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1 La prairie : un atout majeur pour l élevage. Un article de Raymond Paquay FUNDP Namur En Belgique, les prairies représentent près de la moitié des surfaces agricoles utiles. Chez les éleveurs de moutons, cette proportion est même nettement plus élevée. C'est dire l'importance qu'ont une bonne gestion et une bonne utilisation des prairies pour l'économie de notre élevage. Une évaluation économique a permis d'estimer que les charges de la surface fourragère ne représentent que 15 à 20 % des charges totales d'alimentation, alors que les prairies permettent de couvrir jusqu'à 70 % des besoins des animaux (sous forme d'herbe, de foin, d'ensilage). Les concentrés au contraire comptent parfois pour 2/3 des charges, alors qu'ils couvrent à peine 25 % des besoins des animaux. Dans ce premier article consacré aux prairies, je décrirai les capacités de production de cellesci et la manière dont elles sont valorisées par les éleveurs de mouton. Je donnerai aussi quelques indications relatives à l'utilisation des prairies pendant le début de la période d'herbage. Le deuxième article sera consacré à la valorisation des prairies par les brebis (races de bergerie et races d'herbage), par les agneaux d'herbage et par les agnelles conservées pour l'élevage. Il paraîtra dans un prochain numéro de Filière Ovine et Caprine. 1. Capacité de production des prairies Capacité globale Un des gros problèmes que pose la valorisation correcte des prairies est l'évolution très variable de leur capacité de production et de la valeur de cette production au cours des saisons. Les figures 1 et 2 le montrent clairement. Fig.1 : Evolution de la production de matière sèche (rdt) et de la valeur énergétique de cette matière pour une prairie d'ardennes, à partir du 15 avril (semaine 0). 1

2 Fig.2 : Evolution des teneurs en matières azotées (MAT) et en énergie (UFL) de l'herbe selon la production de matière sèche (rendement). Au début de la pousse printanière, la quantité d'herbe produite par une prairie augmente lentement, mais un mois plus tard la croissance est fortement activée, puis se ralentit. Après environ 8 semaines de croissance, la production totale est de l'ordre de 8 tonnes de matière sèche à l'hectare. Mais cette augmentation rapide de la quantité d'herbe s'accompagne d'une diminution aussi rapide de sa qualité (concentration en protéines, valeur énergétique). La croissance de l'herbe varie aussi en cours d'année (fig.3). Elle atteint sa plus grande vitesse en mai puis diminue en été pour se redresser plus ou moins fortement en arrière-saison, selon l'évolution des conditions climatiques. Fig.3 : Evolution de la croissance de l'herbe dans les prairies d'ardennes en cours d'année. Facteurs de variation La production et la valeur de l'herbe dépendent de multiples facteurs. La région où se trouve la prairie est un premier élément. Si le schéma de la figure 1 avait été établi en Hesbaye ou dans le Tournaisis plutôt qu'en Ardennes, la courbe de rendement aurait démarré nettement plus tôt. De même, pour la figure 3, la diminution de la production d'herbe en été aurait été plus forte et la reprise de fin d'été, plus accentuée. Le climat est évidemment un autre facteur prépondérant. C'est principalement le cas pour le démarrage au printemps qui peut être décalé de quelques semaines selon les années et pour la diminution de production en été qui dépend fortement du niveau de pluviosité. La fumure des prairies influence évidemment de manière prépondérante la pousse de l'herbe : utilisation plus ou moins abondante de fumier, de compost ou d'engrais du commerce. Ce sujet demanderait un article à lui tout seul. La figure 4 montre que le rendement d'une prairie dépend fortement du nombre de coupes, que ce soit pour la récolte des fourrages ou que ce soit par pâturage. Je reviendrai un peu plus loin sur le sujet. 2

3 Fig.4 : Evolution du rendement des prairies en fonction du nombre de coupes par an. L'entretien des prairies est un autre élément de variabilité de la production. Une bonne préparation de la prairie avant la pousse de l'herbe (notamment le hersage et la destruction des taupinières) et, lorsque les surfaces le justifient, le recours à une faucheuse de refus pour éliminer les plantes laissées par les animaux (le lecteur trouvera à ce sujet, dans le prochain numéro de la "Filière ovine et caprine" un article consacré au comportement alimentaire du mouton) sont notamment des techniques courantes. Le type de prairies doit aussi être cité. Les rendements sont nettement meilleurs en prairies temporaires (retournées toutes les quelques années) qu'en prairies permanentes. Mais le recours à la prairie temporaire ne se justifie pas en élevage du mouton, sauf peut-être pour la production de grandes quantités de fourrage de bonne qualité. 2. Utilisation générale des prairies De manière générale, on peut estimer que la valorisation des prairies pour l'élevage du mouton est médiocre tant en Belgique que dans des pays voisins comme la France ou la Grande-Bretagne. Le rendement en matière sèche par hectare de prairies peut, dans certains cas, atteindre 10 à 12 tonnes par année, mais, bien souvent, les animaux n'utilisent que la moitié. Causes d'une valorisation médiocre Diverses raisons peuvent être avancées pour expliquer une valorisation insuffisante des prairies. La première est incontestablement le caractère hautement variable de la croissance de l'herbe dû, ainsi qu'il a été dit, aux variations saisonnières de la croissance, aux conditions climatiques, à la fumure ou encore au niveau d'entretien des prairies. La date de mise à l'herbe des brebis est un autre facteur. Une mise trop précoce, surtout si le temps est froid, conduit au surpâturage et à une mauvaise croissance de l'herbe. Une introduction tardive des brebis a, au contraire, pour effet de rendre difficile la maîtrise de la croissance printanière, surtout si une période de temps chaud suit une période de pluie. Un sous-pâturage avec gaspillage et détérioration de la flore est alors difficile à éviter. 3

4 Un mauvais choix de la charge de brebis à l'hectare ou encore une mauvaise estimation du nombre de parcelles à retirer du pâturage pour la fauche sont d'autres éléments qui peuvent empêcher une bonne utilisation des prairies. Enfin, l'utilisation de l'herbe est conditionnée par la nécessité de respecter un bon équilibre entre les performances des prairies et celles des animaux. Une utilisation maximale des prairies réduit les performances des animaux, surtout des brebis suitées, la recherche du gain en poids le plus élevé pour les brebis ou les agneaux conduit à un sous-pâturage et à un gaspillage d'herbe. Cet aspect du problème est envisagé ci-après. Améliorations Diverses techniques peuvent être utilisées pour favoriser l'amélioration de l'utilisation des prairies. Une végétation faite de graminées et de légumineuses est idéale pour le mouton qui a une préférence marquée pour les légumineuses et notamment pour le trèfle. Une bonne conduite des pâturages favorise un juste équilibre entre les deux types de plantes. Une fumure phosphopotassique avec un apport limité d'azote, l'absence de surpâturage, l'élimination des résidus laissés par les moutons et notamment les tiges de graminées qui risquent de disséminer leurs semences, le pâturage rotatif ou un sursemis estival de légumineuses sont autant de techniques susceptibles d'améliorer cet équilibre. La charge de brebis à l'hectare est évidemment un élément majeur de valorisation des prairies. Il est difficile de donner des chiffres, tant il y a de facteurs qui influencent la charge optimale. Le recours à un technicien spécialisé qui se rend sur place et l'expérience doivent permettre d'affiner le choix. Le type de production (races de bergerie ou d'herbage), la région, les conditions climatiques, la production de fourrages, l'entretien des prairies, le type d'exploitation des prairies (rotatif ou continu), le début de la supplémentation des brebis ou des agneaux sont autant de facteurs dont il faut tenir compte. Un retrait adéquat des parcelles pour faire du fourrage est une autre technique élémentaire de valorisation des prairies. Ce retrait doit être réalisé en fonction des conditions climatiques de printemps et d'été. Un retrait successif, pour faire de l'ensilage précoce ou tardif, ensuite pour récolter du foin ou du regain, d'une part favorise la répartition du travail, mais en plus, permet d'étaler dans le temps la production de regain de qualité pour l'engraissement des agneaux ou pour la préparation des brebis à la lutte. Un pâturage rotatif et un parcellement des pâtures sont d'autres techniques préconisées pour améliorer l'utilisation des pairies. Le lecteur de "Pâtre" trouvera à ce sujet un intéressant reportage intitulé : "une technique de pâture où rien ne se perd" dans le numéro 507 d'octobre 2003 (p. 30). La répartition des agnelages pendant l'année, soit par le recours simultané à des races de bergerie et d'herbage, soit par l'utilisation de races à forte capacité de désaisonnement, soit encore par le recours aux techniques de reproduction accélérée ou décalée facilite une bonne utilisation des prairies. Cela permet de réserver la meilleure herbe aux brebis suitées ou pour la préparation à la lutte et de faire suivre sur la même parcelle les brebis à faibles besoins (période de repos sexuel ou 2ème et 3ème mois de gestation) que l'on peut alors obliger à mieux nettoyer les parcelles. 4

5 Le pâturage mixte consiste à faire pâturer les mêmes parcelles, soit simultanément, soit alternativement par deux espèces animales. Les exemples les plus courants sont bovins moutons et chevaux moutons. Cette technique n'est que peu utilisée en Belgique alors qu'elle présente de nombreux avantages sur le plan de la valorisation des prairies. Le mouton préfère les légumineuses alors que, par exemple, le bovin choisit de préférence les graminées. Chaque espèce consomme les zones refusées par l'autre parce que contaminées par les déjections, notamment les zones de repos. Enfin, le pâturage mixte diminue nettement l'incidence du parasitisme. Le volume des larves de parasites est diminué de 50% lorsque bovins et ovins sont associés. Le bénéfice est d'autant plus grand pour une espèce que la proportion de cette espèce est faible. Additionner quelques brebis par hectare à des bovins permet de rentabiliser ces moutons au maximum, surtout si la charge des bovins à l'hectare n'est pas élevée. 3. Conseils de printemps Pour compléter ce premier article consacré aux prairies, je souhaite apporter quelques indications et conseils concernant la première partie de la période de pâturage. La préparation des prairies est évidemment un gage de bonne valorisation ultérieure. Un hersage efficace est essentiel sur ce point, si les conditions climatiques le permettent avant le début de la pousse effective de l'herbe. Si ce n'est pas possible, le hersage peut être reporté après le premier passage des brebis. Il est particulièrement nécessaire si des déjections ou du fumier sont encore présents et si les taupes envahissent la prairie, ce qui est souvent le cas pour les prairies à moutons. Le hersage permet aussi d'aérer le sol. Il est évidemment presque toujours nécessaire si la parcelle est retirée pour la fauche. En fonction des nombreux facteurs de variation que j'ai évoqués, la date de la mise à l'herbe n'est pas facile à déterminer à l'avance car des conditions climatiques fluctuantes peuvent conduire soit à un surpâturage avec diminution des performances des animaux ou, au contraire, à un important gaspillage d'herbage dû à une croissance trop rapide. Il est conseillé, dans toute la mesure du possible, de mettre les animaux à l'herbe lorsque celle-ci atteint 8 à 12 cm de hauteur ce qui correspond à peu près à 700 kg de matière sèche par hectare. La mise à l'herbe doit être progressive. Il faut absolument éviter tout changement brusque de régime alimentaire, source de troubles digestifs. Il faut donc s'efforcer de répartir la mise à l'herbe sur plusieurs journées. Il convient de sortir les animaux le matin après le repas habituel de bergerie et de les rentrer le soir pendant quelques jours. La rotation des parcelles doit, au printemps, être organisée de manière telle que la hauteur de l'herbe ne dépasse pas 15 cm, ce qui évite des gaspillages. Les parcelles supplémentaires seront réservées à la fauche. Un étalement des fumures, notamment azotées, de manière à favoriser la croissance plus rapide des meilleures prairies et à ralentir les autres est aussi une technique qui permet de différencier la croissance de l'herbe selon les parcelles et donc, d'éviter qu'une bonne hauteur soit présente en même temps dans toutes les parcelles. L'étalement des fumures en vue de favoriser celle des fauches est une autre technique à préconiser. Elle permet de répartir, la croissance des regains dans le temps et donc d'en disposer en temps voulu et en suffisance pour les animaux à besoins élevés (agneaux et agnelles en croissance, brebis en période de reproduction). L'étalement des fauches est aussi 5

6 permis par la production, d'abord d'ensilages (dès le mois de mai dans beaucoup de régions de Wallonie), ensuite de foins puis de regains. Si l'élevage comprend, au printemps, des brebis à besoins élevés (accompagnées d'agneaux ou en préparation pour une lutte désaisonnée) et des brebis à faibles besoins (déjà taries et destinées à être mises à la lutte en été), une rotation rapide des parcelles doit être conseillée. Elle consiste au passage sur les parcelles, d'abord des brebis à besoins élevés pendant quelques jours (ce qui favorise la production laitière ou la préparation à la lutte mais aussi une consommation plus rapide et accrue d'herbe par les agneaux) puis des brebis à faibles besoins qui peuvent être laissées sur une herbe beaucoup moins abondante et de moindre qualité. Cela permet de bien valoriser les prairies et de réduire fortement le coût d'alimentation des brebis et des agneaux. 6

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