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1 MEE/SG/DGEF Gestion Forestière Intégrée de Gonsé GTZ B.P Ouagadougou 01 Burkina Faso Tel: Fax: Octobre 1997 Jean-Pierre TIENDRÉBEOGO Dr Jean-Pierre SORG

2 2 TABLE DES MATIERES I - Introduction 4 II - Méthodologie d'inventaire pastoral Echantillonnage des sites d'étude Relevé floristique Principe Etude du peuplement herbacé Etude de la strate ligneuse Evaluation de la biomasse primaire herbacée Principe Méthode Évaluation de la participation des espèces herbacées à la production de la biomasse Calcul de la capacité de charge Recensements du cheptel et inventaire des points d'eau 8 III - Résultats Les différentes unités de pâturage de la forêt Pâturage des bas-fonds Pâturage sur sols tropicaux lessivés indurés superficiels à moyennement profonds Pâturage sur sols tropicaux lessivés indurés à concrétions Importance du fourrage aérien 10

3 3.3 - Effectif du cheptel pâturant dans la forêt 15 3

4 3.4 - Bilan fourrager annuel de la forêt Enquêtes sur les conditions d'utilisation pastorale de la forêt Date d'installation des utilisateurs principaux de la forêt Statut d'appropriation du cheptel des riverains Objectifs de production animale et exploitations familiales Parcours saisonniers Bilan fourrager par saison de la forêt classée de Gonsé Classification paysanne de l'appétibilité des espèces 19 IV - Conclusion et recommandations Le pâturage herbacé Le pâturage aérien 20 V - Références bibliographiques 22 VI - Annexes 23

5 5 I INTRODUCTION Le projet gestion forestière intégrée de Gonsé mène une approche participative avec les populations riveraines de 13 villages. L'inventaire forestier de 1995 a montré que 71% de la superficie de la forêt est pâturée. Cette approche intégrée doit donc tenir fortement compte du fait pastoral dans l'élaboration d'un schéma concerté avec les agropasteurs et les pasteurs, principaux utilisateurs de la forêt. Ce but peut être atteint grâce à un ensemble de moyens dont l'un des plus importants est la connaissance des ressources et des potentialités pastorales de la forêt. Cette étude conduite par le Docteur Jean-Pierre Sorg (chef de mission) et Jean-Pierre Tiendrébéogo avait pour but d'évaluer les ressources pastorales de la forêt de Gonsé, de cerner leur utilisation (stratégies et intensité) dans le but de mettre à la disposition des acteurs du projet des outils techniques de base pour l'élaboration concertée d'un plan d'utilisation raisonné des pâturages garantissant aussi la préservation voire l'accroissement du matériel ligneux. La mission tient à remercier tous les responsables et les acteurs du projet pour leur disponibilité sur le terrain et les renseignements précieux qu'ils ont fournis. II METHODOLOGIE D'INVENTAIRE PASTORAL L'approche utilisée est la méthode d'étude phyto-écologique de la végétation pâturée développée par le CEPE de Montpellier en raison du temps court de l'étude. D'autres méthodes phyto-sociologique (l'école Zuricho-Montpellieraine) permettant une caractérisation plus fine des pâturages existent mais sont plus coûteuses en temps. 2.1 Echantillonnage des sites d'étude Nous avons d'abord procédé avec l'appui des agents de la cellule de coordination à un recueil de la documentation existante sur la géomorphologie, la topographie (Bunasols 1995), la pédologie et les études sur la végétation (Besmer 1996) et des rapports et études généraux du projet. Nous avons procédé par la suite à l'échantillonnage stratifié des différents sites de pâturages sur la base des cinq principales unités équipotentielles de sols de la forêt qui ont été identifiées par le Bunasols (1988). La production primaire de la biomasse herbacée varie en effet spatialement suivant la nature du substrat édaphique et dans le temps suivant les conditions pluviométriques (Penning de Vies et Djiteye 1982, Brehman 1991). Ces unités de sols dépendent essentiellement de leur situation topographique, bien que la situation topographique d'ensemble soit monotone dans la forêt. Nous avons également considéré les différentes situations géomorphologiques qui sont :les bas-fonds, les moyens glacis et les milieux de plateaux. 2.2 Relevé floristique Principe

6 6 Analyser le peuplement végétal dans sa composition pour apprécier la qualité pastorale et cerner la relation effet pâture et caractéristiques de la végétation Étude du peuplement herbacé La méthode des points quadrants alignés de Daget et Poisonnet (1971) a été utilisée. Cette méthode permet l'étude de la composition botanique. Elle est facile à mettre en oeuvre et permet en outre de définir la fréquence spécifique ((FSi) : nombre de points où l'espèce a été recensée) et la contribution spécifique des espèces : ((CSi) qui représente la participation relative de chaque espèce dans le peuplement). FSi CSi = x 100 _ FSi Elle permet également d'évaluer le recouvrement du peuplement herbacé, de déterminer la valeur pastorale des herbages et de faire l'analyse structurale du peuplement graminoïde. Elle se prête aussi à l'analyse statistique. Application de la méthode Elle consiste à recenser les présences des espèces à la verticale de points disposés régulièrement le long d'une cordelette graduée tendue au dessus du tapis herbacé à l'aide de deux (2) piquets. La longueur totale de la corde est dans le cas des savanes tropicales soudaniennes de 20 m. Chaque ligne comporte 100 points de lecture distants de 20 cm. Une tige métallique ou une tige de graminée pérenne (Andropogon gayanus, Cymbopogon giganteus, Vetiveria nigritana, etc.) matérialise la ligne de visée jusqu'au sol. Elle est déplacée verticalement le long de la cordelette graduée. A chaque point, on note toutes les espèces qui sont en contact avec la tige de visée. Chaque espèce n'est recensée qu'une fois par point de lecture. Concrètement sur le terrain, la méthode nécessite au moins l'utilisation par deux personnes. L'observateur vise perpendiculairement à la surface du sol en s'aidant de la tige (voir schéma 1) ligne de visée schéma 1 Il annonce toutes les espèces qui ont un contact avec la tige à la seconde personne qui les note sur le formulaire de relevé. L'observateur prend soin d'écarter les espèces au fur et à mesure pour observer les espèces sous-jacentes qui peuvent être en contact avec la tige.

7 7 Analyse des relevés Les lignes de flore sont disposées sur les parcelles d'étude (parcelles d'au moins 200 m2, aire minimale estimée par plusieurs auteurs pour le domaine phyto-géographique de Gonsé), de manière à intégrer le plus possible toutes les espèces susceptibles de se trouver dans la formation. La discrimination des différents types de pâturages de la forêt a été faite en comparant les relevés par leur cortège floristique (herbacées et ligneux) par un tableau phytosociologique. C'est un tableau à double entrée, où on effectue par le calcul du coefficient de similitude de Jaccard et en tenant compte des caractéristiques écologiques prépondérantes (dans notre cas la nature des sols), le classement des relevés en mettant côte à côte les relevés qui ont des coefficients de similitude de Jaccard (P) les plus importants. A la fin on observe des plages de coefficients de similitude élevés, séparés par des coefficients faibles. Ces coefficients faibles séparent les différents types de pâturages. c Coefficient de similitude de Jaccard (P) = x 100 a + b - c a= nombre d'espèces au relevé R1 b= nombre d'espèces au relevé R2 c= nombre d'espèces communes aux relevés R1 et R2 La détermination du nombre de points à observer est obtenue par le calcul de l'intervalle de confiance (IC) : IC = ± 2 _ n(n- n) N3 N est l'effectif cumulé des contacts de l'ensemble des espèces n est l'effectif cumulé des contacts de l'espèce dominante. L'effet du hasard est considéré comme éliminé quant cet intervalle de confiance est inférieur ou égal à 5 %. Le nombre de points a varié de 200 à 300 soit 2 à 3 lignes suivant les sites. L'évaluation de la qualité des pâturages a été faite par le calcul de la valeur pastorale (VP) par l'utilisation des contributions spécifiques et des indices de qualité des espèces. La détermination de la valeur pastorale consiste à calculer d'une part les contributions spécifiques des différentes espèces herbacées recensées et d'autre part à définir un indice de qualité spécifique (Is) ou coefficient de valeur pour chaque espèce par une échelle qui varie de 0 à 5.

8 8 La valeur pastorale brute (VPb) est obtenue par la formule suivante : n VPb = 0,2 _ (CSi x Isi) i= Étude de la strate ligneuse Le relevé de la végétation ligneuse, qui joue un rôle important dans l'alimentation des ruminants, a consisté à faire un inventaire forestier limité au recensement exhaustif de toutes les espèces de la strate arbustive sur une surface de 1250 m2 (cas des formations où le recouvrement ligneux est supérieur à 75%) ou de 2500 m2 ( recouvrement ligneux de 19 à 75%). Des mensurations dendrométriques avaient été prévues pour évaluer ponctuellement quelques paramètres dimensionnels de la population, diamètre à la base, nombre de rejets, hauteur et recouvrement de la couronne. Mais la mission s'est laissée convaincre de l'existence de données concernant ces paramètres issues de l'inventaire forestier de La courte durée de la mission rendait également inopportun la mise en oeuvre d'un inventaire très poussé. L'analyse structurale de la végétation ligneuse a porté essentiellement sur l'évaluation de la densité des différentes espèces recensées. Cette densité correspond au nombre d'individus présents par espèce, rapporté à un (1) hectare. La valeur pastorale de la végétation ligneuse a été évaluée par la densité des espèces réellement appétées par le bétail (ces espèces ont été identifiées par les études de suivi de comportement alimentaire des ruminants effectuées à la station expérimentale de Gampèla (Tiendrébéogo 1987). 2.3 Évaluation de la biomasse primaire herbacée Principe Évaluer la quantité de matière sèche végétale aérienne produite par unité de surface Méthode Cette évaluation concerne la biomasse végétale ou phytomasse herbacée, plus précisément la fraction aérienne (les racines ne sont pas concernées) activement recherchée et appétée par le bétail. L'analyse structurale de la flore par la méthode de relevé recouvre une notion de qualité tandis que l'évaluation de la biomasse sous-tend une notion de quantité. Elle permet de déterminer le volume de fourrage disponible aux différentes saisons de l'année. L'évaluation de la biomasse potentielle herbacée a été faite par la méthode de la récolte intégrale de placeaux d'un mètre carré et la précision recherchée sera de 10%. Les parcelles où on effectue les coupes avaient un couvert herbacé homogène et sans signe évident de tonte car les placeaux de l'échantillon n'avait pas été mis en défens. Concrètement elles ont été choisies à des endroits des sites échantillonnés où le couvert est abondant. A la production potentielle obtenue, nous avons ajouté 15% de matière sèche compte tenu d'une exploitation en saison pluvieuse du fait de la non clôture des parcelles. Ces données de biomasse potentielle ont été comparées avec des productions primaires obtenues par de nombreuses études antérieures sur la station expérimentale de Gampèla (Tiendrébéogo 1987, Kagoné 1986, Sawadogo 1986, Darga 1984).

9 Les taux de matière sèche considérés ont été déterminés à partir des mêmes études Évaluation de la participation des espèces herbacées à la production de biomasse Selon Daget et Poissonnet (1971), il existe une relation linéaire très étroite entre la composition floristique et la production de biomasse. Ces auteurs ont appelé "espèces productrices" toutes les espèces dont la contribution spécifique est au moins égale à 1%. Parmi ces espèces productrices, ils distinguent : - des espèces très productrices avec CSi > 4 +/- 1 - des espèces peu productrices avec 1 < CSi < 4 +/- 1 Cette classification a été utilisée pour apprécier les espèces clés qui participent à la biomasse afin de juger de la qualité des pâturages en tenant compte du comportement des espèces sous pâture et de leur valeur fourragère. 2.5 Calcul de la capacité de charge Le chargement possible par saison et par année sera évalué par le calcul de la capacité de charge tenant compte des besoins de l'unité bétail tropical (UBT). L'UBT correspond à un bovin de 250 kg à l'entretien, qui ingère 6,25 kg de matière sèche par jour afin d'assurer son entretien, un gain de poids et la production de lait. Dans le calcul de la capacité de charge nous avons supposé que la biomasse potentielle était consommable au 1/3 au cours de l'année pour maintenir un peu de couverture herbacée en vue de protéger le sol contre les divers facteurs d'érosion. La période pluvieuse (période de végétation active) a été estimée à 120 jours (année à faible pluviométrie). 2.6 Recensement du cheptel et inventaire des points d'eau L'étude se déroulant en fin de saison pluvieuse, la méthode de dénombrement des animaux a été faite par comptage matinal des animaux par les agents villageois du projet dans les quartiers et dans les campements des utilisateurs principaux de la forêt. L'inventaire des points d'eau avait déjà été faite par la coordination du projet (Boly 1997). Des enquêtes complémentaires auprès des bergers et des propriétaires ont été administrées par les agents villageois au cours du dénombrement du cheptel (voir guide d'entretien en annexe). III RESULTATS 3.1 Les différentes unités de pâturage de la forêt Trois types principaux de pâturages ont été identifiés.

10 Pâturage de bas-fonds Ce type de pâturage est composé de 3 sous-unités suivant la durée de l'inondation des berges du Massili sur sol hydromorphe à texture argilo-sableuse (classe de sols V). Le pâturage à Vetiveria nigritana et à Mitragyna inermis qui occupe une partie du lit mineur du Massili. Cette unité est inondée pendant la majeure partie de la saison pluvieuse. Ce pâturage est d'une qualité médiocre. Il se développe sur sol hydromorphe à pseudogley d'ensemble. La seule espèce herbacée présente est Vetiveria nigritana qui a une appétibilité presque nulle (plante odorante). Les animaux ne touchent les feuilles basales de cette espèce qu'en saison sèche chaude mais le broutage n'est pas important. Elle occupe cependant une très faible superficie, qu'il est difficile de déterminer à cette période à cause de l'inondation. A certains endroits de la rivière, elle occupe même tout le lit mineur. Nous avons estimé cette superficie à environ 100 ha. Mais ce type a été considéré dans le calcul du potentiel de charge comme faisant partie du pâturage de bas-fonds (E) à hydromorphie partielle. Le pâturage à Balanites aegyptiaca : cette sous-unité a une production de biomasse herbacée nulle. Elle occupe les terres à pente forte près de la rivière qui subissent un fort ruissellement empêchant le développement des herbacées. Elle occupe une superficie d'environ 220 ha. Sa contribution au potentiel de charge est considérée comme nulle. Le pâturage de bas-fonds à hydromorphie partielle à Panicum anabatistum et Echinochloa colona (E): il est situé sur les berges du Massili sur sols hydromorphe. L'eau n'y stagne pas ou stagne temporairement pendant les périodes de crue (mois d'août). L'espèce herbacée dominante est le Panicum anabatistum (Csi=53,9%). La strate arbustive est dominée par les espèces suivantes : Mitragyna inermis (200 pieds/ha), Guiera senegalensis (160 pieds/ha); et Anogeissus leiocarpus (100 pieds/ha).. Ce type de pâturage occupe une superficie d'environ 600 ha, soit près de 10 % de la superficie totale de la forêt. C'est un bon pâturage de décrue et de saison sèche. Ce pâturage a une valeur pastorale calculée de 58,8 %. La production potentielle relative de biomasse est d'environ 2,3 t/ms/ha. La charge potentielle est de 0,3 UBT/ha soit 3,3 ha de pâturage par UBT Le pâturage sur sols tropicaux lessivés indurés superficiels à moyennement profonds. (A). Il se développe sur les sols des classes I et II. Il couvre une superficie de 3058 ha, soit près de 48 % de la forêt classée. Il est caractérisé par Loudetia togoensis et Cymbopogon schoenanthus. Le Cymbopogon schoenanthus est une graminée vivace odorante peu appétible et le Loudetia togoensis est une annuelle, de faible valeur nutritive et peu résistante à la tonte. C'est un pâturage médiocre mais le faible développement de la strate graminéenne favorise la colonisation par des légumineuses telles Alysicarpus glumaceus et Zornia glochidiata dont les valeurs fourragères sont bonnes. Les espèces productives dans ce type de pâturage sont Loudetia togoensis (CS =30%), Cymbopogon schoenanthus (CSi = 10,4), Andropogon pseudapricus (CSi= 10%), Eragrostis tenella (CSi= 8%) Alysicarpus ovalifolius (CSi = 4% ) Alysicarpus glumaceus (CSi= 4%) et Zornia glochidiata (CSi = 4%). Au niveau de la strate arbustive, les espèces les plus représentées sont Guiera senegalensis ( 1226 pieds/ ha), Securinega virosa (480 pieds/ha), Combretum aculeatum (100 pieds/ha) et Acacia macrostachya ( 44 pieds/ha). La valeur pastorale moyenne de ce pâturage est faible (VPb =38%). La production potentielle de biomasse herbacée est de 1,1 t/ms/ha. La charge potentielle est de 0,16 UBT/ha soit environ 5ha/UBT. Cette charge potentielle ne tient pas compte de l'inappétabilité du Cymbopogon schoenanthus. Si on considère la contribution spécifique de cette espèce qui est de

11 11 10,4% (espèce très productive) dans ce type de pâturage, il est nécessaire de réviser la charge potentielle de ce pâturage à la baisse.

12 Le pâturage sur sols tropicaux lessivés indurés à concrétions (ferreuses et ferriques) (classes de sols III; IV). Il présente 3 sous-unités : - la sous unité à Andropogon gayanus et à Andropogon ascinodis (C) qui n'occupe qu une faible superficie (cas d'une seule parcelle, district 1/parcelle 3). Cette unité est atypique, on ne sait pas si c'est la pression qui est très faible (peu de coupe, peu de pâture, non brûlée, proximité de la route et du service forestier) ou si elle est caractérisée par une situation écologique particulière (inondation temporaire). Elle n'a pas été spécifiquement prise en compte dans le calcul du potentiel de charge et a été considérée comme pâturage du type B. Cette sous-unité se développe sur sol d'apports colluviaux. Les espèces herbacées très productrices sont Andropogon gayanus (CSi=36,6%), Andropogon ascinodis. (CSi= 29%), Cymbopogon schoenanthus (CSi= 9,4%) et Pennisetum pedicellatum (CSi= 4%). La strate arbustive est dominée par Securinega virosa (820 pieds/ha), Guiera senegalensis (176 pieds/ha), Acacia macrostachya (148 pieds/ha), Combretum glutinosum (116 pieds/ha), Acacia dudgeoni (104 pieds/ha), Sclerocarya birrea (92 pieds/ha). - la sous-unité à Cymbopogon schoenanthus et à Schyzachyrium exile (B) couvre une superficie d'environ 1995 ha. Elle a une production potentielle de 1,8 T/MS/ha soit une charge potentielle annuelle de 0,3 UBT/ha. Le Cymbopogon schoenanthus a une contribution spécifique de plus de 28,1% dans ce type de pâturage. Le Schyzachyrium exile, qui contribue pour près de 10%, n'est pas bien appétée par le bétail et ne résiste pas au broutage. La valeur pastorale de ce pâturage est de 35 %. La strate arbustive est dominée par Combretum micranthum (540 pieds/ha), Combretum glutinosum (156 pieds/ha) et Securinega virosa (200 pieds/ha ). - la sous-unité sous-bois à Pennisetum pedicellatum (D) couvre près de 300 ha. Le faciès sousbois est dominé par Pennisetum pedicellatum (qui a une bonne valeur fourragère). Sa production potentielle est de 1, 5 T/MS/ha. Sa charge potentielle est de 0,2 UBT/ha. La charge en saison de pluie est de 0,7 UBT/ha. Sa valeur pastorale est de 51%. Son accessibilité en saison pluvieuse reste cependant limitée. La strate arbustive est dominée par Guiera sengalensis (2352 pieds/ha), Crossopteryx febrifuga (840 pieds/ha), Strychnos spinosa (608 pieds/ha). 3.2 Importance du fourrage aérien Le suivi du comportement alimentaire des bovins sur les pâturages naturels de la station expérimentale de Gampèla (Tiendrébéogo, 1987) a permis de déterminer les organes des espèces ligneuses qui sont broutées par le bétail en saison sèche chaude (voir Tableau 1). L apport du pâturage ligneux de la forêt est jugé intéressant si on se réfère à la densité des espèces ligneuses les plus broutées par le bétail dans les différents types de pâturages. Il s'agit de Combretum aculeatum, Acacia macrostachya, Combretum glutinosum. Nous n'avons pas cependant observé une présence significative des espèces réputées galactogènes (Capparidacées).

13 13 Tableau 1 : Espèces ligneuses appétées par les bovins extensifs à la station expérimentale de Gampèla en saison sèche espèces organes appétés J F M A Acacia gourmensis fruits X Acacia macrostachya fruits X X X X Acacia pennata fruits X Acacia seyal fruits X X X X Albizzia chevaleri fruits et fleurs X Annona senegalensis fruits et fleurs X Balanites aegyptiaca feuilles et rameaux X X X Boscia senegalensis feuilles X X X X Vitellaria paradoxa jeunes fruits X Cassia sieberana feuilles X Cadaba farinosa feuilles X X X X Capparis corymbosa feuilles X X X X Combretum glutinosum rameaux, fruits X X X Combretum aculeatum fruits X X X Dichrostachys glomerata feuilles X Gardenia erubescens feuilles X Guiera senegalensis feuilles X Lannea microcarpa feuilles X Maytenus senegalensis X X X X Piliostigma reticulatum fruits, feuilles X X X Piliostigma thonningii fruits X X Prosopis africana feuilles, fruits X X Pterocarpus erinaceus feuilles X X Stereospermum feuilles X X X kunthianum Securidaca feuilles X X longepedonculat Sclerocarya birrea fruits X Strychnos spinosa feuilles X X X Tapinanthus bengoensis feuilles X X X Ximenia americana feuilles X

14 14 Tableau 2 : Liste floristique des pâturages et valeurs pastorales Types de pâturages A B C D E Isi csia csi B csi C csi D csi E Graminées vivaces Andropogon gayanus 4 2,6 36,6 Andropogon ascinodis 2 1,6 0,9 29 Cymbopogon schoenanthus 1 10,4 28,1 9,4 Panicum anabatistum 3 53,9 Vetiveria nigritana 1 6 Graminées annuelles Andropogon pseudapricus ,3 Aristida adcensionis 2 0,7 0,6 Bracharia disticophylla 2 1,6 2,2 10,6 0,6 Bracharia lata 2 3 Digitaria gayana 3 0,2 4,7 2,7 Digitaria horizontalis 3 1,7 0,9 Echinochloa colona ,6 Eragrostis tenela 2 8 1,3 Eragrostis turgida 2 Eragrostis tremula 2 8,6 Hackelochloa granularis 4 0,3 Loudetia togoensis Microchloa indica 2 13,4 Pennisetum pedicellatum 3 0,7 0,6 4 51,7 1,2 Rotboellia exalta 3 2,2 7,9 12,6 Schyzachyrium exile 2 1,7 10,3 Setaria pallidefusca 1 1 0,3 Setaria sphacelata 3 2,6 Sporobolus pyramidalis 2 7,2 LÉGUMINEUSES Alysicarpus glumaceus 4 9,7 4 Alysicarpus ovalifolius 4 0,6 Cassia mimosoïdes 0 1,3 3,3 Cassia nigricans 3 0,3 Crotalaria retusa 0 0,6 Indigofera simplicifolia 0 0,3 1,6 2,2 Indigofera secundiflora 0 Indigofera colutea 0 0,3 Tephrosia bacteolata 2 1 1,3 1,8 Stylosanthes erecta 3 0,3 Zornia glochidiata 4 0,3 5,3 Autres herbacées Borreria stachydea 1 1,3 2,2 3,1 0,7

15 15 Borreria radiata ,6 4,6 Euphorbia convolvoïdes 0 0,7 0,3 Evolvolus alsinioides 0 1,3 0,4 Ipomea vagans 2 2,6 Lantana rhodosensis 0 0,3 2,2 Lippia chevalerii 0 0,3 Mitracarpus scaber 0 0,3 Pandiaka heudeloteï 0 0,6 0,9 Phaulopis imbricata 0 0,7 1,8 Phyllanthus amarus 0 1,3 1,8 Sida alba 0 0,3 Stylochiton lancifolius 0 1,2 Stylochiton hypogaeus 0 0,6 Triumpheta romboïdea 0 0,3 0,4 Waltheria indica 0 0,7 0,9 Valeur pastorale(vp%) 35,8 36,6 50,8 51,4 58,8

16 16 Tableau 3 : Liste floristique des ligneux (densité en nombre de pieds/ha) type de pâturage A B C D E Acacia ataxacantha Acacia dudgeoni Acacia gourmaensis Acacia macrostachya Acacia pennata Acacia seyal Annona senegalensis Anogeissus leiocarpus Azadirachta indica Balanites aegyptiaca Bombax costatum Boswelia dalzei Burkea africana Capparis corymbosa Cassia sieberana Combretum aculeatum Combretum collinum Combretum glutinosum Combretum micranthum Commiphora africana Crossopteryx febrifuga Detarium microcarpum Dichrostachys glomerata Diospyros mespiliformis Entada africana Eucalyptus camaldulensis Feretia apodanthera Gardenia erubescens Gardenia sokotensis Gardenia ternifolia Grewia bicolor Grewia cissoïdes Grewia mollis Guiera senegalensis Hollarena africana Lannea acida

17 Lannea microcarpa Maytenus senegalensis Mitragyna inermis Parkia biglobosa Piliostigma reticulatum Piliostigma thonningii Prosopis africana Ptelopsis suberosa Pterocarpus lucens Pterocarus erinaceus Sclerocarya birrea Securidaca longipedonculata Securinega virosa Sterculia setigera Stereospermum kunthianum Strychnos spinosa Terminalia aviscinioïdes Terminalia macroptera Vitellaria paradoxa Ximenia americana Ziziphus mauritiana Ziziphus mucronata Effectif du cheptel pâturant dans la forêt Les résultats du dénombrement du cheptel dans les 7 villages principaux qui utilisent la forêt comme parcours sont indiqués dans le tableau suivant. Tableau 4 : Effectif du cheptel Villages Effectif bovins Effectif petits ruminants Zakin Koala Tensobtenga Gampéla Komkaga Gonsé Maxime barrage Total (têtes) Total (UBT) Le cheptel pâturant dans la forêt d'après le recensement effectué est composé comme suit: têtes de bovins et 2550 têtes de petits ruminants.

18 18 La charge réelle sur la base de 1 bovin = 0,8 UBT et 1 petit ruminant = 0,1 UBT est de 4062 UBT soit 0,6 UBT/ha. 3.4 Bilan fourrager annuel de la forêt En pondérant les charges potentielles par unités de pâturage par les superficies qu'elles couvrent, on aboutit à une capacité de charge annuelle de 0,22 UBT/ha. Il faut donc au minimum 5 ha pour chaque UBT qui pâture dans la forêt. La comparaison avec la charge réelle qui est de 0, 6 UBT/ha soit 1,7 ha par UBT indique un bilan négatif d'environ 0,4 UBT/ha. Les résultats des enquêtes que nous exposons ci-dessous permettent cependant de mieux affiner ce bilan en fonction de la saison. 3.5 Enquêtes sur les conditions d'utilisation pastorale de la forêt Date d'installation des utilisateurs principaux de la forêt Au total, 81 exploitations gérant des troupeaux ont été recensées. Les utilisateurs principaux des pâturages de la forêt sont installés dans 7 villages riverains depuis au moins 10 ans. Il s'agit des villages de Zakin, Koala, Tensobtenga, Gampèla, Komkaga, Gonsé, Maxime barrage. 64% des exploitations de pasteurs et d'agropasteurs recensées dans ces villages y résident depuis plus de 30 ans. Parmi ces exploitations installées il y a plus d'une génération, 56% y habitent depuis au moins 80 ans. Dans cette dernière catégorie les exploitations autochtones sont les plus nombreuses, celles-ci avouent ne plus savoir la date exacte d'installation de leurs ancêtres dans ces villages riverains. Figure 1 : Date d'installation des utilisateurs principaux 28% 18% 28% 26% ans ans ans ans

19 Statut d'appropriation du cheptel des riverains A partir des déclarations des chefs d'exploitation familiale, nous avons pu estimer qu'environ 4121 bovins sont élevés en propriété et le reste (638 bovins) en confiage. Les cas de confiage de petits ruminants n'ont pas été signalés. La majeure partie du bétail élevé en forêt est donc la propriété stricte de leurs gérants. Le nombre de bovins confiés est cependant assez important dans le village de Tensobtenga. Ceux-ci représentent près de la moitié du cheptel bovin de ce village Objectifs de production animale des exploitations familiales Les résultats montrent que les objectifs de production sont assez variés, ce qui indique qu'il s'agit d'un élevage non spécialisé. 98% des exploitations familiales de pasteurs ont déclaré que l'augmentation du nombre d'animaux (augmentation du capital animal) est leur premier objectif. Le lait est cité comme priorité secondaire. L'exploitation du bétail sur pied cité en troisième position a pour but de résoudre les problèmes de trésorerie. Pour les agropasteurs, la même tendance est observée. L'exploitation du lait n'est cependant pas un objectif pour eux. Ils veulent augmenter leurs effectifs et exploiter les effectifs sur pied. Le bétail constitue donc une trésorerie vive facilement libérée sous forme de monnaie (vente sur pied). C'est donc un capital qu'il faut augmenter en permanence Parcours saisonniers Le cheptel pâture dans la forêt en saison pluvieuse et en saison sèche. En saison sèche, une partie du cheptel est en transhumance ou pâture hors de la forêt à cause de la non disponibilité de l'eau. Le Massili, étant pollué par les rejets industriels de la zone industrielle de Kossodo, ne constitue pas une ressource en eau. Le bétail des villages de Koala, Tensobtenga, Gonsé pâture dans la forêt en toute saison. Les éleveurs de Gampèla, à cause de la limite naturelle que constitue le Massili et des zones de culture ne pâturent dans la forêt qu'en saison sèche après les récoltes et l'assèchement de la rivière. Le nombre d'animaux (bovins et petits ruminants) des cheptels des villages de Komkaga et de Maximebarrage varie suivant la saison. Une partie du cheptel des riverains ne peut accéder à la forêt en saison pluvieuse à cause des champs. Le recoupement des informations recueillies sur les zones de pâturage par saison et les circuits journaliers de pâture a permis d'estimer le nombre d'animaux qui pâturent dans la flore suivant les saisons. Il a également permis de confirmer que c'est dans les districts 4 et 5 où le pâturage de bas-fonds est plus important que la pression de pâture est plus forte ( Besmer 1996).

20 20 Il ressort également que les bovins sont conduits au pâturage par les bergers tandis que les petits ruminants sont en vaine pâture en toute saison. Les charges réelles suivant les saisons figurent au graphique S. Pluie S. Sèche Saisons Graphique 1 : Nombre de bovins pâturant dans la forêt par saison S. Pluie S. Sèche Saisons Graphique 2 : Nombre de petits ruminants pâturant dans la forêt par saison S. Puie S. Sèche Saisons Graphique 3 : Nombre total d'ubt pâturant dans la forêt par saison

21 21 En saison pluvieuse, la charge réelle totale est de : 3967 UBT. En saison sèche, elle est de : 4020 UBT Bilan fourrager par saison de la forêt de Gonsé Désignation Biomasse potentielle Capacité de charge en saison pluvieuse Capacité de charge en saison sèche Charge réelle en saison pluvieuse Charge réelle en saison sèche Résultats 1320 Kg MS/ha 0,58 UBT/ha 0,30 UBT/ha 0,63 UBT/ha 0,64 UBT/ha Il y a donc surpâturage en saison pluvieuse ( bilan négatif: 0,05 UBT/ha) et en saison sèche (bilan négatif : 0,3 UBT/ha) Classification paysanne de l'appétibilité des espèces Les espèces ont été classées sans distinction de l'espèce animale. Pour les espèces ligneuses, 7 espèces ont été citées par les agropasteurs comme ayant une bonne appétibilité. Il s'agit de : - Pterocarpus erinaceus - Isoberlina doka - Khaya senegalensis - Combretum aculeatum - Pterocarpus lucens - Guiera senegalensis - Acacia albida - Grewia bicolor Pour les herbacées, ont été citées : - Andropogon ascinodis - Andropogon gayanus - Roetboellia exaltata - Panicum anabastistum - Pennisetum pedicellatum.

22 22 IV CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 4.1. Le pâturage herbacé Dans la forêt de Gonsé, les pâturages à dominance d'annuelles (Loudetia togoensis, Pennisetum pedicellatum, Andropogon pseudapricus, etc.) sont les plus importants (53 % de la superficie totale de la forêt). Les autres types de pâturages à vivaces sont dominés par Cymbopogon schoenanthus, graminée peu appétée par le bétail. La forte fréquentation ou surcharge en saison pluvieuse des pâturages à annuelles est un facteur de dégradation important du couvert végétal. En effet, le piétinement en saison des pluies provoque d'abord un tassement de l'horizon superficiel peu profond des sols sur lesquels se développent ces pâturages. De même, la tonte rase des annuelles par le bétail entraîne une réduction importante du couvert graminéen et un affaiblissement des possibilités de régénération des graminées vivaces et des plantules ligneuses. Les plages de sol dénudé sont alors colonisées par une petite graminée annuelle, Microchloa indica, ou par des légumineuses basses comme Zornia glochidiata ou Alysicarpus glumaceus. La présence de ces espèces indique une dégradation de la structure du sol et la nécessité de suspendre la fréquentation du pâturage en période pluvieuse. L'objectif d'une bonne gestion des pâturages à annuelles doit donc tendre à limiter ces phénomènes de damage du sol et d'affaiblissement de la régénération des graminées vivaces appétées par le bétail comme Andropogon gayanus et Andropogon ascinodis. Les enquêtes en milieu réel auprès des agropasteurs des villages riverains ont montré que la forêt est parcourue par le bétail en saison pluvieuse et en saison sèche. Les objectifs principaux des agropasteurs visent de surcroît l'augmentation de la productivité numérique du troupeau. Il est donc difficile de mener des actions à court terme en incitant à une exploitation plus intensive du cheptel (embouche des jeunes mâles, déstockage des vieilles femelles qui continuent de reproduire). Il est donc important de faire le choix de procéder à une gestion raisonnée du pâturage. Les options applicables dans le cas de la forêt de Gonsé sont les suivantes : - soit éviter la fréquentation d'une partie des pâturages à annuelles pendant la saison pluvieuse et durant au moins trois ans; - soit assurer une fréquentation moins forte des pâturages à annuelles et à vivaces au cours de la saison pluvieuse, pour ce faire il est nécessaire de prévoir une rotation des pâturages en prévoyant un temps de repos pour chaque période de saison pluvieuse (début, milieu, fin). 4.2 Le pâturage aérien Avant de se prononcer sur la contribution des espèces ligneuses à la disponibilité en fourrage pour le bétail, il est important d'examiner un certain nombre d'aspects comme par exemple la disponibilité en fourrage en fonction des saisons, sa qualité et les possibilités d'exploitation durable. Bien que, d'une façon générale, la quantité de biomasse aérienne atteigne son point culminant pendant la saison des pluies, c'est la disponibilité en saison sèche qui joue le rôle le plus important en élevage. Pendant la saison sèche, le pâturage herbacé a séché et sa valeur énergétique et protéique est très faible. Les organes (feuilles, jeunes rameaux, fleurs, fruits) des plantes ligneuses sont en ce moment une source de fourrage frais plus riche en protéines et en certains minéraux essentiels (phosphore et

23 23 calcium) et en carotène (vitamines). Tout autant d'éléments sans lequel le bétail élevé en extensif et le gibier ne pourraient survivre en saison sèche dans les zones arides et semi-arides (Houérou 1987). Il faut savoir également que suivant l'espèce animale, l'importance du brout ligneux n'est pas la même en fonction des saisons. Un surpâturage en saison pluvieuse du cheptel bovin (espèce herbiphile) n'aura pas les mêmes conséquences désastreuses sur les ligneux qu'un surpâturage au cours de la même période des caprins (espèces ligniphiles). Les bovins ne pâturent presque jamais les ligneux en saison pluvieuse. Les caprins broutent invariablement ligneux et herbacées en saison pluvieuse. Les ovins ont un comportement intermédiaire. Un surpâturage des bovins en saison sèche a un effet néfaste sur le pâturage ligneux surtout en saison sèche chaude, où le tapis herbacé annuel est inexistant (feux et assèchement). En période sèche, l'importance de la pâture des ligneux par les bovins égale celle des caprins. Le bilan fourrager établi aux différentes saisons indique qu'il y a un surpâturage en saison sèche et en saison pluvieuse. En termes d'ubt, les bovins sont plus importants quelle que soit la saison considérée. Leur comportement alimentaire va donc déterminer l'effet pâture sur les unités de pâturage. Il y a donc hypothèse de risque de dégradation du fourrage ligneux en saison sèche. De même, les petits ruminants (surtout les caprins) ne sont pas gardés au cours du pâturage. Les zones de régénération des plantules ligneuses subissent donc la pression de ceux-ci en saison pluvieuse. Cela a un impact négatif sur la régénération des espèces ligneuses. Il est donc recommandé de poursuivre l'interdiction de l'émondage dans la forêt et d'appliquer un faible taux de charge en saison sèche. Il faut également intégrer les petits ruminants (surtout les caprins) à cette exploitation raisonnée en évitant le surpâturage de ceux-ci sur les zones de régénération des espèces ligneuses.

24 24 V. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES Besmer G., Inventaire de la forêt classée de Gonsé 1995 : Conception et Résultats. Version française. Projet gestion forestière de Gonsé. GTZ. Boly O, Problématique du pâturage dans des massifs forestiers du Burkina Faso : Synthèse bibliographique. MEE-GTZ. Boudet G., Manuel sur les pâturages tropicaux et les cultures fourragères. IEMVT. Collection Manuels et Précis d'elevage. Bognetteau-Verlinden E., VanDer Graaf S., Kessler J.J., Aspects de l'aménagement des ressources naturelles au sahel. Documents sur la gestion des ressources naturelles 2. Brehman H., De Ridder N., Manuel sur les pâturages des pays sahéliens. ACCT-CTA- KARTHALA. CIHEAM/IAM-M, Sylvopastoralisme et développement : De la gestion traditionnelle à l'aménagement. Actes du 3è seminaire international du Réseau Parcours Octobre 1994, Tabarka, Tunisie. Darga A., Evolution saisonnière de la disponibilité fourragère des pâturages naturels de Gampèla. Mémire IDR. MEE/SG/DGEF, 1997 Forêt classée de Gonsé : Projet de plan d'aménagement (période ). GTZ. NANDNABA Siméon, 1993 : problématique d'un espace sahélien, établissement d'un schéma concerté d'aménagement et de gestion. Cas de Sourindou-Mihity au nord Yatenga Tiendrébéogo J.P Contribution à l'étude des pâturages naturels de Gampèla : Ressources et Possibilités de développement pastoral.

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