu il s agit d une réduction de facteur de la base ABCD de la pyramide Ce résultat est en accord et généralise le premier résultat de l exercice corrigé de la page 6 : la section d une pyramide dont la base est un parallélogramme par un plan parallèle à la base et coupant l une des arêtes des faces latérales de la pyramide est encore un parallélogramme (il s agit en fait d une réduction de la base) N 9 page 67 Rappelons que le point E admet ( A ; AB, AC, AD ) 0; ;0 pour coordonnées dans le repère Pour ce qui est du point G, reprécisons un peu les choses Le point G, centre de gravité du triangle BCD, est défini par l égalité vectorielle : GB + GC + GD = 0 Lycée Fénelon Sainte-Marie 4/ M Lichtenberg

On a donc, classiquement : GA + AB + GA + AC + GA + AD = 0 D où : GA + AB + AC + AD = 0 et, finalement : AG = ( AB+ AC+ AD) On en déduit immédiatement que le point G admet ; ; pour coordonnées dans le A ; AB, AC, AD repère ( ) On a donc : GE 0 ; ;0, soit Finalement : GE ; ; 6 Une représentation paramétrique de la droite ( GE ) est : t x = t y = + t 6 t z = Pour montrer que les points K, E et G sont alignés, il suffit de montrer que le point K ( ;0;) appartient à la droite ( GE ) On cherche donc un réel t tel que : On obtient immédiatement : t = t = t 0 = + 6 t = Les points K, E et G sont alignés Lycée Fénelon Sainte-Marie 5/ M Lichtenberg

F ;0;0 appartient à la droite ( GE ) si, et seulement si, il existe un réel t tel que : t = t 0 = + 6 t 0 = La première ligne donne t = et la troisième t = 0 Ce système n admet donc pas de GE solution et le point F n appartient pas à la droite ( ) On pouvait aussi remarquer, d après la représentation paramétrique de la droite ( GE ), que tout point de cette droite admet une abscisse et une cote égales Comme ce n est pas le cas pour le point F, on pouvait ainsi conclure sans calcul Le point F n appartient pas à la droite ( GE ) N page 74 Note : ici, on doit bien maitriser le cours de la page 60 et les méthodes de la page 7! a Les droites ( DG ) et ( EA ) sont non coplanaires En effet, elles appartiennent à deux plans parallèles : respectivement ( HGC ) et ( ) EAB De plus, elles ne sont pas parallèles car les vecteurs DG et EA ne sont pas colinéaires Lycée Fénelon Sainte-Marie 6/ M Lichtenberg

b Les droites ( JK ) et ( FC ) sont parallèles En effet, dans le plan ( HEA ) on montre facilement, grâce au théorème de Thalès (dans sa version «théorème des milieux»), que les droites ( JK ) et ( ED ) sont parallèles Par ailleurs, les droites ( FC ) et ( ED ) sont parallèles comme intersections du plan ( EDC ) et des plans parallèles ( HEA ) et ( GFB ) Par transitivité du parallélisme, on en déduit que les droites ( JK ) et ( FC ) sont parallèles c La droite ( JK ) et le plan ( EFC ) sont parallèles Découle directement de la question précédente : la droite ( JK ) étant parallèle à la droite ( FC ), elle est parallèle à tout plan contenant la droite ( FC ), notamment au plan ( ) EFC d Les plans ( EKG ) et ( AIC ) sont parallèles Ici, on va utiliser le fait que si deux droites sécantes d un plan P sont parallèles à deux droites sécantes d un plan Q alors ces deux plans sont parallèles Lycée Fénelon Sainte-Marie 7/ M Lichtenberg

Les droites ( EG ) et ( ) ( EFG ) et ( ABC ) et du plan ( ) AC sont parallèles comme intersections des plans parallèles AEG Par ailleurs, le quadrilatère AIGK est un losange (il s agit, plus précisément d un carré mais nous nous en fichons ici! ) puisque les quatre longueurs AI, IJ, GK et KA sont égales (du théorème de Pythagore en veux-tu en voilà!) Il s agit donc d un GK sont parallèles parallélogramme et on en déduit que les droites ( AI ) et ( ) Finalement, les droites sécantes ( EG ) et ( GK ) sont parallèles aux droites sécantes ( AC ) et ( AI ) D où le résultat e La droite ( EI ) est parallèle au plan ( ) BCK En effet, en considérant, de façon similaire à ce qui a été fait ci-dessus, le quadrilatère EICK, on montre facilement qu il s agit d un losange Ainsi, les droites ( EI ) et ( CK ) BCK puisque celui- sont parallèles Il en va donc de même de la droite ( EI ) et du plan ( ) ci contient la droite ( CK ) f Les plans ( GHK ) et ( AIC ) sont sécants Notons, dans un premier temps, que le plan ( GHK ) est le support de la face avant CDHG du cube Le point C est donc un point commun aux deux plans ( GHK ) et ( AIC ) Ensuite, on considère le milieu L du segment [ ] AC Les points B et D sont symétriques l un de l autre par rapport à L Lycée Fénelon Sainte-Marie 8/ M Lichtenberg

Il en va de même des droites ( BF ) et ( ) points B et D et sont parallèles DH puisqu elles contiennent respectivement les On considère alors le point I, symétrique de I par rapport à L D après ce qui précède, le point I appartient à la droite ( ) DH et donc au plan ( GHK ) Mais ce point appartient également au plan ( AIC ) puisqu il s agit d un point de la droite ( IL ) de ce plan AIC n étant pas confondus (le point I n appartient pas à la face avant du cube mais à l une des arêtes de la face arrière), leur intersection est la droite CI Les plans ( GHK ) et ( ) ( ) g Le plan ( AIC ) et la droite ( FG ) sont sécants On remarque d abord que les droites ( IC ) et ( ) ( BFG ) et qu elles sont sécantes (cf les vecteurs directeurs respectifs FG FG appartiennent toutes deux au plan et IC qui ne sont pas colinéaires) On note M leur point d intersection (cf la figure ci-après) Comme le point F n appartient pas au plan ( AIC ), on en déduit immédiatement que la droite ( FG ) et le plan ( AIC ) sont sécants en M Lycée Fénelon Sainte-Marie 9/ M Lichtenberg

h Les droites ( FK ) et ( BD ) sont sécantes Elles appartiennent toutes deux au plan ( ) FHD et ne sont pas parallèles (considérer, par exemple, les vecteurs directeurs BD et FK = FI + IK = FI + BD ) Lycée Fénelon Sainte-Marie 0/ M Lichtenberg

N 8 page 75 Le plan ( EDG ) coupe les plans parallèles ( ABC ) et ( EFG ) selon deux droites elles aussi parallèles La première est la droite ( EG ) La seconde passe par le point D (celui-ci appartenant aux plans ( EDG ) et ( ABC ) ) On en déduit ainsi : L intersection des plans ( EDG ) et ( ABC ) est la droite ( d ) parallèle à la droite ( ) EG et passant par le point D Les droites ( d ) et ( BC ) sont deux droites du plan ( ) ABC Elles ont pour vecteurs directeurs respectifs EG = AC et BC qui ne sont pas colinéaires Ces deux droites sont donc sécantes et nous notons I leur point d intersection EDG, on en déduit finalement que : La droite ( d ) étant une droite du plan ( ) L intersection de la droite ( BC ) et du plan ( EDG ) est le point I, intersection des droites ( d ) et ( ) BC Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

N 9 page 75 Les points I et J sont deux points du plan ( EFG ) et le point K n appartient pas à ce plan L intersection du plan ( IJK ) et du plan ( EFG ) est donc la droite ( IJ ) De façon analogue, on établit que l intersection des plans ( IJK ) et ( ) ( JK ) AED est la droite Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

Le point L appartient à la droite ( JK ) et donc au plan ( IJK ) Le point L appartient à la droite ( AE ) et donc au plan ( AEB ) Ainsi, le point L appartient à l intersection des plans ( IJK ) et ( ) AEB Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

Le point I appartient évidemment au plan ( IJK ) Le point I étant le milieu du segment [ EF ], il s agit d un point de la droite ( EF ), elle-même incluse dans le plan ( AEB ) Ainsi, le point I est un point du plan ( ) Les points I et L appartiennent tous deux aux plans ( IJK ) et ( ) Finalement, les plans ( IJK ) et ( ) au plan ( AEB ) ), leur intersection est la droite ( IL ) AEB AEB AEB n étant pas confondus (le point K n appartient pas La droite ( IL ) est la droite d intersection des plans ( IJK ) et ( AEB ) Les plans ( CDG ) et ( ) Le plan ( IJK ) coupe ces deux plans selon deux droites parallèles Comme la droite ( IL ) est la droite d intersection des plans ( IJK ) et ( ) que la droite d intersection des plans ( IJK ) et ( CDG ) est parallèle à la droite ( ) AEB sont parallèles (support de deux faces opposées d un cube) La droite d intersection des plans ( IJK ) et ( CDG ) est une droite parallèle à la droite ( IL ) AEB, on en déduit IL 4 Nous notons N le point d intersection de la droite précédente et de la droite ( CD ) (qui est incluse dans le plan ( CDG ) ) et M le point d intersection de la droite ( IL ) et de la droite ( FB ) (qui est incluse dans le plan ( AEB ) ) Lycée Fénelon Sainte-Marie 4/ M Lichtenberg

Le plan ( IJK ) coupe les plans parallèles ( EFG ) et ( ) elles-mêmes parallèles Comme la droite ( IJ ) est l intersection du plan ( ) ( EFG ), on en déduit que l intersection du plan ( IJK ) et du plan ( ) la droite ( IJ ) passant par le point N ABC suivant deux droites IJK et du plan ABC est la parallèle à De façon similaire, on établit que l intersection du plan ( IJK ) et du plan ( ) parallèle à la droite ( JK ) passant par le point M GFB est la Si l on a bien travaillé (ie effectué une construction soignée) on constate que les deux droites précédentes se coupent en un point O du segment [ BC ] (cf la figure ci-dessous) L intersection du plan ( ) IJK et du cube ABCDEFGH est, finalement, l hexagone (régulier en l occurrence) IJKNOM (voir figure ci-après) Lycée Fénelon Sainte-Marie 5/ M Lichtenberg

N 7 page 76 On a facilement FE = GF et, de fait : AG+ FE = AG+ GF = AF Comme CD ' = GF ', on a : AG' + C' D = AG' + G' F = AF Comme F' E = H' G, on a : BH ' + F' E = BH ' + H ' G = BG Comme AB= BC, on a BC = AB + BC = AC puis BC+ CH = AC+ CH = AH On a : FG = GF Par ailleurs : GF = CD Ainsi : GF = CD = AD Finalement : FG + DF ' = AD + DF ' = AF ', il vient immédiatement ( ) ( ) Comme CB = BA CA = CB + BA = CB + CB = CB Alors : CA BB ' CB BB ' CB B ' B = = + Mais CB = C ' B' Donc : CA BB ' CB B ' B C ' B ' B ' B C ' B = + = + = Lycée Fénelon Sainte-Marie 6/ M Lichtenberg

Le point I est le point d intersection des droites ( AE ) et ( BG ) On peut, bien sûr, utiliser le théorème de Thalès (nous vous laissons le soin de détailler cette première approche) Nous pouvons également adopter une approche plus vectorielle Les points A, I et E étant alignés, il existe un réel k tel que AI = kae On a alors : AI = k AE = k AD + DE = k AB + DE Or : AI = AB+ BI AB+ BI = k AB+ DE, soit : ( ) On a donc : ( ) Mais comme les droites ( BG ) et ( ) droite ( BG ), les vecteurs IB et DE un réel k ' tel que ( ) ( ) k AB= kde BI = kde+ IB DE sont parallèles et comme le point I appartient à la sont colinéaires Comme ils sont non nuls, il existe IB= k' DE On a donc : k AB= kde+ IB k AB= kde+ k' DE = k+ k' DE ( ) ( ) ( ) Mais comme les vecteurs AB et DE ne sont pas colinéaires, on a : k = 0 k AB= k+ k DE k + k' = 0 ( ) ( ') On en tire immédiatement : k = k' = On a donc : AI = AE Le résultat est établi AI = AE Les droites ( AE ) et ( AE ') sont sécantes en A Nous pouvons considérer le plan ( ') Il coupe le plan ( BB ' G ') selon la droite ( IJ ) et, bien sûr, le plan ( DD ' E ') selon la droite ( EE ') On en tire que ces deux droites sont parallèles On peut alors simplement utiliser le théorème de Thalès dans le triangle établir le résultat demandé AJ = AE' AEE ' pour AEE Lycée Fénelon Sainte-Marie 7/ M Lichtenberg

N 9 page 76 Comme AE = DH, il vient : AI = AD+ AE = AD+ DH = AH On en déduit immédiatement que les points I et H sont confondus Comme AB= HG et HA= GB, il vient : HJ = AB+ HA= HG+ GB= HB On en déduit immédiatement que les points J et B sont confondus On a : AK = AG DH = AG+ HD Comme HD= GC, il vient : AK = AG+ HD= AG+ GC = AC On en déduit immédiatement que les points K et C sont confondus On a : BM = u+ v+ w= AB+ AD+ AE = BA+ ( AD+ AE) = BA+ AI = BA+ AH = AI d'après la question Enfin, on a : BM = BA+ AH AB+ BM = AH AM = AH AH, c'est-à-dire le centre de la face AEHD Le point M est donc le milieu du segment [ ] Pour construire le point N, on «part» du point C et on effectue la translation de vecteur u On obtient comme point intermédiaire le milieu du segment [ DC ] On effectue alors la translation de vecteur v+ w Lycée Fénelon Sainte-Marie 8/ M Lichtenberg

On a : BM = u+ v + w et CP CN xu u v w xu = + = + + + = x u + v + w D après les coefficients de v et w, on aura BM et CP colinéaires si, et seulement si : CP = BM On aura alors : x = ( ), soit x = + = Les vecteurs BM et CP sont colinéaires si, et seulement si : x = N 4 page 77 Sur le point F, nous disposons de deux informations fondamentales : D une part, il appartient à la droite ( AG ) D autre part, il appartient au plan ( BCD ) La question posée ici découle de la deuxième information mais ne fait explicitement apparaître aucun lien direct avec la première A partir de ce constat, nous allons appréhender la situation différemment en considérant B ; BA, BC, BD Notre objectif va alors être de traduire les comme repère de l espace : ( ) deux informations ci-dessus dans ce repère On a immédiatement A ( ;0;0) et comme BE = BA (le point E est le milieu du segment [ AB ]), il vient : E ;0;0 Par définition du point G, on a : GE + GC + GD = 0 Pour obtenir les coordonnées du point G, nous devons nous intéresser au vecteur BG On écrit donc : GE + GC + GD = 0 GB + BE + GB + BC + GB + BD = 0 BG = BE + BC + BD BG = BA + BC + BD BG = BA + BC + BD 6 Ainsi : G ; ; 6 Lycée Fénelon Sainte-Marie 9/ M Lichtenberg

Comme le point F appartient au plan ( BCD ), nous pouvons poser : ( 0; ; ) On a alors : AG ; 0; 0 5, soit : AG ; ; 6 6 AF 0 ; x 0; y 0 AF ; x; y Puis : ( ), soit ( ) F x y Les points A, G et F sont alignés si, et seulement si, les vecteurs AG et AF sont colinéaires c'est-à-dire si leurs coordonnées sont proportionnelles En raisonnant sur les 6 abscisses de ces deux vecteurs, il vient immédiatement : AF = AG 5 6 On en tire alors : x= y = = 5 5 On a finalement : BF = BC+ BD 5 5 Les coordonnées du point F dans le repère ( B; BC, BD) valent : ; 5 5 Puisque le point J est le milieu du segment [ ] Il vient alors : CD, on a : BC + BD = BJ 4 BF = BC+ BD = ( BC+ BD) = BJ = BJ 5 5 5 5 5 Les vecteurs BF et BJ étant colinéaires, on en déduit immédiatement : Les points B, F et J sont alignés N 64 page 79 MN ( 0 ; ( 4 ) ;5 ) soit MN ( ;7;4) NP( 0; ;0 5) soit NP( ; ; 5) MN + NP ( ( ) + ( ) ; 7+ ( ) ; 4+ ( 5) ) soit MN + NP ( 7;; 7) MP+ 4PN = MN + NP 4NP= MN 7NP Il vient alors : MN 7NP + 7 ; 7+ 7 ; 4+ 7 5 MN 7NP ; 4 ; On a d abord : ( ) (( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )) Soit : ( ) Lycée Fénelon Sainte-Marie 0/ M Lichtenberg

N 65 page 79 On a facilement : AB( ; ;6 4), soit AB ( ;;) CD( 6 ( ) ; ( ) ;4 ), soit CD( ;;) Comme AB= CD, on en déduit finalement : ABDC est un parallélogramme, et N 67 page 79 Le point I est le milieu du segment [BD] On a donc : 5 I ; ; Le point J est le milieu du segment [AC] On a donc : 5 J ; ;0 ( ) + + 4+ I ; ; ( ) + 5+ 4 + J ; ; soit : soit : Le point G est le centre de gravité du triangle ABC On a donc : ( ) 5 + + 4 ( ) 4 G + + ; ; + + soit Le point K est défini par la relation : DK = DG 4 G 4 4 ; ; Posons alors : K ( xk ; yk ; z K) On a : DK ( xk ( ) ; yk ; zk ), soit DK ( xk + ; yk ; zk ) 4 4 Et : DG ( ); ; 0 8, soit : DG ; ; On a alors : DG 0 ; 8 ; 4 4 4 4, soit : DG 5 ; ; 4 Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

Il vient alors : 5 xk + = xk = DK = DG yk = yk = 4 zk = zk = K ;; A l aide des résultats obtenus à la première question, on obtient facilement : 5 5 IJ ; ;0, soit IJ ( 4; ; ) 5 IK ; ;, soit IK ; ; On a immédiatement : IK = IJ et on en déduit : Le point K est le milieu du segment [ IJ ] N 7 page 80 On a facilement : AB ( ( 4 ) ; ; 5), soit AB( 6;; 6) CD( 5;6 7;6 ), soit CD( ; ;) On a donc AB= CD et, de fait : Les droites ( AB ) et ( CD ) sont parallèles On a cette fois : AB CD ( 0 6; 4; ) ( 4 ( ) ;6 ;5 4), soit AB ( 6; ;), soit CD( ;;) Comme 6 = =, les vecteurs AB et CD ne sont pas colinéaires Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

Donc : Les droites ( AB ) et ( CD ) ne sont pas parallèles N 7 page 80 Considérons le repère ( A ; AB, AD, AE) Le point I est le milieu du segment [ AE ] On a donc : Ainsi, dans le repère ( A ; AB, AD, AE), on a : I 0;0; AI = AE Le point J est le centre de la face CDHG On a : AJ = AB+ BC+ CJ = AB+ AD+ CH = AB+ AD+ CD+ DH = AB + AD + ( AB + AE) = AB + AD AB + AE = AB + AD + AE Ainsi, dans le repère ( A ; AB, AD, AE), on a : J ;; Le point P est défini par : EP = EH D où : AP = AE+ EP = AE+ EH = AE+ AD = AD+ AE Ainsi, dans le repère ( A ; AB, AD, AE), on a : P 0; ; Le point Q est défini par : AQ = AC D où : AQ = AC = ( AB+ AD) = AB+ AD Ainsi, dans le repère ( A ; AB, AD, AE), on a : Q ; ;0 Le point K est le milieu du segment [ PQ ] ( ) Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

Ainsi, dans le repère ( A ; AB, AD, AE) Soit : K ; ; 6 Droites et plans de l espace 0 + + 0, on a : K ; + ; A partir de I 0;0;, J ;; et K ; ;, on obtient facilement : 6 IJ 0; 0;, soit ;;0 IJ Et aussi : IK 0; 0;, soit : ; ;0 6 IK 6 On a donc : IK = IJ et, de fait : Les points I, J et K sont alignés N 75 page 80 A l aide des coordonnées fournies, on obtient facilement : AB( 4;; 6) AC ( ; ; ) et AD( 4;5;) Les points A, B, C et D sont coplanaires si, et seulement si, les vecteurs AB, AC et AD le sont, c'est-à-dire s il existe deux réels x et y tels que : AB= xac+ yad, On a alors : 4= x 4y AB = xac+ yad = x+ 5y 6 = x + y = x + 5y Considérons le système formé des deux dernières équations : 6 = x + y En les soustrayant membre à membre, on obtient immédiatement : 4y = 8, soit y = y + 6 Il vient alors : x = = 4 Lycée Fénelon Sainte-Marie 4/ M Lichtenberg

On constate alors que la première équation du système initial, 4= x 4y, est bien vérifiée pour ces valeurs de x et y On en déduit donc : 4= x 4y x = 4 AB = xac + y AD = x + 5y y = 6 = x + y Les vecteurs AB, AC et AD sont coplanaires Les points A, B, C et D sont coplanaires On procède comme précédemment AB 7;; On obtient : ( ), AC ( 5;0;) et AD 4; ; 5 On a alors : 7= 5x + 4y AB = xac + y AD = y = x 5y La deuxième équation donne immédiatement y = 4y + 7 5 La première donne alors : x = = = 5 5 On constate alors que la troisième équation est vérifiée pour x = et y = On a donc : 4= x 4y x = AB = xac + y AD = x + 5y y = 6 = x + y Les vecteurs AB, AC et AD sont coplanaires Les points A, B, C et D sont coplanaires N 86 page 8 Le vecteur u ( ; ;) un vecteur directeur de D De même, v ( ;;5) ( d ) (coefficients de t dans la représentation paramétrique fournie) est est un vecteur directeur de la droite Lycée Fénelon Sainte-Marie 5/ M Lichtenberg

Les coordonnées de ces deux vecteurs n étant pas proportionnelles, ils ne sont pas colinéaires et on en déduit que les droites D et ( d ) ne sont pas parallèles Cherchons-en alors un éventuel point d intersection On cherche un éventuel couple de réels ( t; u ) tel que : 5+ t = + u t = + u + t = 6 + 5u On a facilement : t u = t+ u = t 5u = Avec les deux premières équations, on obtient : t+ u = u = t u = t t 5u = t 5u = t 5( t ) = 4 u = t u = u = u = t 4 6t + 5= t = 4 4 t = t = 4 4 5 Il vient alors : t 5u = 5 = = La troisième équation du système initial est bien vérifiée 4 Pour t = et u =, on vérifie que l on a : Ainsi : x = 5 + t = + u = 7 y = t = + u = z = + t = 6 + 5u = Les droites D et ( d ) sont sécantes en 7 A ; ; Lycée Fénelon Sainte-Marie 6/ M Lichtenberg

On procède comme précédemment Le vecteur u ( ;;) est un vecteur directeur de D De même, v ( ; 6; ) est un vecteur directeur de la droite ( d ) Comme v = u, ces vecteurs sont colinéaires et on en déduit immédiatement que les d sont parallèles droites D et ( ) On doit alors s interroger : sont-elles strictement parallèles ou confondues? A ( ;;0) est un point de D directement obtenu à partir de la représentation paramétrique fournie en choisissant t = 0 Le point A appartient-il à ( d )? On cherche un réel u tel que : = u = 5 6u 0 = u La première équation donne immédiatement On en déduit donc que A est le point de ( d ) de paramètre Les droites D et ( ) u = On constate alors facilement que cette valeur de u vérifie les deux autres équations u = d étant parallèles et possédant un point commun, elles sont confondues Les droites D et ( d ) sont confondues Le vecteur u ( ; ;) est un vecteur directeur de D De même, v ( ;;) vecteur directeur de la droite ( d ) est un Les coordonnées de ces deux vecteurs n étant pas proportionnelles, ils ne sont pas colinéaires et on en déduit que les droites D et ( d ) ne sont pas parallèles Cherchons-en alors un éventuel point d intersection On cherche un éventuel couple de réels ( t; u ) tel que : + t = u 4 t = + u + t = 5+ u Lycée Fénelon Sainte-Marie 7/ M Lichtenberg

On a facilement : t+ u = 4 t + u = t u = Avec les deux dernières équations, on obtient : t t u = u = t+ u = u = 4 t u = 5 5 t = 5 t = t = 5 Il vient alors : t+ u = + = 5+ = 4 4 4 4 La troisième équation du système initial n est pas vérifiée On en déduit que les deux droites ne sont pas sécantes Les droites D et ( d ) ne sont pas coplanaires N 00 page 85 Rappelons que les faces opposées d une parallélépipède sont parallèles On en déduit alors que ces faces sont des parallélogrammes On a : EO = EA + AO = EA + AC = ( AD + AB) + EA = EH + EF + EA On a donc : O ; ; On a aussi : EO = EG = ( EH + EF ) = EH + EF D où : O ; ;0 Comme G est le centre de gravité du triangle BDE et comme O est le milieu du segment [ BD ], on a : EG EO = = EH + EF + EA= EH + EF + EA Lycée Fénelon Sainte-Marie 8/ M Lichtenberg

D où : G ; ; Droites et plans de l espace Comme : G est le centre de gravité du triangle CFH O est le milieu du segment [ HF ] EOCO est un parallélogramme (on a facilement AO = EO ) il vient : EG = EO + OG = EO + OC = EO + EO = EH + EF + EH + EF + EA = EH + EF + EA D où : G ; ; O ; ;, O ; ;0, G ; ; et G ; ; On a immédiatement A ( 0;0;) Comme : EG = EH + EF, il vient : G ( ;;0) puis : AG ( ;; ) En utilisant les résultats de la question précédente, il vient : AG ; ;, soit : AG ; ; et donc AG = AG AG ; ;, soit AG ; ; et donc AG = AG Les vecteurs AG, AG et AG étant colinéaires, on en déduit que les points G et G appartiennent à la droite ( AG ) Les points A, G, G et G sont donc alignés Les points A, G, G et G sont alignés Sur la droite ( ) AG, on peut considérer le repère ( A ; AG) D après la question précédente, les points G, G et G admettent alors comme abscisses respectives :, et Lycée Fénelon Sainte-Marie 9/ M Lichtenberg

On en déduit immédiatement : et les points G et Droites et plans de l espace Les points A, G, G et G sont alignés dans cet ordre G partagent le segment [ ] AG en trois segments de même longueur N 05 page 86 Les points A, B et C ne sont pas alignés Ils définissent donc un plan Comme la droite ( AB ) du plan ( ABC ) coupe le plan P, les plans P et ( ) ABC sont sécants (ils ne sont pas confondus puis les points A, B et C n appartiennent pas à P ) L intersection des plans P et ( ABC ) est une droite Nous la notons ( d ) Or, les droites ( AB ), ( AB ) et ( AB ) du plan ( ABC ) coupent le plan P en A ', B ' et C ' Ces points appartiennent dont à l intersection des plans P et ( ABC ), c'est-à-dire à la droite ( d ) Ils sont donc alignés Les points A ', B ' et C ' sont alignés N 08 page 87 a On peut (doit? ) avoir l intuition que le quadrilatère IJKL est un parallélogramme Avec deux parallélogrammes et quatre milieux, c est plutôt «légitime» Intéressons-nous donc au vecteur IJ On a : IJ = IA + AB + BJ IJ = IA' + A' B ' + B ' J En additionnant ces deux égalités membre à membre, il vient : IJ = IA + AB + BJ + IA' + A' B ' + B ' J = IA + IA' + AB + A' B ' + BJ + B ' J ( ) ( ) Comme I est le milieu du segment [ AA '] et J celui du segment [ '] IA + IA' = BJ + B ' J = 0 et donc : IJ = AB + A' B ' De façon analogue, on montre : LK = DC + D ' C ' BB, il vient : Lycée Fénelon Sainte-Marie 0/ M Lichtenberg

Comme ABCD et A' BCD ' ' ' sont des parallélogrammes, on a : AB = DC et A' B' = D' C' On a donc : IJ = AB + A' B ' = DC + D ' C ' = LK Finalement : IJ = LK et on en déduit que le quadrilatère IJKL est un parallélogramme Le quadrilatère IJKL est un parallélogramme b IJKL étant un parallélogramme, on a : IK = IL + LK = IL + IJ L égalité IK = IL + IJ nous permet immédiatement de conclure : Les points I, J, K et L sont coplanaires Ici encore, l intuition peut être bonne conseillère! Le point O '' ne serait-il pas le milieu OO '? du segment [ ] On adopte une démarche très proche de celle de la question a On a : O'' O= O'' I + IA+ AO O '' O = O '' K + KC + CO En additionnant ces deux égalités membre à membre, on obtient : O'' O= O'' I + IA+ AO+ O'' K + KC+ CO = O'' I + O'' K + IA+ KC+ AO+ CO ( ) ( ) Comme les points '' O'' I + O'' K = AO+ CO= 0 et donc : O'' O= IA+ KC O et O sont les milieux respectifs des segments [ IK ] et [ ] AC, on a : En procédant de façon similaire avec les points O et O ', on obtient cette fois : O'' O' = IA' + KC' En additionnant membre à membre les égalités O'' O = IA+ KC et O'' O' = IA' + KC', O '' O + O '' O ' = IA + KC + IA' + KC ' = IA + IA' + KC + KC ' on obtient : ( ) ( ) Comme les points I et K sont les milieux respectifs des segments [ AA '] et [ '] IA + IA' = KC + KC ' = 0 et, finalement : O'' O+ O'' O' = 0 CC, on a : Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg

Ainsi, le point O est bien le milieu du segment [ OO '] Les points O, O ' et O '' sont alignés Plus précisément, le point O est le milieu du segment [ '] OO Lycée Fénelon Sainte-Marie / M Lichtenberg