OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE"

Transcription

1 Octobre 2000 Où va finalement l épargne des ménages européens? Détention directe et indirecte de produits financiers en France, en Italie, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas Le patrimoine financier des particuliers peut s investir dans quelques grandes catégories de produits : - Il peut financer les déficits publics - Il peut financer des entreprises («sociétés non financières»), soit en fonds propres (les actions) soit en titres de créance (obligations, billets de trésorerie) - Il peut s investir en placements à l étranger - Enfin il peut s investir en produits intermédiés (produits bancaires, OPCVM, fonds de pension, assurance-vie.) L étude conduite par le MODEM (université de Paris X Nanterre) a deux volets : dans un premier temps, elle analyse la part de l intermédiation, sous toutes ses formes, dans le patrimoine des particuliers. Dans un deuxième temps, elle analyse la destination finale de l épargne en prenant en compte le fait que les OPCVM, les fonds de pension et l assurance-vie sont en fait eux-mêmes investis dans les autres catégories de produits. Dans cette deuxième étape, on rend donc «transparents» les supports d intermédiation de marché, mais pas les produits «bancaires» figurant au passif des établissements de crédit, car l allocation d actifs de ces derniers n est pas directement liée aux dépôts de la clientèle. L analyse porte sur le patrimoine financier des ménages en France, en Italie, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Les informations contenues dans cette note portent sur l année 1998, sauf aux Pays-Bas où les données les plus récentes dataient de 1997 au moment de la réalisation du rapport d étape des chercheurs. I Le poids de l intermédiation Dans les quatre pays considérés, les placements intermédiés sont prépondérant par rapport à la détention de produits financiers «en direct», au sein du patrimoine financier des ménages : plus de 80% au Royaume-Uni, en France et aux Pays-Bas et environ 60 % en Italie (tableau 1). Mais le type d intermédiation est très contrasté d un pays à l autre. Aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, on est en présence d un modèle d intermédiation de marché. Plus de 55 % des placements financiers des ménages s effectuent auprès des sociétés d assurances et fonds de pension. Les placements auprès des établissements de crédit bancaire constituent à peine plus de 20 % du total alors que l on note le rôle extrêmement limité du circuit d intermédiation non monétaire (OPCVM notamment) qui collecte moins de 5 % des placements. 1

2 En France, ce sont les circuits d intermédiation traditionnels, les banques, qui occupent une position dominante puisque les produits bancaires représentent environ 40 % des placements financiers des ménages. Malgré la place réduite des fonds de pension, la part de marché du bloc «assurance et fonds de pension» est supérieure à 30 %. Il semble bien que les français compensent l absence de fonds de pension en souscrivant pour des montants élevés à des contrats d assurancevie. La part des OPCVM est relativement stable, à % environ. En Italie, le fait marquant est la chute brutale du poids des produits bancaires, dont la part de marché diminue de moitié en 1998 pour atteindre environ 19 % de l ensemble des placements financiers des ménages (alors qu il était de 37 % en 1997). On assiste à un processus de désintermédiation bancaire plutôt que de désintermédiation financière globale dans la mesure où, sur la même période, on observe le doublement de la part de marché des OPCVM non monétaires (26 %). Ces constats devront cependant être confirmés lorsque l on disposera de statistiques définitives pour Enfin, la part de marché des fonds de pension mais surtout des sociétés d assurance reste stable, autour de 14 %. De cette affectation initiale du patrimoine financier des ménages émerge le poids de l intermédiation qui laisse, notamment pour la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, une part relativement modeste à la détention directe de produits financiers non intermédiés. II La destination finale de l épargne Après avoir rendu transparent le rôle spécifique des intermédiaires financiers non monétaires (OPCVM), des sociétés d assurance et des fonds de pension, on aboutit à la structure finale du patrimoine financier des ménages dans laquelle on retrouve les quatre premières affectations mises en évidence dans la structure de placement initiale des ménages (financement de la dette publique, de la dette privée, détention d actions, placements financiers à l étranger) et où la cinquième concerne exclusivement les produits financiers offerts par les banques (tableau 3). La comparaison entre l affectation initiale et l affectation finale révèle un certain nombre d éléments communs et de disparités quant à la structure des placements financiers des ménages de nos quatre pays. 1. Le financement de la dette publique Le financement de la dette publique représente moins de 5% des placements financiers des ménages français, néerlandais et britanniques (tableau 2) et atteint environ à 15 % de l épargne placée en incluant les titres détenus à travers des supports OPCVM, assurance-vie ou fonds de pension. (tableau 3). Dans ces trois pays, la détention de titres publics s effectue essentiellement de manière indirecte. Le cas italien est atypique. En effet, la détention directe d actifs financiers publics par les ménages représente plus de 20 % de leurs placements financiers. Cette proportion élevée de titres publics dans la structure de placement des ménages est une caractéristique structurelle de leur portefeuille financier et reflète l effort particulier des autorités monétaires italiennes pour canaliser l épargne des ménages vers le financement du déficit public, en dynamisant le compartiment dette publique du marché obligataire. Après affectation finale, le financement de la dette publique 2

