SIE Sénégal UN OUTIL D AIDE À LA PRISE DE DÉCISION

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1 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi MINISTERE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE DES TRANSPORTS AERIENS DES INFRASTRUCTURES ET DE L ENERGIE SYSTEME D INFORMATION ENERGETIQUE DU SENEGAL SIE Sénégal UN OUTIL D AIDE À LA PRISE DE DÉCISION RAPPORT 2010 PERACOD Programme Sénégalo-Allemand Electrification Rurale & Combustibles Domestiques 1

2 PREFACE A l instar des autres pays africains, et surtout ceux non producteurs de pétrole, le Sénégal a subi les effets pervers de la crise pétrolière et économique mondiale qui s est traduite par un prix du baril de pétrole instable(de plus en plus cher), entraînant une forte augmentation des coûts d importation des produits et influant négativement sur les finances publiques. Cette nouvelle situation appelle, de notre part, une prise de conscience collective et une mobilisation sans faille de toutes nos ressources humaines afin de répondre aux attentes des populations surtout dans le secteur de l énergie qui est le poumon de l économie. C est pourquoi, face à un environnement international défavorable, d une part, marqué par une crise financière aigue et, d autre part, tenant en compte des réalités socio-économiques au niveau national, j ai décidé de réorienter la politique énergétique du Sénégal, pour mieux répondre aux aspirations des acteurs économiques et des populations. Ainsi, face à la récurrence et à la persistance de cette crise, notamment dans le sous-secteur de l électricité, qui compromettent les performances de notre croissance économique, l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement et ceux de nos politiques d éradication de la pauvreté, des missions d audits ont été menées pour identifier et mesurer de manière très précise, les problèmes et manquements, en vue d y apporter une solution à la fois durable et définitive. Le plan d urgence, dénommé plan «TAKKAL», né des résultats de ces audits et des réflexions du Comité de Restructuration et de Relance du Secteur de l Energie, repose sur les objectifs majeurs d assurer l approvisionnement du pays en énergie, en quantité suffisante dans les meilleures conditions de qualité et de durabilité et au moindre coût, d élargir l accès des populations aux services énergétiques modernes et de réduire la vulnérabilité du pays aux aléas exogènes, notamment ceux du marché mondial du pétrole. Cette nouvelle orientation politique est basée sur les principaux axes stratégiques suivants : le renforcement des capacités de production ; la gestion de la demande ; La restauration de la crédibilité de Senelec ; La sécurisation des approvisionnements ; La restructuration financière de Senelec. Pour le suivi de ces axes stratégiques qui doivent être déclinés en programmes, projets, activités ou actions, le Sénégal peut compter sur le Système d Information Energétique (SIE) qui constitue un important outil d aide à la prise de décision et dont les résultats sont appréciés positivement par tous les acteurs du secteur et nos partenaires au développement, du fait de la qualité des informations qu il met à leur disposition. Dès lors, j exhorte tous les acteurs du secteur énergétique et économique, à soutenir cet important outil d aide à la prise de décision en facilitant, à l équipe du SIE, la collecte des données et à contribuer financièrement à l exécution de ses activités déclinées dans son plan de travail annuel. Je ne saurais terminer, sans adresser mes plus vives félicitations et mes encouragements à l équipe SIE- Sénégal, dont la qualité du travail et le dévouement de ses membres ne sont plus à démontrer. Je voudrais conclure, en réaffirmant mon engagement à relever, avec tout le peuple sénégalais, le défi du secteur de l énergie et à ne ménager aucun effort pour la pérennité du SIE-Sénégal. Maître Abdoulaye WADE Président de la République 2

3 TABLE DES MATIERES PREFACE... 2 TABLE DES MATIERES... 3 LISTE DES FIGURES... 5 LISTE DES TABLEAUX... 6 LISTE DES ACRONYMES... 7 ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION DE L ENERGIE... ERREUR! SIGNET NON DEFINI.8 NOTE DE SYNTHESE DU SIE-SENEGAL CHAPITRE I : ANALYSE DU BILAN ENERGETIQUE I.1 Approvisionnements I.2 Transformations I.3 Consommations finales I.3.a) Consommations finales par type d énergie I.3.b) Consommations finales par produit I.3.c) Consommations finales par habitant I.3.d) Consommations finales par secteur Consommations finales du Secteur des Transports Consommations du Secteur des Transports par produit Consommations finales du Secteur de l Industrie Consommations finales du Secteur des Ménages CHAPITRE II : ANALYSE DES EVOLUTIONS DES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES ENTRE 2000 ET II.1 - Consommations finales totales II.1.a) Evolution des consommations et de la population II.1.b) Evolution des consommations finales par secteur II.1.c) Evolution des consommations finales par type d énergie II.2 Consommations finales par habitant CHAPITRE III : ANALYSES SECTORIELLES III.1 Analyse des Résultats sur l Électricité III.1.a) Evolutions de la production, de la pointe, de la clientèle et des ventes SENELEC III.1.b) Evolution de l énergie non fournie III.1.c) Rendement de transformation des différentes centrales de production de SENELEC et Pertes III.1.d) Part des combustibles dans la production de SENELEC III.1.e) Part des différentes sources d approvisionnement de SENELEC III.2 Analyse des résultats sur les hydrocarbures III.2.a) Evolution des consommations finales de produits pétroliers III.2.b) Consommation en produits pétroliers du secteur des transports routiers III.2.c) Part de marché III.2.d) Évolution des Consommations totales de carburant et du parc automobile III.2.e) Répartition du parc de voitures particulières par type III.2.f) Évolution des Consommations de carburant en fonction du prix III.3 Analyse des résultats sur la biomasse-énergie III.4 Analyse des résultats sur l énergie solaire photovoltaïque III.4.a) Nombre d abonnés PV par région

4 III.4.b) Puissances installées par secteur III.5 Analyse des résultats sur l Industrie CHAPITRE IV: REFLEXIONS SUR LES ENJEUX DE POLITIQUE ENERGETIQUE IV.1 - Sécurité et coûts des approvisionnements énergétiques IV.1.a) Sécurité des approvisionnements en énergie électrique IV.1.b) Facture pétrolière IV.2 - Taux d électrification IV.2.a) Taux d'électrification urbaine IV.2.b) Taux d'électrification rurale IV.2.c) Evolution du taux d électrification rurale par rapport aux objectifs IV.2.d) Taux d'électrification nationale IV.2.e) Comparaison des différents taux d électrification IV.2.f) Evolution des taux d électrification et du nombre de ménages IV.3 Combustibles domestiques ANNEXES ANNEXE 1 : DEFINITIONS & HYPOTHESES UTILISEES POUR L ELABORATION DES BILANS ANNEXE 2 : BILANS ENERGETIQUES DU SENEGAL LISTE DES PRINCIPAUX COLLABORATEURS DU SIE-SENEGAL NOTES

5 LISTE DES FIGURES Figure 1 : Approvisionnements intérieurs par type d énergie Figure 2 : Consommations finales totales par type d énergie Figure 3: Consommations finales totales par produit Figure 4: Consommations finales en tep par habitant Figure 5 : Consommations finales par secteur Figure 6 : Consommations finales «Secteur Transports» Figure 7 : Consommations finales «Secteur Transports» par produit Figure 8 : Consommations finales «Secteur Industrie» par activité Figure 9 : Consommations finales «Secteur Ménages» par produit Figure 10 : Indice d évolution de la consommation finale totale et de la population Figure 11 : Consommation finales par secteur Figure 12 : Evolution des consommations finales par type d énergie Figure 13 : Evolution des consommations par type et par habitant Figure 14 : Evolution de la production totale d électricité Figure 15 : Evolution de la pointe Figure 16 : Evolution de la production, de la clientèle et des ventes Figure 17 : Répartition de la consommation par type de tension Figure 18 : Répartition de la consommation par type de tension Figure 19 : Energie non fournie entre 2000 et Figure 20 : Evolution du rendement global de SENELEC Figure 21 : Rendements de transformation des différentes centrales de SENELEC Figure 22 : Part de chaque combustible dans la production de SENELEC Figure 23 : Réparation du parc de production de SENELEC Figure 24 : Evolution des consommations finales de produits pétroliers Figure 25 : Consommations du secteur des Transports routiers Figure 26 : Part de marché de l essence et du Diesel Figure 27: Indice d évolution des consommations totales de carburant et du parc Figure 28 : Répartition des voitures particulières par type Figure 29 : Indice d évolution des consommations totales de carburant et des prix Figure 30 : Evolution des consommations de combustibles domestiques Figure 31 : Nombre d abonnés PV par région Figure 32 : Puissances installées par secteur Figure 33 : Efficience énergétique Figure 34 : Evolution de la production d électricité selon les différents modes de production343 Figure 35 : Taux d'indépendance énergétique Figure 36 : Evolution de la facture pétrolière du Sénégal par rapport au volume des Figure 37 : Poids des importations de produits pétroliers par rapport aux importations et 3737 Figure 38 : Classement des taux d électrification des régions du Sénégal Figure 39 : Evolutions du taux d électrification par rapport aux objectifs initiaux et actuels Figure 40 : Evolution du taux d électrification nationale Figure 41 : Evolution des différents taux d électrification Figure 42: Evolution du taux d électrification rural et du nombre de ménages ruraux Figure 43: Evolutions du taux d électrification urbaine et du nombre de ménages urbains 4343 Figure 44: Evolution des hectares de forêts dégradés par le bois de feu et le charbon de bois 4444 Figure 45: Evolution des hectares de forêts dégradés sans le GPL et préservés par le GPL 4445 Figure 46: Hectares de forêts dégradés par le B.F, le C.B et évités par le G.P.L... 5

6 Figure 47: Evolution de la subvention du G.P.L (bonbonne de 6kg)... Figure 48: Evolution de la subvention du G.P.L (bonbonne de 2,7kg) LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: Dates et valeurs de la pointe Tableau 2: Evolution du commerce extérieur 36 Tableau 3: Taux d électrification urbaine Tableau 4: Taux d électrification rurale (Conventionnel & Système Photovoltaïque PV-) 3939 Tableau 5: Taux d électrification rurale (Conventionnel uniquement) Tableau 6: Impact de la subvention et niveau des subventions

7 LISTE DES ACRONYMES AIE : B.F : C.B : CEDEAO : CSS : GPL : GTI : GWh : ICS : ktep : kwc : kwh : MW : Agence Internationale de l Energie Bois de Feu Charbon de bois Communauté Economique des Etats de l Afrique de l Ouest Compagnie Sucrière Sénégalaise Gaz de Pétrole Liquéfié Greenwich Turbine Inc Gigawatt heure Industries Chimiques du Sénégal Kilo Tep Kilowatt crête Kilowatt heure Mégawatt PERACOD : Programme de Promotion de l Electrification Rurale et de l Approvisionnement Durable en Combustibles Domestiques PROGEDE : Programme de Gestion Durable et Participative des Energies Traditionnelles et de Substitution PV : Photovoltaïque SENELEC : Société Nationale d Electricité SUNEOR : TAG : TAV : Tep : UEMOA : (EX) Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal Turbine à Gaz Turbine à Vapeur Tonne équivalent pétrole Union Economique et Monétaire Ouest Africaine 7

8 NOTE DE SYNTHESE DU SIE-SENEGAL Bilan énergétique 2009 La consommation d énergie finale par habitant (0,21 tep) au Sénégal est faible, comparée à la moyenne de la CEDEAO (0,45 tep) et à celle de l Afrique (0,50 tep). Avec 50 % des consommations d énergie finales, la biomasse représente la plus grande part des consommations d énergie, même si elle est inférieure à la moyenne africaine qui tourne autour de 60 %. Les produits pétroliers et l électricité représentent respectivement 36% et 8% des consommations finales. Evolution des consommations de 2000 à 2009 La consommation totale d énergie finale au Sénégal est passée d environ de 1950 ktep en 2000 à 2503 ktep en 2009, soit un accroissement de près de 28,4 % en 9 ans. Les consommations d énergie suivent, de manière générale, la croissance de la population et de l économie. Au niveau du secteur industriel, la consommation a évolué en dent de scie. De 2000 à 2009, elle a augmenté en passant de 187 à 262 ktep. Toutefois, on note, dans cet intervalle, un minimum de 196 ktep en 2006 et un maximum de 329 ktep en Les baisses pourraient être imputables en grande partie à la baisse de l activité industrielle des ICS et aux défaillances notées dans la fourniture d énergie électrique. On note une croissance des consommations d électricité et de biomasse. Par contre, la consommation de produits pétroliers connaît une baisse, en 2005, 2006 et 2008, due aux perturbations intervenues au niveau du sous secteur des hydrocarbures. Analyses sectorielles La production d électricité a connu une progression moyenne annuelle de 6% entre 2000 et 2009 et une progression de 72% de 2000 à Cette croissance, supérieure à la croissance moyenne du PIB (4%) sur la même période, se poursuit à un rythme soutenu et devrait encore se maintenir dans le futur avec les investissements prévus. Au niveau des ventes de SENELEC, la basse tension qui représente la plus grande part n a cessé de progresser, passant de 50 % en 2000 à 65 % en Par rapport à l année 2008, l énergie non fournie par manque de production notée en 2009 a baissé en passant de 91 à 73 GWh. Le parc propre de SENELEC est exclusivement thermique et le combustible dominant est le fioul, à hauteur de 90 %. Au niveau du secteur des transports routiers, on constate que les consommations de diesel sont largement supérieures à celles de l essence. Aussi, d année en année, la part de marché de l'essence diminue au profit de celle du diesel oil. La puissance totale installée en énergie solaire photovoltaïque (PV) est 2,333 MWc avec une consommation totale de 2969 MWh qui connaît une progression moyenne annuelle de 14% entre 2000 et 2009.et une progression de 217% entre 2000 et Le contenu de ce rapport n'engage que la responsabilité du Ministère en charge de l Énergie. 8

9 Réflexions de politiques énergétiques La facture pétrolière du Sénégal est passée de 184 milliards FCFA en 2000 à environ 400 milliards FCFA en 2009, ce qui entraîne une forte sortie de devises influant négativement sur la balance commerciale du pays. Aussi, 45% du revenu des exportations est actuellement mobilisé pour honorer cette facture. Tout de même, on constate une baisse de 21,6% du ratio importations produits pétroliers / totales des exportations entre 2008 (66,6%) et 2009 (45%), due au prix du baril qui est plus bas en 2009 malgré l augmentation des importations en volume. En 2009, le GPL constitue près de 5,6 % de la consommation finale d énergie par produit et 9,1 % de la consommation finale des ménages ; ce qui se traduit par une consommation de biomasse significativement inférieure à celle des pays de la sous région. Mais, aujourd hui, cet effort n est pas sans conséquences financières pour l Etat: environ 4 milliards de francs CFA de subvention en 2009 pour les emballages destinés aux faibles revenus, ce qui a permis de préserver hectares de forêt. Toutefois, avec la suppression de la subvention en juin 2009 et l augmentation du prix du gaz butane ces derniers mois, malgré le renoncement de l Etat à la TVA, quel sera le comportement des ménages, surtout ruraux, dans leur pratique et mode de consommation d énergie domestique? Le taux d électrification urbaine est de 90,1 % en 2009, alors qu en milieu rural le taux d électrification est de 23,8 % ; ce qui donne, au total, un taux d électrification nationale de l ordre de 54 % contre une moyenne mondiale de 60 %. Compte tenu, d une part, du taux actuel d électrification rurale et, d autre part, d une progression moyenne annuelle ( ) de 10,4 % de ce taux, on peut dire que les objectifs initiaux fixés par le Gouvernement dans le Programme d Actions Sénégalais d Electrification Rurale (PASER) qui visait à porter le taux d électrification rurale à 30% en 2015 puis à 62% à l horizon 2022, pourraient largement être atteints avec des taux respectifs de 38,4% et 77,4% pour 2015 et 2022, si bien sûr la tendance se maintient. Avec le nouvel objectif d un taux d électrification de 50 % d ici 2012, ce qui correspond à faire bénéficier l accès à l électricité à nouveaux ménages des localités rurales qui s ajouteront aux ménages disposant de l électricité en 2008, un effort financier de plus 134 milliards, soit 26 milliards par an, est nécessaire. Cet effort doit venir en complément à celui entrepris dans le cadre des concessions d électrification rurale. L intensité énergétique : rapportée au PIB, elle mesure l efficacité énergétique d une économie, elle est définie comme le rapport de la consommation d énergie par unité de PIB et par an. Au Sénégal, l intensité énergétique est passé de 0,37 tep/mille $US en 2000 à 0,19 tep/mille $US en 2009, à ce qui fait une amélioration de l efficacité énergétique de l ordre 47%. Le taux d indépendance énergétique montre que le Sénégal est indépendant en moyenne à environ 55 % ; ce taux est globalement stable sur les dernières années. Néanmoins, il est relativement élevé et du fait principalement de la part importante des consommations de biomasse-énergie. En effet, le taux d indépendance en énergie moderne (i.e. hors biomasse) est quant à lui très faible (1,04%) en moyenne 9

10 CHAPITRE I : ANALYSE DU BILAN ENERGETIQUE 2009 Les changements majeurs intervenus dans la confection des bilans énergétiques portent sur : La biomasse : Les productions de bois de feu et de charbon de bois sont issues des résultats du traitement de l enquête PROGEDE de 2002 et non de l enquête DE/SEMIS de 1996, contrairement aux années passées. Ceci est guidé par le fait que l enquête PROGEDE est plus récente et porte sur un échantillon plus important (4670 ménages pour PROGEDE et 3000 ménages pour DE/SEMIS). La valorisation de cette enquête a, notamment, permis de mettre à jour le calcul de la demande en bois et en charbon par extrapolation des résultats portant sur l échantillon. Aussi, une meilleure connaissance du niveau d équipement des ménages en fourneau a permis d évaluer la demande en énergie utile par ménage et par type de combustible (bois, charbon, gaz) utile pour le calcul des consommations de bois des années suivantes. I.1 Approvisionnements Les approvisionnements en énergie du Sénégal qui s élèvent à 3780 ktep en 2009, sont dominés par la biomasse (54,3%) produite localement, suivie des produits pétroliers (40,6%), pour lesquels le Sénégal dépend essentiellement de l extérieur, du charbon minéral importé d Afrique du Sud (4%) utilisé dans les cimenteries, de l hydroélectricité du barrage de Manantali (0,5%), du Gaz naturel produit localement (0,4%) et du solaire photovoltaïque (0,006%). Les approvisionnements en énergie du Sénégal qui s élèvent à 3780 ktep en Ils sont essentiellement dominés par la biomasse (54,3%) produite localement, et les produits pétroliers (40,6%), pour lesquels le Sénégal dépend essentiellement de l extérieur. Le reste est constitué du charbon minéral importé d Afrique du Sud (4%) utilisé dans les cimenteries, de l hydroélectricité, produit au niveau du barrage de Manantali (0,5%), du Gaz naturel produit localement (0,4%) et du solaire photovoltaïque (0,006%). Figure 1 : Approvisionnements intérieurs par type d énergie 10

11 En termes d évolution l approvisionnement total du Sénégal en Energie a connu en 2009 une hausse de 4,8% par rapport à Cette situation découle principalement des augmentations des approvisionnements de 2,0% en biomasse et de 8,3% en produits pétroliers pour lesquels les quantités sont respectivement 2053 ktep et 1536 ktep en 2009 La part du Sénégal dans la production hydroélectrique du barrage de Manantali (ouvrage commun au Mali, à la Mauritanie et au Sénégal), s élève à 239,1 GWh, soit une hausse de 4,2% par rapport à 2008 (229,4 GWh), ce qui représente environ 8,4% de la production totale d électricité au Sénégal en I.2 Transformations En 2009, le rendement énergétique global des centrales thermiques de la SENELEC est de l ordre de 31,8 % soit 2,9 % de moins qu en L électricité est pour l essentiel produite à partir de centrales thermiques utilisant exclusivement des produits pétroliers, importés. L offre globale d électricité est de GWh en 2009 contre 2 701,6 GWh en 2008 (toutes énergies électriques confondues). Par ailleurs, il faut signaler que la part des autoproducteurs (428,3 GWh) est destinée essentiellement à leur autoconsommation. Ils peuvent acheter de l électricité en cas de déficit de production ou en vendre en cas d excédent à la SENELEC. Le rendement pondéral de la production de charbon de bois est considéré par hypothèse comme égal à 20 %, compte tenu du type de meule de carbonisation utilisé, ce qui a permis d estimer les consommations finales de charbon de bois. I.3 Consommations finales I.3.a) Consommations finales par type d énergie La consommation finale totale d énergie du Sénégal, en 2009, est de 2502,5 ktep contre 2453,3 ktep en 2008, soit un accroissement de 2%. Figure 2 : Consommations finales totales par type d énergie 11

12 On note une prédominance de la biomasse (50%), suivie des produits pétroliers (38%), de l électricité (8%) et du charbon (6%). La consommation de charbon minéral (houille) est due exclusivement aux cimenteries SOCOCIM et CIMENT DU SAHEL qui l utilisent dans leurs fours pour la cuisson du clinker. I.3.b) Consommations finales par produit Le graphique ci-dessous représente de manière désagrégée des consommations finales par produit. Figure 3: Consommations finales totales par produit I.3.c) Consommations finales par habitant La consommation finale d énergie par habitant du Sénégal (0,21 tep) est inférieure à la moyenne africaine (0,50 tep). 12

13 Source : SIE (Sénégal-2009, Niger-2008, Togo-2008,Guinée Bissau-2009, Côte d Ivoire-2009, Bénin- 2005) - Livre Blanc CEDEAO ENERDATA. Figure 4: Consommations finales en tep par habitant La consommation finale par habitant, relativement faible pour le Sénégal, s explique, entre autres, par la part de la biomasse comparée aux autres pays (Sénégal : 50% ; Togo : 73% ; Niger : 88%), contre une politique de butanisation et une consommation en produits pétroliers plus importante pour le Sénégal (38 %), Togo (23 %) et le Niger (9 %). La biomasse est utilisée en tant que combustible domestique. La conversion de biomasse en chaleur (de 11% à 15% avec les foyers traditionnels) est très peu efficiente par rapport à celle du gaz (45%). Il en résulte que pour le service de cuisson des aliments l utilisation massive du gaz conduit à une réduction de la demande en énergie finale. I.3.d) Consommations finales par secteur Au regard de la distribution sectorielle, on constate que le secteur des ménages et celui des transports constituent les secteurs dominants, avec respectivement 58,7 % et 25,4 % des consommations énergétiques finales totales (2503 ktep). L industrie et autres secteurs représentent 13,7 % alors que les usages non énergétiques sont dans l ordre de 2,2%. Figure 5 : Consommations finales par secteur 13

14 Consommations finales du Secteur des Transports par activité La consommation du secteur routier (95%) représente de loin plus de la moitié des consommations du secteur des transports qui est de 636 ktep en 2009 ; celles de l aérien et de la navigation intérieure représentent respectivement 4,7% et 0,3%. Figure 6 : Consommations finales «Secteur Transports» Consommations du Secteur des Transports par produit Le diesel et le gasoil (81%) occupent de loin plus de la moitié de la consommation totale (636 ktep) tandis que (l essence) le carburéacteur est à 0,3% et l essence 18,7%. Figure 7 : Consommations finales «Secteur Transports» par produit Consommations finales du Secteur de l Industrie par activité Les produits minéraux non métalliques (65%), provenant essentiellement des cimenteries, occupent plus de la moitié de la consommation totale (259 ktep), car ces dernières sont des industries énergétivores ; suivent ensuite les industries non spécifiées (24,5%),l industrie alimentaire et tabacs (4,4%), l industrie chimique et pétrochimique (3,3%), la sidérurgie (1,4%), la construction (0,9%) et les textiles et cuir (0,5%). 14

15 Figure 8 : Consommations finales «Secteur Industrie» par activité Consommations finales du Secteur des Ménages par produit La principale source d énergie des ménages provient du bois de feu (59 %) et du charbon de bois (26 %) ; ils représentent à eux seuls 85 % de la consommation totale d énergie des ménages (1468 ktep).. Ces deux produits sont souvent utilisés pour les besoins de cuisson comme le GPL (9,1%) La part de l électricité est de l ordre de 5%. Le pétrole lampant (1%) est utilisé essentiellement pour l éclairage en milieu périurbain et rural. Figure 9 : Consommations finales «Secteur Ménages» par produit 15

16 CHAPITRE II : ANALYSE DES EVOLUTIONS DES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES ENTRE 2000 ET 2009 Pour bien mettre en exergue les évolutions constatées entre 2000 et 2009, on a utilisé, autant que faire se peut, des courbes dites «d indice 100». Ces courbes sont élaborées en rapportant toutes les données par rapport à celle de l année de référence, en l occurrence l année II.1 - Consommations finales totales II.1.a) Evolution des consommations et de la population La consommation totale d énergie finale au Sénégal est passée d environ de 1950 ktep en 2000 à 2503 ktep en 2009, soit un accroissement de près de 28,4 % en 9 ans. Figure 10 : Indice d évolution de la consommation finale totale et de la population 16

17 Les consommations d énergie suivent la croissance de la population et de l économie. Tout de même, la baisse notée entre 2004 et 2007 peut s expliquer par une flambée continue du prix du baril occasionnant des perturbations dans l approvisionnement en produits pétroliers, dans la production d électricité ainsi que l arrêt de la raffinerie et en plus des difficultés rencontrées par les Industries Chimiques du Sénégal. Compte tenu du poids important de la biomasse et de l hypothèse d une consommation spécifique constante (la consommation en biomasse de chaque ménage est supposée stable sur la période), il n est pas étonnant que les consommations présentent une évolution proche de la croissance démographique. II.1.b) Evolution des consommations finales par secteur L analyse du graphique ci-dessous montre que le secteur des ménages est le plus grand consommateur final d énergie, suivi de celui des transports, de l industrie et des autres secteurs. Figure 11 : Consommation finales par secteur De manière générale, on note une croissance continue au niveau des différents secteurs sauf celui de l industrie où on constante des baisses de la consommation en 2003, 2005 et 2006 imputable en grande partie à la baisse de l activité industrielle des ICS et des difficultés liées à l approvisionnement en énergie électrique. II.1.c) Evolution des consommations finales par type d énergie On note une croissance des consommations par type d énergie de manière générale. Par contre, la consommation de produits pétroliers a connu une baisse en 2005, 2006 et 2008 ; cette baisse est imputable aux perturbations intervenues au niveau du sous secteur des hydrocarbures durant la période. 17

18 Figure 12 : Evolution des consommations finales par type d énergie II.2 Consommations finales par habitant La consommation d énergie finale par habitant est pratiquement stationnaire sur la période (environ 0,21 tep). Par contre on note une augmentation en 2004 avec une consommation de 0,23 tep, entre 2005 et 2009 elle reste stationnaire avec une consommation finale par habitants de 0,21 tep. Le graphique, ci-dessous, donne les évolutions suivantes : Figure 13 : Evolution des consommations par type et par habitant 18

19 La consommation par habitant est pratiquement stationnaire pour l électricité et la biomasse. Par contre, pour celle des produits pétroliers, elle suit la même tendance que celle observée dans le sous secteurs des hydrocarbures sur la période CHAPITRE III : ANALYSES SECTORIELLES III.1 Analyse des Résultats sur l Électricité En 2009, la production d électricité au Sénégal (production publique, autoproduction et production décentralisée) est de 2858,3 GWh, dont 2427,1 GWh(Senelec et IPP), soit 84,9 %, sont livrés par SENELEC. La part des autoproducteurs est de 428,2 GWh (15%) et celle du solaire photovoltaïque est de 2,968 GWh, soit 0,1% de la production nette. Entre 2000 et 2009, la production d électricité est passée de 1603 GWh à 2853,3 GWh, soit une progression de 78,2 % sur cette période et de près de 6% en moyenne par an. Cette croissance, supérieure à la croissance moyenne du PIB (4%), se poursuit à un rythme soutenu et devrait encore se maintenir dans le futur. Aujourd hui, le sous-secteur de l électricité est confronté à cinq défis majeurs : Satisfaire une demande en croissance accélérée, avec un niveau de qualité de service satisfaisant ; Développer l infrastructure de production, de transport et de distribution, en tenant compte des préoccupations liées à la compétitivité, notamment la stratégie de croissance accélérée (SCA), et à l accès aux services de bases, décliné dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) et dans les OMD ; Maîtriser la demande d énergie électrique ; Renforcer l efficacité énergétique au niveau de l offre ; Ouvrir le marché à des opérateurs indépendants susceptibles de prendre en charge une partie de l effort de renforcement des capacités électriques au niveau de l offre, et s ouvrir à des 19

20 perspectives d importer de l énergie électrique à une échelle régionale, au niveau du West African Power Pool (WAPP). Les quatre premiers défis nécessitent une planification rigoureuse de l infrastructure électrique afin qu elle satisfasse quantitativement et qualitativement les besoins de la demande, tout en optant pour des choix énergétiques et technologiques garantissant la compétitivité du système électrique sénégalais, et minimisant l impact sur l environnement. Le dernier défi consiste à permettre à des opérateurs indépendants de s introduire sur le marché, tant au niveau de la production que celui de la distribution, afin de le dynamiser et de favoriser la concurrence et l amélioration du service. III.1.a) Evolutions de la production, de la pointe, de la clientèle et des ventes SENELEC Evolution de la production d électricité de SENELEC La production totale d électricité de SENELEC (brut + achats compris) s élève à GWh en 2009 et a connu une progression moyenne annuelle de 6% entre 2000 et Source : SENELEC, SIE-Sénégal 2010 Figure 14 : Evolution de la production totale d électricité Entre 2000 et 2005, la croissance est de 47% et entre 2005 et 2009, la croissance constatée n est que de l ordre de 15 %. Cette forte réduction est surtout liée aux difficultés notées dans 20

21 l approvisionnement en hydrocarbures du pays quand on sait que le parc de production d électricité est principalement thermique (fioul et gazole). Evolution de la pointe dans le réseau interconnecté de SENELEC Source : SENELEC, SIE-Sénégal 2010 Figure 15 : Evolution de la pointe La pointe sur le réseau interconnecté, qui intervient généralement au cours du mois d octobre, a augmenté de 72 % entre 2000 (246 MW) et 2009 (424 MW) et connaît une progression moyenne annuelle de l ordre de 6,2%., Année Date de la pointe 27-oct 16-oct 22-oct 13-oct 15-oct 26-oct 18-oct 04-oct 16-oct 07-oct Pointe , Tableau 1: Dates et valeurs de la pointe Evolution de la Production, de la Clientèle et des Ventes On remarque que la Production, la Clientèle et les ventes évoluent sensiblement de la même façon.. 21

22 Source : SENELEC, SIE-Sénégal 2010 Figure 16 : Evolution de la production, de la clientèle et des ventes Une baisse des ventes de l ordre de 10 % est notée entre 2003 et Cette baisse peut s expliquer par une modification du mode de comptabilisation des ventes et non par une diminution de la consommation ou du nombre de clients. Les ventes de SENELEC ont évolué au rythme moyen annuel de 6,7 %, par rapport à l année 2000, pour atteindre 1942 GWh en La basse tension qui représente la plus grande part dans la consommation totale n a cessé de progresser en passant de 50 % en 2000 à 65 % en Sur la période , les ventes basse tension, essentiellement domestiques, représentent en moyenne 69% des ventes BT totales. La moyenne tension représente 29% de cette consommation totale et la haute tension 6 %.en Le graphique, ci-dessous, donne la répartition de la consommation d électricité par niveau de tension en 2009 ; 22

23 Source : SENELEC, SIE-Sénégal 2010 Figure 17 : Répartition de la consommation par niveau de tension Dans la BT, comme l indique le graphique ci-dessous, l usage domestique détient la part la plus importante des consommations avec 67 %, suivi de l usage professionnel avec 30% et l éclairage public avec 3 %. Présentement il existe clients domestiques (ménages) disposant de l électricité, la moitié est concentrée dans la région de Dakar. Source : SENELEC, SIE-Sénégal 2010 Figure 18 : Répartition de la consommation par type de tension La consommation moyenne par client domestique basse tension est de 1265 kwh soit une moyenne de 126 kwh par personne. III.1.b) Evolution de l énergie non fournie 23

24 L énergie non fournie est de 3 sortes: Energie non fournie par manque de production; Energie non fournie pour cause de manœuvres et travaux; Energie non fournie pour cause d incidents. Source : SENELEC, SIE-Sénégal 2010 Figure 19 : Energie non fournie entre 2000 et 2009 L énergie non fournie ou non distribuée, un des paramètres mesurant la qualité de service du système électrique ; a connu une augmentation de l ordre de 202 %, entre 2005 et Cette situation est essentiellement due à un manque de production lié à des difficultés d approvisionnement en combustibles. Elle a atteint le pic en 2008 à cause des arrêts répétés de GTI en plus. En 2009, l énergie non fournie représente environ 5% des ventes totales de Senelec. Par rapport à l année 2005, l énergie non fournie par manque de production notée en 2009 a été multipliée par unfacteur de plus de 3, passant de 21 GWh à 73 GWh. En moyenne 7,5 GWh ont été délestés par mois durant l année 2009, soit une moyenne de 249 MWh par jour équivalent à une capacité d environ 37 MW. III.1.c) Rendement de transformation des différentes centrales de production de SENELEC et Pertes Rendement global de SENELEC Le rendement global moyen des centrales de SENELEC est de l ordre de 31 % entre 2000 et L augmentation notée en 2003 (rendement de 31 %) par rapport à 2002 (rendement de 28 %) est surtout due à l extension de la Centrale CIV avec l arrivée de deux groupes qui ont de bonnes performances énergétiques. Aussi, on constate une augmentation du rendement en 2008 par rapport à 2005, liée à l entrée en service de la Centrale CVI de Bel Air (60 MW) intervenue courant Une baisse de rendement est constatée en 2009 par rapport à

25 Source : SENELEC, SIE-Sénégal 2010 Figure 20 : Evolution du rendement global de SENELEC Rendement de transformation des centrales Pour ce qui est des centrales de SENELEC, les rendements les plus faibles sont notés au niveau de la Centrale CII et la Centrale CIII TAG (utilisées en pointe), alors que les meilleurs rendements sont obtenus par les Centrales les plus récentes (Kahone, Kounoune, C IV et C VI). Figure 21 : Rendements de transformation des différentes centrales de SENELEC Pertes de SENELEC Les pertes de SENELEC (techniques et non techniques) s élèvent à environ 485 GWh, soit 20 % de l énergie transitant à travers son réseau. 25

26 Les pertes techniques tout comme les pertes non techniques constituent un indicateur pouvant refléter la gestion de l'entreprise parce qu'elles représentent de l'argent qui échappe à sa trésorerie. En dehors des postes HT et MT, le comptage dans les postes BT fait défaut, alors que les pertes les plus élevées sont localisées à ce niveau. Si SENELEC parvenait à réduire le niveau des pertes de 2 % au niveau du BT, cela équivaudrait à faire des économies de plus d un milliard de francs CFA, pour un prix de vente de 105 F CFA/kWh. III.1.d) Part des combustibles dans la production de SENELEC Le parc propre de SENELEC est exclusivement thermique dont le combustible dominant est le fioul, à hauteur de 90 %, suivi du diesel oil, 10%. La turbine à gaz n a pas fonctionné en 2009 Source : SENELEC, SIE-Sénégal 2010 Figure 22 : Part de chaque combustible dans la production de SENELEC Combustibles ktep Fioul Diesel Oil Gasoil 0 Gaz naturel 0 Kérosène 0 TOTAL III.1.e) Part des différentes sources d approvisionnement en électricité de SENELEC La puissance totale installée du parc de production SENELEC est de 459 MW. Cependant, la puissance disponible du parc de production n est que de 372 MW en Autrement dit, près de 19 % de la puissance installée est indisponible. Différentes contraintes, dont la vétusté des unités thermiques et les difficultés de maintenance justifient cette situation. La puissance totale installée de l ensemble des parcs de production de Senelec et des IPP est de 644 MW en Remarque : la puissance totale installée des auto producteurs n a pas été prise en compte. 26

27 Source : SENELEC, SIE-Sénégal 2010 Figure 23 : Réparation du parc de production de SENELEC La part de la production indépendante occupe 29 % de la capacité totale installée. Toutefois, beaucoup de projets sont en gestation et pourront, à terme, augmenter de façon significative la puissance du parc de production. Les achats d énergie de SENELEC (GTI, Manantali, Aggreko, autoproducteurs) atteignent, pour l année 2009, une quantité de 566 GWh, ce qui représente 23 % de la production totale disponible et a permis de suppléer au déficit de production d énergie propre à la SENELEC. Ces achats sont inférieurs de 34% à ceux de 2008 (863 GWh) et ceci est dû à l arrêt de GTI (panne de transformateur) et d AGGREKO. III.2 Analyse des résultats sur les hydrocarbures III.2.a) Evolution des consommations finales de produits pétroliers 27

28 Les évolutions de la consommation de produits pétroliers sont liées à l augmentation de la production d électricité des centrales thermiques et au développement du secteur des transports. Figure 24 : Evolution des consommations finales de produits pétroliers III.2.b) Consommation en produits pétroliers du secteur des transports routiers On constate que les consommations (en tonnes) de diesel(92%) sont largement supérieures à celles de l essence(8%). Figure 25 : Consommations du secteur des Transports routiers Aussi, on note qu il y a une forte croissance des consommations de diesel entre 2000 et 2009(79%), contrairement à l essence qui stagne. III.2.c) Part de marché 28

29 La part de marché de l'essence diminue au profit de celle du diesel. Cette tendance est plus notable entre 2003 et Source : SIE- Sénégal 2010 Figure 26 : Part de marché de l essence et du Diesel III.2.d) Évolution des Consommations totales de carburant et du parc automobile Hypothèse: 2% du parc de véhicules immatriculés et roulants sont hors d usage chaque année Evolution de la consommation et du parc automobile [Indice 100] 170% 160% 150% 140% 130% 120% 110% 100% 90% 80% Conso Totale de carburant Parc roulant (nbre de véhicules) Source : SIE-Sénégal 2007(à revoir) Figure 27: Indice d évolution des consommations totales de carburant et du parc La croissance du parc de véhicules augmente plus vite que celle des consommations de carburants. III.2.e) Répartition du parc de voitures particulières par type 29

30 Le nombre de voitures particulières en circulation au Sénégal et consommant du diesel oil, représentent plus de 56% de l ensemble des véhicules particulières. Répartition du parc des voitures particulières par type Voiture particulière Diesel 56% Voiture particulière Essence 44% Source : Direction des Transports terrestres(année?) (à revoir) Figure 28 : Répartition des voitures particulières par type III.2.f) Évolution des Consommations de carburant en fonction du prix On constate que quand le prix du carburant augmente les consommations diminuent. Figure 29 : Indice d évolution des consommations totales de carburant et des prix L évolution du prix des carburants suit celle du prix du baril de pétrole sur le marché international, avec de légères variations entre 2000 et 2004 et une nette augmentation à partir de 2004 (plus importante avec le gasoil) dont le pic est atteint en La nette baisse constatée en 2009 est due à la crise économique ( ). Entre 2001 et 2009, les consommations de carburant ont augmenté et suivent l augmentation du parc de véhicules particuliers. Les baisses constatées en 2005 et 2008 sont dues aux pics constatés sur les prix des carburants. Entre 2000 et 2003, la consommation moyenne par véhicule a diminué de 25%. Une explication peut résider dans l augmentation du parc de véhicules particuliers, hors taxi. En effet, ces véhicules parcourent des distances annuelles plus faibles que les autres véhicules (taxi, 30

31 transport en commun). Par ailleurs, ce phénomène peut être accentué par l augmentation du prix du carburant (depuis 2003) qui n a pas été suivie par une augmentation du revenu des ménages. Dans ce contexte économique, il est probable que les ménages soient contraints, avec un budget de déplacement fixe, de réduire le nombre de kilomètres parcourus. (La périodicité mensuelle du niveau d embouteillage à Dakar est un élément qui renforce cette hypothèse).) III.3 Analyse des résultats sur la biomasse-énergie Consommation de combustibles domestiques les consommations de bois de feu et de charbon de bois augmentent entre 2000 et 2009, avec un taux moyen annuel de 3,8% Figure 30 : Evolution des consommations de combustibles domestiques Quant au GPL, la consommation augmente plus rapidement entre 2000 et 2005, avec un taux moyen annuel de 6,6%, puis décroit avec un taux de 6% entre 2005 et 2007, à cause des perturbations intervenues dans l approvisionnement du pays en produits pétroliers ; et augmente timidement en 2008 et 2009, des taux annuels respectifs de 3,3% et 0,3%. III.4 Analyse des résultats sur l énergie solaire photovoltaïque La puissance totale installée en énergie solaire photovoltaïque (PV) est 2,337 MWc en Si on rapporte cette puissance à la puissance totale installée du Parc de production publique, on trouve un ratio de 0,36 %. III.4.a) Nombre d abonnés PV par région La région de Fatick est la région phare en matière d électrification par voie solaire, suivie de Kaolack, Thies, Diourbel, Sedhiou, Kolda et Ziguinchor. Le secteur des ménages bénéficie de la plus grande puissance installée du fait que les programmes de coopération se sont focalisés pour la plupart sur ce secteur. 31

32 Figure 31 : Nombre d abonnés PV par région III.4.b) Puissances installées par secteur La part du PV installé au Sénégal par rapport au conventionnel est pratiquement nulle en termes de puissance installée, mais importante et très utile du point de vue socio-économique et environnemental, mais aussi en termes de contribution à l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et de ceux du Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP). Une étude portant sur l évaluation de certains projets solaires PV réalisés au Sénégal par le bureau d études SEMIS pour le compte de la Fondation Energie pour le Monde (FONDEM), une ONG française très active dans le domaine des énergies renouvelables, a révélé les impacts qualitatifs et quantitatifs positifs au niveau des ménages, de la santé des populations, de l éducation et de la formation, ainsi que dans le domaine de la création d emplois. Figure 32 : Puissances installées par secteur 32

33 Conscient de l importance du solaire PV dans le développement socioéconomique du pays, le Gouvernement du Sénégal a élaboré un Plan directeur d électrification rurale par voie solaire, en mars 2002, par le biais du Ministère en charge de l énergie et la coopération japonaise (JICA). Selon ce plan, les ménages ciblés par les systèmes solaires photovoltaïques sont ceux ayant des revenus annuels assez élevés, soit 20 à 25% des populations des villages concernés, équivalent à ménages à l horizon Selon les statistiques, la puissance totale en solaire PV installée au niveau des ménages est de 1117 kwc, soit environ ménages. Cela veut dire que sur les ménages à électrifier dans le plan directeur, il reste à équiper d ici 2015, ménages en six ans, soit en moyenne 6193 ménages par an. Le coût de ce programme est de 18,79 Milliards de FCFA, soit 3,13 milliards de FCFA par an. III.5 Analyse des résultats sur l Industrie Efficience énergétique d une entreprise monoproduit On constate qu il n y a pas de tendance d amélioration de l efficience dans cette industrie. Sur la période , sauf en Figure 33 : efficience énergétique 33

34 CHAPITRE IV: REFLEXIONS SUR LES ENJEUX DE POLITIQUE ENERGETIQUE IV.1 - Sécurité et coûts des approvisionnements énergétiques IV.1.a) Sécurité des approvisionnements en énergie électrique On observe une diversification des modes d approvisionnement en électricité, avec le démarrage de la production hydroélectrique en De plus, les autoproducteurs d électricité représentent une part limitée de la production totale (15%). Figure 34 : Evolution de la production d électricité selon les différents modes de production d électricité Pour assurer la sécurité des approvisionnements en électricité du Sénégal, l Etat compte dans le cadre de sa nouvelle stratégie : mettre en place de nouvelles unités performantes (efficacité énergétique) ; diversifier les moyens de production avec l introduction de la filière charbon ; développer des ouvrages hydrauliques dans le cadre de l OMVS et l OMVG ; améliorer le rendement des unités de production ; sécuriser les approvisionnements en combustible et accroître les capacités de stockage ; développer les énergies renouvelables. IV.1.b) Taux d indépendance énergétique Ce taux représente le rapport entre la production nationale d énergies primaires (pétrole, gaz naturel, hydraulique, solaire, biomasse, ) et les disponibilités totales en énergies primaires pour une année donnée. Ce taux peut se calculer pour chacun des grands types d énergies ou globalement toutes énergies confondues. 34

35 Taux d indépendance énergétique = Production d énergie primaire / Disponibilités totales Figure 35 : Taux d indépendance énergétique Le Sénégal est indépendant en moyenne à environ 55 %, et ce taux est globalement stable sur les dernières années. Néanmoins, ce taux d indépendance énergétique relativement élevé est principalement lié aux consommations de biomasse-énergie. En effet, le taux d indépendance en énergie moderne (i.e. hors biomasse) est quant à lui très faible (1,04%) en moyenne. IV. 1.c) Intensité énergétique Rapportée au PIB, elle mesure l efficacité énergétique d une économie ; elle est définie comme le rapport de la consommation d énergie par unité de PIB et par an. Au Sénégal, l intensité énergétique est passé de 0,37 tep/mille $US en 2000 à 0,19 tep/mille $US en 2009, ce qui fait une amélioration de l efficacité énergétique de l ordre 47%. Figure 36 : Intensité énergétique 35

36 IV.1.d) Facture pétrolière Le graphique ci-dessous présente les importations (totales et produits pétroliers) et exportations du Sénégal en valeur financière pour la période Le commerce extérieur du Sénégal représente au cours de l année 2009 plus de 890 milliards de FCFA en exportations évaluées en valeur FAB 2 et plus de 2139 milliards de FCFA en importations exprimées en valeur CAF 3. Ce qui équivaut à un solde commercial déficitaire de milliards de FCFA et un taux de couverture des importations par les exportations de 41,6% traduisant ainsi le caractère extraverti de l économie sénégalaise. Evolution du commerce extérieur En millions de Fcfa EXPORTATIONS IMPORTATIONS SOLDE COMMERCIAL TAUX DE COUVERTURE 47,3% 45,4% 48,5% 47,9% 44,8% 44,9% 39,9% 32,8% 29,8% 41,6% Tableau 2: Evolution du commerce extérieur Les exportations ont enregistré, en 2009, une baisse en valeur relative de -5% par rapport à l année 2008 et sont constituées principalement des produits pétroliers (réexportation), des produits de la pêche, du ciment hydraulique, des acides phosphoriques, de l huile brute d arachide. Sur cette même période, les importations ont enregistré une baisse de -31,7%. Les produits pétroliers, les biens d équipements, et le riz constituent en valeur les principaux produits importés au Sénégal. Figure 37 : Evolution de la facture pétrolière du Sénégal par rapport au volume des importations et exportations Les enseignements suivants peuvent être tirés du graphique précédent : Les importations de produits pétroliers ont augmenté en valeur absolue de tonnes soit 30% en valeur relative entre 2000 ( tonnes) et 2009 ( tonnes) et de 2 Franco A Bord, coût de la marchandise à son point de sortie du pays 3 Coût Assurance Fret, coût de la marchandise à son point d entrée au Sénégal, y compris assurance et fret 36

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