JOUER A L ECOLE MATERNELLE Enjeux et pratiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "JOUER A L ECOLE MATERNELLE Enjeux et pratiques"

Transcription

1 IUFM DE BOURGOGNE professeur des écoles JOUER A L ECOLE MATERNELLE Enjeux et pratiques DOREAU Loïse Directeur de mémoire : Mme COLLIN ANNEE : 2004 N dossier : 03STA00197

2 SOMMAIRE : INTRODUCTION...2 I - Le jeu et l enfant d école maternelle...3 I.1 - Définition du jeu présent à l école...3 A. Définition générale...3 B. Le jeu à l école...4 I.2 - Importance et apports du jeu...5 A. Importance du jeu pour l enfant...5 B. Apports du jeu...6 II - Jouer à l école...9 II.1 - Des temps et des lieux propices aux jeux libres...9 A. Les coins-jeux pendant le temps d accueil...10 B. Les coins et les jeux pendant les ateliers...13 II.2 - Des jeux dirigés et proposés par l enseignant dans chaque domaine disciplinaire de l école maternelle...14 A. Domaine : Le langage au cœur des apprentissages...15 B. Domaine : Vivre ensemble...16 C. Domaine : Agir et maîtriser son corps...16 D. Domaine : Découvrir le monde...17 E. Domaine : La sensibilité, l imagination, la création...18 III - Mises en place de situations d apprentissages sous forme ludique : les jeux de société...20 III.1 - Apports des jeux de règles, des jeux de société...20 III.2 - Des jeux traditionnels...21 A. Exemples de jeux de société...21 B. Des jeux traditionnels en moyenne section...22 III.3 - D autres jeux mis en place dans la classe...26 A. «Allez, les escargots»...26 B. La course aux symboles...27 C. Le jeu des colliers...28 D. Les renards et les œufs...28 CONCLUSION...30 BIBLIOGRAPHIE...31 ANNEXES

3 INTRODUCTION Ayant été recrutée sur liste complémentaire l année dernière, je connais déjà un peu la maternelle car j ai été affectée pendant 6 mois sur un poste en petite et moyenne sections. Sans formation, j ai eu recours dans l urgence à des fichiers ou photocopies qui étaient faciles d accès. En réfléchissant à ma pratique, je me suis rendue compte que cette forme de travail relevait d une démarche d apprentissage qui n est sans doute pas la plus appropriée à l âge et aux besoins spécifiques des enfants de maternelle. Les programmes officiels préconisent également l «utilisation de situations réelles (avec des objets courants, du matériel spécifique, des JEUX)» qui sont préférables «aux exercices formels proposés par écrit». Les même objectifs m ont donc paru susceptibles d être travaillés de façon plus pertinente en utilisant une forme plus adaptée à de jeunes enfants : la forme ludique. D. Winnicott précise que : «La principale caractéristique de l enfance est son mode de vie ludique». Dans l enfance, jouer est aussi naturel que se développer, explorer, apprendre, communiquer mais avec une dimension spécifique : le plaisir. Le jeu est un mode d expression du jeune enfant et un facteur de son développement. L enfant de maternelle passe la plus grande partie de son temps à jouer. C est un besoin aussi vital que manger et dormir. On considère qu un enfant de maternelle qui ne joue pas ou qui ne veut pas jouer est un enfant malade ou perturbé, dont la personnalité ne s affirme pas. L enfant implique dans son jeu toutes ses capacités sensorielles, motrices et verbales. J. Château ajoute que directement lié au développement de l enfant, le jeu devient un élément essentiel de «l équilibre de l adulte». Le jeu étant une activité spontanée et régulière des enfants, une partie intégrante de leur vie, il peut permettre d aborder avec les élèves des domaines ou des notions qui leur sont étrangers et qui paraissent difficiles tout en les intéressant à ceux-ci. A partir de cette réflexion, je vais m interroger sur la place du jeu à l école maternelle, son utilité et plus particulièrement en quoi la forme ludique peut être un bon moyen d apprentissage et d éducation à l école maternelle. Pour répondre à cela, je m intéresserai tout d abord à la place du jeu et des activités ludiques à l école et à leurs apports. Puis j étudierai les possibilités de jeux à l école avec les jeux libres présents dans des lieux et des temps particuliers puis les jeux dirigés par l enseignant dans chaque domaine de l école maternelle. Enfin, je présenterai et analyserai des jeux de société mis en place dans une classe de moyenne section. 2

4 I - Le jeu et l enfant d école maternelle I.1 - Définition du jeu présent à l école A. Définition générale Selon le dictionnaire Robert, le jeu est une : «activité physique ou mentale, librement consentie, ayant pour objet unique le plaisir et le divertissement à l exclusion de toute finalité productive ou utilitaire». Mais une définition précise du jeu échappe encore aux chercheurs. Nombreux auteurs comme J. Huizinga, R. Caillois, J. Château ou G. Brougère ont essayé de définir ce mot mais la définition du jeu reste difficile et incomplète. Cependant, certaines caractéristiques communes à de nombreuses approches sont observables et permettent de distinguer le jeu d autres types de comportements et d activités. Le jeu est considéré comme une activité : - libre et spontanée, volontaire, librement consentie, choisie. Tout jeu est une succession de décisions ( s'il y a obligation, le caractère joyeux et divertissant est perdu et le joueur contraint d entrer dans le jeu ne joue pas au sens fort du terme). - séparée de la vie courante, non-littérale, fictive, de second degré. Les scènes de jeu se caractérisent par un cadre dans lequel la réalité interne prend le dessus sur la réalité extérieure. Le sens habituel des objets est ignoré et remplacé par des significations nouvelles, les actions étant exécutées d une façon différente de celles qu elles auraient dans des circonstances autres que le jeu. Le jeu délimite donc une aire de temps et de lieu spécifique. - qui en un certain sens est frivole ou futile tout en étant par ailleurs sérieux ; en effet le jeu n a pas de conséquence et ne transforme pas le réel, les effets disparaissent quand le jeu cesse. Le jeu demeure donc dans un monde clos et sans répercussion importante sur la vie collective et institutionnelle. - qui a un effet positif, un aspect agréable, qui produit du plaisir, de la joie et de l amusement. Parmi les signes qui témoignent le plus de l affectivité du jeu, on remarque les sourires, les rires et les plaisanteries. - qui est une fin en soi, qui est improductive. Lorsqu on joue, l attention est concentrée sur l activité même plutôt que sur le but de l activité. En d autres termes, le moyen est beaucoup plus important que le résultat final. On joue pour jouer. - qui a des règles propres. Ces règles peuvent être pré-existantes, héritées de la tradition ou négociées au départ du jeu, crées sur le moment par les joueurs et n exister que pendant le jeu (les joueurs se les imposent à eux-mêmes) ou bien elles peuvent évoluer ou s inventer au fur et à mesure du jeu. 3

5 - incertaine quant à son déroulement et à sa fin. On ne les connaît pas à l avance bien que les joueurs en aient un contrôle interne. En effet, ce sont eux qui font et déterminent les événements dans le jeu. - dans laquelle le joueur a un comportement, un engagement actif et motivé mais aussi plus souple et flexible. En effet, les joueurs sont plus disposés à essayer de nouvelles combinaisons d idées et de comportements en jouant que lorsqu ils se trouvent impliqués dans des activités qui ne sont pas récréatives. On peut ajouter que le jeu : - se distingue du travail. L un et l autre ont pour rôle de satisfaire des désirs et des besoins, en particulier ceux de grandir et de se développer. La distinction est que dans le jeu, la réalisation est immédiate alors que dans le travail, la réalisation est à échéance. De plus, le jeu comprend une liberté liée à son improductivité alors que le travail a un caractère contraignant et a pour but la rentabilité. - se distingue du sport car dans celui-ci, l effort est essentiel. - se distingue de l art qui est hautement valorisé et culturellement coté ; alors que jouer ne laisse aucune trace sauf celle du plaisir pris. B. Le jeu à l école Mais le jeu que pratiquent les enfants dans l enceinte scolaire est un peu différent du jeu en général tel que la définition, qu on en a proposée, le présente. En effet, les différents lieux d activités ludiques et les jeux proposés aux élèves ne sont pas là par hasard et sont pensés par l équipe éducative. Selon Gilles Brougère, le jeu est appréhendé à l école comme moyen pour parvenir à des fins extérieures, parmi lesquelles l éducation domine très fortement. Le jeu est alors un outil en ce sens qu il est utilisé pour ses qualités distrayantes et mis au service des objectifs qui visent le développement et la formation de l individu. On distingue bien ici le jeu libre (avec choix et libre arbitre) et le jeu organisé mis en place à l école. A l école, certaines caractéristiques du jeu s effacent, ainsi par exemple la gravité du jeu et le caractère libre de l engagement de l enfant dans son jeu. On peut se demander, comme le fait Edouard Claparède, si ce n est pas détruire l attrait même du jeu que d imposer à l enfant un but à atteindre ; il peut sembler tout à fait inopportun d intervenir dans les jeux des enfants puisque, par essence, le jeu est une activité libre et spontanée. Mais cette intervention, de fait, réussit fort bien, si elle est accomplie avec le doigté désirable ; il ne s agit pas d imposer un but qu il ne désire pas, mais seulement de l aider à trouver les moyens d atteindre la fin à laquelle il aspire. La plupart de ces jeux sont appelés jeux éducatifs et constituent l ensemble des activités ludiques proposées par l enseignant dans lesquelles l objectif pédagogique a pris le dessus tant dans la conception que dans l élaboration du jeu. Mais ces jeux éducatifs ne doivent pas être dénaturés par le maître, ils doivent rester des jeux pour garder toute leur richesse : un jeu éducatif doit faire oublier au joueur qu il a été fait pour instruire en distrayant. L utilisation des jeux éducatifs en classe nécessite que l enseignant détermine les objectifs de l apprentissage. Ils peuvent aussi bien appartenir au domaine des compétences transversales (respecter des règles, coopérer, mémoriser, ) qu au domaine des compétences 4

6 disciplinaires (identifier des mots, se repérer dans l espace, ). Il doit alors analyser et choisir les jeux qui correspondent aux objectifs poursuivis. Ensuite, il doit s occuper de la mise en place du jeu dans la classe : l organisation même du jeu avec ses règles, son lieu de déroulement, sa durée, son fonctionnement ; les changements à apporter au jeu pour qu il remplisse tous les objectifs et soit accessible à tous les enfants. Pendant le jeu, outre son rôle d observateur, il stimule la participation et valorise chaque enfant. Il est surtout une aide pour les enfants pour qu ils trouvent tous le rôle qu ils doivent avoir. Il doit coordonner toutes les phases de l activité, veiller au respect des règles tout en évaluant les progrès de chacun. Les jeux éducatifs sont aussi des outils d évaluation qui permettent aux maîtres de contrôler les savoirs-faire et de renforcer les acquisitions de chacun. Et par l attrait qu ils exercent sur les enfants, ils les encouragent à surmonter les échecs et à persévérer dans l effort. Ils favorisent un climat où les besoins de chaque enfant pourront être pris en compte et où l échec ne sera pas sanctionné : n est pas là une pédagogie de la réussite qui s instaure? I.2 - Importance et apports du jeu A. Importance du jeu pour l enfant Jouer pour le jeune enfant est une activité fondamentale par laquelle il découvre le monde. Pour l enfant, il n y a pas de différence entre jouer, travailler et apprendre ; travailler est valorisant car c est ce que font ses parents toute la journée ; apprendre, c est grandir, devenir autonome, trouver des réponses à ses questions, satisfaire sa curiosité, expérimenter ce qui l entoure. Tout jeu ouvre sur un apprentissage. Selon la célèbre formule de Pauline Kergomard : «Le jeu, c est le travail de l enfant» et le plaisir est le moteur de son jeu. Pour l enfant, il n y a jamais de temps perdu : il y a trop à découvrir, et cela seul l intéresse vraiment. Selon Jean Epstein également, l enfant existe par le jeu ; il ne joue pas pour apprendre mais apprend parce qu il joue ; d une part, à travers le plaisir qu il éprouve à essayer ; d autre part, à travers son environnement. Jouer sert donc à apprendre. De la même façon, apprendre se fait en jouant. Les jeunes enfants n ont qu un désir : découvrir, connaître, comprendre, maîtriser, communiquer mais avec une dimension spéciale, celle du plaisir. En observant les enfants de maternelle, on constate avec quelle facilité ils passent d un jeu à l autre, ils possèdent donc une instabilité, une incapacité à fixer pendant longtemps leur attention sans se fatiguer mais il existe une persistance dans un jeu qu ils ont choisi et peuvent jouer avec grand sérieux. 5

7 B. Apports du jeu 1. Le développement de l enfant au plan cognitif a) Le jeu permet le développement et l enrichissement Il aide à la mise en place de schèmes moteurs et cognitifs et stimule le fonctionnement de l intelligence. Les jeux sont indispensables à la mise en place des schémas neuronaux pour le développement de l intelligence, grâce aux stratégies qu ils requièrent et le sens de l analyse qu ils développent. Selon Jean Château, le jeu est partie intégrante de la croissance ; le jeu construit l enfant. Le jeu permet à l esprit et à l intelligence de grandir ; le jeu développe les fonctions latentes, permet l entraînement des fonctions physiologiques ou physiques. Jean Epstein ajoute que le jeu nourrit sans arrêt le développement de l enfant, de la même façon que ce développement nourrit sans arrêt son jeu. En ce sens, le jeu peut donc être conçu comme un outil de développement pour les capacités propres de chaque enfant. b) Il permet la construction du savoir Il donne naissance à bien des activités supérieures, permet le passage du concret à l abstrait ; il aide à se forger de nouveaux instruments de connaissance ou à améliorer ceux que l on possède déjà. En effet, le jeu se présente souvent comme un problème à résoudre ou un comportement à améliorer, l enfant est actif et a un comportement exploratoire : observer, analyser, comparer, anticiper, déduire, émettre des hypothèses, vérifier, mémoriser. L activité ludique offre donc des supports multiples et motivants aux démarches d apprentissage. Le jeu est souvent un exercice de recherche comparable au problème donné en classe : analyse d une situation donnée (imposée mais acceptée) émission d hypothèses sur les stratégies et tactiques possibles essais, expérimentations, tâtonnements découverte de solutions - choisir une stratégie dans le jeu, c est comme choisir une méthode de résolution d un problème. - gagner au jeu, c est comme trouver le résultat, la solution d un problème. Selon G. Quidet, le jeu ménage l espace nécessaire aux apprentissages en établissant les compétences qui seront nécessaires dans toutes formes de travail intellectuel : la mobilisation de soi, l exploration et l inventaire de la situation, l investissement et le sérieux, l attention et la concentration de moyens pour atteindre une fin. c) Le jeu favorise la répétition, l assimilation, la structuration de connaissances et la découverte du monde Le rôle fondamental du jeu apparaît comme celui du mécanisme même de l'assimilation, de l'appropriation. C'est parce qu'il joue ou re-joue les apprentissages et les situations que l'enfant les intègre et les y grave en les marquant d'une tonalité émotionnelle qu'apporte son jeu à sa pensée et ses comportements. Les exercices de maternelle ne craignent pas la répétition ; en effet les enfants aiment les jeux qui se répètent. Dans la répétition, les enfants retrouvent des choses connues ; il leur est plus difficile d assimiler de nouvelles connaissances. Le jeu entretient en les rafraîchissant 6

8 les habitudes nouvellement acquises. Mais pour que l enfant ait envie de reproduire ce qu il a fait une fois, la notion de plaisir dans le jeu est fondamentale. L enfant a donc dans son jeu un amour de la répétition, ce qui ne manque pas d intérêt pédagogique. Jouer c est aussi explorer et comprendre le monde, se mesurer à lui, vaincre des obstacles. C est une occasion de réfléchir, de chercher, d'expérimenter, de manipuler et d évaluer son pouvoir sur l environnement. d) Le jeu permet la valorisation de l imaginaire et stimule la créativité Tout enfant qui joue se crée un monde à lui, s inscrit dans l imaginaire ou plus exactement transpose les choses du monde où il vit dans un ordre nouveau tout à sa convenance. Il fait alors semblant, prend l apparence d un autre que lui. Par la fiction, l enfant modèle ainsi le milieu, les choses palpables et visibles du monde réel comme il veut. Il peut créer à sa guise et cela lui permet d extérioriser ses désirs. Le jeu propose des ruptures avec le réel, les contraintes de l entourage ou encore avec ses angoisses et est un moyen de s évader, de se détacher de la réalité. Il permet à l enfant de faire l expérience de son pouvoir de liberté créatrice. e) Le jeu évite également les situations d échec En effet, l enfant, par le jeu, apprend à gérer ses erreurs. Dans la vie, lorsqu on rate quelque chose, on a le sentiment d avoir échoué. Dans le jeu, ce sentiment n existe pas car il est possible de refaire. Quand les enfants n y arrivent pas, ils recommencent. L absence de sanction sociale évite l évaluation et l anxiété qu elle peut générer. Le jeu permet donc de faire des essais et d aller jusqu au bout de ses erreurs : l enfant peut s approprier la réussite de ses résultats et y engager sa responsabilité. Le jeu crée par cela un climat propice à l apprentissage. Il peut résoudre le stress que provoque, chez certains enfants, la situation scolaire. Il sauvegarde la liberté d être, de penser, d agir, permet de se tromper et d en rire. Il maintient en éveil la curiosité des enfants et leur capacité d étonnement. 2. Le développement affectif et relationnel a) Le jeu participe à la construction de la personnalité Il permet de s affirmer face aux autres, de forger sa personnalité. L'activité ludique pour l'enfant est l'occasion de se sentir acteur, d'exercer une influence sur ce qui lui advient et de contrôler ainsi progressivement son comportement avec confiance. Il aide aussi à prendre conscience de ses propres limites, de ses propres possibilités. Dans le jeu, l enfant montre aussi bien son intelligence, sa volonté, son caractère dominant, -sa personnalité en un mot-, et la qualité de son expression et de sa communication. Le jeu est donc un moyen d expression de soi, facilite la communication. Il constituera aussi de ce fait, pour l adulte, une occasion d observer et un moyen de comprendre l enfant. b) Le jeu favorise la socialisation Par le jeu, l enfant entre en relation avec autrui sur le mode simultané de l affrontement et de la collaboration, de l antagonisme et de la coopération. L adversaire est 7

9 aussi partenaire de jeu. L enfant apprend à se soumettre à des règles qui organisent sa relation à autrui, partenaire ou adversaire. Il apprend à la fois la solidarité et l affrontement avec l extérieur du groupe. Le groupe de jeu brise le comportement égocentrique du jeune enfant en lui faisant prendre conscience du fait qu il se situe nécessairement par rapport aux autres et que les autres se situent par rapport à lui. Par ailleurs, grâce aux jeux d imitation, l enfant intègre le comportement des adultes, de ceux qui l entourent ; le jeu est donc un lien d apprentissage des rôles sociaux conventionnels (jouer à la poupée pour les filles en est un exemple ). Le jeu est bien un agent de développement social et de transmission des idées et des coutumes. c) Le jeu permet la recherche de nouvelles performances de tous ordres : physique, mémorielle, artistique, logique, Dans le jeu (activité en apparence gratuite), la réussite et la recherche d une jouissance par l obtention d un résultat sont essentielles pour l enfant. Tout jeu est compétition. Dans les jeux éducatifs ou non, le plus important est déjà la réussite. Dans le travail et le jeu, l unique principe est l affirmation de soi. Souvent les enfants préfèrent les jeux éducatifs car ils aiment rechercher la difficulté. Pour l enfant, le jeu est une épreuve où il peut se mesurer à ses camarades. Pour Jean Château, le jeu implique un certain effort, une recherche d une tâche ou d une difficulté à surmonter. L activité ludique a donc partie liée au difficile et à l effort. Elle se rapproche en cela du travail, et l on comprend que le jeu puisse être un précieux instrument d éducation. d) Le jeu a une importance affective La joie et le plaisir du jeu aident à la réussite. La jouissance ludique est immédiate. Le jeu ne calcule pas comme le travail ; il n a pas de longues visées, il vit dans l instant. L enfant joue car cela lui plait, car il y trouve plaisir et fierté. Et même si le sentiment de réussite est fugace, il est très important pour l enfant. Le plaisir est lié aussi à l activité, c est ainsi que le jeu est source de motivation : dans le jeu, l enfant est actif ; il est puissamment mobilisé et tombe donc moins vite dans la lassitude et l ennui. Le jeu est une activité sans sanction extérieure au jeu lui-même. Il est sans contrainte (sauf celle du jeu et de ses règles). Enfin, au cours du jeu, chaque joueur peut prendre tout le temps qui lui est nécessaire. Tout jeu comporte également une part de hasard et n est donc pas seulement une confrontation avec des règles, avec la nécessité des enchaînements de cause à effet ou de principe à conséquence. Cette présence du hasard dans le jeu devrait permettre à tous les enfants d avoir, de temps en temps, la chance de gagner et par-là même de prolonger dans le temps l attrait du jeu et sa réutilisation. e) Enfin, le jeu apporte une détente, une récréation, un délassement En effet, on sait que le jeu, quoique souvent accompli d une façon plus intense que le travail, fatigue beaucoup moins. Il peut également être une activité de loisirs permettant la récupération. 8

10 II - Jouer à l école Depuis Platon qui prônait l usage des jeux éducatifs pour les jeux enfantins, le jeu a été considéré tour à tour comme un délassement nécessaire pour mieux travailler, un moyen de capter l intérêt de l enfant, ou encore comme une expression d un besoin naturel nécessaire à sa croissance. Selon Jean-Luc Aubert, psychologue scolaire, c est parce qu il est associé au plaisir, que le jeu se révèle être le moyen d apprentissage le plus efficace. Mais le jeu n aide pas seulement l enfant dans ses processus d apprentissage, il constitue aussi une forme d exutoire, un mode de libération. Selon C. Freinet, il faut utiliser toutes les tendances susceptibles de pousser les enfants à penser et à agir. Or, le besoin de plaisir, de gaîté et notamment la recherche du jeu sont bien des tendances naturelles, et peut-être parmi les plus fortes, puisque les enfants jouent partout et toujours, avec un don total d eux-mêmes et parfois avec un très grand sérieux. Une éducation respectueuse des lois du développement naturel de l enfant doit donc être attrayante. La matière à enseigner doit intéresser l élève ; le travail qu il accomplira pour l assimiler et s en rendre maître revêtira alors tout naturellement la forme du jeu. L effort que réclame un travail difficile sera d autant plus vigoureux et efficace que ce travail revêtira psychologiquement le caractère du jeu. Nous venons de voir que : - le jeu est l activité essentielle de l enfant et que ce jeu est en général une activité qu il fait avec beaucoup de sérieux ; le jeu est un instrument naturel de l'enfant, pour réfléchir sur le monde, pour expérimenter, pour apprendre et pour s'exercer. - le jeu est un des moyens essentiels du développement de l enfant tant dans sa dimension motrice que dans ses dimensions affectives, cognitives, sociales et morales. - le jeu crée un climat propice à l apprentissage. Ces remarques justifient que le jeu ait sa place dans l activité scolaire. Mais les activités ludiques peuvent prendre à l école deux formes différentes : le jeu libre que l enfant choisit et le jeu proposé et dirigé par l enseignant. II.1 - Des temps et des lieux propices aux jeux libres Les jeux libres sont les jeux se déroulant dans l enceinte scolaire et dont les enfants maîtrisent l initiative et la conduite. L enseignant peut cependant mener une réflexion sur le choix du matériel, le nombre d élèves en présence et mettre des jeux à leur disposition, tout ceci en relation avec les objectifs d éducation. L utilisation de ce type de jeu nécessite donc d installer concrètement dans un lieu et dans le temps scolaire, un espace ludique dont l enfant pourra user : c est le cas des différents coins présents dans les salles de classe mais aussi dans les périodes d accueil. Les locaux sont aménagés de manière à fournir aux enfants des situations ludiques multiples et variées. 9

11 A. Les coins-jeux pendant le temps d accueil 1) Le coin aujourd hui à l école Un coin, à l école maternelle d aujourd hui, est un lieu permanent, fermé mais non clos dans lequel les élèves peuvent se livrer à diverses activités personnelles qui ne sont plus sous le regard et le contrôle traditionnels de l enseignant. Le coin est un espace transitionnel pour aider au passage de la maison à l école, un espace à la fois familier et nouveau qui permet une continuité mais aussi des apprentissages, une ouverture sur le monde, organisé avec des objets transitionnels indispensables à l adaptation de l enfant. Le coin doit pouvoir être perçu comme un refuge. Dans les coins, on y joue à plusieurs ; ils obligent à un choix, à prendre des initiatives, faire de nouvelles choses. Les enfants y apprennent à agir en fonction de buts représentés, ils apprennent l autorégulation et à utiliser plusieurs types de situations pour agir et résoudre des problèmes. Le maître conçoit ces coins avec des objectifs précis, des moyens et des modalités d évaluation. Le coin est donc conçu et préparé de façon rigoureuse. Les enfants qui vont fréquenter ces coins sont contraints de respecter des règles précises (nombre d élèves maximum, hauteur de voix, rangement) qui contribuent à la socialisation et à l autonomie. Le fait que le coin ne puisse accueillir que quelques enfants à la fois en facilite l exploration. 2) Diversité et apports des coins a) Différents coins Il existe ainsi une grande variété de coins : coin dînette ou cuisine, coin poupée, coin coiffure, coin marchand, coin bricolage, coin déguisement, coin construction, coin garage, coin lecture. Tous ces coins peuvent avoir de nombreux objectifs et favoriser des apports diversifiés : Le coin construction par exemple, permet de manipuler, d assembler, d équilibrer mais aussi stimule la créativité, l imagination avec la construction d objets réels qui sont ensuite utilisés pour des jeux symboliques. Le coin cuisine peut servir à faire semblant de faire à manger mais aussi, à l aide des objets fonctionnels (les ustensiles), il peut permettre, au travers du jeu symbolique, l introduction d activités comme mettre le couvert, poser la casserole sur le feu, laver la vaisselle Ces activités immédiates peuvent être demandées par le maître avec des consignes et des tâches précises. Il y a donc également matière à apprentissages et ceux-ci doivent être accompagnés de gestes et de verbalisation. Le coin coiffure peut, lui aussi, permettre des jeux symboliques (jouer à la coiffeuse) ou des activités réelles (se peigner, peigner un camarade ou une poupée, mettre des bigoudis, ). Le coin chambre ou le coin repos permet de jouer à la maman et au papa (on met les poupées au lit, on les lève, on leur parle) ou jouer à dormir mais aussi ici, il permet des activités immédiates comme faire les lits ou habiller, déshabiller, coucher, couvrir la poupée ou bien se rouler par terre, se reposer. Le coin bricolage permet aussi deux genres de jeux : les jeux de manipulation (viser, taper, clouer ) mais aussi des jeux d imitation. 10

12 b) D autres apports Beaucoup de coins permettent la socialisation et l autonomie, la mise en place de relations logico-mathématiques (car les objets sont souvent ordonnés), la construction et la fixation de relations spatiales et temporelles, la construction et l utilisation de schèmes perceptivo-moteurs. D autres favorisent la communication et le développement d une langue orale explicite ou la manipulation de symboles, de mots, d écrits diversifiés (le coin lecture par exemple). Les coins peuvent également permettre de répondre à l amour de l ordre, de l organisation de certains enfants de cet âge. Selon M. Montessori, l ordre est un de ces besoins qui correspondent à une véritable joie de la vie. Les enfants ordonnent, aménagent les choses, les coins selon leur point de vue, rangent, classent, distribuent, établissent des rapports logiques avec leurs jeux. Le coin lecture peut permettre cela en rangeant des livres par exemple. 3) Une activité particulière dans les coins-jeux : le jeu symbolique Mais dans la plupart, ils permettent surtout un comportement d imitation (faire comme) et de jeu symbolique (faire comme si). C est ce que Jean Château appelle jeux figuratifs dans sa classification, ou J. Piaget, jeux symboliques dans la sienne. Selon lui, ces jeux sont constructeurs d identité et se développent surtout entre 3 et 6/7 ans (âge de l école maternelle!). Ce sont des activités dans lesquelles les enfants, seuls ou en groupe, essayent de comprendre le monde et les actions humaines auxquelles ils participent quotidiennement. a) La relation au monde des objets Avec l aide d un matériel et de certaines actions sur ce matériel, dans une configuration spatiale qui lui est propice et avec l aide du langage, l enfant crée des jeux et découvre les différents aspects de la réalité, qu il commence à reconnaître, en les variant et les transformant. Les coins de la maison et celui des blocs, par exemple, présentent des situations complexes propices aux échanges interpersonnels où les jeux symboliques, font saisir à l enfant tout le pouvoir des symboles où les êtres, les choses et les événements peuvent être représentés : un même bloc de bois peut servir tour à tour de téléphone, de support pour écrire ou d extension au bras pour rapprocher un objet. Par son activité et surtout par ses jeux, qui dépassent le simple maniement des objets qui l entourent et la communication avec les parents, l enfant pénètre dans un monde plus vaste, qu il s approprie d une manière active. Il prend possession du monde concret comme un monde d objets humains, avec lesquels il reproduit les relations humaines. Il s approprie tous les jouets reproduisant l environnement : voitures, sujets miniatures, appareils ménagers, téléphones, outils et panoplies (tout ce qui représente l activité de l homme). Il y a donc une variété d'objets que les enfants utilisent pour jouer et qui se modifient à mesure qu'ils grandissent. Ils peuvent être des restes industriels, des jouets simples de représentation explicite (comme par exemple des petites casseroles, des poupées, des petites voitures et une infinité de miniatures) ; du maquillage ; de la ficelle, de la craie, du bois,... Les objets définissent le jeu dans la proportion inverse de l'âge de l'enfant : à mesure qu'ils grandissent, leur capacité de donner un autre sens aux objets se développe, et la représentation de ces objets devient conditionnée par les idées créées dans le jeu. 11

13 b) La relation au monde extérieur et à soi-même Ici, l enfant s efforce de s accommoder au monde et de l assimiler. Il inventorie ses multiples possibilités et cela facilite ses rapports inconscients avec la société dans laquelle il devra s insérer. En effet, l enfant imite le monde extérieur, invente des scènes (la bagarre), vit des situations les plus variées de la vie et de la culture humaine, d une manière intense et symbolique. Il peut ainsi construire et reconstruire des hypothèses au sujet du fonctionnement des phénomènes sociaux, culturels, physiques, biologiques et affectifs. Il s identifie à un modèle, joue des rôles et imite, par exemple, les comportements des parents, des enseignants, des médecins, des commerçants, des agents de police, des acteurs du cinéma, de la télévision, des bandes dessinées, des magazines, de tous les modèles sociaux, qui sont vécus affectivement ou diffusés et vulgarisés par les médias. De plus, les jeux symboliques aidant à résoudre des conflits conscients ou non, facilitent pour l enfant l exploration de ce qui se passe en lui : en portant attention à ce qu il ressent (pensées, sentiments, besoins, fantaisies, sensations) l enfant accepte ce qui l habite et peut plus aisément s adapter à sa réalité quotidienne et se situer comme un individu parmi d autres. c) La relation aux pairs Les jeux symboliques facilitent aussi l exploration de nouvelles relations avec les pairs. Il faut observer ici que le déroulement du jeu, par sa dynamique, mélange tout le temps des expériences imaginaires et d'autres réelles, entre les enfants. En même temps que l'histoire se développe, les enfants intercalent des dialogues vrais entre eux, en essayant de négocier le déroulement de l'histoire, de manière à ce qu'elle plaise à tous. De même, ils peuvent exercer leur auto-contrôle, quand ils sont obligés, pendant l'action du jeu, d'adapter leurs propres actions à celles de leurs pairs et au thème du jeu. En jouant un rôle, l enfant a la possibilité de réaliser des actions qui expriment celles du personnage, en même temps où s établit un rapport avec ces actions. Les interactions réelles se passent pendant le jeu et se rapportent aux actions du jeu, par exemple, quand les enfants se mettent d'accord sur le thème du jeu, sur le lieu, sur les objets qu ils vont utiliser et qui peuvent être établies avant ou pendant ce jeu. Le jeu apparaît comme un facteur d organisation entre les enfants qui comprennent, pendant l activité, le besoin d une attention et d actions complémentaires afin de poursuivre celle-ci. Dans tous ces types de jeux, il y a une chose à mettre en évidence : l'enfant assimile et s'approprie une réalité physique et sociale qui lui est proposée comme valeur par le contexte dans lequel il vit. Le jeu de rôle est un signal très fort de ce qui frappe profondément l enfant, de ce qui le séduit et de ce qui le trouble. Dans le jeu de rôle, il y a une réflexion sur les véritables événements ou sur les événements représentés par l'identification d'une dialectique des idées et des sentiments et la prise de conscience des valeurs éthiques, esthétiques et sociales. Le jeu de rôle est le miroir du monde que l'adulte donne à la vie quotidienne de l'enfant, c'est l'écho des valeurs vécues réellement, par la société. 4) Le rôle de l enseignant En ce qui concerne l'intervention du maître, elle peut être variée, et change en fonction des nécessités démontrées par le groupe d'enfants. L'adulte peut aider les enfants à se servir du coin au début et pendant l année, il peut se poser comme l'un des participants du jeu, en introduisant un nouvel objet, ou en questionnant les enfants sur ce qu'ils font, ou à ce qu'ils 12

14 jouent, comment ils jouent, ce dont ils ont besoin pour jouer. Il peut rester comme un simple observateur pour, en un autre moment, enrichir le jeu par des activités dirigées qui accroissent les connaissances des enfants. Il peut aider dans le choix du matériel, dans l'organisation de l'espace et des enfants et faire évoluer le coin. Il peut faire régulièrement une évaluation de ce qui s y fait en interrogeant les enfants sur leurs buts et leurs procédures, en les comparant pour faire prendre conscience à chacun de ce qu il fait, de ce qu il pourrait faire afin de faire évoluer leur pratique des coins, leur apprendre à conduire eux-même leur activité jusqu à un but représenté au départ. Les coins permettent à tous les enfants de faire quelque chose, quelles que soient leur compétence et leur personnalité ; ils sont un moyen privilégié de développer le concept de soi et la motivation à apprendre. C est pour cela qu il faut disposer d'un espace de jeu et d'un équipement ludique riche, complexe, renouvelé et partager avec plaisir le jeu de l'enfant en adoptant et pratiquant une attitude éducative dans la participation au jeu partagé. B. Les coins et les jeux pendant les ateliers 1) Les coins Les coins à ce moment de la journée autorisent une souplesse dans la conduite de la classe et permettent un travail spécifique avec un groupe d enfants. Mais ce temps de jeu libre doit être prévu comme un temps pédagogique. Il est souvent un temps de réinvestissement de compétences déjà acquises par les élèves. Les coins, dans ce contexte, contribuent à accentuer la prise de responsabilité, donc l autonomie des élèves. L utilisation des coins par les enfants à ce moment leur impose de respecter les règles précises : hauteur de voix pour ne pas déranger les autres et rangement en autonomie. La consigne de travail est clairement énoncée par l enseignant au départ ; il part ensuite travailler avec un autre groupe mais tout en restant vigilant à ce qui se passe dans les coins. De simples coups d œil permettent à l enseignant non seulement de s assurer du bon déroulement des activités mais aussi d observer et de découvrir des comportements et des attitudes que les élèves ne montrent pas dans des moments de classe traditionnels. 2) Les jeux L utilisation des jeux pendant les ateliers se déroulent souvent en plusieurs phases : - une phase de jeu libre au cours de laquelle l enfant peut explorer le nouveau matériel et faire les essais qu il veut ; - une seconde phase de jeu organisée par l enseignant avec des consignes précises et une organisation particulière. Le maître peut également présenter, dès le départ, le jeu et son but, ses règles afin que par la suite les élèves puissent jouer en autonomie. Pour garantir l'apparition du jeu indépendant, il faut donc : - que la routine scolaire comporte des périodes relativement longues entre les activités dirigées, pour que les enfants puissent se sentir à l'aise pour jouer. - qu'il existe des matériaux variés, organisés d'une manière claire et accessible aux enfants de façon à créer et faciliter leur engagement dans le jeu. L'accès et l'organisation des matériaux doivent prendre en considération l'âge des enfants et leur utilisation doit être coordonnée par l'adulte responsable du groupe. 13

15 3) Le rôle de l enseignant L adulte doit être toujours avec les premiers, recevant leurs jeux, répondant à leurs questions, les aidant à chercher, à comprendre et à agir dans l espace classe. Ces périodes de jeu sont un moyen de connaître l enfant. L enseignant est alors attentif aux jeux des élèves qui s exercent sans l intervention de l adulte. Ces périodes constituent une source considérable de renseignements sur le développement intellectuel, affectif et social des enfants. Il sera en outre possible d observer l enfant dans sa relation aux autres et aux objets, d entrevoir les stratégies utilisées, de cerner leurs goûts et leurs habitudes. Au-delà des connaissances acquises sur l enfant par l observation, les jeux libres constituent des situations d apprentissage très riches. II.2 - Des jeux dirigés et proposés par l enseignant dans chaque domaine disciplinaire de l école maternelle Nul doute qu à l école maternelle, le jeu a toute sa place. Dès l introduction des nouveaux programmes, on lit ainsi : «c est par le jeu, l action, la recherche autonome, l expérience sensible que l enfant, selon un cheminement qui lui est propre réalise, à l école maternelle des acquisitions fondamentales» ; «le jeu est l activité normale de l enfant en âge de suivre l école maternelle». Déjà dans les Instructions Officielles de 95, on pouvait lire : «sans être exclusive, l activité de jeu est fondamentale à cet égard. Tous les types de jeux n ont cependant pas la même fonction et il incombe au maître de définir clairement la nature et la finalité de l activité retenue». «Le jeu, rappellent les textes des nouveaux programmes, est l activité normale de l enfant. Il conduit à une multiplicité d expériences sensorielles, motrices, affectives, intellectuelles Il permet l exploration des milieux de vie, l action dans et sur le monde proche, l imitation d autrui, l invention de gestes nouveaux, la communication dans toutes ses dimensions, verbales ou non verbales, le repli sur soi favorable à l observation et à la réflexion, la découverte des richesses des univers imaginaires Il est le point de départ de nombreuses situations didactiques proposées par l enseignant. Il se prolonge vers des apprentissages qui, pour être plus structurés, n en demeurent pas moins ludiques.» L intégration du jeu dirigé doit respecter un certain nombre de conditions : - Tout d abord la caractéristique essentielle du jeu qui est d être libre : libre, signifiant ici que l enfant doit adhérer au jeu sans contrainte. Cette adhésion une fois acquise, il doit y avoir respect des règles du jeu. - Le jeu est proposé par le maître en fonction d objectifs éducatifs. - Le jeu doit être adapté au niveau de développement des enfants auxquels il est proposé. Un véritable apprentissage nécessite la répétition, le transfert, la généralisation. - Les jeux doivent être choisis dans le répertoire des enfants pour des raisons d adaptation et de motivation ensuite pour donner la possibilité aux enfants de rejouer en dehors de l école. Le jeu permet d aborder de nombreux apprentissages dans les différents domaines de l école maternelle : 14

16 A. Domaine : Le langage au cœur des apprentissages 1) Ce qu en disent les programmes officiels p 79 : «Avant même de savoir lire, l'enfant peut et doit se familiariser avec les principales fonctions de l'écrit en jouant avec les supports les plus fréquents de celui-ci, de la signalisation aux affiches et aux livres, en passant par la presse ou les supports informatiques.» P 82,83 : en poésie, jeu sur les syllabes, sur les sonorités de la langue : «on peut aller plus loin en instaurant des jeux visant à allonger un mot d'une syllabe, à le diminuer, à inverser les syllabes ou à trouver des enchaînements de la dernière syllabe d'un mot à la première du mot suivant Ces jeux peuvent tout aussi bien se faire avec des syllabes non signifiantes dans la mesure où il s'agit précisément de détourner l'attention de la signification.» «Les jeux consistent à trouver des mots rimant avec un autre, à prolonger des structures poétiques simples, à transformer des mots en jouant sur des substitutions de syllabes, sur l'introduction de syllabes, sur l'introduction de syllabes supplémentaires. C'est en jouant de cette manière que l'on découvre que l'on peut casser les syllabes elles-mêmes et, en définitive, comparer des mots qui ne différent que d'un phonème.» «D'une manière générale, toutes ces activités doivent être courtes mais fréquentes et s'inscrire dans des jeux aux règles claires ou encore dans des moments centrés sur les activités artistiques.» En ce qui concernent le langage d évocation : «Dire ou chanter chaque année au moins une dizaine de comptines ou de jeux de doigts et au moins une dizaine de chansons et de poésies». 2) Activités possibles Les activités concernant l écrit et la langue peuvent donc être des : - jeux de tris, de chasse à l intrus entre divers supports d écrit. - jeux rythmiques avec le langage sur des comptines, des chansons, des poèmes : découverte des accentuations, de la syllabe. - jeux de rimes avec le langage : apprendre, découvrir et compléter des suites assonancées, des textes rimés. - jeux de langage s'appuyant sur la répétition de structures syntaxiques (chansons ou comptines à refrain, historiettes à poursuivre en suivant les consignes). - jeux verbaux : jeux sur les intonations (l injonction : «Jacques a dit», l interrogation, l exclamation), jeu des muets, jeux de comédie 3) Apports du jeu dans ce domaine Les premiers jeux permettent de s initier au monde de l écrit en identifiant les différents supports d écrit. Les autres jeux permettent à l élève de s exprimer de façon compréhensible dans des situations diverses notamment quant à la prononciation et à l articulation et découvrir les accentuations. Mais ils peuvent aussi aider à identifier les sons de la langue ou mémoriser une suite de mots, de phrases. 15

17 B. Domaine : Vivre ensemble 1) Ce qu en disent les programmes officiels p98 «on doit aider l enfant à identifier et comparer les attitudes adaptées aux activités scolaires, aux déplacements et aux situations collectives, au jeu avec quelques camarades ou pratiqué individuellement.» P100 «Les jeux sont également des moments forts qui donnent de la cohésion au groupe.» 2) Activités possibles Les activités concernant la vie collective peuvent être des : - Jeux permettant l'explication des règles de la vie collective de la classe, de l'école. - Jeux dans des situations spontanées. - Jeux collectifs, jeux organisés, jeux de règles ( jeux de société par exemple qui permettent d'apprendre le respect de règles, d'attendre son tour, d'accepter de perdre... ). - Jeux dans la cour ( contrôle de soi par rapport aux objets, respect de règles et surtout des plus petits ). 3) Apports du jeu dans ce domaine Jouer c est aussi apprendre le respect de l autre : jouer chacun son tour, ne pas détruire les constructions des autres, se prêter le matériel, accueillir sans réticence un nouveau joueur, ne pas abandonner un jeu avant qu il ne soit terminé, quand on joue à plusieurs, laisser à l adversaire le temps de résoudre les problèmes qu il rencontre. Toutes ces consignes de «règles de vie» sont à construire ensemble et à rappeler à tous moments, mais pour que les enfants y adhèrent, il est nécessaire que l adulte crée des conditions matérielles adaptées. C. Domaine : Agir et maîtriser son corps 1) Ce qu en disent les programmes officiels p106 «l action de courir se retrouve dans des jeux athlétiques, les jeux collectifs.» p109 «les rondes et les jeux dansés mettent les enfants au contact d un patrimoine culturel qui doit être rassemblé de manière à élargir sans cesse son horizon.» P110 «les situations sont conçues et organisées comme des jeux.» P111 «faire découvrir, de manière ordonnée, les différents milieux, les différents matériels, les différents jeux qui permettent à l enfant de se familiariser avec les multiples facettes de l univers et des activités humaines qui l entourent.» «Il s agit donc de le laisser jouer, c est-à-dire éprouver son pouvoir sur le monde et les objets qui l entourent.» «Les espaces d évolution variés sont progressivement délimités, notamment pour des jeux de poursuite.» «Des jeux de doigts, des déplacements et mouvements dansés, des jeux d expression, des imitations de personnages, d animaux qui sont autant de situations très riches pour les toutpetits.» P116 «jeux de lutte, d opposition duelle ; jeux collectifs, jeux de tradition, jeux de poursuite, jeux de transport d objets» P117 «jeux dansés» 16

18 «Le jeu permet au développement psychomoteur : maîtriser son corps, les choses, les objets (courir, gambader, sauter : ce sont des actions pour l action).» 2) Activités possibles De nombreux jeux sont présents dans ce domaine : - Les jeux de ballons pour lancer et manipuler, les jeux de relais pour courir par exemple dans les activités athlétiques. - Les rondes, les jeux chantés et dansés pour s exprimer et communiquer dans des actions à visées esthétique et expressive. - Les jeux de la tradition ( béret, foulard ), les jeux de raquettes et les jeux de combat pour se mesurer à l autre, s opposer dans des actions interindividuelles. - Les jeux de la tradition enfantine (lapins-chasseurs, chat ) et les jeux collectifs pour rechercher des stratégies, entrer en compétition, s associer, coopérer dans des actions de coopération et d opposition. 3) Apports du jeu dans ce domaine Non seulement les jeux et activités sportives développent les capacités cognitives et physiques de l enfant, mais ils transforment sa façon d entrer en relation : les jeux et les sports facilitent ses capacités d adaptation et de socialisation en le faisant communiquer avec les autres avec, par exemple, un ballon. En acceptant les règles, l enfant assimile la notion de contrat : l acte fondamental d une démocratie qui est l acception d un contrat se retrouve ainsi dans le jeu. Les jeux provoquent également des situations de rencontre où l enfant est amené à jouer des rôles très différents, d agression, de soutien ou d entraide, qui lui apprennent à agir par rapport à autrui. Le jeu sollicite aussi la prise de décision, et enseigne à l enfant comment maîtriser la victoire comme l échec. D. Domaine : Découvrir le monde 1) Ce qu en disent les programmes officiels p120 «en jouant, en poussant toujours plus avant ses expériences et ses tâtonnements, l enfant se constitue un premier capital de connaissances.» P125 «l utilisation d objets techniques variés dans des situations fonctionnelles (vie de l école, alimentation et cuisine, communication, jeux ) conduit d abord à la découverte de leurs usages et au développement de l habilité de l utilisateur.» «Jeux de construction, jouets» P129 «découverte des formes et des grandeurs : par des jeux variés, on les conduit à élaborer des stratégies de dénomination ou de reconnaissance.» «Ces jeux peuvent conduire à : La différenciation et la classification d objets selon leurs formes, en particulier en tenant compte des caractéristiques de leur contour : droit, courbe, plat, arrondi, ; la reproduction d assemblages de formes simples ; la comparaison d objets selon leur taille, leur masse ou leur contenance.» P130 «approche des quantités et des nombres : progressivement, dans les diverses occasions offertes par la vie de la classe, dans les jeux, ou pour résoudre les problèmes posés par le maître, l enfant élargit l éventail des procédures de résolution en même temps qu il s approprie de nouveaux outils pour dénombrer les collections d objets.» p131 «il s agit de donner du sens aux nombres par leur utilisation dans des résolutions de problèmes articulés avec des jeux, des situations vécues, mimées ou racontées oralement.» 17

