MEMOIRE SUR LÀ FORMATION PROFESSIONNELLE DES ADULTES (ENTREPRENEURS) CORPORATION DES MAITRES MECANICIENS EN TUYAUTERIE DU QUEBEC
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- Eveline Clément
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1 MEMOIRE SUR LÀ FORMATION PROFESSIONNELLE DES ADULTES (ENTREPRENEURS) \ LE 1er AOUT 1980 CORPORATION DES MAITRES MECANICIENS EN TUYAUTERIE DU QUEBEC
2 TABLE DES MATIERES CONTENU PAGE INTRODUCTION FORMATION ET PERFECTIONNEMENT LE C C F CONCLUSION
3 FORMATION ET PERFECTXOHHEHEHT La C.M.M.T.Q. a toujours conçu la formation qu'elle voulait donner à ses membres comme un^perfec tionnement, la "formation" devant être acquise lors des différen tes étapes précédant l'admission â la Corporation. C'est cette notion de perfectionnement des membres qui aura prévalu lors de l'élaboration de tout programme de cours technique ou administra tif. Le perfectionnement technique a été organisé de concert avec des ingénieurs, des manufacturiers ou des personnes-ressources des différents ministères ayant des inci dences sur nos secteurs d'activités. Le^perfectionnement administra tif -aura causé plus de soucis aux concepteurs de programmes* Un fort pourcentage *ie nos Membres sont des administrateurs autodi dactes et «ont difficilement sensibilisés*^ des méthodes de ges tion -qui peuvent sembler légèrement complexes mais pourtant plus efficaces.
4 INTRODUCTION La Corporation des Maîtres Mécaniciens en Tuyauterie du Québec (C.M.M.T.Q.) existe depuis "' Le gouvernement du Québec, par la loi constitutive, lui confiait alors la tâche 4e régir le métier de maître mécanicien en tuyauterie qui regroupe les -spécialités suivantes: Climatisation (air chaud), Brûleurs à 1*huile, Chauffage (autre forme que air chaud et gaz), Plomberie, gaz, Réfrigération et Arroseurs automa tiques. ^2,300 entrepreneurs habilités â travailler dans une ou plusieurs spécialités énumérées plus haut et répartis sur l'ensem ble du territoire québécois constituent les effectifs de la C «M.M.T»Q Le but premier de la Corpora tion est d'augmenter la compétence et l'habileté de ses membres en vue d'assurer au public une plus grande sécurité et une meilleure protection au point de vue de l'hygiène et de la santé; tous les autres buts et fins ne sont que des corollaires du premier. Afin de s'acquitter de son mandat principal, la Corporation a toujours eu comme souci constant le perfectionnement continuel de ses mem bres; un public de plus en plus exigeant et critique et des tech niques évoluant sans cesse sont d'autres facteurs qui nous pous sent dans cette voie* Lorsque la C.M.M.T.Q. admet un membre dans ses rangs, elle doit s'assurer de sa compétence tech nique et administrative. La première doit garantir au client un travail soigné et exécuté selon les règles de l'art et la deuxième doit permettre à l'entrepreneur de tirer un revenu raisonnable de son travail et des risques assumés tout en assurant la clientèle d'une saine concurrence. La Corporation doit accepter tous ceux qui se sentent prêts à satisfaire â ces exigences minimales; mais elle est consciente depuis toujours du besoin impérieux pour ses membres d'élargir et d'approfondir leurs connaissances devant les changements profonds qui affectent leurs différentes spécialités et de maintenir un haut degré de compétence chez eux.
5 - 3 LE C.C.F. Dans un nouvel élan pour assu rer une plus grande compétence de ses membres, la C.M.M.T.Q. a participé activement à un Comité de Coordination sur la Formation mis sur pied par les six associations patronales du secteur de la construction (A.C.M.Q. A.C.R.G.T.Q., A.P.C.H.Q., C.M.E.Q., C.M.M.T.Q. et la F.C.Q.) et la Régie des entreprises de construc tion du Québec en juin L'objectif général de ce Comité était d'assurer une compétence administrative minimale à tous les aspirants-entrepreneurs de construction. Un comité de travail, regroupant des représentants de chaque association, de la R.E.C.Q., de la Direction générale de l'éducation aux adultes, a élaboré un programme de formation basé sur le vécu d'une douzaine d'entrepreneurs triés sur le volet. Deux ans de gestation ont permis l'accouchement d'un programme de formation qui semblait très approprié aux aspirants-entrepreneurs. Malgré l'enthousisme du comité de travail et la qualité du programme proposé, la C.M.M.T.Q. a longuement repensé la raison d'être du C.C.F. et du mandat qui lui était confié. En juin 1980, lors d'une réunion qui devait offi cialiser le programme de ' formation, la C.M.M.T.Q. a fait les représentations suivantes: - Vu les mandats, les effectifs humains et les ressources finan cières du ministère de l'education; - Vu la création de la Régie des entreprises de construction du Québec; Il.-««t proposé par Ta* C.M.H.^T.Q. -que les associations patronales ne s'impliquent pas dans l'administration d'un programme de for mation destine aux- aspirants-entrepreneurs et qu'elles laissent / revient. Par contre, les associations patronales devront colla borer avec le M.E.Q. lorsqu'il s'agira d'élaborer des programmes de cours ou des contenus de cours relatifs au secteur de la construction, afin de s'assurer de la congruence des contenus et de la pertinence des programmes vis-à-vis le secteur visé. Cette position fut adoptée par la majorité des représentants des six associations patronales.
6 COHGLUSION II se dégage donc un désir général de voir surgir une nouvelle génération d'entrepreneurs (petits ou gros) possédant une compétence adaptée à notre époque, préparés à affronter les différents êcueils d'ordre financier, administratif ou autre. La C.M.M.T.Q. croit qu'il est du devoir du.m.e.q. d'assurer la "formation" à des futurs entrepreneurs comme il le fait dans plusieurs autres secteurs. Quant à la C»M.M.T*Q., elle se charge de sensibiliser ses membres actuels et futurs à la nécessité du perfectionnement et de prendre les moyens pour y parvenir» AD/LL
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