L étude des publics au service d un projet culturel Journée professionnelle, 13 décembre 2010, Hédé (35) Synthèse de Marie Thirault

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1 L étude des publics au service d un projet culturel Journée professionnelle, 13 décembre 2010, Hédé (35) Synthèse de Marie Thirault

2 Avant propos Spectacle vivant en Bretagne, Arts vivants en Ille-et-Vilaine et le master 2 «management du spectacle vivant» de l'université de Bretagne Occidentale (UBO) à Brest ont organisé un séminaire portant sur l'étude des publics de la culture, le 13 décembre 2010 au théâtre de Poche de Hédé. Animé par René Lafite, professeur à l'ubo et directeur d A3 Production, cette rencontre avait pour objectif de questionner les enjeux des études de publics. Qu'attendre d'une démarche d'études des publics? Quel est son rôle dans le développement d'un projet culturel de territoire? Quelles sont les différentes méthodologies proposées? Ce séminaire a été enrichi par les interventions de Sophie Le Coq, sociologue et enseignantechercheur à l'université Européenne de Bretagne (Rennes 2/ Las-Lares), de Maurice Cosson, directeur de l'arc à Rezé (44) et de Danielle Pailler, maître de conférence HDR à l'université de Nantes. Cette rencontre s'est également structurée autour d'ateliers méthodologiques animés par Danielle Pailler, René Lafite et Olivier Allouard du GECE. Cette journée s'est présentée comme un cadre de réflexion sur les enjeux des études de publics et leur rôle dans le développement de projets culturels de territoire. Ces quelques pages de synthèse ont pour objectif de vous restituer la nature des échanges qui se sont déroulés lors de cette rencontre.

3 Introduction de la journée par René Lafite Après un premier séminaire qui s était tenu à Brest, dans le cadre du master 2 «management du spectacle vivant» sur les publics de la culture, cette deuxième rencontre s'est positionnée de façon quelque peu différente, puisqu'elle a interrogé le rôle des études de publics dans le cadre plus spécifique du développement de projet culturel de territoire. Cette problématique qui revêt des aspects d'ordre économique, sociologique et culturel interroge finalement la place de l'art et de la culture dans la société et l'accès du plus grand nombre aux biens culturels, à souligné René Lafite. Dans le contexte budgétaire et politique actuel, la construction d'outils qui vont permettre de mieux orienter les efforts et les moyens engagés pour élargir et diversifier les publics du spectacle vivant, apparait en effet essentielle. Toutefois, à l'heure où «la culture pour tous» devient «la culture pour chacun», suivant les nouvelles orientations du ministère de la Culture, René Lafite a invité les participants à se questionner sur le sens des études de publics dans ce nouveau contexte. Les études de publics sont-elles des études de marchés? S'agit-il par cette démarche d'adapter l'offre à la demande? Ces questions volontairement provocatrices de la part de René Lafite sont restées présentes tout au long de la matinée et lors des ateliers méthodologiques de l'après-midi.

4 Connaître les publics de la culture : pourquoi et comment? Intervention de Sophie Le Coq Depuis le début des années 1970, le département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS), produit des études statistiques sur les pratiques culturelles des français. Ces études sont apparues à l'époque comme un moyen d'expliquer autrement que par le «à chacun ses goûts» ces pratiques culturelles, souligne Sophie Le Coq. Dans le même temps, ces études devaient également servir l'entreprise d'aménagement culturel du territoire engagée par le ministère de la Culture. Ces études visaient donc un double objectif : Accompagner et servir la mise en œuvre d'un projet politique d'état vers la démocratisation culturelle. Rompre avec une explication empirique des pratiques culturelles. Concernant ce premier enjeu, Sophie Le Coq a indiqué que cette saisie de la culture par l'état s'est manifestée en France avec la création en 1959 du secrétariat d'état aux affaires culturelles. Cette politisation de la culture répond à un idéal qui se nomme la démocratisation culturelle. Il relève d'une revendication égalitaire puisqu'il vise l'accès de tous à la consommation d'un bien universel. La mise en œuvre de cette politique d'intérêt général est alors confiée aux pouvoirs publics et aux institutions culturelles. Aujourd'hui cette politisation de la culture concerne non seulement l'état central mais aussi les collectivités territoriales. «Cet idéal présente cependant un paradoxe ou tout du moins une tension», souligne Sophie Le Coq. «Tension, donc, entre d'un côté la mise en commun avec une revendication égalitaire, qui vise l'accès de tous à la culture et de l'autre la revendication culturelle qui vise la construction d'une relation personnalisée avec les biens culturels. Paradoxe entre ce qui ressort en théorie d'un droit et ce qui en pratique est vécu comme un privilège». Le second enjeu, attaché à rompre avec une explication empirique des pratiques culturelles, va se fonder en grande partie sur l'ouvrage de Pierre Bourdieu intitulé L'amour de l'art. Cette étude publiée en va permettre de rompre avec un certain nombre d'a priori concernant la fréquentation des lieux culturels ainsi que le goût pour l'art. A cette époque, trois a priori dominent en effet : On ne parle pas de publics au pluriel mais de public au singulier. Si tout le monde ne fréquente pas les musées cela s'explique par les inégalités de revenus. Le goût pour l'art ne s'apprend pas. Il est déclenché par la rencontre avec l'œuvre. En somme le goût pour l'art est considéré comme naturel, inné. C'est précisément avec ces a priori que va rompre l'ouvrage de Pierre Bourdieu. Concernant le premier a priori, l'étude démontre qu'on ne peut plus parler de public au singulier, mais désormais considérer qu'il existe des publics au pluriel. C'est à dire, des publics socialement différenciés, stratifiés par classes sociales. Cette stratification des publics de l'art selon leur appartenance de classe montre une forte inégalité d'accès à la culture entre les agriculteurs, les cadres supérieurs, les enseignants et les spécialistes de l'art. Si l'on admet cette différenciation des publics selon leur appartenance sociale, on comprend alors que l'origine sociale est un facteur déterminant dans l'explication de la fréquentation des lieux culturels, indique Sophie Le Coq. Mais ce facteur ne se limite pas aux revenus comme on le présupposait à cette époque. La fréquentation des espaces culturels serait en réalité 1 L Amour de l art. Les musées et leur public, Minuit, 1966, 1969, avec Alain Darbel, Dominique Schnapper

5 davantage liée aux dispositions incorporées, soit ce que Pierre Bourdieu nommait les habitus. Le goût pour l'art ne serait donc pas inné mais résulterait d'un apprentissage, d'une construction. L'application de cette théorie aux études statistiques des publics de la culture et plus spécifiquement à la démocratisation culturelle a eu pour effets de diffuser dans le corps social l'idée d'échec de cet idéal démocratique. Sophie Le Coq interroge ce constat d'échec et les apports des études des publics dans la conduite des politiques culturelles. «Les connaissances statistiques des publics de la culture n'ont paradoxalement pas permis une amélioration significative de l'efficacité des actions mises en œuvre pour réduire les inégalités d'accès à la culture». Comment expliquer cette situation? L'intervenante précise que ces enquêtes étaient initialement mobilisées au service de la politique de démocratisation culturelle, alors que les travaux du DEPS ont au contraire très souvent été interprétés comme une preuve de l'échec de cette politique depuis les années L'échec de la démocratisation culturelle apparait donc comme un discours à relativiser selon Sophie Le Coq. «On ne peut se fier seulement aux chiffres pour évaluer une politique. Les enquêtes statistiques constituent un point de départ de questionnement», précise-t-elle. Les chiffres ne disent donc rien d'eux même, il s'agit de leur donner du sens. L'échec de la démocratisation culturelle apparaît également comme un discours à relativiser du fait que les études de publics ne visent plus aujourd'hui uniquement l'accompagnement de la mise en œuvre de la démocratisation culturelle. A l'échelle locale, ces études sont ainsi parfois perçues comme un levier des politiques culturelles de territoire. Le souci des publics de la culture est ici lié à une logique de développement territorial, dans le contexte de la concurrence entre territoires. Du côté des organisations culturelles, la production de connaissances sur la fréquentation des lieux peut s'inscrire également dans un souhait «d'apporter la preuve de ce que l'on fait», indique Sophie Le Coq. Cette théorie de la légitimité culturelle a cependant rencontré un certain nombre de critiques. Olivier Donnat 2, dans ses travaux, fait ainsi part du caractère historiquement daté des hiérarchies culturelles défendues par Pierre Bourdieu. Pour lui en effet, la démocratisation scolaire, la synergie entre les industries culturelles de la publicité et des médias, l'hybridation croissante des pratiques culturelles dans les générations nées après la seconde guerre mondiale, ont induit une cassure dans les mécanismes qui assuraient «la culture légitime». Il n'y aurait donc plus de culture dite «légitime» selon Olivier Donnat. Par ailleurs, un renouvellement des pratiques culturelles des français semble s'opérer avec notamment une progression des pratiques audiovisuelles. Ces changements ont été observés lors d'une enquête statistique du DEPS réalisée en 1994, tendances qui depuis le début des années 1990, ne font que se confirmer. Ces différentes mutations ont eu pour conséquence de rendre les frontières entre la culture et les loisirs, les mondes de l'art et le divertissement, de plus en plus poreuses. Les enquêtes statistiques sur les pratiques culturelles des français révèlent ainsi une montée de l'éclectisme ainsi qu'une hybridation de la culture dite «cultivée», ce qui laisse deviner la complexité croissante des rapports entre univers culturels et milieux sociaux. Olivier Donnat dans l'ouvrage Sociologie et sociétés de 2004, tente de décrypter cette complexité en proposant un éclairage en terme d'univers culturels. Il en présente sept : l'univers de l'exclusion, du dénuement culturel, juvénile ou adolescent, l'univers du français moyen, cultivé classique, cultivé moderne et enfin l'univers branché. Ces différents univers ne renvoient pas ici à un contenu culturel spécifique mais à une capacité d'éclectisme, capacité qui suppose une certaine connaissance des objets culturels. Un changement de paradigme semble ainsi s'être opéré depuis les années 1980, désormais tout est culturel! 2 Olivier Donnat est l'auteur de Regards croisés sur les pratiques culturelles, La Documentation française, 2003, et de Les Français face à la culture. De l'exclusion à l'éclectisme, La Découverte, 1994

6 Conclusion L'analyse des publics de la culture et des pratiques culturelles nécessite aujourd'hui de traiter les chiffres du DEPS comme des amorces de questionnements, conclut Sophie Le Coq. Il faut raisonner «autrement qu'à partir de catégories générales». Cette prudence doit également s'appliquer à la notion même de publics, dont l'emploi à la fois par les observateurs et le tout un chacun «tend à faire croire que le public existe d'avance comme une entité figée. Or, il n'existe que de public de quelque chose, comme l'indiquait J.P Esquenazi». Ainsi, pour avancer dans l'analyse, il convient de regarder l'objet culturel qui rassemble afin d'appréhender le public regroupé. Cette étude demeure cependant difficile pour le sociologue, souligne Sophie Le Coq, car lorsque l'on souhaite dresser le portrait d'un public particulier, c'est bien souvent l'hétérogénéité qui semble être le trait dominant aujourd'hui.

7 Développer son projet à partir d'une étude des publics Intervention de Maurice Cosson et de Danielle Pailler A la direction de l'arc à Rezé (44) depuis plus de cinq ans, Maurice Cosson a dirigé précédemment, pendant quatorze ans le Carré, scène nationale de Château-Gontier. Lors de son arrivée à l'arc, il est le quatrième directeur de cette structure de dix-huit ans d'existence. Il s'interroge rapidement sur les publics qui fréquentent l'arc. Dans le contexte de l'agglomération nantaise qui réunit plus d'une vingtaine de structures culturelles, ce directeur souhaite en effet appréhender la perception qu ont les publics et les publics éloignés du lieu. C'est en 2009 que le projet d'étude se concrétise après une rencontre entre Maurice Cosson et Danielle Pailler, vice-présidente de l Université de Nantes en charge de la culture. Danielle Pailler et Maurice Cosson nous présentent les différentes séquences de construction et de réalisation de cette étude originale. Finalement pourquoi une étude des publics? C'est par cette question que Maurice Cosson à débuté cette intervention. Deux dimensions apparaissent assez vite pour les intervenants. Cette étude visait dans un premier temps à questionner la place du projet de l'arc sur la commune de Rezé et sur le territoire de l'agglomération nantaise. Elle ciblait ainsi la compréhension des représentations qu'ont les publics et publics éloignés de l'arc «afin de mesurer la différence existant ou non entre l'intention voulue et l'intention perçue par la population». Cette étude visait également, outre l'enjeu d'une meilleure connaissance des publics, des enjeux en termes de management interne et de mobilisation de l'équipe. Ainsi, au-delà de la connaissance des publics permettant de mieux affiner le projet, «est apparu cet enjeu de management interne pour donner de la réassurance à l'équipe de l'arc et au projet développé par la structure» précise Maurice Cosson. En termes de méthodologie, il est également apparu essentiel d'identifier «la grande question» que se posait la structure. Car «si l'on est en mesure de formuler une ou plusieurs questions, cela veut dire que l'on en attend des éléments de réponses» a souligné Danielle Pailler. «C'est également un prétexte d'échange constructif avec le commanditaire et les financeurs de l'étude». Les objectifs partagés sont au départ de trois ordre indique Danielle Pailler. Renforcer les liens entre l'arc et ses publics actuels, potentiels et anciens. Comprendre la perception des valeurs de l'arc par les publics et publics éloignés. Appréhender les conditions de la confiance entre l'arc et ses publics. Suite à la définition de ces différents objectifs, une méthodologie adaptée au contexte de l'arc a été mise en place. Celle-ci combinait une approche par questionnaire et des entretiens exploratoires à la fois individuels et collectifs. Deux modes de recueil d'informations ont donc été élaborés. Les questionnaires ont ciblé des publics différenciés, c'est à dire à la fois des abonnés, des publics ponctuels et plus largement la population. Le questionnaire réalisé en direction des populations a été distribué «dans plus d'une vingtaine de lieux de vie de la commune» a indiqué Danielle Pailler. «Il a eu un rôle symbolique car il a permis d'aller à la rencontre des populations du territoire de la ville de Rezé».

8 Au delà de ce mode de recueil directif, un mode de recueil exploratoire a parallèlement été mis en œuvre avec la réalisation d'entretiens semi-directif auprès de publics et de non publics. Plus de trente et un entretiens individuels et cinq entretiens collectifs ont été réalisés au total. «Le matériel recueilli a été notamment très précieux pour nous renseigner sur la perception et la représentation de l'arc sur le territoire», a souligné Danielle Pailler. L'équipe du théâtre a également été associée dans son intégralité aux différentes étapes de la démarche. Cette étude comportait en effet pour Maurice Cosson des enjeux de management interne. L'équipe de l'arc a donc été pleinement mobilisée lors de ce processus et notamment sur le travail de communication associé à l'étude. L'ensemble du personnel a de plus été sollicité par Danielle Pailler lors d'entretiens individuels exploratoires. Suite au recueil de ses informations, une analyse a été engagée afin de dégager des faisceaux d'éléments convergents et de dissonances. Danielle Pailler nous en présente les résultats. Le diagnostic de l'arc s'est structuré autour de quatre objectifs, à savoir : Pourquoi on vient à l'arc? Quelle est la perception de l'offre? Quelles sont les images et représentations mentales du public et public éloigné de l'arc? Et enfin, est-ce que le projet de l'arc et sa programmation produisent un rapport de confiance auprès des publics? Concernant le premier enjeu de ce diagnostic, l'analyse s'est portée à la fois sur les motivations intrinsèques et extrinsèques dans la rencontre avec l'arc. Ces motivations ont été appréciées en fonction des différentes catégories de publics : abonnés, publics ponctuel etc. L'étude à révélé que les motivations n'étaient pas les mêmes en fonction des catégories de publics, a indiqué Danielle Pailler. Ainsi pour «les abonnés, venir à l'arc correspondait avant tout à la découverte de la musique du monde alors que pour les publics ponctuels, se rendre à l'arc correspondait davantage au souhait de vivre une expérience sensorielle affective». L'analyse des motivations a également révélé que les motivations extrinsèques ne jouaient pas un rôle très important dans la rencontre avec l'arc. S'agissant de la perception de l'offre par les publics et la population de façon plus générale, les études ont montré que la programmation de l'arc était très bien comprise dans ses intentions explique Danielle Pailler. «Nous avons utilisé des logiciels qui permettent de faire ressortir les principales occurrences dans nos entretiens». De cette analyse, trois mots se sont dégagés : qualité, proximité et culture. Il y aurait donc une perception partagée de l'arc de la part des publics et des publics éloignés. La complexité de l'appropriation du projet, semble ainsi s'expliquer davantage au regard de la pluralité des offres (programmation saisonnière, festivals) et des lieux de diffusion de la structure. Un travail basé sur une logique d'analogie a également été mené afin d'appréhender les représentations mentales de l'arc chez les publics et la population. La sociologue a eu recours à des d'outils originaux pour cerner ce «regard porté sur». Des portraits chinois du lieu ont ainsi été réalisés par la population. Et si l'arc était un pays? Un animal? Un plat? La réalisation de ces portraits chinois par la population «a été une expérience riche d'enseignements pour l'étude» a souligné Danielle Pailler. «Cela permet de dire autre chose, de compléter sa parole». L'analyse de ce matériel a notamment permis de révéler une problématique centrale pour la structure : «Comment mieux faire rayonner un joyau qui existe dans la ville?» A la suite du recueil des informations et de leur analyse, des recommandations ont été formulées par Danielle Pailler afin de donner à la structure et à la municipalité de Rezé de nouvelles pistes opérationnelles. Ces recommandations ont été orientées sur la problématique du rayonnement de la structure. Les propositions ont donc ainsi porté à la fois sur la valorisation de l'identité artistique de l'arc, mais aussi sur la valorisation de la proximité de l'arc avec ses publics. «Les personnes sollicitées lors des entretiens ont eux même invité la structure à affirmer plus encore les valeurs et la dimension humaine du lieu», a souligné Danielle Pailler.

9 Un principe de mise en éclairage des actions menées par l'arc a également été préconisé pour accroitre la visibilité de l'arc à Rezé et sur l'agglomération nantaise. Enfin la mise en œuvre d'une communication basée sur l'expérientiel a été proposée afin de provoquer l'envie d'une première fois chez les publics éloignés. Conclusion Danielle Pailler a clôturé son intervention en indiquant que cette étude des publics s'est présentée comme un processus à construire avec l'ensemble d'une équipe, sur un territoire donné. Cette démarche s'est clôturée par un séminaire de restitution auprès de tous les membres associés au projet d'étude. «Cette restitution avait pour objectif de valoriser le travail réalisé et de permettre son appropriation» a indiqué Danielle Pailler. Une restitution publique a également été organisée pour partager avec les populations les résultats de l'enquête, «afin de les remercier et pour leur rendre leur parole» a ajouté l'intervenante. L'étude a ainsi permis de conforter le positionnement de l'arc et de mettre en partage ses valeurs avec la population. Le processus engagé avec cette étude des publics se poursuit aujourd'hui avec la mise en œuvre de nouvelles actions sur le territoire de la commune et de l'agglomération afin de mieux faire connaître le projet défendu par l'arc.

10 Ateliers de réflexions Atelier 1 : Animé par Danielle Pailler et Maurice Cosson, cet atelier s'est centré sur les études de publics qui font le choix des approches qualitatives. Il a porté également sur les enjeux de management interne que ces études peuvent comporter. Management interne et études qualitatives : Comment faire le lien entre études des publics et les enjeux liés au resserrement d'une l'équipe? Les études de publics peuvent être l'occasion pour une équipe de réinterroger son mode de fonctionnement et sa relation avec le projet défendu, le projet apparaissant pour les intervenants comme l'élément fédérant le plus significatif. «C'est un point d'impulsion qui doit être solide pour qu'une équipe puisse s'approprier la démarche défendue. Il doit faire l'objet d'une appropriation en interne avant qu'un message soit porté vers l'extérieur», précise Danielle Pailler. Les études de publics peuvent ainsi se révéler être un outil de management interne permettant une meilleure appropriation du projet par l'ensemble des membres d'une équipe. Ce rapport au projet peut être abordé à travers trois concepts selon Danielle Pailler : celui des valeurs qui sous-tendent le projet artistique, comme élément fédérant en interne. la notion de créativité que l'on peut solliciter auprès de l'ensemble des personnes qui sont impliquées dans la chaine de création de valeurs au sein d'une organisation culturelle. celui de la valorisation des talents en interne. Ces différents éléments peuvent conduire à un resserrement d'équipe et à une plus grande motivation pour le portage du projet. Les équipes étant entendu ici au sens large, c'est à dire allant des personnes contribuant à l'entretien des locaux jusqu'aux élus et cela sans hiérarchie, ont indiqué les intervenants. La question de l'opportunité d'une étude : où est-ce qu'une étude des publics intervient dans les différentes séquences constituant une action culturelle? Quelle pourrait être la contribution d'une étude des publics sur un territoire où il n'y a pas de projet culturel formalisé? Concernant la première question, il est apparu pour le groupe de travail que les études interviennent dans tous les processus touchant aux liens entre public, territoire et offres culturelles, c'est à dire lors de toutes les séquences de construction de connaissance, de décision, de mise en œuvre et d'évaluation d'une action culturelle. Danielle Pailler et Maurice Cosson ont précisé lors des échanges que «les études de publics sont des outils d'aide à la décision, qui ne se substituent pas au pouvoir de décision qu'ont les structures et les tutelles». A propos de la seconde interrogation, le groupe de travail a mis en évidence le fait qu'il y a forcement un existant sur chaque territoire. Chaque espace est sous-tendu par une mémoire, par une identité. L'enjeu c'est donc de faire vivre cette identité, de reconnaître les ingrédients qui la composent afin d'identifier les éléments fédérateurs. «Il n'y a pas de besoins ou d'absence de besoins a priori souligne Danielle Pallier. L'enjeu c'est la découverte d'éléments culturels fédérant sur un territoire.» Enfin en conclusion de cet atelier, les intervenants ont souligné la nécessité que soit réalisé un choix politique et éthique pour donner du sens à ces études. «Il ne s'agit pas ici de faire des études de fréquentation, mais bien de mesurer une vision du monde qu'une structure culturelle souhaite défendre».

11 Atelier 2 : Animé par Olivier Allouard (GECE), cet atelier à porté sur la méthodologie quantitative pour une étude des publics. A quoi sert une étude de publics et comment la mener? Quels outils pour mieux connaître ses publics? Olivier Allouard a débuté cet atelier en indiquant le rôle des études de publics. Pour lui en effet créer des outils d'observation des publics de la culture doit permettre aux professionnels de construire et de consolider leurs projets artistiques et culturels. Les études de publics par questionnaire sont ainsi au service des projets développés par une structure. Elles doivent de ce fait être portées par l'ensemble des équipes concernées. Afin d'éviter un certain nombre d'écueil attachés à cette démarche, Olivier Allouard a énoncé les grands principes encadrant une étude par questionnaire. Sa présentation s'est structurée autour de quatre grandes séquences : définir les grands objectifs de l'enquête, évaluer le temps dont on dispose afin de réaliser un échéancier, définir les caractéristiques techniques de l'étude et enfin réaliser un questionnaire. Lorsqu'il y a une demande, «il faut d'abord définir des objectifs» précise l'intervenant. C'est la base qui permet à une étude d'être réussie. A quels besoins l'enquête doit-elle répondre? Un choix parmi les objectifs poursuivis devra ensuite être réalisé car une étude ne peut répondre à un ensemble trop important de questions. Cette demande est en général centrée autour de plusieurs grandes questions a indiqué l'intervenant. Qui sont mes publics? Quelles sont ses pratiques culturelles? Comment s'informent-ils? Comment les publics se déplacent sur un festival? Etc. Olivier Allouard a également précisé qu'avant de mener une enquête, il est important «de questionner les éléments dont on dispose en interne afin de mener une réflexion préliminaire». Par la suite, ces éléments seront mis en parallèle avec les résultats de l'enquête. Ce travail préliminaire implique également de «s'interroger sur le temps et les moyens financiers dont on dispose». Un échéancier doit ainsi être mis en œuvre pour encadrer le déroulé de l'enquête et par la suite le traitement des résultats. Les choix méthodologiques interviennent après ce premier travail. Ils porteront à la fois sur la taille de l'échantillon représentatif que l'on souhaite interroger, sur la méthode choisie dans la sélection des personnes dont on souhaite recueillir la parole (mode aléatoire ou par quotas), sur les modalités de diffusion et de réception des questionnaires, la dernière étape étant la conception des questionnaires. Suite à cette présentation d'olivier Allouard, les échanges ont porté principalement sur l'impact et l'utilisation des chiffres produits lors de ces études pour les structures culturelles. Face à une demande de chiffres de fréquentation de plus en plus pressante de la part des pouvoirs publics, les professionnels ont ainsi fait part de leurs difficultés et de leurs souhaits de mettre en place des processus qui allient méthodes quantitative et qualitative afin que les outils d'études des publics soit bien «au service du projet et non l'inverse» comme l'indiquait un participant. Olivier Allouard a conclu cet atelier en indiquant «que les chiffres produits lors des enquêtes par questionnaires ne remplacent pas la connaissance que les professionnels ont de leurs publics. Les données chiffrées c'est une entrée qui peut être complétée par d'autres démarches.» L'intervenant a cependant souligné la nécessité de mettre en place un outil partagé avec une méthodologie commune, à la fois à l'échelle locale, départementale et régionale, pour que l'ensemble des structures culturelles puissent bénéficier d une connaissance plus fine de leurs publics. Atelier 3 : Animé par René Lafite, cet atelier a questionné l'accès du plus grand nombre à l'art et à la culture à travers une lecture partagée du rapport de Guillaume Pfister et Francis Lacloche «La culture pour chacun : programme d'actions et perspectives -septembre 2010».

12 Il s'agissait lors de ce temps de travail de se poser la question de la rupture induite par la nouvelle orientation ministérielle dont le slogan est : «la culture pour chacun». Cet atelier s'est appuyé sur une synthèse du rapport ministériel. Un temps de découverte de ce texte à précédé les échanges du groupe de travail. Support de réflexion sur les études des publics et leur contribution au développement culturel des territoires, «ce rapport fait s'interroger sur la place de l'art dans la société et sur l'accès des populations aux pratiques culturelles et artistiques» a indiqué René Lafite. A sa lecture, de nombreuses interrogations et inquiétudes ont été exprimées dans le groupe de travail. Parmi les critiques qui ont pu être adressées à cette nouvelle politique culturelle, le manque de structuration de ces propositions semble prédominer. Le constat de l'échec de la démocratisation culturelle et la formule «d'intimidation sociale» inscrite dans ce rapport ont également provoqué de nombreux débats. «Certaines pistes de travail énoncées dans ce rapport ont donné l'impression de revenir sur des actions déjà inventées et expérimentées auparavant dans les différents secteurs des politiques publiques de la culture», a souligné Hervé Biseuil, directeur d'arts vivants en Ille-et- Vilaine. «Pour autant, il demeure un certain nombre d'éléments peu explicites dans ce rapport, qui semblent constituer une véritable remise en cause des politiques culturelles telles qu'elles ont été mises en œuvre depuis plusieurs décennies». «L'intimidation sociale provoquée par la démocratisation culturelle semble vouloir être remplacée par une banalisation de la culture. Cette nouvelle orientation peut déboucher sur une absence de valeurs et à une individualisation du rapport aux offres culturelles», a indiqué René Lafite. Ce tournant est apparu dans les années 90 avec l'arrivée de la consommation culturelle et avec la fin des hiérarchies culturelles, comme l'indiquait Sophie Le Coq durant la matinée de cette rencontre. Cet état de fait, assumé dans ce rapport «semble finalement préparer à une absence d'intervention étatique», selon René Lafite. L'État légitimerait-il donc ainsi son retrait de l'action culturelle? On peut en effet s'interroger sur le positionnement de l'état au regard de l'absence de plus en plus croissante de moyens financiers pour la culture. Cela ne prépare-t-il pas au glissement, comme en l'italie, de l'absence de l'état de l'activité culturelle? Interroge René Lafite. «Cette nouvelle démarche culturelle semble ainsi rompre avec celle qui avait été soutenue par la France depuis les années 1950, c'est à dire avec une culture partagée servant à mieux vivre la démocratie». L'absence de référence à la création et à la diffusion du spectacle vivant a provoqué également de nombreuses interrogations lors de cet atelier. Cet oubli ne marque-t-il pas implicitement la volonté de l'état de réorienter les financements apportés à la création artistique? René Lafite a conclu cet atelier en indiquant que «ce texte qui n'est pour l'instant qu'un projet, devrait faire l'objet de séminaires et de colloques à partir de janvier 2011 dans plus d'une quinzaine de DRAC. Ces différentes rencontres devraient participer à une mise en œuvre progressive de ce texte», selon l'intervenant.

13 Conclusion En conclusion, quelques perspectives ont été tracées concernant les études de publics et leur participation au développement de projets culturels de territoires. Il est apparu lors de ce séminaire que les études de publics sont bien des outils au service du projet culturel et non pas des instruments ayant pour finalité de modifier un projet en fonction des demandes du public. Cette tentation de répondre davantage à la demande plutôt que de provoquer l'offre est une des dérives potentielles qui a été soulignée lors de cette rencontre. Les différentes interventions de la matinée ont ainsi permis de montrer comment les études de publics peuvent renforcer et donner de la réassurance aux projets culturels portés par les structures sur un territoire. Hervé Biseuil a fait part d'un processus entamé sur le département d Ille-et-Vilaine visant à mettre en place un outil partagé de connaissance des publics afin que l'ensemble des structures puissent bénéficier d'une connaissance plus fine de leurs publics. A l'initiative d Arts Vivants Ille-et-Vilaine, la réalisation de cet outil s appuie sur un réseau de diffuseurs exerçant sur le département aussi bien au niveau urbain que rural. Cette journée de séminaire s'est donc inscrite dans le cadre d'un processus qui vise la sensibilisation des professionnels aux études de publics. Cette démarche devrait se poursuivre avec l'organisation de nouvelles rencontres pour permettre la continuation du travail entamé et la confrontation des idées, des perspectives et des expériences touchant aux études de publics.

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