THEME DU MEMOIRE : LE PROGRAMME D AJUSTEMENT STRUCTUREL APPLIQUE A DJIBOUTI

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1 MAHAMOUD HADJI MOHAMED DESS Mention IF Année Universitaire THEME DU MEMOIRE : LE PROGRAMME D AJUSTEMENT STRUCTUREL APPLIQUE A DJIBOUTI Institut d Administration des entreprises de Brest Université de science économique de Bretagne occidentale Maître de mémoire : Mr D. NAMUR 0

2 REMERCIEMENTS Je tiens d abord à remercier monsieur le Ministre de l Economie, des Finances et de la Planification Chargé de la Privatisation Monsieur Yacin Elmi Bouh, le chef de service de la comptabilité de la banque centrale de Djibouti Monsieur Hassan Moussa, ainsi que le directeur de ressources humaines de Djibouti télécom Monsieur Mahamoud Moussa, pour les différents entretiens qu ils m ont accordé concernant mon mémoire. Je remercie également Monsieur Namur de m avoir guider tout au long de mon mémoire, sans oublier la patience et la disponibilité qu il a eu à mon égard pour répondre à toutes mes questions. Enfin mes remerciement s adresse particulièrement à Monsieur Cadiou responsable de l IAE option «ingénièrie financière», à tous mes professeurs, à l équipe de la banque centrale, du ministère des finances pour leur accueil, pour leur gentillesse et de l IAE notamment mon tuteur Monsieur Namur pour ses conseils méthodologiques ainsi que pour sa collaboration tout au long de ce mémoire. 1

3 INTRODUCTION Le fonds monétaire international suscite un intérêt constant dans le monde de l économie, de la finance et du développement. Les universitaires étudient son rôle dans système monétaire international. La presse suit les décisions qu il prend et les avis qu il formule concernant les grands pays. Les responsables les pays en développement examinent l aide financière qu il peut leur apporter et les politiques qu il préconise. Enfin, des organisations non gouvernementales critiquent son action et demandent des nouvelles règles de fonctionnement. Certains économistes comparent le FMI comme «pyromane» que «pompier». Par ailleurs, Le FMI poursuit les objectifs suivants : promouvoir la stabilité économique et prévenir les crises ; contribuer à la résolution des crises, lorsqu elles se produisent ; promouvoir la croissance et réduire la pauvreté. Pour atteindre ces objectifs, il exerce trois activités principales : surveillance, assistance technique et prêts. Le FMI s attache à promouvoir la croissance et la stabilité économique à l échelle mondiale en encourageant les pays à adopter des politiques économiques saines. La surveillance est l évaluation faite en profondeur la situation économique de chaque pays par le FMI. Le FMI offre aux pays membres assistance technique et une formation gratuite et celle-ci porte sur la politique budgétaire et la politique de change, le contrôle et la réglementation du système bancaire et financier, et les statistiques. L une des toutes premières interventions de la banque mondiale en Afrique a eu lieu en 1953, une mission arrivait au Nigeria sur invitation du gouvernement colonial. Depuis le Nigeria est en relation constante avec la Banque mondiale et le FMI. Au cours de la décennie 80, pas moins de trente pays d Afrique ont été soumis à des programmes d ajustement. L intervention du FMI débute le 15 avril 1996, à Djibouti, suite à un conflit civil qui a opposé le gouvernement Djiboutien aux maquisards et qui a dévasté le peu d infrastructures qui tenaient debout. Djibouti se situe au nord-est de l Afrique. Ses voisins sont l Ethiopie, la Somalie et l Erythrée. Ce mémoire présente la relation entre le fonds monétaire international et Djibouti. En quoi le programme d ajustement structurel ou les solutions standards que préconisent le FMI peuvent elles améliorer ou dégrader, ou avoir des répercutions positives ou négatives sur la situation économique des pays qui sont en crise tel que «Djibouti»? Nous allons dans un premier temps décrire la situation économique de Djibouti. Dans un deuxième temps, l analyse technique du programme d ajustement structurel mis en place à Djibouti. 2

4 PREMIERE PARTIE - L ECONOMIE DJIBOUTIENNE Chapitre I - Djibouti : quelques données pour mieux comprendre le pays 1-Informations générales Superficie : km2 Capitale : Djibouti Langue officielle : Français, Arabe et autres langues Somali, Afar Religion Islam (94%) et Christianisme (6%) 2-Situation géographique La république de Djibouti est située dans la corne de l Afrique au niveau du détroit de Bad-el- Mandeb qui réunit la Mer Rouge et le golfe de l Aden. Elle est comprise entre le 13 ème et le 11 ème degré de latitude Nord et entre le 41 ème et le 44 ème de longitude. Le territoire de Djibouti est composé à 90% par le désert, sans cours d eau permanent (170mm de pluie par an). Le relief volcanique est tourmenté, entre un point culminant à 2010m et un point bas à 174m au dessous du niveau de la mer. Les rivalités sont fortes entre les ethnies : les Afars et les Issas. 3-Climat Le pays est en grande partie semi-désertique avec un peu de terre arable. La température varie de 25 C en période fraîche à plus de 38 C en période chaude. 4-Population La population totale s élève à habitants dont une forte proportion (65%) et se trouve à Djibouti-ville. Les nombreux étrangers:français, Ethiopiens, Somaliens, Yéménites, Grecque, Hindoue vivent à Djibouti en paix avec la population locale. Le taux de croissance naturelle de la population est de 2,8%. Le pays connaît un taux de chômage d environ 60.8% des difficultés dans les domaine sociaux de l éducation et de la santé et une population très jeune dans laquelle 57% a moins de 20 ans. Selon un rapport de la banque mondiale établit en 1996 moins de 40% des enfants sont scolarisés, l espérance de vie est d environ 50 ans, alors que le taux de mortalité infantile et maternelle sont respectivement élevés. Ces indicateurs sont plus mauvais que ceux des pays d Afrique. 5-Economie L économie de Djibouti est une économie intégrée particulièrement dépendante de l extérieur tant pour ses activités économiques et commerciales que pour le financement de ses dépenses publiques. La majorité de la richesse existante à Djibouti provient des dépenses de base et des apports des bailleurs de fonds. La présence de cette base souligne la position stratégique exceptionnelle de Djibouti au sortir du détroit de Bab el Mandeb vers lequel convergent le trafic maritime notamment entre l Europe et les pays de l Océan Indien et du Golfe Persique. Djibouti avait et a actuellement une économie entièrement dépendante de la présence des forces françaises stationnées à Djibouti (dont le poids économique est estimé à 1milliard de FF) et le point d entrée du commerce éthiopien ; une quasi-absence de secteur agricole et d industrie ; un coût élevé de la main d œuvre malgré sa faible qualification et son manque de productivité L économie de Djibouti est caractérisée par une structure particulière et très déséquilibrée. L économie dépend essentiellement des services portuaires et diverses prestations associés ainsi que la présence militaire et de l assistance financière française. De ce fait, la décision du retrait progressif de la présence militaire française, l expansion du port d Aden et autres ports régionaux, ou la concurrence est très serrée en matière de 3

5 transbordement, sans compter l impact, toujours perçu, de la guerre civile de Par ailleurs -Le secteur tertiaire couvre environ 75% du PIB. Aux premiers rangs de ces activités figurent : Le secteur public qui participe pour environ 30% de la formation du PIB. Le commerce d importation qui occupe une place prépondérante. Le secteur du transport (port, chemin de fer, aéroport) qui constitue le véritable atout de l économie du pays. Les infrastructures dans ce domaine sont très développées. Le secteur privé structuré comme les banques, les assurances et les télécommunications est très développé et engendre des flux commerciaux très importants pour le pays. Le secteur financier est très efficace et mérite un intérêt particulier. En effet, Djibouti est dotée : D une monnaie ayant une parité fixe au dollar US (1$US = 177,721 FDJ) et librement convertible. D une liberté totale de mouvement monétaire et financier, d une absence de contrôle de change, d un régime fiscal libéral et d un code d investissement incitatif. D une zone franche et d une ouverture sur l extérieur facilitée par son appartenance au COMESA, à l ACP et enfin à la Ligue Arabe. Les télécommunications En mars 1998, le gouvernement djiboutien s est engagé dans le mouvement mondial de restructuration et de libéralisation du secteur des télécoms pour faire de Djibouti un passage obligé pour le développement du trafic international des télécommunications. Et ce, en tirant profit des opportunités d ouverture sur le monde à moindre coût grâce aux câbles sous-marins intercontinentaux, qu engendre la bonne position géographique du pays. En octobre 1999, la fusion des activités des télécommunications nationales de l ex Office des Postes et Télécommunications (OPT) et celles internationales de la Société des Télécommunications Internationales de Djibouti (STID) a donné naissance à la société anonyme Djibouti Télécom, opérateur unique des activités de télécommunications à Djibouti. Son capital social est chiffré à 4 milliards FDJ et est entièrement détenu par l Etat, mais sera dans un futur proche ouvert à d autres partenaires privés de taille mondiale. Evolution du chiffre d'affaires de Djibouti Télécom, Chiffre d'affaires en millions FDJ CA téléphonie fixe Ca GSM CA internet CA minitel CA téléx CA câble Autres Autres produits Source : Djibouti Télécom 4

6 Au terme de l année 2002, Djibouti Télécom a réalisé de bonnes performances avec un chiffre d affaire de millions FDJ, en hausse de 32,1% par rapport à Le chiffre d affaires total engendré pour l année 2002 a été largement dominé par celui de la téléphonie fixe qui s est situé à hauteur de millions FDJ et a enregistré une croissance de près de 27%. Arrêté à 572 millions FDJ, le chiffre d affaires de la téléphonie mobile a réalisé une hausse fulgurante de plus de 796% pour la période sous revue, en comparaison des 64 millions FDJ enregistrés en Ceci peut essentiellement s expliquer par l accessibilité et l utilisation étendue du téléphone portable pour l ensemble de la population djiboutienne. Situé à 165 millions FDJ à fin 2002, contre 120 millions FDJ en 2001, le chiffre d affaires dégagé par l Internet s est sensiblement amélioré (+36,8%) et représente près de 3% du chiffre d affaires global. Les activités de câble et de télex ont enregistré respectivement une baisse de 27,9% et de 42,9%. Le minitel, quant a lui, avec un chiffre d affaires de 3,5 millions FDJ en 2002 et une croissance de 3,4% d une année à l autre, a maintenu sa position. A l issue de l année sous revue, l ensemble des charges, en hausse de 11,4%, a atteint millions FDJ. Parmi celles-ci, les charges du personnel en progression de 18,5% d une année à l autre, ont compté pour millions FDJ, soit près de 36% du total des charges liées à l exploitation. Arrêté à millions FDJ, le résultat net de l exercice sous revue a réalisé une forte croissance en comparaison des 676 millions FDJ enregistrés en 2001 (+136,3%) Evolution du résultat net de Djibouti Télécom, Millions FDJ Total des produits Total des charges Résultat Net Source : Djibouti Télécom Mines et industrie Prédominance des services. Djibouti possède peu de ressources naturelles exploitables. Son secteur tertiaire est par conséquent particulièrement développé, représentant désormais 80% de l économie. Le pays tente de tirer avantage de sa situation géographique, sur l une des voies maritimes les plus fréquentées du monde. Il aspire, à terme, à se transformer en un important centre de transit de marchandises. Le port de Djibouti, qui représente un tiers des recettes de l Etat, qui est également le poumon économique du pays, est très actif, surtout en raison du trafic vers l Ethiopie. Il traite en moyenne, un total de conteneurs chaque année. Djibouti compte développer à Doraleh, un terminal pétrolier (second port) capable de stocker tonnes de produits raffinés. Une zone franche, commerciale et industrielle, de 5

7 m² devrait voir le jour en Le réseau des télécoms du pays est très moderne (câble sous-marins reliant l Asie, l Afrique et l Europe occidentale). Ces atouts contribuent au développement du secteur bancaire, ainsi qu à celui des assurances et des services liés au transport. Djibouti constitue une place financière sûre. -Le secteur primaire représente 3% du PIB en raison de la dureté du climat, des coûts productifs élevés ainsi que des ressources naturelles limitées. Agriculture Des conditions climatiques difficiles. Le climat, chaud et aride, ne favorise guère le secteur agricole. Ses activités sont essentiellement concentrées dans l élevage et surtout l extraction de sel dans le lac Assal, qui constitue la première source de recettes d exportation du pays. Les cultures agricoles, quant à elles, se limitent au café, ainsi qu aux fruits et aux légumes. Cette faiblesse de la production agricole nationale est à l origine d une situation de déficit alimentaire pour Djibouti. Les pouvoirs en place se voient ainsi contraints d importer de la nourriture. Plusieurs pays et d organismes internationaux fournissent par ailleurs des aides au développement. -Le secteur secondaire est très peu développé et compte pour 17,8% dans la formation du PIB. Si l on fait abstraction de l eau, de l énergie (10%) et du BTP en stagnation, les activités industrielles restent très faibles et reposent sur un secteur parapublic dont certaines unités sont en cours de privatisation. Le bâtiment et les travaux publics Au titre des constructions publiques, la Direction de l Habitat et de l Urbanisme a enregistré en 2002 la clôture de plusieurs chantiers initiés en 2001 et financés par la Banque Africaine de Développement. Ces projets concernent les infrastructures publiques, en particulier les écoles dans les milieux ruraux et dans certains quartiers de la capitale. Ainsi, plusieurs localités des districts d Ali-Sabieh et de Dikhil et deux quartiers à Djibouti ont vu aboutir les travaux relatifs aux écoles. Parallèlement à ces réalisations, l année 2002 a été l occasion de lancer dans les secteurs sociaux 8 autres projets, et la construction d un pavillon d hospitalisation chirurgicale à l hôpital Peltier. Un important projet de développement urbain a également démarré en 2002, avec la construction de logements de la cité Hodane à Balbala. Le secteur a été également marqué par les constructions entreprises au Camp Lemonier pour le compte des forces américaines. Concernant les chantiers privés, au total 17 d entre eux ont été achevés et agréés par les services compétents, soit le même nombre qu en arrêts de chantiers ont été prononcés, contre 16 un an auparavant, soit plus du double. Chapitre II- L économie Djiboutienne Au terme de l année 2002, le taux de croissance de l économie nationale s est élevé à 2,6% en termes réels, soit une amélioration de 0,7 point par rapport à celui de l année dernière. Cette progression du PIB, qui a permis d atténuer la détérioration du revenu par habitant, a été soutenue par les performances réalisées dans le secteur des transports et communications. L indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré un accroissement de 1,5% entre décembre 2001 et décembre Calculée sur la base de l indice moyen mensuel, l inflation de la période sous revue s est située à 0,6%, contre 1,8% un an auparavant. Le ralentissement 6

8 de cet indicateur s explique par la baisse des prix des produits pétroliers, des transports et communications, combinée à une faible variation des prix des autres fonctions. Evolution de la production sectorielle en millions FDJ Composantes PRIMAIRE ,1 SECONDAIRE ,9 Industries (1) ,1 Bâtiment et Travaux Publics ,1 Electricité et eau ,7 TERTIAIRE Commerce et Tourisme ,4 Transports et communications ,7 Banques et Assurances ,2 Services non marchands ,7 Autres services marchands ,1 PIB au coût des facteurs ,3 Taxes indirectes nettes ,1 Var. 02/01 en % PIB Nominal ,3 (1) Inclus l extraction de sel Source : Autorités djiboutiennes, FMI et BM Handicapé par l aridité du climat, les sécheresses à répétition et la rareté des précipitations, le secteur primaire a pourtant enregistré une croissance annuelle de 3,1%. Contribuant à hauteur de 14% à la création de richesse de l économie, le secteur secondaire a connu de son côté, une progression d environ 5%, soutenue notamment par la vigueur de la branche eau-électricité et le démarrage du projet de construction des logements sociaux de la Cité Hodane à Balbala. Au niveau de la balance des paiements, le déficit chronique du compte courant qui s est stabilisé à millions FDJ fin 2002 (soit une aggravation de 385 millions FDJ par rapport à 2001), continue à avoir un impact négatif sur la formation du PIB. 7

9 8 Evolutions comparées du PIB réel et de l'inflation, en % PIB réel Inflation Source : Autorités djiboutiennes et services du FMI Le secteur primaire ne représente qu aux alentours de 3% du PIB et comprend surtout une production maraîchère, un élevage pastoral et une pêche artisanale. A fin 2001, le secteur secondaire s est inscrit en hausse de 7,6% en glissement annuel, après 6,5% une année auparavant. Ces résultats encourageants ont été obtenus grâce à la bonne tenue du sous-secteur bâtiment et travaux publics et de la branche électricité-eau Valeur ajoutée du secteur secondaire, millions FDJ Energie et eau Industries manufacturières BTP Industries extractives Source : Autorités djiboutiennes et services du FMI Poursuivant leur progression, les industries extractives ont été marquées en 2001, pour la troisième année consécutive, par une nette accélération compte tenu de la forte demande de sel émanant de l Ethiopie. 8

10 1- La balance des paiements Au terme de l année 2001, le solde de la balance des paiements de Djibouti s est nettement amélioré avec un excédent de millions FDJ. Ce résultat positif enregistré par la balance globale provient essentiellement de l atténuation du déficit de la balance courante qui se monte à millions FDJ, contre millions en Balance des paiements en millions FDJ Var. 2001/00 Balance commerciale ,8% Exportations, fab ,4% Importations, fab ,7% Services et Revenus (net) ,9% Crédit ,7% Débit % Transferts sans contrepartie (net) ,5% Officiels ,9% Privés ,8% Balance Courante (transf. off. inclus) ,5% Balance Courante (hors transf. offic.) ,9% Balance Courante (hors transf. budg.) ,9% Capitaux ,7% Investissements directs ,7% Capitaux publics ,6% Erreurs et omissions ,7% BALANCE GLOBALE ,5% FINANCEMENT ,5% Réserves off. nettes (augmentation=-) ,1% Banques commerciales % Financements exceptionnels % Source : BCD 9

11 Principaux soldes de la balance des paiements, millions FDJ Paiements courants Mouvements de capitaux Balance Globale Source : BCD 2- La balance des transactions courantes Avec une baisse de plus de 66% d une année à l autre, le solde déficitaire du compte des transactions courantes s est fortement redressé durant l année Interprété d un point de vue conjoncturel, ce résultat encourageant du solde des échanges courants peut être attribué en premier lieu à l accroissement des excédents des services et en second lieu au recul du déficit commercial. Compte des transactions courantes en millions FDJ Var. 2001/00 Biens Services Revenus Transferts courants Total balance courante en pourcentage du PIB 0,6 7,2 2,3 Source : BCD Dans le même temps, la balance des revenus a enregistré une baisse importante pour revenir à un niveau sensiblement identique à celui de l exercice

12 Principales composantes de la balance courante, millions FDJ Biens Services Revenus Transferts Transactions courantes Source : BCD 3- Les échanges commerciaux Après une détérioration du solde de la balance commerciale au cours de l année 2000, les échanges commerciaux de la période sous revue, ont enregistré une fois de plus un déficit de millions FDJ. L amélioration de 3,8% du solde des échanges de biens qui est structurellement déficitaire du fait d une demande intérieure fortement tributaire de l extérieur, est attribuable plus au ralentissement des importations qu à une hausse des exportations. Malgré le recul des exportations des produits locaux, les exportations des marchandises ont globalement progressé de 0,4% à cause de la croissance de 1,2% des réexportations des marchandises en provenance de l Ethiopie. Quant aux importations, en affichant en valeur un montant total de millions FDJ au cours de l année 2001, ont accusé une baisse de près de 3% imputable au ralentissement de la demande intérieure. Balance commerciale en millions FDJ Var. 2001/00 Exportations, fab ,4% Importations, fab ,7% Balance commerciale ,8% Source : BCD En 2002, les ressources de la clientèle ont été composées de bons de caisse et de comptes à terme dont les parts respectives dans la structure globale sont, respectivement, de 31,7% et 20,7%. 11

13 Dépôts auprès des banques selon la nature en millions FDJ Composantes Var. 02/01 en % Comptes à vue ,1 Comptes sur livrets ,6 Comptes à terme ,8 Bons de caisse ,9 Total ,5 Source : BCD 4- Les dépôts selon les devises et les différentes catégories de déposants La ventilation des dépôts selon les devises montre que les ressources en FDJ se sont confortées de 25,3% puis, dans une moindre mesure, celles en dollars américains de 12,8% tandis que les ressources en autres devises ont baissé de 3,9%. La part des ressources clientèle en dollars américains est la plus importante en totalisant 51,4%, celle des ressources en FDJ 45,3% et la part des autres devises est tombée à environ 3,2% de l ensemble des ressources. Cette situation s expliquerait par le fait que la clientèle constituée pour la plupart de sociétés ou d entrepreneurs individuels ont préféré déposer leurs ressources en dollars américains en raison de leurs activités de commerce alors que la progression des dépôts en FDJ est due à la baisse des taux d intérêt sur les devises. Dépôts auprès des banques selon les devises en millions FDJ Composantes Var. 02/01 en % Francs Djibouti ,3 Dollars US ,8 Autres devises ,9 Total ,5 Source : BCD Concernant les différentes catégories de clientèle, les sociétés et entrepreneurs individuels, ont vu leurs dépôts diminuer de 38,2% au cours de l exercice Par contre, les autres catégories ont vu leurs ressources augmenter dans l ensemble au cours de la période sous revue. Dépôts auprès des banques par catégorie de déposants en millions FDJ Composantes Var. 02/01 en % Entreprises et Ets publics Stés et entrep. individuels ,2 Particuliers ,2 Divers ,5 Total ,5 Source : BCD 5- L évolution des intérêts créditeurs L année 2002 a enregistré des taux d intérêts créditeurs très sensiblement à la baisse par rapport à l année

14 Evolution des intérêts créditeurs en pourcentage Opérations Taux 1 er trim. 2 ème trim. 3 ème trim. 4 ème trim. annuels 1. Particuliers Taux annuels Comptes sur livrets 2,60 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 Comptes à terme 2,90 1,20 1,15 1,06 1,01 1,11 Bons de caisse 3,20 0,53 0,47 0,37 0,34 0,43 2. Entreprises Comptes sur livrets 3,01 0,58 0,58 0,58 0,58 0,58 Comptes à terme 3,04 1,31 1,27 1,18 1,13 1,22 Bons de caisse 3,20 0,88 0,82 0,70 0,67 0,77 Source : BCD En comparant les taux appliqués aux entreprises et ceux appliqués aux particuliers en fonction des différents produits de placement, il semble que les particuliers sont plus intéressés par les comptes d épargne sur livrets. 1,4 1,2 1 Comparaison des taux d'intérêts créditeurs entre les particuliers et les entreprises Taux d'intérêt 0,8 0,6 0,4 0,2 0 Comptes sur livrets Comptes à terme Bons de caisse Particuliers Entreprises 13

15 6- L évolution des prix à la consommation L évolution du niveau général des prix sur l année 2002, retracée par le taux de croissance de l Indice des Prix à la Consommation (IPC), indique une hausse modérée des prix intérieurs. Variations mensuelles de l'ipc en % 0 Déc.00 Mars Juin Sept. Déc.01 Mars Juin Sept. Déc.02-2 IPC global Produits alimentaires Logement et énergie Transports Source : MEFPP En effet, avec un accroissement de cet indice de 1,5% en glissement annuel contre 1,4% en 2001, la hausse des prix se limite à +0,1 point de base alors que les prévisions des services du FMI tablaient sur une croissance de 2% de l indice. Cette augmentation des prix est le produit d une croissance positive des principales fonctions de consommation, à savoir le tabac (+9,2%), le poste transports (+0,7%) et les produits alimentaires (+2,9%). Cependant, l évolution négative des prix du poste Logements-Eau- Electricité (-0,9%) et du poste Hôtels-Cafés-Restaurants (-1,4%) a légèrement atténué la variation du niveau général des prix. 7- Le niveau de l emploi Les difficultés de caractérisation et de suivi du marché du travail demeurent persistantes et se retrouvent tant au niveau des statistiques sur la taille de la population active, le taux de chômage qu au niveau de la centralisation des données relatives à l évolution du marché du travail (créations et destructions par type d emplois et par secteurs d activités) et plus globalement à la tendance et aux grandes orientations de ce marché. Ainsi, les résultats des enquêtes EDAM de 1996 et 2002 relatives à l emploi révèlent une véritable crise du marché du travail avec un taux de chômage en 2002 de 59,5% en forte croissance par rapport à son niveau de 1996 (44,1%). Parmi ces chômeurs 50,4% déclarent être à la recherche d un premier emploi. Le chômage touche beaucoup les jeunes de moins de 30 ans (76,1%) et les femmes (68,6%). Pour le suivi de l évolution du marché du travail, le Service National de l Emploi (SNE) et l Organisme de Protection Sociale (OPS) restent, toutefois, les principaux organismes publics pourvoyeurs de données, malgré une insuffisance en moyens humains et financiers pour le premier et des problèmes de mises à jour de ses fichiers pour le second. 14

16 Chapitre III-La spécificité Djiboutienne 1- Un Etat omniprésent et inexistant Lors de l élaboration d un projet et sa mise en place par un organisme non gouvernemental (ONG), ONG se heurte à la carence d un Etat omniprésent dès que les conflits d intérêts interviennent, mais inexistant lorsqu il s agit de formuler des politiques sectorielles ou de les exécuter. Cette carence, souvent doublée d un important pouvoir de blocage, explique la lenteur et souvent l absence de parution des textes de loi. L Etat n existe pas en tant qu entité juridique mais comme un groupement d intérêt d un certains nombres d individus appartenant à des clans et des clubs très fermés, ayant des convictions et des intérêts personnels. L absence de l état se traduit aussi par la paupérisation des services publics : les salaires des fonctionnaires, après avoir été diminués, sont payés irrégulièrement depuis 1989 à Les budgets de fonctionnement restent virtuels fautes de dotations d être versées et ne permettent pas la maintenance des investissements réalisés par les bailleurs de fonds. Les conditions difficiles de fonctionnement des différents départements ministériels, ainsi que la dégradation de la situation matérielle de la fonction publique constituent des facteurs de démotivations des cadres Djiboutiens. La dégradation des véhicules, des biens mobiliers et immobiliers accélère la fuite des cerveaux vers les pays occidentaux (ex : Canada). Tout ceci freine la politique de relève de l assistance technique des différents bailleurs (ex : France), favorise un fort développement de la corruption et Djibouti peut sans doute être considéré comme un exemple de «bonne gouvernance» qui a des conséquences particulièrement néfastes sur le développement du Pays. 2- Un lourd héritage du passé L indépendance relativement récente de Djibouti n a pas encore permis une véritable mutation des mentalités, notamment au sein du pouvoir politique qui n a pas pris pleinement conscience que l avenir est désormais largement entre ses mains et que le recours à l assistance technique et aux bailleurs de fonds ne peut tenir lieu de stratégie dans la plupart des secteurs. Jusqu en 1991, les financements massifs dont Djibouti a bénéficie lui ont permis de maintenir un niveau de vie très supérieur à celui qui aurait été le sien sur la base de ses ressources propres. Cette situation d assistance n a certainement pas favorisé l internalisation du processus de développement. Depuis cette date, ces financements sont en constante diminution, mais les Djiboutiens comptent largement sur cette manne pour résoudre les difficultés. 3-La période 1989 et 1998 Après une indépendance tardive, et jusqu à la fin des années 80, Djibouti a avant tout constitué un enjeu militaire, dont l importance était renforcée par la dominante marxiste des pays voisins (Somalie, Ethiope ). L année 1989 avec l effondrement du mur de Berlin et la disparution progressive du monde bipolaire) représente pour Djibouti une date charnière. Les années n ont pas été des années de reconstruction nationale, mais au contraire des années ou la situation de Djibouti s est détériorée : d abord, les charges accumulées lors de la période de guerre et le coût de l armée ont pesé plus lourdement et l Etat a puisé des ressources ou il en existait notamment dans les entreprises publiques ; ensuite, l illiquidité en particulier du trésor public a conduit à l inexistence des budgets de fonctionnement et à l instauration de systèmes de compensation ; enfin, l administration, au service d un Etat sans crédit, s est installée dans un Etat de non droit. 15

17 4- L année 1995 et 1997 En 1995, la situation s est dégradée, l activité reculant à cause essentiellement de la diminution de la demande intérieure et du trafic portuaire. Celui-ci concurrencé par les ports de Berbera (en Somalie) et d Assab (en Erythrée). D où l apparition du déficit budgétaire. L Etat emprunte aux banques commerciales et entreprises publiques. La dégradation de la position extérieure conduit à la perte de réserves internationales brutes. Le programme de 1996 préconisé par le FMI était : Réduction de la masse salariale (80% des recettes publiques en 1994) ; Démobiliser ; Reforme de la fonction publique ; Déficit public sera ramené de 11,7% à 6,12% en 95 par la diminution de la masse salariale et augmentation des recettes. Djibouti aura connu en 1997 une année politique, économique et sociale particulièrement troublée. Arrestation des principaux chefs de l opposition, grèves à répétition dans le secteur public, persistance des tensions avec le FMI et les bailleurs de fonds, effrayés par le manque de rigueur budgétaire manifesté par le gouvernement du président Hassan Gouled Aptidon. Sur le plan économique, les aides françaises et européennes ont permis au gouvernement de respecter ses engagements budgétaires et d obtenir ainsi le deuxième décaissement du Fonds monétaire international, repoussé jusqu alors en raison d un retard dans le paiement des arriérés de la dette Djiboutienne. Quoi qu il en soit, la situation économique était loin d être bonne, les aides étrangères continuant d être gaspillées en dépenses militaires pour assurer la lutte contre Afars et Issas. Chapitre IV- Historique des relations entre le FMI et Djibouti 1- La situation économique de 1991 à 1995 (avant le FMI) Compte tenu de la structure du PIB et du régime monétaire, la croissance de Djibouti dépend en fait des facteurs externes, notamment de la demande régionale des services et de l aide étrangère. Il s en est suivi par conséquent une diminution de la demande de services du Port dans la première moitié de la décennie passée ainsi que de l aide extérieure. Le PIB nominal n a pratiquement pas augmenté depuis Entre 1991 et 1995, le PIB nominal s est accrue en moyenne de 2,1% par an, taux nettement inférieur au taux d accroissement démographique (de l ordre de 2,8%) et au taux d inflation (4,8%). Cette stagnation s est traduite par une diminution du solde de la balance des paiements. Le déficit de la balance commerciale représentait 47% du PIB en 1991, ce déficit est de moins en moins compensé comme dans les années précédentes par l excédent de services et les transferts de l aide extérieure. Ainsi, depuis 1991, le solde de la balance des opérations courantes a continué à se détériorer avec comme résultat une accumulation des arriérés extérieurs et une diminution des réserves officielles (le ratio de couverture des importations est passé de 6,3 mois à moins de 5 mois). De même, le budget de l Etat est structurellement déficitaire et le déficit est généralement comblé par des apports étrangers, essentiellement des dons. En 1991, le déficit budgétaire représentait 17% du PIB. Avec l éclatement du conflit dans le Nord à la fin de l année 1991, la situation s est considérablement détériorée : le quadruplement des effectifs des forces armées et de la sécurité entraînant une explosion des dépenses salariales de l Etat (plus de 30% d augmentation entre 1991 et 1992), déficit du budget de l ordre de 27% du PIB, un cumul d arriérés auprès des entreprises publiques et des fournisseurs privés. Parallèlement, les contributions extérieures constituées pour une bonne partie par des dons et les financements sur projets ont diminué de manière considérable (de plus de 50% entre 1991 et 1995). 16

18 Contraint par la particularité de son régime monétaire (currency board), L Etat n avait donc plus d autres alternatives que de recourir à l emprunt, auprès des entreprises publiques mettant ces dernières dans une situation financière critique et de cumuler des arriérés auprès des fournisseurs, puis à partir de 1995 auprès des salariés de l administration. 2- Quand et pourquoi le FMI est venu à Djibouti La situation budgétaire devenant intenable en 1995, le gouvernement a entamé des discussions avec le FMI pour la conclusion d un accord de confirmation (stand-by) entré en vigueur en avril L histoire post-coloniale de Djibouti est caractérisée par le conflit armé qui s est déroulé de 1991 à 1994, dont les conséquences ont été catastrophiques pour l économie et les finances publiques. Le recrutement de troupes, composées de plusieurs milliers de soldats, a gonflé la masse salariale et le nombre de soldats enrôlés à l armée a quadruplé en une année, passant de 4000 à D abord, Djibouti venait de subir trois chocs internes et externes : 1/ Elle sortait d un conflit civil au cours de laquelle la taille des forces armées est passée de 4000 à en une seule année ; 2/ Elle subissait l afflux massif de réfugiés estimés à personnes fuyant les pays voisins Ethiopie et Somalie ; 3/ L armée française source des revenus décidait de réduire sa présence, elle pèse 40% dans la formation du PIB. Ces trois éléments ont rendu l ajustement économique indispensable et l appel au FMI une nécessité incontournable. Ensuite, Djibouti était en période de crise comme le démontre l évolution du taux de croissance économique demeurée négative entre 1993 (-0,20%) jusqu à 1996 (-3,8%), l économie du pays s installait dans un cycle structurel de crise. La crise économique de notre pays se caractérisait par des symptômes classiques au niveau du budget au cours de la décennie écoulée : Baisse continue du taux de croissance du PIB Poids énorme de la masse salariale (65% du budget de fonctionnement) (19% du PIB) Accumulation effrénée des dettes de l Etat Perte de crédibilité de l Etat Taux d inflation situé à 7% en 1992 Enfin, la crise est un problème Djiboutien et aussi un problème de gestion. Depuis 1991 à 1994 avec la guerre civile, le budget de Djibouti n a cessé de subir un déficit. L administration djiboutienne est le principal employeur. Or, nous savons que celle-ci est totalement improductive. Il aurait fallu que l employeur soit le secteur privé et public parce que ils sont productifs. Le gouvernement djiboutien a eu un manque de vision et n a pas mis en place des projets de développement avec les moyens financiers importants qu il disposait : Construire beaucoup d écoles, pour développer l éducation, des centres de formation techniques et professionnels. Il faut développer les infrastructures de santé, parce qu il est toujours plus facile de prévenir que de guérir, pour avoir une population en bonne santé et entraîner une meilleure productivité. Il faut également construire des infrastructures de base telles des routes ou des réservoirs de stockage d eau. Au lieu d investir dans des infrastructures socio-économiques qui auraient servi de base pour attirer les investisseurs, Djibouti a préféré la simplicité quand elle avait des moyens financiers énormes parce que les investisseurs aiment bien avoir toutes les infrastructures nécessaires pour pouvoir développer leurs activités. C est le sureffectif des années fastes qui a provoqué l étranglement de l administration. 17

19 DEUXIEME PARTIE LE PROGRAMME D AJUSTEMENT STRUCTUREL Les différents programmes économiques appliqués à Djibouti Le PSF est le troisième type de programme économique de Djibouti signé par le FMI. Auparavant, il y a eu deux programmes : l Accord de Confirmation dit Stand By (avril avril 1999) et le FRPC (octobre 1999-janvier 2003). C est le 29 décembre 1978, au lendemain de son indépendance que Djibouti a adhéré au FMI. Mais ce n est que le 15 avril 1996 qu elle fera appel pour la première fois à l assistance du FMI. Cette assistance va se matérialiser à travers le programme et reforme économique appuyé par un accord de confirmation ou «Stand By». Chapitre I- Le Stand-by 1-Définition de la politique d ajustement structurel et de la conditionnalité 1-1-L ajustement structurel Définir C est l ensemble des remèdes prescrits par le FMI et la Banque mondiale aux pays en développement pour les «ajuster» à l environnement économique et financier international. Ces mesures sont généralement considérées comme une application stricte du «monétarisme international». La réduction du poids de l Etat est censée donner plus de flexibilité à l économie et à améliorer les équilibres extérieurs. Terrain fertile pour l application des plans d ajustement structurels (PAS), le continent africain, par la complexité et la diversité des problèmes qui s y posent, en montre les limites, voire les dangers. Le contenu de la politique d ajustement Les politiques préconisées sont, en général, de trois types : Le réajustement monétaire : la dévaluation vise à rendre les produits nationaux plus compétitifs et à renchérir, et donc dissuader, les importations. L austérité interne : la contraction de la demande interne est recherchée par des mesures restreignant les dépenses budgétaires et la consommation des ménages. La contraction du déficit public est obtenue principalement par les limitations de dépenses, mais aussi par des hausses d impôts. L action sur la demande des ménages prend la forme d une rigueur salariale et d une politique de «vérité des prix» : en raison de la suppression des subventions, les prix correspondent mieux aux coûts, mais le coût de la vie augmente fortement. La libéralisation de l économie est mise en œuvre dans les rapports avec l extérieur : ouverture aux produits, remise en cause des mesures de protectionnistes, et aux capitaux étrangers, limitation du contrôle des changes. Mais elle se traduit par la réduction du rôle de l Etat dans l économie : réduction des subventions et vérité des prix, privatisations, réduction des dépenses publiques. 1-2-La conditionnalité Définition 18

20 Le principe permettant l accès à de nouveaux prêts, à des rééchelonnements ou à des réductions de dettes est soumis à certaines conditions. Ainsi, le FMI assortit les prêts qu il octroie de l obligation de mettre en place des mesures de stabilisation de l économie, et la Banque mondiale assujettit ses propres prêts à la mise en œuvre de politique d assainissement interne. La conditionnalité peut aussi se référer au respect des droits de l homme, à la lutte contre le terrorisme, etc. En vertu de la «conditionnalité», un programme économique est élaboré par les experts du Fonds et son acceptation par le pays conditionne l octroi du crédit ; en cas de réalisation insuffisante du plan, le fonds suspend ses crédits. Les objectifs de la conception traditionnelle de la conditionnalité L objectif affiché de la conditionnalité est de «redonner une position viable à la balance des paiements dans un contexte de stabilité des prix et de croissance économique soutenue, tout en évitant l emploi de mesures contraires à la liberté du commerce et des paiements extérieurs». Quatre principes sous tendent les interventions du Fonds dans le cadre de la conditionnalité. Financement international et ajustement interne vont de pair : l octroi de crédits par le FMI suppose la mise en œuvre et l application d un programme d assainissement visant à rééquilibrer la balance des paiements. L objectif de rétablissement de l équilibre de la balance des paiements est privilégié, la croissance et l emploi ne constituant pas des objectifs prioritaires. S inspirant des préceptes des économistes orthodoxes et plus précisément monétaristes, les politiques font dépendre l ajustement d actions centrées sur la demande. Selon cette optique, les déficits extérieurs résultent de prix internes trop élevés par rapport aux prix mondiaux, de l excès de la demande interne et d une insuffisance de l épargne nationale. Le rééquilibrage passe donc par une contraction de la demande interne tout particulièrement de la consommation censée limiter la hausse des prix et de permettre la reconstitution de l épargne. Enfin, l ajustement suppose une libéralisation de l économie, l idée étant que la liberté de mouvement des marchandises et des capitaux, d une part, et la stimulation de l initiative privée, d autre part, sont les conditions nécessaires au rétablissement de l économie. 2-Le Stand by ( ) Le rôle majeur du FMI est d accorder aux pays membres des prêts d urgence pour les aider à faire face à des besoins pressants de financement de leur balance de paiements à la suite d une catastrophe naturelle ou d un conflit armé. L aide financière d urgence est assortie de décaissements rapides et s accompagne de conseil de politiques économiques ainsi que dans de nombreux cas d une assistance technique». Pour la première tranche de crédit les pays membres doivent seulement démontrer leur volonté de rééquilibrer leur balance des paiements. Pour les tranches de crédit supérieures, u accord de confirmation dit accord de Stand-By fondé sur des politiques de stabilisation couvrant un ou deux ans est requis. Cette assistance s est matérialisée pour Djibouti par un accord Stand-By de 14 mois d un montant de 8,25 millions DTS soit 11,9 millions de USD. Mais compte tenu de certaines difficultés dans son exécution cet accord s est étendu sur 36 mois et a pris fin en avril Le FMI arrive à Djibouti en 95 après un problème interne notamment un déficit public important. L aide du FMI a été dans un premier temps de résorber l équilibre et de proposer des mesures structurelles qui consistait à lutter contre le gaspillage, de bien affecter les 19

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