RESUMES DES POSTERS. Cas cliniques..pages 2 à 36. Travaux originaux expérimentaux ou cliniques...pages 37 à 186

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RESUMES DES POSTERS. Cas cliniques..pages 2 à 36. Travaux originaux expérimentaux ou cliniques...pages 37 à 186"

Transcription

1 RESUMES DES POSTERS Cas cliniques..pages 2 à 36 Travaux originaux expérimentaux ou cliniques...pages 37 à 186 Expériences et actions de formation, d évaluation ou de création de structure.pages 187 à 288 1

2 Poster (Référence finale : CC07) Analgésie intrathécale avec Ziconotide rattrapant un échappement thérapeutique d une stimulation corticale: Case Report Auteur Dr Jimmy VOIRIN Service de Neurochirurgie - Hôpital PasteurCOLMAR CEDEXFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Jimmy VOIRIN - Service de Neurochirurgie - Hôpital Pasteur - COLMAR CEDEX - France 2 - Co-auteur - Ioana DARIE - Service de Neurochirurgie - Hôpital de Hautepierre - CHU Strasbourg - STRASBOURG - France 3 - Co-auteur - Anna Simon - Centre de la douleur - Clinique de la Toussaint - STRASBOURG - France 4 - Co-auteur - Isabelle ROHMER-HEITZ - Centre de la douleur - Clinique de la Toussaint - STRASBOURG - France 5 - Co-auteur - Pierre KEHRLI - Service de neurochirurgie, Hôpital de Hautepierre, CHU Strasbourg - STRASBOURG - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Douleurs neuropahtiques Communication Présentation du cas : La stimulation du cortex moteur à titre antalgique peut être proposée pour des douleurs neuropathiques réfractaires. Cependant, quelques cas d échappement thérapeutique à cette technique ont été décrits et les alternatives thérapeutiques sont alors rares. Nous décrivons le cas d un patient, ayant bénéficié pendant 6 ans d une stimulation corticale implantée efficace. Le patient a été opéré en 1997 d une hernie discale cervicale, suivie d une syringomyélie traité chirurgicalement en 2003 sans résultats sur ses douleurs neuropathiques résiduelles du membre supérieur droit. Après test par rtms permettant d obtenir un soulagement significatif, une stimulation corticale est implantée en 2004, avec une franche efficacité. En 2010, 2

3 les douleurs réapparaissent de façon identique à la période pré-opératoire. La topographie était au niveau du membre supérieur droit avec une EVA moyenne à 82/100 avec une composante neuropathique nette (DN4=8/10). Le stimulateur est changé au profit d une nouvelle génération (Prime Advanced) et les réglages sont ajustés régulièrement pendant 8 mois sans soulagement. Une pompe intrathécale (Synchromed II) est implantée le 14/11/2011. L extrémité du cathéter est positionnée à la jonction cervicothoracique. Les suites opératoires sont simples. Une bithérapie est instaurée à la dose de 165µg/24h de Morphine et de 1,1µg/24h de Ziconotide, stable depuis Août Avec un recul de 18 mois, l EVA moyenne est à 21/100 sur une semaine. Le patient reprend une activité quotidienne de marche (environ 5km/j) et de loisirs alors qu il en était incapable avant thérapie intrathécale, sans reprise d activité professionnelle. Conclusion : Le Ziconotide Intrathécal associé à la Morphine Intrathécale a permis de rattraper un patient en échappement à la neurostimulation corticale. Il s'agit ainsi d'une alternative thérapeutique au long cours. Il est rappelé que dans la conférence de consensus internationale de 2012, le ziconotide est indiqué par voie intrathécale en première intention de traitement des douleurs rebelles neuropathiques. 3

4 Poster (Référence finale : CC18) Les soignants face aux hospitalisations itératives en Unité d'evaluation et de Traitement de la Douleur Auteur Mme Soline ROUSSEAU Equipe paramédicale UETD Centre Catherine De SienneNANTESFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Soline ROUSSEAU - Equipe paramédicale UETD Centre Catherine De Sienne - NANTES - France 2 - Co-auteur - Marie LE RUYET - Equipe paramédicale UETD Centre Catherine de Sienne - NANTES - France 3 - Co-auteur - Marc PICARD DESTELAN - Equipe paramédicale UETD Centre Catherine de Sienne - NANTES - France 4 - Co-auteur - Ounissa BLAIS - Equipe paramédicale UETD Centre Catherine de Sienne - NANTES - France 5 - Co-auteur - Isabelle JAHAN LAINE - Equipe paramédicale UETD Centre Catherine de Sienne - NANTES - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Autres Communication Présentation du cas : LES SOIGNANTS FACE AUX HOSPITALISATIONS ITERATIVES EN UNITE D'EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR Objectif : nous partons du constat d'une lassitude des soignants face aux patients revenant en hospitalisation régulière sans évolution perçue. Il s'agit d'élaborer une réflexion d'équipe à partir de ce constat dans le but de soutenir les soignants confrontés à cette situation. Description : les concepteurs du poster se sont réunis régulièrement depuis un an pour réfléchir et déterminer une méthode de réflexion. Après un remue-méninge sur la notion de lassitude chez les soignants, nous avons fait le choix de sélectionner trois cas pour lesquels la lassitude des soignants était patente. Les critères de choix, 4

5 à l'unanimité, se sont portés sur la prise en charge dans le temps (plus de sept ans), la répétition des hospitalisations par année, le manque d'évolution positive voire l'aggravation (évaluation de la douleur, qualité de vie, objectif de vie,...) Nous avons étudié les dossiers de leurs séjours depuis leur première hospitalisation, ce qui nous permet de présenter les points saillants de leurs parcours. Chacun a ainsi exprimé son ressenti et son attitude face à ces patients (sentiment d'être manipulé, évitement du patient, attitude conciliante...) A partir de quoi des questions et des réflexions ont émergé sur la qualité de notre accompagnement. (Est-il utile de poursuivre ces hospitalisations? Entre-t-on dans une dépendance réciproque? La notion de lien familial est-elle remplacée par le lien équipe/soigné?...) Conclusion : Conclusion : il est évident qu'une certaine lassitude est inhérente à l'accompagnement des personnes douloureuses chroniques. Cependant, pour prévenir les effets délétères de la lassitude des soignants nous proposons des pistes (travail sur les objectifs, staff spécifique,...) Au delà, comme l'expérience nous l'a déjà montrée : quand le soignant n'y croit plus, le patient nous surprend. 5

6 Poster (Référence finale : CC14) EFFET ANTALGIQUE DE LA KYPHOPLASTIE PAR BALLONNET DANS LE TRAITEMENT DES TASSEMENTS OSTEOPOROTIQUES : SERIE CONTINUE DE 150 PATIENTS, 186 NIVEAUX, RESULTATS POST-OPERATOIRES IMMEDIATS, SUIVI SUR 1AN Auteur Dr francois xavier hostalrich Service de Chirurgie Orthopédique et traumatologiebagnols sur CèzeFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - francois xavier hostalrich - Service de Chirurgie Orthopédique et traumatologie - Bagnols sur Cèze - France 2 - Co-auteur - Amine Barkia - CHG Louis Pasteur - Bagnols sur Cèze - France 3 - Co-auteur - andrei zaporojanu - CHG louis Pasteur - Bagnols sur Cèze - France 4 - Co-auteur - Ahmed figuira - CHG Louis Pasteur - bagnols sur Cèze - France 5 - Co-auteur - régine hostalrich-jaunier - EHPAD les 7 Sources - Bagnols sur Cèze - France 6 - Co-auteur - jean pierre fourquet - CHG louis pasteur - Bagnols sur Cèze - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Autres Communication Présentation du cas : Critères d inclusion : tous les patients admis dans le service pour un ou plusieurs tassements ostéoporotiques, angulation en cyphose de 10 et/ou vide centrocorporéal TDM, très algiques à hyperalgiques avec un risque anesthésique faible à modéré. Série : continue de 150 patients, 186 niveaux de janvier 2011 à janvier Suivi de J0 à J1, J8, J90, et A1 126 femmes/34 hommes Age moyen : 74 ans ( 58 à 98 ans) Lésions : A1 94% A2 6% (classification AO) 186 niveaux Charnière thoraco- lombaire :82% Délai de prise en charge : 2 à 120 jours post traumatiques Technique opératoire : kyphoplastie percutanée sous anesthésique générale en décubitus ventral en décyphose thoraco-lombaire (matériel KYPHON Medtronic) 6

7 sous contrôle par amplificateur de brillance permettant une réduction de la déformation, une fixation stable immédiate, le comblement de la perte de substance osseuse, un effet antalgique du métacrylate de méthyle Evaluation de la douleur pré et post opératoire : échelles EVA et Dolopus : effet antalgique immédiat durable dans le temps durant tout le suivi. Evaluation des traitements antalgiques pré et post opératoires : chute immédiate des antalgique surtout des paliers 3 morphiniques Complications : Médicales/ anesthésiques : 0 Complications neurologiques : 0 Fuites de ciment intra-canalaire : 0 fuites extra-corporéales : 5/186 sans retentissement clinique Conclusion : Conclusion : technique chirurgicale mini-invasive fiable donnant une indolence immédiate durable dans le temps avec une chute massive de la consommation des antalgiques. 7

8 Poster (Référence finale : CC04) Evaluation de l efficacité d un traitement topique par amitriptyline 1% et kétamine 2% chez une patiente atteinte d érythermalgie. Auteur Mr Pierre Gantner Service Pharmacie-Stérilisation, Hôpitaux Universitaires de StrasbourgSTRASBOURGFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Pierre Gantner - Service Pharmacie-Stérilisation, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg - STRASBOURG - France 2 - Co-auteur - Florence Gass-Jégu - Service Pharmacie-Stérilisation, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg - STRASBOURG - France 3 - Co-auteur - Anne Gairard-Dory - Service Pharmacie-Stérilisation, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg - STRASBOURG - France 4 - Co-auteur - Dan Lipsker - Service de Dermatologie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg - STRASBOURG - France 5 - Co-auteur - Bénédicte Gourieux - Service Pharmacie-Stérilisation, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg - STRASBOURG - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Douleurs neuropahtiques Communication Présentation du cas : L érythermalgie est caractérisée par des épisodes intermittents de brûlure, rougeur et chaleur des extrémités et son traitement antalgique est problématique. Une adolescente de 18 ans présente un acrosyndrome associant une maladie de Raynaud et une érythermalgie primaire depuis l âge de 11 et 13 ans respectivement. L érythermalgie se caractérise par des douleurs paroxystiques invalidantes en particulier lors de l exposition à la chaleur, au niveau du deuxième orteil du pied droit. Cette douleur persiste après l exérèse d un névrome du deuxième espace inter-orteil en Plusieurs traitements à visée antalgique : aspirine, énalapril, amitriptyline, tramadol (jusqu à 400 mg par jour) et gabapentine (jusqu à 2,7 g par 8

9 jour) par voie orale, un gel de capsaïcine et des injections de lidocaïne et de phénol n ont pas permis de contrôler les douleurs. Un traitement par application de crème d amitriptyline à 1% et de kétamine à 2% (préparation magistrale) a été instauré, à raison d une application journalière sur la cicatrice du névrome. La douleur de type neuropathique (DN4 à 5) a été évaluée avant et 6 mois après le début des applications par la forme abrégée du Questionnaire de la Douleur de Saint-Antoine (QDSA) et l Échelle Visuelle Analogique (EVA). Le Questionnaire Concis sur les Douleurs (QCD) a permis d estimer la qualité de vie. Dès 5 semaines de traitement, la patiente a ressenti une diminution des douleurs (EVA moyenne passant de 6 à 3 et QDSA de 33 à 13), qui ne requièrent quasiment plus la prise d antalgiques per os. La qualité de vie a été améliorée (QCD passant de 39 à 9). Conclusion : Un traitement par amitriptyline à 1% et kétamine à 2% en crème a permis de diminuer l intensité des douleurs, d améliorer la qualité de vie et de réduire les traitements antalgiques systémiques, ce traitement a été poursuivi. 9

10 Poster (Référence finale : CC19) DIVERS CONCEPTS INFIRMIERS PAR AU SERVICE D UNE PATIENTE DIABETIQUE PRESENTANT UNE DOULEUR INDUITE LORS DE LA REFECTION DE PANSEMENTS EN ENDOCRINOLOGIE Auteur Mme ADELINE TAINMONT CETD CENTRE HOSPITALIERVALENCIENNESFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - ADELINE TAINMONT - CETD CENTRE HOSPITALIER - VALENCIENNES - France 2 - Co-auteur - Séverine DUVIVIER - CETD Centre Hospitalier - VALENCIENNES - France 3 - Co-auteur - AMANDINE JOLY - ENDOCRINOLOGIE CENTRE HOSPITALIER - VALENCIENNES - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Autres Communication Présentation du cas : La douleur induite lors de la réfection d un pansement se chronicisant est facteur d anxiété. Nous présenterons une patiente de 31 ans, diabétique, présentant une nécrobiose lipoïdique des membres inférieurs depuis un an. La douleur est qualifiée d insupportable (échelle numérique à 9/10) lors de la réfection des pansements, elle présente une anticipation anxieuse avant la réfection, accompagnée de pleurs. La patiente préfère faire ses pansements seule au domicile annulant le passage de l infirmière libérale. Le passage de l infirmière ressource douleur est demandé par l équipe pluridisciplinaire. Suivant le modèle Caplan, une consultation infirmière de première ligne ainsi qu une consultation de seconde ligne avec l équipe pluridisciplinaire sont réalisées. L école des 14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson permet le recueil de données, en concomitance avec une approche systémique en soins infirmiers (croyances concernant les antalgiques), le modèle 10

11 explicatif issu de la psychologie de la santé (coping) a permis l analyse du niveau d adaptation de la patiente face à cette situation douloureuse. Les diagnostics infirmiers sont : peur, douleur chronique. Les actions sont menées en partenariat avec l équipe soignante et la patiente : décalage du pansement au lendemain (avec accord médical), adaptation d un traitement prophylactique, enseignement du toucher détente à l aide-soignante, organisation de la réfection du pansement coïncidant avec le rythme de travail du service de soins, conseils de bonnes pratiques avec un plan de soins personnalisé pour le retour au domicile. L utilisation des méthodes psychocorporelles comme la respiration accompagnée, la relaxation, le toucher détente et le détournement d attention sont bénéfiques. L évaluation par échelle numérique est de 5/10 lors de la réalisation du pansement. Conclusion : Nous avons repensé notre dossier d évaluation de la douleur en transversalité. Les soignants ont demandé la formation MEOPA. Ce cas clinique a permis de redynamiser le groupe institutionnel «douleur et pansement» avec l élaboration d un audit, des outils de bonnes pratiques 11

12 Poster (Référence finale : CC16) Et si c'était l'épilepsie? Auteur Mlle Marie-Eva Pickering Service de Neurologie et Sommeil, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Hospices Civils de LyonLyonFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Marie-Eva Pickering - Service de Neurologie et Sommeil, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Hospices Civils de Lyon - Lyon - France 2 - Co-auteur - Laurence Kocher - Service de Neurologie et Sommeil, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Hospices Civils de Lyon - Lyon - France 3 - Co-auteur - Adrien Didelot - Service de Neurologie et Sommeil, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Hospices Civils de Lyon - Lyon - France 4 - Co-auteur - Sylvain Rheims - Service de Neurologie Fonctionnelle et d'epileptologie, Hôpital Pierre Wertheimer, Hospices Civils de Lyon - Lyon - France 5 - Co-auteur - Sylvette Claudel-Bonvoisin - Service d'hépato-gastro-entérologie, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Hospices Civils de Lyon - Lyon - France 6 - Co-auteur - Pierre-Marie Gonnaud - Service de Neurologie et Sommeil, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Hospices Civils de Lyon - Lyon - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Autres Communication Présentation du cas : Nous rapportons deux observations de patients, sans antécédent notable, présentant une épilepsie partielle avec manifestations critiques douloureuses. Monsieur B, 35 ans, présente depuis plus de 10 ans des crises douloureuses paroxystiques pluriquotidiennes à type de décharge électrique, à prédominance nocturne, d apparition brutale au niveau de la fosse iliaque gauche, d environ 10 secondes, suivies de mouvements désordonnés des membres inférieurs. Les crises diurnes semblent quelquefois favorisées par l activation motrice du membre inférieur gauche. Un bilan exhaustif au niveau digestif et rachidien n a pas montré 12

13 d anomalie. La Vidéo-EEG révèle des crises épileptiques hypermotrices nocturnes mais sans argument clinique ou électrique localisateur. La TDM et l IRM 3T cérébrales sont normales (absence de dysplasie notamment). Le PET-Scan met en évidence un hypométabolisme temporal interne droit n atteignant pas le seuil de significativité. Les traitements antiépileptiques échouent à contrôler complètement les crises. Madame B, 32 ans, présente depuis 7 ans des crises stéréotypées d environ 20 secondes, jusqu à 7 fois par nuit, apparaissant dans les premières minutes de sommeil, s accompagnant parfois de pertes d urines. Elles débutent par une douleur à type de décharge électrique des extrémités, avec progression rapidement ascendante vers la tête, le cou et le dos, sièges d intenses douleurs, accompagnées d importantes manifestations végétatives et d une sensation de peur. Au cours de ces crises, la patiente ressent une crispation des membres supérieurs. La vidéo-eeg témoigne de séquences cliniques très brèves et stéréotypées qui font porter le diagnostic de crises épileptiques. La réponse au traitement (carbamazépine) est spectaculaire avec une disparition complète des crises. L IRM 3T cérébrale est normale. Conclusion : Ainsi, devant des manifestations douloureuses paroxystiques intenses, stéréotypées, de brève durée, résistantes aux antalgiques classiques, il est licite d évoquer une épilepsie partielle. 13

14 Poster (Référence finale : CC03) Spondylodiscite post opératoire à Propionibacterium acnes : une cause de lombalgie post opératoire à ne pas négliger. Auteur Dr Luc Brun Centre Hospitalier de NouméaNouméa cedex 03New Caledonia Co-auteurs 1 - Présentateur - Luc Brun - Centre Hospitalier de Nouméa - Nouméa cedex 3 - New Caledonia 2 - Co-auteur - Olivier Peres - CHT Nouméa - Nouméa - New Caledonia 3 - Co-auteur - Pierre Verschoore - Centre Mutualiste de Réeducation et de Réadaptation Fonctionnelle de KERPAPE - Ploemeur - France 4 - Co-auteur - Laurence Gracia - CH Nouméa - Nouméa - New Caledonia 5 - Co-auteur - Catherine Sureau - CH Nouméa - Nouméa - New Caledonia 6 - Co-auteur - Eric Tempelgof - Cabinet de rhumatologie - Nouméa - New Caledonia 7 - Co-auteur - Maelle Deniaud - CHT nouméa - Nouméa - New Caledonia Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Douleurs neuropahtiques Communication Présentation du cas : Un homme de 41 ans est opéré le 22/11/2011 d une hernie discale L4L5 avec lombosciatique L5 gauche déficitaire. La sciatalgie guérit un mois plus tard, le patient est sevré de prégabaline et amitryptiline. Le 20/01, en se penchant en avant, une douleur fulgurante survient. Elle est mécanique avec EVA entre 3 et 8.5 (DN4=0). L examen clinique retrouve une amyotrophie du mollet gauche, une attitude vicieuse avec contracture lombaire prédominant à gauche, une douleur à la palpation paravertébrale gauche L4 et L5. L IRM du 22/02/2012 montre une inflammation des IAP en L4L5, une absence de récidive herniaire. La biologie: aucun syndrome infectieux. On évoque une discopathie chronique avec syndrome facettaire post chirurgie. Le traitement associe AINS, décontracturant, tramadol 14

15 300mg/j, mésothérapie, TENS et port d une ceinture lombaire. Le 5/03, on rajoute morphine et amitryptiline 25 mg. Le 21/03, les IAP sont infiltrées. Avant d envisager une arthrodèse L4L5, on propose une rééducation de type réadaptation fonctionnelle du rachis. Une nouvelle IRM montre enfin une spondylodiscite L4L5. Le bilan sanguin est toujours strictement normal, le patient apyrétique. Une ponction biopsie sous scanner conduit au diagnostic : spondylodiscite à Propionibacterium acnes. Après traitement adapté (amoxicilline-acide clavulanique 12g/j IV et clindamycine 2400 mg/j IV puis clindamycine per os), la symptomatologie douloureuse guérit, l examen clinique se normalise, le patient peut même reprendre le sport. Conclusion : La spondylodiscite infectieuse est classique mais rare en post opératoire de chirurgie du rachis (Gerometta A, Int Orthop 2012). Le cas présenté ici a la particularité d'être pauci symptomatique sur le plan infectieux. La répétition de l IRM avec injection a permis de rectifier le diagnostic. La présence de P. Acnes est surement responsable du caractère torpide de l'infection. Ce germe est de plus en plus incriminé dans les processus de lombosciatalgie chronique. Sa pathogénicité reste à découvrir(albert H, Eur Spine J 2013). 15

16 Poster (Référence finale : CC05) «Docteur, ma rotule s est envolée!» A propos de douleurs neuropathiques chez un patient cocaïnomane co-infecté par le VIH et le VHC. Auteur Dr Christine LEVEQUE Equipe Mobile d'accompagnement et Soins Palliatifs, Hôpital Max-FourestierNanterreFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Christine LEVEQUE - Equipe Mobile d'accompagnement et Soins Palliatifs, Hôpital Max-Fourestier - Nanterre - France 2 - Co-auteur - Vincent DANELUZZI - Service de Médecine interne, Hôpital Max- Fourestier - Nanterre - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Douleurs neuropahtiques Communication Présentation du cas : Homme de 46 ans, ancien éthylique, toxicomane à l'héroïne, substitué par 40 mg/j de méthadone, poursuit des injections IV de cocaïne. Infection VIH bien contrôlée par antirétroviraux, a suivi une bithérapie anti-vhc pendant presque un an. Hospitalisé pour endocardite tricuspidienne à SAMS. Appel pour "douleurs diffuses" mal contrôlées malgré méthadone 60 mg/j et interdoses de morphine orale. A l'examen : douleurs thoraciques et scapulaires nociceptives à la toux (infarctus pulmonaires septiques multiples) ; paresthésies bilatérales, décharges électriques nocturnes (EVA 3-4) dans le territoire des nerfs fibulaires avec troubles de sensibilité superficielle (DN4 6/10) et amyotrophie des mollets, évoquant une neuropathie périphérique[1]. Mise en évidence à l'interrogatoire d'une anesthésie douloureuse isolée de la rotule gauche, avec à l examen troubles sensitifs objectifs à tous les modes (chaleur, tact, piqûre, diapason ; DN4 : 5/10) sans amyotrophie associée, d'apparition récente, avec douleurs intenses (EVA 8). Le patient rapporte alors l extravasation d une injection de cocaïne dans une veine superficielle non perméable croisant le trajet du nerf cutané antérieur médial de la cuisse : a eu «16

17 l impression que sa rotule s envolait», depuis «ne la sent plus» mais éprouve brûlures continues, décharges électriques, ne supporte plus le contact (DN4 5/10). Recherche de cryoglobulinémie en cours, pas d EMG (thrombopénie profonde, état général précaire). La neurotoxicité directe de la cocaïne[2] (cause de son abandon en anesthésie locale) est suspectée. L introduction de gabapentine a permis de diminuer paresthésies distales et douleurs du genou. Conclusion : Chez ce patient toxicomane, avec co-infection VIH-VHC traitée, existence de signes de neuropathie distale d étiologie multifactorielle probable (infection VIH, traitements antirétroviraux, éthylisme), et mise en évidence d une atteinte du nerf cutané antérieur médial de la cuisse gauche probablement secondaire à une injection tronculaire directe accidentelle de cocaïne. [1] AIDS, 2005, 19(Suppl 3) : S135-9 [2] Brain Res, 1991, 565(1) :

18 Poster (Référence finale : CC01) RÉVEILLER LA PEAU POUR ENDORMIR LES DOULEURS NEUROPATHIQUES : Rééducation sensitive d'une douleur neuropathique au niveau lésionnel chez un tétraparésique C4- c6 Auteur Mme Isabelle BETTENS IndividuellePONT DE METZFrance Co-auteurs 1 - Co-auteur - Isabelle BETTENS - Individuelle - PONT DE METZ - France 2 - Présentateur - vincent soriot - centre hospitalier d'abbeville - abbeville - France 3 - Co-auteur - sandrine Soriot-Thomas - centre hospitalier universitaire - Amiens - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Douleurs neuropahtiques Communication Présentation du cas : Mr B.,âgé de 43 ans a été victime en 2010,d'une chute responsable d' un hématome médullaire C4-C6 entrainant une téraplégie (ASIA B).Il présente une allodynie segmentaire C6 symétrique en lien avec le niveau lésionnel sensitif. Plusieurs traitements neurotropes restent en échec. Seule l'association de Lamictal à 100mg matin et soir couplée à une neurostimulation transcutanée (NSTC) sur le segment C6, apporte un soulagement partiel de la douleur neuropathique. Il est proposé lors de la consultation en 2012, à la structure douleur chronique (SDC) du centre hospitalier (CH) d'abbeville, une prise en charge par rééducation sensitive. Le patient est reçu une fois par semaine, pour surveillance de l évolution somesthésique, couplée à une séance de stimulation vibro-tactile et adaptation d un programme d exercices de stimulations cutanées tactiles quotidiennes, à domicile. Nous observons une amélioration symétrique de l allodynie jusqu à sa disparition. Dans un second temps, nous pouvons réduire puis interrompre son Lamictal ainsi que la NSTC. Le temps thérapeutique aura été de 18 semaines. 18

19 Conclusion : Cette technique décrite et élaborée par Claude Spicher permet de définir avec précision les limites de la zone allodynique, ainsi que son seuil de déclenchement en utilisant les monofilaments de pression de Semmes- Weinstein. Au décours du bilan, elle permet par le biais de stimulations tactiles et vibratoires localisées selon une classification des douleurs neuropathiques qui en comportent cinq, d améliorer les troubles somesthésiques et donc de réduire l intensité des douleurs neuropathiques. Cette méthode non médicamenteuse ne peut s effectuer sans une réelle implication du patient et du thérapeute. Le caractère chronophage peut rendre difficile cette approche. L expérience acquise depuis deux ans à la SDC du CH d Abbeville et les résultats obtenus confortent l équipe soignante à poursuivre cette nouvelle méthode non médicamenteuse qui permet d enrichir l arsenal thérapeutique contre les douleurs neuropathiques. 19

20 Poster (Référence finale : CC17) Douleur chronique rebelle traitée par antalgie intrathécale chez une femme de 25 ans: en illustration des Recommandations Formalisés d Experts (RFE) de la SFAR-SFETD (2013) Auteur Dr Sylvie ROSTAING-RIGATTIERI CETD Hôpital Saint-AntoineParisFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Sylvie ROSTAING-RIGATTIERI - CETD Hôpital Saint-Antoine - Paris - France 2 - Co-auteur - Philippe DECQ - Service de Neurochirurgie Hôpital Beaujon - Paris - France 3 - Co-auteur - Colette GOUJON - Service de Neurochirurgie Hôpital Henri Mondor - Créteil - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Autres Communication Présentation du cas : Madame B., 25 ans, atteinte de Polypose Adénomateuse Familiale, est opérée en février 2004 d une coloprotectomie totale. Des douleurs épigastriques et pelviennes apparaissent fin 2007 en lien avec deux tumeurs desmoïdes, épigastrique et pararectale, chirurgicalement inextirpables, résistant à 3 lignes de chimiothérapie successives. Madame B. est prise en charge par l équipe mobile à partir de septembre 2010 pour des douleurs instables, puis réfractaires, malgré des associations multiples et des doses considérables de morphine ou sufentanil injectable, par pompe PCA (consommation de mg/jour d équivalent-morphine IV). Après concertation pluridisciplinaire, une antalgie intrathécale par cathéter externe est débutée en mai 2011, associant 4 produits (morphine, ropivacaïne, ziconotide, clonidine), puis 3 (clonidine arrêtée). Une pompe Medtronic est implantée chirurgicalement le 6 juillet La patiente retourne à domicile le 13 juillet 2011, soulagée. Elle est suivie en HDJ (CETD) 2 fois par mois, pour recharge 20

21 de pompe, évaluation des douleurs, évaluation des effets indésirables, adaptation des doses. Les douleurs abdomino-pelviennes de fond ont disparu. En activité, il persiste des douleurs jugées tolérables par la patiente qui a repris une vie presque normale. Le soulagement persiste après 2 ans, sans tachyphylaxie. Au contraire, la consommation journalière de morphine a diminué de 25,2 mg à 2,96 mg (réduction de 88,2%), celle de ropivacaïne s est stabilisée autour de 12 mg, et la posologie du ziconotide, progressivement augmentée de 0,5 mcg à 3,6 mcg/jour (titration lente) est stable depuis plus d un an. Le traitement par ziconotide n a engendré aucune complication. Le traitement spécifique repose sur des injections trimestrielles IM de Triptoréline : la tumeur épigastrique a diminué, la tumeur para-rectale est globalement stable. Conclusion : Ce cas clinique souligne l intérêt des associations intrathécales, notamment du ziconotide associé aux anesthésiques locaux et à la morphine, dans l arsenal thérapeutique des douleurs rebelles, comme stipulé dans les recommandations de

22 Poster (Référence finale : CC02) Sevrage de haute dose de morphine intrathecale par association de méthadone orale et de PRIALT intrathecal. Auteur Mr Andrei BRINZEU Hopital Neurologique LyonBronFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Andrei BRINZEU - Hopital Neurologique Lyon - Bron - France 2 - Co-auteur - Jean Bernard Caillet - CETD Hopital Neurologique - Lyon - France 3 - Co-auteur - Hussein Naous - CETD Hopital Neurologique - Lyon - France 4 - Co-auteur - Patrick Mertens - CETD Hopital Neurologique - Lyon - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Douleurs neuropahtiques Communication Présentation du cas : Objectif: Faisabilité d un sevrage de haute dose de morphine et Prialt intrathécale par l association méthadone orale et Prialt intrathecal. Cas clinique: Patient de 58 ans souffrant de douleurs neuropathiques radiculaires dans un membre inférieur, liées à de multiples interventions pour hernies discales lombaires récidivantes effectuées 30 ans auparavant. Face à l inefficacité de tout autre traitement pharmacologique oral classique, l introduction en 1993 d un traitement morphinique intrathécal est proposé, aportant une diminution de l'eva de 60%, mais au prix d'une augmentation rapide des doses avec constitution de tolérance et dépendance. L association Prialt/morphine intrathécal a été effectuée il y a 2 ans lors d un premier essai de sevrage. Cette tentative n a pas été concluante: la dose totale quotidienne de morphine intrathécale restant très élevée : 12 mg/jour associee a 360 mg/jour per os. En 2013 devant des signes manifestes de dependance sévère un sevrage avec méthadone a été décidé. Auparavant la dose de Prialt a été augmentée progressivement à 7,5 µg/jour. Le patient a été hospitalisé et une voie centrale posée. Un relai immédiat de la dose de morphine intrathécale par administration intraveineuse continue a été effectuée (dose quotidienne initiale à 1000 mg/jour). 22

23 Apres 48 heures, la morphine IV a été remplacée par de la méthadone per os à une dose quotidienne de 150 mg. Le patient est resté hospitalisé pendant 23 jours et a quitté l hôpital avec une dose totale de methadone de 160 mg + Prialt intrathécal de 8 µg/jour. Résultat: Un bénéfice de 30% sur la douleur, la cognition, la qualité de vie l attention et la mémoire sont déclarés par le patient. Ce résultat se maintient à un et a deux mois de sevrage. Conclusion : Un sevrage de morphine intrathecal, à haute dose, peut être réalisé grâce à l association méthadone per os et Prialt intrathécal. 23

24 Poster (Référence finale : CC13) «Un psychologue pour le patient amputé âgé? Pour quoi faire?» Auteur Mme Emilie DETAILLE-SCHNEIDER - CH de ROYE - France Co-auteurs 1 - Co-auteur - MARIE PLUCHET - CHU - AMIENS - France 2 - Co-auteur - JOHAN LECLERC - CHU - AMIENS - France 3 - Présentateur - PERRINE TRENEL - CH - MONTDIDIER - France 4 - Co-auteur - LUDOVIC DOUAY - CHU - AMIENS - France 5 - Co-auteur - ERIC SERRA - CHU - AMIENS - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Psychologie Communication Présentation du cas : Introduction: Le processus de vieillissement et les deuils qui jalonnent la vie d un sujet âgé en font une personne vulnérable, peut-être moins apte à surmonter une intervention dépersonnalisante telle que l amputation. Ses ressources sont généralement difficiles à mobiliser et l entourage n est pas toujours aidant dans un tel cas. Problématique: Le psychologue en charge d une personne âgée amputée est confronté à ces problématiques mais également aux questionnements de toute une institution : le patient au centre du phénomène douloureux sa famille, ainsi que le personnel soignant. De quelles façons y répond-il? De quels moyens nonmédicamenteux dispose-t-il pour tenter de réduire les perceptions, émotions et représentations du sujet vis à vis de l'ampution et des douleurs résiduelles? Méthodologie: Description d'un cas clinique. Plus précisément, les différentes périodes du parcours de soin d une patiente, de son entrée en institution jusqu'à aujourd'hui, en passant par l étape inévitable de l'amputation. Le suivi psychologique s'est effectué par le biais d'un entretien semi-structuré par hebdomadaire. Résultats: Cette relation et la prise en charge thérapeutique ont permis d appréhender les répercussions physiques et psychologiques suite à l amputation, mais également de mettre en évidence la spécificité du vécu personnel chez le sujet douloureux. 24

25 Conclusion : Intérêts thérapeutiques: Des actions de prise en charge et de prévention de la douleur par des moyens non-médicamenteux tels que l hypnose, la relaxation ou encore les thérapies cognitivo-comportementales existent et constituent une réponse possible face à la douleur. Celles-ci ont tout leur intérêt dans l autoéducation du sujet face à la douleur et contribuent à restituer au sujet ce qu il avait brutalement perdu : sentiment d auto-efficacité, de valeur, d utilité et surtout le sentiment d exister 25

26 Poster (Référence finale : CC10) Maladie orpheline? Ou Maltraitance? Auteur Mlle MARIE PLUCHET CHUAMIENSFrance Co-auteurs 1 - Co-auteur - MARIE PLUCHET - CHU - AMIENS - France 2 - Présentateur - JOHAN LECLERC - CHU - AMIENS - France 3 - Co-auteur - LUDOVIC DOUAY - CHU - AMIENS - France 4 - Co-auteur - GILLES MORIN - CHU - AMIENS - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Enfants Communication Présentation du cas : Le diagnostic d insensibilité congénitale à la douleur est difficile dans les premières années de la vie d un enfant. La fréquence élevée de la maltraitance à enfants, par rapport à l extrême rareté de l insensibilité congénitale à la douleur, explique la possibilité d erreurs diagnostiques. De plus, les professionnels de Santé ont obligation de s inquiéter et de signaler une situation qui leurs paraissent suspecte. Le caractère précoce, multiple et répété des lésions cutanéo-muqueuses et ostéoarticulaires incitent à penser à des sévices. Néanmoins, l écoute attentive du récit parental et l authenticité des faits rapportés par les parents doivent permettre de faire la part des choses et d éviter ainsi les répercussions lourdes d une enquête judiciaire familiale. Conclusion : Nous faisons ici le récit du chemin parcouru par une enfant insensible à la douleur devenue adolescente dont le diagnostic a pu être posé précocement grâce à la vigilance et à la sensibilisation des parents, mais aussi à une écoute attentive et réceptive d une équipe médicale. 26

27 Poster (Référence finale : CC12) L'énigme de l'algodystrophie en miroir : discussion autour d'une rencontre atypique de jeunes filles présentant un fonctionnement en miroir. Auteur Mlle Anouck DEPREZ Consultation Douleur Enfant pôle enfant CHRU de LilleLilleFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Anouck DEPREZ - Consultation Douleur Enfant pôle enfant CHRU de Lille - Lille - France 2 - Co-auteur - Justine AVEZ-COUTURIER - Consultation Douleur Enfant pôle enfant CHRU de Lille - Lille - France 3 - Co-auteur - Serge DALMAS - Consultation Douleur Enfant pôle enfant CHRU de Lille - Lille - France 4 - Co-auteur - Louis VALLEE - Service de Neuropédiatrie CHRU de Lille - Lille - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Psychologie Communication Présentation du cas : Oriane 9 ans et Amélie 10 ans, sont adressées à la consultation de la douleur pédiatrique pour une algodystrophie. Toutes deux ont fait la même chute sur une plaque de verglas. Lors de nos rencontres de nombreux éléments mettent en lumière des liens communs entre ces jeunes filles (Amies, vivent dans la même rue, même classe ) Nous sommes interpellés par la présentation de la localisation de l algodystrophie. Pour Oriane l algodystrophie est située au niveau du membre inférieur gauche, tandis que l algodystrophie d Amélie se loge dans son membre inférieur droit. En attendant une place au sein d un centre de rééducation, une nouvelle chute s est produite pour ces deux jeunes filles. Cette dernière provoque des douleurs importantes au niveau de leur épaule avec cet effet miroir toujours 27

28 prégnant. Les relations sociales à l école sont décrites comme difficiles depuis leur chute avec de nombreuses moqueries à leur égard et une impression de ne pas être entendues dans leur souffrance. Un espace singulier de parole leur est offert, cependant ce dernier est extrêmement compliqué à investir pour ces deux jeunes filles. Ce fonctionnement de la pathologie en miroir nous interpelle fortement et nous nous interrogeons sur le lien fusionnel qui les unit et semble évoquer ce qui est de l ordre d un transfert amoureux. Oriane semble moins authentique dans la mise en mots de ses éprouvés douloureux, cependant cela n enlève pas la souffrance qu elle peut éprouver. Nous écartons pour le moment l hypothèse d une pathomimie. Conclusion : Ce travail pluridisciplinaire et de lien entre les différents partenaires va permettre d offrir un étayage à chacune de ces jeunes filles empruntes d une situation on ne peut plus complexe, remettre du tiers et leur permettre de s individualiser à leur rythme sans que cela soit trop effractant. Nous tenterons d entendre l énigme de leur plainte douloureuse au-delà de ce qui est à voir. 28

29 Poster (Référence finale : CC11) DOULEURS NEUROPATHIQUES ET TRAUMATISME PSYCHIQUE Auteur Mme Stéphanie CATSAROS CENTRE D'EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR, CENTRE HOSPITALIER REGIONAL ET UNIVERSITAIRE DE LILLELILLEFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Stéphanie CATSAROS - CENTRE D'EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR, CENTRE HOSPITALIER REGIONAL ET UNIVERSITAIRE DE LILLE - LILLE - France 2 - Co-auteur - Nadia BUISSET - CENTRE D'EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR, CENTRE HOSPITALIER REGIONAL ET UNIVERSITAIRE DE LILLE - LILLE - France 3 - Co-auteur - Serge BLOND - CENTRE D'EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR, CENTRE HOSPITALIER REGIONAL ET UNIVERSITAIRE DE LILLE - LILLE - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Psychologie Communication Présentation du cas : Patient de 50 ans, victime d un accident du travail (écrasement du crâne par une machine de quelques centaines de kilos), avec une fracture temporale bilatérale, une embarrure et un hématome extradural opéré. Monsieur B présente un traumatisme crânien sévère et garde des douleurs neuropathiques intéressant le territoire maxillaire supérieur gauche et une paralysie faciale droite périphérique. En première intention, a été évoquée l hypothèse d une indication de stimulation chronique du cortex moteur. Un vécu hospitalier extrêmement pénible a suivi l'accident, avec une angoisse de mort qui a surgi de manière massive, et une sidération totale de son appareil psychique. Le patient est anxieux, avec des répercussions thymiques très importantes d allure dépressive, et, rapidement après 29

30 l accident, une tentative d autolyse. Les conséquences esthétiques sont très peu visibles, mais Monsieur B fait une description «monstrueuse» de son visage qui devient préoccupante par sa constance et le comportement compulsif et impérieux qu elle entraine : le patient rapporte une nécessité de regarder tous les matins le miroir grossissant pendant une heure pour s assurer de la constance de l image de son visage. La perturbation de l image, associée à une anosmie et une agueusie, à des troubles de la mémoire, la perte de repères professionnels et un isolement, impliquent des remaniements psychiques et identitaires profonds. Les douleurs neuropathiques, de par aussi la sensation inhabituelle d étrangeté qu elles impliquent, tiennent lieu ici d un rappel constant, circulaire et répétitif, renforçant le traumatisme psychique. Par ailleurs, une problématique de reconnaissance et de réparation de la part de son employeur reste non résolue. Conclusion : La symptomatologie douloureuse de Monsieur B, corroborée sur les plans clinique et neurophysiologique, évolue dans un contexte psychique traumatique complexe avec une évaluation difficile du vécu douloureux. Ceci implique une prudence particulière quant aux propositions thérapeutiques chirurgicales. Une prise en charge pluridisciplinaire, médicale et psychologique est indiquée. 30

31 Poster (Référence finale : CC08) L'érythermalgie primaire, une canalopathie douloureuse peu connue. A propos d'un enfant. Auteur Dr Justine Avez-Couturier Consultation Douleur Enfant, CHRU LilleLilleFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Justine Avez-Couturier - Consultation Douleur Enfant, CHRU Lille - Lille - France 2 - Co-auteur - Serge Dalmas - Consultation Douleur Enfant, CHRU Lille - Lille - France 3 - Co-auteur - Anouck Deprez - Consultation Douleur Enfant, CHRU Lille - Lille - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Enfants Communication Présentation du cas : L'érythermalgie primaire (EP) est une pathologie génétique douloureuse à transmission autosomique dominante. Elle est caractérisée par des douleurs paroxystiques des extrémités, symétriques et accompagnées de troubles vasomoteurs. L'EP est généralement liée à des mutations du gène SCN9A, codant pour le canal sodique voltage-dépendant Nav 1.7 exprimé dans la corne dorsale de la moëlle et les neurons des ganglions sympathiques (Drenth, 2007). Plusieurs mutations de SCN9A ont été décrites. P610T est considéré comme un variant et non comme une mutation pathogène (Samuels, 2008). Nous rapportons le cas d'une famille (père et fille) présentant les mêmes caractéristiques cliniques et le même variant P610T du gène SCN9A. Le propositus est une fille de 3 ans, qui a depuis l'âge d'un an des douleurs paroxystiques typiques d'ep. Elle a reçu plusieurs traitements avant le diagnostic étiologique (carbamazepine, gabapentine, nicardipine, propanolol) sans efficacité. Son père a le même tableau clinique mais ne prend pas de traitement. La famille a été screenée à la recherche d'une mutation 31

32 du gène SCN9A (séquençage par analyse de fluorescence). Un variant à l'état hétérozygote a été mis en évidence (nucleotide C1828A dans l'exon 12 appelé P610T) chez le propositus et son père. La mère, aymptomatique, ne présente ni mutation ni variant. Un traitement par mexiletine a été proposé. A la posologie de 12 mg/kg/jour une amélioration totale était obtenue et maintenue 1 an plus tard. Le père a refusé le traitement. Conclusion : L'EP est une pathologie peu connue mais traitable. La mexiletine peut apporter une amélioration importante à ces patients et d'autres traitements sont décrits. Nous posons la question de la responsabilité du variant P610T du gène SCN9A dans cette famille qui présente un tableau typique. Comme Samuels en 2008 nous proposons l'idée que le variant P610T soit une mutation à pénétrance incomplète. 32

33 Poster (Référence finale : CC06) Soulagement d'une douleur post-zostérienne dans le territoire du nerf du VI par la capsaicine: Qutenza* Auteur Dr florence Tiberghien-Chatelain CHU Besançon CETDBesançonFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - florence Tiberghien-Chatelain - CHU Besançon CETD - Besançon - France 2 - Co-auteur - F Larosa - CHU Besançon Hématologie - Besançon - France 3 - Co-auteur - V Piccand - CHU besançon - Besançon - France 4 - Co-auteur - JL Lajoie - CHu Besançon - Besançon - France 5 - Co-auteur - F Lassauge - CHU Besançon - Besançon - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Douleurs neuropahtiques Communication Présentation du cas : Mme M âgée de 60 ans présente des ATCD de leucémie aiguë myéloïde traitée par autogreffe en 2004, en rémission jusqu en La patiente est en rémission depuis La patiente a présenté un zona dans le territoire du nerf ophtamique droit en 2004 traité par valaciclov. Les douleurs post zostériennes ont été prises en charge au CETD du CHU de Besançon dès La patiente décrit depuis cette date des sensations de brûlures, des démangeaisons, de picotements associés à des décharges électriques. Les douleurs sont permanentes, cotées à 8/10 avec des accès paroxystiques à 10/10 sur l échelle numérique. Il n existe pas de troubles de la sensibilité en dehors d une allodynie au frottement. Les différentes prises en charge proposées n ont pas permis d améliorer la symptomatologie douloureuse : rivotril*, Gabapentine, amytriptyline, clomipramine, oxycarbamazépine, opioides forts, emplatre de lidocaine, duloxétine, infiltration du nerf supra orbitaire par naropeine 2% et Altim, et sept cures de kétamine en hopital de jour (30mg puis 40 33

34 mg S/C en 4 heures) à un mois d intervalle. En janvier 2013, nous proposons la capsaicine en patch après avoir informée la patiente de l absence d AMM sur le visage. L œil a été protégé par un pansement occlusif. Les douleurs au moment de la pose ont été intenses. La patiente a bénéficié d une seconde application 3 mois plus tard beaucoup mieux toléré. L évolution est progressivement favorable avec diminution de la taille de la zone douloureuse dès la première application, amélioration des scores douloureux (6/10), du nombre de crises et nette amélioration de sa qualité de vie. Conclusion : Malgré l'abscence d'autorisation pour les douleurs neuropathiques de la face, nous avons proposé à cette patiente un traitement par Qutenza* qui a permis une nette amélioration des douleurs et de la qualité de vie sans aucun effet indésirables au niveau de la face. 34

35 Poster (Référence finale : CC15) Hemicranie paroxystique chronique / AVF atypique et leiomyosarcome metastatique chez un sujet de 33 ans porteur d'une maladie genetique ( syndrome de BOR) Auteur Dr jean-louis LAJOIE CETDBESANCONFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - jean-louis LAJOIE - CETD - BESANCON - France 2 - Co-auteur - veronique PICCAND - CETD - BESANCON - France 3 - Co-auteur - florence TIBERGHIEN - CETD - BESANCON - France 4 - Co-auteur - heloise CHASSIER - centre de soins palliatifs - BESANCON - France Type d étude et thème Sous thème Cas Cliniques Autres Communication Présentation du cas : Nous rapportons le cas d'un homme de 33 ans qui presente une symptomatologie à type de cephalées chroniques quotidiennes dans le territoire du nerf d'arnold droit (C2) et en periorbitaire droit (V1) apparues depuis 3 ans ( chez un sujet indemne initialement de céphalées ) dans un contexte polypathologique : leiomyosarcome metastatique d'emblée au niveau hepatique et pulmonaire ( 2007) induit par l'ebv dans les suites d'une insuffisance renale terminale traitée par greffe renale ( 2004) s'integrant dans un syndrome de BOR ( brachio-oto-renal).ces cephalées se declenchent et cessent brutalement, surviennent au repos, sont au nombre de 15 à 50 par jour,durent de 1 à 5 minutes, sans signes vegetatifs associés. Un bilan par IRM cerebrale et angio IRM, une IRM cervicale ont eliminé une cause secondaire. Un traitement par oxcarbazepine et amitriptyline a entraine une amelioration partielle et transitoire, le traitement de reference par indometacine a été essayé avec hydratation renale, l'infiltration scannoguideé de la racine C2 n'a pas ete retenu du fait d'une osteonecrose de hanche corticoinduite anterieure.un essai par topiramate est en cours d'essai aprés avis neurologique evoquant alors une AVF atypique ainsi qu'un traitement de crise par IMIJECT. 35

36 Conclusion : Le diagnostic de cephalées inhabituelles dans un contexte polypathologique necessite une evaluation, un diagnostic partagé ( soins palliatifs, algologue, neurologue ) et une analyse des differentes possibilites therapeutiques dont le but premier est d'assurer la qualite de vie du sujet. 36

37 Poster (Référence finale : TO16) Satisfaction des patients bénéficiant d hypnoanalgésie aux Urgences adultes Auteur Dr Marguerite d'ussel Groupe hospitalier Paris Saint-JosephParisFrance Co-auteurs 1 - Présentateur - Marguerite d'ussel - Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph - Paris - France 2 - Co-auteur - Alice Berson - Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph - Paris - France 3 - Co-auteur - Maylis Huet - Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph - Paris - France 4 - Co-auteur - Elisabeth Barbier - Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph - Paris - France 5 - Co-auteur - Jean Luc Aïm - Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph - Paris - France 6 - Co-auteur - Olivier Ganansia - Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph - Paris - France Type d étude et thème Sous thème Travaux originaux expérimentaux ou cliniques Douleur et urgence Communication Objectifs : L hypnose médicale est une technique non médicamenteuse qui a fait la preuve de son efficacité dans la prévention de la douleur induite par les soins. Pourtant, à l heure actuelle, ce moyen antalgique est rarement utilisé dans les services d Urgences adultes. Grâce à une formation de 7 journées dispensée au sein de notre hôpital, nous avons pu proposer des séances d hypnoanalgésie aux patients subissant des gestes potentiellement douloureux, et avons mesuré leur satisfaction. Matériels et méthodes : L hypnose médicale était proposée avant le geste par les personnels formés (une infirmière et un médecin) La réalisation technique du soin n était pas modifiée, ni les co-analgésiques habituellement employés (antalgiques intraveineux, MEOPA ). Nous avons ensuite distribué un questionnaire anonyme aux patients qui en avaient bénéficié. 37

38 Résultats : 17 questionnaires ont été distribués, 16 étaient remplis. Les patients étaient âgés en moyenne de 40 ans ½ +/- 18 ans (min=16 ans; max=91 ans) ; il y avait autant de femmes que d hommes. Les gestes réalisés sous hypnose étaient: 6 réductions de fracture ou de luxation, 4 ponctions lombaires, 3 gaz du sang, 2 sutures et 1 pose de sonde vésicale. 93,75% des patients étaient très satisfaits ou satisfaits, un seul se déclarait non satisfait. Pour 87.5% d entre eux, l hypnose avait beaucoup favorisé leur confort. Un patient ne souhaitait pas recommencer cette expérience. Conclusion : Bien que l échantillon de patients soit de petite taille, le taux de satisfaction des patients très élevé nous encourage à poursuivre le développement de cette technique non médicamenteuse dans la prévention des douleurs liées aux soins et aux gestes techniques dans notre service d Urgences. Ce recueil de satisfaction doit être suivi d études plus larges visant à prouver son intérêt dans l épargne médicamenteuse antalgique et l efficacité technique du geste potentiellement douloureux. 38

RESUMES DES POSTERS. Cas cliniques..pages 2 à 36. Travaux originaux expérimentaux ou cliniques...pages 37 à 186

RESUMES DES POSTERS. Cas cliniques..pages 2 à 36. Travaux originaux expérimentaux ou cliniques...pages 37 à 186 RESUMES DES POSTERS Cas cliniques..pages 2 à 36 Travaux originaux expérimentaux ou cliniques...pages 37 à 186 Expériences et actions de formation, d évaluation ou de création de structure.pages 187 à 288

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

droits des malades et fin de vie

droits des malades et fin de vie DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault

SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault ATELIER THEMATIQUE : APPLICATIONS POUR TABLETTES ET SMARTPHONES SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault INTRODUCTION La santé mobile, c

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON

AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON Douleurs neuropathiques périphériques de l adulte non diabétique : De l étiologie au rôle de l infirmier AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON La douleur neuropathique Définition [1] C est est une douleur

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT!

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! Douleur induite Douleur induite Douleur de courte durée, causée par le soignant ou une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et susceptibles

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Page -1- Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que les douleurs persistantes sont des "douleurs particulières", qui doivent donc être traitées en

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées Brochure à l attention du patient Après l intervention des varices Informations et conseils sur les suites du traitement Réponses aux questions fréquemment posées Les suites de l intervention En résumé

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer Droits des malades en fin de vie Connaître la loi Leonetti et l appliquer Lorsque la médecine trouve ses limites et que la personne, avec ses proches, se situe dans la perspective d une échéance annoncée,

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

Études. Coût de la chirurgie d une hernie discale

Études. Coût de la chirurgie d une hernie discale Études Coût de la chirurgie d une hernie discale 1 Table des matières 03 Objectif 04 Introduction 05 Données et méthodologie 06 Caractéristiques des hospitalisations 09 Profil de la population hospitalisée

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches.

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches. Don d organes. Donneur ou pas à mes proches. Le guide Pourquoi et comment je le dis Don d organes. Pourquoi est-ce si important d en parler? En matière de don et de greffe d organes, la loi française prévoit

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux

Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux Cette enquête est réalisée en partenariat avec le Groupe Polyhandicap France (GPF) et

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Assises Nationales du Maintien à Domicile 14 17 juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS

Assises Nationales du Maintien à Domicile 14 17 juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS INTRODUCTION (Présentation de l'association François-Xavier Bagnoud) L'Association L'association qui porte le nom de François-Xavier Bagnoud est une

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

A healthy decision LA DOULEUR

A healthy decision LA DOULEUR A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire LES CÉPHALÉES 4 e Forum Département de médecine familiale et de médecine d urgence St-Georges de Beauce le 29 mai 2009 Les céphalées: objectifs Appliquer un algorithme diagnostique des céphalées Reconnaître

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services 1 solidaire Apporter une réponse concrète aux besoins de la population en matière de santé, selon des principes fondamentaux de solidarité et d entraide. Développer un important réseau d œuvres sanitaires

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA :

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Vignette clinique 1 Femme, 26 ans; caissière RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Depuis 6 mois, douleurs dorsales à caractère inflammatoire

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

DON D ORGANES Donneur ou pas

DON D ORGANES Donneur ou pas Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par la loi de bioéthique du 6

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire

Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire GUIDE POUR LES PARENTS 514-412-4400, poste 23310 hopitalpourenfants.com/trauma Le fémur est l os le plus long du corps humain : il

Plus en détail

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION Parfois sous estimées, les orthèses de compression contention augmentent le niveau de vigilance par leur mécanisme de «rappel à l ordre», préviennent les récidives

Plus en détail

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Aude Le Divenah Praticien hospitalier, chargée de mission, Direction de l hospitalisation et de l organisation des soins Les soins palliatifs se

Plus en détail

Les Troubles Musculo-Squelettiques et Lombalgies chez le Personnel Soignant en Milieu Hospitalier

Les Troubles Musculo-Squelettiques et Lombalgies chez le Personnel Soignant en Milieu Hospitalier Les Troubles Musculo-Squelettiques et Lombalgies chez le Personnel Soignant en Milieu Hospitalier Résultats d une enquête menée à l hôpital Pasteur de Colmar au Centre pour Personnes Agées en Novembre

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Le tremblement orthostatique primaire TOP

Le tremblement orthostatique primaire TOP Le tremblement orthostatique primaire TOP La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE. 2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS Avec le Haut Patronage de Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative CANCER ET ACCOMPAGNEMENT

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail