BILAN DE L OPÉRATION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BILAN DE L OPÉRATION"

Transcription

1 Communauté de Communes de l Agglomération de Sarrebourg ESAT l Eventail IME Les Jonquilles BILAN DE L OPÉRATION Micro-compostage collectif en bacs Expérimentation pilote 1

2 Sommaire 1. Rappel du projet 1.1 Présentation de la Communauté de Communes de l Agglomération de Sarrebourg 1.2 Présentation de l ESAT L Eventail 1.3 Présentation de l IME Les Jonquilles 1.4 Présentation du projet 2. Etape 1 : Définition des dispositifs de tri et de compostage 2.1 La méthode utilisée 2.2 Les principaux résultats de cette étape 3. Etape 2 : La mise en place des dispositifs 3.1 La prévention et le tri des déchets alimentaires 3.2 Le dispositif de compostage 4. Etape 3 : Suivi et évaluation de l opération de compostage : les principaux résultats 1.1 La perception du personnel des établissements 1.1 La conduite du dispositif de compostage et l analyse des indicateurs de fonctionnement 1.1 La qualité du compost produit 1.1 La fonctionnalité des bacs de dégradation 1.1 Les charges de fonctionnement liées à la gestion du dispositif de compostage 5. Conclusions et suites à donner 2

3 1. Rappel du projet 1.1 Présentation de la Communauté de Communes de l Agglomération de Sarrebourg : Etablissement de coopération intercommunale regroupant 8 communes, ses actions se déclinent principalement au travers de services à la population, en faveur de l aménagement de l espace communautaire et de son développement économique, ainsi que dans la protection de l Environnement. 1.2 Présentation de l ESAT L Eventail : Etablissement médico-social, sa mission d accueil d adultes handicapés se traduit par l exercice de différents métiers (menuiserie, blanchisserie, espaces verts, sous-traitance ), avec un encadrement de professionnels issus de l industrie. 1.3 Présentation de l IME Les Jonquilles : Etablissement médico-social, sa mission d accueil d adultes handicapés se traduit par l exercice de différents métiers (menuiserie, blanchisserie, espaces verts, sous-traitance ), avec un encadrement de professionnels issus de l industrie. 1.4 Présentation du projet : Le projet visait à mettre en place et à évaluer, sur le site de l ESAT L Eventail, avec la contribution de l IME Les Jonquillles, une expérimentation de micro-compostage en bacs des restes alimentaires provenant de la restauration. L évaluation fonctionnelle, technique et économique du dispositif mis en place devait permettre d éclairer le groupe de suivi technique de l étude sur les possibilités, les limites et les conditions de mise en œuvre d un micro-compostage en bacs pour les établissements de restauration d une capacité de 200 à 400 repas par jours sur le territoire de la Communauté de Communes de l Agglomération de Sarrebourg (CCAS) et plus généralement de la Lorraine. La réussite d une telle démarche s appuie sur une forte implication des établissements mais également sur un soutien et un accompagnement de la collectivité compétente. Pour ce faire, une convention de partenariat entre la CCAS, l ESAT et l IME a permis de préciser les responsabilités et les engagements de chaque partie. Le programme s est déroulé en trois principales étapes : Etape 1 : La définition du projet à partir de l étude des conditions de faisabilité à l ESAT L Eventail et à l IME Les Jonquilles Etape 2 : La mise en place du dispositif de tri et de compostage Etape 3 : Le suivi et l évaluation de l opération Chaque étape a fait l objet d un rapport et d une présentation au Comité de pilotage. 3

4 2. Etape 1 : Définition des dispositifs de tri et de compostage 2.1 La méthode utilisée La Communauté de Communes de l Agglomération de Sarrebourg et les deux établissements (l ESAT L Eventail et l IME Les Jonquilles) ont été pleinement associés à la réalisation des différentes phases de cette première étape : Information et concertation des différentes catégories de personnels et les usagers Réalisation de l état des lieux Définition des conditions de mise en place du projet respectivement dans chaque établissement Les différentes consultations et visites des établissements ont notamment permis de préciser les principaux points suivants : Les contraintes et les opportunités pour la mise en place du projet sur les deux établissements Le cahier des charges de l expérimentation à mettre en place Des propositions d organisation et d aménagement concernant le tri et le compostage autonome Les outils et moyens de suivi du projet 2.2 Les principaux résultats de cette étape Le rapport d étape présentait les principaux points suivants : La production et la gestion des déchets dans les établissements La collecte et l élimination (aspects techniques et économiques) Les contraintes et opportunités pour la mise en œuvre du projet : - Les atouts de l établissement - Des incertitudes et des améliorations à apporter - Les possibilités d aménagement et les ressources humaines envisageables Le cahier des charges de mise en place du projet et les propositions d organisation et d aménagements : - La gestion séparée des déchets alimentaires des restaurants de l IME et de l ESAT - La prise en charge des déchets compostables par l ESAT - Le dispositif de compostage - La conduite du dispositif de compostage par l ESAT - Le suivi de l expérimentation par l ESAT - L évaluation et la communication des résultats de l expérimentation 4

5 3. Etape 2 : La mise en place des dispositifs 3.1 La prévention et le tri des déchets alimentaires Lors de la semaine de test, la production de restes alimentaires compostables a été évaluée entre 40 et 60 kg/jour (80 à 150 l/jour), soit entre 200 et 300 kg/semaine Le tri et la gestion des déchets alimentaires à l IME Les Jonquilles La production de déchets alimentaires est relativement faible en référence aux situations habituellement rencontrées, ce qui dénote de pratiques adaptées pour limiter le gaspillage. Les déchets alimentaires de préparation sont évalués à 16 g/repas, soit 30 kg/semaine. Les déchets de consommation sont évalués à 52 g/repas, soit 45 kg/semaine. La production moyenne journalière peut s établir entre 15 et 20 kg/jour, soit environ 30 et 50 l/jour. ORGANISATION DE LA CUISINE Légumerie Déconditionnement Zone cuisson Entrée cuisine Monte-charges Plonge Vidage déchets de consommation des repas Le tri des déchets de préparation et des retours de salle est effectué par le personnel. La rencontre avec les référents de l établissement pour le projet a permis de proposer quelques adaptations aux modalités de tri, de stockage et de collecte des restes alimentaires envisagées précédemment pour l établissement 5

6 Le service et le débarrassage à table Mise en place des seaux de 10 litres ou 12 litres munis de couvercles pour le stockage des restes alimentaires en cuisine (1 en légumerie, 1 entre les zones de préparation froides et chaudes) et un seau pour les retours de salle. Les seaux pleins sont transférés en fin de service par le monte-charge vers le local déchets. Les seaux stockés dans le local déchets sont collectés chaque jour par l ESAT L Eventail avec la charrette à bras prévue à cet usage Le tri et la gestion des déchets alimentaires à l ESAT L Eventail A la vue des résultats de la campagne de tri, la production de déchets alimentaires est relativement importante en référence aux situations habituellement rencontrées. Les déchets de consommation sont évalués à 183 g/repas, soit 180 kg/semaine. La production moyenne journalière peut s établir entre 25 et 40 kg/jour, soit environ 50 et 100 l/jour. Par la suite, une adaptation des rations servies a permis de réduire sensiblement les quantités de déchets alimentaires produits. Le tri des retours de salle est effectué par le personnel après une préparation du plateau par les convives. 6

7 Le débarrassage en salle Zone plonge La rencontre avec les référents de l établissement a permis de vérifier leur adhésion au principe de stockage des restes alimentaires dans des seaux d une dizaine de litres. Une adaptation a été nécessaire en plonge pour placer les seaux à hauteur de la table de débarrassage. Les consignes de tri Aménagement de la table de débarrassage 7

8 Les seaux pleins munis d un couvercle sont transférés au fur et à mesure vers le local déchets. Les seaux sont stockés dans le local déchets pour être transférés à l aide d un chariot vers la plate-forme de compostage le lendemain matin par l équipe de cuisine. Le nettoyage des seaux se fait au retour par l équipe de cuisine. Sur la plate-forme de compostage, les restes alimentaires de l ESAT L Eventail et de l IME Les Jonquilles sont pris en charge par l équipe menuiserie. Le chariot de transfert des seaux Le nettoyage des seaux après vidage 8

9 3.2 Le dispositif de compostage 9

10 Les principales exigences fonctionnelles Les bacs de dégradation Elles font référence le plus souvent au recueil de recommandations de mise en œuvre du micro-compostage collectif des biodéchets en bacs édité par GESPER. 3 Limiter le volume des bacs à 1m pour éviter les tassements et limiter la pénibilité pour le retournement. Isoler thermiquement les parois pour favoriser l activité biologique même pendant les conditions hivernales. Constituer un ensemble clos inaccessible aux rongeurs. Limiter la perméabilité à l air pour éviter un refroidissement excessif l hiver, un assèchement trop important l été et les émissions d odeurs. Faciliter l introduction des déchets et structurant par le haut. Montage et démontage facile pour le vidage. Protections contre les intempéries (hors d eau). Résistance de la face interne des parois à l humidité. La première version de bac Les choix de conception ont pris en compte les exigences fonctionnelles proposées par GESPER. D autres opportunités et contraintes liées notamment à l utilisation par des travailleurs handicapés et à l activité menuiserie de l ESAT L Eventail ont orienté vers des choix de matériaux. Les premiers bacs ont été construits en chêne, les suivants en pin. 10

11 La mise en main et la mise en route Dépose de 10 cm de broyat en fond de bac 11

12 Recherche d équivalence poids volume pour les déchets alimentaires, le broyat, les copeaux Introduction déchets alimentaires et coproduits La conduite et le suivi du dispositif de compostage L introduction des déchets alimentaires et coproduits Un mélange de déchets alimentaires et coproduits (environ 30 % en poids de broyat et 9 % de copeaux) est introduit dans le bac de dégradation 1er stade. Les proportions équivalentes en volume ont été déterminées pour limiter les pesées. Ces proportions ont été légèrement adaptées de manière à faciliter la mémorisation des mélanges. Compte tenu des densités respectives des déchets alimentaires (environ 0,6), du broyat (environ 0,266) et des copeaux (environ 0,08), un volume égal de broyat et de copeaux pourra être introduit. L introduction des déchets se fait par série de trois seaux. La préparation se fait à partir d un gabarit : SCIURE DÉCHETS SCIURE DÉCHETS DÉCHETS BROYAT BROYAT 12

13 La préparation de l introduction : seaux de copeaux, de broyat, de restes alimentaires La première zone de compostage avec, de droite à gauche, le premier bac de dégradation 1er stade, 4 bacs de maturation, le sac de déchets indésirables, les bacs de copeaux et de broyat. Au premier plan, le gabarit de préparation à l introduction des déchets Les déchets et les coproduits sont mis en couches successives à l aide de la raclette 13

14 La conduite et le suivi au quotidien Les principales prescriptions et hypothèses : Elles font référence le plus souvent au recueil de recommandations de mise en œuvre du micro-compostage collectif des biodéchets en bacs édité par GESPER et ont intégré les hypothèses résultant des différents échanges entre l ESAT L Eventail et la Communauté de Communes de Sarrebourg. Le suivi au quotidien permet de vérifier les indicateurs de bon fonctionnement du dispositif de compostage mais également d alimenter les indicateurs permettant d évaluer globalement l opération. Les principales tâches à réaliser : Il s agit notamment de : Collecter et acheminer quotidiennement les déchets compostables depuis les locaux déchets de l IME Les Jonquilles et l ESAT L Eventail jusqu à l aire de compostage. Evaluer les quantités de déchets introduits (déchets alimentaires + coproduits). S assurer de la qualité du tri des biodéchets à composter (en référence à la définition des déchets compostables) pour chaque établissement. Extraire les éventuels déchets indésirables avec une pince adaptée. Nettoyer les seaux et les ranger. er Assurer les transvasements des bacs de dégradation 1 stade vers les bacs de dégradation 2ème stade (environ 1 bac/semaine), des bacs de dégradation 2 ème stade vers les bacs de maturation (environ 1 bac/2 semaines), des bacs de maturation vers l aire de stockage du compost (environ 1 bac/4 semaines). Contrôler régulièrement la température et l humidité des bacs de compostage. Arroser les bacs de maturation si nécessaire. Assurer l approvisionnement en coproduits : copeaux (depuis les menuiseries de l ESAT L Eventail et l IME Les Jonquilles) et le broyat produit par l atelier Espaces verts. Cribler éventuellement le compost selon l usage. Compléter au quotidien le journal et tableau de bord archivant également les opérations réalisées et le temps passé correspondant, les problèmes constatés. Estimation des temps de travail : Cette estimation a été uniquement fournie à titre indicatif pour servir éventuellement de référence compte tenu des diverses inconnues notamment liées aux capacités des travailleurs handicapés. 14

15 La gestion quotidienne peut demander par opération : Collecte et acheminement des déchets : minutes Pesée et introduction quotidienne des déchets compostables et des coproduits, nettoyage des bacs : 20 minutes Suivi quotidien (température) + relevé journal et tableau de bord : 20 minutes Retournement des bacs : 30 minutes/sem minutes/2 sem minutes/4 sem. Remarque : les temps estimés sont naturellement indicatifs. Ils sont très dépendants de la qualité de l intégration dans les tâches habituelles. Ils sont à majorer sensiblement pendant la période de mise en main qui peut durer quelques mois. Le suivi et l évaluation de l opération Les principales prescriptions et hypothèses : Le suivi et l évaluation doivent permettre de conclure sur la pertinence technique et économique d un tel dispositif, mais également éventuellement de proposer des adaptations en termes de gestion de projet, de matériel et de conduite du dispositif. Les indicateurs doivent permettre de vérifier les hypothèses avancées dans l étude de faisabilité. Le suivi est assuré par l ESAT L Eventail à partir des outils qui lui ont été mis à disposition par GESPER. L ESAT L Eventail a en charge la récupération et la transmission des valeurs des indicateurs de suivi à l association GESPER en concertation avec les services de la Communauté de Communes de l Agglomération de Sarrebourg. Le suivi concerne différents types d indicateurs : La satisfaction des usagers et du personnel impliqué tant au niveau des restaurants que du compostage (vis-à-vis des contraintes, nuisances ou d éventuelles retombées positives). La conduite du dispositif au quotidien : traiter précédemment. Le fonctionnement du dispositif. En plus des informations fournies par le journal et le tableau de bord, d autres indicateurs peuvent être contrôlés toutes les semaines par le groupe déchets de l ESAT L Eventail dans le cadre des activités de soutien : - température / humidité - les nuisances (insectes, odeurs, rongeurs ) Les coûts de fonctionnement : - temps passé (décomposition par tâche) - consommables Le journal et le tableau de bord fourniront l essentiel des informations nécessaires. 15

