ELAP : Etude sur l Autonomisation des jeunes Après le Placement

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1 Le 20 décembre 2010 Isabelle Frechon - Projet ELAP : Etude sur l Autonomisation des jeunes Après le Placement Equipe : Isabelle Frechon (Responsable, Chargée de recherche CNRS associée à l INED) Pascale Dietrich (Chargée de recherche INED) Cécile Lefèvre (Professeur à l Université de Paris 5) Maryse Marpsat (Administrateur de l INSEE, chercheure associée à l INED) Lucy Marquet (Doctorante) Nicolas Robette (Maître de conférences, Université Versailles Saint Quentin) Géraldine Vivier (Ingénieure de recherche, service des enquêtes) Pernelle Issenhuth (Coordinatrice du terrain) Le projet d enquête ELAP vise à étudier le devenir de jeunes ayant fait l objet d un placement par l Aide Sociale à l Enfance ou par la Protection Judiciaire de la Jeunesse, durant les 5 années qui suivent leur sortie de placement. A l origine de ce projet nous envisagions de suivre un échantillon de 1000 jeunes «placés» de manière à étudier les processus d autonomisation (économique, résidentielle, familiale ) de cette population. Plusieurs vagues d enquêtes étaient envisagées sur une durée totale de 5 ans : un premier contact avec les jeunes quelques mois avant leur majorité (lorsqu ils sont encore pris en charge par la Protection de l Enfance), une deuxième vague d enquête 6 mois après pour «fidéliser» le contact et au moins deux autres vagues avant leurs 23 ans (après les années charnières pour l accès à l «autonomie»). Cette démarche entend participer à répondre aux préoccupations des intervenants sociaux et des acteurs de soins travaillant soit auprès de jeunes marginalisés, soit auprès de jeunes placés, notamment en ce qui concerne les processus d autonomisation (économique, résidentielle, familiale, psychique) de ces jeunes, ainsi que les obstacles qu ils rencontrent. Elle s inspire des recommandations et observations de plusieurs instances et rapports tels que le rapport Huèges & Hourcade (2002), sur les jeunes en errance, qui recommande une recherche sur les jeunes ayant été placés, et une étude longitudinale auprès des jeunes errants ; le rapport Naves & Cathala (2000), qui regrette le déficit d actions collectives visant à prévenir la marginalisation des jeunes ayant été pris en charge par l ASE ; et enfin le Conseil Économique et Social (2001) qui se préoccupe de la difficile intégration économique et sociale des jeunes de 18 à 25 ans. Le projet ELAP est composé de deux volets : une étude sur dossiers permettant de reconstituer les trajectoires de prises en charge d une cohorte exhaustive d enfants placés au moins une fois, sur 1

2 deux départements (ELAP1), et une étude prospective permettant un suivi longitudinal de jeunes en fin de prise en charge (ELAP2). Ce second projet a fait l objet cette année d une étude de faisabilité. ELAP 1 : Etude des trajectoires de prises en charge d une cohorte d enfants ayant atteint 21 ans sur deux départements Pour mettre en place une étude sur l accès à l autonomie des jeunes placés, une première phase d enquête (ELAP 1 ) a été réalisée afin de constituer une base de données afin de pallier le manque de données chiffrées en protection de l enfance. En effet, à l heure actuelle les statistiques sur les bénéficiaires de l Aide sociale à l enfance (DREES) et celles de la protection judiciaires de la jeunesse (PJJ), outre le fait qu elles recouvrent en grande partie les mêmes enfants (Frechon, 2007, 2009) ne donnent aucune indication utile pour la mise en place d un échantillon représentatif d enfants sortant de prises en charge. A l aide des dossiers de l Aide sociale à l enfance et des tribunaux pour enfants rattachés, nous avons pu reconstituer les parcours de prise en charge de 809 jeunes ayant connu au moins un placement au cours de leur enfance et étant sortis définitivement du système de protection de l enfance après l âge de 10 ans 1. Cette étude a bénéficié d un financement de la Mire dans le cadre d un appel d offre «genre et politique sociale» et d un financement INED. Le terrain a été réalisé en 2007 pendant une année complète afin de lire et de recueillir les informations nécessaires à la constitution complète de ces trajectoires dans les quelques 1200 dossiers répartis dans deux services de l ASE et trois tribunaux pour enfants. La saisie informatique a été assurée par trois personnes dont deux ont fait une partie du terrain et l apurement. Le rapport a été rendu à la Mire en mars 2009 et a fait l objet de deux évaluations très positives. Parallèlement à l analyse des dossiers, une étude sur les perceptions sexuées de la maltraitance auprès des acteurs sociaux en charge à un moment ou un autre de la décision de placement a été menée et une vingtaine d entretiens viennent compléter l analyse des trajectoires de prises en charge. Ceux-ci ont été menés par les mêmes personnes que celles qui ont effectué le recueil des données sur les dossiers archivés. Ils ont été réalisée dans le cadre du projet Mire pour dix d entre eux et dans le cadre de la convention avec le Haut commissariat aux solidarités actives pour le reste. Les principaux résultats de cette phase d étude sont de deux ordres : un apport certain sur la connaissance des enfants pris en charge par la protection de l enfance et une base de données permettant de mieux cadrer la population choisie pour la seconde phase d enquête. Quelques résultats d ELAP1 Cette étude, par son caractère biographique, permet de mieux connaître les motifs de prise en charge en protection de l enfance en ne se limitant plus au seul motif prioritaire comme c était le cas jusqu à présent dans les données nationales (notamment les données de l ODAS) mais en se rapprochant des enquêtes de poly-victimisation portées principalement par David Finkelhor aux Etats- Unis. Alors que 20% des enfants signalés le sont pour des raisons de maltraitance, Elap1 nous apprend qu en réalité ce sont 45% des enfants placés qui ont connu au moins une forme de maltraitance. Les filles restent plus victimes que les garçons (56% vs 36%) mais l étude qualitative met aussi en 1 Pour des raisons d archivage les enfants sortis avant cet âge n ont pu être étudiés. 2

3 évidence la plus grande difficulté pour les garçons de pouvoir dévoiler des maltraitances même une fois protégés et l absence ou la plus grande faiblesse de prise en compte de ces révélations lorsqu elles proviennent d un garçon. En effet, les enquêtes de violence envers les femmes ont contribué ces dernières années à une meilleure prise en compte dans les médias et par les pouvoirs publics de la victimisation féminine. Cela a eu comme conséquence une meilleure autorisation des filles à pouvoir communiquer sur ce sujet qui reste encore très tabou parmi la gent masculine. Par ailleurs, les professionnels de l éducation restent peu sensibilisés à la victimisation masculine et lorsqu ils reçoivent ce type d information, elle est rarement suivie d effet. La gestion du quotidien, des problèmes de comportements, leur devoir de rendre les jeunes rapidement autonomes, les contraignent à faire des choix et à laisser peu de place au rétablissement psychologique des jeunes victimes. L étude nous apprend aussi qu à leur sortie de prise en charge seuls 2 jeunes sur 5 ont des liens avec leurs parents, 46% ne voient plus leur père et 28% leur mère. Ce constat va dans le sens de notre problématique sur le passage à l âge adulte en l absence ou faiblesse de solidarité familiale, d autant que les liens maintenus avec les parents ne sont pas garants de solidarité future. Les temps de prises en charge sont relativement longs (en moyenne 5 ans) et l âge moyen à la sortie définitive du système de protection est proche de la majorité. Les garçons sortent néanmoins plus précocement que les filles car ils bénéficient bien moins de protections «jeunes majeurs», protection qui existe entre 18 et 21 ans dont la forme contractuelle semble moins convenir aux garçons. Au cours de l année 2010, nous avons pu valoriser cette étude par plusieurs articles déjà publiés ou à venir et par plusieurs interventions dans différents colloques ou congrès. Un article dans la revue de Droit sanitaire et social sur les inégalités de genre et protection de l enfance ; un autre (accepté) dans la revue internationale d éducation familiale sur les trajectoires de prises en charge des enfants ayant été exposés à des conflits ou violences conjugales, et un article en cours sur une typologie des trajectoires de prises en charge. A cela s ajoutent de nombreuses communications ou interventions orales (Colloque international de l UNIL, Colloque organisé par la MIRE, Congrès de l EUSARF, journée de l ODAS, Conseil général de la Côte d or et un poster à l European Population Conference à Vienne). D autres interventions vont avoir lieux, notamment celle organisée par la MIRE et l ETSUP sur le thème «Parcours de vie et intervention sociale : l impensé du genre». Néanmoins nous n avons pas encore pu valoriser comme il se doit les nombreux résultats qu offre cette enquête : l année 2011 y sera en grande partie consacrée grâce à la publication de plusieurs articles mais aussi sous la forme d un ouvrage et à la présentation des résultats dans le cadre de séminaires. Nous envisageons aussi d accueillir une étudiante de master 2 de sociologie et démographie de l Université de Saint Quentin en Yvelines afin d effectuer un stage sur la base de données ELAP et plus particulièrement sur les parcours scolaires des enfants placés. et apports pour la base de données de comparaison L objectif premier de cette étude était de mettre en place une base de données servant de référence pour mieux constituer l échantillon pour le suivi de jeunes sortant de protection de l enfance. En d autres termes, il nous fallait pouvoir répondre à des questions aussi simples que : à quel âge sortent-ils de la protection de l enfance? Où les trouver (en foyer? en famille d accueil? en hébergement autonome.) ; Y a -t-il autant de filles que de garçons? L étude ELAP1 remplit largement cette mission comme nous avons pu le présenter précédemment mais aussi et surtout elle est un bon support dans l argumentation des choix de 3

4 population à étudier en première vague d enquête. Ainsi les garçons sont un peu plus nombreux que les filles à être placés (45% vs 55%) et ceci quel que soit le département. Une autre étude menée récemment dans un troisième département confirme ce rapport filles/garçons (Potin E., 2007). Par ailleurs, l âge de 18 ans marque un tournant dans la protection de l enfance qu il nous faut saisir. En effet, nous avons pu mettre en évidence à la fois la sortie «symbole», ou la sortie «couperet» puisque 20% des jeunes de l étude sur les trajectoires sortent définitivement le jour de leur dixhuitième anniversaire. Par ailleurs, le «syndrome des 18 ans moins le quart», pour reprendre une expression d un éducateur interviewé, entraîne la sortie non préparée d une part importante de la population qui nous concerne : par crainte de l avenir, par usure de la prise en charge, près d un quart des garçons et 15% des filles vont sortir entre 16 et 17 ans. Ces jeunes ne bénéficiant pas de mesures «jeunes majeurs» présentent des caractéristiques sociales et familiales plus défavorables à un bon accès à l autonomie que les autres (profil de jeunes présentant davantage de problèmes de comportements délictueux, de fugues, de tentatives de suicide, de déscolarisation ). Souhaitant étudier les difficultés d insertion à la sortie de prise en charge, il nous paraît donc impératif de ne pas perdre ces jeunes sortis mineurs de protection de l enfance. ELAP2 : Etude longitudinale sur l Autonomisation des jeunes Après le Placement Le projet d enquête ELAP2 visait à étudier le devenir d environ 1000 jeunes ayant fait l objet d un placement par l Aide Sociale à l Enfance ou par la Protection Judiciaire de la Jeunesse, durant les 5 années qui suivent leur sortie de placement. Son objectif est de mieux comprendre les conditions de vie quotidienne des jeunes de 17 à 23 ans environ durant leurs premières années d autonomie, après la fin du placement. Quelles sont leurs conditions de vie et de logement? Comment entrent-ils dans la vie active? Rencontrent-ils des difficultés pour se loger, se soigner? Quels sont leurs loisirs, leurs occupations? Quels sont leurs besoins, leurs attentes et leurs aspirations? Pour préparer au mieux cette étude longitudinale qui présente des difficultés spécifiques (enquête auprès de mineurs, forte mobilité après la fin des placements ), une étude de faisabilité a été réalisée en en partenariat avec la DASES (ASE de Paris) et avec le service des enquêtes de l INED (Géraldine Vivier). Elle avait pour objectif d appréhender les questions éthiques, juridiques et méthodologiques que peut poser la réalisation d une enquête longitudinale de ce type en préparant et en testant, à petite échelle, le protocole d enquête envisagé. L étude de faisabilité réalisée en L étude de faisabilité a consisté à conduire un test en deux vagues auprès de 108 jeunes «placés». Elle a été réalisée en partenariat avec la DASES : ASE de Paris qui a la particularité d accueillir des jeunes pour un tiers dans Paris intra-muros, un tiers en banlieue parisienne et un autre tiers en province. Elle a fait l objet d une déclaration par les correspondants informatique et libertés après de longues négociations sur le protocole d enquête notamment pour pouvoir interroger des mineurs en ruptures de lien avec leurs parents, quand bien même ces derniers ont encore l autorité parentale. Cette réflexion a fait l objet d une publication suite au colloque «Droit des enquêtés, droit des enquêteurs» à Limoges. Cette publication devrait paraître en octobre. 4

5 La première vague, dite d inclusion, s est réalisée entre avril et début juillet 2009 auprès d un échantillon de 424 jeunes âgés de 17 à 21 ans avec un «risque» de sortie entre les deux vagues important. Elle s est déroulée en Ile de France et dans 4 départements de Province. Dix enquêteurs ont été mobilisés, 262 fiches adresses ont été distribuées et 108 questionnaires en face à face d une heure ont été passés. La seconde vague par téléphone (98% des jeunes détiennent un téléphone portable) a été menée en moyenne 5 mois plus tard par 8 des 10 enquêteurs de la première vague d enquête. Cette fois l enquête s est déroulée par téléphone (98% des jeunes nous ayant laissé leur numéro de téléphone mobile). 99 jeunes ont été questionnés, entrainant ainsi un taux de réponse très satisfaisant et une donc une très faible attrition. Pour chacune des deux vagues, les enquêteurs ont reçu une formation et une restitution avec eux a eu lieu. En plus du questionnaire, les enquêteurs devaient remplir une fiche contact détaillant tous les contacts entrepris pour arriver ou non à passer le questionnaire. Une analyse détaillée des 262 fiches a été effectuée cette année. A la fin de la seconde vague, les jeunes enquêtés ont reçu une brochure de restitution élaborée grâce à l aide d Isabelle Milan du service des éditions de l INED. Quelques enseignements de l étude de faisabilité. La nécessité d interroger les jeunes avant la fin de leur placement La plupart des études sur le devenir des jeunes sortis de placement sont menées auprès de personnes ayant été placées mais sorties du système de Protection ; les enquêtés sont retrouvés et interviewés sur leurs parcours plusieurs années après la fin de leur placement (Frechon, 2008). Or, ce type d approche rétrospective induit des biais importants : outre les problèmes de mémoire et de reconstruction des parcours, ces études tendent à sous-estimer à la fois les personnes les mieux insérées (qui souhaitent rompre avec leur passé institutionnel) et celles les moins bien insérées (en errance, ou dans d autres situations de très grande vulnérabilité), beaucoup plus difficiles à retrouver. Pour véritablement comprendre les processus d autonomisation des jeunes après leur placement, il est donc indispensable de construire un échantillon représentatif de tous les jeunes, de la diversité de leurs situations en fin de placement et de commencer à les suivre avant leur fin de prise en charge. Techniquement, les fichiers de la DASES permettent de procéder à un tirage aléatoire des jeunes encore placés. Cette approche suppose toutefois d inclure, en 1 ère vague d enquête, des jeunes encore mineurs. Enquêter des mineurs en protection de l enfance tout en respectant les règles déontologiques de la CNIL Une argumentation solide auprès des correspondants CIL et de la CNIL sur des choix de protocoles d enquête a été réalisée en début d année En effet, enquêter auprès de mineurs suppose de recueillir l accord des parents et de les informer sur leurs droits d accès et de rectification aux données de l enquête. Compte tenu de la population interviewée (sous protection de l enfance, dans bien des cas en rupture avec leurs parents mais encore sous l autorité parentale), cette orientation n est pas tenable. Un accord avec la CNIL a été trouvé pour que les parents des mineurs susceptibles d être enquêtés reçoivent une information et nous envoient un coupon uniquement en cas de refus de l enquête. 5

6 Accéder directement aux jeunes en 1 ère vague 2 Globalement, le taux de participation à l enquête de première vague s élève à 41% et le taux de refus à 10%. L analyse des fiches-contact montre que la principale difficulté réside dans le fait d accéder directement aux jeunes : dans un cas sur deux, l enquêteur n a pu communiquer avec le jeune. Si 7% des jeunes se sont avérés impossibles à joindre (ne répondant pas au téléphone), 12% ont été impossible à contacter, leur famille d accueil ou institution faisant barrage à l enquêteur. Lorsque l on considère ceux pour lesquels un contact direct a été établi, de sorte à ce que le jeune s exprime librement et personnellement, les niveaux de participation et de refus montent respectivement à 76% et 18%. Pour les mineurs, ces difficultés d accès se situent aussi en amont du travail de prise de contact par l enquêteur. Si un seul refus a été exprimé parmi les responsables légaux qui ont été informés de l étude, 19 jeunes mineurs ont d emblée été exclus de la collecte faute de n avoir pu identifier et/ou informer leurs parents (sans domicile fixe, vivant à l étranger ou n habitant plus à l adresse indiquée). Par ailleurs, et en dépit des consignes données, 18% des fiches ont été peu exploitées par les enquêteurs. Cette insuffisante exploitation des fiches montre aussi une inégale difficulté à contacter les jeunes selon le type d hébergement (famille d accueil, Foyer de Jeunes Travailleurs, foyer collectif ou logements éclatés 3 ). Si 4 tentatives de contact ont été en moyenne nécessaires pour réaliser un entretien, 30% des questionnaires ont été collectés au terme de 6 tentatives de contact ou plus. Ces efforts permettent alors de capter des profils de jeunes différents, ceux vivant notamment dans des hébergements plus autonomes. Enfin, 10% des jeunes n étaient plus, au moment de l enquête, dans la structure indiquée dans le fichier ASE, ce qui confirme la forte mobilité, y compris intrainstitutionnelle, de ces jeunes. Seconde vague d enquête : une faible attrition mais une grande mobilité 4 La seconde vague d enquête a été menée, environ 5 mois plus tard, par 8 des 10 enquêteurs ayant participé à la première phase. Annoncé par courrier, l entretien téléphonique d une quinzaine de minutes visait principalement à évaluer l attrition tout en actualisant certaines informations collectées en première vague. 94% des jeunes initialement interviewés ont pu être recontactés et la quasi totalité d entre eux (à l exception de 2) ont accepté de participer à cette seconde étape la plupart se déclarant aussi d accord sur le principe d un troisième entretien. De nouveau, 4 tentatives de contacts ont été nécessaires, en moyenne, pour réaliser un entretien mais un tiers des questionnaires ont requis 6 appels ou plus, 7 jeunes restant finalement impossibles à joindre. La plupart des jeunes enquêtés en première vague (92%) avaient accepté de donner leur numéro de téléphone portable (6% n en ayant pas, 2% refusant de le communiquer) ce qui a considérablement facilité la collecte suivante et permis de recontacter les jeunes malgré leur importante mobilité intra ou 2 Extrait des actes du colloque de Tanger (cf. référence en bibliographie) 3 Les logements dits «éclatés» sont des chambres ou des studios géographiquement dispersés, qui ne se situent pas à l adresse principale de la structure qui les gère. 4 Extrait des actes du colloque de Tanger (cf. référence en bibliographie) 6

7 extra-institutionnelle. Un tiers des jeunes avaient en effet changé de lieu de vie entre les deux vagues. Le recueil de divers types de coordonnées et le maintien de contacts réguliers restent néanmoins primordiaux pour éviter l attrition. De ce point de vue, si très peu d adresses ont été collectées en première vague, 2 jeunes sur 3 avaient en revanche mentionné une «personne relais» (parfois deux) susceptible de faire le lien avec eux en cas de changement de coordonnées. L exploration des liens entre les jeunes et ces personnes relais montre la prédominance de la sphère institutionnelle dans ces réseaux relationnels. Sur 74 personnes citées, 48 appartiennent à l univers de l ASE (famille d accueil, éducateur, responsable de foyer ), 15 à la sphère amicale et enfin 11 sont des membres de la famille. Si les résultats de cette seconde vague sont très satisfaisants, cette expérience montre néanmoins l importance de conduire, durant les 12 à 18 premiers mois du suivi au moins, des vagues de collecte plus rapprochées (tous les 6 mois environ) qu initialement projeté. Cet étroit suivi est non seulement important pour limiter l attrition mais c est aussi une nécessité pour collecter des informations précises sur les changements, nombreux et rapides, qui jalonnent les trajectoires professionnelles et résidentielles de ces jeunes en fin de placement et durant leurs premières années d autonomisation. Quelle diffusion de résultats? Ces questions juridiques, déontologiques et méthodologiques ont été présentées au Colloque de l'european Survey Research Association (ESRA) à Varsovie (session "Surveying sensitive subjects"), à Limoges au Colloque international «droit d enquêter, droit des enquêtés» en 2009, à Tanger au 6 ème colloque des sondages et enfin à Groningen au Congrès de l EUSARF (European Scientific Association For. Residential and Foster Care for Children and Adolescents) en Par ailleurs une restitution à la DASES a été organisée en avril 2010 auprès de l ensemble du service. La diffusion a aussi pris la forme d une brochure de résultats sur les 108 questionnaires afin que chaque jeune interviewé ait une restitution de cette enquête. Nous avons travaillé en collaboration avec Isabelle Milan (service des éditions) afin de rendre cette brochure la plus attractive possible. Plusieurs interventions dans des groupes de travail ont eu lieu comme à l Observatoire national de l enfance en danger qui avait mis en place un groupe de travail sur la préparation à la sortie de placement 5 et dont un rapport est sorti en décembre Isabelle Frechon a été auditionnée par la commission sur la politique de la jeunesse lancée en mars 2009 par Martin Hirsch et qui a pour objectif de «donner du contenu au concept d autonomie et d accès à l autonomie». Et actuellement plusieurs départements (services ASE) sont en demande d interventions sur ce thème (la Côte d or, le Rhône, le Gard..) mais aussi certaines écoles de travailleurs sociaux ou associations (l ETSUP, la fondation d Auteuil..) mettant ainsi en évidence les lacunes de connaissances sur ce thème mais aussi l attente et les besoins des professionnels. 5 Les questions sous-jacentes à celui-ci est la remise en cause ou non du contrat jeunes majeurs dans sa forme actuelle : doit-il devenir un dispositif de droit commun ou conserver sa spécificité d aider en priorité les jeunes issus de la protection de l enfance. 7

8 Plusieurs papiers ont déjà été produits mais il ne s agit pour l instant que d actes de colloques. Nous projetons donc de pouvoir diffuser au moins deux articles : un dans une revue française mais aussi un en anglais afin de diffuser cette expérience à la communauté scientifique internationale. Enfin, d ici la fin de l année, un rapport sera transmis au Haut Commissariat à la jeunesse. La suite d ELAP en 2011 L étude de faisabilité, réalisée avec le service des enquêtes de l INED, a mis en évidence toute la complexité dans la mise en place d une telle étude et a remis en cause notre projet initial. Elle a en tous points bien remplie son rôle de garde de fou. Beaucoup d avancées méthodologiques et déontologiques ont été levées par cette expérience. Néanmoins la nécessité de mettre en place des vagues d enquêtes très rapprochées - au moins au cours de la première année voire des 18 premiers mois- entrainerait au-delà du coût financier (très élevé) un coût humain particulièrement lourd. Nous avons envisagé dans un premier temps de re-designer le projet sur une voire deux régions (dont l Ile de France) faisant l hypothèse que la forte mobilité des jeunes était en grande partie intrarégionale. Cette configuration permettrait de réduire les coûts enquêteurs mais ne suffit pas à rendre ce projet envisageable pour la petite équipe que nous sommes à l heure actuelle. Plusieurs pistes seront explorées : - La première serait de renforcer l équipe de recherche. Au vu du coût financier et humain envisagé, il est nécessaire de pouvoir rassembler un plus grand nombre de chercheurs de disciplines différentes (démographie, sociologie, psychologie, sciences de l éducation ). Cela passera par une plus grande diffusion des résultats. - D autres pistes pour réduire les coûts sont encore envisageables (comme le suivi passif des jeunes encore protégés), Lucy Marquet s interrogera sur cette question au cours de l an prochain. - Enfin deux pistes plus modestes mais néanmoins à explorer restent envisageables : o L une serait la mise en place d une étude qualitative auprès de jeunes sortis de l ASE et actuellement âgés de ans. Nous pourrions nous servir d ELAP1 pour diversifier au mieux notre population interviewée. Nous savons néanmoins la complexité de retrouver des anciens placés. o La seconde serait la mise en place d une étude en une seule voire deux vagues d enquête sur les jeunes en fin de prise en charge en protection de l enfance. L observation serait différente et il s agirait de mettre l accent sur le réseau et l entourage de ces jeunes à cet âge. Notre expérience d ELAP a en effet mis en exergue l importance de cette période clé dans la vie des jeunes. En d autres termes, l année 2011 sera avant tout une année de réflexion et de diffusion des résultats pour repenser ce projet de l accès à l autonomie des jeunes placés. L arrivée récente de Pascale Dietrich comme chargée de recherche sur les questions de vulnérabilité et accueillie à l unité 6 va aussi permettre d échanger des points de vue et des méthodes. En effet, au cours de sa thèse, elle a aussi fait l expérience d une étude longitudinale sur une population vulnérable et mobile : les occupants de logements insalubres parisiens. Son projet de 8

9 recherche qui est d étendre sa population à plusieurs grandes villes européennes tout en gardant une méthode longitudinale et en alliant le quantitatif au qualitatif converge en bien des points avec nos préoccupations. Nous allons donc consacrer un bon moment à réfléchir ensemble autant sur les méthodes que sur nos populations d études afin de pouvoir éventuellement projeter la remise en place à l INED d un projet phare sur les populations vulnérables. Les relations internationales L enquête ELAP a une portée avant tout nationale car elle prend en compte le contexte de la protection de l enfance en France avec ses particularités françaises. Néanmoins une collaboration internationale s est formalisée depuis octobre 2008 à Montréal avec Paul Toro (Wayne State University, Detroit), les collègues canadiens (Martin Goyette de l Université de Montréal, et Jocelyne Pronovost de l Université du Québec à Trois Rivières), et Gosia Szarnska (Université d Opole, Pologne) par la constitution d un réseau par le biais d échange régulier par Internet. Au cours de ces deux dernières années, nous avons reçu à l INED Martin Goyette, professeur à l ENAP (Montréal) qui travaille sur les questions d insertion des jeunes placés au Québec. Il est resté 15 jours en juillet Et cette année nous avons reçu Marc Tourigny, de l université de Sherbrooke, qui est une référence en matière d observation des enfants en danger. En 2011 nous renouvellerons ces échanges transatlantiques. Par ailleurs nous sommes intervenues à l EUSARF dans le symposium organisé par le réseau INTRAC «International Research Network on Transitions to Adulthood from Care». Cette présentation nous a permis en particulier de faire la connaissance d une équipe Suédoise et Norvégienne qui projette de mettre en place le même type d enquête dans leurs pays. Références bibliographiques : Octobre 2009-octobre 2010 Frechon I., Marquet L., Séverac N., Parcours en protection de l enfance : les enfants exposés à des violences ou conflits conjugaux, Revue Internationale de l éducation familiale, article accepté. Issenhuth P., Vivier G., Frechon I., Concilier les droits de chacun : une éthique en dynamique. Une enquête auprès de mineurs «protégés», In Laurens S., Neyrat F. coord., Enquêter : de quel droit? Menaces sur l enquête en Sciences Sociales, Eds Croquant, 2010 (à paraitre en octobre). Vivier G., Issenhuth P., Frechon I., Peut-on suivre, en longitudinal, une population jeune et mobile?, Les apports de l enquête ELAP, Actes du 6ème Colloque francophone sur les sondages, Tanger, mars 2010 (à paraître) Frechon I., Issenhuth P., Vivier G., Following up care leavers? Outcomes of a feasibility study, In Knorth E. J., Kalverboer M.E., Knot-Dickscheit J., (eds.) Inside out, How interventions in child and family care work. An International source book, Garant, 2010, pp Frechon I., Robette N., The variety of childcare trajectories of French youths having experienced outof-home care, In Knorth E. J., Kalverboer M.E., Knot-Dickscheit J., (eds.) Insideout, How interventions in child and family care work. An International source book, Garant, 2010, pp Boujut S., Frechon I., Construire la mixité en protection de l enfance : une affaire de professionnels, actes du colloque international, En ligne : 9

10 Boujut S., Frechon I., Inégalité de genre en protection de l enfance, Revue de Droit sanitaire et social, n 6, Novembre, décembre 2009, pp Frechon I., Callu E., De la prise en charge à l autonomie difficiles parcours de jeunesses, Introduction, SEJED, n 8, Automne 2009 (en ligne : Avant octobre 2009 Frechon I. (resp.), Les politiques sociales à l égard des enfants en danger, Trajectoires des prises en charge par la protection de l'enfance dans deux départements d'une cohorte de jeunes ayant atteint 21 ans, Rapport final remis à la Mire, Mars 2009, 142 p. Frechon I., Dumaret A., «Bilan critique de 50 ans d'études sur le devenir adulte des enfants placés», Neuropsychiatrie de l enfant et de l adolescent, 5/2008, n 3, pp Frechon I., Durning P «L utilisation des statistiques dans le champ de l enfance en danger en France», communication au colloque de l EURSAF. Frechon I., Guyavarch E., Halifax J., France, Etat des lieux de l enfance en danger, sources et données disponibles, Revue Santé société et solidarité, oct Frechon I., «Les enjeux financiers de gestion, une approche chiffrée», Informations sociales, n 140, 2007, pp Frechon I., Étude sur l insertion de jeunes femmes anciennement placées en foyer socio éducatif, quelle difficulté à la sortie du placement?, Communication à la journée thématique nationale de la FNARS «Jeunes majeurs et déjà exclus. Quelle mobilisation du travail social pour de nouvelles réponses?», 22 mars 2007, Paris Issenhuth P., Frechon I., Vivier G., Comment enquêter auprès de mineurs protégés? Questions éthiques et juridiques posées, Colloque international droit d enquêter, droit des enquêtés, Université de Limoges, 30 sept. 1er oct Vivier G., Frechon I., Issenhuth P., Following Youth Out of Care, Observation Versus Interference: The Ethics of a Follow-Up, Colloque de l'european Survey Research Association (ESRA), session "surveying sensitive subjects" organisée par Paula Devine (Queen s University Belfast, United Kingdom), 29 juin au 3 juillet

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