3 représente plus de 35 % du patrimoine financier des ménages, devenant ainsi la première destination finale de l épargne des ménages en Cette évolution traduit la réorientation du portefeuille financier des ménages italiens des titres publics détenus directement vers une détention indirecte via la souscription massive de parts d OPCVM. En effet, ces derniers ont eux-mêmes une structure de portefeuille composée à plus de 50 % de titres publics. 2. Le financement de la dette privée Dans les quatre pays, les titres de dette privée représentent moins de 5 % du patrimoine financier des ménages. En incluant la détention indirecte à travers les OPCVM, l assurance et les fonds de pension, la part de la dette privée dans les placements financiers des ménages s élève cependant à % en France et à 16 % aux Pays-Bas. Elle reste d'ampleur modeste au Royaume- Uni (6 %) et en Italie (4 %). C est en Italie que les titres de la dette privée représentent la part la plus faible du patrimoine des ménages. Ces titres ont en effet toujours constitué un compartiment restreint du marché italien des valeurs mobilières, le compartiment des titres publics drainant l essentiel des fonds placés. Cette faiblesse structurelle dans la détention de titres de la dette privée par les ménages se confirme même après affectation finale car les agents privés et notamment le large tissu de PME italiennes innovantes se financent traditionnellement et massivement auprès des banques via les opérations de crédit bancaire. De ce point de vue, plus encore qu en France, l offre de titres de la dette privée est restreinte par les conditions strictes et coûteuses d émission sur les marchés monétaire et obligataire, ce qui incite peu les entreprises à s y financer, sauf les très grandes. Dans le cas du Royaume-Uni, la détention finale de titres de la dette privée reste faible, ce qui s'explique par la faible propension des sociétés d'assurance et des fonds de pension à investir dans ce type de titres, la détention d'actions étant très largement majoritaire. 3. La détention d'actions cotées des sociétés non financières Les actions non cotées ont été retirées de l'analyse car les méthodes d évaluation utilisées par les statisticiens sont trop hétérogènes (cf. l article d André Babeau intitulé Valuation methods of non-listed equities in Europe et publié dans le n 2 de la Lettre de l OEE). La détention directe d'actions cotées des sociétés non financières par les ménages apparaît faible en France (4,5 % de leur patrimoine financier en 1998), ainsi qu aux Pays-Bas (6 %). Elle est plus élevée au Royaume-Uni où elle atteint 8%. Ces chiffres sont cependant sujets à des variations importantes du fait de l évolution des cours boursiers. La part des actions dans le patrimoine des ménages en 1999 et 2000 fera très probablement apparaître une augmentation, lorsque les données seront disponibles. En incluant la détention indirecte via des OPCVM, des produits d assurance ou de pension, la part des actions cotées dans les placements financiers des ménages demeure quasi inchangée en Italie, car l'étroitesse du marché domestique incite les fonds communs de placement à investir en actions étrangères. 3

4 A l inverse, la prise en compte de la détention indirecte multiplie par deux la part des actions cotées dans le patrimoine des ménages en France et aux Pays-Bas, à respectivement et 13%, et par quatre au Royaume-Uni où elle atteint 30% et représente l'une des principales affectations finales de l'épargne grâce aux fonds de pension (tableau 3). A titre d exemple, au Royaume-Uni, les actions nationales représentent environ 50% du portefeuille d'actifs financiers de ces investisseurs institutionnels. 4. Les placements financiers à l étranger La détention directe d actifs financiers étrangers par les ménages apparaît relativement limitée pour l'ensemble des pays, de l'ordre de 2% au Royaume-Uni, autour de 6% en France, 8% en Italie et aux Pays-Bas. Après prise en compte de la détention indirecte, le degré d ouverture internationale de leur portefeuille financier est très disparate selon les pays : il est multiplié par 2 en France et en Italie (respectivement 14% et 21%), par 3 aux Pays-Bas (24 % en 1997), et par environ 8 au Royaume-Uni ( 19 %). En France, la faiblesse relative de la détention directe d actifs financiers étrangers par les ménages n est pas vraiment compensée par les choix d investissement des investisseurs institutionnels. En effet, les titres étrangers représentent environ % du portefeuille financier des assurances et des SICAV en En Italie, l ouverture internationale des portefeuilles financiers des ménages est un phénomène relativement récent qui date du début des années quatre-vingt-dix. Elle est largement accentuée par la baisse des rendements des titres publics italiens et par l insuffisante articulation des instruments de placement sur le marché domestique. Enfin, le passage d une détention directe d actifs financiers à une épargne gérée de manière croissante par des intermédiaires non monétaires a renforcé cette tendance : les fonds communs italiens (SICAV) investissent, par exemple, un tiers de leur portefeuille sur les marchés internationaux. Au Royaume-Uni, ce degré d'ouverture est tout à fait atypique dans la mesure où il est très élevé (26 % titres étrangers dans portefeuille des ménages en 1997) mais ne résulte que d une détention indirecte de ces titres, ce qui peut s expliquer en partie par la très grande internationalisation de la City de Londres et de ses institutions. 5. Les placements financiers auprès des banques A l exception du Royaume-Uni, les placements financiers auprès des banques constituent la principale affectation finale du portefeuille financier des ménages. Elle représente 49 % en France, 24 % en Italie, 32 % aux Pays-Bas et 31 % au Royaume-Uni. Le chiffre italien doit cependant être interprété avec prudence, car il était de 40% en Cette caractéristique traduit en France et en Italie la prépondérance des circuits d intermédiation traditionnels dans l offre de placements financiers aux ménages et notamment la part traditionnellement élevée des dépôts bancaires. Au Royaume-Uni et dans une moindre mesure aux Pays-Bas, les circuits bancaires sont directement concurrencés par le poids majoritaire des investisseurs institutionnels mis en évidence dans le tableau 1. 4

5 CONCLUSION L analyse de l'affectation finale du patrimoine financier des ménages fait apparaître un certain nombre de contrastes et de similitudes. L intermédiation de marché a pour effet de diminuer la part des produits bancaires dans le patrimoine des ménages. Mais cet effet est moins important en France et en Italie qu aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, car les OPCVM détenus par les ménages sont eux-mêmes détenteurs d un montant important de titres de créance émis par les banques. En France, l intermédiation de marché réoriente le patrimoine des ménages vers l ensemble des types d actifs non bancaires, mais surtout vers les titres de dette publique, notamment à travers l assurance-vie. Le marché des OAT est de fait quasiment réservé aux institutionnels. La réorientation récente des nouveaux contrats d assurance-vie vers des supports en unité de compte investis en actions n a pas encore changé profondément la structure des encours. En Italie, l intermédiation ne joue presque aucun rôle pour orienter les patrimoines vers les actions cotées, et joue même, comme aux Pays-Bas, «à rebours» par rapport à la détention directe d actions. L orientation vers des placements à l étranger résulte en grande partie de l étroitesse du marché national. Enfin, au Royaume-Uni l intermédiation de marché, notamment celle des fonds de pension, a un effet de réallocation plus important que dans les autres pays en faveur des actions cotées et des placements à l étranger. Au Royaume-Uni comme aux Pays-Bas, les fonds de pension occupent une place très importante dans le patrimoine des ménages. Mais au Royaume-Uni, ces fonds de pension ont une «propension à détenir des actions cotées» plus élevée que les ménages dans leurs placements directs, alors que c est l inverse aux Pays-Bas. 5

6 Tableau 1 : Part des placements intermédiés dans le patrimoine financier des ménages (1998 sauf Pays-Bas : 1997 ; stocks en %) France Italie Pays-Bas Royaume -Uni Placements financiers auprès des banques* 39,22 18,79 21,90 22,98 Placements financiers auprès des intermédiaires, 25,51 3,86 1,76 non bancaires (OPCVM ) Placements financiers auprès des Assurances et 31,37 14,50 55,69 59,02 Fonds de pension Total des placements financiers intermédiés 80,69 58,80 81,45 83,76 * y compris les OPCVM monétaires sauf pour le Royaume-Uni. Tableau 2 : Affectation initiale du patrimoine financier des ménages (1998 sauf Pays-Bas : 1997 ; stocks en %) France Italie Pays-Bas Royaume- Uni Financement de la dette publique 4,35 21,81 1,30 3,99 Financement de la dette privée 4,34 0,17 0, 2,31 Actions cotées des sociétés non financières 4,50,68 6,35 7,62 Placements financiers à l étranger 6,12 8,54 8,22 2,32 Placements financiers intermédiés 80,69 58,80 81,45 83,76 TOTAL 0 0 0* 0 *Le total n est pas strictement égal à 0 % du fait de l existence de décalages comptables. Tableau 3 : Affectation finale du patrimoine financier des ménages (1998 sauf Pays-Bas : 1997 ; stocks en %) France Italie Pays-Bas Royaume- Uni Financement de la dette publique 15,97 39,03,60 14,20 Financement de la dette privée 11,56 4,14 15,97 5,54 Actions cotées des sociétés non financières 9,75 12,03 13,45 29,92 Placements financiers à l étranger 13,87 20,63 24,20 19, Placements financiers auprès des banques 48,85 24,17 32,16 31,24 TOTAL 0 0 0* 0 *Le total n est pas strictement égal à 0 % du fait de l existence de décalages comptables. 6

7 90 80 Part des intermédiaires dans l'affectation initiale de la richesse financière des ménages européens en 1998 et en % Source : Website: France Pays-Bas Italie Royaume-Uni Observatoire de l'epargne Européenne 33, rue de Miromesnil Paris Tel: Banques Autres intermédiaires non bancaires (OPCVM, ) Assurances ef fonds de pension Total placements intermédiés 2 7

8 Le patrimoine des ménages européens en 1998 et en % (détention directe de produits financiers) Dette publique Dette privée Actions cotées Plac. fin. à l'étranger France Pays-Bas Italie Royaume-Uni Plac. fin. intermédiés Le patrimoine des ménages européens en 1998 et en % (détention directe et indirecte via les OPCVM, produits d'assurance,..., de produits financiers) Dette publique Dette privée Actions cotées Plac. fin. à l'étranger Produits bancaires France Pays-Bas Italie Royaume-Uni Source : Website: Observatoire de l'epargne Européenne 33, rue de Miromesnil Paris Tel:

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS Fabrice LENGLART INSEE Comptes nationaux Bruno LONGET - Banque de France - SESOF CNIS 22 juin 2009 Plan I Place des activités

Plus en détail

Éligible PEA. La recherche de la performance passe par une approche différente

Éligible PEA. La recherche de la performance passe par une approche différente Éligible PEA La recherche de la performance passe par une approche différente FIDELITY EUROPE : UNE GESTION Sur la durée, on constate qu il est difficile pour les Sicav de battre les indices des grandes

Plus en détail

ENQUETE SUR L ASSURANCE-VIE

ENQUETE SUR L ASSURANCE-VIE ENQUETE SUR L ASSURANCE-VIE Le chiffre d'affaires de l'assurance-vie constitue un élément central du compte de production du secteur S.125 des comptes nationaux. La variation des créances des ménages sur

Plus en détail

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8 Les actions 3 Les droits et autres titres de capital 5 Les obligations 6 Les SICAV et FCP 8 2 Les actions Qu est-ce qu une action? Au porteur ou nominative, quelle différence? Quels droits procure-t-elle

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

La mise en oeuvre de la coopération renforcée dans le domaine de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) 23 Janvier 2014

La mise en oeuvre de la coopération renforcée dans le domaine de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) 23 Janvier 2014 La mise en oeuvre de la coopération renforcée dans le domaine de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) 23 Janvier 2014 Les mesures préparatoires et procédurales entre 2010 et 2013 10.2010 Communication

Plus en détail

OPCVM. Organisation, Risques et Responsabilités

OPCVM. Organisation, Risques et Responsabilités Séminaire Régional de La COSUMAF Libreville Décembre 2006 OPCVM Organisation, Risques et Responsabilités Mr Fadhel Abdelkéfi Directeur Général de Tunisie Valeurs OPCVM: Organisation, Risques et Responsabilités

Plus en détail

Royaume du Maroc. Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation. L'épargne intérieure au Maroc

Royaume du Maroc. Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation. L'épargne intérieure au Maroc Royaume du Maroc Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation L'épargne intérieure au Maroc Décembre 2001 Constituant une sélection mensuelle des travaux menés par les cadres de la Direction

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Olivier GARNIER David THESMAR 2 juin 2009 Le champ du rapport Point de vue des ménages-épargnants, plutôt que celui du financement de l économie

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

N 367 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2002-2003. Annexe au procès -verbal de la séance du 25 juin 2003 RAPPORT D'INFORMATION FAIT

N 367 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2002-2003. Annexe au procès -verbal de la séance du 25 juin 2003 RAPPORT D'INFORMATION FAIT N 367 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2002-2003 Annexe au procès -verbal de la séance du 25 juin 2003 RAPPORT D'INFORMATION FAIT au nom de la délégation du Sénat pour la planification (1) sur l épargne en actions

Plus en détail

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie II. 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

La destination finale de l épargne des ménages

La destination finale de l épargne des ménages Annabelle RINCON Direction des Études et Statistiques monétaires Service d Études et Statistiques des opérations fi nancières Cet article vise à décrire l allocation fi nale du patrimoine fi nancier des

Plus en détail

Guide d information sur les OPCVM

Guide d information sur les OPCVM Guide d information sur les OPCVM 1. Les OPCVM : Définition et types. 2. Les Avantages d un placement en OPCVM. 3. L a constitution d un OPCVM. 4. Le fonctionnement d un OPCVM. 5. Les frais de gestion

Plus en détail

Mesure du surendettement en Europe

Mesure du surendettement en Europe Mesure du surendettement en Europe Conférence du 24 juin 2008 Didier Davydoff, Directeur de l OEE 0EE - Observatoire de l'épargne européenne 1 Introduction: l augmentation des encours de crédit aux ménages

Plus en détail

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. RÉGLEMENTAIRES FORME JURIDIQUE TreeTop Asset Management S.A. (ci-après «TREETOP» ou la «Société») est une société anonyme

Plus en détail

votre mandat de gestion

votre mandat de gestion votre mandat de gestion Confiez votre portefeuille à un professionnel! www.fortuneo.be Fortuneo Portfolio Management : Gestion sous mandat FORTUNEO PORTFOLIO MANAGEMENT Les avantages de la Gestion sous

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

Services en ligne : Leader du conseil SICAV & FCP sur internet, Compte-titres, Assurance-vie

Services en ligne : Leader du conseil SICAV & FCP sur internet, Compte-titres, Assurance-vie Choisir l avenir Distribution de produits financiers : Conseil et optimisation du patrimoine privé et professionnel Ingénierie Financière pour PME : Introduction en Bourse, levées de fonds, LBO Private

Plus en détail

Taux d épargne, le paradoxe franco- britannique

Taux d épargne, le paradoxe franco- britannique OFCE le 10 novembre 2003 Taux d épargne, le paradoxe franco- britannique Valérie Chauvin, Catherine Mathieu, Henri Sterdyniak. Version provisoire En ce qui concerne l organisation de leur système de retraite,

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Les Fonds Immobiliers en Europe L'étude que l'observatoire de l'epargne Européenne a confié à l'institut de l'epargne Immobilière et Foncière avait pour objectif majeur de dresser un bilan comparatif des

Plus en détail

Fipavie Premium. Assurance vie

Fipavie Premium. Assurance vie Assurance vie Fipavie Premium Le contrat haut de gamme : > souple et évolutif > transparent > avec plus d'avantages fiscaux > avec un accès à la multigestion Fipavie Premium Un contrat souple et évolutif

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

Les placements des organismes d assurance à fin 2012

Les placements des organismes d assurance à fin 2012 Les placements des organismes d assurance à fin 212 Gaël HAUTON Secrétariat général de l Autorité de contrôle prudentiel et de résolution Direction des Études Omar BIROUK et Alain Nicolas BOULOUX Direction

Plus en détail

LE CAPITAL-INVESTISSEMENT, UN OUTIL PLEINEMENT RÉGULÉ AU SERVICE DU FINANCEMENT DIRECT DE L ÉCONOMIE RÉELLE Rencontres institutionnelles de l AF2i 12

LE CAPITAL-INVESTISSEMENT, UN OUTIL PLEINEMENT RÉGULÉ AU SERVICE DU FINANCEMENT DIRECT DE L ÉCONOMIE RÉELLE Rencontres institutionnelles de l AF2i 12 LE CAPITAL-INVESTISSEMENT, UN OUTIL PLEINEMENT RÉGULÉ AU SERVICE DU FINANCEMENT DIRECT DE L ÉCONOMIE RÉELLE Rencontres institutionnelles de l AF2i 12 juin 2013 Introduction Les chiffres clés du capital-investissement

Plus en détail

Assurance vie Le contrat haut de gamme : souple et évolutif transparent avec plus d'avantages fiscaux avec un accès à la multigestion

Assurance vie Le contrat haut de gamme : souple et évolutif transparent avec plus d'avantages fiscaux avec un accès à la multigestion Assurance vie Fipavie Premium Le contrat haut de gamme : souple et évolutif transparent avec plus d'avantages fiscaux avec un accès à la multigestion Fipavie Premium Un contrat souple et évolutif qui s

Plus en détail

Y A-T-IL UNE EXCEPTION FRANÇAISE DES COMPORTEMENTS D EPARGNE?

Y A-T-IL UNE EXCEPTION FRANÇAISE DES COMPORTEMENTS D EPARGNE? Y A-T-IL UNE EXCEPTION FRANÇAISE DES COMPORTEMENTS D EPARGNE? mercredi 21 avril 2004 Rapport final Table des matières Résumé 3 Introduction 4 Première partie : la France en Europe, cadrage macro-économique

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions?

Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions? en collaboration avec Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions? Vous participez au concours organisé par l association Transaction l Investment Challenge, et vous avez bien

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 13 Document de travail, n engage pas le Conseil Le

Plus en détail

Fonds Assurance Retraite du contrat BNP Paribas Avenir Retraite Données au 31 décembre 2014. Communication à caractère publicitaire

Fonds Assurance Retraite du contrat BNP Paribas Avenir Retraite Données au 31 décembre 2014. Communication à caractère publicitaire Fonds Assurance Retraite BNP Paribas Avenir Retraite Données au 31 décembre 2014 Communication à caractère publicitaire Le contrat BNP Paribas Avenir Retraite est géré par Cardif Assurance Vie avec un

Plus en détail

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente Insight + Process = Results Des fondamentaux solides Un potentiel de diversification Dans un environnement

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

Les ETF immobiliers dans le monde au 28 février 2011, par zone d exposition, en milliards d euros. Nombre Actif net Poids Nombre Actif net

Les ETF immobiliers dans le monde au 28 février 2011, par zone d exposition, en milliards d euros. Nombre Actif net Poids Nombre Actif net ÉTUDE EN BREF Juin 2011 Les ETF immobiliers dans le monde et en France Les ETF ou Exchange-Traded Funds immobiliers sont des produits financiers cotés en Bourse répliquant la performance d un indice immobilier

Plus en détail

Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites

Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites ÉPARGNE SALARIALE SOLIDAIRE Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites BANQUE DE FINANCEMENT & D INVESTISSEMENT / ÉPARGNE / SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS Avec un encours de 3,15 milliards

Plus en détail

BNP Paribas Diversipierre. Société de Placement à Prépondérance Immobilière à Capital Variable. Document à caractère publicitaire

BNP Paribas Diversipierre. Société de Placement à Prépondérance Immobilière à Capital Variable. Document à caractère publicitaire BNP Paribas Diversipierre Société de Placement à Prépondérance Immobilière à Capital Variable Document à caractère publicitaire RISQUES BNP Paribas Diversipierre est un OPCI (Organisme de Placement Collectif

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties IEOM RAPPORT ANNUEL 2008 3C HAPITRE 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties 54 3 < L ÉVOLUTION MONÉTAIRE EN 2008 L ÉVOLUTION

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

Emplois. Votre épargne a le pouvoir de créer des emplois!

Emplois. Votre épargne a le pouvoir de créer des emplois! Gamme Insertion Emplois Votre épargne a le pouvoir de créer des emplois! Gamme Insertion Emplois, Des actifs monétaires aux marchés actions, la gamme des FCP Insertion Emplois de Mirova* vise à concilier

Plus en détail

La fiscalité française source d attractivité pour les non-résidents propriétaires d une résidence secondaire?

La fiscalité française source d attractivité pour les non-résidents propriétaires d une résidence secondaire? Page 1 sur 5 Communiqué de presse Le 28 août 2014 6ème ÉDITION DE L OBSERVATOIRE BNP PARIBAS INTERNATIONAL BUYERS «Investing & Living abroad» 2014 La fiscalité française source d attractivité pour les

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

PROSPECTUS SIMPLIFIE

PROSPECTUS SIMPLIFIE PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE Code ISIN : FR0000983348 Dénomination : CAAM MONE ETAT Forme juridique : F.C.P. de droit français. Compartiments / nourricier : l OPCVM est

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

Deutsche Bank Research

Deutsche Bank Research Deutsche Bank Research Economics No. 73 MU Watch Epargne financière dans l Euroland : vers une convergence des habitudes de placement? A fin 1997, le patrimoine financier des ménages de l Euroland s élevait

Plus en détail

LES INTERVENANTS DE LA BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA

LES INTERVENANTS DE LA BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA LES INTERVENANTS DE LA BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA Plan INTRODUCTION 1 / LA SOCIÉTÉ DE BOURSE DE CASABLANCA 2 / L AUTORITE DE SURVEILLANCE (CDVM) 3 / LES SOCIETES DE BOURSE 4 / LES ORGANISMES DE PLACEMENT

Plus en détail

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97 analyses 2 2 analyses 1 La position extérieure globale du Luxembourg 98 1.1 Introduction 98 1.2 La position nette par catégorie d actifs : vue d ensemble 99 1.3 La position d investissements directs 11

Plus en détail

Le financement de la microfinance à travers les fonds solidaires. Forum des Innovations Financières pour le Développement 4 mars 2010

Le financement de la microfinance à travers les fonds solidaires. Forum des Innovations Financières pour le Développement 4 mars 2010 Le financement de la microfinance à travers les fonds solidaires Forum des Innovations Financières pour le Développement 4 mars 2010 Sommaire 1. Définition des «fonds solidaires» et des entreprises solidaires

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

Note de synthèse sur le financement des PME en France. Bruno DESCHAMPS -Président de la Section UK des CCE

Note de synthèse sur le financement des PME en France. Bruno DESCHAMPS -Président de la Section UK des CCE Note de synthèse sur le financement des PME en France Bruno DESCHAMPS -Président de la Section UK des CCE Mai 2011 Introduction : la vitalité économique de la France et de son commerce extérieur repose

Plus en détail

PROSPECTUS COMPLET PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE

PROSPECTUS COMPLET PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE PROSPECTUS COMPLET OPCVM conforme aux normes européennes PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE Présentation succincte : Dénomination : Forme juridique : Compartiments/nourricier : Société de gestion

Plus en détail

J.P. Morgan Asset Management

J.P. Morgan Asset Management J.P. Morgan Asset Management Insight + Process = Results Héritage du groupe JPMorgan Chase & Co. De la Bank of the Manhattan Company - première institution de l héritage du groupe agréée en 1799 à l acquisition

Plus en détail

Les «Incontournables»

Les «Incontournables» LA SELECTION DES SUPPORTS «PATRIMONIAUX» DE SKANDIA QU EST CE QU UN «SUPPORT PATRIMONIAL»? Les supports dits «patrimoniaux» ne sont pas officiellement classés dans une catégorie (AMF, Morningstar ou autres).

Plus en détail

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France Communiqué de presse Paris, le 20 novembre 2012 CDC Entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts, gère dans

Plus en détail

AXA WORLD FUNDS Société d Investissement à Capital Variable domiciliée au Luxembourg

AXA WORLD FUNDS Société d Investissement à Capital Variable domiciliée au Luxembourg AXA WORLD FUNDS Société d Investissement à Capital Variable domiciliée au Luxembourg Siège : 49, avenue J. F. Kennedy L-1855 Luxembourg Registre du Commerce : Luxembourg, B-63.116 INFORMATION AUX ACTIONNAIRES

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Questionnaire Profil de risque

Questionnaire Profil de risque Questionnaire Profil de risque L'objectif de ce questionnaire est double. Il nous permet d'une part d'évaluer votre niveau de connaissance et d'expérience des marchés financiers. Il nous aide d'autre part

Plus en détail

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité Offre Isf 2013 2013 fonds d investissement de proximité du fip 123ISF 2013 Fiscalité La souscription au FIP 123ISF 2013 offre : Une réduction d ISF immédiate de 50% des versements effectués (déduction

Plus en détail

Guide pratique des OPCVM

Guide pratique des OPCVM 2010 Guide pratique des OPCVM Service Education des Epargnants CDVM V 3 06/10/2010 Produits de gestion collective OPCVM Les OPCVM au Maroc Qu est ce qu un OPCVM Comment fonctionnent-ils? Quels sont les

Plus en détail

SHARE DU COMPARTIMENT SHARE JAPAN

SHARE DU COMPARTIMENT SHARE JAPAN SHARE (ci-après la «Société») Société d Investissement à Capital Variable Siège social : 12, rue Eugène Ruppert, L-2453 Luxembourg R.C.S. Luxembourg N B 28.744 AVIS AUX ACTIONNAIRES DU COMPARTIMENT SHARE

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

S informer sur. L investissement en OPCVM : SICAV et FCP

S informer sur. L investissement en OPCVM : SICAV et FCP S informer sur L investissement en OPCVM : SICAV et FCP Septembre 2011 Autorité des marchés financiers L investissement en OPCVM : SICAV et FCP Sommaire Quels sont les avantages d un placement en OPCVM?

Plus en détail

Investir à votre rythme.

Investir à votre rythme. Flexinvest Investir à votre rythme. FINTRO. PROCHE ET PRO. 2 Les avantages des placements et la facilité de l'épargne Flexinvest est un plan d'investissement gratuit qui vous permet de placer chaque mois

Plus en détail

Faut-il encourager les ménages à épargner?

Faut-il encourager les ménages à épargner? Faut-il encourager les ménages à épargner? Analyse du sujet : Nature du sujet : Sujet de type «discussion». Problématique explicite. Mots-clés : Ménages ; épargner épargne des ménages Encourager Epargne

Plus en détail

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance Réglementation prudentielle en assurance Principes de comptabilité : comment lire les comptes des entreprises d assurance? Franck Le Vallois Commissaire-contrôleur des assurances Plan - I - Les principes

Plus en détail

Chiffres secteur des OPC 2ème trimestre 2011

Chiffres secteur des OPC 2ème trimestre 2011 Association Belge des Asset Managers Communiqué de presse Chiffres secteur des OPC 2ème trimestre 2011 Léger redressement au cours du deuxième trimestre de 2011. Executive Summary Au cours du premier trimestre

Plus en détail

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014 DIRECTION DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PERFORMANCE DEPP NOTE D INFORMATION n 1 Janvier 214 La dépense par élève ou étudiant pour un parcours dans l enseignement scolaire ou supérieur en

Plus en détail

Ile-de-France Bourgogne Rhône-Alpes PACA

Ile-de-France Bourgogne Rhône-Alpes PACA 10.3 Ile-de-France Bourgogne Rhône-Alpes PACA FIP éligible à la réduction et l exonération de l ISF Un placement bloqué sur 6,5 ans, soit jusqu au 31 décembre 2016 (pouvant aller jusqu à 8,5 ans, soit

Plus en détail

Atelier sur la stratégie de compétitivité et du Développement du Secteur Privé. Mécanismes de financement de l entreprise en Tunisie

Atelier sur la stratégie de compétitivité et du Développement du Secteur Privé. Mécanismes de financement de l entreprise en Tunisie République Tunisienne Ministère des Finances Atelier sur la stratégie de compétitivité et du Développement du Secteur Privé Mécanismes de financement de l entreprise en Tunisie Zouari Maher Directeur de

Plus en détail

Présentation du rapport d activité 2012 du Pôle commun ACP/AMF

Présentation du rapport d activité 2012 du Pôle commun ACP/AMF Présentation du rapport d activité 2012 du Pôle commun ACP/AMF Natalie Lemaire Directrice des Relations avec les Epargnants, AMF et Coordinatrice des travaux du pôle commun ACP/AMF Conférence de Presse

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Large succès de l introduction en bourse de Genomic Vision sur Euronext à Paris qui lève 23,0 M