16 4. Etape 3 : Suivi et évaluation de l opération de compostage : les principaux résultats Remarque préalable : Dans le cadre du suivi qui a débuté depuis le 3 mai 2007, date de la mise en route du dispositif de compostage, plusieurs visites ont été réalisées (juillet 2007, janvier 2008) permettant des bilans intermédiaires et des propositions d optimisation du dispositif. Ces bilans ont fait l objet de notes de synthèse transmises aux partenaires et présentées lors des réunions du Comité de Pilotage. 4.1 La perception du personnel des établissements Le personnel de cuisine de l ESAT L Eventail : Le tri et l acheminement des déchets alimentaires du restaurant de l ESAT L Eventail semblent se passer dans de bonnes conditions. Il est néanmoins nécessaire de rappeler régulièrement les consignes de tri des déchets de repas sur le plateau. Les apports à la plate-forme se font désormais 3 à 4 fois par semaine. Les déchets alimentaires liquides (sauces ) sont parfois collectés. le personnel de cuisine est parfois mis à contribution pour l introduction des déchets dans les bacs de compostage. A la lecture des tableaux de bord, le temps passé par le personnel de cuisine semble très variable. Le personnel de menuiserie : Après la période de démarrage, pendant laquelle des problèmes d odeurs avaient été mentionnés, la conduite du compostage semble se passer aujourd hui dans de bonnes conditions. Néanmoins, des réticences de certains agents (présence de rongeurs dans les bacs de dégradation) ont conduit à organiser des rotations de personnel en charge du compostage et à mettre en place du grillage en fond de bac pour éviter l intrusion des rongeurs. A la lecture des tableaux de bord, le temps passé par le personnel de menuiserie semble très variable pour les tâches d introduction et de retournement. La communication interne sur le projet : Pour l instant, il y a peu de communication en interne sur les résultats de l opération. Dans le cadre des activités de soutien, les travailleurs handicapés ont exploité néanmoins les données du tableau de bord. La collecte des déchets alimentaires à l IME Les Jonquilles : Le tri est effectué normalement en cuisine et en retour de salle. A partir du mois de janvier 2008, les restes alimentaires collectés à l IME Les Jonquilles ont été transférés sur la plate-forme de l ESAT L Eventail à l aide de la charrette à bras. La communication sur le projet vers les enfants de l IME Les Jonquilles : Réalisée en partenariat avec la Communauté de Communes de l Agglomération de Sarrebourg, elle a permis l émergence de nombreuses activités pédagogiques conduites par le personnel enseignant (signalétique bacs de compostage ). 16

17 4.2 La conduite du dispositif de compostage et l analyse des indicateurs de fonctionnement Les biodéchets compostés : Les déchets alimentaires compostés Sur la période étudiée du 14 mai 2007 au 1 er février 2008, ce sont kg (18 kg/jour en moyenne) de restes alimentaires provenant des retours du self qui ont pu être compostés pour repas servis. Soit, en moyenne, une production de 108 g/repas (avec de fortes fluctuations entre 70 et 164 g/repas, la valeur médiane est de 110 g/repas). Les déchets liquides (sauces ) ont été ajoutés à partir de juillet PERIODE TEST : SUIVI DES QUANTITES DE DECHETS ALIMENTAIRES Nbre de repas g/repas mai au 18 mai mai au 1 er juin 11 juin au 15 juin 25 juin au 29 juin 09 juillet au 13 juillet 23 juillet au 27 juillet 27 aout au 31 aout 10 au 14 septembre 24 au28 septembre 08 au 12 octobre 22 au 26 octobre 05 au 09 novembre 19 au 23 novembre 19 au 23 novembre 3 au 7 decembre 17 au 21 decembre 07 au 11 janvier 21 au 25 janvier 0 nombre de repas poids moyen par repas (g) Il est à noter que la production de restes alimentaires comptabilisée pendant cette période est sensiblement plus faible que celle mesurée lors de la phase préalable (moyenne : 162 g/repas; médiane : 148 g/repas). En effet, des efforts de prévention du gaspillage ont été réalisés (adaptation des rations aux besoins, ). Les déchets alimentaires compostés Le suivi des déchets introduits permet de faire le bilan suivant : Déchets introduits du 3 mai 2007 au 1 er février 2008 : déchets alimentaires : kg (3 700 litres), 108 g/repas copeaux : 200 kg (2 500 litres) broyat : 660 kg (2 500 litres) Total biodéchets : kg (8 700 litres) A partir de cette date, il n y a plus eu de suivi des quantités de biodéchets introduites. 17

18 L évolution du pourcentage de coproduits Compte tenu de l absence d odeur autour des bacs, de la durée de dégradation plus importante du broyat, de la nécessité d apports réguliers d eau pour compenser un substrat trop sec, de l apport envisagé de serviettes de table de l IME Les Jonquilles, il a été proposé de revoir les proportions de la manière suivante : pour trois seaux de restes alimentaires : apporter un seau de broyat et un seau de copeaux ; les seaux de copeaux et de broyat seront apportés en fin d introduction pour recouvrir complètement les déchets alimentaires. Cela ramène à environ 20 % de coproduits en poids de déchets alimentaires et 66 % en volume au lieu des 40 % en poids et des 133 % en volume initialement introduits. La conduite des différents lots L analyse des tableaux de bord a permis de suivre la conduite des différents lots. Bleu : bac n 1 Vert : bac n 2 Jaune : bac n 3 Orange : bac n 4 Violet : bac n 5 Gris : bac n 6 Les hachures indiquent les périodes de remplissage. Le tableau suivant présente la gestion des différents lots jusqu au mois de juillet Le changement de noms des bacs effectué au mois de juillet 2008 rend difficile l intégration des données allant au-delà. Néanmoins, ces données confirment les premiers résultats. 18

19 Lot 17 Bac 5 Lot 16 Bac 4 Plein Lot 15 Bac 2 Plein Lot 14 Bac 1 Plein Lot 12 Bac 5 Plein Bac 6 Lot 11 Période de remplissage des bacs Bac 2 Plein Bac 3 Lot 10 Bac 4 Plein Bac 6 Bac 9 Lot 9 Bac 1 Plein Bac 3 Lot 8 Bac 5 Plein Bac 6 Bac 11 & 12 Lot 6 Bac 2 Lot 7 Plein Bac 4 Bac 3 Bac 10 Plein Bac 6 Lot 5 Bac 5 Bac 6 Bac 11 & 11b EPANDU Plein Lot 4 Bac 4 Plein Bac 6 Bac 9 Lot 3 Bac 1 Plein Bac 3 Bac 10 Lot 2 Bac 3 Bac 8 & 8b EPANDU Bac 2 Plein Lot 1 EPANDU Bac 1 Plein Bac 3 Bac 7 Semaine Bleu : bac n 1 Vert : bac n 2 Jaune : bac n 3 Orange : bac n 4 Violet : bac n 5 Gris : bac n 6 19

20 er Le remplissage des bacs de dégradation 1 stade a pris entre 4 semaines en début de test jusqu à 3 semaines en fin de test. En début de test, seuls les déchets alimentaires de l ESAT L Eventail étaient compostés en mélange avec les coproduits. En fin de test, les déchets de l IME Les Jonquilles sont également compostés mais le pourcentage de coproduits a été baissé. La durée de séjour des différents lots dans les bacs va de 12 mois en début de test jusqu à 9 mois en fin de test. Il est important de rappeler que l installation est largement dimensionnée. Dans une configuration normale, les durées pourraient être divisées par deux. L évolution de la température et de l humidité du substrat L analyse des tableaux de bord a permis de suivre l évolution des températures dans les différents bacs. Évolution des températures (C ) Évolution des températures (C ) Bac Bac Évolution des températures (C ) Bac Évolution des températures (C ) Bac 4 20

21 Évolution des températures (C ) Évolution des températures (C ) Bac Bac 6 Exemple : relevés de température des différents bacs début février : Bac n 1 : 10 C début de chargement le 4 février 2008 Bac n 2 : 58 C encore alors qu il est plein depuis le 30 novembre 2007 Bac n 3 : 24 C transfert du Bac n 1 le 4 février 2008 Bac n 4 : 62 C dans la couche supérieure, il est plein depuis le 15 janvier 2008 Bac n 5 : 62 C plein depuis le 1er février 2008 Bac n 6 : 30 C transfert du Bac n 5 le 15 janvier 2008 Bac n 7 : 9 C transfert du Bac n 3 le 14 novembre 2007 Bac n 8 : 13 C transfert du Bac n 3 le 4 février 2008 Quelques constats et commentaires : Les températures dépassent les 60 C dans les bacs de dégradation de niveau 1 notamment dans le tiers supérieur. La température diminue progressivement dans le temps. Le retournement dans les bacs de dégradation de niveau 2 ne s accompagne pas systématiquement de remontée de température significative. L oxygénation de la matière en dégradation semble suffisante car aucune odeur n a été constatée même pendant les phases de retournement. Par contre, lors du premier retournement d un bac de dégradation, il est apparu que le substrat était trop sec. Le premier bac de dégradation a été retourné au bout de 6 semaines. La température dans le bac était autour de 56 C. Le premier retournement du bac de dégradation de niveau 1 a permis d observer une colonisation importante de champignons et de vérifier une insuffisance d humidité du produit (test du poing). Cela a nécessité un apport d eau (20 litres) lors de la phase de retournement dans le bac de dégradation de niveau 2. Le retournement n a généré aucune gêne olfactive. 21

22 Depuis le mois de juillet 2007, chaque retournement des bacs de dégradation de niveau 1 est accompagné d un apport d eau d environ 80 litres apporté au fur et à mesure. Le 7 février 2008, le Bac n 5 a été vidé dans le Bac n 6. Le contenu moins sec qu au mois de juillet a nécessité néanmoins un apport d eau. Pas d odeur significative au moment du retournement. Depuis le mois de février, l apport de coproduit a été diminué comme cela a été précisé précédemment. 4.2 La conduite du dispositif de compostage et l analyse des indicateurs de fonctionnement Test de maturation : L échantillonnage du compost pour le test de maturation a été réalisé le 8 janvier sur le contenu du Bac n 8. Ce compost est le résultat de la dégradation du lot n 1 (déchets introduits du 3 mai au 14 juin 2007). La méthode du quartage a été utilisée. Un criblage (maillage 1 cm) a été réalisé. 6 litres ont été envoyés pour analyse. Un test de maturation a également été réalisé au CAT. 22

23 Test de maturation : N existant pas de référentiel d interprétation quantitative, les résultats du test (Cf. graphique ci-après) restent uniquement qualitatifs : le compost apparaît hétérogène : les 4 répétitions du test sur l échantillon montrent des résultats différents, notamment à 7 jours (les résultats affichés dans le graphique correspondent à la moyenne observée) ; bien que le test Cresson ne soit pas un test de phytotoxicité, il est constaté toutefois un problème de germination et pas de croissance : les plantes poussent mais elles sont peu nombreuses. Cette insuffisance de maturité sur le lot n 1 peut s expliquer par la conduite du compostage sur ce premier lot qui avait permis de constater un substrat trop sec lors du premier retournement et un mélange trop riche en broyat plus long à se dégrader. RÉSULTATS DU TEST CRESSON (produit : compost mélangé à de la tourbe, dans une proportion respective de 40 et 60 % en poids, substrat de référence : tourbe) Légende % Plantules émergées à 3 jours Produit étudié Substrat de référence Plantules normales à 7 jours % Plantules anormales à 7 jours 4 2 Biomasse fraîche/1000 plantules normales ANALYSE STATISTIQUE Plantules émèrgées à 3 jours : La différence entre la référence et le produit est statistiquement significative Plantules normales à 7 jours : La différence entre la référence et le produit est statistiquement significative Biomasse fraîche : La différence entre la référence et le produit n est pas statistiquement significative Plantules anormales : La différence entre la référence et le produit n est pas statistiquement significative 23

24 Les analyses chimiques et microbiologiques (Cf. résultats ci-après) montrent, pour tous les paramètres analysés, une conformité aux seuils normalisés ou des valeurs correspondant aux moyennes des composts de biodéchets. L échantillonnage du compost pour le test de maturation a été réalisé le 3 juillet 2008 sur le compost du Bac n 8. Ce compost est le résultat de la dégradation du lot n 2 (déchets introduits du 21 juin au 19 juillet 2007). La méthode du quartage a été utilisée. Un criblage (maillage 1 cm) a été réalisé. 6 litres ont été envoyés pour analyse. DETERMINATION Sur brut Sur sec Unité VALEUR AGRONOMIQUE Seuils selon la norme NFU Matières sèches (MS) 546 g/kg > 30 % sur MB Carbone (perte au feu) g/kg Azote total Kjeldahl (NTK) (en N) g/kg < 3 % sur MB Azote ammoniacal (NH4+) (en N) g/kg Phosphore total (P205) g/kg < 3 % sur MB Calcium (CaO) g/kg Magnésium (MgO) g/kg Potassium (K2O) g/kg ELEMENTS TRACES Arsenic (As) mg/kg < 18 mg/kg de MS Sélénium (Se) < 0.27 < 0.50 mg/kg < 12 mg/kg de MS AUTRES RÉSULTATS Recherche de salmonelles Absence /l de MB Entérocoques ufc/g MB Escherichia coli < 10 ufc/g MB ph eau 6.6 Température du ph 22.3 C Matières Organiques (MO) g/kg Azote nitrique (NO2+NO3) (en N) g/kg Azote uréique (en N) < 0.01 < 0.01 % 24

25 DETERMINATION Sur brut Sur sec Unité Seuils selon la norme NFU Cadmium (Cd) < 0.27 < 0.50 mg/kg < 3 mg/kg de MS Chrome (Cr) mg/kg < 120mg/kg de MS Cuivre (Cu) mg/kg < 300mg/kg de MS Mercure (Hg) < 0.11 < 0.20 mg/kg < 2 mg/kg de MS Nickel (Ni) mg/kg < 60 mg/kg de MS Plomb (Pb) mg/kg < 180mg/kg de MS Zinc (Zn) mg/kg < 600mg/kg de MS Fluoranthène < < mg/kg < 4 mg/kg de MS Benzo(a)pyrène < < mg/kg < 1,5mg/kg de MS Benzo(b)fluoranthène < < mg/kg < 2,5mg/kg de MS Recherche des Oeufs d'helminthes viables < 1 /1.5g de MB PCB n 28 < < mg/kg PCB n 52 < < mg/kg PCB n 101 < < mg/kg PCB n 118 < < mg/kg PCB n 138 < < mg/kg PCB n 153 < < mg/kg PCB n 180 < < mg/kg Somme des PCB n < < mg/kg Films + PSE > 5 mm % MS < 0,3 % MS Autres plastiques > 5 mm % MS < 0,8 % MS Verres + métaux > 2 mm % MS < 2,0 % MS C/N

26 4.4 La fonctionnalité des bacs de dégradation Lors de la mise en service en mai 2007, certaines améliorations fonctionnelles ont été proposées : Diminution de la hauteur. Déplacement de l ouverture charnière. Poignées à installer pour faciliter l ouverture du couvercle. Allègement de la structure pour en diminuer le poids. Après une utilisation de quelques mois, il est apparu que : Les panneaux en pin se déforment moins que les panneaux en chêne. Les grilles métalliques sur les faces internes des panneaux sont largement corrodées. Des rongeurs arrivent à pénétrer dans les bacs, a priori par le sol, bien que les déformations de certains couvercles laissent également suffisamment de place pour leur accès. L isolant de liège semble humide et perd ainsi de sa capacité d isolant thermique. L atelier menuiserie a étudié une autre solution de conception de bac de dégradation dans le but d améliorer les performances et éventuellement réduire les coûts de fabrication. Les premiers bacs ont ainsi pu être réalisés. 4.5 Les charges de fonctionnement liées à la gestion du dispositif de compostage L analyse des relevés permet d évaluer le temps moyen relatif à chaque tâche de la manière suivante : Temps de transfert des seaux de restes alimentaires depuis la cuisine jusqu à la plate-forme + préparation de l introduction (seaux de broyat + seaux de copeaux) : 30 minutes/jour. Temps de nettoyage des seaux : 20 minutes/jour. Temps d introduction des seaux + alimentation des bacs de stockage de broyat et de copeaux : 20 minutes/jour. En première approche, le temps de retournement des bacs a été évalué à 1 heure pour deux travailleurs handicapés. 5. Conclusions et suite à donner Le dispositif de tri et de compostage des déchets alimentaires de l IME Les Jonquilles et de l ESAT L Eventail semble donner toute satisfaction. Les conditions de sa conduite et de sa gestion semblent également avoir été intégrées par l ensemble des personnels de l établissement. Cette expérience semble pouvoir servir de référence pour le territoire de la Communauté de Communes de l Agglomération de Sarrebourg et même au-delà. Sous réserve de tests complémentaires et des résultats d une étude technique et de marketing, l ESAT L Eventail peut envisager le développement d une activité de fabrication et de distribution de bacs de dégradation. 26

27 27

28 Crédits photos : GESPER - Roger PROIX

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat M CORDELIER, JF. LASCOURREGES, C. PEYRELASSE, C.LAGNET, P.POUECH 4 ième Journées Industrielles Méthanisation 4

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Fénelon pour contribuer au tri sélectif et à la valorisation des déchets que nous produisons?

Fénelon pour contribuer au tri sélectif et à la valorisation des déchets que nous produisons? LYCEE FENELON : démarche Qualycée en cours Quels sont les efforts réalisés à Fénelon pour contribuer au tri sélectif et à la valorisation des déchets que nous produisons? 16/03/2015 tri sélectif à Fénelon

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION

BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION Constats partagés : - Les déchets de chantier et de maintenance sont plutôt bien traités et suivis. - Les déchets de bureaux sont bien suivis sur les gros

Plus en détail

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX Date: SITE: Heure: par: MENTION GLOBAL DE L'AUDIT: NOMBRE D'ECARTS CONSTATES: ECARTS CONSTATES: 1. RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION / DÉFINITION & CONTRÔLE DES RÈGLES D HYGIÈNE 1.1 Déclaration de l'établissement

Plus en détail

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION Technologies émergeantes de biométhanisation de la biomasse végétale en Inde H.N. Chanakya, Centre for Sustainable Technologies (formerly ASTRA Centre), Indian Institute

Plus en détail

Guide pratique pour la mise en place du TRI des biodéchets en restauration collective

Guide pratique pour la mise en place du TRI des biodéchets en restauration collective Guide pratique pour la mise en place du TRI des biodéchets en restauration collective Pourquoi ce guide? Ce document va vous permettre de quantifier les déchets alimentaires au sein de votre structure,

Plus en détail

Hygiène alimentaire. Réglementation. Restaurants et commerces alimentaires

Hygiène alimentaire. Réglementation. Restaurants et commerces alimentaires Hygiène alimentaire Réglementation Restaurants et commerces alimentaires Hygiène alimentaire Sommaire Avant de s installer, les démarches à suivre p.3/4 Concevoir la cuisine p.5 Hygiène - Les bonnes pratiques

Plus en détail

Résumé des modifications intervenues : simplification et clarification des actions descriptives

Résumé des modifications intervenues : simplification et clarification des actions descriptives Référence : PT/RES/006-B Page :Page 1 sur 5 Objet : Maîtriser les dangers microbiologiques, biologiques, chimiques et physiques lors des opérations d épluchage, lavage et désinfection des légumes terreux,

Plus en détail

eat recovery system Metos Traitement de Déchets Solus Eco Flex Waste La solution compacte à vos dechets! www.metos.com

eat recovery system Metos Traitement de Déchets Solus Eco Flex Waste La solution compacte à vos dechets! www.metos.com eat recovery system Metos Traitement de Déchets Solus Eco Flex Waste La solution compacte à vos dechets! www.metos.com Traitement de Déchets Solus Eco Flex Waste De plus en plus, le traitement des biodéchets

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS Stockage et Epandage Etude réalisée pour le compte de l ADEME par : SOLAGRO : M. Christian COUTURIER AQUASOL : M. Thierry BRASSET Coordination technique

Plus en détail

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER ÉDUCATION Côtes d Armor Collèges publics DIRECTION ÉDUCATION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER Charte de la restauration collective Préambule Dans le cadre de l article 82 de la loi du 13 août 2004, le Département

Plus en détail

MANUEL D UTILISATION

MANUEL D UTILISATION MANUEL D UTILISATION Table des matières Sécurité du produit 3 Mesures de précautions 4 Exigences électriques 5 Dépannage 5 Caractéristiques de My Rotisserie 6 Caractéristiques de My Rotisserie 7 Diagramme

Plus en détail

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement L Epoxy facile DOMAINES D EMPLOI Recommandé pour salle de bain, douche, plan de travail cuisine, piscine, bassins thermaux,

Plus en détail

COMPTE RENDU Visite de terrain Quartier Bas Frayol

COMPTE RENDU Visite de terrain Quartier Bas Frayol 3, Rue Henri Dunant BP 14 07400 LE TEIL 04.75.52.25.98 04.75.49.09.04 email rhone.helvie@free.fr COMPTE RENDU Visite de terrain Quartier Bas Frayol Date de la sortie : Lundi 11 Mars 2013 de 10h00 à 12h00

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

F.I.C. n 2010/TDM01. Objet : Rubrique TDM - Tri des Déchets Ménagers. Evolution des exigences de la rubrique

F.I.C. n 2010/TDM01. Objet : Rubrique TDM - Tri des Déchets Ménagers. Evolution des exigences de la rubrique F.I.C. n 2010/TDM01 Fiche d interprétation et / ou complément au référentiel (Ancienne appellation «Jurisprudence technique») Objet : Rubrique TDM - Tri des Déchets Ménagers Evolution des exigences de

Plus en détail

Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote

Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote Matthias CARRIERE Plan de l intervention Introduction : I. méthodes et outils de prélèvement. 11. Les normes d échantillonnage

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Qualité. Sécurité Alimentaire

Qualité. Sécurité Alimentaire Le service Qualité Présentation du Service Démarche Qualité Qualité Réalisation des dossiers d agrément sanitaire pour les cuisines centrales >60 affermés API Réalisation des dossiers d accréditation en

Plus en détail

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard Convention N 2393 Section Laboratoires ATTESTATION D ACCREDITATION ACCREDITATION CERTIFICATE N 1-1663 rév. 5 Le Comité Français d'accréditation (Cofrac) atteste que : The French Committee for Accreditation

Plus en détail

L enfouissement des déchets ultimes

L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E LE CENTRE D ENFOUISSEMENT TECHNIQUE (C.E.T.)

Plus en détail

Le printemps et l été du compost

Le printemps et l été du compost Le printemps et l été du compost Le printemps du compost 1 A la sortie de l hiver, le compost est souvent trop tassé et/ou trop humide. Il faut, avant les nouveaux apports, penser à bien l aérer en faisant

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement

Plus en détail

Cahier des charges pour l appel d offres. février 2015 SOMMAIRE

Cahier des charges pour l appel d offres. février 2015 SOMMAIRE Actions Thématiques 2015 : développer les compétences des travailleurs handicapés, usagers des ESAT bas-normands dans la Branche sanitaire, sociale et médico-sociale privée, à but non lucratif Cahier des

Plus en détail

NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL

NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL 1 NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL NOM DE L ETABLISSEMENT : Atelier 1 menuiserie, Ateliers 2, 3 et 4 non connu à ce jour NATURE DE L EXPLOITATION : Ateliers

Plus en détail

La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet

La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet T. Wassenaar, J. Queste, J.M. Paillat Assemblée Générale du RMT Fertilisation &

Plus en détail

Typ REA 120 Lit REA 200 Lit REA 300 Lit Capacité 120 l 200 l 300 l Dimensions Cuve (HxBxT)

Typ REA 120 Lit REA 200 Lit REA 300 Lit Capacité 120 l 200 l 300 l Dimensions Cuve (HxBxT) Chaudière industrielle REA Standard - Entièrement en acier chrome nickel avec bain à l huile thermique - Robinet de purge - Aditec-display digital programmateur électronique de temps et de température

Plus en détail

Le maçon à son poste de travail

Le maçon à son poste de travail Fiche Prévention - E2 F 03 14 Le maçon à son poste de travail Partie 2 : la protection face au vide La réalisation de murs en maçonnerie est une opération courante sur les chantiers du bâtiment (maison

Plus en détail

Sommaire ... PRESENTATION ... AGENCEMENT ... CLOISONS - PORTES ... ECLAIRAGE - DÉCORATION ... REVÊTEMENT ... RÉSINE DE SYNTHÈSE ...

Sommaire ... PRESENTATION ... AGENCEMENT ... CLOISONS - PORTES ... ECLAIRAGE - DÉCORATION ... REVÊTEMENT ... RÉSINE DE SYNTHÈSE ... d e n t a i r e e t m é d i c a l d e n t a i r e e t m é d i c a l Sommaire 4 5 6 7 8 9... PRESENTATION... AGENCEMENT... CLOISONS - PORTES 10 11... ECLAIRAGE - DÉCORATION 12 13... REVÊTEMENT 14 15...

Plus en détail

Construction en bottes de paille

Construction en bottes de paille Construction en bottes de paille Performance technique, économique et écologique Construction en bottes de paille Performant : Super isolant, R = 6 (équivalent à 25 cm de laine de verre dernière génération)

Plus en détail

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l Dans une goutte d eau Cuivre Le cuivre (Cu) est présent à l état naturel dans la roche, le sol, les plantes, les animaux, l eau, les sédiments et l air. Le cuivre est souvent présent sous forme de minéraux,

Plus en détail

Le Chef-Gérant LES MÉTIERS DE LA RESTAURATION CHEZ RESTALLIANCE

Le Chef-Gérant LES MÉTIERS DE LA RESTAURATION CHEZ RESTALLIANCE Le Chef-Gérant Assurer la production des repas et la qualité de la prestation Encadrer, former, organiser et coordonner le travail de l équipe S occuper de l approvisionnement et de la bonne gestion des

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation G1 Recrutements des assistants de recherche et de formation...2 G1.1 Assistant gestion de données patrimoniales...2 G1.2 Assistant technique en génie climatique...2 G1.3 Assistant technique en électricité...2

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL Références réglementaires : Règlement N 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire

Plus en détail

Notice d utilisation

Notice d utilisation Notice d utilisation Prise en main rapide 2 Sortez votre machine de son carton et débarrassez-la de ses emballages plastiques. Rincez le réservoir avec de l eau du robinet, remplissez-le et remettez-le

Plus en détail

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées Le compost, c est quoi? Définition, composition, valorisation, qualité Dr. Jacques G. Fuchs, biophyt sa 1. Généralités

Plus en détail

déchets ménagers Collecte en apport aux colonnes Tél. 02 43 94 86 50 www.syndicatvaldeloir.fr

déchets ménagers Collecte en apport aux colonnes Tél. 02 43 94 86 50 www.syndicatvaldeloir.fr info service + Organisation de la collecte Demandez l autocollant «Stop pub»! Si vous ne souhaitez pas recevoir de publicités dans votre boîte à lettres, une seule solution : l autocollant «Stop pub»!

Plus en détail

SPÉCIALISTE DE LA LOGISTIQUE EN RESTAURATION CHARIOTS DE SERVICE

SPÉCIALISTE DE LA LOGISTIQUE EN RESTAURATION CHARIOTS DE SERVICE SPÉCIALIST D LA LOGISTIQU N STAUATION CHAIOTS D SVIC Chariots Standards......une gamme des plus étendues! Chariot de service standard SW 8 x 5/3, 3 plateaux de dimensions 800 x 500 mm. Photo du haut, chariot

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Le plaisir du petitdéjeuner. 28 ~

Le plaisir du petitdéjeuner. 28 ~ le petit- déjeuner Le plaisir du petitdéjeuner. 28 ~ 29 ~ le petit-déjeuner CR-22 961010715 EAN-13: 8412788027698 Essence ~ Cafetière expresso. ~ Design innovant : version chocolat et aluminium, réservoir

Plus en détail

INTRO. Comment appliquer une peinture en façade? Caisse à outils. Matériaux nécessaires

INTRO. Comment appliquer une peinture en façade? Caisse à outils. Matériaux nécessaires Comment appliquer une peinture en façade? NIVEAU DE DIFFICULTÉ DÉBUTANT Confirmé EXPERT Caisse à outils Une combinaison ou tenue de travail adaptée Une bâche Des gants et lunettes de protection Une bande

Plus en détail

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle audit, conseil et formation professionnelle Stage 1 Bonnes pratiques d hygiène en restauration collective 19 et 26 novembre Stage 2 Règles d hygiène lors du service 3 décembre Stage 3 Le nettoyage et la

Plus en détail

Société BIS RECYCLAGE Saint-Jory (31) Audit de conformité réglementaire de la gestion des DEEE

Société BIS RECYCLAGE Saint-Jory (31) Audit de conformité réglementaire de la gestion des DEEE Saint-Jory (31) Audit de conformité réglementaire de la gestion des DEEE 1 INFORMATIONS GENERALES SUR LE SITE...1 2 ELEMENTS TECHNIQUES...2 2.1 PRINCIPALES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES... 2 2.2 ELEMENTS

Plus en détail

PRÉPARATION ET LIVRAISON DE REPAS EN LIAISON FROIDE POUR LE RESTAURANT SCOLAIRE

PRÉPARATION ET LIVRAISON DE REPAS EN LIAISON FROIDE POUR LE RESTAURANT SCOLAIRE COMMUNE DE BRETTEVILLE SUR ODON PROCÉDURE ADAPTÉE PRÉPARATION ET LIVRAISON DE REPAS EN LIAISON FROIDE POUR LE RESTAURANT SCOLAIRE CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES C.C.T.P X:\CANTINE\CONSULTATION

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application :

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application : 1 / 14 Prénom / Nom Date, signature Rédacteur : Tony Jamault Vérificateur : Anthony Loussouarn Approbation : Isabelle Calard Table des matières 1 OBJECTIF DU MODE OPERATOIRE ET DOMAINE D APPLICATION...

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Les déchets de l'activité de restauration

Les déchets de l'activité de restauration GESPER 6 rue A. Lavoisier - ZI St Christophe 04000 Digne les Bains Tél. : 04 9234 3354 Email : gesper.asso@wanadoo.fr Les déchets de l'activité de restauration SOMMAIRE 1. Les enjeux...1 2. Caractérisation

Plus en détail

LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012

LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012 LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012 SOMMAIRE La norme RABC, qu est-ce que c est? Les grandes lignes La blanchisserie et la Fonction linge - incidences sur l application de la méthode Les

Plus en détail

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure IR Temp 210 Thermomètre infrarouge Contenu 1. Spécifications...26 2. Touches et affichages...28 3. Utilisation...30 4. Entretien...31 5. Elimination des piles et de l appareil...31 6. Tableau de facteur

Plus en détail

LOT N 16B AMENAGEMENT CUISINE & SALLE D'EAU

LOT N 16B AMENAGEMENT CUISINE & SALLE D'EAU LOT N 16B AMENAGEMENT CUISINE & SALLE D'EAU 1 - PRESCRIPTIONS GENERALES 1.1 - CONSISTANCE DES TRAVAUX Le présent lot a pour objet l'exécution des travaux suivants : - Fourniture et pose d éviers 2 bacs

Plus en détail

Service Hygiène & Sécurité

Service Hygiène & Sécurité Service Hygiène & Sécurité MAI Vous présente : N 16 Les locaux des cuisines de restauration collective, les matériels qu ils contiennent et les activités pratiquées exposent les agents et les consommateurs

Plus en détail

M A N U E L D I N S T R U C T I O N S

M A N U E L D I N S T R U C T I O N S M A N U E L D I N S T R U C T I O N S FR RÈGLES GÉNÉRALES POUR L UTILISATION DE LA MACHINE SOMMAIRE Lire attentivement le manuel d instructions et les limitations de la garantie. La machine doit être branchée

Plus en détail

Demande chimique en oxygène

Demande chimique en oxygène Table des matières Introduction Réactifs DCO Azote et phosphore HI 83214 HI 83099 HI 839800 HI 3898 Page J3 J5 J6 J7 J8 J10 J11 J1 Tableau comparatif Paramètre Photomètre Photomètre Thermo-réacteur Trousse

Plus en détail

Bacs de lavage et équipements de buanderie

Bacs de lavage et équipements de buanderie Fonctionnels et robustes dans toutes les situations Bacs de lavage et équipements de buanderie Bacs de lavage 2 3 Fonctionnels, robustes et extensibles Vous cherchez des équipements appropriés pour votre

Plus en détail

Matériel de laboratoire

Matériel de laboratoire Matériel de laboratoire MATERIAUX UTILISE... 1 L'APPAREILLAGE DE LABORATOIRE... 1 a) Les récipients à réaction... 2 b) La verrerie Graduée... 2 MATERIEL DE FILTRATION... 6 FILTRATION SOUS VIDE AVEC UN

Plus en détail

Calendrier2014 de collectes

Calendrier2014 de collectes Calendrier01 de collectes Férié : 1 pas de collecte 1 Report collecte Ordures Ménagères du 1 er Janvier 1 1 0 Pôle déchets du Pays de Sarrebourg Terrasse Normandie - ZAC des Terrasses de la Sarre - 0 SARREBOURG

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

VERRE DECORATIF AGC POUR APPLICATIONS INTERIEURES GUIDE DE NETTOYAGE ET D ENTRETIEN

VERRE DECORATIF AGC POUR APPLICATIONS INTERIEURES GUIDE DE NETTOYAGE ET D ENTRETIEN VERRE DECORATIF AGC POUR APPLICATIONS INTERIEURES GUIDE DE NETTOYAGE ET D ENTRETIEN VERSION 2.0 MAI 2015 Cette version du guide annule et remplace toutes les versions précédentes. Consultez régulièrement

Plus en détail

Ingénieur en prévention des risques

Ingénieur en prévention des risques Ingénieur en prévention des risques G1X22 Prévention hygiène et sécurité / Restauration - IR L ingénieur de recherche en prévention des risques assiste et conseille la direction de l établissement pour

Plus en détail

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles Rappel : Organisation de la collecte des déchets sur le secteur de SAINT-BRIEUC

Plus en détail

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? Pour ce module, sont proposés et présentés des phases de recherche documentaire, de

Plus en détail

COMPTE RENDU CONTRÔLE HYGIENOSCOPIE

COMPTE RENDU CONTRÔLE HYGIENOSCOPIE COMPTE RENDU CONTRÔLE HYGIENOSCOPIE Client : JEAN CUISTOT TRAITEUR 31 RUE DE L 'OCEAN 17510 CHIVES jeancuistot.traiteur@club-internet.fr Tél. 05 46 33 64 21 Date de l'examen : 28-oct-2013 Technicien :

Plus en détail

Chauffage à granulés de bois

Chauffage à granulés de bois 0 Chauffage à granulés de bois Alliance pour le Climat Luxembourg Protection du climat à la base En partenariat avec plus de 00 villes et communes européennes, plusieurs communes de l Alliance pour le

Plus en détail

Votre guide. Déchets : Stockage des bacs, aménagements et circulation des camions

Votre guide. Déchets : Stockage des bacs, aménagements et circulation des camions Votre guide Déchets : Stockage des bacs, aménagements et circulation des camions POUR UNE BONNE GESTION DES DECHETS DANS LES EQUIPEMENTS SOMMAIRE Guide destiné : aux aménageurs, gestionnaires d équipements,

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

2195257 ballons ECS vendus en France, en 2010

2195257 ballons ECS vendus en France, en 2010 SOLUTIONS D EAU CHAUDE SANITAIRE En 2010, le marché de l ECS en France représente 2 195 257 ballons ECS de différentes technologies. Dans ce marché global qui était en baisse de 1,8 %, les solutions ENR

Plus en détail

Cafetière. Mode d Emploi. 1Notice cafetière v1.0

Cafetière. Mode d Emploi. 1Notice cafetière v1.0 Cafetière Mode d Emploi 1Notice cafetière v1.0 SOMMAIRE 1 CONSIGNES DE SÉCURITÉ... 3 2INSTALLATION DE L APPAREIL EN TOUTE SÉCURITÉ...4 3PRECAUTION CONCERNANT L UTILISATION DE L APPAREIL...5 4DESCRIPTION

Plus en détail

Carnet photos. Visite commentée des travaux

Carnet photos. Visite commentée des travaux Carnet photos Visite commentée des travaux Marais du Vigueirat Life PROMESSE 2003-2007 Sommaire Chaufferie bois et plateforme de stockage... 3 Cuves de récupération des eaux pluviales... 7 Lit planté de

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

SIEEOM GRISOLLES & VERDUN Président : M. Denis ROGER. Règlement d attribution et d utilisation des contenants pour la collecte en porte-à-porte

SIEEOM GRISOLLES & VERDUN Président : M. Denis ROGER. Règlement d attribution et d utilisation des contenants pour la collecte en porte-à-porte SIEEOM GRISOLLES & VERDUN Président : M. Denis ROGER siège social : Mairie de Verdun-sur-Garonne services : Quai de Transfert Place de la Mairie 350, chemin de la Fraysse 82 600 Verdun-sur-Garonne 82 170

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

POUBELLES POUR MEUBLE BAS "NABER"

POUBELLES POUR MEUBLE BAS NABER POUBELLE COX BASE Cox base est un collecteur de déchets intégré particulièrement ingénieux qui vous séduira par ses qualités exceptionnelles, son confort et sa technique de coulisse. La technique de coulisse

Plus en détail

MULTISTAR. Cribleurs à étoiles

MULTISTAR. Cribleurs à étoiles MULTISTAR Cribleurs à étoiles 1 2 MULTISTAR Cribleurs à étoiles mobiles In t r o d u c t io n Le criblage à étoiles compte parmi les techniques de séparation les plus performantes dans le secteur du traitement

Plus en détail

Quand les métaux arrivent en ville. Enjeux et stratégies pour les matières premières critiques.

Quand les métaux arrivent en ville. Enjeux et stratégies pour les matières premières critiques. Parole d experts Quand les métaux arrivent en ville. Enjeux et stratégies pour les matières premières critiques. Panel d experts autour de Prof. Eric PIRARD, ULg - GeMMe Avec le soutien de : Les déchets

Plus en détail

Composants de menuiserie Escaliers Définition : Escalier : Types d escaliers : Rôle d un escalier :

Composants de menuiserie Escaliers Définition : Escalier : Types d escaliers : Rôle d un escalier : Composants de menuiserie Escaliers Definition Caractéristiques Références normatives Spécifications Marquage C.E Acquis environnementaux Définition : Escalier : Ouvrage de menuiserie constitué de gradins

Plus en détail

FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION

FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION Domaines : Services à la population Sous domaine : Restauration collective Code fiche du répertoire des métiers territoriaux : 11/D/24 AGENT

Plus en détail

Manuel d utilisation. Mini Market éducatif. 2011 VTech Imprimé en Chine 91-002606-001

Manuel d utilisation. Mini Market éducatif. 2011 VTech Imprimé en Chine 91-002606-001 Manuel d utilisation Mini Market éducatif 2011 VTech Imprimé en Chine 91-002606-001 Chers parents, Chez VTech, nous sommes conscients que les enfants sont notre avenir. C est pourquoi tous nos jeux sont

Plus en détail

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2 EXTRAIT DE LA DECLARATION ENVIRONNEMENTALE et SANITAIRE CONFORME A LA NORME NF P 01-010 PROFILES PVC DE DECORATION ET D AMENAGEMENT INTERIEURS ET EXTERIEURS Edition DECEMBRE 2005 SNEP - Profilés PVC de

Plus en détail

www.hdgdev.com Eco matériaux Quelles performances, quelles assurances?

www.hdgdev.com Eco matériaux Quelles performances, quelles assurances? www.hdgdev.com Eco matériaux Quelles performances, quelles assurances? 1 Contexte L effet de serre un phénomène naturel Contexte Le changement climatique en chiffres 2 Contexte Contexte Le climat en 2100

Plus en détail

Le traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011

Le traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011 Le traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011 Plan de la présentation Partie I Pourquoi le TMB? Partie II Variantes techniques Partie III Conclusions pour

Plus en détail

AMIGO Désinfecteur à chargement par le dessus

AMIGO Désinfecteur à chargement par le dessus AMIGO Désinfecteur à chargement par le dessus with people in mind UN APPAREIL PERFORMANT À DOUBLE FONCTION Amigo est un désinfecteur à chargement par le dessus, extrêmement facile à utiliser avec un évier

Plus en détail

Marquage laser des métaux

Marquage laser des métaux 62 Colorer Marquage laser des métaux TherMark Produit à base aqueuse pour un nettoyage rapide. Appliquer une fine couche de produit sur le métal, laisser sécher moins de 2 minutes et graver au laser. L

Plus en détail

Bienvenue. à la salle polyvalente. Gustave Beignon à Thorigny!

Bienvenue. à la salle polyvalente. Gustave Beignon à Thorigny! Bienvenue à la salle polyvalente Gustave Beignon à Thorigny! Octobre 2014 MAIRIE DE THORIGNY 1, place de l église 85480 THORIGNY : 02.51.07.23.64. : 02.51.07.20.80. e-mail : mairie.thorigny@wanadoo.fr

Plus en détail

ÉVÉNEMENTS ÉCORESPONSABLES

ÉVÉNEMENTS ÉCORESPONSABLES ÉVÉNEMENTS ÉCORESPONSABLES LA GESTION RESPONSABLE D ÉVÉNEMENTS Le Bureau de normalisation du Québec a rendu publique, en juin 2010, une norme en gestion responsable d événements. La norme vient du besoin

Plus en détail

- Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants - Lecture de textes documentaires

- Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants - Lecture de textes documentaires Titre de l atelier : Les vers de terre Domaines d activité Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants Lecture de textes documentaires Motsclés Vers de terre Vie du sol Compétences

Plus en détail

Manuel d instruction Cafetière filtre. art.n 7174.101 19. 90

Manuel d instruction Cafetière filtre. art.n 7174.101 19. 90 Manuel d instruction Cafetière filtre art.n 7174.101 19. 90 Félicitations En achetant cet appareil vous venez d acquérir un appareil de qualité, fabriqué avec soin. Bien entre-tenu, cet appareil vous rendra

Plus en détail

L unité de méthanisation de Montpellier : un projet novateur, faisant appel à un procédé écologique de valorisation des déchets organiques

L unité de méthanisation de Montpellier : un projet novateur, faisant appel à un procédé écologique de valorisation des déchets organiques Des innovations pour l environnement. doc. Architecture technologie et environnement Prévue pour le second semestre 2008, la mise en service de l usine de méthanisation de Montpellier devrait marquer un

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail