BILAN 2014 PERSPECTIVES 2015

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BILAN 2014 PERSPECTIVES 2015"

Transcription

1 BILAN 2014 PERSPECTIVES 2015 Revue annuelle de l Agence Belge de Développement au Burundi N 3 - mars 2015 Construisons un monde équitable

2 SOMMAIRE La cperation gouvernementale BELGO-BURUNDAISe 3 AGRICULTURE 4 Le programme d'appui Institutionnel et opérationnel au secteur agricole - PAIOSA BILAN 2014 PERSPECTIVES 2015 Revue annuelle de l Agence Belge de Développement au Burundi N 3 - mars 2015 Santé 6 Le programme d'appui institutionnel au secteur de la santé - PAISS Education 8 Le projet de formation initiale des enseignants - FIE Le projet d'appui à la formation professionnelle et technique - AFPT Le fonds commun de l'education - FCE Renforcement des compétences 11 Le projet d'appui aux organisations burundaises par le renforcement des compétences des ressources humaines - PAORC Développement socio-économique 12 Le programme pavage à haute intensité de main d'œuvre - PAVAGE JUSTICE 14 Le projet d'appui institutionnel central et périphérique à la justice - AICPJ POLICE 16 Le projet de renforcement des acquis de la professionnalisation de la Police Nationale du Burundi - PRAPPNB CONSTRUISONS UN MONDE ÉQUITABLE CTB / Rosalie Colfs La cpération belge contribue à l'amélioration de la qualité de l'enseignement au Burundi. BILAN 2014 PERSPECTIVES 2015 est la revue annuelle de l'agence Belge de Développement au Burundi qui présente de manière succinte nos interventions et les résultats obtenus. éditeur responsable Olivier Heck Création et production Quentin Courtois BONNE GOUVERNANCE 17 Le projet d'appui à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption - ABGLC DATE DE PUBLICATION Mars 2015 Marchés Publics 18 Le projet d'appui à l'amélioration du système des marchés publics au Burundi - ASMP Décentralisation 19 Le projet d'appui au développement local et à la participation citoyenne dans la province de Cibitoke - PADLPC Carte des Interventions & nouveaux projets programmés 20 Suivez-nous sur : facebk.com/ctb.burundi 2 BILAN PERSPECTIVES 2015

3 La cperation gouvernementale BELGO-BURUNDAISe La Belgique et le Burundi entretiennent et développent des relations de partenariat depuis plus de 50 ans. Ce partenariat se traduit notamment par un ambitieux Programme Gouvernemental de Cpération, principalement mis en œuvre par la CTB, l Agence Belge de Développement conjointement avec les institutions partenaires Burundaises. La forte croissance du volume de ce Programme, passant de 60 millions d euros pour la période à 200 millions d euros pour la période , illustre la volonté de renforcer ce partenariat et de contribuer plus significativement au développement du Burundi. Ces dernières années, tenant compte des priorités stratégiques définies par le Burundi, la Belgique a concentré son action sur 3 secteurs : la Santé, l Education et l Agriculture. Une attention particulière est également portée à la Gouvernance et au renforcement des capacités de l Etat. Dans ce domaine, le partenariat belgo-burundais œuvre notamment à la professionnalisation de la Police Nationale du Burundi, au renforcement de la Justice, à la modernisation de l'administration Publique et au Développement Local caractérisé par une participation citoyenne. Enfin, la Belgique et le Burundi mettent aussi en place une initiative de Développement économique et social par le pavage à haute intensité de main d œuvre. La réalisation de toutes ces initiatives de développement est assurée conjointement par l expertise nationale et internationale mobilisée par la CTB et les nombreux acteurs des institutions burundaises partenaires, dans un esprit d engagement mutuel, de dialogue permanent et d ambitions partagées. Avec l objectif d une contribution structurelle aux processus de changement et dynamiques de développement... Chiffres clés expatriés nationaux 263 employés 13 interventions en cours en millions d euros de volume d activités pour l année 2014 Budget par secteur (en %) Multi Sectoriel 12% Agriculture & Développement 11% Economique Gouvernance 38% la Belgique est le 1 er bailleur bilatéral du Burundi en volume financier 18% Education 21% Santé BILAN PERSPECTIVES

4 AGRICULTURE - LE PAIOSA Le programme d'appui institutionnel et opérationnel au secteur agricole L agriculture est un secteur clé pour le développement socioéconomique du Burundi. En effet, il représente 90 % de la population active et constitue, au travers d un modèle basé sur une agriculture familiale, la source principale de denrées alimentaires du pays. L accès au foncier (taille moyenne des exploitations < 0,5 ha) et le faible investissement financier et technologique sont des facteurs importants qui contribuent à maintenir l agriculture burundaise dans une situation de subsistance qui se caractérise par un revenu brut moyen estimé à BIF/an/famille (soit 625 ) et par une situation très précaire en termes de sécurité alimentaire. En 2014, le Burundi était classé en dernière position sur l échelle de l indice de la faim dans le monde selon le Global Hunger Index Face à cette situation, le Gouvernement a mis en place une Stratégie Agricole Nationale (SAN) et un Plan National d Investissement Agricole (PNIA) dont les objectifs sont de contribuer de manière durable à la réduction de la pauvreté et au soutien de la croissance économique à travers l augmentation de la productivité des facteurs de production, la valorisation maximale des productions, la diversification des opportunités de revenus et la préservation des ressources naturelles Ha budget : (PAIOSA III) période : localisation : Bujumbura, Imbo, Moso, Bugesera & Gitega 4500 Ha d aménagements hydro-agricoles en cours 88 champs écoles paysans «banane» 90 facilitateurs formés sur la banane 30 facilitateurs maïs & 30 facilitateurs riz en cours de formation 4500 producteurs accompagnés générant un chiffre d'affaire de 7 milliards Bif/an Dans ce cadre, le PAIOSA porte l ambition de contribuer à la mise en œuvre du PNIA au travers de l amélioration des services publics rendus aux acteurs du secteur (appuis institutionnels) ainsi qu au travers du développement du revenu agricole dans les régions de l Imbo, du Moso et du Bugesera. L objectif, dans ces régions, est d augmenter significativement le revenu de producteurs travaillant sur ha. L une des spécificités du PAIOSA est d assurer une complémentarité entre son action institutionnelle structurante et les services directs aux acteurs de terrain. L appui au secteur semencier et à une recherche agronomique orientée sur la demande du secteur vise à être plus en lien avec les réalités de terrain et les besoins des acteurs en semences et en développement technologique. Il en va de même pour l amélioration de la compétitivité des chaînes de valeur riz, maïs, lait et banane pour lesquelles les actions opérationnelles s inscrivent dans le cadre du développement d un environnement plus favorable de partenariat publicprivé. La stratégie environnementale du Burundi est également prise en compte dans chacune des actions. Résultats obtenus à ce jour 16 Plans Provinciaux d Investissement Agricole (PPIA) ont été établis pour faciliter la priorisation et la planification des investissements locaux dans le secteur. Le PAIOSA soutient également 16 groupes sectoriels provinciaux. 155 cartes thématiques ont été produites pour l ensemble des 16 provinces du Burundi afin de faciliter la crdination des interventions par les Directions Provinciales. L Enquête agricole Nationale du Burundi (ENAB) est un des premiers produits de l appui institutionnel. Face au manque de données structurelles qui prévalait, l ENAB constitue maintenant une référence importante pour le Gouvernement et plusieurs Partenaires Techniques et Financiers en vue de faciliter la planification, le suivi/évaluation et la prise de décision dans le secteur agricole. Les actualisations annuelles permettent de mieux appréhender les variables de conjoncture (superficies, productions, intrants ). 4 BILAN PERSPECTIVES 2015

5 Des outils de soutien au financement de l investissement privé (FIF) et de la recherche agronomique (FOCRA) ont été mis en place. Le Fonds d investissement Filières facilite les partenariats entre agriculture familiale et opérateurs économiques pour des investissements en équipement et infrastructures. CTB / Rosalie Colfs 60 projets ont été soutenus et grâce à ce partage du risque, la capacité de négociation des conditions de crédit par les producteurs est augmentée. Il est attendu de ces projets un revenu généré de /an. 5 projets de recherche ont également été soutenus dans le cadre du Fonds Compétitif de la recherche Agronomique. 90 Organisations Paysannes ont été diagnostiquées et renforcées suivant un plan d'action personnalisé. Organisation de Foires promotionelles qui ont abouti à la mise en place d'un comité national chargé de l'organisation des activités promotionelles au sein du MINAGRIE. Le programme a appuyé l élaboration de la loi semencière du Burundi ainsi que la mise en place des structures publiques de contrôle et de crdination du secteur semencier à savoir l Office National de Contrôle et de Certification des Semences (ONCCS), le Conseil National Semencier (CNS), le Comité Technique National d Homologation des Variétés ainsi que la Direction de Production des Semences et Plants. De nouvelles variétés de semences ont été homologuées dont du maïs hybride qui, planté dans des conditions optimales, devrait contribuer à au moins doubler la production. Environ plants forestiers et agroforestiers ont été plantés. Ils protègent ha de terre. De nombreux ouvrages de gabionnages ont également été réalisé. Ils protègent les terres et les ouvrages d irrigation mis en place. Une prise d eau sur la rivière Nyamagana est construite, ce qui permettra d irriguer environ 4000 ha exploitables par cultivateurs : Le réseau d irrigation des communes de Buganda et Cibitoke dans la région de l Imbo était dans un état de délabrement général car les ouvrages et canaux n alimentaient que ha soit 40% des terres ayant un potentiel irrigable. La construction de la prise d eau sur la rivière de Nyamagana a été terminée en décembre Elle servira à irriguer ha exploitables par environ cultivateurs. Ces derniers pourront cultiver notamment des légumes, du maïs, du riz et d autres cultures durant la saison sèche. Construction de la prise d'eau de Nyamagana CTB La Carte des sols du Burundi a été digitalisée et éditée en version électronique : fruit d une collaboration entre l ISABU, l institut Géographique du Burundi (IGEBU), le MRAC (Musée Royal d Afrique Centrale), l UGent (Université de Gand) et la CTB, 42 planchettes au 1/50 000ème de la carte des sols ont été digitalisées et des bases de données ont été mises en place. PROGRAMME PAIOSA Ministère de l'agriculture et de l'elevage Boulevard Mwambutsa NGAGARA - BUJUMBURA T : E : PAIOSA.BU@GMAIL.COM Avec l'appui de BILAN PERSPECTIVES

6 SANTE - LE PAISS Le programme d'appui institutionnel au secteur de la santé La guerre civile au Burundi a eu un impact négatif sur la santé de la population. La plupart des indicateurs de santé ont viré au rouge. Depuis, le Burundi a mis en place toute une série d initiatives en vue d accélérer l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des progrès importants ont été constatés, notamment au niveau de la réduction de la mortalité infantile. Cependant, de nombreux défis persistent, entre autres liés à la morbidité et à la mortalité due aux maladies transmissibles comme le paludisme ou le VIH/ SIDA. Le Burundi connait en outre une croissance démographique de 2.4% par an. Une femme burundaise a ainsi en moyenne 6,4 enfants. Ces indicateurs - combinés à une densité démographique de 310 habitants par km 2 et une population largement dépendante de l agriculture - font de la croissance démographique l un des plus grands défis du pays. C est donc à juste titre que le secteur de la santé a été identifié comme un des domaines prioritaires de la cpération belgoburundaise. L intervention vise à soutenir le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA (MSPLS). Afin d améliorer l ensemble du système de santé, le PAISS appuie cinq volets : la gouvernance au niveau central, la gouvernance sanitaire périphérique, le développement des ressources humaines, le Système National d Information Sanitaire ainsi que la gestion et la maintenance des infrastructures et des équipements. Les cinq volets sont structurés en cohérence les uns avec les autres pour améliorer l impact du programme. budget : (Suisse) période : localisation : National + Kirundo & Muramvya l accès aux soins a augmenté de 70% en 3 ans (nouveau cas/an/habitant pour les consultations curatives) réforme complète de la formation des infirmiers A2 dans les écoles paramédicales système de référence / contre-référence : à Kirundo et Muramvya, le nombre de patients transférés d urgence vers les hôpitaux de district est passé de 1746 en 2012 à 3512 en 2013 Résultats obtenus à ce jour Les réformes au sein du MSPLS progressent : l organigramme a été remanié, un nouveau règlement d ordre intérieur a été validé, de même qu un répertoire national de description des postes. Le Financement Basé sur la Performance (FBP) au niveau central a été mis en œuvre en Il envisage de rendre plus efficaces et efficients les différents services du MSPLS. Une stratégie de financement pour une couverture universelle est élaborée en concertation avec le secteur de la Protection Sociale. La proportion de la population couverte par une assurance maladie ou un mécanisme de solidarité est passée de 41% en 2012 à 71% en BILAN PERSPECTIVES 2015 CTB / Rosalie Colfs

7 CTB / Rosalie Colfs CTB / Rosalie Colfs les formations des équipes cadres de district à la méthodologie de l'apprentissage par problèmes dispensées dans six provinces ont permis de renforcer les compétences des bureaux de districts sanitaires. La stratégie relative à la mise en œuvre de la chirurgie de district a été élaborée et les premières formations vont démarrer en Un canevas pour le système de référence / contre référence a été défini dans les deux provinces d intervention de Muramvya et Kirundo, sur base d un co-financement avec la population. Le nombre de patients ayant pu être référés en urgence aux hôpitaux de district par ambulance a doublé entre 2012 et 2013, passant de 1746 à En 2013, la moitié des centres de santé ont mis en pratique la stratégie de Plainte Traitement, alors qu ils n étaient que 2% à l utiliser en Dans le cadre de la réforme de l enseignement paramédical, l ensemble des référentiels du cursus des infirmiers A2 a été révisé au profit d une nouvelle approche basée sur les compétences. Le nombre d élèves par classe dans les Ecoles Paramédicales a diminué de moitié. Cette diminution des effectifs a permis de réduire le nombre de stagiaires par site de stage et d améliorer la qualité de la formation paramédicale. Trois écoles paramédicales publiques ont été réhabilitées : les dortoirs et salles de cours ont été réaménagés, ainsi que les blocs réfectoires et cuisines. Des salles de bibliothèques et d archives ont été construites et équipées. Le matériel didactique a été rendu disponible ainsi que la connexion internet pour faciliter la documentation. Des installations photovoltaïques ont été placées dans ces établissements, en cohérence avec la politique du PAISS qui privilégie les énergies renouvelables. La proportion de centres de santé ayant des infirmiers de niveau A2 selon les normes a augmenté de 32% en 2012 à 40% en 2013, de même que la proportion de districts sanitaires ayant des médecins en nombre suffisant est passée de 20% en 2012 à 77% en La fonctionnalité du Système National d Information Sanitaire (SNIS) est améliorée : en 2013, 89% des formations sanitaires utilisent les outils de collecte et de rapportage de données fournis par le Ministère par rapport à 50% en Une cartographie sanitaire de l ensemble du territoire a été réalisée. Cet outil, combiné à un nouveau logiciel de collecte permettra une meilleure visualisation des données sanitaires par aire géographique. Un plan directeur pour l'extension et la réhabilitation de l'hôpital de Kiganda PROGRAMME PAISS Avenue Pierre Ngendandumwe BUJUMBURA T : E : ngirigi@yah.fr E : LUC.GEYSELS@BTCCTB.ORG Qu est-ce que le Financement Basé sur la Performance? Ce système consiste à financer les services de santé en fonction des résultats réalisés par les structures sanitaires. Il se différencie donc du financement classique où les structures reçoivent en amont tous les fonds nécessaires à leur fonctionnement sans aucune obligation de performance. Avec le FBP, il appartient à chaque structure de santé de mettre en oeuvre des stratégies novatrices pour augmenter la qualité et la quantité de son offre de soins (amélioration de l accueil, état des infrastructures, motivation du personnel, etc.) Le FBP permet notamment aux formations sanitaires d'acheter les quantités nécessaires de médicaments. Il a contribué pour une grande partie à l amélioration des indicateurs de santé au Burundi depuis 2011 : l utilisation des services curatifs, la vaccination, les accouchements. Retrouvez l'étude de cas sur le centre de santé de Gikomero : a été élaboré en tenant compte du circuit du patient. BILAN PERSPECTIVES

8 EDUCATION Le projet de formation initiale des enseignants - FIE 8 Le Burundi vit aujourd hui une phase de réforme dans l enseignement secondaire, tant au niveau des différentes sections de l enseignement secondaire général que de la section pédagogique. Cette réforme concerne les élèves, mais aussi les enseignants, leurs formateurs, les inspecteurs et toutes les autres structures des Ministères de l Education. Le projet FIE entend revaloriser le métier d'enseignant à travers une professionnalisation de la formation et une actualisation des programmes. Quelque 120 experts pédagogiques du ministère œuvrent à la rédaction des curricula et plans annuels détaillés pour les différentes orientations. À cet égard, toute leur attention est centrée sur l'acquisition et la maîtrise actives des compétences de base et sur leur application dans des situations concrètes et complexes. Etape 1 : Document de Vision et d Orientation : le document de vision précise pour sa part le cadre dans lequel s inscrivent ces réformes, ainsi que les caractéristiques auxquelles elles doivent répondre. En particulier, l organisation de la formation secondaire pédagogique doit combiner plusieurs impératifs, dont celui de garantir une formation de qualité et déboucher sur l emploi pour tous les diplômés tout en minimisant les coûts. Une version finale du Document de Vision est disponible au Bureau d études des programmes de l enseignement secondaire général et pédagogique (BEPES) et a été transmise à la Direction Générale des Bureaux Pédagogiques (DGBP). Etape 2 : Référentiels de métier, de compétences, de formation et d évaluation : ces référentiels sont élaborés par les cadres de la Direction Générale des Bureaux Pédagogiques et les conseillers du Service Pédagogique de l Enseignement Secondaire. Elle est menée selon les principes de la pédagogie de l intégration, qui s inscrit clairement dans une visée de professionnalisation des enseignants. Les référentiels de métier, de compétences, de formation et d évaluation sont disponibles pour la section pédagogique. Les référentiels de compétences, de formation et d évaluation sont disponibles pour les différentes disciplines de l enseignement secondaire général. Tous ces référentiels seront validés sur le terrain pendant l année scolaire Etape 3 : Supports pédagogiques (en cours) : que ce soit pour l enseignement secondaire général ou pour l enseignement secondaire pédagogique, une position réaliste à propos des supports pédagogiques est d une importance primordiale : changer les manuels scolaires est nécessaire à terme, dans un contexte où la connaissance continue à évoluer, ainsi que les courants pédagogiques. Toutefois, c est une opération coûteuse qu il convient de mener de manière progressive, tant pour des raisons pédagogiques que pour des raisons budgétaires. Les supports pédagogiques de la première année sont pratiquement achevés dans les différentes disciplines, à l exception de ceux pour l entrepreneuriat et les technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement. Etape 4 : Manuels scolaires : les manuels scolaires restent des outils de tout premier choix pour que l enseignant puisse y puiser des idées et des types d activités pour les apprentissages et qu il puisse trouver des éléments qui garantissent l exactitude des contenus enseignés. Les marchés d acquisition de manuels scolaires devraient s appuyer sur les référentiels et les planifications détaillées, qui constituent le cadre de référence et les spécifications techniques pour les marchés et les commandes. BILAN PERSPECTIVES 2015 budget : période : localisation : National conseillers pédagogiques 120 renforcés référentiel de métier, de compétences, de formation et d évaluation pour la formation initiale des enseignants du primaire référentiel de compétences, de formation et d évaluation pour les sections de l enseignement secondaire général PROJET FIE (c/o BEPES) Avenue Kirika Quartier KIGOBE - BUJUMBURA T : E : PMUKENE@YAHOO.FR E : GERT.JANSSENS@BTCCTB.ORG CTB / Rosalie Colfs CTB / Rosalie Colfs

9 EDUCATION Le projet d'appui à la formation professionnelle et technique - AFPT Le projet AFPT a pour principale ambition de consolider les acquis des projets précédents. Dans ce cadre, il appuie la Direction Générale de l Alphabétisation, de l Enseignement Technique, de l Enseignement des Métiers et de la Formation Professionnelle. L'objectif principal consiste à démontrer la pertinence d une approche intégrée avec les Centres de Formation Professionnelle et les Centres de Métiers. Cette méthodologie permet d'améliorer la qualité de la formation, l'adéquation de l offre de formation en phase avec les besoins de l économie burundaise, la bonne gouvernance des centres et l'insertion effective des lauréats. L approche vise une optimisation réelle du potentiel des centres en prenant en compte, d une part, des exigences d efficience et d efficacité et, d autre part, une application rigoureuse des principes de rentabilité ou de value for money. D ici fin 2018, 14 centres devraient fonctionner en tant que "centre exemplaire", capables de participer à la diffusion de bonnes pratiques vers les autres opérateurs de formation du réseau EFTP. Cette méthodologie devrait contribuer progressivement à l élévation du niveau de qualité et de performance de l ensemble du réseau. budget : période : localisation : National Après 5 ans d appui, les effectifs des 4 centres de formation sont multipliés par 6 87 filières porteuses ont été identifiées suite à une étude sur l adéquation formation-emploi CTB / Rosalie Colfs Résultats obtenus à ce jour Mise à disposition d un outil de pilotage et d aide à la décision qui a pour ambition d orienter les choix d ouverture, fermeture et redéploiement des filières. Cet outil est le résultat d une étude prospective sur le marché de l emploi, les besoins de l économie et l adéquation formation/emploi. Elaboration d une offre de formation modulaire centrée sur une approche «produits/services» pour 12 filières traditionnelles et pour des filières innovantes (Horeca, Techniques de conservation et de transformation agroalimentaire, Agri-élevage, Energies renouvelables). Diversification des financements et outils de l EFTP. Suivi et accompagnement des 10 établissements qui bénéficient d un accord d exécution (financement) pour l organisation matérielle et pédagogique des formations (4), et pour faciliter le fonctionnement des Unités d Appui Pédagogique (4) des cellules d insertion (10). Production de fiches techniques et guides du formateur pour les modules de base de 10 filières. Ceux-ci ont été validés en interne, et mis à la disposition des formateurs des 8 centres pilotes pour une expérimentation. Renforcement des capacités de 60 cadres en charge de la gestion du secteur EFTP. En matière d insertion professionnelle, (1) les cellules d insertion adossées à chaque centre sont opérationnelles grâce à un appui continu du pl d insertion ministériel initié dans le cadre du projet; (2) Un large panel d outils, de mécanismes et de processus d accompagnement des lauréats vers une activité génératrice de revenus ont été élaborés : dossier PROJET AFPT Avenue du CInquentaire - Rue Kirika Quartier Kigobe - BUJUMBURA T : E : pnayuburundi@gmail.com E : GEORGES.LENAIN@BTCCTB.ORG narratif de formulation de projet, base de données, business plan, leasing ; (3) Une expérimentation de différents types de stages facilitant l insertion a été mise en œuvre ainsi qu un cadrage national visant la dissémination des bonnes pratiques observées. Amélioration de l accès par la réhabilitation et la construction de 4 centres de formation disposant de l équipement nécessaire pour 7 filières. BILAN PERSPECTIVES

10 EDUCATION Le fonds commun de l'éducation - FCE Le Fonds Commun de l Education est un panier commun (basket fund) en appui à la stratégie sectorielle de l Education du Gouvernement du Burundi. Il est alimenté par 5 bailleurs de fonds dont la Belgique qui a été désignée crdonateur du FCE et entité de supervision pour le Partenariat Mondial pour l'education (PME). budget du FCE : dont de la Belgique période : La programmation des activités et leur exécution sont confiées au Ministère de tutelle tant au niveau central qu au niveau déconcentré. Norvège France Le Ministère est, au centre de l exécution des activités, et est donc Membres : Belgique UNICEF responsable de l atteinte des résultats. Cette responsabilisation & PME (Partenariat Mondial est accompagnée d un plan de renforcement des capacités visant pour l Education) l appui des fonctions clés du Ministère comme le pilotage, la planification, la gestion et l exécution de la dépense et les marchés localisation : National publics. Ce renforcement institutionnel est assuré par des assistants techniques internationaux qui, travaillant sous la responsabilité du Ministère, appuient les agents fonctionnaires à réaliser leur mission avec efficacité et efficience. Enfin, les bailleurs de fonds disposent de points de contrôle spécifiques pour la gestion des risques comme la validation de la programmation annuelle, les avis de non objection sur les marchés de constructions, sur les manuels scolaires et les audits externes annuels. La performance d absorption du Ministère est évaluée conjointement lors des Comités de suivi, sur base de rapports techniques et financiers, où les problèmes identifiés font l objet de dialogue technique permettant de trouver les solutions les plus appropriées pour le Ministère. Depuis 2013, le FCE contribue principalement à la réforme de l école fondamentale qui consiste en l extension de l enseignement de base de 6 à 9 années. Grâce à l appui financier du FCE et à l appui technique des bailleurs de fonds, le Ministère est en meilleure capacité pour mettre en œuvre cette réforme en construisant de nouvelles salles de classe, en révisant les curricula, en imprimant des manuels scolaires et en formant des professeurs. Le tableau ci-dessous présente quelques produits directs de la contribution du FCE à la programmation sectorielle focalisée sur la réforme de l école fondamentale. Quelques produits directs Unité Réalisé En cours A engager Construction de salles de classe (nouvelles écoles) avec équipements Construction de salle de classe (extension d école via maîtrise d ouvrage communale pour l école fondamentale) avec équipements # de salles de classes # de salles de classes Acquisition (impression ou achats) de manuels scolaires - Cycle inférieur - Cycle 4 (7ème, 8ème, 9ème) - Secondaire général # de manuels / / / Avec l'appui de FONDS COMMUN DE L'EDUCATION Avenue du 18 Septembre QUARTIER ROHERO I - BUJUMBURA T : E : Sebastien.dibling@btcctb.org E : Jan.bijnens@btcctb.org 10 BILAN PERSPECTIVES 2015 CTB / Rosalie Colfs

11 RENFORCEMENT DES COMPETENCES Le projet d'appui aux organisations burundaises par le renforcement des compétences des ressources humaines - PAORC Le «Projet d Appui aux organisations burundaises par le Renforcement des Compétences des Ressources Humaines (PAORC)» fait partie d une série de nouveaux programmes qui sont mis en oeuvre dans les pays partenaires de la cpération gouvernementale belge. Ces Programmes «bourses nouvelle génération» remplaceront à terme les bourses individuelles de haut niveau qui préparaient le futur personnel enseignant et de recherche des universités, mais aussi des professionnels des pays partenaires, par l octroi de bourses d études de type «Master», doctorat, spécialisation et post-doctorat. budget : période : localisation : National Conformément à la nouvelle stratégie bourses, l ambition du PAORC est de fournir un appui conséquent au renforcement des compétences des ressources humaines d un ensemble d organisations bénéficiaires burundaises. Ces organisations sont sélectionnées en vue de leur rôle dans la réalisation des ambitions stratégiques des secteurs prioritaires de la cpération belgo-burundaise. Elles peuvent être étatiques ou non étatiques (société civile, secteur privé ), grandes ou petites. Dans la stratégie d intervention du PAORC, les formations, études ou autres initiatives de renforcement des compétences des participants individuels ne peuvent pas être considérées comme des fins en soi. Ce qui importe, c est un développement ciblé des ressources humaines en fonction des objectifs de performance ciblés par les organisations bénéficiaires et alignés sur les stratégies sectorielles. A cet effet, le PAORC envisage d appuyer les organisations bénéficiaires via des parcours de renforcement des compétences qui sont suffisamment poursuivis dans le temps et pour lesquels les conditions de succès sont adéquatement réunies. L ensemble des orientations stratégiques et approches d intervention du PAORC doivent concourir à graduellement améliorer l efficacité et l efficience des efforts de formation et de renforcement des compétences. Un premier atelier d échanges a réuni, en décembre 2014, les cadres ministériels en charge des ressources humaines, des cadres d instituts de formation burundais et les assistants techniques de la cpération belgo-burundaise. Il a permis d échanger sur les concepts de capacités et de plans de formation, le PAORC visant une compréhension commune des stratégies et mécanismes efficaces de renforcement des compétences parmi les acteurs clés. PROJET PAORC Avenue du Japon n 46 QUARTIER ROHERO I - BUJUMBURA T : E : Brigitte.SIEBERTZ@ BILAN PERSPECTIVES

12 Développement socio-économique Le développement économique et social par la mise en œuvre d'un programme pavage à haute intensité de main d'œuvre - PAVAGE Le chômage en zone urbaine au Burundi est très important, les emplois sont souvent précaires, informels, le niveau de formation est bas et les possibilités de formations ne sont pas assez diversifiées dans les domaines porteurs. La (re)construction des infrastructures urbaines dans les quartiers périphériques est hautement prioritaire, surtout dans les quartiers marqués par la crise qui connaissent des problèmes de voirie et d assainissement. Le choix du pavage comme réponse à ces défis n a pas été fait au hasard. Il répond à un besoin de création d emplois et d infrastructures urbaines. Les routes pavées sont plus durables et leur entretien facile et économique. L aménagement des voiries urbaines s accompagne d un travail d assainissement qui permet d améliorer les conditions de vies. Enfin, le pavage permet d utiliser la méthode Haute Intensité de Main d Œuvre (HIMO) qui met au travail un grand nombre de personnes pour les travaux de pavage mais aussi pour l extraction des graviers et des moellons ainsi que pour la taille des pavés. Visant la réconciliation et la stabilité des communautés, le Programme Pavage est cogéré avec le Ministère de l Intérieur. L idée est de renforcer les compétences et de donner plus de possibilités aux bénéficiaires de créer des emplois et d'installer des entreprises, assurant leur insertion socio-économique ainsi que le développement économique et social et la stabilité de la communauté toute entière. budget : (PNUD) période : localisation : Kirundo & Bujumbura (Bwiza, Nyakabiga, Cibitoke, Kamenge, Kinama & Rohero) 3834 apprenants 5.5% des ménages des communes de Bujumbura Nord 44 km de rues pavées (36 km à Bujumbura et 8 km à Kirundo) 1.4 millions d homme/jour ont été employés depuis novembre 2010 CTB / Rosalie Afin de garantir la durabilité des infrastructures, la santé communautaire et un cadre de vie décent, le programme appuie la mise en œuvre d un système communal de collecte, de tri et de valorisation des déchets adapté à la typologie des communes et aux capacités économiques des ménages. Résultats obtenus à ce jour Création d emplois : Les aménagements urbains, routes et caniveaux construits ont demandé près de hommes jours directs (équivalent à plus de 710 emplois permanents créés sur les chantiers depuis novembre 2010) et hommes jours de tailleurs de pavés depuis janvier 2010 (équivalent à 450 emplois permanents dans les carrières dans la zone rurale) ; soit plus de 1100 emplois permanents créés favorisant le développement économique autant urbain que rural. Le programme pavage emploie 3288 bénéficiaires directs via les chantiers-écoles de pavage, englobant presque 7 % des ménages de ces communes Nord de Bujumbura. 12 Pavage dans les quartiers nords de Bujumbura CTB / Rosalie BILAN PERSPECTIVES 2015 o Développement socio-économique : En plus du réseau urbain amélioré, chaque bénéficiaire direct des communes de Kamenge, Kinama et Cibitoke a accès à des formations par les pairs sur les chantiers-écoles de pavage (75% du temps), des formations humaines, entrepreneuriales, de développement personnel et des formations professionnelles spécifiques (25% du temps). A la fin du cycle (environ 9 mois), l apprenant reçoit une bourse d installation et un appui méthodologique pour effectuer le lancement de son activité génératrice de revenus ou de sa micro entreprise. Près de ont été payés sur les comptes personnels des apprenants comme bourses d apprentissage et d installation. o Infrastructures : Construction de 43 km de routes pavées et 2 km de caniveaux à grand diamètre dont 26 km de routes pavées effectués en HIMO dans les communes de Kamenge, Kinama et Cibitoke ; 8,6 km pour les communes de Bwiza et Nyakabiga (financement belge et PNUD) et 8,4 km à Kirundo.

13 Séminaire HIMO de novembre 2014 Du 6 au 8 novembre 2014, a eu lieu à Bujumbura un séminaire régional sur la méthode à Haute Intensité de Main d Œuvre et le travail décent. Plus de 160 personnes (ministères, praticiens, PTF) ont participé à ces échanges d expériences et présentations visant à débattre sur le potentiel de cette méthode comme outil de développement et de réduction de la pauvreté. CTB / Rosalie Retrouvez les recommandations, ainsi que toutes les présentations sur le site du séminaire : Formation en menuiserie CTB / Rosalie Colfs Collecte des déchets solides dans les quartiers nords de Bujumbura CTB / Quentin Courtois PROGRAMME PAVAGE Avenue Nyabisindu QUARTIER NGAGARA - BUJUMBURA T : E : OLIVIER.CHANOINE@btcctb.org E : leonardntandikiye@gmail.com Genre : Dans les communes Nord de Bujumbura, plus de 52 % de la main d œuvre des chantiers-écoles sont des femmes. Tandis que sur les chantiers confiés à des entreprises, environ 20% des travailleurs sont des femmes. Réinsertion socio professionnelle à long terme : Les formations professionnelles et les bourses d installation ont permis à plus de 600 apprenants de lancer leur activité professionnelle. D autres (+/- 900 personnes) se sont constitués en groupements pré-cpératifs professionnels ou ont trouvé un emploi grâce aux compétences acquises. Au total ce sont environ 44 % des bénéficiaires directs qui ont trouvé un emploi permettant de renforcer le développement économique et social de ces communes. De plus, 450 tailleurs de pavés et aidants ont été formés et ont un emploi permanent dans les associations de tailleurs de pavés des provinces de Bujumbura rural et de Kirundo. Ils ont été appuyés à la gestion sociale et environnementale des carrières et se sont organisés en association de tailleurs de pavés. Système communal de gestion des déchets solides : Avec un taux de couverture actuel de 30%, personnes bénéficient d un système de collecte des déchets communal adapté au contexte des communes périphériques et défavorisées. Ce système en HIMO est pourvoyeur d emplois durables (actuellement 80 employés communaux) grâce à un système à moindre coût (en moyenne 10 fois moins cher que dans les autres communes), sobre en carbone et en investissements. Le programme appuie la mise en place de filières de valorisation des déchets prometteuses et adaptées au contexte Burundais (sols agricoles dégradés, déforestation) : 50 T de compost et 3 T de briquettes de combustibles sont actuellement produites par mois en vue de développer le potentiel de ces filières. Pérennité : Les Services Techniques Municipaux ont acquis les capacités techniques et organisationnelles HIMO afin d assurer la durabilité de l infrastructure. CTB / Quentin Courtois BILAN PERSPECTIVES

14 JUSTICE Le projet d'appui institutionnel central et périphérique à la justice - AICPJ Les orientations stratégiques retenues pour le projet sont inspirées des principes d engagement dans les Etats fragiles et situations précaires et du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté du Burundi. Elles s inscrivent de manière spécifique en cohérence avec la loi belge relative à la cpération au développement dans cette logique d élargissement de la notion de développement en poursuivant comme objectif général «la consolidation de la démocratie et de l Etat de droit». La volonté du peuple burundais, ancrée dans la Constitution du Burundi de «réinstaurer un Etat de droit» et de garantir «l indépendance du pouvoir judiciaire» nécessite encore, malgré les avancées progressivement obtenues dans le secteur, des soutiens et appuis. L indépendance et la force du système judiciaire ne se décrètent pas mais se gagnent véritablement au jour le jour, sur le terrain, par une justice plus efficace, plus lisible et accessible pour les justiciables du Burundi. C est pourquoi la stratégie d intervention du projet est articulée autour des enjeux d un renforcement de la gouvernance du secteur. Le projet s aligne de manière spécifique sur les objectifs de la politique sectorielle Justice définie au Burundi dans le secteur pour "Une Justice Pénale Humanisée", "Une Justice Pour Tous", "Une Justice Indépendante". Les activités visent, dans une dynamique de double ancrage (actions aux niveaux central et périphérique), au renforcement des capacités et actions des institutions judiciaires et intègrent des actions directement liées à la promotion du genre, à la protection des plus vulnérables et à la lutte contre la corruption. 48H budget : période : localisation : Bujumbura, & 1/3 des provinces du pays En appui au Centre de Formation Professionnelle de la Justice : organisation du premier concours de recrutement pour les magistrats magistrats recrutés par concours 66 suivent pour la première fois une formation initiale d une année au CFPJ Prononcés sous 48 H après passage en audience des arrêts de cassation de la Cour Suprême contre des mois auparavant Accès en 2 minutes aux dossiers judiciaires grâce à une refonte de l archivage 924 personnes libérées des cachots en 2014 après constat d irrégularités de détention pendant les inspections du Ministère Public Résultats obtenus à ce jour Appui technique aux magistrats de la Cour Suprême du Burundi, via le partenariat noué avec la Cour de Cassation de Belgique et le Service public fédéral Justice belge : restructuration de la procédure en matière de cassation, amélioration de la lisibilité et de la taille des arrêts prononcés, mise en place de nouveaux outils (modèles d arrêts, formules types) ; augmentation du rendement des magistrats, réduction progressive des arriérés de dossiers. Prononcés sous 48h, après passage en audience, des arrêts de cassation de la Cour Suprême contre plusieurs mois auparavant. Cela renforce la crédibilité de la Cour Suprême et permet au citoyen de recevoir rapidement son jugement. Construction et équipement d'un nouveau bâtiment de la Cour Suprême (en cours, attendu pour mi-2015) : -- Réflexion sur l organisation et la répartition optimale des services au sein de la nouvelle Cour : gestion des flux des utilisateurs, mise en place des réformes organisationnelles (accueil, filtrage, délibérés, etc.). -- Équipement du nouveau bâtiment en matériel. bâtiment de la nouvelle Cour Suprême du Burundi. 14 BILAN PERSPECTIVES 2015

15 CTB / Rosalie Colfs En appui au Centre de Formation Professionnelle de la Justice (CFPJ), organisation en juin 2014 du premier concours de recrutement des magistrats qualifié de «transparent aux critères objectifs» par la société civile burundaise et les Nations Unies : jeunes magistrats sur plus de 770 candidats ont été recrutés sur base de leurs compétences (une première au Burundi), et suivent pour la première fois depuis novembre 2014 une formation initiale d une année manuels et des modules de formation ont été spécialement conçus et réalisés par le CFPJ, avec la collaboration de l Institut de Formation Judiciaire de Belgique. Ils serviront également à la formation continue des magistrats déjà en poste (catalogue de formation). Octobre 2014 : prestation de serments des lauréats magistrats CTB / Quentin Courtois Accès en 2 minutes aux dossiers judiciaires pour les justiciables grâce à une refonte des processus de classement et archivage de la Cour Suprême du Burundi et des provinces appuyées. Tant les citoyens que les avocats ont désormais accès facilement et rapidement aux dossiers. La mise en place de cet archivage est une manière efficace de lutter contre la corruption au niveau des greffes et secrétariats de parquet des cours et tribunaux. Publication de la seconde édition des Codes et lois du Burundi en français et en kirundi, ainsi que de leur actualisation. Ces recueils de lois et la mise en place d une gestion de la jurisprudence permettent de retrouver facilement les informations nécessaires pour rendre les jugements. Appui à la création du Service de statistiques judiciaires du Ministère. Production trimestrielle des tableaux de bord de la justice et élaboration annuelle de l annuaire statistique de la justice (première parution : annuaire 2013). Ces données statistiques sont des outils importants qui sont utilisés chaque trimestre lors de rencontres des acteurs judiciaires pour piloter et aider à la prise de décisions afin d améliorer l efficacité et l efficience du système judiciaire (supervision du travail des magistrats, redéploiement du personnel selon les besoins, ) En 2014, 924 personnes ont été libérées des cachots après constats d irrégularités de détention pendant les inspections du Parquet de la République. Ceci constitue une moyenne de 25% des personnes en garde à vue dans les cachots de police inspectés qui s ajoutent aux 2695 personnes libérées de la sorte depuis En 4 ans, plus de personnes ont vu leur durée de détention diminuer à l occasion d une meilleure application de la loi, limitant ainsi les risques psychologiques, sociaux, économiques et médicaux liés à la détention. En outre, une augmentation des dossiers à instruire à l audience publique a été décidée (en passant de 8 à 15 dossiers en moyenne). Alors que les remises se faisaient dans les cinq voire six mois avant intervention, elles se font actuellement endéans les trois semaines ce qui raccourcit d autant les délais de jugements. L action de la cellule de modernisation a déjà permis de capitaliser à «moindre coût» les outils et bonnes pratiques créés dans les 4 provinces pilotes. Elle s attelle à l extension de ces pratiques dans deux nouvelles provinces (Makamba et Cankuzo) et donc de couvrir plus d un tiers du pays fin CTB / Rosalie Colfs PROGRAMME JUSTICE Avenue du 18 septembre n 10 QUARTIER ROHERO I - BUJUMBURA T : E : anne-sophie.oger@btcctb.org E : bucumijb@yah.com Avec l'appui de BILAN PERSPECTIVES

16 POLICE Le projet de renforcement des acquis de la professionnalisation de la Police Nationale du Burundi - PRAPPNB CTB La Police Nationale du Burundi (PNB) a été créée en 2005 à la suite des Accords d Arusha et a intégré des effectifs en provenance des différents corps de défense et de sécurité gouvernementaux, ainsi que des Partis et Mouvements politiques armés. Dès sa création, le gouvernement du Burundi a sollicité l appui des partenaires internationaux afin de l aider à mettre en place cette nouvelle police unique et de relever ce défi crucial pour la paix, la sécurité et le développement au Burundi. Cela s est traduit dans les priorités du Gouvernement (Vision 2025 pour le Burundi, Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté, ). budget : (Royaume de Belgique) & (Royaume des Pays-as) période : localisation : Bujumbura, Bubanza, Muramvya, Mwaro & Ngozi La Belgique a répondu à l appel dès 2006 avec un premier projet d appui à la formation des membres de la Police Nationale visant à répondre au besoin urgent d uniformisation des connaissances de bases au sein du corps. Ce projet a été mis en œuvre par la CTB avec l'expertise de la Police fédérale Belge qui apporte toujours un appui technique dès que le besoin est exprimé. Après quelques années de fonctionnement, le Ministère de la Sécurité Publique a sollicité l organisation d un audit organisationnel interne, lequel a abouti, après analyse et discussion, au développement d une nouvelle vision d une police moderne, professionnelle, républicaine et proche du citoyen. La Belgique et les Pays-Bas ont décidé de soutenir conjointement ce processus de réformes à travers un Projet de Professionnalisation de la Police du Burundi qui a été mené de 2010 à juin Ce projet a permis de définir les orientations voulues dans la réforme de la police, et a initié ce processus de changement. Il est néanmoins apparu nécessaire de poursuivre l appui afin de pérenniser les premiers acquis et d aider à accélérer ce processus de changements au profit des citoyens à travers ce nouveau projet. CTB 16 Résultats obtenus à ce jour Après 6 années de formations conjoncturelles ( ), la Police Nationale du Burundi s est dotée d une structure de formation (formation initiale, de fonction, continue, de promotion et de réinsertion). En , les concours de recrutement, basés sur les compétences, ont permis à 120 officiers, 260 brigadiers et 750 agents de bénéficier de ces formations structurelles. Plus de 30% de ces policiers formés ou en cours de formation sont des femmes. La nouvelle structure du poste de police ainsi que son cahier des charges, basés sur les attentes et les besoins de la population, ont facilité la mise en œuvre des tâches policières de base. L accueil, l assistance aux victimes, la sécurité routière, etc. sont dorénavant des missions quotidiennes du poste. Un mécanisme de suivi de ces activités est assuré depuis fin 2013 par une équipe d officiers de la PNB. Le commissariat provincial est totalement repensé tant dans sa structure que dans son cahier des charges afin de jouer son rôle d appui aux postes de police. Les processus d accueil, de service information/renseignement/données opérationnelles sont élaborés. Le respect des délais de détention sera assuré par le niveau provincial dans les provinces pilotes. Les services centraux (RH, logistique, budget, planification, statistiques) disposent désormais de manuels de procédures et d un Plan Stratégique. De nombreuses pistes d amélioration des procédures ont été identifiées, comme par exemple la généralisation de la fiche de congés, l organisation des stocks ou encore la création d un service central de statistiques policières. Les provinces pilotes ont été dotées de nouvelles infrastructures et d'autres ont été réhabilitées. Avec l'appui de : BILAN PERSPECTIVES 2015 PROJET POLICE Avenue Nyanza Lac - Immeuble Berco QUARTIER ASIATIQUE - BUJUMBURA T : E : roberto.resmini@btcctb.org E : tharcisseyamuremye@yah.fr

17 CTB / Rosalie Colfs BONNE GOUVERNANCE Le projet d'appui à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption - ABGLC Malgré l inscription de la bonne gouvernance dans les principaux textes légaux et stratégiques du Burundi, plusieurs rapports officiels et indépendants continuent à indiquer que la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption demeurent des défis majeurs dans le cadre de la consolidation de la paix, de la croissance économique et du développement durable du pays. Alors, pour faire face à ces défis, le gouvernement burundais a adopté, en 2011, la Stratégie Nationale de Bonne Gouvernance et de Lutte contre la Corruption (la SNBGLC). La mise en œuvre de la stratégie se fonde sur un plan d actions identifiant le calendrier, les indicateurs et les responsables de la mise en œuvre. Quatre grands chantiers sont répertoriés, à savoir la gouvernance sous ses différents aspects, c est-à-dire : (1) la gouvernance politique et démocratique, (2) la gouvernance administrative, (3) la gouvernance économique et (4) la gouvernance sectorielle. En outre, (5) la lutte contre la corruption apparaît aussi comme un grand chantier, ainsi que (6) le suivi et l évaluation de la SNBGLC budget : période : localisation : Bujumbura Audit de l IGE en 2014 (Inspection Générale de l Etat) Rapport 2013 sur le suivi de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Bonne Gouvernance et de Lutte contre la Corruption La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, en tant que domaine d action transversale, contribuent directement à la réalisation des conditions de succès des politiques, programmes, projets et autres initiatives qui ciblent des objectifs de développement durable. Par ailleurs, le Projet vise également un renforcement de la fonction d audit interne à travers l Inspection générale de l Etat (IGE). Cette intervention a misé sur les forces de l IGE, l opportunité d agir en amont de la stratégie Bonne Gouvernance et Lutte contre la Corruption, avec la possibilité d influer sur des interventions préventives et structurelles avec un ancrage des appuis de la CTB dans les secteurs d intervention de la cpération belge. Résultats obtenus à ce jour Dès son démarrage en décembre 2013, le projet s est attelé à appuyer le Secrétariat Technique du Ministère chargé de la Bonne Gouvernance et de la Privatisation à produire un troisième rapport de suivi publié en juillet A cet effet, le cadre de rapportage a été amélioré en fonction des critiques des partenaires : renforcement du pilotage technique de la SNBGLC, amélioration de la crdination, renforcement des synergies d action entre acteurs, amélioration du système de suivi et d évaluation, mise en place d outils de monitoring et de rapportage, etc. Dans ce cadre, le projet a procédé à la révision d un cadre de rapportage sur le plan d actions de la Stratégie Nationale de Bonne Gouvernance (SNBGLC). Des données exhaustives et de bonne qualité ont été collectées pour le rapport de suivi de la mise en œuvre grâce à un outil de collecte et une matrice d indicateurs-clés sur lesquels les points focaux ont reçu une formation et un appui dans la collecte et la saisie des données. Un canevas de rapport a été créé, de manière participative avec l ensemble des institutions concernées par la mise en œuvre de la stratégie, incluant l état d exécution des tâches spécifiques du Plan d Action de la SNBGLC et l évolution d indicateurs-clés pour permettre une analyse des progrès PROJET ABGLC Chaussée de Gitega n 5 QUARTIER ROHERO I - BUJUMBURA T : E : linda.trudel@btcctb.org E : APOLLIBAR@YAHOO.FR accomplis vers la réalisation des objectifs globaux. L audit institutionnel et organisationnel de l IGE a été effectué et ses conclusions acceptées par l IGE. BILAN PERSPECTIVES

18 Marchés publics Le projet d'appui à l'amélioration du système des marchés publics au Burundi - ASMP CTB / Quentin Le gouvernement burundais rencontre des défis dans l amélioration du système des marchés publics. Une réforme de ce système a été initiée en 2008 et financée par la Banque Mondiale. Cette réforme s attèle à rendre certaines dispositions des textes plus conformes aux normes internationales et à rendre les structures en charge de la régulation, du contrôle et de la gestion des marchés publics plus performantes dans la mise en application du Code et de ses textes d application. Ces défis sont décrits comme des priorités dans la Stratégie Nationale de Gestion des Finances Publiques II (SGFP II). Le projet d appui à l amélioration du système des marchés publics est conçu de façon intégrée. Il appuie le renforcement des capacités et les institutions suivantes : l Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP) et les Cellules de Gestion des Marchés Publics (CGMP) des ministères des secteurs prioritaires de la Belgique (la santé, l éducation et l agriculture). Il renforce la crdination des interventions en matière de marchés publics. La problématique liée à la nécessité de décentraliser ou de déconcentrer les fonctions de contrôle et d approbation des marchés publics est étudiée dans la Province de Cibitoke, dans l optique, à terme, de dégager une solution opérationnelle à la problématique d engorgement des marchés passés par toutes les communes du pays, notamment au travers des budgets alloués via le Fonds Commun de l Education. BILAN budget : période : localisation : Bujumbura & Cibitoke 3 3 structures appuyées : Direction Nationale des Marchés Publics Autorité de Régulation des Marchés Publics Cellules de Gestion des Marchés Publics des ministères appuyés Réalisation des bilans organisationnels et institutionnels des 3 structures appuyées Validation des plans de renforcement des capacités individuelles, organisationnelles et institutionnelles des 3 structures appuyées Résultats obtenus à ce jour Mise en place d une structure de suivi de la mise en œuvre des plans de renforcement des capacités regroupant les représentants des structures bénéficiaires ainsi que ceux des principaux Partenaires techniques et financiers actifs dans le domaine des finances publiques. Ce cadre de suivi doit permettre de responsabiliser les structures bénéficiaires par rapport à l atteinte des résultats et ainsi accélérer le processus d amélioration de la performance du système. Intégration systématique des résultats du projet dans le système de suivi de la SGFP II lors de chaque réunion du cadre de partenariat. Cette intégration doit permettre de rassurer les différents partenaires sur les avancées progressives du système des marchés publics et ainsi alimenter le dialogue relatif entre autres aux conditionnalités des aides budgétaires indispensables pour assurer des services publics de qualité. CTB / Quentin 18 BILAN PERSPECTIVES 2015 o Réalisation des bilans individuels, organisationnels et institutionnels des institutions ciblées et identification de plans de renforcement des capacités. Ce travail a permis de dégager une vision partagée des développements nécessaires pour améliorer le système des marchés publics ainsi que les dimensions clés telles que la professionnalisation des agents, la promotion du «value for money» et la responsabilisation des acteurs du système. o Renforcement des capacités des 4 principaux corps d audit concernés par les marchés publics, en matière de prévention et lutte contre la fraude et la corruption, ainsi qu en matière d audit des marchés publics. L intégration simultanée de ces 4 entités au sein des mêmes activités doit permettre de favoriser les synergies en matière d audit et ainsi renforcer le cadre de contrôle/redevabilité des agents publics au sens large en matière de marchés publics. PROJET marchés publics Chaussée de Gitega n 5 QUARTIER ROHERO I - BUJUMBURA T : E : nicolas.oebel@btcctb.org E : bahori.theodore@yah.fr

19 CTB / Rosalie Colfs Décentralisation Le projet d'appui au développement local et à la participation citoyenne dans la province de Cibitoke - PADLPC Conformément à l Accord d Arusha pour la paix et la réconciliation nationale, le Burundi s est doté d une politique nationale de décentralisation dont l objectif est de permettre aux communautés de base de jouer un rôle moteur dans le processus de développement. Par cette politique, le Gouvernement considère que les citoyens sont les principaux acteurs bénéficiaires des diverses actions de développement. A ce titre, ils doivent être suffisamment mobilisés et responsabilisés pour participer pleinement à toutes les étapes de conception, de la mise en œuvre et du suivi-évaluation des programmes de développement les concernant. budget : (Etat burundais) période : localisation : communes de la province de Cibitoke La loi du 20 avril 2005, révisée en 2010 et 2014, dite «Loi progression des 6 communale» portant sur l organisation de l'administration +20% communes de Cibitoke communale dote les communes d une personnalité juridique et de lors de l évaluation Nationale des Performances l'autonomie financière. Elle définit leurs missions et leurs organes, des communes : 2010 : 62% >< 2014 : 82% elle spécifie leur mode de fonctionnement et les ressources dont elles disposent. Elle pose enfin les limites et conditions de l'exercice de la tutelle de l'etat sur ces entités. Afin d appuyer le processus de décentralisation dans la province de Cibitoke et de renforcer les performances des communes pour assurer leur mandat, le «Projet d Appui au Développement Local et à la Participation Citoyenne dans la Province de Cibitoke» (PADLPC) travaille en partenariat avec les 6 communes de Cibitoke. Résultats obtenus à ce jour L Évaluation Nationale des Performances des Communes indique une progression de 20 % des 6 communes (moyenne en 2010 : 62 % - en 2014 : 82 %). Les communes de Cibitoke étaient les seules du pays à avoir un budget équilibrée en L évaluation à mi-parcours démontre que la maîtrise d ouvrage communale est possible. L expérience de Cibitoke a été capitalisée dans une note partagée lors d ateliers et de visites d échanges des communes des provinces Mwaro et Gitega. Le gouvernement s est inspiré de l expérience du PADLPC pour la réforme du Fonds National d Investissement Communal FONIC. A travers le Fonds d Appui au Développement Local, plusieurs infrastructures ont été réalisées. Les marchés ont été exécutés par les communes elles-mêmes avec l appui-conseil de l équipe du projet. o PROJET PADLPC Transversal n 8 / RN5 COMMUNE DE RUGOMBO - CIBITOKE T : E : murielle.hermouet@btcctb. org Réalisation des 6 communes de Cibitoke à travers le Fonds d'appui au Développement Local. La province de Cibitoke a été choisie comme province pilote pour la mise en œuvre du Fonds Commun pour l Education par la maîtrise d ouvrage communale. o Les citoyens ont pu comprendre comment et pourquoi payer les impôts à travers 18 représentations de théâtre forum. BILAN PERSPECTIVES

20 carte des Interventions R CIBITOKE PAdLPC PAIoSA JuSTICE marchés PuBLICS KAYANZA BUBANZA PoLICE PAIoSA JuSTICE MURAMVYA PoLICE JuSTICE PAISS BUJUMBURA MWARO PoLICE BUJUMBURA JuSTICE RURAL R.D.C. NGOZI PoLICE GITEGA PAIoSA KIRUNDO PAVAgE PAIoSA PAISS KARUZI MUYINGA RUYIGI PAIoSA CANKUZO BUJUMBURA : PAVAGE PAIOSA JUSTICE POLICE PAORC BONNE GOUVERNANCE MARChés publics portée nationale : FIE AFPT FCE POLICE PAISS BURURI RUTANA PAIoSA T MAKAMBA Projet Police : Communes Pilotes AFPT : CEM & CFPP Nouveaux projets programmés PAISS : Ecoles paramédicales (Ngozi, Bururi, Gitega et Cankuzo) BUJUMBURA : PAVAGE Appui Institutionnel du PAIOSA, PAISS Programme Justice, Projet Police PAORC, FCE, FIE, AFPT, Bonne Gouvernance, Marchés Publics DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL VIA FIE : lycées LA MISE EN ŒUVRE DE CHANTIERS ROUTIERS À Les projets FIE, AFPT et FCE ont une portée nationale HAUTE INTENSITÉ DE MAIN D ŒUVRE CTB / Rosalie Colfs BUDGET : PéRIODE : localisation : Moso, Cankuzo Agence Belge de Développement Quartier Rohero I, 15/17 Avenue du 18 Septembre BP 6708 Bujumbura representation.bdi@btcctb.org

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet Les bourses d études ou de stages sont financées par la coopération belge dans le cadre d un accord de coopération

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Les Fiches de projet et leur canevas

Les Fiches de projet et leur canevas Les Fiches de projet et leur canevas République du Burundi Ministère de la Sécurité Publique Agence nationale d exécution : Fiche de Projet1 Titre du Projet : Renforcement des capacités de planification

Plus en détail

Programme d Activités pour l Emploi des Jeunes dans la Province du Katanga (PAEJK)

Programme d Activités pour l Emploi des Jeunes dans la Province du Katanga (PAEJK) Programme d Activités pour l Emploi des Jeunes dans la Province du Katanga (PAEJK) Projet de coopération déléguée présenté dans le cadre du PIC entre le Royaume de Belgique et la RD du Congo Durée 3 ans

Plus en détail

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU)

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU) PJ 39/12 Add. 1 (F) 21 septembre 2012 Original: anglais F Comité des projets Conseil international du Café 24 28 septembre 2012 Londres, Royaume Uni Résumé du rapport de situation soumis par les Agences

Plus en détail

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Burundi Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Organisation : Ministère de l'intérieur et de la Sécurite Publique

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni PJ 28/12 7 février 2012 Original : anglais F Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni Encourager l intensification de la production caféière et vivrière au moyen

Plus en détail

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement 7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement Session 3 Thème : Mettre le contexte au centre de l action : opérationaliser une approche sensible à la fragilité Sous-thème : «Prise

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION 1 LES OMD EN CHIFFRES Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION Faisant suite à la Déclaration du Millénaire, le bureau du PNUD en Haïti s est attelé à faire la promotion des Objectifs du Millénaire pour

Plus en détail

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds Termes de référence 1 1. Contexte et justification La formation en recherche de financement s inscrit dans le cadre du programme «Promouvoir l

Plus en détail

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS. Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA

DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS. Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA Plan de présentation Introduction Etat des lieux du secteur Stratégies

Plus en détail

COLLOQUE ARY BORDES. Investir dans les ressources humaines pour reconstruire un système de santé performant. Bilkis Vissandjée, PhD 24 mars 2011

COLLOQUE ARY BORDES. Investir dans les ressources humaines pour reconstruire un système de santé performant. Bilkis Vissandjée, PhD 24 mars 2011 COLLOQUE ARY BORDES Investir dans les ressources humaines pour reconstruire un système de santé performant Bilkis Vissandjée, PhD 24 mars 2011 Faculté des sciences infirmières Faculté des sciences infirmières

Plus en détail

Appel à projets Soutien à la dynamique des Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE)

Appel à projets Soutien à la dynamique des Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) Appel à projets Soutien à la dynamique des Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) Date de l ouverture de l appel à projets : Mi-juillet 2013 Date de clôture de l appel à projets : 31 octobre

Plus en détail

MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE SECURITE SOCIALE NOTE ANALYTIQUE SUR LE SECTEUR DE LA PROTECTION SOCIALE

MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE SECURITE SOCIALE NOTE ANALYTIQUE SUR LE SECTEUR DE LA PROTECTION SOCIALE MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE SECURITE SOCIALE Introduction NOTE ANALYTIQUE SUR LE SECTEUR DE LA PROTECTION SOCIALE La Protection sociale peut être définie comme l ensemble de mesures

Plus en détail

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux 3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux (111) Cette section présente une liste d actions recommandées qui devraient être mises en place par le gouvernement central

Plus en détail

Séminaire régional. L achat de services de santé, le financement basé sur les résultats, le financement basé sur la performance ;

Séminaire régional. L achat de services de santé, le financement basé sur les résultats, le financement basé sur la performance ; Séminaire régional L achat de services de santé, le financement basé sur les résultats, le financement basé sur la performance ; Partage des expériences de République Démocratique du Congo, du Burundi,

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Marketing et vente de l Université Paris-Est Créteil Val de Marne - UPEC Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Mai 2010 POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Direction Générale des Statistiques Ministère de l Economie, du Commerce, de l Industrie et du Tourisme Pourquoi le Gabon a-t-il besoin

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS (Learning Management System) DU CENTRE DE FORMATION POUR LE DEVELOPPEMENT CFD/MADAGASCAR

Plus en détail

Master en Gouvernance et management des marchés publics en appui au développement durable

Master en Gouvernance et management des marchés publics en appui au développement durable Master en Gouvernance et management des marchés publics en appui au développement durable Turin, Italie Contexte Le Centre international de formation de l Organisation internationale du Travail (CIF-OIT)

Plus en détail

info@diasporaburundaise-belgique.org 23 juli 2013 PROJET DE RELEVE DU NIVEAU DES ELEVES DU CYCLE SUPÉRIEUR DU SECONDAIRE.

info@diasporaburundaise-belgique.org 23 juli 2013 PROJET DE RELEVE DU NIVEAU DES ELEVES DU CYCLE SUPÉRIEUR DU SECONDAIRE. PROJET DE RELEVE DU NIVEAU DES ELEVES DU CYCLE SUPÉRIEUR DU SECONDAIRE. 1. Introduction Plusieurs événements importants ont marqué le monde au cours de ces vingt dernières années : la mondialisation, l

Plus en détail

Post-alphabétisation des jeunes agriculteurs / éleveurs (JA/JE) déscolarisés

Post-alphabétisation des jeunes agriculteurs / éleveurs (JA/JE) déscolarisés Atelier pour l Afrique Subsaharienne FORMATION DE MASSE EN MILIEU RURAL, ÉLÉMENT DE RÉFLEXION POUR LA DÉFINITION D UNE POLITIQUE NATIONALE Ouagadougou, Burkina Faso 30 mai au 3 juin 2005 Post-alphabétisation

Plus en détail

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Alexandra Panis, BIT / STEP. Kigali, Janvier 2008 1) Contexte historique des mutuelles de santé au Rwanda En 1999, le gouvernement rwandais

Plus en détail

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization) DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio IV Cadre Pays Stream 2013-2015 BURKINA FASO 1. Contexte et finalités de la présence de la coopération italienne Le Burkina Faso est l'un des

Plus en détail

Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine

Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine La politique nationale et le soutien de la Communauté internationale au développement de la Réforme du Secteur de

Plus en détail

OFFRE DE CONSULTANCE Volet Gouvernance judiciaire à l Est de la RDC

OFFRE DE CONSULTANCE Volet Gouvernance judiciaire à l Est de la RDC OFFRE DE CONSULTANCE Volet Gouvernance judiciaire à l Est de la RDC «Consultant en suivi-évaluation et élaboration d outils de suivi-évaluation pour le programme PARJ-E «Uhaki Safi» Profil recherché: Objectif

Plus en détail

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle EVALUATION FINALE SEN/024 Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code

Plus en détail

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta PROJET FORMATION DE LEADERS POUR LA DEMOCRATISATION ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL DANS LA MUNICIPALITE DE SAN JOSE DE CUCUTA COLOMBIE. 1. CADRE D'INSERTION DU PROJET Les conditions de vie de la population,

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE MEMORANDUM MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE Novembre 2013 1. CONTEXTE DU MEMORANDUM Le Sénégal, à l image des pays de la

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Évaluation de la phase 2 d IFADEM au Burundi Termes de référence - Appel d offres

Évaluation de la phase 2 d IFADEM au Burundi Termes de référence - Appel d offres Évaluation de la phase 2 d IFADEM au Burundi Termes de référence - Appel d offres 1 Sommaire 1. Éléments de contexte... 3 1.1 Données générales sur le Burundi... 3 1.2 Organisation du système éducatif

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ PROJET D APPUI A L EXTENSION DE LA COUVERTURE DU RISQUE MALADIE DANS LES PAYS MEMBRES DE L UEMOA Note Simplifiée

Plus en détail

Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest

Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest Guide Méthodologique de Conduite du Dialogue Inclusif Pays «Formulation des Priorités Résilience Pays (PRP-AGIR)» Version Finale (Septembre

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE 37 ème Assemblée Générale de la FANAF YAOUDE (CAMEROUN) 23-28 Février 1 ASSURANCE MALADIE 2 - Un des principaux

Plus en détail

VERSION 2.1. / 27 MAI 2012. Proposition de stratégie nationale de la formation continue des instituteurs du primaire au Burundi Page 1

VERSION 2.1. / 27 MAI 2012. Proposition de stratégie nationale de la formation continue des instituteurs du primaire au Burundi Page 1 Proposition de stratégie nationale de la formation continue des instituteurs du primaire au Burundi VERSION 2.1. / 27 MAI 2012 Proposition de stratégie nationale de la formation continue des instituteurs

Plus en détail

ANNEXE 1-A UNOPS BUREAU DES SERVICES D APPUI AUX PROJETS DES NATIONS UNIES INDICATEURS DES PERFORMANCES DU PROJET

ANNEXE 1-A UNOPS BUREAU DES SERVICES D APPUI AUX PROJETS DES NATIONS UNIES INDICATEURS DES PERFORMANCES DU PROJET ANNEXE 1-A UNOPS A. ETAT D EXECUTION DES RECOMMANDATIONS DE LA MISSION DE SUPERVISION DU MOIS DE SECTION II : RECOMMA NDATIONS DE LA MISSION N. ET ACTIONS ENTREPRISES PAR LE PROJET RECOMMANDATIONS SITUATION

Plus en détail

La fonction publique en France

La fonction publique en France MINISTÈRE DE LA RÉFORME DE L ÉTAT, DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUE édition 2013 La fonction en France Des métiers au service des citoyens les essentiels Dans la fonction, tous les agents

Plus en détail

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020 International Development Research Centre Centre de recherches pour le développement international Investir dans des solutions Plan stratégique 2015-2020 LE MOT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL Je suis très fier

Plus en détail

S.A.E.I.F - Bureau d Études

S.A.E.I.F - Bureau d Études La société Africaine d Études & d Ingénierie Financière est un bureau d Études multidisciplinaire qui travaille depuis 1997 dans le domaine de l appui au développement en Afrique. La SAEIF Bureau d Études

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Focus sur le Programme «Bourses» de la CTB

Focus sur le Programme «Bourses» de la CTB La seconde édition de la formation groupée sur le financement de la santé et de la protection sociale a démarré sur les chapeaux de roues ce mercredi 02 mai 2012 au Centre de Formation RESOPP à Thiès.

Plus en détail

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores La pauvreté rurale aux Comores Depuis leur indépendance en 1975, les Comoriens ont souffert de l instabilité politique

Plus en détail

PLANIFICATION DU SYSTEME DE COUVERTURE DU RISQUE MALADIE AU MALI : CAS DES PERSONNES INDIGENTES. Luc TOGO, DNPSES Mali

PLANIFICATION DU SYSTEME DE COUVERTURE DU RISQUE MALADIE AU MALI : CAS DES PERSONNES INDIGENTES. Luc TOGO, DNPSES Mali PLANIFICATION DU SYSTEME DE COUVERTURE DU RISQUE MALADIE AU MALI : CAS DES PERSONNES INDIGENTES Luc TOGO, DNPSES Mali Introduction La politique nationale en matière de protection sociale prévoit à terme,

Plus en détail

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base EVALUATION FINALE MLI/016 Programme d Appui à la Santé de Base FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code LuxDev Mali Programme d Appui à la Santé de Base PASAB MLI/016 Version

Plus en détail

Un outil de communication et de Formation Agricole au service des jeunes ruraux

Un outil de communication et de Formation Agricole au service des jeunes ruraux Un outil de communication et de Formation Agricole au service des jeunes ruraux Tablette Verte Plan Contexte Présentation de la Tablette Verte Objectifs Consistance Avantages Contexte Une forte affluence

Plus en détail

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Résumé du rapport final du Projet ECDD Résumé du rapport final du Projet ECDD Janvier 2010 avril 2013 A propos du projet ECDD Le projet ECDD a été mis en œuvre par la Bristol Conservation & Science Foundation (une unité opérationnelle de Bristol,

Plus en détail

AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT. Commission de l UEMOA

AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT. Commission de l UEMOA NCO NOTE DE COMMUNICATION PUBLIQUE D OPERATION AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT Commission de l UEMOA Projet d appui à l extension de la couverture du risque maladie dans les États membres de l UEMOA

Plus en détail

DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE

DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE MSHP MODULE D ORIENTATION DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE Réalisé en mai 2012 avec l appui

Plus en détail

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie MARDI Contact presse Ministère de la Culture et de la Communication Délégation à l information et à

Plus en détail

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PN-PTFM I. INFORMATIONS

Plus en détail

GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES

GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES REPUBLIQUE DU BENIN MINISTERE DE LA DECENTRALISATION, DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DE L ADMINISTRATION ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES Elaboré par la Direction Générale

Plus en détail

Édito. Bonne lecture! Catherine DI FOLCO, Présidente du Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon

Édito. Bonne lecture! Catherine DI FOLCO, Présidente du Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon Édito L année 2014 a constitué pour le Centre de gestion du Rhône et de la Métropole de Lyon une année forte d évolutions et de renouvellement avec en parallèle la poursuite des nombreuses activités qui

Plus en détail

PROGRAMME BOURSES D'ETUDES ET DE STAGES «HORS PROJET»

PROGRAMME BOURSES D'ETUDES ET DE STAGES «HORS PROJET» PROGRAMME BOURSES D'ETUDES ET DE STAGES «HORS PROJET» Cette brochure présente les différentes possibilités de financement octroyées par l Agence belge de développement aux ressortissants maliens qui désirent

Plus en détail

EVALUATION FINALE BKF/012

EVALUATION FINALE BKF/012 EVALUATION FINALE BKF/012 Projet d Appui à la Gestion participative des Ressources naturelles dans la Région des Hauts-Bassins FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre du projet Code LuxDev Burkina Faso Projet d Appui

Plus en détail

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)»

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Investissements d avenir Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Appel à projets «Innovation et compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires» Volet compétitif «Initiatives

Plus en détail

Créateur d opportunités

Créateur d opportunités Créateur d opportunités Climat, énergie & ressources naturelles Agriculture & développement rural Marchés de l emploi & développement du secteur privé Systèmes financiers Commerce & intégration régionale

Plus en détail

La priorité est donnée aux secteurs de concentration de la coopération belge au développement et aux thèmes transversaux suivants:

La priorité est donnée aux secteurs de concentration de la coopération belge au développement et aux thèmes transversaux suivants: Bourses belges La notion de "bourse d études et de stages hors projet" se rapporte aux bourses d études et de stages obtenues en dehors du cadre de la mise en œuvre d un projet ou programme de coopération

Plus en détail

Axes de travail et plan d action 2015

Axes de travail et plan d action 2015 19 novembre 2014 Axes de travail et plan d action 2015 SOMMAIRE Introduction... 3 Partager l information sur les métiers, l emploi et la formation professionnelle en LR ; être plus utile et plus accessible...

Plus en détail

REUNION PUBLIQUE DE CONCERTATION SUR L OPERATION CLICHY-BATIGNOLLES. Le projet du Nouveau Palais de Justice de Paris.

REUNION PUBLIQUE DE CONCERTATION SUR L OPERATION CLICHY-BATIGNOLLES. Le projet du Nouveau Palais de Justice de Paris. REUNION PUBLIQUE DE CONCERTATION SUR L OPERATION CLICHY-BATIGNOLLES Le projet du Nouveau Palais de Justice de Paris 4 décembre 2009 LES ORIGINES DU PROJET : un fonctionnement actuel très contraint Des

Plus en détail

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation Promotion de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption Activité T3.3 : (SNAC Tunisie) Apporter des outils et des méthodologies ainsi que consolider les capacités pour soutenir la conception de

Plus en détail

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités Organisateurs : Partenaires : Des outils d accompagnement Des outils de financement Zoom

Plus en détail

UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré

UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2 Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré ESPE Lille Nord de France Année 2014-2015 Cette note de cadrage a pour but d aider les collègues

Plus en détail

...... en quelques mots 1

...... en quelques mots 1 ... en quelques mots 1 Un nouveau Projet d'entreprise pourquoi faire? Le Projet d'entreprise 2006-2009 a porté l ambition de faire de l Assurance Maladie un assureur solidaire en santé reconnu en tant

Plus en détail

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies Atelier n 15 Organisateurs : Conseil de l Europe (Centre d expertise sur la réforme de l administration locale

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Formation de chargés de missions d'évaluation, intervenants dans les organisations (Fonction publique, entreprises, Santé)

Formation de chargés de missions d'évaluation, intervenants dans les organisations (Fonction publique, entreprises, Santé) MASTER PROFESSIONNEL Sciences de l éducation master (bac+5). (ex DESS) Consultant chargé de missions d évaluation Pour devenir intervenant chargé de missions d évaluation : Expert, consultant ou coach

Plus en détail

Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015

Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015 Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015 ISO l Organisation internationale de normalisation L ISO comprend 163* membres qui sont les instituts nationaux de normalisation de pays

Plus en détail

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation

Plus en détail

PLAN DE CLASSIFICATION SOCIÉTÉ DU CENTRE DES CONGRES DE QUEBEC

PLAN DE CLASSIFICATION SOCIÉTÉ DU CENTRE DES CONGRES DE QUEBEC PLAN DE CLASSIFICATION SOCIÉTÉ DU CENTRE DES CONGRES DE QUEBEC 01 GESTION ADMINISTRATIVE 01-1000 PLANIFICATION ADMINISTRATIVE 01-1025 Plans de gestion 01-2000 ORGANISATION ADMINISTRATIVE 01-2050 Création

Plus en détail

REPUBLIQUE DU BURUNDI MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA

REPUBLIQUE DU BURUNDI MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA REPUBLIQUE DU BURUNDI MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA PLAN STRATEGIQUE DU SYSTEME NATIONAL D INFORMATION SANITAIRE 2011-2015 1 AVANT PROPOS Le Gouvernement du Burundi s est

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

Université du Sud-Toulon Var IUT Toulon Var PROGRAMME DE LA FORMATION. Licence Professionnelle Management des Organisations

Université du Sud-Toulon Var IUT Toulon Var PROGRAMME DE LA FORMATION. Licence Professionnelle Management des Organisations Université du Sud-Toulon Var IUT Toulon Var PROGRAMME DE LA FORMATION Licence Professionnelle Management des Organisations Spécialité Ressources Humaines et Conduite de Projets Formation initiale/ Contrat

Plus en détail

Un monde sans faim Brève présentation de l'initiative spéciale

Un monde sans faim Brève présentation de l'initiative spéciale 1 Un monde sans faim Brève présentation de l'initiative spéciale Version de mars 2015 Les enjeux En lançant l'initiative spéciale «Un seul monde sans faim», le ministère fédéral allemand de la Coopération

Plus en détail

Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015

Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015 Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015 MAI 2011 1 Sommaire 1. Eléments de contexte... 3 1.1 L économie sociale et solidaire à Lille, Lomme et Hellemmes en quelques chiffres..4

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X 50 770 PEPINIERE D ENTREPRISES

CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X 50 770 PEPINIERE D ENTREPRISES Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X 50 770 PEPINIERE D ENTREPRISES 1 Février 2012 PRESENTATION MAITRE D OUVRAGE ET CONTEXTE Présentation Communauté de

Plus en détail

Acronymes. Introduction

Acronymes. Introduction Société civile et observation indépendante de la mise en application de la loi forestière et de la gouvernance (OI-FLEG) en République du Congo : progrès, leçons tirées et ouverture sur l avenir Juin 2009

Plus en détail

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 25 AVRIL 2015. Pour l unité, pour le progrès, pour le Togo, je vote

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 25 AVRIL 2015. Pour l unité, pour le progrès, pour le Togo, je vote ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 25 AVRIL 2015 Pour l unité, pour le progrès, pour le Togo, je vote Chers Citoyens, Chers Compatriotes, Ce 25 avril 2015, notre pays sera appelé à élire la personnalité la plus apte

Plus en détail

Plan de Management Direction générale Institutions et Population 2013-2019 ISABELLE MAZZARA DIRECTRICE GENERALE INSTITUTIONS ET POPULATION

Plan de Management Direction générale Institutions et Population 2013-2019 ISABELLE MAZZARA DIRECTRICE GENERALE INSTITUTIONS ET POPULATION Plan de Management Direction générale Institutions et Population 2013-2019 ISABELLE MAZZARA DIRECTRICE GENERALE INSTITUTIONS ET POPULATION TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES... 2 1. Situation de la

Plus en détail

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés.

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés. Pôles de stages Mise en place dans les académies de pôles de stages NOR : MENE1505070C circulaire n 2015-035 du 25-2-2015 MENESR - DGESCO A2-2 Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie Que ce

Plus en détail

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social 2012-2016 Stratégie du Pôle Social 4+4 4+4 Stratégie du Pôle Social 2012-2016 »YɪàL G Ö dg á«é«jgî SG 4+4 2012-2016 Introduction Notre pays entre dans une nouvelle phase de construction d un projet national

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

FACTSHEET HAITI DEUX ANS APRES

FACTSHEET HAITI DEUX ANS APRES HAITI DEUX ANS APRES Les actions de la Commission européenne pour reconstruire le pays Janvier 2012 Table of contents 1 L aide de l UE en bref 3 2 L aide humanitaire de la Commission européenne à Haïti.

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail