serre la main d une personne malade ).

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "serre la main d une personne malade )."

Transcription

1 DOSSIER DE PRESSE 24 AVRIL 2006 LANCEMENT DE LA CAMPAGNE D IINFORMATIION ET DE FORMATIION SUR LA GRIIPPE AVIIAIIRE «ADOPTONS LES GESTES QUII NOUS PROTEGENT»

2 SOMMAIRE Introduction P.3 L hygiène et la santé : un lien démontré Une grande variété de virus infectieux dont certains sont loin d être anodins Les nouveaux risques liés à l apparition de la grippe aviaire Des gestes simples pour se protéger des infections virales respiratoires... P.5 1. Le lavage des mains... P.5 2. L utilisation du mouchoir jetable à usage unique... P.6 3. Le port du masque... P.6 4. Précautions complémentaires applicables au quotidien... P.6 La campagne de prévention des virus respiratoires 2006 : «Adoptons les gestes qui nous protègent»... P.8 1. Le concept, les objectifs et les cibles prioritaires... P.8 1er volet Des gestes simples pour limiter les risques d infection... P.9 2e volet Des gestes simples pour limiter les risques de contamination... P Une campagne concertée pour être relayée par les professionnels de santé et portée par un plan de diffusion national d envergure... P.12 Informer et former les professionnels de santé... P Un dispositif spécifique élaboré en concertation... P Des outils informatifs et opérationnels conçus sur mesure pour les praticiens... P Des sessions de formation organisées au niveau national et régional... P.14 Annexes... P.15

3 Inttrroductti I ion L hygiène et la santé : un lien épidémiologique démontré L histoire des deux derniers siècles a montré que l évolution de l hygiène allait de pair avec l amélioration de la santé. Les progrès sanitaires relatifs à l habitat, l environnement, la qualité de l eau, l alimentation, les progrès médicaux ont permis une nette augmentation de l espérance de vie, corrélée avec une forte chute des taux de mortalité infantile. Cette réduction de la mortalité a pu faire perdre de vue certaines mesures élémentaires d hygiène, comme le lavage des mains, l utilisation d un mouchoir jetable ou le fait d éviter les contacts rapprochés avec une personne enrhumée (embrasser, serrer la main ). Aujourd hui encore, l hygiène reste donc un véritable enjeu de santé publique. L évolution des modes de vie (forte croissance de la vie en collectivité, parfois en air confiné) favorise la dissémination des maladies infectieuses respiratoires. Des tendances de fond telles que les échanges migratoires (de personnes, d animaux, de denrées alimentaires et de bien matériel) et l urbanisation favorisent considérablement la transmission des virus respiratoires. L hygiène est donc plus que jamais une priorité dans les pays industrialisés car nombre de maladies infectieuses se propagent par les mains. Cette priorité a d ailleurs été rappelée dans d autres pays : l agence de santé publique au Canada et le "department of health and human services" aux Etats-Unis ont d ores et déjà mis en place des programmes qui visent à réduire la transmission des microbes par l adoption de gestes d hygiène simple, le lavage des mains et l utilisation du mouchoir jetable à usage unique. Une grande variété de virus infectieux respiratoires dont certains sont loin d être anodins Le rôle de l hygiène en matière de santé publique est d autant plus important que nous vivons en collectivité. Certains de ces virus peuvent être responsables de complications graves voire de décès (bronchiolite, grippe ). Ainsi, chaque année, la grippe touche entre 1 et 7 millions de personnes en France, avec plusieurs milliers de décès. Si les complications liées à la grippe, assez fréquentes chez les personnes âgées de plus de 65 ans et les malades atteints de certaines affections de longue durée (ALD), ont pu être réduites c est grâce notamment aux campagnes de vaccination. La bronchiolite, maladie particulièrement répandue chez le nourrisson, touche chaque année près de nourrissons. Le nombre d enfants atteints augmente régulièrement depuis le début des années 90, du fait notamment de l urbanisation et des modes de vie citadins. Outre ces maladies infectieuses, d autres maladies plus courantes telles la rhinopharyngite, le rhume, et la bronchite sont tout aussi contagieuses et donnent lieu à des épidémies. En fait, les modes de transmission des maladies virales respiratoires favorisent la circulation rapide des virus. Deux modes de transmission principaux sont identifiés : la voie aérienne, c est-à-dire la dissémination ou la pulvérisation dans l air de virus par l intermédiaire de la toux, de l éternuement ou des postillons, qui projettent des sécrétions respiratoires contaminées. la contamination peut également se faire par le biais d une personne porteuse d un virus respiratoire : o contact des mains souillées par les gouttelettes ou sécrétions respiratoires infectées, o contact physique avec une personne infectée par un virus respiratoire (lorsque l on embrasse ou serre la main d une personne malade ). 3

4 Les nouveaux risques liés à l apparition de la grippe aviaire La grippe aviaire ou influenza aviaire ou A(H5N1) est une maladie animale virale susceptible d entraîner une mortalité très élevée chez les oiseaux, notamment les volailles, les dindes, poules et poulets. Ce virus est présent aujourd hui dans de nombreux pays du monde et s est transformé dans la plupart d entre eux, en foyer d infection aviaire ou en épizootie, notamment en raison du contact entre les volailles domestiques et les oiseaux sauvages migrateurs. Depuis 2003, il y a eu, dans le monde, 196 cas de transmission de cette maladie à l homme, dont 110 ont entraîné la mort 1. Il n y a eu aucun cas de transmission inter humaine à ce jour dans le monde. A chaque fois, c est une très grande promiscuité avec les volailles qui est à l origine de la transmission de la maladie à l homme. Conformément aux recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et dans un souci de précaution, la France a, dès 2004, élaboré un Plan Gouvernemental de Lutte contre une Pandémie Grippale qui a été réactualisé en janvier Il est consultable sur le site mis à disposition par les autorités françaises : ou sur le site Si le virus venait à muter et qu il donnait lieu à une pandémie, ses manifestations cliniques pourraient être similaires à celle d une infection respiratoire virale de type grippal. Il est donc d autant plus nécessaire, face aux risques liés à la grippe aviaire, d anticiper et de promouvoir les gestes d hygiène qui nous permettraient de limiter la propagation du virus, s il venait à se transmettre d homme à homme. Il apparaît donc clairement que le respect de mesures d hygiène élémentaires constitue une règle indispensable pour limiter les risques de transmission et de contamination aussi bien des infections virales respiratoires que d un éventuel virus aviaire transmissible à l homme. Pour en savoir plus Info grippe aviaire Au 19 avril 2006, source Organisation Mondiale de la Santé 4

5 Des gesttes simples pourr se prrottégerr des inffectti i ions virral les rrespi irrattoi irres 1. Le lavage des mains Un geste qui contribue à enrayer la propagation des germes Le lavage des mains joue un rôle clé dans l hygiène puisque c est par les mains que se propage la majeure partie des maladies infectieuses. C est pourquoi il est important de se laver les mains régulièrement. Quand se laver les mains? A chaque fois qu on y pense. A certains moments considérés comme «essentiels». - Avant : de préparer les repas, de manger ou de nourrir les enfants. - Après : s être mouché, après avoir toussé ou éternué, lors de chaque sortie et en rentrant au domicile, avoir visité une personne malade ou avoir eu un contact proche avec le matériel qu il utilise ou ses effets personnels, avoir cuisiné. Dans tous les cas : après être allé aux toilettes, après avoir changé une couche ou aidé un enfant à aller aux toilettes, après avoir touché un animal ou ramassé ses excréments, à chaque fois que les mains sont sales. Comment bien se laver les mains? La méthode employée est tout aussi importante que le geste car si un lavage des mains sans savon est dénué d intérêt, le savon en tant que tel ne suffit pas à éliminer les germes. C est la combinaison du savonnage, du frottage, du rinçage et du séchage qui permet de s en débarrasser : 1 Se mouiller les mains sous l eau chaude courante. 2 Se savonner les mains, si cela est possible avec du savon liquide. 3 Se frotter les mains pendant 30 secondes pour produire de la mousse. Ne pas oublier de frotter le dos de la main, entre les doigts et sous les ongles. On peut proposer aux enfants de chanter une chanson (par exemple Joyeux Anniversaire) pour évaluer le temps de frottage nécessaire (30 secondes). 4 Bien se rincer les mains sous l eau courante. 5 Se sécher les mains avec une serviette propre ou les laisser sécher à l air libre. Comment optimiser l efficacité du lavage des mains? Un savon liquide : il est préférable d utiliser un savon liquide. En effet, les savons en pain ne sont pas aussi hygiéniques car ils restent humides et attirent les virus. Si toutefois la personne ne dispose que du savon en pain, elle peut le placer dans un porte-savon à grille afin de permettre à l eau de s écouler. Des ongles propres : il est important que les ongles soient coupés, de préférence courts et régulièrement brossés avec une brosse nettoyée et rincée. 5

6 Une peau saine : pour avoir une peau saine il est recommandé d utiliser une lotion hydratante. En effet des mains abîmées peuvent se révéler de véritables nids à virus. 2. L utilisation du mouchoir jetable à usage unique Toujours en vue de limiter efficacement la contamination de l entourage et de l environnement, certains réflexes s imposent : Eternuer ou tousser dans un mouchoir jetable ou, à défaut, mettre la main devant la bouche. Utiliser un mouchoir jetable à usage unique au moment de cracher ou de se moucher. Jeter le mouchoir usagé dans une poubelle. Se laver les mains ensuite. Il est important d apprendre ces gestes aux enfants. 3. Le port du masque Lorsqu une personne infectée par un virus respiratoire tousse, elle émet des millions de particules infectieuses. Or une partie infime suffit à contaminer l air de toute une pièce non aérée pour plusieurs heures. Ces deux exemples suffisent à démontrer l importance de la transmission par gouttelettes respiratoires et justifie l intérêt que représente le port du masque dit «chirurgical» quand il s agit d éviter la propagation de la maladie. Le masque chirurgical permet en effet de limiter à la fois la contamination de l entourage et de l environnement du malade. Pour une réelle efficacité, il doit être porté par le malade en présence de tierces personnes. Il doit être attaché derrière la tête, moulé sur la racine du nez et abaissé sous le menton. Le masque doit être changé environ toutes les 4 heures ou quand il est mouillé. Il faut alors le jeter dans une poubelle couverte. Ces mesures seraient indispensables en cas de pandémie, mais sont essentielles par rapport aux virus respiratoires. Lors de la crise du SRAS, l utilité du masque a été largement démontrée. Les masques dits «chirurgicaux» sont notamment en vente dans les pharmacies. 4. Précautions complémentaires applicables au quotidien Dans l idéal, d autres gestes de prévention permettent de limiter la diffusion des virus respiratoires : dans la mesure du possible, éviter de rendre visite à des personnes malades. en cas de contact avec une personne malade, penser : o à rester à une distance de un mètre de cette personne. o à éviter certains gestes : serrer les mains ou embrasser pour dire bonjour. toucher directement les yeux, la bouche et le nez, sans s être d abord lavé les mains o porter un masque de protection. o aérer la pièce après le départ de cette personne. 6

7 Quand on a un enfant en bas âge : Penser à : se laver systématiquement les mains avec du savon avant de s occuper de l enfant, et particulièrement si c est un bébé, aérer sa chambre tous les jours, porter un masque en présence de l enfant, si l on est malade. Eviter : d échanger dans la famille les biberons, sucettes, couverts non nettoyés, d emmener un nourrisson dans les lieux publics où il pourra entrer en contact avec des personnes infectées (transports en commun, centres commerciaux, hôpitaux ). Et surtout lui apprendre : à se laver les mains plusieurs fois par jour pendant 30 secondes, à se couvrir la bouche et le nez quand il tousse ou quand il éternue, à utiliser un mouchoir jetable et le jeter après usage. 7

8 La campagne de prréventti ion des virrus rrespi irrattoi irres 2006 :: «Adopttons les l gesttes quii nous prrottègentt» 1. Concept, objectifs et cibles prioritaires Cette campagne destinée au grand public, et dont les professionnels de santé sont les relais, se décline aujourd hui en deux volets qui répondent, à travers des outils très concrets adaptés aux adultes et aux enfants, à deux objectifs majeurs : 1 er volet : limiter les risques d infection liés aux virus respiratoires (grippe, bronchiolite, bronchite ). 2 ème volet : limiter les risques de contamination en cas d épizootie aviaire. Cette campagne a une vocation avant tout pédagogique. C est pourquoi elle met en avant des gestes simples mais essentiels. Il est en effet fondamental de permettre à chacun de s approprier de manière progressive ces gestes, souvent oubliés, mais qui doivent faire partie de la vie quotidienne car ils jouent un rôle clé en matière de santé publique. Un registre de communication simple et concret permet à chacun de comprendre et d effectuer les gestes nécessaires, au bon moment. «Adoptons les gestes qui nous protègent» : est un encouragement à agir de manière simple, concrète, efficace et solidaire. Se protéger des virus, c est aussi protéger les autres. Cette signature fera le lien entre les deux volets de la campagne, facilement identifiables par un code couleur progressif : le vert pour le 1 er volet concernant les virus respiratoires et l orange pour le 2 ème volet qui sera éventuellement déclenché au moment de l épizootie aviaire. Parce qu en matière de santé publique, l anticipation reste une règle essentielle, un troisième volet de la campagne «faire adopter les gestes et comportements essentiels pour limiter les risques de contagion», serait développé uniquement en cas de pandémie grippale, c est-à-dire de transmission interhumaine et de propagation rapide de la maladie chez l homme. Ce volet comprendrait une campagne télévisée et une campagne radio, ainsi qu un dépliant à destination du grand public ; et pour les professionnels de santé, une affichette destinée aux adultes, une signalétique pour les lieux de soins et des informations clés disponibles dans un «Repères pour votre pratique». Un logotype présent sur l ensemble des outils et représentant un groupe de personnes protégées par une barrière symbolique traduit concrètement la protection et la solidarité. Il est décliné selon les couleurs répondant aux trois phases. Ce dispositif d information du public est prévu pour répondre à toute évolution du contexte sanitaire. Le Ministère de la Santé et des Solidarités a également mis en place un programme national d information et de formation des professionnels de santé (cf. page 13 Informer et former les professionnels de santé). 8

9 1 er volet - Des gestes simples pour limiter les risques d infection Diffusion : Mai 2006 avec rappel en septembre La campagne «virus respiratoires : grippe, bronchite, rhume, bronchiolite» Son objectif est de promouvoir trois gestes d hygiène essentiels à la prévention des virus respiratoires, en montrant pourquoi et comment les effectuer correctement pour qu ils soient véritablement efficaces. le lavage des mains, l utilisation des mouchoirs à usage unique que l on jette après utilisation dans une poubelle si possible couverte, le port du masque dit «chirurgical». Cette campagne s adresse au grand public, adultes et enfants ; elle est relayée par les professionnels de santé qui sont véritablement au cœur du dispositif. Ainsi, les médecins généralistes et spécialistes, les pharmaciens pourront diffuser, dès le mois de mai, en amont de la recrudescence des virus respiratoires, une série de supports d information présentant les 3 gestes clés dans des scènes très simples de la vie quotidienne. Parce que les enfants sont particulièrement sensibles aux infections respiratoires et que l hygiène fait partie de l éducation, les centres de PMI, écoles, collèges et lycées relaieront également, dès la rentrée du mois de septembre, le dispositif d information au travers de supports d information dédiés aux plus jeunes. Les outils d information A partir de la mi mai dans les cabinets médicaux et les officines : Trois affichettes pour informer les adultes : elles présentent trois scènes de la vie quotidienne, chez soi, à l extérieur ou au travail, qui valorisent 3 gestes d hygiène essentiels avec les messages suivants : - «Lavez-vous les mains, au savon, plusieurs fois par jour, pendant 30 secondes». - «Jetez vos mouchoirs dans une poubelle» puis lavez-vous les mains. - «Si vous êtes malade, portez un masque 2 pour protéger vos proches». Une affichette récapitulative des 3 gestes : elle permet avec des pictogrammes très simples d avoir les bons réflexes. - «Lavez-vous les mains le plus souvent possible avec du savon pendant 30 secondes». - «Jetez vos mouchoirs dans une poubelle» puis lavez-vous les mains. - «Si vous êtes malade, portez un masque» en présence d une autre personne. Dès le mois de septembre, trois affichettes et deux autocollants destinés aux enfants diffusés dans le milieu scolaire - «Lave-toi les mains au savon, plusieurs fois par jour, en comptant jusqu à 30». - «Mets ta main devant ta bouche quand tu tousses ou quand tu éternues» et lave toi les mains après. - «Jette toujours ton mouchoir dans une poubelle» et lave toi les mains après. Deux autocollants à placer à proximité des toilettes et sur les portes des classes de l école : - «As-tu pensé à te laver les mains?», - «As-tu pensé à jeter ton mouchoir?». 2 Masque chirurgical en vente en pharmacie 9

10 Un dépliant grand public disponible en pharmacie dès le mois de mai Il informe sur les modes de transmission de virus respiratoires (postillons, éternuements, toux, mains) ainsi que sur la manière d effectuer efficacement les trois gestes essentiels pour limiter les risques d infection (le lavage des mains, l utilisation du mouchoir à usage unique, le port du masque). Une fiche conseil à destination des médecins Ce document récapitule les bonnes pratiques et les indications à donner au patient en matière d hygiène dans deux cas de figure : lorsque le patient est malade et lorsqu il se trouve en présence d un malade. Un focus est fait sur les conseils à donner pour protéger les enfants. 10

11 2 ème volet - Des gestes simples pour limiter les risques de contamination (Diffusée en cas de foyers de volailles infectées par le virus aviaire) La campagne en cas d épizootie aviaire Si la France était touchée par l épizootie aviaire (nombreux foyers de volailles domestiques atteintes par le virus A(H5N1), le comportement de chacun face aux risques serait déterminant et certains gestes indispensables auraient une importance encore plus forte. Rappelons qu aujourd hui, il n y a pas de cas connu de transmission de personne à personne. L objectif de cette communication est de promouvoir les gestes «barrières» limitant les risques de contamination de l homme par un oiseau porteur du A(H5N1). Elle s adresse également au grand public, adultes et enfants, les outils étant une nouvelle fois relayés par les professionnels de santé qui sont des interlocuteurs quotidiens de la population et qui jouent un rôle pédagogique clé. Les outils d information disponibles Une affichette à destination des adultes : elle précise les gestes barrières qui sont symbolisés par des pictogrammes simples, accompagnés des messages suivants : - «Ne touchez aucun oiseau. Si vous trouvez un oiseau mort, prévenez votre mairie». - «N attirez pas les oiseaux avec de la nourriture». - «Si vous avez été en contact avec un oiseau : Lavez-vous les mains avec du savon pendant 30 secondes. Et si dans les 10 jours vous ressentez les symptômes de la grippe 3, appelez votre médecin traitant». Une affichette destinée aux enfants : elle permet de faire comprendre aux plus jeunes avec des symboles facilement identifiables, ce qu il ne faut pas faire : - «Ne t approche pas des oiseaux». - «Ne ramasse pas leurs plumes». - «Ne touche pas leurs œufs, leurs nids ou leurs crottes». Les autres relais d information prévus Une campagne média à destination du grand public a été également conçue. Elle repose sur une campagne radio avec des messages régionaux et nationaux (envoi des spots radio épizootie aux radios locales pour anticiper la survenue d une épizootie et les doter des outils nécessaires en amont) ainsi qu une campagne presse nationale et régionale d envergure. Son plan de diffusion sera fonction de l évolution du contexte sanitaire. Les messages seront également axés sur les gestes à adopter pour limiter les risques de contamination. Tous les supports d information renvoient à la plate forme téléphonique «Info grippe aviaire» (15 centimes d euros la minute). 3 Fièvre, courbatures, difficultés respiratoires 11

12 2. Une campagne concertée pour être relayée par les professionnels de santé et portée par un plan de diffusion national d envergure Les professionnels de santé sont au cœur du dispositif de cette campagne ; leur rôle clé auprès des patients notamment en matière de pédagogie et de conseil, en font des partenaires indispensables à même de véhiculer efficacement messages et outils. Les instances représentatives des médecins libéraux et hospitaliers, les Conseils Ordinaux des médecins et des pharmaciens, les experts du réseau Groupes Régionaux d Observation de la Grippe (GROG), les Unions Régionales de la Médecine Libérale, tous ces acteurs majeurs de la santé ont donc été longuement et largement consultés, au sein d une concertation de plusieurs mois, avant d élaborer ces outils de communication, afin de s assurer de leur pertinence et de leur utilité. Le Ministère de la Santé et des Solidarités et l INPES ont choisi de relayer le dispositif d information à destination du grand public grâce à l appui des professionnels de santé, et de leur expertise : l ensemble des documents d information (affichettes, dépliants ) seront disponibles et visibles dans les cabinets médicaux, salles d attente, accueil des hôpitaux, officines dès le mois de Mai Au sein du plan de diffusion, la campagne de communication sera diffusée et relayée par : les médecins du travail, médecins scolaires, médecins généralistes, pédiatres libéraux, médecins pompiers, services médicaux des aéroports, SAMU, pneumologues, SOS Médecins, les établissements de santé publics et privés (services d urgence, maladies infectieuses, médecine interne, réanimation, pédiatrie), les dispensaires, centres d hébergement provisoire, les agences sanitaires et services publics de santé, les ORL libéraux, syndicats et fédérations médicaux et paramédicaux (dentistes, psychiatres, kinésithérapeutes, laboratoires ), les pharmacies. Un second envoi permettra de couvrir l ensemble des personnels de santé paramédicaux libéraux et exerçant en établissements de santé. Concernant les outils d information destinés aux enfants, figurent parmi les relais d information : les PMI, les écoles maternelles, primaires, les collèges et les lycées. les établissements d enseignement supérieur (publics et privés). Au total, ce sont plus de 4 millions d outils qui seront diffusés en France Métropolitaine et dans les DOM-TOM. 12

13 Infforrmerr I ett fforrmerr les l prroffessi ionnels de santté Le prrogrramme mis en place à comptterr du 6 avrri ill 2006 pourr antti iciperr une éventtuel lle pandémie grri ippale Les professionnels de santé sont en première ligne dans la prévention d'une pandémie grippale. Le plan gouvernemental de lutte est avant tout axé sur la prévention de la diffusion du virus. A cet égard, les professionnels de santé jouent un rôle primordial. Organisé à l initiative du Ministère de la Santé et des Solidarités, un dispositif spécifique dont l objectif est d anticiper une éventuelle pandémie grippale va faire l objet de différentes sessions de formation, se déroulant du mois de mai au mois de décembre Un dispositif spécifique - Elaboré à l'initiative du ministère de la Santé et des Solidarités, un dispositif spécifique est prévu pour leur information et leur formation. Il comprend des sessions de formation, au niveau national et régional, ainsi que l'envoi d'un outil de formation, information et communication : "kit à l'usage des professionnels de santé" qui servira de base commune à la formation. Il s organise autour de trois axes : - répondre aux questions que vous vous posez et que l'on vous pose, - savoir se protéger, - protéger les patients. Ces outils s'adressent notamment aux médecins, pharmaciens, kinésithérapeutes, infirmières, dentistes. Elaboré en concertation Comme la campagne de communication, le kit et le contenu de la formation ont été élaborés, en concertation, par des groupes d'experts pilotés par la Direction générale de la santé. Ces groupes comprenaient notamment les GROG, Groupes régionaux d'observation de la grippe, qui sont depuis 20 ans le réseau d'alerte et de surveillance de la grippe et apportent une expertise adaptée aux pratiques de terrain ainsi que l'ordre des médecins et des pharmaciens, les URML (Unions régionales des médecins libéraux), les instances représentatives, et les sociétés savantes d'infectiologie et de pneumologie. 2. Des outils informatifs et opérationnels - un cédérom interactif organisé autour de trois rubriques majeures : 1. Savoir et se former : Les fondamentaux en matière de connaissance de la grippe aviaire y sont présentés ainsi que les grands principes d organisation des soins en situation de pandémie grippale. Des paroles d experts apportent un éclairage scientifique complémentaire sur la problématique. 2. Se préparer pour faire face aux risques : cette partie propose une présentation générale du plan, la stratégie et organisation intergouvernementale, le plan gouvernemental de prévention et de lutte «pandémie grippale», les fiches techniques du plan gouvernemental et enfin deux vidéos présentant les exercices de gestion de crise (Lyon pour le volet humain, et Bretagne pour le volet animal). Ces informations s accompagnent d une interview de Didier Houssin, Délégué Interministériel à la Lutte contre la grippe aviaire. 3. S informer et informer ses patients : cette rubrique permet aux professions de santé de se repérer au sein de l ensemble des informations disponibles sur la grippe aviaire, et présente aussi tous les outils de la campagne «Adoptons les gestes qui nous protègent». 13

14 Les connaissances étant amenées à évoluer, des mises à jour fréquentes du CD Rom seront disponibles sur le site Internet du ministère de la santé ( - un échantillon de deux masques, un masque filtrant type FFP2 préconisé pour les personnes à risque majeur d'exposition tels que les professionnels de santé et un masque anti-projection chirurgical préconisé pour les patients en vue de prévenir la contamination de leur entourage et de leur environnement. Ces masques sont fournis afin de permettre aux professionnels de santé de se familiariser avec leur manipulation. - Treize fiches mémo synthétiques et pratiques, en format papier, à l'usage du professionnel. Conçus sur mesure pour aider les praticiens au quotidien En concevant cette campagne de formation et d'information des professionnels, le Ministère de la Santé et des Solidarités a souhaité leur fournir l'essentiel des documents disponibles et les informations pratiques indispensables afin qu'ils puissent agir tant au niveau médical qu'opérationnel et faire face à une éventuelle pandémie grippale. Outils et formation sont conçus pour leur permettre d'être mieux informés, de mieux informer leurs patients, et de bénéficier de protocoles validés sur des sujets tels que le diagnostic des cas suspects, le circuit d'alerte, l'emploi du matériel de protection, l'organisation des soins, les conduites à tenir et la prise en charge des malades. 3. Des sessions de formation organisées au niveau national et régional Le schéma national de formation a été présenté le 6 avril aux professionnels de santé libéraux. Le 21 avril a eu lieu la session de formation d une centaine de formateurs régionaux qui vont ensuite prochainement former les formateurs au niveau local. Deux types de formation seront mises en œuvre, l'une destinée aux professionnels de santé libéraux exerçant en ville, la seconde pour les professionnels exerçant en établissements de santé. Concernant les professionnels de santé exerçant en ambulatoire, l architecture retenue est celle d une organisation en cascade. Dès le mois de mai 2006, au plan régional, les Directions Régionales des affaires sanitaires et sociale (DRASS), avec les Unions Régionales de la Médecine Libérale (URML), lanceront un appel d offres sur la base d un cahier des charges national. Elles identifieront les organismes de formation, effectueront un suivi et veilleront au respect du calendrier. Les formations des professionnels de santé libéraux se dérouleront de juin à décembre La formation des professionnels exerçant en établissement de santé s appuiera sur le réseau de formation aux risques NRBC. Chaque DRASS de zone de défense organisera la formation de formateurs, qui l assureront à leur tour au sein de chaque établissement. Le coordonnateur de zone veillera à la mise en œuvre effective des formations dans les établissements de santé ainsi qu à la remontée, auprès de la Direction de l Hospitalisation et de l Organisation Sanitaire (DHOS), du suivi de ces formations. Une journée nationale de lancement sera organisée en mai, à laquelle succèderont les formations zonales des formateurs en juin -juillet et la formation dans les établissements de santé de septembre à fin décembre

15 ANNEXES 15

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE

ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE Ministère de la Santé et des Solidarités Direction de l Hospitalisation et de l Organisation des Soins ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE > FICHES DE RECOMMANDATIONS 1 re édition

Plus en détail

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Direction de la Santé FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL Un plan d hygiène permet de garantir la propreté du personnel et éviter toutes contaminations

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

RÈGLES D'HYGIÈNE EN CUISINE

RÈGLES D'HYGIÈNE EN CUISINE RÈGLES D'HYGIÈNE EN CUISINE Directives pour: Economes Cuistots Personnel auxiliaire cuisine Personnel auxiliaire d'entretien par Luk Wullaert Federaal Agentschap voor de Veiligheid van de Voedselketen

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

1 Organiser et gérer. son poste de travail

1 Organiser et gérer. son poste de travail 1 Organiser et gérer son poste de travail r é f é r e n t i e l Modes de contamination (contamination initiale) Hygiène du personnel Prévention des risques professionnels Situation Dès son arrivée dans

Plus en détail

Pandémie & Entreprises

Pandémie & Entreprises Pandémie & Entreprises Dr. Elisabeth Conne-Perréard 29.09.09 28.10.2009 - Page 1 Département Office Qu'est-ce que la grippe et comment se transmet-elle? Comment se protéger contre la grippe? Que faire

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Note de synthèse Assurance Maladie Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Au début des années 2000, l Assurance Maladie a commencé à construire puis développer une

Plus en détail

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION La méthode HACCP olet 3 : Ressource documentaire 1 Exemples de protocoles (A1 à A5) 2 Exemples de fiches de contrôle (B1 à B4) Année : 2005-2006 A - 1 PROTOCOLE DE FABRICATION

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

Protéger vos employés et votre entreprise de la pandémie de grippe humaine

Protéger vos employés et votre entreprise de la pandémie de grippe humaine Protéger vos employés et votre entreprise de la pandémie de grippe humaine Manuel d actions pour les petites et moyennes entreprises Tsuyoshi Kawakami Projet en rapport avec la grippe aviaire et la grippe

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin CONTRAT D ACCUEIL Parents Assistant(e)s Maternel(le)s Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin Parents, assistant(e) maternel(le), L enfant est au cœur de vos préoccupations, la qualité

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

repose sur la mise en place d un suivi étroite de médecins vigies relayant

repose sur la mise en place d un suivi étroite de médecins vigies relayant Santé Au moment de la sortie de presse de cet article, la situation de la pandémie grippale aura certainement encore évolué. La surveillance, repose sur la mise en place d un suivi ration étroite de médecins

Plus en détail

Projet d Accueil. Entre Parent(s) et Assistant Maternel

Projet d Accueil. Entre Parent(s) et Assistant Maternel Outil proposé par les Relais Parents Assistants Maternels des Côtes d Armor dans le cadre de leur mission d accompagnement. Ce document n a pas de valeur légale ou réglementaire. Juin 2012 Projet d Accueil

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

La lutte contre le paludisme

La lutte contre le paludisme FICHES DE DIALOGUE Fiche n 1 La lutte contre le paludisme Montrez le premier dessin Question : Que voyez-vous sur cette image? Réponse : Un enfant qui a l air très malade. Il grelotte et transpire. Des

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

LE CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES PHARMACIENS

LE CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES PHARMACIENS LE CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES PHARMACIENS & MEDICAMENTS DE LA RUE AGIR MAINTENANT AGIR ENSEMBLE Le Phénomène des médicaments de la rue constitue aujourd hui un véritable problème de santé publique.

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE - 30 - ANNEXE N 3 ASSISTANCE MÉDICALE (Mutuelle Assistance International, Mutuelle Assistance France) I. CONDITIONS GÉNÉRALES En cas de besoin, chaque bénéficiaire peut, 24

Plus en détail

DISPOSITIF DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A POUR LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH

DISPOSITIF DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A POUR LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH NOTE D INFORMATION DISPOSITIF DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A POUR LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH Pantin, le 9 novembre 2009 Ce document décrit le dispositif de vaccination des personnes séropositives

Plus en détail

MALAKOFF MÉDÉRIC ASSISTANCE

MALAKOFF MÉDÉRIC ASSISTANCE Votre assistance santé à domicile MALAKOFF MÉDÉRIC ASSISTANCE Avec Malakoff Médéric Prévoyance et MUT2M, bénéficiez de nouveaux services gratuits 24h/24 et 7j/7 grâce à votre n d identification 753734

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

SIEEOM Grisolles-Verdun

SIEEOM Grisolles-Verdun SIEEOM Grisolles-Verdun Actions visant la réduction des déchets Intervenante : Elodie Botti Présentation du SIEEOM Grisolles-Verdun Le syndicat regroupe 16 communes soit 20 968 habitants (population INSEE

Plus en détail

VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE

VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE A. EQUIPE PANDEMIE... 1 B. ORGANIGRAMME DEGRADE... 2 C. GESTION DES SERVICES DELEGUES... 4 D. FORMATION

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Sommaire de la séquence 7

Sommaire de la séquence 7 Sommaire de la séquence 7 De tout temps, l Homme a été frappé par des maladies mortelles qui décimaient des populations entières lors d épidémies connues comme la peste ou le choléra. Malgré ces fléaux,

Plus en détail

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE Pour accomplir votre pèlerinage, vous devez acheter votre voyage auprès d un opérateur immatriculé au registre des opérateurs de voyages et de séjours tenu par Atout

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 16 ans

Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 16 ans _0_ An Vag Enq N adresse N individuel... Prénom Année de naissance (réservé enquêteur) Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 6 ans Enquête sur la Santé et la Protection Sociale 00 Prénom

Plus en détail

La Garantie Santé. Enfin une complémentaire santé qui répond à vos attentes. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité,

La Garantie Santé. Enfin une complémentaire santé qui répond à vos attentes. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité, Enfin une complémentaire santé qui répond à vos attentes La Garantie Santé Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité, immatriculée au registre national des mutuelles sous le

Plus en détail

Les vaccinations en milieu professionnel

Les vaccinations en milieu professionnel Les vaccinations en milieu professionnel Mise à jour Août 2008 Dans le cadre de la prévention du risque biologique, le code du travail précise, aux articles R.4421-1 et suivants, la démarche d'analyse

Plus en détail

Protection du personnel

Protection du personnel PROTOCOLE POUR L EVACUATION DES EXCRETAS PAR LES ENTREPRISES DE VIDANGE/NETTOYAGE ET LES ONG s (Version 1.0, 23 décembre 2010) Sommaire I. Objectifs du protocole II. Protection du personnel III. Aspects

Plus en détail

Il faut protéger votre organisation contre la pandémie qui menace «AVEZ-VOUS UN PLAN?» Marcel-M. Boucher MD

Il faut protéger votre organisation contre la pandémie qui menace «AVEZ-VOUS UN PLAN?» Marcel-M. Boucher MD Il faut protéger votre organisation contre la pandémie qui menace «AVEZ-VOUS UN PLAN?» Marcel-M. Boucher MD Fonctions passées et présentes Urgentologue depuis 1977 CH Maisonneuve Rosemont Urgences-santé

Plus en détail

livret d accueil Frais de santé

livret d accueil Frais de santé www.verspieren.com livret d accueil Frais de santé Santé Prévoyance Ce document n a pas de valeur contractuelle. Télétransmission, tiers-payant, décompte frais de santé un langage parfois compliqué pour

Plus en détail

EN COLLABORATION AVEC LE SERVICE INFIRMIER DE LA SANTE SCOLAIRE DE L INSPECTION ACADEMIQUE DU DOUBS

EN COLLABORATION AVEC LE SERVICE INFIRMIER DE LA SANTE SCOLAIRE DE L INSPECTION ACADEMIQUE DU DOUBS EN COLLABORATION AVEC LE SERVICE INFIRMIER DE LA SANTE SCOLAIRE DE L INSPECTION ACADEMIQUE DU DOUBS UN DISPOSITIF : 3 OBJECTIFS COMPLEMENTAIRES Apprendre... et habituer les enfants aux Apprendre... bonnes

Plus en détail

Unité 1. Au jour le jour

Unité 1. Au jour le jour Unité 1 Au jour le jour PARTIE 1 A Le français pratique Activité 1 Les parties du corps Identifiez les parties du corps puis faites correspondre les expressions 1 4 a Je mange b Je cours 2 5 c Je joue

Plus en détail

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Auriol : le service public de la Restauration scolaire Auriol : le service public de la Restauration scolaire Au titre de nos valeurs communes, nous avons voulu décliner l offre de restauration en mettant l accent au plus près des enfants. Plus de 80% des

Plus en détail

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction générale de la santé Sous-direction de la prévention des risques infectieux Bureau des maladies infectieuses, des risques

Plus en détail

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Conduite à tenir pour la prise en charge des personnes présentant un syndrome ou une suspicion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

APPEL A CANDIDATURES

APPEL A CANDIDATURES APPEL A CANDIDATURES L objet Le présent appel à candidatures a pour objet le développement de formations à destination des salariés des professions libérales de santé, dans les domaines suivants : Accueil,

Plus en détail

Vitalité! le bulletin de votre paef Comment préparer votre entreprise à l éventualité d une pandémie

Vitalité! le bulletin de votre paef Comment préparer votre entreprise à l éventualité d une pandémie Vitalité! le bulletin de votre paef Comment préparer votre entreprise à l éventualité d une pandémie Printemps 2006 La meilleure façon de préparer votre entreprise à une situation d urgence, qu il s agisse

Plus en détail

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Sophie FOUCAULT, IDE Hygiéniste, FFC Service ECLIN P.MIR, C.JACOB, Praticiens de Santé au Travail R.HUE, Praticien Hygiéniste, Service

Plus en détail

Les Mesures Additionnelles aux Précautions Standard

Les Mesures Additionnelles aux Précautions Standard Les Mesures Additionnelles aux Précautions Standard Guide Romand pour la prévention des infections liées aux soins 1 Préambule Ce document est destiné à tous les professionnels travaillant dans les structures

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL Références réglementaires : Règlement N 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire

Plus en détail

RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR

RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR OBJET Le restaurant scolaire est un service municipal dont le fonctionnement est assuré par des agents municipaux, sous la responsabilité du Maire. ACCES AU RESTAURANT

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)?

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)? GENERALITES SUR : SANTE et MALADIE SOINS de SANTE PRIMAIRES (SSP) INITIATIVE de BAMAKO (IB) Objectifs généraux Au terme de ce module de formation, les participants devraient être capables de: Comprendre

Plus en détail

Hygiène Bucco Dentaire en EHPAD. 1 ère Réunion du groupe de travail régional «Espace Le Bien Vieillir» Angers Le 19 Janvier 2012

Hygiène Bucco Dentaire en EHPAD. 1 ère Réunion du groupe de travail régional «Espace Le Bien Vieillir» Angers Le 19 Janvier 2012 Hygiène Bucco Dentaire en EHPAD 1 ère Réunion du groupe de travail régional «Espace Le Bien Vieillir» Angers Le 19 Janvier 2012 Pourquoi un groupe régional Hygiène Bucco dentaire en EHPAD ARLIN Pays de

Plus en détail

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme Coordination de la Gestion des risques Bilan - Programme La démarche Mise en place en 2007 Regroupe l ensemble des Vigilances Sanitaire. Associe le programme CLIN Associe les risques liés aux vigilances

Plus en détail

PARTENAIRES SPVIE SANTE T.N.S. Brochure

PARTENAIRES SPVIE SANTE T.N.S. Brochure SPVIE SANTE T.N.S. Brochure Valable à compter du 1 er Janvier 2015 Vos AVANTAGES SPVIE SANTÉ TNS 1. Aucune sélection médicale à l entrée.. Une couverture immédiate à la souscription, sans délai de carence..

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Modérateur : Dr Didier Koumavi Ekouevi INSERM U-897, Université Bordeaux Segalen, PACCI, Abidjan et Université de Lomé

Plus en détail

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel? L entretien en radiologie conventionnelle Il existe plusieurs sortes d entretiens à l hôpital Selon le service, le risque infectieux, la zone à entretenir et les actes effectués, l entretien sera différent.

Plus en détail

SPVIE SANTé TNS. Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI. Brochure

SPVIE SANTé TNS. Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI. Brochure SPVIE SANTé TNS Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI Brochure L offre MUTUELLE SANTé des PROFESSIONNELS 1 Vos avantages SPVIE SANTé TNS. Aucune sélection

Plus en détail

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE Exemple de Projet d Accueil Individualisé Circulaire projet d accueil n 2003-135 du 08/09/2003 (Bulletin Officiel n 34 du 18/9/2003) Circulaire restauration scolaire n 2001-118 du 25/06/2001(BO Spécial

Plus en détail

Les jours de la semaine

Les jours de la semaine Les jours de la semaine Les jours de la semaine S enfilent un à un Comme les billes d un grand collier Dans un ordre, ils se suivent Chaque jour se ressemble Chaque jour est différent Mais on ne peut les

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE COMMUNE DE PLOUGUIEL

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE COMMUNE DE PLOUGUIEL REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE COMMUNE DE PLOUGUIEL PREAMBULE La commune de Plouguiel a mis en place un service de restauration scolaire en 1976. Ce service fonctionne pour l'école publique

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Repères. Gestion des défibrillateurs automatisés externes

Repères. Gestion des défibrillateurs automatisés externes Repères Gestion des défibrillateurs automatisés externes Juin 2014 Défibrillateurs automatisés externes grand public : Recommandations à suivre Vous êtes une entreprise, une structure accueillant du public

Plus en détail

RÈGLEMENT DU RESTAURANT SCOLAIRE

RÈGLEMENT DU RESTAURANT SCOLAIRE S O M M A I R E Préambule Règlement Objectifs Ecole / cantine Quelques chiffres Le prestataire 1 2 Préambule RÈGLEMENT DU RESTAURANT SCOLAIRE A N N É E 2 0 1 2 / 2 0 1 3 La municipalité de CHAMPAGNIER

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Restaurant Scolaire d Ampuis REGLEMENT

Restaurant Scolaire d Ampuis REGLEMENT Restaurant Scolaire d Ampuis REGLEMENT Préambule : La commune d Ampuis organise un service de restauration destiné à accueillir les enfants de maternelle (service à table) et de primaire (sous forme de

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2014, dans le cadre du monitoring actif, 3.036 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

PROPOSITION pour la protection sociale des volontaires du service civique en mission à l étranger. (loi n 2010-241 du 10 mars 2010)

PROPOSITION pour la protection sociale des volontaires du service civique en mission à l étranger. (loi n 2010-241 du 10 mars 2010) PROPOSITION pour la protection sociale des volontaires du service civique en mission à l étranger (loi n 2010-241 du 10 mars 2010) Sommaire PRÉAMBULE... 3 PRÉSENTATION DES ACTEURS La CFE... 4 WELCARE...

Plus en détail

FICHE D URGENCE * ECOLE JEAN MOULIN - LE BARCARES - Nom - Prénom de l enfant : Classe :.Date de naissance :..

FICHE D URGENCE * ECOLE JEAN MOULIN - LE BARCARES - Nom - Prénom de l enfant : Classe :.Date de naissance :.. FICHE D URGENCE * ECOLE JEAN MOULIN - LE BARCARES - Nom - Prénom de l enfant : Classe :.Date de naissance :.. Nom et adresse des parents ou du représentant légal :... N et adresse du centre de sécurité

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE Les poux existent depuis toujours et ne sont pas près de disparaître. Heureusement, ils ne sont pas dangereux, mais ils sont dérangeants. Le saviez-vous? Les poux de tête

Plus en détail

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

Le protecteur buccal : tout à fait génial! Le scellement des puits et fissures : bien sûr! Les crevasses des surfaces masticatrices emprisonnent facilement les débris d aliments et les bactéries, favorisant ainsi la carie. Dès que les premières

Plus en détail