Création d entreprises : Localisation, innovation et différenciation

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1 Création d entreprises : Localisation, innovation et différenciation 2 1

2 Plan Innovation et compétitivité des territoires Innovation, définition et mesure Différences spatiales et facteurs explicatifs Dynamiques entrepreneuriales à l échelle des régions françaises La localisation des filiales des firmes internationales La France terre d accueil des Investissements étrangers Les principaux facteurs d attractivité Déterminants de la localisation des entreprises multinationales Développement exogène Enquêtes sur la création d entreprises innovantes (processus et spécificité) Création/équipe/ressources localisées Equipe et ressources localisées Organisation spatiale des firmes innovantes et phases de développement 2

3 III) I) Innovation Enquêtes et sur compétitivité la création d entreprises des territoires innovantes Innovation, définition et mesure Innovation caractéristique de bien public Elle peut profiter à une quantité d agents économiques sans qu aucun n en soit privé, en ce sens il y a externalité positive. Spillovers à la base d une des théories de la croissance endogène (Romer), le rendement privé de l innovation est inférieur à son rendement social, donc il faut subventionner l innovation. Il faut aussi élever son rendement social «en facilitant la circulation de connaissances, en fournissant les incitations aux inventeurs pour qu ils divulguent leurs découvertes, en construisant des infrastructures pour cette circulation, et en promouvant les transferts de connaissances du secteur public de la recherche vers le secteur privé» (Guellec, 1999) Néanmoins il faut encourager l innovation qui représente un coût pour l entreprise et pour cela il faut qu elle puisse bénéficier pendant un certain temps de ses découvertes (c est la logique des brevets), 3

4 I) Innovation et compétitivité des territoires Brevet Document légal qui donne le droit à son détenteur (l inventeur) d être le seul à pouvoir exploiter son invention pendant une période déterminée. Justification : Encourager l innovation de deux manières (sans brevet il serait moins coûteux de copier que d innover) Se protéger des imitateurs Bénéficier d une position de monopole sur une période donnée (/ qu elle permette l exploitation de l innovation pour rentabiliser son I). Le coût bien sûr est d empêcher la diffusion rapide des découvertes à d autres firmes du secteur. D où débat sur la durée optimale des brevets USA 17 ans Europe 20 ans On peut montrer qu il existe théoriquement une durée optimale du brevet du point de vue social 4

5 I) Innovation et compétitivité des territoires Les bienfaits de l Innovation Elle permet d éviter la concurrence par les prix, De relancer la Demande et de stimuler le renouvellement des équipements, De renouveler les termes de l échange par de nouveaux modèles économiques, De valoriser l innovation organisationnelle comme source de développement des emplois, De renouveler l image de l entreprise, De préparer la sortie de la crise. Source : «Pour une nouvelle vision de l innovation», Pascal Morand et Delphine Manceau, rapport de la documentation française, avril

6 I) Innovation et compétitivité des territoires L Innovation mesure et comparaison Souvent innovation évaluée par (Dépenses en R et D)/PIB ou nombre de brevets déposés France au 10 ième rang dans l UE derrière les pays scandinaves, l Allemagne, le RU. France pas assez d innovations non technologiques (trop centrée sur la technologie) Faible effort en termes de ratio de (R et D)/ PIB 6

7 I) Innovation et compétitivité des territoires 7 idées reçues sur l innovation : L innovation relève forcément d une technologie nouvelle, importance des innovations marketing et organisationnelles (exemples, low cost, renouvellement en permanence des modèles ZARA-, transport en commun Vélib) La performance d une entreprise en matière d innovation se mesure à son nombre de brevets, (qualité différente des brevets, choix du secret, part des brevets non utilisés 36% selon commission européenne), L innovation est le fait de petites entreprises et non de grands groupes, L innovation s accompagne forcément de hausse des coûts, (pas forcément, Compagnies low-cost, réservation en ligne SNCF, etc ) L innovation est fortement valorisée par les marchés financiers dans leur évaluation des firmes, (même si les entreprises innovatrices génèrent un retour sur l action à 5 ans supérieur de 3,8% aux moyennes de leur secteur au niveau mondial, les marchés financiers considèrent l innovation comme risquée, ils marquent donc leur préférence pour les acquisitions externes, l achat de brevets à l extérieur voire la sous-traitance de l innovation). 7

8 I) Innovation et compétitivité des territoires 7 idées reçues sur l innovation : On manque en France de financement pour la création d entreprises innovantes : Actuellement dispositifs d aides et de financement sont très nombreux (prêt à la création d entreprise, garantie de caution, l avance plus l aide à la création d une entreprise innovante, le prêt participatif d amorçage, la garantie du financement de la création ou encore le contrat de développement création). Les bons projets de création d entreprises trouvent un financement En revanche on manque de structure d accompagnement qui aident les créateurs d entreprises (business angels avec fonction de conseils des anciens créateurs et dirigeants d entreprises), Problèmes aussi lorsque l entreprise doit croître (passage de 30 à 100 salariés par exemple, conséquence soit rachat par des groupes étrangers, soit entrée d investisseurs étrangers). Les pouvoirs publics constituent en France le principal financeur de la recherche, (cependant il est vrai qu il est concentré sur les grands groupes) 8

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10 I) Innovation et compétitivité des territoires 10 mesures proposées: 10

11 I) Innovation et compétitivité des territoires Différences spatiales et facteurs explicatifs Ligne de partage Nord-Sud de l innovation «Innovation et compétitivité des régions», rapport pour le Conseil d Analyse Economique, 2008, Thierry Madiès, Jean-Claude Prager 11

12 I) Innovation et compétitivité des territoires Les facteurs explicatifs des différences de compétitivité spatiale Les dimensions socioculturelles (degré de confiance et de coopération entre les agents économiques et les citoyens) ont un impact majeur sur l innovation et la croissance économique. Rappel un peu de la thèse Weberienne (éthique du protestantisme) La mesure de ce degré de confiance : Pourcentage des personnes interrogées dans les enquêtes répondant qu il est possible de faire confiance aux autres, Caractère corporatiste de la société (mesuré par le nombre de régimes spéciaux de retraites), Nombre de formalités nécessaires pour créer une entreprise Niveau d acceptation du marché Interprétation conventionnelle est que l innovation dépend fortement de la capacité individuelle et du degré de confiance interpersonnelle dans les rapports économiques et est liée aux traditions éducatives. 12

13 I) Innovation et compétitivité des territoires «Innovation et compétitivité des régions», rapport pour le Conseil d Analyse Economique, 2008, Thierry Madiès, Jean-Claude Prager Taux de formation continue, Emplois dans les services de haute technologie, taux de recherche privée rapporté au PIB, Dépôts de brevets sont corrélés aux ressources humaines de haut niveau sont liées entre elles. 13

14 I) Innovation et compétitivité des territoires Codétermination dans une analyse comparative entre les régions (il faudrait séparer les régions nouvellement entrées pays de l Est-, où la composition structurelle des activités est très différente). 14

15 I) Innovation et compétitivité des territoires Croissance du PIB/hab est liée au Capital humain Selon Florida (2002), le capital humain de haut niveau, le potentiel de talents, c est-à-dire le nombre de diplômés de l enseignement supérieur est un élément très particulier dans l ensemble du capital humain. Le potentiel de talents aurait un effet sur le pourcentage des activités de haute valeur ajoutée, qui lui-même conditionne le revenu par habitant. (ce qu'aurait démontré Florida (2007) sur 331 métropoles américaines). Classes créatives (catégorie de professionnels qui représentent environ 30% des actifs aux USA). Appartiennent à cette classe ceux qui sont payés pour créer (chercheurs, artistes, ingénieurs, juristes, financiers etc ). Cette classe valorise la créativité, l individualité, la différence et le mérite Choix du lieu de ville avant le lieu de travail, Villes qui semblent ouvertes, tolérantes Indicateurs, Bohème, (bobos), Diversité, gays. San Francisco modèle de la ville créative mais aussi Vancouver, Seattle, Los Angeles, New-York 15

16 I) Innovation et compétitivité des territoires Croissance du PIB/hab est liée au Capital humain Deux limites : Prix de l immobilier, Règles d immigration Cependant critiques aussi autour de Florida Il appartient à un courant libertarian (économiquement libéral), le discours serait plus politique qu économique Définition floue de la notion de classe créative, Par ailleurs il oublie le rôle de l Etat (dans le cas de la Silicon Valley, San Diego est la ville de la NASA qui a beaucoup investi) Enfin il y aurait confusion des échelles (l essentiel des activités innovantes dans le cas de la Silicon Valley n est pas à San Franciso mais à une quarantaine de km, à San Diego et Palo Alto). Il reste que le discours est très écouté par les collectivités locales : Marketing territorial, discours flatteur, provocateur Economie de la culture et classes créatives deviennent alors des facteurs d attractivité des territoires. Volonté des villes de se démarquer, la créativité devient une source de différenciation du territoire.

17 I) Innovation et compétitivité des territoires Dynamique entrepreneuriale à l échelle régionale A l échelle régionale les régions urbanisées et technologiquement développées mais aussi les régions attractives disposant d aménités touristiques sont les plus entrepreneuriales. DAVEZIES (2008) dans un ouvrage récent a mis en évidence que les lieux de production de la valeur ajoutée ne sont pas obligatoirement les lieux de dépenses et que les revenus de l économie résidentielle (touristes, retraités, résidences secondaires) sont importants pour différencier le développement à l échelle des territoires. Dans une étude sur le département des Pyrénées-Atlantiques deux cinquièmes du revenu basique du département sont constitués des dépenses des résidents (touristes, retraités, résidences secondaires), un cinquième du revenu des salaires publics, un cinquième des revenus distribués par l aide sociale, en dehors des retraites pour lesquels il existe relativement peu de différence territoriale à l échelle d une région- et seulement un cinquième du revenu des activités productives (vendant à l extérieur du département). Ce sont donc quatre cinquièmes du revenu basique qui ne dépendent pas de l économie productive. Et l'on retrouve les mêmes ordres de grandeur dans l'essentiel des territoires non métropolitains.

18 I) Innovation et compétitivité des territoires L Île-de-France, région capitale, est la région qui conjugue beaucoup d entrées et beaucoup de sorties dans l entrepreneuriat -avec une part très importante des créations nouvelles dans l évènement entrepreneurial -(le ratio poids de la région en termes de repreneurs rapporté au poids de la région en termes de créateurs est égal à 0,579)-. Du fait du poids important de la région capitale en termes d évènement entrepreneurial (25,57% du total français), un grand nombre de régions françaises se caractérisent par une valeur de ce ratio supérieure à l unité. La Basse-Normandie, avec un ratio de 1,82 apparaît comme la région dans laquelle le renouvellement du tissu productif se fait le plus par reprise. Rhône-Alpes, seconde région technologique après l Île-de-France présente aussi une forte activité entrepreneuriale avec de plus des créations d emplois résultant de cette activité entrepreneuriale relativement plus importantes, Abdesselam et al (2004). Les régions du Sud, (Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes Côte d Azur) sont les régions les plus attractives dans l espace Français depuis une trentaine d années maintenant. Il en résulte un fort chômage qualifié de chômage de croissance mais aussi une forte intensité entrepreneuriale.

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20 I) Innovation et compétitivité des territoires Dans le premier modèle, nous avons introduit trois variables explicatives, le revenu fiscal par habitant (premier décile et dernier décile) et la part de la population régionale en provenance d une autre région ou d un autre pays. Le choix entrepreneurial est aussi un choix occupationnel, le coefficient négatif du premier décile traduisant le coût d opportunité d entreprendre pour une partie des créateurs d entreprises, -plus le revenu fiscal du premier décile augmente, moins on doit avoir de créations d entreprises pour raison de faible coût d opportunité d entreprendre-, le coefficient positif du dernier décile que l activité entrepreneuriale est aussi plus importante dans les tranches de revenus élevées, Hurst et al (2004), sans que l on préjuge de la causalité-. Enfin la population originaire d une autre région ou d un pays étranger explique de façon positive l activité entrepreneuriale à l échelle régionale et ce pour deux raisons, la difficulté de s insérer sur le marché du travail pour la population d origine étrangère, les flux migratoires avec dans certains cas la création d activité. Thireau (1993), prend l exemple de la migration de familles d actifs vers les régions Languedoc-Roussillon et Midi- Pyrénées qui entraîne la perte d emploi pour un des membres de la cellule familiale et qui suscite en retour la création de nouvelles activités.

21 I) Innovation et compétitivité des territoires Dynamique entrepreneuriale à l échelle régionale Dans le deuxième modèle, la part des propriétaires de leur résidence principale est introduite ainsi que la part des résidences secondaires. Le signe négatif qui peut apparaitre surprenant à l échelle de la première variable est lié au fait qu en Île-de-France peu de résidents sont propriétaires de leur résidence principale. Le signe positif de la deuxième variable traduit l essor pris par l économie du tourisme dans la croissance des territoires, Davezies (2008). Nous retrouvons dans le troisième modèle l importance de l économie résidentielle avec le lien positif du taux de créations et de reprises d entreprises avec le niveau de revenu par habitant et toujours avec la part des résidences secondaires. Le taux de chômage exerce un effet positif sur l activité entrepreneuriale pour les raisons précédemment citées. Le pouvoir explicatif du modèle est très bon.

22 I) Innovation et compétitivité des territoires Dynamique entrepreneuriale à l échelle régionale Enfin le dernier modèle prend en compte toujours l activité touristique et le taux de chômage mais aussi la proportion de diplômés de deuxième cycle ou troisième cycle universitaire dans la population totale de la région. On peut en effet conjecturer que les firmes entrepreneuriales sont créées avant tout par une population éduquée, l éducation accroissant la connaissance de base d un individu et le rendant vigilant aux nouvelles opportunités. Colombo et al (2001), trouvent que les firmes basées sur les nouvelles technologies ont plutôt des fondateurs et des propriétaires ayant un haut niveau d éducation. Le pouvoir explicatif est le plus élevé dans ce dernier modèle. Les résultats confirment que les firmes entrepreneuriales se trouvent localisées dans les régions technologiques à forte densité de population qualifiée, régions qui bénéficient le plus par ailleurs de la politique des pôles de compétitivité. L espace métropolitain des grandes métropoles technologiques (Paris, Lyon, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Grenoble) qui concentre la population qualifiée, est doté d un marché du travail actif et la création peut être envisagée comme une étape dans une trajectoire de carrière pour une frange qualifiée de la population. Les sorties de l entrepreneuriat ne sont en effet pas toujours des échecs, Bates (2005), ce qui suppose aussi que l expérience entrepreneuriale est mieux valorisée dans l espace métropolitain. L apparition et le développement des nouveaux secteurs d activité de l économie entrepreneuriale sont liés à la concentration de centres de recherches et aux mécanismes de l innovation permis entre autres par la fertilisation croisée, l existence de finances d amorçage et de structures de portages, l appartenance à des réseaux de facilitation de l activité entrepreneuriale dont les pôles de compétitivité. Dans une étude à l échelle des zones d emplois, Lasch (2007), souligne l importance des externalités de savoir sur l activité entrepreneuriale.

23 2) La localisation des filiales des firmes internationales La France terre d accueil des Investissements étrangers La France est classée au 4e rang comme pays d accueil des investissements directs étrangers, sur la base du critère retenu :les flux reçus lissés sur trois ans de 2000 à Au total, les filiales de groupes étrangers emploient aujourd hui en France environ 2,3 millions de salariés, soit près de 15 % de l emploi marchand (et 30 % dans l industrie manufacturière). Ainsi le nombre de quartiers généraux attirés en France a peu progressé ces dernières années quelques succès récents sur les centres de R&D. On comptabilise la présence sur notre sol de cadres et experts étrangers, et de chercheurs dans les établissements publics de recherche. La France est par ailleurs 4e pour la proportion d étudiants étrangers inscrits dans l enseignement supérieur toutes filières confondues. Source rapport de l agence française des inv. internationaux 23

24 La France terre d accueil des Investissements étrangers La France semble devoir attirer par la taille et le dynamisme à moyen terme de son marché, la qualité et la productivité de sa main-d'œuvre, la densité et l efficacité de ses infrastructures. A l inverse, les points faibles se situent plutôt dans les domaines des contraintes administratives et des prélèvements fiscaux et sociaux. Le niveau effectif d impôt sur les entreprises est un point faible, du fait, notamment du cumul de la taxe professionnelle et d un taux relativement élevé d impôt sur les sociétés. 24

25 Discours ambiant : Avec les 35 heures, les impôts, les syndicats, les lourdeurs administratives, le coût du travail, les entreprises françaises vont se localiser ailleurs «The location of domestic and foreign production affiliates by French multinational firms, rapport du CEPII sur les créations de filiales industrielles sur la période , correspondent à la création d une filiale en France, sont des implantations à l étranger, 2. la part des implantations étrangères augmente sur la période, passant de 9,5% en moyenne à la fin des années 1980 à 23% début les investissements hors de France se dirigent principalement en Europe (PECO de plus en plus) 4. le déterminant essentiel des investissements est l accès au marché : on préfère produire et vendre sur place, plutôt que d exporter les biens. Le nombre d implantations dans un pays donné dépend donc en première instance du potentiel de marché de ce pays 5. pour la France, le nombre d implantations est encore supérieur, et significativement, à ce potentiel de marché. Il y a donc un biais domestique important. Ce biais domestique s expliquerait en grande partie par la densité des relations financières et commerciales dont dispose une firme dans son propre pays. 25

26 6. A partir de leur modèle explicatif des choix d implantation, les auteurs montrent plus précisément que, pour une firme française, la probabilité d investir en France est dix fois supérieure à la probabilité d investir dans un pays comparable en termes de marché, de coût de production, de distance, 7. On peut penser que ce biais a tendance à se réduire, car les premiers engagements à l étranger permettent aux firmes de développer de tels réseaux financiers et commerciaux. Les auteurs finissent sur cette remarque : «le facteur explicatif crucial de la localisation des entreprises est le dynamisme de la demande. Même si des mesures visant à réduire les coûts de production ou la charge fiscale ne sont pas à négliger, l attractivité du territoire français dépend essentiellement des perspectives de long terme de la demande française et européenne». Les auteurs expliquent aussi que «le choix d investir à l étranger plutôt qu en France implique pour la firme d avoir atteint un niveau de productivité et une taille suffisante ( ) la réduction relative de la propension des firmes à investir en France au cours de la période considérée pourrait [donc] refléter un accroissement de la productivité moyenne permettant à un nombre accru d entreprises d investir sur les marchés étrangers» 26

27 Déterminants de la localisation des entreprises multinationales T. Mayer et J.L. Mucchielli, «La localisation à l étranger des entreprises multinationales. Une approche d économie géographique hiérarchisée appliquée aux entreprises japonaises en Europe», Economie et Statistique, n , 6/7, 1999, pp Proposition/intuition. La décision de localisation d une entreprise multinationale peut être décrite comme une séquence de choix géographiques. Choix d un continent, d un pays, ensuite choix d une région dans ce pays. L étude des déterminants du choix de localisation devrait tirer bénéfice d une approche qui serait respectueuse de cette séquence. 27

28 Déterminants de la localisation des entreprises multinationales Quatre grands types de déterminants du choix de localisation: *demande de marché à proximité de la localisation; *coût des facteurs de production; *entreprises locales et étrangères déjà présentes; Effets centrifuges: effets de concurrence Effets centripètes: externalités positives Origines? Retombées technologiques, partage d un marché du travail local et/ou de marché local de produits intermédiaires et de sous-traitance, *politiques d attractivité déployées par les autorités d accueil. Subventions à la création d emploi, exemptions fiscales, aides à l investissement directes et indirectes, (Politiques d équipement et d infrastructure) 28

29 Quelques résultats empiriques Données Variables explicatives en provenance des statistiques industrielles d Eurostat. travail) *PIB régional et national (demande) *Masse salariale régionale / emploi (coût du travail) *Salaires et coûts sociaux mesurés au niveau national (coût du *Taux de chômage de long terme régional et national, révélateur d imperfection du marché du travail (disponibilités de main d œuvre) *Nombre d entreprises japonaises du secteur et de secteurs différents, niveaux régional et national. *Proportion de l emploi local du secteur dans l emploi local total, niveaux régional et national (nombre d entreprises). *Taux effectif d imposition des bénéfices, national. 29

30 Quelques résultats empiriques Ils ont mis en évidence Des déterminants de localisation différents pour chaque niveau géographique. - Demande faiblement significative au niveau régional et fortement significative au niveau national; - Effets d agglomération et coûts du travail importants aux niveaux régional et national; - Structure pays-région de l arbre de décision est valide; - Impact des salaires et des économies de localisation et d urbanisation au niveau régional; - Attirance pour les régions riches; - Impact incertain des politiques d incitation. 30

31 Développement exogène Stratégie d attractivité *Les Flux d investissements internationaux sont colossaux selon Fabrice HATEM -en 2007, 1500 milliards de dollars-. De plus en plus d I dans les services (urbanisation). *Importance du marketing territorial, rôle de L Agence Française pour les Investissements Internationaux (AFII) mais aussi Politique envers, Touristes, Étudiants (attrait de Rennes), consommateurs, Financiers *L AFII s efforce cependant de discipliner la concurrence métropolitaine qui en résulte (il y a plus de 150 agences de développement en France) en présentant un front uni par rapport aux investisseurs internationaux. Procédure, on propose à différentes agglomérations les projets d investissements qui peuvent leur convenir. Réactivité, ce qui met en avant la qualité de la gouvernance territoriale comme facteur primordial de la performance territoriale. 31

32 BN, influence prépondérante de la capitale régionale Dans l optique de l attractivité des territoires, Caen métropole, créée en 2006, est l agence d urbanisme de l agglomération caennaise. Elle regroupe habitants (soit une communauté d agglomération (Caen la mer), 9 communautés de communes et 11 communes indépendantes). Son objet principal est d anticiper le développement du territoire et d attirer des activités. Pour cela elle a pour objectif de faire partager un projet de territoire fondé sur des valeurs communes en partie construites (paix et maritimité), sur des spécialisations en développement (en particulier le pôle de compétitivité transactions économiques sécurisées) et par un partenariat public/privé assurer une bonne accessibilité et visibilité internationales (DUNY, 2008). 32

33 Dynamique exogène qui prévaut (mondialisation+économie de services ) *L entreprise NXP a choisi d investir 200 millions d euros dans la création d un centre de recherches et développement sur le campus alors qu elle est aussi installée sur 4 autres localisations en France. 800 chercheurs, à terme 6000 emplois sont concernés. Cependant révision NXP- a vendu son unité de conception et de production sans fil à DSPG (Digital Signal Processors Groups, société aux capitaux israélo-américains) en entrant à hauteur de 12% dans le capital de cette société. Cette opération à l origine technique va cependant se traduire par le licenciement de 150 ingénieurs dont 37 à Caen. 33

34 Dynamique exogène qui prévaut (mondialisation+économie de services ) *Ikea a aussi choisi d implanter un magasin et un ensemble commercial (norme HQE Haute Qualité Environnementale-) dédié à l'aménagement de la maison dans une zone d'activités de Fleury sur Orne (de l agglomération de Caen la Mer). Dans un premier temps un investissement de 110 millions d euros devrait permettre d ouvrir les magasins en 2010 et de créer 750 emplois directs et induits. A plus long terme ce sont 1500 emplois qui sont attendus. 34

35 2 Carte n 2 : Typologie et cartographie des EPCI bas-normands (élaboration propre)

36 III) Enquêtes sur la création d entreprises innovantes (processus «Choix et de spécificité) localisation et mobilisation des ressources dans la Equipe et ressources localisées au départ «Choix de localisation et mobilisation des ressources dans la création d entreprises innovantes» par Jean-François BARTHE, Christophe BESLAY et Michel GROSSETTI Lavoisier Géographie Économie Société, 2008/1 - Vol. 10 Échantillon (51 entreprises innovantes, 33% un seul créateur 67% + d un, moyenne 2, max 5) Dans le cas d entreprises innovantes (dimension collective de la création d entreprise). C est une équipe qui créé. De plus les créateurs cherchent à valider une idée initiale auprès de proches, qui sont le plus souvent d anciens collègues, des amis ou des membres de l entourage familial. 36

37 La création d entreprises tentative de résolution d un problème comprenant de multiples inconnues. Par conséquent la tentation est de créer une entreprise là où il y a le moins d inconnues, c est-à-dire là où il existe un ensemble de ressources préexistantes et déjà identifiées par les porteurs du projet. La concentration géographiquement très localisée des ressources et l existence d un passé commun permettent de dégager rapidement un petit volume de ressources initiales (le plus souvent des locaux et des compétences techniques). Pour le capital l accès local est moins prégnant. 37

38 Dans la plupart des cas, la nouvelle entreprise est installée à proximité des lieux de vie et d activité du ou des créateurs. Plusieurs cas : Lorsqu il s agit d essaimage de laboratoires, il est fréquent que les chercheurs conservent leurs fonctions dans leur laboratoire (ou cherchent à le faire) et tentent d éviter une trop grande dispersion de leurs activités. Dans le cadre de reconversions industrielles, la création d une entreprise peut être aussi la seule solution pour rester vivre sur place. Ce sont souvent des projets de vie et des stratégies familiales qui expliquent in fine la création ou l installation d une nouvelle entreprise dans une agglomération, voire le passage à la création lui-même. 38

39 Choix de telle ou telle pépinière ou telle ou telle zone d activité. À ce niveau, les politiques locales et les dispositifs d aide à la création d entreprises jouent un rôle important. Il existe une sorte de «marché» du logement des entreprises en création qui met en concurrence les structures d accueil (pépinières, zones industrielles ) d un côté et les entreprises de l autre. Mais ce marché est fortement structuré par les dispositifs publics qui décident de l implantation et donc de la localisation de ces structures. Cependant les créateurs n utilisent pas ce marché comme de purs consommateurs. En général le créateur ou l un des créateurs entre en contact, par connaissance, avec un élu, le directeur d une pépinière, un agent de développement local Il existe une relation sociale derrière l implantation de l entreprise. 39

40 Le groupe de conseillers initiaux reste. La recherche d autres conseillers (comptables, avocats, banquiers etc.) va aussi être élargie au-delà des indications qui sont souvent fournies par les incubateurs ou les pépinières. Là encore on tend à rechercher une double proximité relationnelle et géographique et dans la majorité des cas, l échelle géographique est celle de l agglomération. Rares contre exemples, lorsque l un des associés ayant une envergure nationale ou internationale va «amener» les prestataires de services avec lesquels il avait auparavant l habitude de travailler. 40

41 La visibilité nationale ou internationale peut permettre l accès aux marchés. Cependant là encore les marchés sont trouvés par l intermédiaire des relais (géographiquement proches) mis en place lors de la structuration initiale de l entreprise En pratique plus les productions sont immatérielles (prestations de services, éditions logicielles, réseaux numériques) et plus les marchés peuvent être distants. Inversement, plus les productions sont matérielles, plus il y aura recherche d une diversification des marchés tout en essayant de maintenir un ancrage sur les marchés locaux. 41

42 Création/pérennisation/la recherche de labels Donnent de la crédibilité Une clientèle étrangère sera souvent présentée comme un signe de maturité de l entreprise, l existence d investisseurs visibles (capital-risque) comme un signe de confiance. De la même manière, les premières aides au montage de projet puis à la création d entreprise, le fait d avoir été lauréat de tel ou tel concours sont autant de signes qui seront présentés comme des marques de sérieux. 42

43 Accès aux ressources et forme de médiation Codage du mode d accès aux ressources (par exemple prendre un juriste pour rédiger les statuts de la société) Relation directe ou indirecte (relations sociales) Relation par l intermédiaire d un annuaire, d une foire, de médias etc (relation de médiation) Relations par organisations intermédiaires (professionnelles ou publiques) Au total, 39 entreprises, 15 relations en moyenne, min 2, max 34, total 590. Résultats : relations sociales occupent une place prépondérante 56%, médiation 23% et les organismes professionnels ou publics 21%. Surtout dans la phase initiale avant le dépôt des statuts (65%). Ensuite les relations sociales vont laisser progressivement plus de place aux relations de médiation. 43

44 Localisation des ressources et des formes de médiation 44

45 Organisation spatiale des firmes innovantes et phases de développement Phases de développement Eric Stam, 2006, «Why Butterflies Don t Leave. Locational behaviour of entrepreneurial firms, University of Cambridge Utrecht University, Discussion Papers on Entrepreneurship, Growth and Public Policy 45

46 Organisation spatiale des firmes innovantes et phases de développement Le comportement de localisation des firmes entrepreneuriales est expliqué par leur volonté et leur capacité à changer l organisation spatiale durant les phases distinctes de leur développement. 46

47 Pourquoi et comment l organisation spatiale des firmes innovantes évolue en fonction des différentes phases de développement? Dans la première phase de développement la localisation de l entreprise n est pas une question stratégique à l ordre du jour hors la localisation initiale qui répond à la proximité des ressources initiales (cf précédemment). Phase de start-up trois raisons : Entrepreneurial opportunities are local, not universal. location choice is likely to be conditioned by personal motives and networks, which include other people in the home region, such as family, friends, and professional networks. due to the limited access to financial resources, there is only a small range of local or even home-based locations to consider for the initial spatial organization. 47

48 Pourquoi et comment l organisation spatiale des firmes innovantes évolue en fonction des différentes phases de développement? Dans la deuxième phase de développement, survie initiale, une tension peut exister entre la vie personnelle de l entrepreneur et la vie professionnelle liée à la nouvelle entreprise qui sont trop interconnectées. (passage de localisation à la maison à une localisation sur un site professionnel) Avantages Augmentation de la légitimité de l entreprise ce qui lui permet d attirer plus facilement des nouveaux clients ou des ressources. La nouvelle firme est aussi dépendante en général de quelques gros clients qui vont influer sur le choix du site professionnel (diminution des coûts de transports et de transaction+conduite plus aisée adaptation de la firme aux demandes des clients-) 48

49 Pourquoi et comment l organisation spatiale des firmes innovantes évolue en fonction des différentes phases de développement? Dans la troisième phase la connaissance des marchés extérieurs et des localisations en dehors de la région d origine s affine avec le développement du marché. D autre part la concurrence d autres entreprises peut réduire le profit dans la région, la croissance dans la région peut alors paraître trop faible alors que les différentiels de coûts de production et de distribution apparaissent avec les localisations différenciées. Expansion dans la localisation. 49

50 Pourquoi et comment l organisation spatiale des firmes innovantes évolue en fonction des différentes phases de développement? La plupart des firmes restent dans la phase de survie initiale mais pour les gazelles (à fort potentiel de croissance), beaucoup de changements dans la localisation. Localement Besoin de place pour faire face à la croissance Extra-régionalement ou internationalement par la Découverte de nouvelles opportunités de croissance la connaissance des marchés extérieurs et des localisations en dehors de la région d origine s affine avec le développement du marché. D autre part la concurrence d autres entreprises peut réduire le profit dans la région, la croissance dans la région peut alors paraître trop faible alors que les différentiels de coûts de production et de distribution apparaissent avec les localisations différenciées. Expansion dans la localisation. 50

51 Pourquoi et comment l organisation spatiale des firmes innovantes évolue en fonction des différentes phases de développement? La quatrième phase que n expérimentent pas toutes les entreprises correspond à une phase de recentrage que rencontrent certaines jeunes entreprises qui ont crû trop vite. La cinquième phase est la phase d accumulation qui permet de se diversifier en faisant disparaître toutes les contraintes financières. Les initiatives de localisation sont motivées par les opportunités, Ressources financières accumulées permettent de reprendre des activités existantes (rachat d entreprises) L entrepreneur et la firme sont moins interconnectés et les ressources provenant du réseau personnel sont moins importantes. 51

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