M. ZINE EL ABIDINE BEN ALI Président de la République Tunisienne

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3 M. ZINE EL ABIDINE BEN ALI Président de la République Tunisienne L un de nos choix fondamentaux est de relever le niveau de vie du citoyen, de préserver la part élevée que représentent les catégories moyennes dans notre société et de renforcer les conditions assurant la promotion sociale pour tous. C est ce que nous continuerons de nous employer à renforcer afin que les indicateurs de la qualité de vie en Tunisie soient au niveau de ceux des sociétés développées. Dans ce cadre, nous mettrons en place de nouveaux moyens de financement, en vue de mettre le logement à la portée des titulaires de revenus moyens. Dans le but de consolider ces mécanismes, nous avons inclus dans notre Programme, l élargissement des catégories ayant accès aux financements accordés pour les logements sociaux, à tous ceux dont le salaire ne dépasse pas un plafond de mille dinars par mois. Extrait du discours du Président Zine El Abidine BEN ALI à l ouverture de la campagne électorale le 10 octobre 2004

4 Siège social : 21, avenue Kheireddine Pacha Tunis Belvédère Tél. : / Fax : Serveur vocal : banquehabitat@bh.fin.tn Site web : Centre de contact : 1800

5 RAPPORT ANNUEL 2006

6 Sommaire 10 Allocution du Président-Directeur Général 13 Conjoncture Internationale 19 Conjoncture Nationale 25 Activités de la Banque 26 Evolution des principaux indicateurs de la BH Au Niveau de l Activité 32 Au Niveau de l Exploitation 37 Bilan des actions entreprises en Perspectives de la Banque en Etats Financiers 63 Les Filiales 69 Rapport de Gestion du Groupe Banque de l Habitat 75 Etats Financiers Consolidés 83 Projet des Résolutions

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8 CONSEIL D ADMINISTRATION SECTEUR PUBLIC M. Abou Hafs Amor NAJAI Président-Directeur Général Mme Faouzia MOUSSA SAÏD Administrateur, représentant l Etat M. Jalel CHOUIHI Administrateur, représentant l Etat Mme Souhir TAKTAK Administrateur, représentant l Etat Etajouri FATNASSI Administrateur, représentant l Etat M. Mohamed Ridha TRABELSI Administrateur, représentant l Etat 8 RAPPORT ANNUEL 2006

9 SECTEUR PRIVÉ M. Néjib BEN LAAROUSSI MARZOUGUI M. Sami ELLOUZE Société BONNA M. Adel ZARROUK M. Mohamed Sadok DRISS M. Ahmed TRABELSI M. Chiheb GHANMI La générale Audit Conseil Commisaire aux comptes M. Montacer Mahmoud MANSOUR Contrôleur d Etat M. Ali Dhrif BOUZIDI Directeur Général Adjoint chargé des moyens généraux M. Mahmoud Ben FAREH Directeur Général Adjoint chargé du développement et de la production RAPPORT ANNUEL

10 ALLOCUTION DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL Chers Actionnaires, Au nom du conseil d administration, j ai l honneur de vous faire part des performances réalisées par la banque au cours de l exercice L année 2006 a été annoncée comme étant l année de la consolidation des acquis, s inscrivant dans le cadre de la politique et la stratégie de la Banque relatives à la période Aujourd hui, et au vu des résultats obtenus, on ne peut qu affirmer que l année 2006 a été à la hauteur des ambitions et attentes affichées. En effet, et en ce qui concerne la collecte des dépôts de la clientèle, la banque a pu clôturer l année 2006 avec un volume de 2 329,1 millions de dinars témoignant d une augmentation exceptionnelle de 306,1 millions de dinars dépassant même et pour la 1ère fois l évolution des créances productives. Cette évolution a concerné tous les dépôts de la clientèle et a été marquée par la relance du produit de l épargne logement, rompant ainsi avec la tendance baissière observée durant les années précédentes. En matière de crédit à la clientèle la progression réalisée a permis de porter le volume global à 2 857,3 millions de dinars à fin décembre 2006 contre 2 563,5 millions de dinars à fin Cette progression résulte de la diversification du portefeuille crédit caractérisé par une envolée des crédits commerciaux, des crédits aux particuliers ainsi que par la reprise confirmée des crédits de préfinancement réalisant une évolution positive de 16,5 millions de dinars. Dans le cadre de la consolidation du cœur de métier de la banque, les crédits immobiliers acquéreurs ont évolué de 24,9 millions de dinars impulsés principalement par la reprise des crédits directs. Le développement de l activité de la Banque s est aussi accompagné d une amélioration de la qualité d actifs. En effet, le volume des créances classées a poursuivi sa tendance baissière enregistrant une régression de 24,9 millions de dinars. Ainsi, la part des crédits non performants dans le total des crédits à la clientèle s est établi à 7,65% à fin 2006 contre 9,6% et 13,4% respectivement au terme de l année 2005 et de l année 10 RAPPORT ANNUEL 2006

11 2004. D autre part, la couverture de ces créances par les provisions et agios réserves s est nettement améliorée passant à 71,17%, dépassant même l objectif cible pour l année 2008 (70%) et nous rapproche des standards internationaux en matière de couverture des créances classées par les provisions. Le Produit Net Bancaire de la banque s est établi à 145,3 MD au 31/12/2006 contre 123,3 MD une année auparavant, enregistrant une progression de 17,8% attribuable aussi bien à l amélioration de la marge d intérêts qu à la progression des commissions et des gains nets sur portefeuille titres. Ce niveau de produit net bancaire a permis à notre banque de continuer dans la consolidation des provisions et d afficher un résultat net de 28,5 millions de dinars, plaçant ainsi la banque la deuxième dans le secteur. Le Résultat Brut d Exploitation s est établi à 93,2 MD au 31/12/2006 contre 71,9 MD au titre de l année 2005 et 73 MD prévu initialement, plaçant ainsi la banque la deuxième dans le secteur. Cette performance a été tirée, d une part, par la nette amélioration du produit net bancaire et, d autre part, par la maîtrise continue des charges opératoires qui ont enregistré une baisse de 0,4 MD par rapport à Toutes ces performances découlent du programme de développement, de restructuration et de mise à niveau poursuivi par la banque, des projets déjà entamés en 2005 ainsi que par le lancement de nouveaux projets se rapportant au développement commercial, au renforcement des points de vente, à l enrichissement des canaux de communication et à l assouplissement des procédures. Concernant le groupe BH, les différentes filiales de la banque ont enregistré dans leur ensemble des résultats satisfaisants, permettant d afficher un bénéfice net du groupe en hausse de 32,6% passant de 21,4 MD au 31/12/2005 à 28,4 MD au terme de l exercice Au plan des perspectives, la Banque compte poursuivre son processus de développement au cours de l année 2007, à travers la consolidation de ses fonds propres et la mobilisation de ressources longues, la consolidation des dépôts, la maîtrise des risques et l amélioration de la productivité et l affermissement de la rentabilité. Enfin, je saisis cette occasion pour exprimer mes plus vifs remerciements à nos actionnaires pour leur soutien permanent, à nos administrateurs pour leur précieux concours, et à notre personnel pour son sérieux et son abnégation. Le Président du Conseil d Administration Abou Hafs Amor NAJAI RAPPORT ANNUEL

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13 CONJONCTURE INTERNATIONALE

14 CONJONCTURE INTERNATIONALE L économie mondiale a enregistré en 2006 une quatrième année consécutive de forte croissance, sa période d expansion la plus forte depuis le début des années 70. En effet, le Produit Intérieur Brut aura progressé d environ 5,1% en 2006 contre 4,9% en 2004 et ce malgré la flambée des prix des produits de base, principalement le pétrole qui a atteint un record de 80 dollars le baril au cours du mois d août 2006, mais aussi en dépit du resserrement des politiques monétaires face à l apparition des tensions inflationnistes et de la forte vulnérabilité sur les marchés des changes et boursiers internationaux. Malgré la flambée des prix des produits de base, principalement le pétrole, et en dépit du resserrement des poltiques monétaires et de la forte vulnérabiité sur les marchés des changes et boursiers internationaux, l économie mondiale a affiché une croissance de 5,1%. de l activité devrait se poursuivre en 2007 avec une progression du PIB de 2,5%. Le fléchissement de la conjoncture s explique à la fois par l éclatement de la bulle immobilière qui a fortement soutenu depuis 2001 la consommation, par la remontée rapide des taux d intérêt entre juin 2004 et août 2006, par le niveau d endettement historique des ménages et enfin par la ponction sur le pouvoir d achat de la hausse des prix de l énergie. Dans la zone Euro, un net raffermissement de l activité économique a été relevé au cours de l année, en rapport avec le redressement de la demande intérieure. Ainsi, le taux de croissance de la zone est passé à 2,7% en 2006 contre 1,4% en La reprise a été très nette, surtout en Allemagne, première économie de la zone, dont le PIB réel est passé de 0,9% en 2005 à 2,5% en La progression du rythme de l activité économique mondiale a été tirée davantage par les pays émergents et en développement (7,3% en moyenne) que par les pays développés dont la croissance économique a atteint 3,1% en 2006 contre 2,6% une année auparavant, suite à la bonne tenue de l activité aux Etats-Unis et au Japon et surtout à sa nette consolidation dans la zone Euro. L économie américaine a amorcé, en 2006, la fin du cycle de croissance rapide commencé trois ans auparavant. La progression du produit intérieur brut est revenue de 5,6% en rythme annuel, au premier trimestre, à 2,5% au deuxième et 2,2% au troisième. Sur l ensemble de l année 2006, la croissance de l économie américaine devrait s établir à 3,4% contre 3,2% une année auparavant. Le ralentissement Croissance du Produit Intérieur Brut JAPON ETATS UNIS Zone Euro L année 2006 a confirmé le redressement graduel de l économie japonaise commencé en Le Produit Intérieur Brut nippon atteindrait une croissance de 2,4% au terme de l exercice fiscal en cours, se terminant fin mars 2007 contre 1,9% une année auparavant. 14 RAPPORT ANNUEL 2006

15 La solidité de l économie nippone a profité des exportations, véritable moteur de la croissance en Les ventes à l étranger ont profité du dollar fort, autour de 117 yens, et d un euro particulièrement cher, s échangeant autour de 152 yens. La bonne tenue des exportations compense en partie la faiblesse de la consommation intérieure qui s est repliée de 0,7% au troisième trimestre. La Chine a vu sa croissance s accélérer en 2006, atteignant 10,5% contre 10% en Cinq ans après l accession de la Chine à l OMC, les indicateurs qui mesurent son intégration dans l économie mondiale ont dépassé les prévisions les plus optimistes. L excédent commercial chinois devrait s établir entre 120,3 et 135,3 milliards d euros en 2006 ; la Chine devrait dépasser les Etats-Unis comme deuxième exportateur mondial, avec près de 722,1 milliards d euros de produits. L évolution est aussi qualitative, car la Chine est, depuis deux ans, le premier exportateur mondial de produits des technologies de l information. En ce qui concerne le pétrole, le cours du baril de Brent a atteint un record de 80 dollars au mois d août pour revenir aux environs de 60 dollars à partir de septembre. Ce repli s explique essentiellement par le ralentissement de la demande mondiale, particulièrement aux Etats-Unis et en Chine, gros consommateurs d énergie, ainsi que par l accroissement des stocks. Pour éviter la baisse des prix, l OPEP a décidé, le 20 octobre 2006, de réduire sa production de 1,2 millions de barils par jour à partir du 1 er novembre, pour la ramener à 26,3 millions de barils. Le fléchissement des prix de l énergie, conjugué aux effets de resserrement des politiques monétaires, s est traduit par une baisse du niveau de l inflation, notamment dans les pays industrialisés. Ainsi, la hausse des prix à la consommation, en termes de glissement annuel, a atteint 3,2% aux Etats-Unis, 2,2% dans la zone Euro et 0,6% au Japon. Evolution de l inflation Cinq ans après l accession de la Chine à l OMC, les indicateurs qui mesurent son intégration dans l économie mondiale ont dépassé les prévisions les plus optimistes; la Chine devrait dépasser les Etats-Unis comme deuxième exportateur mondial ,1 2,2 2,2 2,7 3,4 3,2 S agissant de la situation de l emploi, elle a connu, en 2006, une amélioration généralisée dans les pays développés avec un taux de chômage revenant, d une année à une autre, de 5,1% à 4,6% aux Etats-Unis, de 8,6% à 7,8% dans la zone Euro et de 4,4% à 4,1% au Japon. S agissant des marchés des produits de base, l année 2006 a été la cinquième année haussière pour les matières premières, et en particulier pour les métaux industriels et non ferreux, qui ont affiché des progressions entre 25% et 163%. Cette évolution est expliquée par les croissances phénoménales chinoise (plus de 10% l an) et indienne (plus de 8%) qui nécessitent des importations en proportion. -0,5-0,5 0,6 Japon Zone Euro Etats-Unis En ce qui concerne les taux d intérêt et plus particulièrement ceux à court terme, les banques centrales ont continué de resserrer leurs conditions de crédit. Les taux d intérêt directeurs ont été relevés aux Etats-Unis, dans la zone Euro et, pour la première fois depuis 2001, au Japon. Dans la zone Euro, la Banque Centrale Européenne (BCE) a poursuivi le cycle de hausse des taux qui RAPPORT ANNUEL

16 avait débuté en décembre Elle a relevé son principal taux directeur, le repo, à cinq reprises d un quart de point. Le taux de la BCE est ainsi passé durant l année de 2,25% à 3,50%. La BCE a justifié ces actions par les risques inflationnistes dans un environnement où la croissance économique continuait de s améliorer. Aux Etats-Unis, la réserve fédérale américaine (Fed) a augmenté quatre fois d un quart de point le loyer de l argent au cours du premier semestre pour le porter à 5,25% au mois de juin S agissant du marché des changes, il a été très actif en L euro, surtout, s est considérablement apprécié face au dollar. Il est revenu tutoyer ses niveaux historiques atteints en 2004 (il se situait alors à 1,3554 dollars). En 2006, la monnaie unique s est échangée au plus haut à 1,3343 dollars (le 4 décembre), et a affiché une progression de 11,39% sur l année, pour finir à 1,3199 dollars. L euro s est considérablement apprécié face au dollar. Il est revenu tutoyer ses niveaux historiques atteints en 2004 (il se situait alors à 1,3554 dollars). La (Fed) a augmenté quatre fois d un quart de point le loyer de l argent au cours du premier semestre pour le porter à 5,25% au mois de juin Au Japon, les autorités monétaires ont modifié leur politique monétaire en deux temps. Le 9 mars, elles ont tout d abord commencé à mettre fin à leur politique monétaire ultra-souple, en retirant les liquidités du circuit monétaire qui permettaient de maintenir les taux le plus proche de zéro. Dans un second temps, le 14 juillet, la banque centrale japonaise a relevé son taux directeur à 0,25%. Face au yen, l euro a également battu des records, atteignant jusqu à 157,13 yens le 29 décembre. En un an, l euro a pris 12,65% face au yen. La force de l euro a provoqué, en fin d année, l inquiétude du gouvernement Français quant à la compétitivité des entreprises. D ailleurs, le ministre de l économie et des finances a jugé, fin novembre, que la situation sur les marchés des changes exigeait «une grande vigilance collective». S agissant de la livre sterling, elle s est fortement appréciée face au dollar (+13,69%). Victime de la baisse du billet vert, elle s est approchée des niveaux qui prévalaient en septembre 1992 lorsque le sterling était sorti du SME. 16 RAPPORT ANNUEL 2006

17 La monnaie britannique a bénéficié de la hausse des taux d intérêt de la banque d Angleterre (passés de 4,5% à 5%) et de la diversification des réserves des banques centrales nationales qui ont utilisé cette devise à forte rémunération en partie au détriment du dollar. L année 2006 a connu l euphorie des bourses mondiales à l exception du Nikkei japonais qui a souffert du yen fort, et des marchés moyenorientaux, victimes du dégonflement d une bulle spéculative ayant démarré mi La plupart des indices boursiers ont progressé au minimum de 10%. La bourse de Paris a progressé pour la quatrième année consécutive. Son indice phare, le CAC 40, a terminé vendredi 29 décembre à 5 541,76 points sur un gain annuel de 17,53%. Il reste en dessous de son pic historique de septembre 2000, juste avant l éclatement de la bulle internet. Très implantées à l étranger, les grandes entreprises de l indice ont profité d une croissance mondiale exceptionnellement forte et de l amélioration de la conjoncture économique en France. L année 2006 a connu l euphorie des bourses mondiales à l exception du Nikkei; en effet le CAC 40 a terminé sur un gain annuel de 17,53%. L indice Dow Jones a battu son record historique affichant une progression de 16,29%. Les hausses des taux de la Banque Centrale Européenne n ont pas été jugées pénalisantes pour les actions françaises. Par ailleurs, les fusions-acquisitions ont aussi contribué à la dynamisation des échanges boursiers à Paris : Alcatel avec l Américain Lucent dans les télécommunications, Arcelor et Mittal dans la sidérurgie, Euronext, l entreprise néerlandaise qui opère dans la bourse de Paris avec le New York Stock Exchange. A Wall street, l indice Dow Jones a battu son record historique à ,15 points affichant une progression de 16,29% sur l année. Le marché américain des actions a profité, à partir du début de l été, de la fin du cycle de resserrement monétaire de la réserve fédérale. Les signes de ralentissement de l économie américaine, notamment via le fléchissement du marché de l immobilier résidentiel, n ont pas empêché les investisseurs de continuer à prendre des risques. RAPPORT ANNUEL

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19 CONJONCTURE NATIONALE

20 CONJONCTURE NATIONALE Durant l année 2006, l économie tunisienne a continué à progresser et à évoluer favorablement dans la plupart des secteurs d activité, et ce malgré les fluctuations connues par la conjoncture internationale au cours de 2006, notamment la flambée des prix de l énergie et des matières premières. Le taux de croissance économique pour l année 2006 s est élevé à 5,3% contre 4,2% 2005 et ce grâce essentiellement à une bonne année agricole, à la reprise de l activité des secteurs des industries manufacturières et la poursuite de l accroissement des activités de service à l instar du tourisme, du transport aérien et des communications. Le taux de croissance économique pour l année 2006 s est élevé à 5,3% contre 4,2% 2005 et ce malgré les fluctuations connues par la conjoncture internationale au cours de 2006, notamment la flambée des prix de l énergie et des matières premières. Le secteur de l agriculture et de la pêche a enregistré de bons résultats au cours de la campagne écoulée. Les améliorations dans ce secteur proviennent principalement de la production d olives à huile, de céréales, d agrumes et de légumes et fruits. Concernant l arboriculture, les exportations d huile d olive, au cours de l année 2006, se sont élevées à 168 mille tonnes pour une valeur de prés de 829 MD, soit une augmentation de 53,3% en quantité et de 73,9% en valeur par rapport à Quant au secteur de l élevage, la production de lait frais a augmenté de 6% en 2006, soit 971 millions de litres ce qui s est favorablement répercuté sur le niveau des quantités collectées atteignant 460 millions de litres contre 432 millions en Dans le secteur de la pêche et de l aquaculture, la production a stagné au cours des onze premiers mois de 2006 par rapport à la même période de l année précédente au niveau de 100 mille tonnes. Tous les modes de pêche ont accusé des baisses plus ou moins sensibles, à l exception de la production de poisson bleu (9%), et la pêche lagunaire (3%). La balance alimentaire avec l extérieur a dégagé un excédent de 259,2 MD pour l année contre 132,3 MD une année auparavant. Ainsi, le taux de couverture des importations par les exportations est passé à 119,6% contre 112,1% en L activité industrielle a connu une reprise en 2006 par rapport à l année précédente. En effet, l indice général de la production industrielle a enregistré un accroissement de 3,4% au cours des onze premiers mois de 2006, contre 0,7% durant la même période de l année précédente. Cette reprise est attribuable à l accélération de la production dans les industries manufacturières (5,5% contre 0,3% en 2006), des industries agroalimentaires (5,2% contre -1,7%), outre la décélération du rythme de régression des industries du textile et habillement et des cuirs et chaussures (-1,2% contre -5,5%). Par contre, la production du secteur de l énergie a accusé une baisse de 2,6% au terme du mois de novembre 2006, contre un accroissement de 2,3% durant la même période de La production du secteur minier a continué à régresser pour la deuxième année consécutive et à un rythme accéléré soit -10,3% contre -1,3% 20 RAPPORT ANNUEL 2006

21 en raison de la baisse de la production d autres produits miniers à l instar du zinc et du plomb suite à l épuisement des réserves. Sur le plan des exportations, les ventes des industries manufacturières autres qu agroalimentaire se sont accrues de 10,2% en Quant aux exportations des industries agroalimentaires, elles se sont également consolidées suite à l augmentation sensible des ventes d huile d olive (829 MD contre 477 MD). Dans le cadre de la promotion du secteur industriel, entreprises ont adhéré au programme de mise à niveau, dont ayant déjà obtenu l approbation de leurs plans de mise à niveau pour une enveloppe d investissement estimée à MD. Il est à noter que le programme national de maîtrise de l énergie a permis de réaliser une économie d énergie de l ordre de 270 milles tonnes équivalent pétrole et de gagner 87 MD, prévu pour l année 2006 comme charges de compensation pour pallier l augmentation de la facture énergétique. Le programme national de maîtrise de l énergie a permis de réaliser une économie d énergie de l ordre de 270 milles tonnes équivalent pétrole et de gagner 87 MD, prévu pour l année 2006 comme charges de compensation. Le secteur touristique a enregistré en 2006 des résultats positifs ayant concerné tous les paramètres malgré une décélération par rapport à En effet, les entrées de touristes ont augmenté de 2,7% au cours de l année 2006, pour s établir à 6,5 millions de touristes. Cette hausse provient surtout des entrées des ressortissants des pays du Maghreb (3,6% ). D autre part, et pour l année 2006, les nuitées touristiques ont augmenté de 1,4% contre 2,4% à la fin de l année précédente. Quant au taux d occupation, il s est stabilisé au niveau de 51,5%. Enfin, les recettes touristiques ont augmenté de 6,3% contre 13 % à la fin de l année 2005 pour se situer à MD. Parallèlement à la décélération du nombre des entrées des touristes étrangers, le trafic aérien de passagers a progressé, en 2006, à un rythme moins rapide qu une année auparavant. L accroissement du nombre de passagers n a pas dépassé 1,6% à fin novembre contre 9,1% au cours de la même période de Les échanges commerciaux avec l extérieur ont progressé à un rythme soutenu. L accélération du rythme des exportations de certains secteurs traditionnels a permis de limiter l effet du déficit de la balance énergétique. Les échanges ont connu au cours de 2006 une progression de 12,6% pour les exportations et de 15,6% pour les importations. Ainsi, le déficit commercial s est creusé passant à 957,6 MD après avoir enregistré une baisse de 412 MD une année auparavant ; le taux de couverture est revenu à 77,5% contre 79,6% un an plus tôt sous l effet du net accroissement des importations de l énergie. Les réserves en devises se sont élevées à MD ou l équivalent de 158 jours d importation, à la date du 27 décembre S agissant de l inflation, l indice général des prix à la consommation a accusé une décélération au Evolution du taux de croissance et du taux d inflation 7 6,2% 6 5,6% 5,2% 5,8% 4,2% 5,3% 5 5% 4 2,8% 4,5% 3 2,7% 2,9% 1,9% 3,6% 2% 2 2,6% 1 1,9% Taux d inflation Croissance RAPPORT ANNUEL

22 cours des derniers mois de l année écoulée pour atteindre, en 2006, 4,5% contre 2% une année auparavant. Cette tendance s explique notamment par une hausse des prix des produits de transport (6,4% contre 4,8% en 2005) et des prix de l alimentation (5,4% contre 0,1% en 2005) en raison de l augmentation des prix des huiles (21,8% contre 17,2%). Sur le plan monétaire, l année 2006 a été caractérisée par : - Une amélioration de la trésorerie des banques au cours du dernier trimestre Une augmentation de la masse monétaire de 11,2% contre 11% une année auparavant et une prévision actualisée de 11% pour toute l année Une consolidation des créances nettes sur l étranger de MD contre 986 MD en 2005, et ce suite à l affermissement des avoirs nets en devises ( MD, contre MD en 2005) suite à l encaissement des revenus de privatisation de 35% du capital Tunisie Télécom en juillet 2006 d un montant de l ordre de M Dollars. - Une hausse des créances nettes sur l Etat de l ordre de 951 MD à fin 2006 contre 341 MD une année auparavant. Cette évolution s explique bien à l augmentation des ressources ordinaires (8,7%) que du portefeuille-titres (8,8%) ; alors que les crédits sur les ressources spéciales ont régressé de (2,6%) contre (7,8%) une année auparavant. C est le secteur des services qui a accaparé la plus grande part de l enveloppe soit MD. Dans ce contexte et en réaction à la recrudescence de l inflation, suscitée notamment par le renchérissement des cours mondiaux des hydrocarbures et des prix de produits de base, la BCT est intervenue pour relever son taux directeur de 25 points de base le portant à 5,25%, ce qui s est répercuté sur le taux du marché monétaire (TMM), et par conséquent sur le taux de rémunération de l épargne. Au niveau du marché des changes, le dinar a enregistré, en 2006, une dépréciation de 5,6% vis-à-vis de l euro et une appréciation de 4,6% par rapport au dollar américain. Le marché financier continue à connaître des performances enregistrant, à la fin de l année 2006 des niveaux historiques. D ailleurs les indices boursiers ont réalisé des niveaux fort importants : - L indice de référence TUNINDEX a clôturé l année 2006 à 2 331,05 points (+44,3% par rapport à 2005, une performance deux fois supérieure à celle de l année écoulée (+21,3%). L indice général des prix à la consommation a accusé une décélération au cours des derniers mois de l année écoulée, pour atteindre en 2006, 4,5% contre 2%. en par le repli du solde du compte courant du Trésor (-244 MD) conjugué à la hausse de l encours des Bons du Trésor en portefeuille des banques (+387 MD). - Un affermissement des concours à l économie de MD (+7,6%), contre une hausse de MD (+6,3%) en Cette évolution est imputable aussi Evolution des indices boursiers Indice BVMT Indice TUNINDEX 22 RAPPORT ANNUEL 2006

23 - L indice BVMT s est accru de 40% par rapport à 2005 contre 17,2% seulement une année auparavant, et a clôturé l année à 1 599,07 points. Les quantités de titres traités se sont élevées à 56 millions de titres contre 41 millions de titres, soit une hausse de l ordre de 36,6% par rapport à Quant à la capitalisation boursière, elle a augmenté de 43% pour s établir à millions de dinars contre millions de dinars au 31/12/2005. Concernant la performance des valeurs cotées, la tendance du marché a été nettement haussière grâce au fort rebond de certaines valeurs qui ont contribué à tirer le marché vers le haut. A l instar de l année 2005, les échanges de capitaux ont porté sur un nombre limité de valeurs, sept d entre elles ayant accaparé plus de la moitié du volume global des transactions, à savoir les titres BIAT, TUNISAIR, SOTRAPIL, SFBT, BT, STB et BH. Le volume global des capitaux échangés a enregistré une hausse de 6,4% en 2006, passant à 746 MD contre 701 MD une année auparavant. Les faits qui ont marqué l année boursière sont : - L opération de Split qui a soutenu le volume sur le marché et a porté sur sept valeurs de la cote. L opération consistant à diviser le nominal de l action sans modifier ni le capital social ni la richesse patrimoniale de l actionnaire. - En matière de flux étrangers, les opérations ont concerné en particulier les valeurs des compagnies aériennes Karthago Airlines et TUNISAIR ainsi que les titres BH, SOTRAPIL et SPDIT. Le marché financier continue à connaître des performances, enregistrant à la fin de l année 2006 des niveaux historiques. L indice de référence TUNINDEX a clôturé l année 2006 à 2 331,05 points (+44,3% par rapport à 2005), une performance deux fois supérieure à celle de l année écoulée (+21,3%). - L enrichissement de la cote de la bourse par 3 nouvelles introductions, à savoir la société Immobilière Tuniso-Saoudienne (SITS), la compagnie de leasing El Wifack et la société Essoukna ; ce qui a porté le nombre des sociétés cotées à 48 unités à fin La cession de 35% du capital de la Société Nationale des Télécommunications «Tunisie Télécom», détenue par l Etat au consortium émirati «Tecom-dig» pour une enveloppe globale de millions de dollars Evolution de la capitalisation boursière RAPPORT ANNUEL

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25 ACTIVITÉS DE LA BANQUE

26 ACTIVITÉS DE LA BANQUE Evolution des principaux indicateurs de la BH / Activité Total Bilan Ressources Clientèles Capitaux Propres Crédits à la Clientèle Exploitation Produit Net Bancaire Frais Généraux Résultat Brut d Exploitation Dotations Nettes aux Provisions Bénéfice Net Ratios Bénéfice Net / Capitaux Propres (ROE) Bénéfice Net / Total Actif (ROA) Cœfficient d Exploitation Ratio de Solvabilité Ratio de Liquidité Autres indicateurs Effectif Nombre d agences Nombre de GAB Nombre de cartes Nombre de comptes Structure du capital (au 31/12/2006) Etat Tunisien & entreprises étatiques Personnes Privées Etrangers Autres TOTAL Notation Note Standard & Poor s (LT) Note Standard & Poor s (CT) Perspective , ,1 248, , , , , , ,8 203, , , ,2 191, , , ,5 192, , ,3 62,7 93,2 43,4 28,5 123,3 60, ,1 21,7 104,9 56,9 55,2 29,2 18,5 86,4 52,7 39,3 13,7 16, ,47 % 0,76 % 43,18 % 8,17 % 123,13 % 9,57 % 0,66 % 49,06 % 8,83 % 114,39 % 9,11 % 0,61 % 54,29 % 9,06 % 118,29 % 8,57 % 0,57 % 60,97 % 9,57 % 138,66 % ,6 50,9 48,3 17,2 17 8,85 % 0,63 % 54,38 % 10,67 % 125,71 % Quantité Montant (DT) % ,28 % 28,16 % 13,46 % 0,10 % 100 % 30/08/06 BB+ B Stable 26 RAPPORT ANNUEL 2006

27 Au cours de l année 2006, la banque a poursuivi son programme de développement, de restructuration et de mise à niveau touchant toutes les activités et les opérations bancaires sous tous ses aspects, et ce par la concrétisation et la mise en place des projets déjà entamés en 2005, ainsi que via le lancement de nouveaux projets se rapportant au développement commercial, au renforcement de son réseau agences, à l enrichissement des canaux de communication et à l assouplissement des procédures. Les résultats obtenus par la banque en 2006 sont conformes à ses attentes, voire en dépassement des objectifs. En effet, l année 2006 a été caractérisée pour la Banque de l Habitat par les faits saillants suivants : Au niveau de l activité Une consolidation importante des ressources de la banque revenant au bon comportement des ressources clientèle. A la fin de l année 2006, les ressources de la banque se sont élevées à 3 630,8 MD contre 3 204,8 MD, soit une hausse de 426 MD représen tant presque le double de celle enregistrée au titre de l année écoulée (+215,8 MD), et résultant principalement de l augmentation des dépôts de la clientèle. Evolution mensuelle des ressources clientèle / Un rebond des ressources clientèle, dépassant pour la première fois l accroissement enregistré par les créances productives. En effet, les ressources de la clientèle ont poursuivi leur mouvement à la hausse passant à 2 329,1 MD à fin 2006 contre MD au 31/12/2005, soit une augmentation de 306,1 MD presque le double de l année écoulée (+166,2 MD) et représentant 213,2% des objectifs retenus pour toute l année L évolution des ressources clientèle lors des quatre derniers exercices se présente comme suit : Ressources clientèle Dépôts à vue Dépôts d'épargne Dépôts à échéance Autres sommes dues à la clientèle TOTAL 31/12/06 31/12/05 31/12/04 31/12/03 487, , ,958 36, , , ,623 30, ,3 944,6 533,1 29, , , ,8 300,9 883,3 462,2 23, ,2 Une mobilisation record des dépôts à vue. Les dépôts à vue ont augmenté de 72,8 MD portant le total à 487,2 MD au 31/12/2006 contre une hausse de 65 MD au cours de l année 2005 et un flux prévisionnel de 58,7 MD, dépassant ainsi les objectifs assignés pour toute l année 2006 avec un taux de réalisation de l ordre de 124,1%. Un renforcement des dépôts d épargne 2313,6 2269,2 2199, ,8 2329, , , , ,8 2219,6 2253, ,6 Une mobilisation record des dépôts à vue enregistrant une augmentation de 72,8 MD. Dec 05 Fev 06 Avril 06 Juin 06 Août 06 Oct 06 Dec 06 RAPPORT ANNUEL

28 alimentée principalement par les dépôts d épargne libre et El Jadid. Les dépôts d épargne ont connu une progression de 69,5 MD contre 51 MD prévu pour toute l année, soit un taux de réalisation de 136,3%. Cette hausse provient essentiellement des comptes spéciaux d épargne qui se sont accrus de 49,5 MD, contre un flux prévisionnel de 35 MD ainsi que des dépôts d épargne El Jadid qui ont connu une reprise en augmentant de 14,8 MD contre 15 MD prévus pour toute l année. Une augmentation des dépôts à échéance ,5 944,6 883, ,6 462,1 533,2 487,2 349,3 414, Dépôts d'épargne Dépôts à échéance Dépôts à vue (+157,3 MD). Les dépôts à échéance ont aussi enregistré une importante hausse de 157,3 MD, contre seulement une évolution de 50,5 MD une année auparavant, dépassant largement les prévisions pour la période (+30,9 MD). S agissant du coût moyen pondéré des dépôts à échéance, il a augmenté légèrement de 0,15% en passant de 5,16% au 31/12/2005 à 5,31% à fin Un encaissement des ressources d emprunts pour un montant de 35 MD. En effet, les emprunts ont connu une variation positive d un montant de 20,5 MD, résultante du nouveau tirage de la première ligne BAD d un montant de 7 MD, de la deuxième ligne du même crédit d un montant de 25,3 MD et de la deuxième ligne BEI de 2,7 MD. Un remboursement de ressources d emprunts pour un montant de 14,7 MD. Les remboursements des emprunts durant l année 2006 s élèvent à 14,7 MD et concernent : l emprunt obligataire de 12 MD, la première ligne BAD de 1,8 MD, la première ligne BEI d un montant de 0,5 MD et le crédit HG 004 C de 0,4 MD. Un développement continu de l activité de la trésorerie. La trésorerie nette de la banque a connu une situation de détente durant l année 2006 malgré l augmentation de l activité de la banque et après le resserrement enregistré au cours l exercice précédent. En effet, la trésorerie globale de la banque a atteint 134,9 MD à fin 2006 contre 77,4 MD au terme de Aussi, les opérations d achat et de vente sur les valeurs du trésor ont dégagé des produits de 13,6 MD à fin 2006 contre 10,5 MD une année auparavant, soit un gain additionnel de 3,1 MD contre seulement un gain de 0,5 MD à la même date de l exercice écoulé. TMP Certificats de dépôt Comptes à terme Bons de caisse TMP Global 31/12/ /12/2005 4,87% 4,53% 5,37% 5,25% 5,27% 5,28% 5,31% 5,16% Les opérations d achat et de vente sur les valeurs du trésor ont dégagé des produits de 13,6 MD à fin 2006 contre 10,5 MD une année auparavant, soit un gain additionnel de 3,1 MD contre seulement un gain de 0,5 MD à la même date de l exercice écoulé. 28 RAPPORT ANNUEL 2006

29 Une intervention plus importante dans le financement des concours à l économie (+12%). Les concours à l économie se sont élevés à 3 143,5 MD au 31/12/2006 contre 2 807,6 MD une année auparavant, illustrant un accroissement de 335,9 MD (+12%) provenant à hauteur de 324 MD des crédits sur les ressources propres, de 11,2 MD du portefeuille titres et d une faible augmentation des crédits sur ressources spéciales, soit (+ 0,7 MD). Evolution de l encours des créances productives Chiffres en MD Evolution des concours à l économie Années , , , , ,5 Chiffres en MD Cette progression a concerné essentiellement les crédits commerciaux qui ont affiché une hausse de 114 MD (+32%), et les crédits particuliers qui ont évolué de 36% (+69 MD) et, avec un niveau moindre, les crédits immobiliers acquéreurs (+24,9 MD) et les crédits de préfinancement (+16,5 MD). S agissant des crédits de préfinancement, la tendance baissière a été rompue avec une reprise de l activité de la promotion immobilière qui s est confirmée surtout en 2006, notamment en termes d engagements et d utilisations. Une envolée des créances productives enregistrant une croissance de (+12,6%) contre 9,5 % une année auparavant. Les créances productives se sont établies à 2 364,5 MD à fin décembre 2006 contre 2 100,7 MD au 31/12/2005, enregistrant une augmentation de 263,8 MD et un taux d accroissement de 12,6%. Ce rebond des créances productives constitue une performance, surtout que ces dernières ont continué leur tendance haussière amorcée depuis le début de l année En effet, réalisant une hausse de 263,8 MD courant l année 2006, les créances productives ont progressé de 107,9 MD et de 182,9 MD respectivement en 2004 et en Ainsi, l encours global des crédits de préfinancement s est accru de 16,5 MD pour être ramené à 253,6 MD au 31/12/2006, contre 237,1 MD au terme de l année L enveloppe accordée a atteint 177,9 MD à fin décembre 2006 contre 181,3 MD prévus pour toute l année 2006 réalisant ainsi 98% des prévisions escomptées. En terme de déblocages, le montant utilisé s est élevé à 131,2 MD au 31/12/2006 alors que les prévisions tablent sur 121,3 MD, soit un taux de réalisation de 108%. En ce qui concerne les crédits immobiliers acquéreurs, les autorisations ont totalisé RAPPORT ANNUEL

30 162 MD au 31/12/2006 contre 167 MD prévus au titre de l année 2006, traduisant ainsi un taux de réalisation de 97 %. Impulsé par la reprise confirmée des crédits directs (+13,5 MD), l encours des crédits immobiliers acquéreurs a enregistré une progression de 24,9 MD Parallèlement aux autorisations, les déblocages des crédits immobiliers acquéreurs ont été marqués par une tendance haussière pour s établir à 172 MD au 31/12/2006 contre 167,3 MD une année auparavant, soit une hausse de 4,7 MD. Cette hausse est essentiellement imputable à l enveloppe débloquée des crédits directs (+14,5 MD) et dans une moindre mesure aux crédits sur l épargne El Jadid (+1,7 MD). Quant au montant alloué aux crédits épargne logement, il a enregistré une régression de 11,5 MD. Une amélioration continue de la qualité d actifs. Les actions de recouvrement menées au cours de l année 2006 ont permis de récupérer un montant de 33 MD pour un volume d impayés totalisant 182,2 MD à la fin de l année 2005, ce qui traduit un taux de récupération de l ordre de 18,1%. Les récupérations réalisées au niveau de la promotion immobilière ont atteint 25 MD. L effort de recouvrement d une part, et la cession d un montant de 9,4 MD à la Société Générale de Recouvrement d autre part, ont fait que le total des créances classées s est établi à 261,9 MD au 31/12/2006 contre 286,8 MD à fin 2005, soit une baisse de 24,9 MD. Chiffres en MD Classe 2 Classe 3 Classes 4&5 TOTAL 31/12/03 31/12/04 31/12/05 31/12/ EN MD Crédits/Epargne Logement Crédits Directs Crédits/Epargne El Jadid ,8 78,8 68,7 57,2 52,6 57,8 88,9 103,4 1,0 5,5 9,7 11,4 La part des créances classées de la banque dans le total de ses engagements s est nettement améliorée en 2006 passant à 7,65% à fin décembre 2006 contre 9,6% en 2005 et 13,42% en S élevant à MD, l encours des crédits immobiliers acquéreurs s est inscrit en hausse de 24,9 MD. Cette hausse a été impulsée aussi bien par les crédits directs qui ont augmenté de 13,5 MD pour atteindre 788,8 MD à fin décembre 2006, que par les crédits sur épargne logement et les crédits sur l épargne El Jadid qui ont affiché une augmentation respectivement de 1,6 MD et 9,9 MD. Engagements Déblocages Encours ,8 127, ,9 140,9 142, ,4 170,8 167, , Parallèlement à cette diminution, le taux de couverture des créances classées s est amélioré pour passer à 71,17% contre 52,04% en 2005, dépassant déjà le taux escompté pour la fin de l année 2008 (70%). Chiffres en MD Provisions Provisions + Agios Réservés Provisions / Créances Classées Provisions + Agios Réservés / Créances Classées , , , ,79% 34,36% 33,03% 48,36% 41,40% 51,13% 52,04% 71,19% 30 RAPPORT ANNUEL 2006

31 La part des créances classées de la banque dans le total de ses engagements s est nettement améliorée en 2006, passant à 7,65%. Le taux de couverture des créances classées s est amélioré pour passer à 71,17% contre 52,04% en 2005, dépassant déjà le taux escompté pour la fin de l année 2008 (70%). domiciliation des titres de commerce extérieur a augmenté de 364,9 MD passant à 1 320,5 MD au 31/12/2006 contre 955,6 MD au cours de l année Evolution des Produits de l activité du bancaire étranger années Une consolidation du portefeuille d investissement. Le portefeuille d investissement a totalisé 99 MD au terme de 2006 contre 93,2 MD au terme de 2005, enregistrant une augmentation nette de 5,8 MD, attribuable, d une part, aux titres d investissement (+4,6 MD) revenant au fonds à capital risque placé auprès de la SIM SICAR et, d autre part, aux titres de participation qui se sont hissés de 1,2 MD. S agissant du portefeuille titres de participation, il a été marqué au cours de l année 2006 par : - La consolidation de la participation de la banque dans le capital de la filiale la STIMEC pour un montant de 178 md. - L accroissement de la participation de la banque auprès de la société SODINO pour un montant de 87,5 md. - L augmentation de la participation de la banque auprès de la Maison du Banquier 73,1 md. - La cession par la banque de sa participation dans le capital Epargne Partenariat Invest pour un montant de 700,6 md. - La diminution de la participation de la banque dans les sociétés Boumakhlouf, Jnaynet Hamammet et S.P.P.I, respectivement pour les montants de 42,5 md, 93,4 md et 100 md. Un essor soutenu de l activité du bancaire étranger et une consolidation des résultats y afférents. Au cours de l année 2006, l activité des opérations avec l étranger continue sur sa lancée le développement important amorcé depuis Ainsi le chiffre d affaires relatif aux opérations de 5 371, , , , en md Quant au chiffre d affaires relatif au commerce extérieur, il est passé à 729,1 MD à fin 2006 contre 608,2 MD une année auparavant, enregistrant une progression de 120,9 MD soit +19,9%. S agissant des transferts, ils ont connu la variation la plus importante au cours de l année 2006, un accroissement de l ordre de 66%, portant le total de ces transferts à 1 713,5 MD contre MD une année auparavant. Enfin, la salle de marchés poursuit son activité avec le même dynamisme observé ces dernières années avec un chiffre d affaires de l ordre de MD au cours de 2006 contre 9 938,3 MD une année auparavant, soit une progression de 14,4%. Le tableau ci-aprés retrace l évolution des produits afférents aux différentes activités du bancaire étranger : En Dinar Change et transferts Commerce Extérieur Salle de marché en devises Box de change Total Général 31/12/06 31/12/05 31/12/04 31/12/ RAPPORT ANNUEL

32 Le total des commissions et produits générés par l activité du bancaire étranger a augmenté de 34% au cours de toute l année 2006 contre 25,67% une année auparavant, passant à 15,6 MD contre 11,6 MD à fin Les hausses les plus significatives ont été enregistrées au niveau des revenus du commerce extérieur (+50,8%) et principalement aux opérations relatives aux crédits documentaires export (+121,7%) et ceux afférents aux opérations de remises documentaires export (+121%). Une amélioration importante de l activité de la monétique. L activité de la monétique s est caractérisée durant l année 2006 par les faits suivants : - L émission de cartes a atteint à fin 2006 sur un total de comptes, traduisant un taux d équipement de 72,74%. Les cartes Yasmine ont atteint un volume de cartes contre en 2005, soit une évolution de 132%. - Le réseau d affiliés est passé de 278 au 31/12/2005 à 320 commerçants à la fin de l exercice 2006, soit (+15%). - Le réseau de guichets automatiques de la banque a été renforcé par trois GABs pour ramener le nombre total de ces machines à 66 à fin Au niveau de l exploitation Un affermissement du Produit Net Bancaire (+17,8%). Le Produit Net Bancaire de la banque a progressé de 17,8% pour s élever à 145,3 MD au 31/12/2006 contre 123,3 MD une année auparavant. Cette augmentation est alimentée par la forte hausse de la marge d intérêts qui est de 15,2% (+12,6 MD) ainsi que par la progression des commissions nettes (+5,8 MD) et des gains nets sur portefeuille titres (+3,6 MD). En effet, la marge d intérêts a continué son essor enregistré depuis les trois années pour s établir à 95,1 MD au 31/12/2006 contre 82,5 MD une année auparavant, affichant une hausse de 12,6 MD (+15,3%). Evolution de la marge d intérêts - Les transactions réalisées durant toute l année 2006 ont totalisé 304,6 MD contre 264,6 MD pour l année La performance mensuelle moyenne par GAB est passée à 390,5 md au 31/12/2006 contre 350 md à fin Le volume opératoire a enregistré une nette amélioration. En effet, les opérations de retrait ont totalisé pour un montant global de 387 MD contre respectivement opérations et un total de 305,4 MD une année auparavant. 53, , , , , en MD 95, RAPPORT ANNUEL 2006

33 La marge d intérêts tire sa progression principalement des revenus sur opérations avec la clientèle et s explique par la relance de l activité de crédits et l amélioration de la structure de ressources clientèle composée de plus en plus de dépôts à moindre coût. Composition du Produit Net Bancaire 16% Ainsi, la marge d intermédiation financière s est hissée de 14,9 MD pour s établir à 105,8 MD au 31/12/ % 66% S agissant des commissions, elles ont continué leur tendance haussière observée depuis les trois dernières années avec une évolution de plus en plus significative témoignant l amélioration de la qualité de service ainsi que la relance des activités génératrices de commissions. Ayant augmenté de 5,8 MD, les commissions nettes se sont élevées à 26,7 MD à fin décembre 2006 contre 20,9 MD une année auparavant. Marge d'intérêts Commissions nettes Gains nets sur portefeuille titres Ramené au total des crédits, le PNB de la banque a généré 5,08% au 31/12/2006 contre 4,81% une année auparavant, soit une amélioration de près de 0,3 point de pourcentage. Evolution des commissions nettes en MD 26,7 L amélioration du PNB a impacté positivement la productivité. En effet, le PNB par agent est passé à 76,4 md au terme du mois de décembre 2006 contre 64,2 md au 31/12/2005, soit une évolution positive de plus que 20% par rapport à , ,6 17,9 20,9 PNB / Total crédits Frais de pesonnel / PNB ,08% ,81% ,47% ,90% 4,39% 31,99% 35,58% 38,58% 42,77% 36,37% Frais généraux / PNB PNB / Effectif (md) 43,18% 49,06% 54,29% 60,97% 54,38% 76,4 64,2 54,3 44,5 47, En ce qui concerne les opérations sur titres, elles ont dégagé dans leur ensemble un gain net de 23,4 MD, en augmentation de 3,6 MD (+17,9%) par rapport à l exercice précédent, provenant principalement des gains sur les Bons du Trésor Assimilables qui se sont hissés de 3,3 MD. Une maîtrise continue des frais généraux et une amélioration significative du cœfficient d exploitation Les frais généraux se sont élevés à 62,7 MD au 31/12/2006 contre 60,5 MD à fin décembre 2005, enregistrant une augmentation de 2,2 MD provenant exclusivement de la hausse des frais RAPPORT ANNUEL

34 de personnel qui se sont élevés à 46,5 MD contre 43,8 MD une année auparavant. Le cœfficient d exploitation s est amélioré de près de 6 points de pourcentage pour passer à 43,18% au 31/12/2006 contre 49,06% une année auparavant. Un rebond du Résultat Brut d Exploitation, dépassant fortement les prévisions de l année. Le Résultat Brut d Exploitation s est établi à 93,2 MD au 31/12/2006 contre 71,9 MD une année auparavant, affichant une hausse de 21,3 MD (+29,5%) tirée d une part par la nette amélioration du produit net bancaire et d autre part par la maîtrise des charges opératoires. Prévu initialement à 73 MD, le Résultat Brut d Exploitation a dépassé l objectif assigné pour toute l année réalisant 127,7% des prévisions. En MD Produit net bancaire Autres produits d'exploitation Frais de personnel Charges générales d'exploitation Résultat brut d'exploitation ,6 46,5 16,2 93, ,2 43,8 16,6 72, ,3 123,3 104,9 7,2 40,5 16,5 55, ,4 5,5 36,9 15,7 39,3 Evolution du Résultat Brut d Exploitation 93,6 5,6 34,1 16,9 48,3 Un fort provisionnement pour une meilleure couverture des risques. Les dotations nettes aux provisions ont connu une augmentation de 0,3 MD pour passer à 43,4 MD au 31/12/2006 contre 43,1 MD au 31/12/2005. Rapportées au PNB, les dotations nettes aux provisions représentent 29,85% au 31/12/2006. Dotations Nettes Aux Provisions ,4 43,1 29,2 13,7 17,2 Une performance du Résultat net. Le Résultat Net s est élevé à 28,5 MD au terme de l exercice 2006 contre 21,7 MD une année auparavant, soit une augmentation de 6,8 MD (+31,2%). Le niveau de réinvestissement exonéré plus important (20,1 MD) a permis de tirer profit de l avantage fiscal. 21,0 17,0 Evolution du Résultat Net 16,4 18,5 21,7 28, ,2 72,0 42,1 48,3 39,3 55, Une amélioration des ratios de rentabilité. L analyse par les ratios montre une rentabilité des fonds propres (ROE) de 11,47% et une rentabilité de l actif (ROA) de 0,76% au 31/12/ RAPPORT ANNUEL 2006

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