19 2) Activités possibles Les jeux qui touchent à la découverte du monde sont des : - jeux de découverte des objets, de constructions, de manipulations (LEGO, DUPLO, MECANO... ) : petits projets, habileté, technologie ; une certaine lecture : il faut construire grâce à une fiche ; certaines méthodes de travail : puzzles (faire le tri, commencer par le tour...). - jeux sensoriels qui font utiliser le goût, le toucher, l'ouie... (ex : jeux de Kim, devinettes, yeux bandés, jeu du portrait...) ; jeux de mains : approche du corps, motricité (la gestuelle). - jeux mathématiques : activités logiques (tris, classements, résolution de problèmes), la découverte du nombre, la structuration de l espace et la découverte de la mesure ; jeux de société. 3) Apports du jeu dans ce domaine Ces jeux d exercices sont essentiellement des jeux fonctionnels sensori-moteurs qui ont des visées manipulatoires et exploratrices. L enfant manipule, explore, construit, déconstruit, reprend, passe d un univers à un autre en innovant et en reproduisant. Les jeux perceptifs permettent à l enfant de recevoir des informations de son environnement, ils constituent un entraînement utile au développement des instruments essentiels au travail de l intelligence Ils servent aussi de support aux activités langagières (nommer, décrire, s exprimer) et préparent à la pensée mathématique selon les possibilités de l enfant : d abord, il se contente de mots et nomme la qualité reconnue (ex : la couleur) puis il compare, il peut juger ; enfin il possède déjà des facultés d attention et de raisonnement, il peut prévoir. En ce qui concerne les jeux mathématiques et les jeux de sociétés, ils permettent d aborder de nombreuses notions dans les 4 domaines mathématiques : logique, nombre, espace et mesure ; mais nous les verrons dans la troisième partie. E. Domaine : La sensibilité, l imagination, la création 1) Ce qu en disent les programmes officiels Le regard et le geste : p139 «jouer avec les matières» «l enfant acquiert progressivement une palette de savoirs et de savoir-faire élaborés dans le va-et-vient dynamique entre jeu et effort, liberté et contrainte.» P 140 «dessin : jeu moteur» «il est un langage plastique : l enfant peut jouer à créer ses propres codes, jouer avec des éléments.» P141 «expérimenter divers outils, supports, médiums pour rechercher l adaptation du geste aux contraintes matérielles ; ces expériences sont organisées comme des jeux et des investigations libres chez les plus jeunes.» p143 «pour les plus petits, les jeux d exploration et de tâtonnement propices à l étonnement et à l émerveillement doivent être privilégiés.» 18

20 La voix et l écoute : p147 «les langues offrent les matériaux de nombreux jeux vocaux dans lesquels le travail de rythme, de l accentuation conduit à une première conscience de la complexité des caractéristiques sonores du langage.» p148 «jeux de doigts et jeux de nourrice sont abondamment utilisés avec les plus petits.» «Jeux vocaux : jouer avec sa voix permet de découvrir la richesse de ses possibilités et de construire les bases de la future voix d adulte parlée et chantée en évitant qu elle ne se réduise trop rapidement à des usages courants et restreints. L exploration ludique de la voix combinée à des jeux corporels en actualise toutes les possibilités expressives et est l occasion de premières écoutes comparatives.» P152 «combinaison progressive des percussions corporelles et instrumentales avec les comptines parlées, les jeux chantés, les évolutions et les chants.» P153 «jouer de sa voix pour explorer des variantes de timbre, d intensité, de hauteur, de nuance jouer sur le tempo en situation d imitation.» 2) Activités possibles Les jeux concernant le regard et le geste sont des jeux d explorations et de recherche des outils et des matières pour adapter son geste aux contraintes matérielles. Les jeux concernant la voix et l écoute sont des : - jeux vocaux (se rapprochent de ceux du langage) ; jeux d imitation (souffler la bougie, souffler sur ses mains, gonfler un ballon ). - jeux dansés (rondes, danses : activités corporelles). - jeux sur les sons (au niveau auditif) ; avec la voix : sons divers, intonations différentes - jeux d écoute (apprendre le silence, loto sonore, jeu des statues, jeu du téléphone ) 3) Apports du jeu dans ces domaines Pour le regard et le geste, les jeux apportent un «entraînement», des essais, des recherches qui se rapprochent des jeux d exercices du domaine de la découverte du monde. Ils aident à la construction de la motricité fine, la maîtrise et le contrôle du geste et à une recherche créative. Pour la voix et l écoute, les jeux d imitation préparent la voix avant le chant ou peuvent introduire au mime tout en permettant de maîtriser sa respiration. Les jeux vocaux et les jeux sur les sons permettent d interpréter des chansons simples avec précision et expression mais aussi de produire et d identifier les paramètres des sons et leurs variations : étendue vocale, intensité, durée, hauteur, vitesse et timbre. Les jeux d écoute permettent d être attentif au monde sonore et de discerner, reconnaître quelques caractéristiques du son ou de localiser une source sonore. Enfin les jeux dansés permettent de se repérer dans l espace et dans le temps, maîtriser ses mouvements et réagir en appréciant le temps juste. 19

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes Les 3 objectifs sont poursuivis aussi bien à l'école maternelle, qu'à l école primaire MATERNELLE * Favoriser la construction des actions motrices

Plus en détail

C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de

C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de connaissances, la pratique d habilités ou le développement d

Plus en détail

psychologique Quels enfants entrent dans le système scolaire européen?

psychologique Quels enfants entrent dans le système scolaire européen? L'environnement social et psychologique THIERRY QUERE Quels enfants entrent dans le système scolaire européen? Un enfant à l'école européenne est souvent un enfant qui vit à l'étranger, dans un autre pays

Plus en détail

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu :

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu : Organiser l espace dans une classe de maternelle : I - Les textes officiels : Quelques idées «L aménagement des salles de classe doit offrir de multiples occasions d expériences sensorielles et motrices.

Plus en détail

REPONDRE AU BESOIN DE BOUGER CHEZ LE JEUNE ENFANT

REPONDRE AU BESOIN DE BOUGER CHEZ LE JEUNE ENFANT REPONDRE AU BESOIN DE BOUGER CHEZ LE JEUNE ENFANT L enfant de deux, trois ans, a besoin de bouger pour développer ses capacités motrices. Aménagement des lieux dans l école et dans la classe La cour de

Plus en détail

Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement

Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement, MELS, novembre 2011 Page 1 Document

Plus en détail

École : Maternelle. Livret de suivi de l élève. Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle :

École : Maternelle. Livret de suivi de l élève. Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle : École : Maternelle Livret de suivi de l élève Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle : Livret de suivi de l élève à l école maternelle Chaque compétence est évaluée selon

Plus en détail

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 Résultats aux évaluations nationales CM2 Annexe 1 Résultats de l élève Compétence validée Lire / Ecrire / Vocabulaire / Grammaire / Orthographe /

Plus en détail

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année PALIER 2 CM2 La maîtrise de la langue française DIRE S'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un vocabulaire approprié

Plus en détail

À l école pour développer des compétences

À l école pour développer des compétences _x áxüä vx wxá ÜxááÉâÜvxá wâvtà äxá tâå }xâçxá 2007-2008 2008 À l école pour développer des compétences -au préscolaire- - 1 - - 2 - Mot de présentation Votre enfant entre à la maternelle cette année.

Plus en détail

Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans

Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Ginette Hébert formatrice en petite enfance AFÉSÉO FORUM 2012 Cette formation s appuie sur mon expérience d accompagnement d éducatrices

Plus en détail

Guide d accompagnement à l intention des intervenants

Guide d accompagnement à l intention des intervenants TABLE RÉGIONALE DE L ÉDUCATION CENTRE-DU-QUÉBEC Campagne de promotion la de la lecture Promouvoir Guide d accompagnement à l intention des intervenants Présentation Le projet sur la réussite éducative

Plus en détail

LE PLAISIR D APPRENDRE POUR APPRENDRE

LE PLAISIR D APPRENDRE POUR APPRENDRE Ville-École-Intégration, n 119, décembre 1999 LE PLAISIR D APPRENDRE POUR APPRENDRE Jean-Pierre ARCHAMBAULT (*) Les TICE favorisent le travail collectif et aident au travail individuel, ont l attrait de

Plus en détail

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle Conférence de Marie-Thérèse Zerbato-Poudou : Les apprentissages à l école maternelle 12 novembre 2008, St Etienne de St Geoirs

Plus en détail

Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca

Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est unique mfa.gouv.qc.ca Les services de gardes éducatifs, un milieu de vie stimulant pour votre enfant

Plus en détail

PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE

PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE B.O. n 3 du 19 juin 2008 HORS SERIE Maternelle : AGIR ET S EXPRIMER AVEC SON CORPS Compétences visées (Cv) Se repérer et se déplacer dans l espace. Adapter ses actions

Plus en détail

LES BASES DU COACHING SPORTIF

LES BASES DU COACHING SPORTIF LES BASES DU COACHING SPORTIF Module N 1 Motivation, concentration, confiance, communication Module N 2 L apprentissage : «Apprendre à apprendre» LES BASES DU COACHING SPORTIF APPRENTISSAGE PLAISIR PERFORMANCE

Plus en détail

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Intégration était le maître mot de la loi de 75, scolarisation est ce lui

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire La construction du temps et de l espace au cycle 2 Rappel de la conférence de Pierre Hess -Démarche de recherche: importance de se poser des questions, de chercher, -Envisager la démarche mentale qui permet

Plus en détail

PROJET DE PROGRAMME ÉCOLE MATERNELLE

PROJET DE PROGRAMME ÉCOLE MATERNELLE PROJET DE PROGRAMME ÉCOLE MATERNELLE 3 juillet 2014 Page 1 sur 23 Les missions de l école maternelle 1. L école maternelle : un cycle unique et fondamental pour la réussite de tous La loi de Refondation

Plus en détail

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE CYCLE 4 HYPER TEXTE

EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE CYCLE 4 HYPER TEXTE EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE CYCLE 4 HYPER TEXTE LE VOLET 1 DU CYCLE 4 est un texte général qui oriente toutes les disciplines et qui permet de cibler la singularité des axes de formation. LE VOLET 2

Plus en détail

Les bonnes pratiques pour les travaux scolaires à la maison

Les bonnes pratiques pour les travaux scolaires à la maison D après LES DEVOIRS ET LES LEÇONS de Marie-Claude Béliveau 1 1 Rappels et définitions. Officiellement, les devoirs à la maison sont interdits depuis 1956 2 à l école primaire mais leur pratique reste très

Plus en détail

Les 6 sous-stades. La période sensori-motrice. Le stade réflexe. Coordination main/bouche. Du réflexe au schème: exemple du réflexe de succion

Les 6 sous-stades. La période sensori-motrice. Le stade réflexe. Coordination main/bouche. Du réflexe au schème: exemple du réflexe de succion Les 6 sous-stades La période sensori-motrice La construction de l intelligence à partir des sens, de l action et des déplacements I. Stade réflexe du premier mois II. Stade des réactions circulaires primaires

Plus en détail

DOSSIER 1 AMÉNAGER LA CLASSE DES TOUT-PETITS

DOSSIER 1 AMÉNAGER LA CLASSE DES TOUT-PETITS DOSSIER 1 AMÉNAGER LA CLASSE DES TOUT-PETITS L agencement des espaces de la classe de tout-petits et de l école Les espaces et les équipements de l école sont conçus pour être au service des apprentissages

Plus en détail

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT Que vous soyez parent, enseignant, formateur, pédagogue, coach, manager Que votre activité professionnelle ou simplement la quête de vous-même vous

Plus en détail

IO 2002. La lecture des programmes permet de constater que :

IO 2002. La lecture des programmes permet de constater que : LE PROGRAMME en EDUCATION PHYSIQUE à L ECOLE PRIMAIRE IO 2002 Les instructions officielles de 2002 ne présentent pas de point de rupture avec celles de 1995 mais sont cependant plus détaillées et précises

Plus en détail

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) 1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans

Plus en détail

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe.

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Quand on est convaincu que l on ne peut pas travailler tout le temps avec toute sa classe en même temps et que l on souhaite mettre en place

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

TECHNIQUES D ÉDUCATION À L ENFANCE

TECHNIQUES D ÉDUCATION À L ENFANCE 2 TECHNIQUES D ÉDUCATION À L ENFANCE Application Icône Catégorie Compétence Description Prix Les jeux de puzzles pour les enfants Jeux Apprendre des mots en faisant des cassetête Le jeu de puzzle est unique

Plus en détail

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale

Plus en détail

Synthèse Mon projet d emploi

Synthèse Mon projet d emploi Synthèse Mon projet d emploi Nom : Date : Complété par : TÉVA Estrie 2012 La synthèse permet de recueillir les informations notées dans les questionnaires et de constater les ressemblances et les différences

Plus en détail

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES Nom... Prénom... Date de naissance... Note aux parents Le livret personnel de compétences vous permet de suivre la progression des apprentissages de votre enfant à l école et au collège. C est un outil

Plus en détail

ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile

ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile Dans un objectif d appropriation des technologies numériques par les travailleurs d ESAT, j ai choisi de réaliser des ateliers d apprivoisement de

Plus en détail

Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol

Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol Dans le cadre du plan DUNE, l école a reçu, pour une période de 5 mois, 6 tablettes

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3. Alphabétisation

Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3. Alphabétisation Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3 Alphabétisation Présentation du cours Numération «L esprit de l homme a trois clés qui ouvrent tout : le chiffre, la lettre et la note.» Victor Hugo

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

Document d aide au suivi scolaire

Document d aide au suivi scolaire Document d aide au suivi scolaire Ecoles Famille Le lien Enfant D une école à l autre «Enfants du voyage et de familles non sédentaires» Nom :... Prénom(s) :... Date de naissance :... Ce document garde

Plus en détail

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008 Le ski à l'école Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle 1 «Les Activités Physiques de Pleine Nature, par leur possibilité de réinvestissement, constituent un terrain privilégié pour la mise en œuvre de

Plus en détail

Prénom : J explore l orientation et l organisation spatiale. Date de retour :

Prénom : J explore l orientation et l organisation spatiale. Date de retour : Prénom : J explore l orientation et l organisation spatiale Date de retour : Message aux parents Les fascicules «Mes défis au préscolaire» suggèrent des activités à réaliser avec votre enfant. Le choix

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

LA CIBLE Ce que nous savons des 9-13 ans

LA CIBLE Ce que nous savons des 9-13 ans FAIREBOUGERLES9-13.org 1 LA CIBLE Ce que nous savons des 9-13 ans TABLE DES MATIÈRES 3 4 5 DONNÉES SOCIO- DÉMOGRAPHIQUES HABITUDES MÉDIATIQUES ET DE CONSOMMATION EN MATIÈRE DE MODE DE VIE PHYSIQUEMENT

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

BO hors-série n 3 du 19 juin 2008 «Horaires et programmes d enseignement de l école primaire»

BO hors-série n 3 du 19 juin 2008 «Horaires et programmes d enseignement de l école primaire» Horaires et Programmes EPS à l école primaire BO hors-série n 3 du 19 juin 2008 «Horaires et programmes d enseignement de l école primaire» Les programmes 2008 s appuient sur le Socle commun de connaissances

Plus en détail

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique I Contexte du métier 1. Définition Les professeurs de musique diplômés d'état sont chargés

Plus en détail

S organiser autrement

S organiser autrement S organiser autrement Dominique Tibéri enseignant en cycle 3 et formateur à l IUFM Nancy (54) propose ici une alternative à la préparation de classe telle qu elle est demandée par l Institution. Préparer

Plus en détail

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Nom : Prénom :.. MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Récapitulatif pour la validation du Diplôme National du Brevet (Attestation du Niveau A2 en Langue Vivante) : ACTIVITES

Plus en détail

Organiser des groupes de travail en autonomie

Organiser des groupes de travail en autonomie Organiser des groupes de travail en autonomie Frédérique MIRGALET Conseillère pédagogique L enseignant travaille avec un groupe de niveau de classe et le reste des élèves travaille en autonomie. Il s agira

Plus en détail

Organiser des séquences pédagogiques différenciées. Exemples produits en stage Besançon, Juillet 2002.

Organiser des séquences pédagogiques différenciées. Exemples produits en stage Besançon, Juillet 2002. Cycle 3 3 ème année PRODUCTION D'ECRIT Compétence : Ecrire un compte rendu Faire le compte rendu d'une visite (par exemple pour l'intégrer au journal de l'école ) - Production individuelle Précédée d'un

Plus en détail

FORCE DE VENTE : une approche commerciale efficace

FORCE DE VENTE : une approche commerciale efficace Les formations standardisées voulant mettre le commercial dans un «moule» et formater une personne en appliquant des techniques à la lettre sont bien différentes de ce que nous vous proposons chez Semaphorus.

Plus en détail

2. CONSTRUIRE LE CONCEPT DE. la dialectique enseigner / apprendre

2. CONSTRUIRE LE CONCEPT DE. la dialectique enseigner / apprendre 2. CONSTRUIRE LE CONCEPT DE NOMBRE, OUI MAIS COMMENT? la dialectique enseigner / apprendre 1 un modèle d'apprentissage : Piaget psychologie du développement sujet milieu (d'apprentissage) équilibre élément

Plus en détail

Une stratégie d enseignement de la pensée critique

Une stratégie d enseignement de la pensée critique Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation

Plus en détail

QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE

QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE Le premier contact avec vos élèves est déterminant, il y a de nombreux éléments à prendre en compte pour le réussir. Un professeur doit

Plus en détail

Aider les élèves qui en ont le plus besoin. Animation pédagogique 17 septembre 2008

Aider les élèves qui en ont le plus besoin. Animation pédagogique 17 septembre 2008 Aider les élèves qui en ont le plus besoin Animation pédagogique 17 septembre 2008 Un facteur de réussite scolaire : les capacités métacognitives de l élève Wang M.-C. (1990) Qu est-ce que la métacognition?

Plus en détail

COMPETENCES E P S et BASKET BALL au CYCLE 3. R.Reynaud CPC. LYON PART-DIEU mai 2003 en référence au document d'antoine Muguet

COMPETENCES E P S et BASKET BALL au CYCLE 3. R.Reynaud CPC. LYON PART-DIEU mai 2003 en référence au document d'antoine Muguet COMPETENCES E P S et BASKET BALL au CYCLE 3 R.Reynaud CPC. LYON PART-DIEU mai 2003 en référence au document d'antoine Muguet basket-ball au CYCLE 3 - COMPETENCES EPS R.Reynaud-05/2003 CPC Lyon Part Dieu

Plus en détail

Programme d E.P.S. de l Ecole

Programme d E.P.S. de l Ecole Programme d E.P.S. de l Ecole Primaire CONNAISSANCE DU MILIEU SCOLAIRE Ecu 1.2.3.4 F.S.S.E.P LILLE 2 L.MICHEL-connaissance des milieux FSSEP Université Lille 2 1 SOMMAIRE PRESENTATION DU Eduscol.education.fr

Plus en détail

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant Les métiers du spectacle vivant Filière : artistique Domaine : art chorégraphique Appellations voisines : artiste chorégraphique Autres métiers du domaine : chorégraphe, maître de ballet, notateur Danseur

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude

Plus en détail

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934)

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) 3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) Psychologue russe contemporain de Piaget, a également élaboré une théorie interactionniste de l'apprentissage, sage, mais qui insiste sur tout sur la

Plus en détail

Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans) 2014-2015

Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans) 2014-2015 Maison de l Enfance et de la Jeunesse 2 route de Keroumen 29480 Le Relecq Kerhuon 02 98.28.38.38 02.98.28.41.11 E-Mail : mej@mairie-relecq-kerhuon.fr Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans)

Plus en détail

CONCLUSION. Echanges I QU EST II - EXISTE-T-IL IL UN ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF JUSTE FAVORISANT LE DEVELOPPEMENT DE L ENFANT L L ADOLESCENT?

CONCLUSION. Echanges I QU EST II - EXISTE-T-IL IL UN ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF JUSTE FAVORISANT LE DEVELOPPEMENT DE L ENFANT L L ADOLESCENT? I QU EST EST-CE QUI NOUS ATTIRE VERS LES «ECRANS»? II - EXISTE-T-IL IL UN ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF JUSTE FAVORISANT LE DEVELOPPEMENT DE L ENFANT L ET DE L ADOLESCENT? III - QUELS SONT LES DANGERS POTENTIELS?

Plus en détail

Travail en groupe Apprendre la coopération

Travail en groupe Apprendre la coopération Travail en groupe Apprendre la coopération Travailler en groupe, en atelier peut répondre à de nombreux objectifs qui peuvent être très différents les uns des autres. Nous insisterons ici sur les pratiques

Plus en détail

Comprendre une consigne simple dans une situation non ambiguë. Utiliser le pronom je pour parler de soi.

Comprendre une consigne simple dans une situation non ambiguë. Utiliser le pronom je pour parler de soi. DÉCLINAISON DES COMPÉTENCES DE FIN DE MATERNELLE EN CAPACITÉS POUR CHAQUE SECTION (PS, MS, GS) Mise en relation des compétences de fin de maternelle avec les 7 compétences du socle commun. Compétences

Plus en détail

La construction du nombre en petite section

La construction du nombre en petite section La construction du nombre en petite section Éléments d analyse d Pistes pédagogiquesp 1 La résolution de problèmes, premier domaine de difficultés des élèves. Le calcul mental, deuxième domaine des difficultés

Plus en détail

Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire

Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire Date d envoi : Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire QUESTIONNAIRE AU TITULAIRE Ce document doit être complété par le titulaire de classe et/ou par l orthopédagogue

Plus en détail

Jeux mathématiques en maternelle. Activités clés. Jeu des maisons et des jardins (Yvette Denny PEMF)

Jeux mathématiques en maternelle. Activités clés. Jeu des maisons et des jardins (Yvette Denny PEMF) Activités clés NIVEAU : PS/MS Jeu des maisons et des jardins (Yvette Denny PEMF) Compétences Construire les premiers nombres dans leur aspect cardinal Construire des collections équipotentes Situation

Plus en détail

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE Programme de la formation Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE o 36 h pour la préparation à l'épreuve écrite de français Cette préparation comprend : - un travail sur la discipline

Plus en détail

5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 c.sanfacon@videotron.ca

5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 c.sanfacon@videotron.ca 5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 LES TECHNIQUES D INTERVENTION Accepter mes propres émotions, éviter l affrontement, respecter l image du jeune. Ce n est pas toujours évident d intervenir

Plus en détail

Objectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres

Objectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres Développement personnel La programmation neurolinguistique (P.N.L.) Objectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres. Historique et postulats de la

Plus en détail

BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS DU VALAIS ROMAND (CPI)

BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS DU VALAIS ROMAND (CPI) Département de l'éducation, de la culture et du sport Service de l enseignement Inspectorat de la scolarité obligatoire BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS

Plus en détail

PÔLE PRE-ELEMENTAIRE DES VOSGES

PÔLE PRE-ELEMENTAIRE DES VOSGES PÔLE PRE-ELEMENTAIRE DES VOSGES COMMENT PRENDRE EN COMPTE LES BESOINS ET LES POSSIBILITES DES TOUT PETITS ET DES PETITS DANS L AMENAGEMENT DES ESPACES, L ORGANISATION DU TEMPS ET LES SITUATIONS D APPRENTISSAGE

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

L éducation physique et sportive. Etude comparée des programmes d'eps à l'école primaire et au collège

L éducation physique et sportive. Etude comparée des programmes d'eps à l'école primaire et au collège L éducation physique et sportive Etude comparée des programmes d'eps à l'école primaire et au collège LES PROGRAMMES OFFICIELS Priorités, objectifs généraux, connaissances et compétences, Horaires et spécificités

Plus en détail

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème Problématique / Problématiser / Problématisation / PROBLÉMATIQUE : UN GROUPEMENT DE DÉFINITIONS. «Art, science de poser les problèmes. Voir questionnement. Ensemble de problèmes dont les éléments sont

Plus en détail

Quand les enfants apprennent plus d une langue

Quand les enfants apprennent plus d une langue Quand les enfants apprennent plus d une langue En tant que parent d un enfant qui apprendra deux langues ou plus, vous avez peut-être des questions. Cette brochure basée sur des recherches récentes vous

Plus en détail

Académie de Créteil. Projet présenté autour de l album «Trois souris peintres» d Ellen Stoll Walsh

Académie de Créteil. Projet présenté autour de l album «Trois souris peintres» d Ellen Stoll Walsh Projet académique 2013-2014 «Des boîtes à histoires» Comment créer un outil au service de la mise en mémoire et de la compréhension des textes littéraires Académie de Créteil Projet présenté autour de

Plus en détail

1. Qu est-ce que la conscience phonologique?

1. Qu est-ce que la conscience phonologique? 1. Qu est-ce que la conscience phonologique? Définition La conscience phonologique est définie comme la connaissance consciente et explicite que les mots du langage sont formés d unités plus petites, à

Plus en détail

Groupe Eyrolles, 2011 ISBN : 978-2-212-54856-3. Émeline Bojon Virginie Dugenet

Groupe Eyrolles, 2011 ISBN : 978-2-212-54856-3. Émeline Bojon Virginie Dugenet Groupe Eyrolles, 2011 ISBN : 978-2-212-54856-3 Émeline Bojon Virginie Dugenet Ma débordante énergie Ma libr attitude Mon exploration Mon émerveillement Mon émerveillement Jaune. P hase d accueil, face

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

capacité à particulièrement chez on la reconnaît chez ceux qui si on en manque

capacité à particulièrement chez on la reconnaît chez ceux qui si on en manque capacité à particulièrement chez on la reconnaît chez ceux qui si on en manque Les Intelligences Multiples selon Howard Gardner l intelligence verbale/linguistique C est la capacité à être sensible aux

Plus en détail

PROJET D ETABLISSEMENT

PROJET D ETABLISSEMENT PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter

Plus en détail

Code de franc-jeu. du joueur LE FRANC-JEU, C EST L AFFAIRE DE TOUS

Code de franc-jeu. du joueur LE FRANC-JEU, C EST L AFFAIRE DE TOUS du joueur 1) Je jouerai au hockey de mon plein gré et non pour obéir à mon entourage ou à mes entraîneurs. 2) Je respecterai les règles et l esprit du jeu. 3) Je maîtriserai mon tempérament les bagarres

Plus en détail

DÉFINITIONS. Motricité. Robert Rigal ÉDUCATION MOTRICE DE L ENFANT DE 4 À 11 ANS

DÉFINITIONS. Motricité. Robert Rigal ÉDUCATION MOTRICE DE L ENFANT DE 4 À 11 ANS ÉDUCATION MOTRICE DE L ENFANT DE 4 À 11 ANS Robert Rigal DÉFINITIONS Motricité Ensemble des fonctions qui assurent les mouvements autogénérés d un organisme; Étude des mouvements humains et de leurs caractéristiques

Plus en détail

Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années

Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années Les cours de la série «Connaissances et employabilité» du secondaire premier cycle sont axés sur l exploration.

Plus en détail

Directives. 1. Je lis beaucoup. 2. J aime utiliser la calculatrice, un chiffrier électronique ou un logiciel de base de données à l ordinateur.

Directives. 1. Je lis beaucoup. 2. J aime utiliser la calculatrice, un chiffrier électronique ou un logiciel de base de données à l ordinateur. Nous vous invitons à faire compléter ce questionnaire par votre enfant et à le compléter par la suite en utilisant la section qui vous est attribuée en pensant à votre enfant. Directives Lis chaque énoncé

Plus en détail

Groupe départemental EPS 1 Rhône Pour une programmation en EPS janvier 2010 1

Groupe départemental EPS 1 Rhône Pour une programmation en EPS janvier 2010 1 Vers UNE PROGRAMMATION EN EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE A L ECOLE PRIMAIRE DANS LE DEPARTEMENT DU RHONE Groupe départemental EPS 1 Rhône Pour une programmation en EPS janvier 2010 1 La programmation :

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage

Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage «La façon de nous voyons les choses est la source de la façon dont nous pensons et de la façon dont nous agissons Jamais nous

Plus en détail

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin CONTRAT D ACCUEIL Parents Assistant(e)s Maternel(le)s Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin Parents, assistant(e) maternel(le), L enfant est au cœur de vos préoccupations, la qualité

Plus en détail

Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants

Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants Présentation du livre Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants 17 X 23 cm, 100 pages, 2014, 12 Pourquoi un livre sur le jeu? Parce que jouer est un droit fondamental de l'enfant,

Plus en détail

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction

Plus en détail