Réapprovisionnement des unités de soins : Portrait de six hôpitaux québécois et français

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Réapprovisionnement des unités de soins : Portrait de six hôpitaux québécois et français"

Transcription

1 Réapprovisionnement des unités de soins : Portrait de six hôpitaux québécois et français Sylvain LANDRY Professeur à HEC Montréal et Professeur affilié à Bordeaux École de Management. Jean-Philippe BLOUIN Analyste, réingénierie des processus d'affaires, McKesson Canada Inc. Martin BEAULIEU Professionnel de recherche au Groupe de recherche CHAÎNE, HEC Montréal. martin.beaulieu@hec.ca Des produits pharmaceutiques, des fournitures médicales, des repas, du linge, des fournitures de bureau circulent quotidiennement ou de façon hebdomadaire à travers l hôpital entre leur lieu d entreposage principal ou leur lieu de production et les différents points de service. Pour les produits et les fournitures qui soutiennent directement les activités cliniques, le réapprovisionnement des unités de soins présente un caractère particulièrement critique car il doit limiter les perturbations auprès du personnel soignant. Un programme de recherche est mené depuis quelques années visant à identifier les facteurs contextuels qui affectent la performance des modes de réapprovisionnement des fournitures médicales aux unités de soins. Cet article présente des résultats de la recherche. Les multiples activités de distribution à l intérieur d un établissement de santé consommeraient un peu plus de 20 % de ses dépenses de fonctionnement (Kowalski et al., 1993). Des produits pharmaceutiques, des fournitures médicales, des repas, de la lingerie et des fournitures de bureau circulent quotidiennement ou de façon hebdomadaire à travers l hôpital entre leur lieu d entreposage principal ou leur lieu de production et les différents points de service. Pour les produits et les fournitures qui soutiennent directement les activités de soins, le réapprovisionnement présente un caractère particulièrement critique car il doit limiter les perturbations auprès du personnel soignant. C est dans cette optique qu au cours des dernières années, nous avons réalisé un programme de recherche 1 visant à identifier les facteurs contextuels qui affectent la performance des modes de réapprovisionnement des fournitures médicales aux unités de soins. Cet article présente quelques résultats de la recherche. La première partie décrit sommairement les principales caractéristiques des modes de réapprovisionnement ainsi que la méthodologie retenue. La seconde partie traite de la performance des différents systèmes et dégage un ensemble de considérations pouvant influencer cette performance. Enfin, la conclusion met en perspective les résultats obtenus et l importance du pilotage du processus de réapprovisionnement. Contexte de la recherche Pour réaliser sa tâche, le personnel infirmier a besoin d une variété de fournitures médicales pouvant être communes à l ensemble de l éta- 1 - Ce programme a été financé par le FCAR (Fonds pour la Formation des Chercheurs et l Aide à la Recherche du gouvernement du Québec - Canada) Logistique hospitalière

2 Tableau 1 - Description du fonctionnement des modes de réapprovisionnement Mode Réquisition Échange de chariots Par level Plein-vide (double casier) Description Dans ce mode, le personnel soignant effectue, sur une base régulière, un décompte des stocks jumelé à une évaluation de la consommation. Les produits pour lesquels un besoin a été identifié font alors l objet d une réquisition qui sera acheminée, de façon manuelle ou électronique, au magasin central de l hôpital. À partir de cette réquisition, le personnel du magasin prélève les marchandises nécessaires et les achemine à l unité de soins. Dans ce mode, c est souvent au personnel soignant qu incombe la tâche de ranger les fournitures dans les réserves. Dans ce mode, les fournitures médicales sont placées sur un chariot mobile posté dans une réserve à l unité de soins. Ce chariot, à partir duquel les produits sont consommés, est remplacé, selon un horaire prédéterminé, par un second chariot identique, mais complet. Durant l intervalle de réapprovisionnement, le premier chariot est apporté au magasin central pour y être réapprovisionné. Au moment convenu, ce chariot complet pourra à nouveau remplacer celui posté à l unité de soins. Dans ce mode, une tournée des unités de soins à réapprovisionner est réalisée selon un horaire prédéterminé. Durant cette tournée, un manutentionnaire 2 effectue l inventaire des fournitures médicales à l unité. Les quantités comptées sont saisies électroniquement. L information est ensuite téléchargée dans le système d information qui compare les quantités comptées avec les quotas établis et génère une liste de prélèvements. Les fournitures prélevées sont ensuite livrées et placées aux unités de soins par un manutentionnaire. Ce mode est, en fait, un système de double casier : chaque fourniture médicale est entreposée dans un emplacement séparé en deux casiers. Dans chacun des casiers, on retrouve la même quantité de produits. Lorsque l un des deux casiers dédiés à un produit est vide, l étiquette de code à barres identifiant le produit qu il contient est retirée et fixée à un rail par le personnel soignant. Ces étiquettes de code à barres sont numérisées (scannées) selon un horaire prédéterminé. C est suite à cette lecture des codes à barres que le réapprovisionnement est déclenché. L information contenue dans le lecteur optique est par la suite transférée au système d information qui génère la liste de prélèvements au magasin central de l hôpital. Enfin, les fournitures médicales sont livrées et placées dans le casier vide, à l unité de soins, par un manutentionnaire. Source : Blouin et al., Selon le Larousse (1999), le terme «manutention» signifie la manipulation et le déplacement de marchandises en vue de l emmagasinage, de l expédition, de la vente. Ainsi, l appellation manutentionnaire (personne effectuant des travaux de manutention) permet d identifier, sans distinction, les employés relevant des services logistiques qui sont associés au réapprovisionnement des unités de soins. 3 - Précisons que cette étude n avait pas pour objectif d identifier le meilleur mode de réapprovisionnement, mais bien de comprendre leur contexte de fonctionnement afin que les gestionnaires puissent intégrer un certain nombre de considérations qui permettraient d améliorer la performance du ou des systèmes en place. blissement (par exemple gants chirurgicaux, compresses, aiguilles, seringues, etc.) ou spécifiques à la vocation d une unité de soins donnée. Chaque fourniture se voit attribuer un quota (ou dotation), c est-à-dire une quantité maximale à maintenir en stock. Le personnel infirmier puise dans ces réserves pour les besoins ponctuels ou pour le réapprovisionnement de leur chariot de soins. Le réapprovisionnement de ces réserves est généralement effectué à intervalle fixe par des employés du magasin central, de la centrale de distribution, de la pharmacie (pour les établissements français) ou par des fournisseurs externes (pour des établissements américains ou britanniques) ou même par une combinaison de ces acteurs. Les stocks à l unité de soins peuvent être centralisés dans un seul lieu, à proximité ou non du poste de soins, ou être situés dans quelques réserves dispersées dans l unité de soins. Le nombre et l emplacement des réserves sont souvent restreints par des considérations architecturales ainsi que par la variété et la quantité de fournitures stockées pour répondre à la demande de soins. Le réapprovisionnement des unités de soins en fournitures médicales peut s effectuer selon différents modes : réquisition, échange de chariots, approche par level (ou système topping-up ou à dotation) ou le système plein-vide (ou double casier). Chacun de ces modes présente un fonctionnement, des avantages et des inconvénients qui leur sont propres. Le tableau 1 présente une description de chacun des modes de réapprovisionnement. Pour mieux saisir les distinctions entre les principaux modes de réapprovisionnement, un programme de recherche sur ce thème démarrait en Le but du programme était de réaliser une étude comparative de différents modes de réapprovisionnement afin d identifier les facteurs contextuels pouvant interférer sur la performance du système 3.Ce programme de recherche a ciblé trois modes de réapprovisionnement : l échange de chariots, le système par level et le système plein-vide. Ces trois modes ont été retenus car ils sont reconnus comme les plus performants comparativement à d autres approches, comme le système de réquisitions (Perrin, 1994). Pour plus de détails sur la méthodologie, le lecteur peut se référer à l encadré de la page suivante. Présentation des résultats Le réapprovisionnement des unités de soins devrait atteindre un certain nombre d objectifs. Duclos (1993) souligne l importance du niveau de service et du niveau des stocks comme objectifs à respecter. À ces deux premiers objectifs, Kowalski et al. (1993) ajou- 14 Logistique hospitalière 2004

3 Méthodologie Au total, six centres hospitaliers ont été étudiés. Pour un même mode de réapprovisionnement, deux centres hospitaliers ont été retenus. Les centres sont identifiés dans le texte en fonction du mode de réapprovisionnement utilisé. Par exemple, PL A identifie le premier centre utilisant le système par level et PL B, le second. PV identifie les centres utilisant le système plein-vide et EC, l échange de chariots. Pour les six centres hospitaliers étudiés, nous avons retenu l unité de soins ayant le plus haut volume d activités, caractérisé par une grande variété de fournitures stockées et une consommation relativement volatile. Dans la plupart des centres hospitaliers étudiés (PL A, PL B, PV B et EC A), cette unité de soins était l urgence. Dans le cas du centre PV A, il s agissait d une unité de soins multifonctions (pneumologie neurologie) alors que pour EC B, il s agissait des soins intensifs. Pour chacun de ces hôpitaux, trois unités de soins ont été ciblées permettant l étude d une variété d unités de soins afin d évaluer l impact du profil de consommation et de la variété des produits stockés sur le mode de réapprovisionnement. Des données couvrant deux périodes d activités de quatre semaines consécutives chacune ont été collectées pour chaque unité de soins. Ainsi, au total, six cas ont été réalisés, chacun composé de trois unités d analyse (Yin, 1994). L étude de cas a été retenue comme stratégie de recherche permettant ainsi d étudier le phénomène à partir de multiples sources de renseignements (Yin, 1994) : des entrevues semi-structurées avec les responsables des activités logistiques et le personnel soignant des unités de soins ciblées, des observations directes du cycle de réapprovisionnement, une analyse de documents et l étude de considérations physiques. Au niveau de l observation, le cycle de réapprovisionnement a été découpé en quatre activités : commander (dénombrement des quantités aux unités de soins), prélever (assemblage des commandes au magasin ou à la pharmacie pour les établissements français), transporter (acheminer la commande du magasin jusqu à l unité de soins), et enfin placer (ranger les fournitures à l unité de soins) (Blouin et al. 2001). La comparaison des données obtenues à l aide de ces démarches distinctes (triangulation) a permis d élever le niveau de fiabilité des résultats de l étude grâce à une meilleure compréhension de la complexité de l environnement (Huberman et Miles, 1991). Les données collectées ont subi trois types d analyse. Une analyse intra-hospitalière visant à dégager les similitudes et les différences entourant la performance du système de réapprovisionnement des trois unités de soins d un même établissement a tout d abord été réalisée. Par la suite, nous avons effectué une analyse intra-mode au cours de laquelle nous avons comparé les résultats obtenus par les deux établissements ayant adopté le même système de réapprovisionnement. Finalement, une analyse globale comparative des trois modes (six établissements) a été complétée. Pour les fins du présent article, nous ciblons les données d un seul type d unité de soins pour un mois d activité. Enfin, soulignons que le programme de recherche présente certaines limites. En effet, l absence de système d information performant dans tous les établissements a empêché la collecte de l ensemble des données initialement ciblées. Ensuite, le système plein-vide a été étudié en France alors que les autres hôpitaux de notre étude sont canadiens, ce qui se traduit notamment par des différences au niveau du système de gestion 4. Un découpage différent des activités entre la pharmacie et le magasin central peut atténuer la comparabilité de certains résultats. Malgré ces contraintes, nous considérons que nos résultats présentent un intérêt certain pour améliorer notre compréhension du fonctionnement des modes de réapprovisionnement étudiés. tent la nécessité de maîtriser les coûts du réapprovisionnement interne. Ainsi, pour un niveau de service donné, l atteinte de ces objectifs requiert un arbitrage entre la fréquence de réapprovisionnement, c est-à-dire l effort déployé pour réapprovisionner les unités de soins, et les quotas, c est-à-dire les quantités stockées. Le tableau 2 présente les résultats d un ensemble d indicateurs de gestion des stocks à l unité de soins. Quelques indicateurs de performance requièrent certaines précisions avant d en analyser leurs résultats. Ainsi, le taux de rotation des stocks est calculé mensuellement (ligne 3). Traditionnellement, cet indicateur constitue la principale mesure de performance en matière de gestion des stocks. Cependant, il induit un biais en faveur des fournitures les plus coûteuses. Nous avons donc voulu limiter ce biais en introduisant d autres indicateurs qui, par exemple, tiennent compte des autres fournitures qui, quoique moins dispendieuses à l achat, exigent un même effort de gestion (inventaire, prélèvement, transport, etc.) et peuvent occuper un espace important d entreposage. Ainsi, le pourcentage des fournitures réapprovisionnées (tableau 2, ligne 4) indique la proportion de fournitures médicales différentes qui ont été commandées à chaque semaine. Ainsi, si une fourniture donnée est commandée une ou six fois durant une même semaine, elle ne sera comptabilisée qu une fois par cet indicateur. Le résultat présenté au tableau 2 est une moyenne des résultats obtenus pour les quatre semaines de la période retenue. Le pourcentage des quantités réapprovisionnées (tableau 2, ligne 5) vise à mesurer l importance des quantités réapprovisionnées par rapport au maximum potentiel (soit la somme des quotas de l ensemble des produits stockés à l unité). Par exemple, si la réserve d une unité de soins compte 200 articles différents totalisant unités et que cette unité de soins est réapprovisionnée deux fois par semaine, il pourrait alors y avoir au maximum unités commandées par semaine. Si unités sont réapprovisionnées au cours d une semaine, la proportion sera de 25 % (2 500/10 000). Encore ici, le résultat présenté dans le tableau 2 est une moyenne des résul- 4 - Par exemple, en France, les autorités font une distinction entre les fournitures médicales stériles et non stériles. Dans le premier cas, elles seront gérées par la pharmacie alors que dans le second cas, elles seront prises en charge par les services économiques et logistiques. Pour les objectifs de cet article, nous ne retiendrons que l expression «fournitures médicales» et utiliserons l expression «magasin» pour désigner à la fois le magasin central (au Québec) et la pharmacie (en France). Logistique hospitalière

4 Tableau 2 Indicateurs de performance de la gestion des stocks à l unité de soins retenue Hôpitaux Indicateurs (1) Fréquence de réapprovisionnement par semaine Par level Plein-vide Échange de chariots PL A PL B PV A PV B EC A EC B 6 fois 3 fois 2 fois 2 fois 4 fois 4 fois (2) Nombre de fournitures médicales (3) Taux mensuel de rotation des stocks 3,59 4,76 1,89 3,90 0,57 1,51 (4) Pourcentage des fournitures réapprovisionnées (5) Pourcentage des quantités réapprovisionnées 39,1% 40,1% 41,9% 37,7% 38,6% 50,5% 63,3% 76,0% 25,1% 44,5% 10,4% 31,1% tats obtenus pour les quatre semaines de la période retenue. Globalement, nous constatons des écarts entre les six cas au niveau des différents indicateurs. Par exemple, pour le mode par level, il est intéressant de noter que, malgré une fréquence de réapprovisionnement inférieure (3 fois contre 6 fois par semaine), PL B semble afficher de meilleurs résultats avec un taux de rotation des stocks supérieur à celui de PL A. Bien que les deux unités de soins réapprovisionnent des proportions sensiblement identiques de fournitures (39,1 % pour PL A et 40,1 % pour PL B), PL B réapprovisionne des quantités plus importantes (76,0 % comparativement à 63,3 %). Ce résultat peut laisser sous-entendre que les quotas de PL B pour l unité de soins en question sont peut-être mieux ajustés à la demande. Pour les centres hospitaliers utilisant le système plein-vide, encore ici, les deux établissements réapprovisionnent en moyenne, par semaine, une proportion de fournitures relativement similaire (41,9 % et 37,7 %). Cependant, PV B semble avoir des quotas plus représentatifs de la consommation durant la période étudiée dans la mesure où le taux de rotation des stocks à l unité est plus du double de celui de PV A et qu une proportion plus grande des quantités est réapprovisionnée par semaine (44,5 % pour PV B comparativement à 25,1 % pour PV A). Enfin, en ce qui a trait à l échange de chariots, EC B présente un taux de rotation des stocks supérieur à celui de EC A et ce, en dépit d un nombre de fournitures plus élevé. Les deux autres indicateurs sont également favorables à EC B, ce qui tend à démontrer la présence d un meilleur ajustement des quotas avec la demande. On ne peut évidemment pas parler de gestion des stocks sans parler de niveau de service. Cependant, les limites des systèmes d information adoptés par les établissements étudiés nous ont empêché d effectuer une comparaison des niveaux de service entre les sites. Nous n avons toutefois pas constaté de différences significatives pouvant expliquer qu un taux de rotation des stocks plus élevé aurait été atteint au prix de pénuries plus fréquentes. Au contraire, les analyses effectuées pour PL A et PL B montrent pour certaines unités de soins un taux de rotation des stocks et un niveau de service plus élevés. Les unités de soins en question ont en commun une mise à jour récente ou fréquente des quotas. Outre les éléments de performance mentionnés, d autres critères nous sont apparus pertinents tels que le degré de contact des manutentionnaires avec le personnel soignant à l unité de soins (ou plus généralement sa présence à l unité) ou le degré de participation du personnel soignant au processus de réapprovisionnement. Certaines activités du cycle de réapprovisionnement peuvent ainsi se dérouler à l unité de soins et donc interférer avec le travail du personnel infirmier, principalement les activités commander et placer du cycle de réapprovisionnement. La figure 1 permet de positionner les six études de cas selon ces deux dimensions. Sur ces questions de degré de contact et de degré de participation, l échange de chariots présente plusieurs avantages. En effet, une 16 Logistique hospitalière 2004

5 grande partie des activités du cycle se déroule au magasin central. Il n existe qu une période de contact minime entre le manutentionnaire et le personnel infirmier au moment de l échange proprement dit des chariots. Tant à l hôpital EC A que EC B, nous avons été à même de constater que ce contact est extrêmement faible, même lorsqu il se produit pendant des périodes d activités intenses à l unité de soins. De plus, par définition, l échange de chariots est un système centralisé de réapprovisionnement qui ne nécessite aucune participation directe du personnel soignant au processus opérationnel; ce que nous avons constaté dans les deux cas observés. Les entretiens avec le personnel soignant de ces établissements confirment cette réalité; en effet, tous les répondants affirment que l échange de chariots ne cause aucune distraction pour le personnel soignant. Nous pouvons donc situer les établissements EC A et EC B dans le coin inférieur gauche de la figure 1 (faible degré de contact et faible degré de participation). En revanche, le système d échange de chariots favorise davantage l émergence de systèmes de réapprovisionnement parallèles. Dans l établissement EC B, par exemple, le personnel soignant doit effectuer, chaque semaine, des demandes par réquisition pour des produits conservés à l unité de soins et consommés régulièrement mais qui ne sont pas intégrés au cycle d échange de chariots. Selon les répondants, cette activité peut occuper de deux heures à quatre heures par semaine suivant l expérience de la personne qui effectue la tâche (commander et placer les produits). Cette situation peut s expliquer par la capacité limitée du chariot (par exemple, les dimensions des chariots doivent permettre leurs déplacements horizontaux et verticaux dans l hôpital). Les produits de grandes dimensions sont donc souvent gérés par des systèmes de réapprovisionnement parallèles. Par exemple, au centre hospitalier EC A, les produits d hémodialyse sont réapprovisionnés par réquisition interne. La présence de tels systèmes parallèles et leurs impacts sur les deux axes étudiés sont symbolisés par l ovale pointillé (figure 1). Aussi, ce degré de contact moindre est obtenu au détriment d un stock plus élevé par rapport aux autres modes grâce à la présence d un double du chariot à l unité de soins. Le degré de contact est plus significatif pour les systèmes par level et plein-vide, deux autres systèmes centralisés de réapprovisionnement. Au départ, une différence majeure au Figure 1 - Matrice de positionnement des modes de réapprovisionnement niveau de l activité commander existe entre ces deux modes. Dans le cas du système par level, le manutentionnaire doit faire l inventaire de toutes les fournitures médicales afin d identifier celles qui nécessitent un réapprovisionnement, ce qui peut exiger un certain temps et donc accroître la présence du manutentionnaire à l unité de soins. Le système plein-vide n est pas victime de cette situation car l activité commander est limitée à la numérisation, à l aide d un lecteur de code à barres, des étiquettes correspondant aux fournitures contenues dans l un des casiers maintenant vide. Nous avons été à même de constater que la ronde de numérisation est extrêmement rapide. Les données du tableau 3 confirment cette affirmation alors que le temps moyen de commande par fourniture peut être de quatre à sept fois plus long pour le système par level que pour le plein-vide. Toutefois, soulignons que dans les deux centres observés ces temps exigent la participation du personnel soignant qui doit retirer l étiquette d un casier vide et le fixer à un rail 5,6. Cette tournée peut demander une quinzaine de minutes par cycle de réapprovisionnement ou entre 20 à 30 minutes par semaine pour les deux centres étudiés. Ainsi, le système plein-vide offre un degré de contact moindre que le système par level (principalement pour l activité commander) et un degré de participation du personnel soignant plus élevé que l échange de chariots et le par level (voir la figure 1). Précisons que l écart de plus de 50 % enregistré au niveau du temps de commande entre les 5 - Dans certaines situations observées, l infirmière chef de l unité s assure que les étiquettes sont retirées peu de temps avant la tournée de numérisation. 6 - Toutefois, plusieurs voient dans ce geste (fixer l étiquette à un rail) davantage une responsabilisation du personnel soignant face au processus de réapprovisionnement que l effort exigé de ce dernier. Il existe également des variantes de ce système : par exemple, aux États-Unis, les étiquettes demeurent fixées aux casiers. Le manutentionnaire doit donc repérer les casiers vides avant de les numériser. Logistique hospitalière

6 Tableau 3 - Temps moyen des activités commander et placer à l unité de soins Par level Plein-vide Activité commander temps par ligne de fournitures commandées Activité placer Temps par ligne de fournitures placées PL A PL B PV A PV B 33,5 sec. 21,8 sec. 4,7 sec. 5,9 sec. 60 sec. 27,3 sec. 40,5 sec. 37,1 sec. hôpitaux PL A et PL B est principalement attribuable à un choix technologique. L hôpital PL A a recours à un système hand held terminal (HHT) qui exige une saisie manuelle du code de l article à commander (entrée manuelle ou par menu de défilement) en plus de la quantité, alors que l hôpital PL B utilise un lecteur de code à barres. Ainsi, la technologie de communication adoptée peut avoir une incidence importante sur la durée de l activité et donc sur le degré de contact. En ce qui a trait à l activité placer, nous constatons des variations appréciables pouvant aller de 35 % à 120 %. Nos observations nous laissent croire que ces écarts sont attribuables à une série de facteurs qui peuvent amener un accroissement de la période de contact à l unité de soins. Comme nous l avons observé, cette période de contact peut être plus importante lorsque les réserves sont à même le poste de soins, le va-et-vient du personnel soignant pouvant perturber le rangement, sans compter que le travail du manutentionnaire peut être interrompu par des requêtes du personnel soignant pour des produits de dépannage. Ces interruptions peuvent avoir pour cause un cycle de réapprovisionnement relativement long. En effet, nous avons constaté, dans le cas de l hôpital PL A, que certaines unités de soins pouvaient voir leurs fournitures placées sur les étagères près de 23 heures après l identification des besoins (activité commander) alors qu à l hôpital PL B, le cycle complet n est que de 12 heures. Un cycle plus long augmente les chances de rupture de stock à l unité de soins si sa durée n est pas prise en compte dans le calcul des différents paramètres de gestion. Cela peut se traduire par des demandes de dépannage plus nombreuses, donc de fréquentes perturbations dans le travail régulier des manutentionnaires. Il pourrait s agir ici d une des causes expliquant la performance de l hôpital PL A en ce qui a trait à l activité placer. Une piste proposée pour améliorer l efficience du réapprovisionnement est de confier à une seule et même personne l ensemble des activités du cycle de réapprovisionnement pour un certain nombre d unités de soins, plutôt que de confier ces activités à différentes personnes. Par exemple, une des conclusions émergeant de nos observations pouvant expliquer la performance moindre de PL A comparativement à celle de PL B, en ce qui a trait à l activité placer, est liée à la décision de PL A de spécialiser les tâches. Ainsi, à l hôpital PL A, le manutentionnaire qui place les produits n est pas celui qui a fait la saisie des besoins ni celui qui a prélevé les fournitures au magasin, alors qu à l hôpital PL B on s assure que le manutentionnaire qui effectue l inventaire des fournitures au début du cycle soit également celui qui en effectue le rangement. Dans ce dernier cas, le manutentionnaire, étant familier avec la situation, peut identifier plus rapidement les localisations lors du rangement. Dans le même ordre d idées, dans le feu de l action, le personnel soignant peut prendre certains produits en trop. Ces produits seront retournés à la réserve mais pas toujours au bon endroit. Ainsi, nous avons observé que l activité placer devient souvent replacer ou ranger, c est-à-dire remettre de l ordre dans les réserves pour faciliter le travail de chacun. Il pourrait s agir ici d un facteur expliquant des écarts au niveau de l activité placer. Soulignons que cette réalité est également présente au niveau de l échange de chariots alors que les manutentionnaires doivent souvent remettre en ordre le chariot avant d effectuer l activité commander. De plus, les activités régulières de l unité de soins peuvent être une source de perturbation pour les manutentionnaires. Nous avons observé des situations où les manutentionnaires devaient faire preuve d agilité pour contourner les civières et les patients se trouvant dans les corridors lors de l activité de transport 7. Dans un autre cas, à l hôpital PV B, nous avons observé que des manutentionnaires devaient déplacer différents équipements 18 Logistique hospitalière 2004

7 médicaux (par exemple chaise roulante, bombonne d oxygène) pour être en mesure de ranger les produits. Ainsi, la facilité d accès aux fournitures peut avoir un impact sur le degré de contact à l unité de soins. Finalement, pour augmenter l efficience des activités de réapprovisionnement et diminuer la période de contact avec le personnel soignant à l unité de soins, certains centres hospitaliers utilisent les plages horaire du soir ou de la nuit alors que les activités cliniques sont moindres, pour réaliser certaines activités logistiques. Par exemple, l hôpital PL A réalise les activités commander, prélever et transporter principalement pendant le quart de travail de nuit 8. Sans qu ils aient adopté une mesure aussi extrême, nous avons observé des centres hospitaliers démarrer leurs activités plus tôt le matin pour éviter les périodes de pointe (par exemple pour l utilisation des ascenseurs, etc.). C est le cas de EC A qui effectue l échange de chariots entre 6 h 30 et 8 h 00 du matin ou des établissements PV A et PV B dont les manutentionnaires effectuent la numérisation des étiquettes dès 7 h 00 du matin. Il s agit d arrangements administratifs offrant plus de flexibilité au mode de réapprovisionnement. Conclusion Le centre hospitalier abrite de nombreux réseaux de distribution concomitants qui acheminent un ensemble de produits et de fournitures jusqu aux unités de soins et autres services utilisateurs. À cet effet, le réapprovisionnement des fournitures médicales présente un intérêt évident compte tenu de son caractère critique au bon déroulement de la prestation de soins. Le système retenu doit conjuguer l efficacité et l efficience opérationnelle afin d assurer la présence des fournitures requises au moment opportun et à moindres coûts, à la minimisation des perturbations cliniques. Chase (1979), en proposant de distinguer les services selon leur degré de contact (dans ce cas-ci entre le client et l entreprise prestataire de services), suggère d isoler, dans la mesure du possible, le noyau technique des perturbations de l environnement. Cette idée est au cœur du système d échange de chariots alors que la période de contact est de courte durée et que les activités opérationnelles (commander et placer) sont réalisées en retrait des activités cliniques, soit au magasin central. Nous avons également observé dans quelques centres hospitaliers japonais l utilisation d une variante du double casier pour des raisons semblables. Dans cette variante, une carte (à la place de l étiquette) est déposée dans une boîte à l entrée du poste de soins pour être ensuite cueillie et numérisée au magasin plutôt qu à l unité même (Landry et Beaulieu, 2003). Au Japon, l unité de soins est un lieu privilégié - ou gemba, soit l endroit où l on crée de la valeur ajoutée (Imai, 2000) - où une attention toute particulière est en effet apportée à la minimisation des perturbations. Cette philosophie pourrait inspirer certains choix de gestion. Aussi, le réaménagement des horaires de travail (par ex. PL A) peut être une autre façon d isoler les activités de réapprovisionnement des heures de grandes activités aux unités de soins et ainsi réduire la période de contact. Ainsi, le réapprovisionnement des unités de soins n est pas réalisé en vase clos mais en soutien à une prestation de soins et, en ce sens, le système retenu devrait chercher à minimiser le degré de contact avec le personnel soignant à l unité de soins et son degré de participation. Toutefois, ce n est pas le seul critère. Si l échange de chariots minimise le degré de contact et de participation, en revanche, il a tendance à augmenter les quantités en stocks et favorise davantage l émergence de systèmes de réapprovisionnement parallèles. En ce sens, le système plein-vide semble présenter une option intéressante par rapport à l échange de chariots et au par level en permettant de minimiser à la fois le degré de contact et le niveau des stocks. Finalement, si les résultats de cette étude révèlent l atteinte de différents niveaux de performance par les modes de réapprovisionnement étudiés (taux de rotation des stocks à l unité de soins, temps d opérations, etc.), ils mettent sans doute davantage en évidence les importantes différences dans les résultats obtenus par les établissements utilisant un même mode de réapprovisionnement quel qu il soit. Ces résultats soulignent ainsi l importance des activités de pilotage telles que proposées par Blouin et al. (2001), soit : concevoir, organiser, paramétrer et contrôler. Ces mêmes différences peuvent s expliquer par des choix au plan organisationnel (par exemple qui fait quoi), au plan du paramétrage et du contrôle (par exemple la mise à jour régulière et fréquente des quotas), etc. Ainsi, au delà du choix du ou des modes de réapprovisionnement, plusieurs configurations sont possibles afin de relever les défis propres à chacun. 7 - Soulignons que dans les situations observées, les conventions collectives interdisent aux manutentionnaires de déplacer un patient bloquant leur chemin, ils doivent faire appel à du personnel soignant. 8 - Aussi, par rapport à la figure 1, la stratégie de PL A de réaliser les activités de réapprovisionnement le soir ou la nuit compense, dans une certaine mesure, pour des temps d opérations plus élevés. Pour cette raison, nous avons situé PL A et PL B au même point sur l axe degré de contact. Logistique hospitalière

8 Références Blouin, J.P.; Beaulieu, M.; Landry, S. «Systèmes de réapprovisionnement des unités de soins : description et implications organisationnelles», Logistique & Management, vol. 9, n 2, 2001, p Chase, R.B. «Entreprises de services : connectées ou déconnectées?», Harvard-L Expansion, n 13, 1979, p Duclos, L.K. «Hospital Inventory Management for Emergency Demand», International Journal of Purchasing and Materials Management, vol. 29, n 4, 1993, p Huberman, A.M.; Miles, M. B. Analyse des données qualitatives, Bruxelles, De Boeck, 1991, 480 p. Imai, M. Gemba kaizen : L art de manager avec bon sens, Paris, Kaizen Institute, 2000, 319 p. Kowalski, J.C.; Dickow, J.F.; Hurwitz, M.R.; Becker, G.E.; Doro, G.R. Managing Hospital Materials Management, Kowalski-Dickow Associates, Inc., 1993, 313 p. Landry, S.; Beaulieu, M. La logistique hospitalière au Japon, HEC Montréal, Groupe de recherche CHAÎNE, cahier de recherche 03-06f, 2003, 36 p. Landry, S.; Beaulieu, M. et collaborateurs. Étude internationale des meilleures pratiques de logistique hospitalière, HEC Montréal, Groupe de recherche CHAÎNE, cahier de recherche n 00-05, 2000, 118 p. Perrin, R.A. «Exchange Cart and Par Level Supply Distribution Systems: Form Follows Function», Hospital Materiel Management Quarterly, vol. 15, n 3, 1994, p Yin, R.K. Case Study Research : Design and Methods, second edition, Sage Publications, 1994, 171 p. 20 Logistique hospitalière 2004

Différenciation de fonction

Différenciation de fonction Axe de recherche : Étude de l organisation l de l activitl activité infirmière re Différenciation de fonction infirmière re Geoffroy Berckmans Assistant - PRISCI - IRSS - ESP UCL Projet de recherche fédéral

Plus en détail

COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA. Vérification de la gestion des ressources humaines

COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA. Vérification de la gestion des ressources humaines COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA Vérification de la gestion des ressources humaines 13 mai 2010 Préparée par le Centre de gestion publique Inc. TABLE DES MATIÈRES 1.0 Sommaire...

Plus en détail

AMÉNAGER UN COMPTOIR DE SERVICE POUR PERMETTRE LA POSITION ASSISE

AMÉNAGER UN COMPTOIR DE SERVICE POUR PERMETTRE LA POSITION ASSISE FICHE TECHNIQUE #54 AMÉNAGER UN COMPTOIR DE SERVICE POUR PERMETTRE LA POSITION ASSISE Entre le bureau et le comptoir conventionnels, il est possible d aménager un comptoir de service permettant d alterner

Plus en détail

Un guide du trading des Options Binaires, étape par étape. www.cedarfinance.com

Un guide du trading des Options Binaires, étape par étape. www.cedarfinance.com Un guide du trading des Options Binaires, étape par étape www.cedarfinance.com Index 3 Les meilleures raisons pour commencer le trading d Options Binaires 4 Les Options Binaires: Histoire 5 Comment réaliser

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

dans un contexte d infogérance J-François MAHE Gie GIPS

dans un contexte d infogérance J-François MAHE Gie GIPS Management de la sécurité dans un contexte d infogérance J-François MAHE Gie GIPS Mise en place d une convention de service Traitant les points suivants : L organisation de la sécurité du SI La gestion

Plus en détail

Lignes directrices à l intention des praticiens

Lignes directrices à l intention des praticiens Janvier 2005 Lignes directrices à l intention des praticiens Visiter notre site Web : www.cga-pdnet.org/fr-ca Le praticien exerçant seul ou au sein d un petit cabinet et l indépendance Le Code des principes

Plus en détail

L externalisation des activités bancaires en France et en Europe

L externalisation des activités bancaires en France et en Europe ÉTUDES L externalisation des activités bancaires en France et en Europe Si l externalisation des activités (outsourcing) est un phénomène courant au sein des entreprises non financières en Europe, comme

Plus en détail

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n o 3085 Convention collective nationale IDCC : 16. TRANSPORTS ROUTIERS ET ACTIVITÉS AUXILIAIRES DU TRANSPORT

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Miser sur le renouvellement de l organisation des services infirmiers pour améliorer la qualité et la sécurité des soins Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Membres de l équipe Carl-Ardy

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

Étude internationale des meilleures pratiques de logistique hospitalière

Étude internationale des meilleures pratiques de logistique hospitalière Étude internationale des meilleures pratiques de logistique hospitalière par Sylvain LANDRY et Martin BEAULIEU en collaboration avec Terry Friel et Claude R. Duguay Cahier de recherche n o 00-05 Avril

Plus en détail

Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013

Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013 Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013 Cahier méthodologique, tableau récapitulatif 2009-2013 et Matrices importance/performance Mars 2014 Service Études et Statistiques Table

Plus en détail

Conseil. en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire. www.adessa-software.com. tel : +32 (0)10 841 921 fax : +32 (0)10 227 657

Conseil. en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire. www.adessa-software.com. tel : +32 (0)10 841 921 fax : +32 (0)10 227 657 Conseil en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire tel : +32 (0)10 841 921 fax : +32 (0)10 227 657 www.adessa-software.com Avant-Propos De part sa nature complexe et évolutive, le bloc opératoire est

Plus en détail

traçabilité en milieu médical

traçabilité en milieu médical traçabilité en milieu médical SOLUTIONS - EFFICACITÉ - SÉCURITÉ la traçabilité, pourquoi? Améliorer la sécurité du patient et la qualité des soins Améliorer la qualité des soins de santé est un enjeu majeur

Plus en détail

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Principaux défis et facteurs de réussite Dans le cadre de leurs plans stratégiques à long terme, les banques cherchent à tirer profit

Plus en détail

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES Introduction (Applicable aux audits d états financiers pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009) SOMMAIRE Paragraphe

Plus en détail

Débroussailler les paiements mobiles :

Débroussailler les paiements mobiles : UN LIVRE BLANC DE CHASE PAYMENTECH Débroussailler les paiements mobiles : ce que les commerçants canadiens doivent savoir Utilisation de la technologie mobile pour les paiements Depuis quelques mois, on

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES ASSISTANCE UTILISATEUR ET MAINTENANCE INFORMATIQUE

CAHIER DES CHARGES ASSISTANCE UTILISATEUR ET MAINTENANCE INFORMATIQUE WEST AFRICAN HEALTH ORGANISATION ORGANISATION OUEST AFRICAINE DE LA SANTE ORGANIZAÇÃO OESTE AFRICANA DA SAÚDE CAHIER DES CHARGES ASSISTANCE UTILISATEUR ET MAINTENANCE INFORMATIQUE 1 Sommaire 1. INTRODUCTION...

Plus en détail

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif?

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Kim McPhail et Anastasia Vakos* L e système canadien de transfert des paiements de grande valeur (STPGV) sert à effectuer les paiements

Plus en détail

LFS 400 en pratique. Trinks: Logisticien dans le domaine des boissons fixe. de nouveaux standards pour ce secteur d activité

LFS 400 en pratique. Trinks: Logisticien dans le domaine des boissons fixe. de nouveaux standards pour ce secteur d activité LFS 400 en pratique Trinks: Logisticien dans le domaine des boissons fixe de nouveaux standards pour ce secteur d activité Logiciel et système de gestion d entrepôt E + P fixe de nouveaux standards d entreposage

Plus en détail

Modalités d interprétation des dispositions particulières applicables aux veilleurs, surveillants et encadrants de nuit «Statut des veilleurs»

Modalités d interprétation des dispositions particulières applicables aux veilleurs, surveillants et encadrants de nuit «Statut des veilleurs» Modalités d interprétation des dispositions particulières applicables aux veilleurs, surveillants et encadrants de nuit «Statut des veilleurs» Les présentes modalités ont pour objectif d interpréter les

Plus en détail

MetaTrader pour IPhone. Guide d utilisation

MetaTrader pour IPhone. Guide d utilisation MetaTrader pour IPhone Guide d utilisation Sommaire Comment obtenir l application MT4/5 pour iphone et ipad... 3 Comment se connecter à un compte existant ou créer un compte de démo... 3 1. Onglet Quotes...

Plus en détail

Conseil Stockage Logiciel Services Formation. Salle de stockage

Conseil Stockage Logiciel Services Formation. Salle de stockage Conseil Stockage Logiciel Services Formation Salle de stockage Améliorer la situation Le personnel infirmier ne devrait pas passer le tiers de son temps à des tâches administratives, ce temps serait bien

Plus en détail

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Février 2013 1 Liste de contrôle des essais de non-infériorité N o Liste de contrôle (les clients peuvent se servir de cette

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives Présentation à la Commission des affaires sociales Ordre des pharmaciens du Québec 28 mai 2002

Plus en détail

Information Technology Credits (ITCredits)

Information Technology Credits (ITCredits) Informations générales Information Technology Credits (ITCredits) Vous pouvez faire appel à tout moment à notre service technique (tarifs horaires standard) en cas d installations, intervenions à distance

Plus en détail

Administration canadienne de la sûreté du transport aérien

Administration canadienne de la sûreté du transport aérien Administration canadienne de la sûreté du transport aérien Norme relative au système de gestion des fournisseurs de services de contrôle de l ACSTA Octobre 2009 La présente norme est assujettie aux demandes

Plus en détail

GESTION DE STOCK. July 2009. Hilde De Boeck

GESTION DE STOCK. July 2009. Hilde De Boeck GESTION DE STOCK July 2009 Hilde De Boeck Table des matières Introduction Organisation du stock centrale 1. Gestionnaire de stock 2. Stockage: - Les Conditions - Rangement des produits 3. Les outils de

Plus en détail

Maitriser la fonction approvisionnement

Maitriser la fonction approvisionnement Maitriser la fonction approvisionnement Comprendre les techniques de base : éviter les ruptures tout en minimisant le niveau de stocks. Maîtriser la relation quotidienne avec le fournisseur et être efficace

Plus en détail

Recommandez Sunrise. Un partenaire de confiance.

Recommandez Sunrise. Un partenaire de confiance. Recommandez Sunrise Un partenaire de confiance. Soins de longue durée et soins pour personnes semi-autonomes Soins pour personnes souffrant de l Alzheimer ou éprouvant des troubles de la mémoire Soins

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion I. PRESENTATION GENERALE 1. Les objectifs du programme Le système

Plus en détail

S INITIER AUX FONDAMENTAUX DE LA "SUPPLY CHAIN"

S INITIER AUX FONDAMENTAUX DE LA SUPPLY CHAIN S INITIER AUX FONDAMENTAUX DE LA "SUPPLY CHAIN" Comprendre le rôle de la chaîne logistique. Acquérir des outils et méthodes indispensables à la maîtrise de la SCM Maîtriser la mise en place de solutions

Plus en détail

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES Septembre 2014 CARTOGRAPHIE DES MÉTIERS DES PRESTATAIRES BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES DANS LES DOMAINES MÉDICO-TECHNIQUES www.metiers-medico-techniques.fr CPNEFP de la branche Négoce et

Plus en détail

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07 POR # 441-07 RAPPORT FINAL Étude sur la littératie financière chez les jeunes Préparé pour : L Agence de la consommation en matière financière du Canada Date du rapport : Août 2008 This report is also

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

Consultation publique

Consultation publique Consultation publique Paris, le 15 juillet 2010 Consultation publique de la Commission de régulation de l énergie sur la structure des tarifs d utilisation des réseaux publics d électricité 1. Contexte

Plus en détail

Analyse prédictive. L essor et la valeur de l analyse prédictive dans la prise de décisions

Analyse prédictive. L essor et la valeur de l analyse prédictive dans la prise de décisions ÉTUDE TECHNIQUE Analyse prédictive L essor et la valeur de l analyse prédictive dans la prise de décisions «Donnez-moi un point d appui et un levier et je soulèverai le monde.» Archimède, 250 av. J.-C.

Plus en détail

Intervention ADRHESS Qu est-ce qu une gestion informatisée du temps de travail réussie?

Intervention ADRHESS Qu est-ce qu une gestion informatisée du temps de travail réussie? Intervention ADRHESS Qu est-ce qu une gestion informatisée du temps de travail réussie? Qu est-ce qu une gestion informatisée du temps de travail réussie? Vanessa FAGE- MOREEL, DRH du CHU de Bordeaux et

Plus en détail

assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace

assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace Notre vision Desjardins Assurances est un acteur canadien important en assurance collective, reconnu pour son

Plus en détail

Table des matières. 7 Gérer des ordres 5 Formater des paramètres OptionStation Pro 9

Table des matières. 7 Gérer des ordres 5 Formater des paramètres OptionStation Pro 9 Leçon n 9 Table des matières OptionStation Pro 1 Gérer des positions réelles 5 Créer des positions d options théoriques 3 SpreadMaster 6 Placer une transaction 4 Représenter graphiquement des positions

Plus en détail

APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES

APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES Les Groupes d Entraide Mutuelle (GEM) ont pour objet d offrir aux personnes adultes handicapées un

Plus en détail

Stratégies de méthodologie

Stratégies de méthodologie Stratégies de méthodologie La gestion du temps Source : Caroline Garneau en collaboration avec Anie Chaput, orthopédagogue. Cégep Marie Victorin 3 Références Davis, Leslie et al. Study Strategies Made

Plus en détail

Traçabilité Du besoin à la mise en oeuvre

Traçabilité Du besoin à la mise en oeuvre 20/09/2007 Traçabilité Du besoin à la mise en oeuvre Joseph FELFELI, PDG Groupe ACTEOS 1 PRESENTATION ACTEOS Éditeur de progiciels et intégrateur de technologies avancées pour la synchronisation et l optimisation

Plus en détail

NOTRE HÔPITAL S ENGAGE. Au-delà du soin, vous comprendre. Au-delà du soin, vous comprendre

NOTRE HÔPITAL S ENGAGE. Au-delà du soin, vous comprendre. Au-delà du soin, vous comprendre NOTRE HÔPITAL Au-delà du soin, vous comprendre S ENGAGE 4, rue Kléber 3, rue Barbès 92300 Levallois-Perret Tél. : 01 47 59 59 59 www.ihfb.org Au-delà du soin, vous comprendre UNE NOUVELLE IMAGE DE NOUVELLES

Plus en détail

Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie

Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie Adapté d un article approuvé de l Alliance canadienne des organismes de réglementation de la physiothérapie (2012) Le CPTNB

Plus en détail

DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS

DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS Pour diffusion immédiate DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS MONTRÉAL (Québec), le 12 juin 2014

Plus en détail

Qu il s agisse de transport de marchandises ou de

Qu il s agisse de transport de marchandises ou de Le secteur du Transport et de la Logistique Le secteur du transport et de la logistique Avec l avènement du commerce électronique et la prise en compte du développement durable, l univers du transport

Plus en détail

Service de fourniture de gaz naturel Service de gaz de compression

Service de fourniture de gaz naturel Service de gaz de compression Les services de fourniture et de gaz de compression de gaz naturel et de gaz de compression EN BREF Service de fourniture de gaz naturel Le service de fourniture de gaz naturel correspond à la fourniture

Plus en détail

LES STOCKS DEFINITION ET TYPOLOGIE DES STOCKS

LES STOCKS DEFINITION ET TYPOLOGIE DES STOCKS LES STOCKS DEFINITION ET TYPOLOGIE DES STOCKS Définition des stocks Typologie LA GESTION DES STOCKS Les indicateurs de gestion des stocks Les documents de gestion des stocks Les méthodes de gestion des

Plus en détail

L INTÉGRATION DE LA CHAÎNE LOGISTIQUE DANS LE SECTEUR QUÉBÉCOIS DES SOINS DE SANTÉ

L INTÉGRATION DE LA CHAÎNE LOGISTIQUE DANS LE SECTEUR QUÉBÉCOIS DES SOINS DE SANTÉ Groupe de recherche CHAÎNE École des Hautes Études Commerciales de Montréal L INTÉGRATION DE LA CHAÎNE LOGISTIQUE DANS LE SECTEUR QUÉBÉCOIS DES SOINS DE SANTÉ DIAGNOSTIC ET AVENUES DE SOLUTIONS Rapport

Plus en détail

Acceptation de Visa Débit par les marchands du commerce électronique. Foire aux questions et schéma de procédé

Acceptation de Visa Débit par les marchands du commerce électronique. Foire aux questions et schéma de procédé Acceptation de Visa Débit par les marchands du commerce électronique Foire aux questions et schéma de procédé Table des matières Visa Débit. La commodité du débit. La sécurité de Visa. 3 La valeur de Visa

Plus en détail

PENDANTS à PLAFOND Pour USI/Anesthésie

PENDANTS à PLAFOND Pour USI/Anesthésie PENDANTS à PLAFOND Pour USI/Anesthésie Rigidité maximale et grande capacité Plages d'action presque illimités Modularité avec possibilité de choix Conception ergonomique Fiche complète de prises et access.

Plus en détail

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix?

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? Jamie Golombek L épargne est une pratique importante. Elle nous permet de mettre de côté une partie de nos revenus actuels afin d en profiter

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8

1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8 ACTUALISATION ROADMAP esante 2013-2018 SESSION N 1 04/05/15 Projet A8 : Instauration d un instrument d évaluation uniforme (BelRAI) 1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8 En 2013, l

Plus en détail

Consortium de recherche FOR@C. Value Stream Mapping Formation

Consortium de recherche FOR@C. Value Stream Mapping Formation Consortium de recherche FOR@C Value Stream Mapping Formation Table des matières Historique VSM: C est quoi? VSM: Ça inclut quoi? Exemple d un VSM Étape de réalisation du VSM 2 Historique Méthode développée

Plus en détail

Comité Santé en français de Fredericton. Évaluation de l offre active des services de santé de première ligne. Rapport de sondage-final

Comité Santé en français de Fredericton. Évaluation de l offre active des services de santé de première ligne. Rapport de sondage-final Comité Santé en français de Fredericton Évaluation de l offre active des services de santé de première ligne Rapport de sondage-final Mai 2006 Table des matières 1.0 Sommaire. 1 2.0 Introduction..2 3.0

Plus en détail

GESTION PARTICIPATIVE: DES GAINS GARANTIS POUR TOUS!

GESTION PARTICIPATIVE: DES GAINS GARANTIS POUR TOUS! GESTION PARTICIPATIVE: DES GAINS GARANTIS POUR TOUS! XIXe Colloque des CII-CIR Sophie Baillargeon, Adjointe à la DSI et Présidente du CII Anaïck Briand, Chargée de projet TSAC/TCAB 8 mai 2014 PLAN Projet

Plus en détail

Dossier de presse. Création de l observatoire sanef 1 ère étude scientifique des comportements au volant sur autoroute JUILLET 2012

Dossier de presse. Création de l observatoire sanef 1 ère étude scientifique des comportements au volant sur autoroute JUILLET 2012 Dossier de presse SOMMAIRE Présentation...3 Une étude scientifique pour dresser un état des lieux des comportements sur autoroute...4 L occupation des voies : des résultats venant confirmer l importance

Plus en détail

Logiciels de gestion FAC. Analyste AgExpert. Guide de démarrage rapide 2014

Logiciels de gestion FAC. Analyste AgExpert. Guide de démarrage rapide 2014 Logiciels de gestion FAC Analyste AgExpert Guide de démarrage rapide 2014 Analyste AgExpert Guide de démarrage rapide Explorez ce qu Analyste AgExpert peut faire pour vous et votre exploitation et configurez

Plus en détail

Sondage sur les expériences d hospitalisation des patients canadiens Foire aux questions

Sondage sur les expériences d hospitalisation des patients canadiens Foire aux questions Janiver 2014 Sondage sur les expériences d hospitalisation des patients canadiens Foire aux questions Sondage sur les expériences d hospitalisation des patients canadiens Questions sur le projet 1. En

Plus en détail

Consommateurs et cartes de débit

Consommateurs et cartes de débit Consommateurs et cartes de débit Code de pratique Canadien des services de cartes de débit Préparé par le Groupe de travail sur le transfert électronique de fonds RÉVISION 2004 Table des matières 1. À

Plus en détail

REFERENTIEL D ACTIVITES PREPARATION DE LA VENTE ACCUEIL DES CLIENTS CONCLUSION D UNE VENTE TENUE DE CAISSE GESTION DE L ESPACE DE VENTE

REFERENTIEL D ACTIVITES PREPARATION DE LA VENTE ACCUEIL DES CLIENTS CONCLUSION D UNE VENTE TENUE DE CAISSE GESTION DE L ESPACE DE VENTE REFERENTIEL D ACTIVITES NOM DU POSTE ACTIVITES PRINCIPALES ACTIVITES SPECIFIQUES VENDEUSE EN ELECTROMENAGER PREPARATION DE LA VENTE ACCUEIL DES CLIENTS CONCLUSION D UNE VENTE TENUE DE CAISSE GESTION DE

Plus en détail

1 Pourquoi une Gestion des Niveaux de Services?

1 Pourquoi une Gestion des Niveaux de Services? La Gestion des Niveaux de Service 1 Pourquoi une Gestion des Niveaux de Services? Les Accords de Niveaux de Services ou SLA (Service Level Agreements) définissent des objectifs spécifiques sur lesquels

Plus en détail

Sécurisation du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux. Au Centre hospitalier de Valenciennes

Sécurisation du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux. Au Centre hospitalier de Valenciennes Sécurisation du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux Au Centre hospitalier de Valenciennes 1 Le centre hospitalier de Valenciennes MCO Psychiatrie SSR Soins de longue durée Maison de retraite

Plus en détail

Gestion du transport dans les établissements de santé et de services sociaux au Québec Martin Beaulieu Julie Paquette Jacques Roy

Gestion du transport dans les établissements de santé et de services sociaux au Québec Martin Beaulieu Julie Paquette Jacques Roy Créé en 2009, le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal mène une double mission. Il se consacre d abord à la recherche sur la productivité et la prospérité en ayant comme principaux

Plus en détail

DOLLARAMA OBTIENT DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE DEUXIÈME TRIMESTRE ET ANNONCE UN FRACTIONNEMENT D ACTIONS ORDINAIRES À RAISON DE DEUX POUR UNE

DOLLARAMA OBTIENT DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE DEUXIÈME TRIMESTRE ET ANNONCE UN FRACTIONNEMENT D ACTIONS ORDINAIRES À RAISON DE DEUX POUR UNE Pour diffusion immédiate DOLLARAMA OBTIENT DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE DEUXIÈME TRIMESTRE ET ANNONCE UN FRACTIONNEMENT D ACTIONS ORDINAIRES À RAISON DE DEUX POUR UNE MONTRÉAL (Québec), le 11 septembre

Plus en détail

Consultation pour une mutuelle santé pour les habitants de Lagord

Consultation pour une mutuelle santé pour les habitants de Lagord 1 Centre Communal d Action Sociale Consultation pour une mutuelle santé pour les habitants de Lagord DOCUMENT UNIQUE VALANT : ACTE D ENGAGEMENT CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES REGLEMENT DE CONSULTATION Date

Plus en détail

Leçon 12. Le tableau de bord de la gestion des stocks

Leçon 12. Le tableau de bord de la gestion des stocks CANEGE Leçon 12 Le tableau de bord de la gestion des stocks Objectif : A l'issue de la leçon l'étudiant doit être capable de : s initier au suivi et au contrôle de la réalisation des objectifs fixés au

Plus en détail

SUPPoRT > papier DIFFICULTé > + a.2, a.3, B.1. Classer des offres d emplois du secteur. Transport-Logistique en distinguant

SUPPoRT > papier DIFFICULTé > + a.2, a.3, B.1. Classer des offres d emplois du secteur. Transport-Logistique en distinguant CoMPéTEnCE odp3 > activité 2 a.2, a.3, B.1 Classer les activité offres 2 classer classer des offres des d emploi offres d emploi du secteur du secteur SUPPoRT > papier DIFFICULTé > + CoMPéTEnCE odp3 >

Plus en détail

Sage ENTREPÔTS. La solution progicielle de gestion de vos flux d entreposage. «S engager auprès de vous pour fiabiliser votre quotidien»

Sage ENTREPÔTS. La solution progicielle de gestion de vos flux d entreposage. «S engager auprès de vous pour fiabiliser votre quotidien» Sage ENTREPÔTS La solution progicielle de gestion de vos flux d entreposage «S engager auprès de vous pour fiabiliser votre quotidien» Entrez dans le monde de Sage Un éditeur leader spécialiste de votre

Plus en détail

Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies. Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies

Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies. Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies Application Services France the way we do it Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies Chaque direction informatique

Plus en détail

De meilleurs soins :

De meilleurs soins : De meilleurs soins : une analyse des soins infirmiers et des résultats du système de santé Série de rapports de l AIIC et de la FCRSS pour informer la Commission nationale d experts de l AIIC, La santé

Plus en détail

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC Québec, le 21 février 2000 2. PRÉAMBULE La Fédération des médecins

Plus en détail

Intégrez la puissance du. «Où» dans votre entreprise. Obtenez de meilleurs résultats grâce à Esri Location Analytics

Intégrez la puissance du. «Où» dans votre entreprise. Obtenez de meilleurs résultats grâce à Esri Location Analytics Intégrez la puissance du «Où» dans votre entreprise Obtenez de meilleurs résultats grâce à Esri Location Analytics Quand la question est «Quoi», la réponse est «Où» Dans le contexte actuel d explosion

Plus en détail

5.3. Gestion des licences d utilisation des logiciels. (Service des technologies de l information)

5.3. Gestion des licences d utilisation des logiciels. (Service des technologies de l information) Rapport du vérificateur général de la Ville de Montréal au conseil municipal et au conseil d agglomération 5.3 Pour l exercice terminé le 31 décembre 2013 Gestion des licences d utilisation des logiciels

Plus en détail

Négociation de titres cotés canadiens sur plusieurs marchés

Négociation de titres cotés canadiens sur plusieurs marchés Négociation de titres cotés canadiens sur plusieurs marchés Placements directs TD, Conseils de placement privés, Gestion de patrimoine TD et Valeurs Mobilières TD («nous», «notre» et «nos») ont pris l

Plus en détail

3 e symposium international

3 e symposium international 3 e symposium international de l Association internationale des Acheteurs et Approvisionneurs publics et privés de la Santé Bruxelles, les 18 et 19 octobre 2012 Les Achats: Du support à la coordination

Plus en détail

Section narrative du plan d'amélioration de la qualité (PAQ) pour les organismes de soins de santé de l'ontario

Section narrative du plan d'amélioration de la qualité (PAQ) pour les organismes de soins de santé de l'ontario Section narrative du plan d'amélioration de la qualité (PAQ) pour les organismes de soins de santé de l'ontario Centre d accès aux soins communautaires du Nord-Est Approuvé par le conseil d administration

Plus en détail

Vie Autonome Péninsule Acadienne inc. Voir au-delà du handicap. L accessibilité Une responsabilité sociale

Vie Autonome Péninsule Acadienne inc. Voir au-delà du handicap. L accessibilité Une responsabilité sociale Vie Autonome Péninsule Acadienne inc. Voir au-delà du handicap L accessibilité Une responsabilité sociale Présentation aux familles du CMA 2009 Table des matières 1. Introduction...1 2. CRVA-PA...1 3.

Plus en détail

Traitement de Visa Débit

Traitement de Visa Débit Traitement de Visa Débit Information à l intention des marchands sur le traitement des transactions du commerce électronique et des commandes par téléphone Table des matières À propos de ce guide 3 Procédures

Plus en détail

INSTRUCTIONS D INSTALLATION MODÈLE 300521

INSTRUCTIONS D INSTALLATION MODÈLE 300521 INSTRUCTIONS D INSTALLATION MODÈLE 300521 WWW.BURCAM.COM 2190 Boul. Dagenais Ouest LAVAL (QUEBEC) CANADA H7L 5X9 TÉL: 514.337.4415 FAX: 514.337.4029 info@burcam.com Votre pompe a été soigneusement emballée

Plus en détail

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël Nations Unies Conseil économique et social ECE/CES/GE.2/214/3 Distr. générale 12 février 214 Français Original: russe Commission économique pour l Europe Conférence des statisticiens européens Groupe d

Plus en détail

Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010

Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010 Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010 Table des matières Introduction... 1 Hourra! Le retour du double-clic... 1 Modifier le graphique... 4 Onglet Création... 4 L onglet Disposition... 7 Onglet

Plus en détail

Un guide étape par étape pour le trading des options binaires

Un guide étape par étape pour le trading des options binaires Un guide étape par étape pour le trading des options binaires www.cedarfinance.com Sommaire 3 Les meilleures raisons pour effectuer des transactions sur les options binaires 4 Les options binaires: leur

Plus en détail

Rapport. Examen des méthodes de paiement et des tendances des paiements au Canada Octobre 2012

Rapport. Examen des méthodes de paiement et des tendances des paiements au Canada Octobre 2012 Rapport Examen des méthodes de paiement et des tendances des paiements au Canada Octobre 2012 Remerciements Plusieurs organismes ont fourni des données et de l information à l ACP, l ont aidée à formuler

Plus en détail

LA GESTION DES STOCKS POUR UN FABRICANT AUX GRANDES CHAÎNES

LA GESTION DES STOCKS POUR UN FABRICANT AUX GRANDES CHAÎNES LA GESTION DES STOCKS POUR UN FABRICANT AUX GRANDES CHAÎNES Direction du développement des entreprises Cet outil de gestion est une initiative conjointe de la Direction du commerce, des services et de

Plus en détail

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Les pages qui suivent constituent les Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière. Elles représentent l expression consensuelle de ce que

Plus en détail

livret d accueil s ervice d o ncologie vous informer, c est aussi notre rôle

livret d accueil s ervice d o ncologie vous informer, c est aussi notre rôle s ervice d o ncologie livret d accueil vous informer, c est aussi notre rôle centre hospitalier de tourcoing - 135, rue du président coty - 59208 tourcoing cedex www.ch-tourcoing.fr DSIO - Qualité - Communication

Plus en détail

cinq chez votre partenaire de Livre blanc pour les gestionnaires du secteur de la vente au détail au Canada

cinq chez votre partenaire de Livre blanc pour les gestionnaires du secteur de la vente au détail au Canada cinq chez votre partenaire de service PDV cr itèr es à r e che rche r après-vente Livre blanc pour les gestionnaires du secteur de la vente au détail au Canada Facteur 1 Repousser les limites Une équipe

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.fr DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES Crédit Photo : Nicolas MASSON Cannes, le 6 avril 2011

Plus en détail

Security Service de Services sécurité. Protocole de surveillance des alarmes de sécurité

Security Service de Services sécurité. Protocole de surveillance des alarmes de sécurité Security Service de Services sécurité Protocole de surveillance des alarmes de sécurité TABLE DES MATIÈRES 1.0 BUT... Page 1 2.0 PORTÉE.. Page 1 3.0 DÉFINITIONS Page 1 4.0 PROTOCOLE 4.1 Généralités.. Page

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

Les investissements en centres de distribution à l extérieur du Canada ne sont pas aussi courants que sur le territoire national

Les investissements en centres de distribution à l extérieur du Canada ne sont pas aussi courants que sur le territoire national Les investissements en centres de distribution à l extérieur du Canada ne sont pas aussi courants que sur le territoire national Le secteur de la fabrication de matériel ferroviaire roulant rationalise

Plus en détail