Dans un rapport récent à la Banque. Les chiffres de l investissement direct chinois en Afrique. Thierry Pairault

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1 Les chiffres de l investissement direct chinois en Afrique Thierry Pairault Dans un rapport récent à la Banque mondiale 1, les auteurs contatent les diicultés qu il y a à obtenir des données désagrégées pour mener une analyse un peu ine des rapports économiques entre la Chine et l Afrique, d où leur nécessité de déinir une méthodologie pour contituer une base de données relative à l objet de leur recherche. Ce contat peut être généralisé à tous les domaines d études voulant expliciter les rapports qu entretiennent la Chine et l Afrique. L objet de mon exposé n et pas d ofrir une solution, il et plus modete puisqu il s agit de faire un point sur les bases de données tatitiques auxquelles nous pouvons librement accéder pour saisir l importance réelle 1. Vivien Foter et al., Building Bridges: China s growing Role as Infratruture Financier for Sub-Saharan Africa, Washington, he World Bank, de l invetissement diret chinois en Afrique (par la suite : IDCAf) 2. Les sources La base de données en ligne de la CNUCED La base de données de la CNUCED [ et gratuite, publique et bilingue (français et anglais). Les données qu elle recense sont des données en valeur absolue (en volume ou par tête calculées en dollar 2. Par convention, l invetissement diret étranger et désigné par l acronyme IDE lequel ne permet pas à la leture immédiate de ditinguer l invetissement entrant (dont bénéicie un pays) de l invetissement sortant (celui qu efetue ce pays). Dans ce travail pour clariier l énoncé je ditinguerai l IDEe (IDE entrant) de l IDEs (IDE sortant). Quand il s agira de l invetissement diret chinois en Afrique, j écrirai IDCAf. Septembre 2010 l 15

2 Thierry Pairault américain à prix courants et à taux de change courants) ou en valeur relative (en pourcentage du PIB, de la FBCF, etc.). Ce sont des données par pays pour une période allant de 1970 (quand c et possible) à aujourd hui. Les lux et tocks d invetissement diret étranger (IDE 2 ) sont clairement ditingués de même que les IDE entrants (IDEe 2 ) et sortants (IDEs 2 ). À l usage cette base de données a deux inconvénients majeurs. D une part il et impossible de faire des tris croisés qui permettraient d isoler des sous-populations (Chine-Algérie, Chine-Ghana, ou Chine-seteurs d invetissement par pays par exemple) et donc d apprécier les lux et les tocks en les désagrégeant mais de telle manière que les données retent comparables entre elles. D autre part aucune indication setorielle n et disponible pour vériier l exitence d une éventuelle tratégie d invetissement d un pays comme la Chine. Bref, cette base de données permet essentiellement de proclamer que tel pays a fait «mieux» ou «moins bien» que tel autre pays. D un point de vue purement tatitique, ce qui ditingue la base de données en ligne de l édition annuelle du World Invetment Report 1 et la possibilité de disposer de séries sur une longue période. La CNUCED propose aussi des études régionales dont un World Invetment Diretory consacré à l Afrique paru début Ce document recense les sources tatitiques employées par la CNUCED pour évaluer l IDE entrant et sortant des pays africains. Ici encore 1. Les diférentes éditions annuelles sont téléchargeables à asp?intitemid=1485&lang=1. 2. Voir &intItemID=3204&lang=1. les approches setorielles sont excessivement sommaires. Les communiqués annuels du MOFCOM En Chine, la publication de communiqués annuels sur les IDEs chinois ne commence qu avec celui consacré à l année C et un rapport de quatorze pages en chinois qu il faut réussir à dénicher sur le site du minitère chinois du Commerce (Minitry of Commerce ou MOFCOM) 3. En introdution il et rappelé que cette publication et le résultat d une décision que le prédécesseur du MOFCOM 4 avait prise le 30 décembre 2002 en accord avec le Bureau national aux tatitiques. Aux termes de cette décision, étaient adoptées les procédures et les déinitions proposées par l OCDE et le FMI pour contituer les tatitiques chinoises en matière d IDEs. Et, en 2003, un vate récolement des données éparses dans diférentes intitutions était entrepris. Ont donc été publiés depuis cette décision cinq rapports dont le dernier au moment de la rédation de cette note relatif à l année 2008 l a été le 7 janvier Ces rapports donnent des évaluations en dollars courants des lux et des tocks d IDEs. Leur iabilité et en partie limitée car l aptitude du sytème tatitique chinois à observer l IDEs et retreinte. Tout d abord, le sytème à l œuvre ne retient que certaines formes d invetisse- 3. Voir lu le 26 février Le minitère du Commerce extérieur et de la coopération économique, acronyme habituel : MOFTEC pour Minitry of Foreign Trade and Economic Cooperation. 5. Voir jwtzsj/2008yearjwtzsj/t _ htm. 16 I Dounia N 3

3 Les chiffres de l investissement direct chinois en Afrique ment, en particulier l invetissement initial de fonds propres et néglige d autres formes comme le réinvetissement des bénéices Ensuite, la lourdeur des procédures pour obtenir l autorisation d invetir à l étranger aurait encouragé de nombreuses entreprises à capitaux privés (de fait également des entreprises à capitaux publics) à esquiver tout contat avec les adminitrations de tutelle 1 que sont le MOFCOM, la Commission nationale au développement et à la réforme (acronyme habituel : NDRC 2 ) et le Bureau national des devises (acronyme habituel : SAFE) 3. De ce point de vue, la série de textes réglementaires adoptés tant par le MOFCOM en mai 2009 que par la SAFE en juillet 2009 pourraient considérablement assouplir les conditions d invetissement à l étranger et permettre à l avenir une meilleure saisie des données relatives à l IDEs puisque les entreprises seraient moins enclines à s afranchir des lourdeurs adminitratives. Enin les autorités chinoises seraient dépendantes des informations que lui fourniraient ses partenaires étrangers pour apprécier l importance et l étendue de ses propres IDEs. L inconvénient majeur des informations ofertes par ces communiqués annuels et qu elles ne permettent aucunement de faire des tris croisés ni d analyser inement la detination setorielle de ces IDEs. Fondamentalement, les tableaux tatitiques que doivent transmettre réglementairement les entreprises chinoises qui invetissent à l étranger sont de nature essentiellement iscale 1. Correspondance avec Liu Shiguo février 2010 ; voir aussi OECD Invetment Policy Reviews - China 2008: Encouraging Responsible Business, p National Development and Reform Commission. 3. State Adminitration of Foreign Exchange. comme le révèle le document promulgué en 2008 et intitulé «Sytème tatitique relatif à l invetissement diret à l étranger» 4. À l évidence la volonté de contrôler les agents économiques nationaux l emporte encore sur la résolution de mettre en place une tratégie d ouverture. La base de données en ligne du MOFCOM La nature des informations ici et totalement diférente dans la mesure où il s agit d informations brutes non traitées relatives, non au montant des invetissements mais, à des projets d invetissement. Il ne s agit donc pas à très exatement parler de la lite nominative des entreprises chinoises qui invetissent à l étranger (désignation oicielle de la base de données 5 ), mais de la lite des projets ayant été autorisés et dûment consignés puisqu une entreprise peut avoir plusieurs projets enregitrés tant au même moment qu à des moments diférents. Chaque iche consigne les indications suivantes : Numéro du certiicat d enregitrement auprès du MOFCOM Le pays de detination Le nom de l invetisseur chinois Le nom de l entreprise detinataire de l invetissement La province d origine de l invetisseur Le seteur d ativité la date d approbation de l invetissement 4. Duizai zhihjie touzi tongji zhidu ; ce document publié le 31 décembre 2008 sous le numéro Shanghefa [2008]529 prend la suite de disposition antérieures ; hzs.mofcom.gov.cn/accessory/200901/ pdf. 5. Jinwai touzi qiye (jigou) minglü : la tradution entière de l intitulé étant «lite nominative des entreprises (institutions) invetissant à l étranger» ; wszw.hzs.mofcom. gov.cn/fecp/fem/corp/fem_cert_tat_view_lit.jsp. Septembre 2010 l 17

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6 " # $ % $ & "!!!! Thierry Pairault Sources : Calculs à partir du communiqué annuel 2008 du MOFCOM.! ' Tableau 1 Stock d IDEs chinois (2008) La seule conclusion que suggère cette conjonture et que les invetisseurs chinois mèneraient plus volontiers leurs entreprises dans les pays les moins développés que dans les plus développés (voire igure 3), sans doute parce que les techniques qu ils sont appelés à mettre en œuvre dans les premiers sont généralement moins sophitiquées que celles employées dans les seconds. Ce raisonnement peut s appliquer tout autant aux produits commercialisés, qu aux produits manufaturés et/ou assemblés sur place qu à l extration de matières premières minérales et pétrolières. Le «top 12» des pays africains À l égard de l Afrique, la Chine n a pas une politique essentiellement diférente de celle de nombreux pays invetisseurs, les principales detinations de ces invetissements africains sont identiques (Afrique du Sud, Nigéria, Algérie, Soudan, Zambie, Angola). Ces pays, parce qu ils disposent d immenses réserves de matières premières, sont les premiers bénéiciaires des largesses intéressées de tous les invetisseurs, partant le taux de participation en 2008 des lux totaux d IDE à la formation brute de leur capital ixe (FBCF) peut être considérable pour certains d entre eux (198,9 % en Guinée, 103,1% au Nigéria, 65,1 % au République démocratique du Congo ) selon les calculs de la CNUCED. Pour d autres toutefois, il rete très faible (6,8 % pour l Algérie, 14,0 % pour l Afrique du Sud, 19,8 % au Soudan ) 1. En ce qui concerne l invetissement chinois, on contatera que douze pays africains cumulent, depuis 2003, 90 % des lux d IDCAf (voir igure 4). Mais ce qui frappe davantage encore et la volatilité de l invetissement chinois. À la 1. World Invetment Report 2009, p. 257 sqq. Des taux supérieurs à 100 % indiquent le plus souvent que les IDEe ne se sont pas traduits en formation brute de capital ixe qui et une notion diférente de celle d invetissement qui elle inclut les atifs inanciers, les tocks, certains coûts (ibid. p. 245). 20 I Dounia N 3

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9 Les chiffres de l investissement direct chinois en Afrique na) comme dans le rachat de mines en diiculté, notamment des mines de cuivre et de cobalt dans l ex-congo belge et en Zambie 1. En d autres termes, les invetissements chinois à detination de l Afrique du Sud (ou de tout autre pays qu il soit africain ou non) peuvent celer des invetissements à detination de pays africains tiers que nos tatitiques sont bien en peine de révéler. Or, c et sans doute l efort inancier qu a exigé un tel partenariat qui peut le mieux témoigner de la tratégie sous-tendant politique africaine de la Chine à la condition toutefois que les opérations menées par le consortium sino-africain soient toujours proclamées telles. L engagement africain de la Chine ne se limite pas à ses invetissements ; il apparaît également à travers le développement rapide des échanges commerciaux et la formation d une «diaspora» chinoise, mais aussi à travers les accords de coopération économique qui soutiennent diretement la politique d invetissement chinoise. Ainsi, le Soudan, l Algérie, le Nigéria et l Angola se partagent plus de la moitié (56%) des sommes affetées à cette coopération. Les projets de La base de données du mocfom Parmi les iches récupérées de la base de données du MOFCOM, seules 925 d entre elles recensent des projets d invetissement à detination de l Afrique, soit 8,8 % de l ensemble des projets. La base de données enregitre régulièrement des projets de 1996 à 2010 avec une interruption en L évolution que retrace la igure 5 illutre la nouveauté de l ampleur du phénomène et rappelle le démarrage relativement plus tardif de l IDCAf. La répartition des projets entre les diférents partenaires africains laisse apparaître une lite des principaux bénéiciaires relativement comparable à celle du «top 12» précédent. La igure 6 reprend donc les mêmes pays mais doit y ajouter trois detinataires importants (le nom des «intrus» apparaît entre atérisques) que sont l Angola, le Ghana et le Zimbabwe ; les douze premiers pays par le nombre de projets de cette lite de quinze («top ») accumulent plus de 70 % des projets enregitrés dans la base de données. Le Nigéria (avec 138 projets recensés) et l Afrique du Sud (82) se disputent toujours les deux premiers rangs mais, ici donc, au bénéice du premier ; cela marque le jeu que la Chine fait sciemment ou non jouer à ces pays et qu éclairera plus loin la detination setorielle de l invetissement. Quatrième par le tock d invetissement, le Soudan n et que treizième par le nombre de projets ; ces places sont tout à fait signiicatives du rôle de ce pays : source d approvisionnement étroitement spécialisée exigeant des invetissements élevés mais nullement pour l heure un marché ouvert et diversiié pouvant attirer le tout venant des invetisseurs chinois. 1. Voir &src=m2009_ , business/ /25/content_ htm, www. jeuneafrique.com/article/artjaja2513p067.xml1/ banque-icbc-mine-chiffre-d-affairesstandard-banksort-de-ses-frontieres.html, lu le 29 mars Les destinations sectorielles de L idcaf Les detinations setorielles de l ID- CAf présentent un certain nombre de Septembre 2010 l 23

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12 Thierry Pairault tèle 1 les invetissements diretement ou indiretement à caratère commercial correspondent à un peu plus d un tiers de l IDCAf (34,9 %) alors que dans la moyenne des projets ils atteignent près des deux tiers (60,5 %). L Afrique ne se présente pas pour l heure comme un partenaire commercial de grande importance même si sa part dans volume total du commerce chinois et passée progressivement de 2,2 % en 2000 à 4,2 % en Inversement la proportion des projets dans le seteur des indutries extratives 3 (notées ici «Extration»), et double (13,4 %) de celle dans la moyenne des projets (5,9 %). Le même contat vaut pour les indutries manufaturières (30,9 % contre 17,4 %) et la participation à l adjudication et à la getion de grands projets (6,5 % contre 1,7 %) et la contrution (7,0 % contre 2,5 %). Ce que traduit cette situation et bien évidemment la place de l Afrique dans la division internationale du travail : elle a le rôle d un fournisseur de matières premières brutes ou légèrement transformées (place des indutries manufaturières) au service de «l atelier du monde». Toutefois, le rôle que jouerait l Afrique en tant que continent peut celer la place plus spéciique de chacun des pays dès lors qu ils sont considérés individuellement. Le tableau 2 recense les pays du «top » c et-à-dire 1. La rubrique NAF correspondante et intitulée «Activités spécialisées, scientiiques et techniques» ; elle couvre une série d ativités nettement plus large que celles concernées par l IDCAf. 2. Calculs à partit de Zhongguo tongji nianjian [Annuaire tatitique de la Chine], diverses années. 3. Selon la NAF, les indutries extratives comprennent l extration de produits minéraux présents à l état naturel sous forme solide (houille et minerais), liquide (pétrole) ou gazeuse (gaz naturel). ceux pour lesquels sont enregitrés plus de 25 projets dans la base de données du MOFCOM (soit les deux tiers des projets enregitrés (67,1 %) pour l Afrique) 4 ainsi que ceux des pays du «top 12» (soit ceux cumulant 90 % de l IDCAf en valeur) mais dont le nombre de projets recensés et inférieur à Il apparaît nettement que chaque pays pourrait grosso modo être classé dans l une des deux catégories suivantes (les igures 8 et 9 résument la présentation qui suit) : p Il y a d abord les pays dont les relations avec la Chine seraient prioritairement orientées vers l exploitation de ressources naturelles si l on remarque que les ativités d extration sont souvent accompagnées de contruction d infratrutures et/ou de la gestion de projets. Font clairement partie de cette catégorie cinq pays parmi les plus pauvres d Afrique (par ordre de PIB par tête en parités de pouvoir d achat croissant : le Zimbabwe, la République démocratique du Congo, le Niger, l éthiopie et Madagascar). Cette conjonture renforcée par la faible dimension atuelle du marché qu offrent ces pays 6 ne peut que suggérer que la Chine pourrait largement proiter de la vulnérabilité de ces pays ainsi que de l opacité de leur gouvernance. Aussi conviendrait-il sans doute de classer aussi avec ces cinq pays l Angola car, en dépit d un PIB par tête nettement plus élevé, l indice de Gini tend à montrer que cet avantage n et qu au bénéice d une si faible minorité que l éventualité d un 4. Soit l Afrique du Sud, l Algérie, l Angola, le Congo (RDC), l égypte, l éthiopie, le Ghana, l Île Maurice, le Nigeria, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. 5. Soit le Soudan, Madagascar et le Niger. 6. Voir les proils présentés dans he Global Competitiveness Report , p. 65 sqq. 26 I Dounia N 3

13 Les chiffres de l investissement direct chinois en Afrique meilleur niveau de vie pour l ensemble de la population et illusoire 1. Le cas de Madagascar qui occupe, loin devant les autres, le 8 e rang des pays africain disposant d un tock d IDCAf et intéressant dans la mesure où l engouement chinois atuel pour ce pays résulte à l évidence de l espoir né de la découverte en 2006 de gisements de pétrole sous-marins et de la subséquente campagne de prospetion. Aujourd hui trois compagnies chinoises cherchent à proiter au mieux de cette manne 2, pour ce faire l une d entre elle vient même de recruter comme «conseiller spécial» le père du président Andry Rajoelina 3. D autres exploitants miniers ont, à la suite des pétroliers, également décidé d invetir dans l île depuis L intérêt de la Chine pour Madagascar n et pourtant pas récent bien qu il ne soit pas toujours diretement observable comme ce fut le cas quand les émanations hongkongaises d entreprises d habillement chinoises utilisèrent Madagascar (comme l Île Maurice et d autres pays) avant le démantèlement de l accord multiibre 4. En dépit de cette situation, l important groupe King Deer Cashmere de Mongolie intérieure, intallé à Madagascar depuis 1998, y a poursuivi ses ativités et continue d invetir comme en attete la base de données du MOF- COM Human Development Report 2009, p. 195 sqq. 2. Voir Petroleum Africa du 14 janvier 2010, 3. Voir 4. Voir Jean Razaindravonona et al., Étude sur les échanges entre Chine et Madagascar, 2008, documents/china_africa_relations/mada gascar.pdf. 5. Sur la King Deer, voir network/yxwl2.htm et network/yxwl2.htm. Notons que le traduteur du site Septembre 2010 l 27

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15 Les chiffres de l investissement direct chinois en Afrique p À l exat opposé des pays précédents, il y aurait les pays dont les relations avec la Chine feraient une plus grande place aux ativités commerciales si l on remarque que de même que les ativités spécialisées, les ativités manufaturières sont le plus souvent liées à des ativités de commerce comme l assemblage local de pièces importées ou la transformation de produits à exporter. Dans cette catégorie se pourraient se ranger par ordre d orientation croissante l Algérie, la Tanzanie, l Île Maurice, le Soudan, le Nigeria, l Afrique du Sud et l égypte. Quatre pays peuvent d emblée être regroupés ensemble l Île Maurice, l Algérie, l égypte et l Afrique du Sud car ils sont aussi les pays ayant les indicateurs de développement humain de loin les plus élevés du «top » 1 tant et si bien que le cinquième sur la lite (l Angola) et à une quinzaine de place derrière l Afrique du Sud et à une soixantaine derrière l Île Maurice! Trois d entre eux étaient même considérés comme ayant atteint de tade de développement plus avancé que celui de la Chine jusqu en 2008 : l Île Maurice, l Algérie et l Afrique du Sud 2. Deux d entre eux (l Afrique du Sud et l île Maurice) bénéicient, entre autres, d infratructures inancières et éducationnelles qui les dotent d atouts propres à attirer des invetisseurs cherchant à s implanter en Afrique. L Algérie et l égypte présensemble situer Madagascar en Malaisie tant il et vrai que le nom chinois des deux pays s abrège de la même façon : Ma (dajiasijia) et Ma (laisiya) respetivement pour Madagascar et Malaysia! 1. Respetivement 0,804, 0,754, 0,703 et 0,683. Voir Human Development Report 2009, p. 167 sqq. 2. he Africa Competitiveness Report 2009, p. 8; he Global Competitiveness Report , p. 68, 116, 136, 220 et 282. tent l avantage de contituer de grands marchés potentiels sans compter dans le cas de l Algérie les ressources pétrolières et gazières. Un regroupement fréquent et celui des quatre pays (l Afrique du Sud, l Algérie, le Nigéria et l égypte) désignés par l expression «SANE economies» 3 : il s agit des économies africaines les plus importantes et les plus dynamiques, en même temps que les principales detinataires de l IDE qui jouissaient encore en 2006 d un niveau de revenu par tête supérieur à la moyenne des pays du groupe BRIC 4. Ce qui ditingue aussi ces pays et qu ils jouissent d un seteur inancier relativement sophitiqué et que leurs autorités s attachent à en accroître encore la compétitivité 5. Si l Île Maurice avait pesé davantage en termes de PIB, de territoire et de population, elle eût dû faire partie de ce club. Un autre rapprochement qui pourrait être fait et celui entre le Nigéria et la Tanzanie qui, excepté la taille de leurs économies, ont un niveau de développement humain comparable (respetivement 0,511 et 0,530) mais aussi des indicateurs de compétitivité très voisins qui permet de les ranger respetivement au 99e et au 100e rangs des pays sans compter une corruption d intensité tout aussi équivalente 6. p Retent trois pays (le Niger, le Ghana et la Zambie) qu il et peu aisé de regrouper en une seule catégorie. La Ghana et la Zambie ont un PIB par tête voisin (respetivement aux 152 e et 153 e rangs), un indice de compétitivité globale voisin (respetivement aux 112 e 3. S pour South Africa, A pour Algérie. 4. Voir Africa Competitiveness Report 2007, p. 49 ssq. 5. Voir Africa Competitiveness Report 2009, p. 50 ssq. 6. Global Competitiveness Report , p , Septembre 2010 l 29

16 Thierry Pairault et 114 e rangs). Ce qui, relativement à l invetissement chinois, les ditingue à première vue et que dans le cas de la Zambie on relève sept projets agricoles chinois dans la base de données. origine provinciale chinoise de L idcaf L origine provinciale chinoise des projets enregitrés dans la base peut aussi donner une indication sur le rôle joué par l invetissement chinois en Afrique. Les provinces retenues dans la igure 10 assument plus de 90 % (90,4 %) des projets africains de la Chine. Bien entendu les provinces «commerçantes» de la façade maritime (Zhejiang, Shandong, Jiangsu et Guangdong) sont à l origine d un peu moins de 50 % de l IDCAf contre près de 55 % pour la moyenne de la base de données en particulier le Guangdong, qui «chasse» davantage en Asie (15,7 % des projets asiatiques), ne couvre que 7,1 % projets africains alors que son poids dans la base de données et de 11,7 % en moyenne. Inversement, on note que des provinces de l intérieur ont une importance beaucoup plus grande que ce soit le Henan (8,0 % des projets africains contre 2,1 % des projets en moyenne), le Jiangxi (4,3 % contre 1,2 %), le Sichuan (4,2 % contre 2,0 %) Arrêtons-nous un intant sur les entreprises du Henan qui invetissent en Afrique. Les quatre premières entreprises de notre lite ont été désignées comme «entreprises dragon» le 8 mars 2010 par les autorités provinciales 1 ; elles 1. Voir asp?infoid=117, lu le 8 avril totalisent à elles seules un tiers des projets du Henan en Afrique : p L entreprise CHICO a sept implantations en Afrique recensées dans la base de données ; toutes sont datées de C et une entreprise d état sous la tutelle du gouvernement du Henan qui a été créée en Elle et spécialisée dans la coopération à l étranger et la getion de projets. Elle s et implantée en Guinée, au Mozambique, en Namibie, au Libéria, en Libye, au Sénégal, en Tanzanie et en Zambie 2. p L entreprise CANGXI a six implantations en Afrique ; toutes sont datées de Elle a été créée en 1993 avec des capitaux publics à l initiative du gouvernement de la ville de Zhengzhou. Elle a été conçue pour opérer dans tous seteurs à l étranger mais sa spécialisation initiale et le ciment et l exploitation minière. Elle et intallée en éthiopie, au Nigéria et en Guinée 3. p L entreprise Guoji Indutry a aussi six implantations en Afrique ; cinq projets ont été lancés en 2004 et un en Elle fait partie du Henan Guoji Group créé en 1987 qui et une entreprise colletive (capitaux publics locaux). Elle et spécialisée dans la getion de projets, l exploitation minière, la contrution mais aussi l indutrie manufaturière. Elle et essentiellement implantée au Sierra Leone 4. p L entreprise REBECCA a cinq implantations en Afrique ; ces projets ont tous été lancés entre 2006 et C et une entreprise spécialisée dans la fabrication de potiches. Créée en Voir et lu le 8 avril Voir asp?indid= , lu le 8 avril Voir lu le 8 avril I Dounia N 3

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18 Thierry Pairault plantées Afrique du Sud, en Angola et en République démocratique du Congo. p Une entreprise d exploration pétrolière Zhongyuan Exploration Bureau et une iliale de SINOPEC qui elle-même naît de l évolution du regroupement en 1983 de trente-neuf unités de prodution dépendant du minitère du Pétrole, du minitère de l Indutrie chimique et du minitère des Textiles. Sa forme juridique atuelle a été adoptée en février 2000 ; elle et classée au 9 e rang par FORBES 1. Dans la base de données, sa iliale, spécialisée dans la getion de projets, et implantée en Mauritanie. p Une entreprise d ingénierie MCC International Engineering créée en 2006 puis retruturée en 2008, et une iliale de la China Mettalurgical Group Corporation (MCC) dont l histoire se confond avec celle de l administration de la métallurgie non ferreuse depuis Dans la base de données, sa iliale spécialisée dans la getion de projets, et implantée au Mozambique. p Une entreprise de prospetion de l uranium Sino-uranium créée en 2006 et une iliale ad hoc de la China National Nuclear Corporation (CNNC) dont l hitoire se confond depuis 1955 avec celle de l adminitration de l indutrie nucléaire jusqu à la retruturation en 1999 en une entreprise à capitaux entièrement publics. Cette iliale prospete atuellement la région de Teguidda au Niger 3. p Une autre entreprise et une iliale à l international portant le même nom que sa maison-mère SinoHydro dont l hitoire encore une fois se confond avec celle de l adminitration de la conservation des eaux depuis les années 1950 jusqu à ce que soit formée en 2002 cette nouvelle entité. Dans la base de données, la iliale spécialisée dans la getion de projets, et implantée en Zambie 4. Toutes ces entreprises sont des émanations diretes de l adminitration centrale converties en sociétés entièrement à capitaux d état (et non à capitaux publics locaux comme précédemment). En visitant leurs sites, on s aperçoit que toutes y compris leurs divers avatars cherchent à témoigner de leur participation ative au renforcement du Parti communite chinois (dang jianshe) tant et si bien qu il n et pas exceptionnel que les cadres dirigeants y soient désignés comme «le camarade Untel». La conformité aux décisions de l état-parti qu implique une telle organisation renforcée par un contrôle permanent de la discipline du Parti (voir les séances de travail organisées par la cellule du Parti sur les lieux mêmes des projets africains que rapportent les sites de ces entreprises) ne peut faire douter que ces trutures sont bien les intruments d une politique déinie à Pékin. Rete que les obligations nées d une getion désormais de droit privé 1. Voir yh.gzntax.gov.cn/k/ / html et www. sinopec.com/about_sinopec/our_company/our_hitory/, lu le 9 avril Voir et baike.baidu.com/ view/ html?fromtaglit, lu le 9 avril Voir info21715.htm et tab109/, lu le 9 avril Voir intl.sinohydro.com/web/introdution. asp?daohangtitlenum=1 et aspx, lu le 9 avril I Dounia N 3

19 Les chiffres de l investissement direct chinois en Afrique les dotent d une autonomie potentielle dont il conviendrait d évaluer l exercice efetif mais que les sources tatitiques examinées ici sont impuissantes à révéler. en bref Les informations dont nous disposons sont d une manière générale très limitées et suggèrent que la priorité devrait être à des études spéciiques à chaque pays 1 avant même que de réléchir à une «tratégie chinoise» dont l idée doit précisément être très nuancée comme conduit à le penser la base de données du MOFCOM. Certes, plus de 80 % de l IDCAf en valeur sont décidés par les autorités centrales ou des entreprises sous sa tutelle direte 2, la part en valeur des trente et une autorités provinciales et donc d autant plus réduite que certaines d entre elles se réservent la part du lion (Guangdong : 31,5 % ; Pékin : 9,1 % ; Shanghai : 7,9 % ; Shandong : 7,6 %...). Mais ce que révèle surtout la base de données du MOFCOM et une espèce de mouvement brownien intense à l évidence mais ne traduisant pas forcément les intentions des autorités centrales chinoises. Comme de surcroît ce mouvement brownien trouve souvent son origine dans des tratégies de développement provinciales voire même locales en Chine, leurs visées peuvent même se révéler opposées à 1. La base de données du MOFCOM recense 42 projets chinois en Zambie, les données collationnées par Solange Guo-Chatelard auprès autorités zambiennes témoignent d un millier d entreprises déclarées par des résidents chinois sans permettre de ditinguer celles qui résultent d un invetissement diret de capitaux venus de Chine de celles, apparemment fort nombreuses, qui résulteraient d un essaimage local. 2. Communiqué 2008, p celles du gouvernement central. Si l on considère que nombre de grands projets tratégiques sont entrepris comme des isolats économiques, le rôle que peut être amené à jouer un fourmillement de projets de petite taille (par la valeur invetie) peut s avérer considérable en particulier s ils sont l occasion d un essaimage dans le pays d accueil. Ce dernier phénomène prend la forme d une multiplication d entreprises de résidents chinois mais non d invetissement diret chinois ; non seulement les autorités chinoises n ont aucun moyen pour les comptabiliser mais encore ces entreprises ne sauraient être tatitiquement considérées comme des entreprises à capitaux chinois. En d autres termes le rôle des invetisseurs d origine chinoise et à leur suite celui de la Chine peut aussi bien, si non davantage, s exercer à travers leurs entreprises non chinoises. C et par le biais de ces petits entrepreneurs cherchant en Afrique une fortune qu elle ne peut leur ofrir sur son sol que la Chine peut le mieux participer la difusion de techniques (spillover) modernisatrices et ainsi mieux asseoir son inluence qu elle ne le ferait en ne se reposant que sur ses invetissements, ses exportations en Afrique et ses importations de minéraux africains solides ou liquides. Au-delà du seul manque d information tatitique précise sur l IDCAf, on observera que : p L importance du phénomène rete limitée : je rappellerais que selon la CNUCED la Chine aurait été, en 2007, responsable de 1,0 % de l IDEs mondial ; le Communiqué 2008 du MOFCOM fait état pour 2007 d un lux d invetissement chinois à detination de l Afrique de 5,9 % de l IDEs chinois. À supposer que les données soient comparables, Septembre 2010 l 33

20 Thierry Pairault l IDCAf ne représenterait alors que 0,06 % de l IDE mondial. p L inluence chinoise ne s exerce pas uniquement à travers l invetissement de ses entreprises et de ses ressortissants mais aussi à travers les échanges commerciaux et l aide au développement que la Chine peut otroyer. Ce qu il faudrait c et réussir à mesurer la corrélation exate qui peut exiter entre ces diférents fateurs et donc encore une fois retracer l hitoire spéciique des relations de chaque pays africain avec la Chine. références du texte BNS [Bureau national des tatistiques], Zhongguo tongji nianjian [Annuaire tatitique de la Chine], diverses années, CNUCED, World Invetment Report, de 1991 à 2009, www. unctad.org/ Templates/ Page.asp? intitemid=1485&lang=1 Foter (Vivien) et al., Building Bridges: China s growing Role as Infratruture Financier for Sub-Saharan Africa, Washington, he World Bank, Gadzala (Aleksandra) et Hanusch (Marek), African Perspetives On China-Africa: Gauging Popular Perceptions and their Economic and Political Determinants, Afrobarometer.org, Working Paper n 117, MOFCOM, 2008 niandu zhongguo duiwai zhijie touzi tongji gongbao [Communiqué tatitique 2008 sur l IDEs chinois], lntjsj/jwtzsj/2008yearjwtzsj/t _ htm. MOCFOM, Duizai zhihjie touzi tongji zhidu [Le sytème tatitique relatif à l IDE], hzs.mofcom.gov.cn/accessory/200901/ pdf MOFCOM, Jinwai touzi qiye (jigou) minglü [Lite nominative des entreprises (intitutions) invetissant à l étranger], wszw.hzs.mofcom.gov.cn/fecp/fem/ corp/fem_cert_tat_view_lit.jsp. NBS : voir BNS. OCDE, OECD Invetment Policy Reviews - China 2008: Encouraging Responsible Business, Paris, OCDE, 2008, w w w.oecd.org/document/40/0,3343, en_2649_34893_ _1_1_1_1,00. html OECD : voir OCDE PNUD, Human Development Report 2009, hdr.undp.org/fr/ Razafindravonona (Jean) et al., Étude sur les échanges entre Chine et Madagascar, 2008, gascar.pdf. UNCTAD : voir CNUCED UNDP : voir PNUD World Economic Forum, Africa Competitiveness Report 2007, w w w.wefor um.org/en /initiatives/ gcp/africa%20competitiveness%20report/index.htm. b 34 I Dounia N 3

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