Large succès de l introduction en bourse de Genomic Vision sur Euronext à Paris qui lève 23,0 M Communiqué de presse 1 er avril 2014 GÉNOMIQUE TESTS DE DIAGNOSTIC GÉNÉTIQUE R&D Large succès de l introduction en bourse de Genomic Vision sur Euronext à Paris qui lève 23,0 M Offre sursouscrite 4,7 fois,

Plus en détail

INVESTIA - le 23/05/2014 1

INVESTIA - le 23/05/2014 1 INVESTIA - le 23/05/2014 INVESTIA - le 23/05/2014 1 Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis Dépositaire central des titres Conseil du Marché Financier la Bourse cumulait plusieurs fonctions Gestion du marché

Plus en détail

Délais de paiement : Le grand écart

Délais de paiement : Le grand écart Délais de paiement : Le grand écart Conférence de Presse, Paris, le 28 juin 2012 Ludovic Subran, Chef Economiste Arnaud Roger, Directeur des Indemnisations Maxime Lemerle, Responsable des Etudes Macroéconomiques

Plus en détail

MULTISUPPORT 3 Aréas

MULTISUPPORT 3 Aréas Aréas PRÉMIUM q^r MULTISUPPORT 3 Aréas Avec les meilleurs experts, bénéficiez du potentiel de performance des marchés financiers MULTISUPPORT 3 Aréas q PLACÉ SOUS LE SIGNE DE L EXPERTISE Accompagné par

Plus en détail

> Groupama Gan Pierre 1 Une opportunité d investir indirectement dans l immobilier d entreprise

> Groupama Gan Pierre 1 Une opportunité d investir indirectement dans l immobilier d entreprise Immobilier d'investissement > Groupama Gan Pierre 1 Une opportunité d investir indirectement dans l immobilier d entreprise Éligible comme support en unités de compte proposé dans le cadre d un contrat

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

Notre façon d investir n est pas seulement une question d argent

Notre façon d investir n est pas seulement une question d argent Investissement Socialement Responsable Notre façon d investir n est pas seulement une question d argent banque de financement & d investissement / épargne / services financiers spécialisés a performance

Plus en détail

123CAPITAL PME. Bénéficiez d une double réduction d impôt : ISF + impôt sur le revenu Sous réserve de conserver votre placement 8 ans minimum

123CAPITAL PME. Bénéficiez d une double réduction d impôt : ISF + impôt sur le revenu Sous réserve de conserver votre placement 8 ans minimum FIP / FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ 123CAPITAL PME Bénéficiez d une double réduction d impôt : ISF + impôt sur le revenu Sous réserve de conserver votre placement 8 ans minimum QUI EST 123VENTURE?

Plus en détail

Secure Advantage Revenus Garantis

Secure Advantage Revenus Garantis GUIDE QUESTIONS / REPONSES DOCUMENT NON CONTRACTUEL RÉSERVÉ À L USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS FINANCIERS Avril 2015 Secure Advantage Revenus Garantis Pour envisager l avenir en toute sérénité, assurez-vous

Plus en détail

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011 Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations 12 Mai 2011 Sommaire I Présentation du marché des ETF II Construction des ETF III Principales utilisations IV Les ETF dans le contexte

Plus en détail

Processus et stratégie d investissement

Processus et stratégie d investissement FCP Bryan Garnier Long Short Equity Recherche de performance par le «stock picking» Processus et stratégie d investissement FCP Bryan Garnier Long Short Equity TABLE DES MATIERES Introduction 2 I Méthodologie

Plus en détail

FCPE EP ECHIQUIER PATRIMOINE. Notice d Information

FCPE EP ECHIQUIER PATRIMOINE. Notice d Information FCPE EP ECHIQUIER PATRIMOINE Fonds Commun de Placement d Entreprise (FCPE) - Code valeur : 990000097559 Compartiment oui non Nourricier oui non Notice d Information Un Fonds Commun de Placement d Entreprise

Plus en détail

Boléro. d information. Notice

Boléro. d information. Notice Notice Boléro d information Boléro est construit dans la perspective d un investissement sur la durée totale de la formule et donc d un rachat aux dates d échéances indiquées. Tout rachat de part à d autres

Plus en détail

Une information plus détaillée sur ce document est disponible sur demande écrite.

Une information plus détaillée sur ce document est disponible sur demande écrite. RESUME DE LA POLITIQUE DE PREVENTION ET DE GESTION DES CONFLITS D INTERETS DU GROUPE CREDIT AGRICOLE APPLIQUEE A LA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE CHARENTE- PERIGORD 1) PRESENTATION Le Groupe Crédit

Plus en détail

2 Md dédiés au financement de l immatériel

2 Md dédiés au financement de l immatériel Conférence de Presse 20 MARS 2014 2 Md dédiés au financement de l immatériel Bpifrance révolutionne le crédit aux PME 01. Qui sommes-nous? 2 200 collaborateurs 6 métiers Garantie Crédit Fonds de fonds

Plus en détail

Paris EUROPLACE ---------------------------------------

Paris EUROPLACE --------------------------------------- Version préliminaire Paris EUROPLACE --------------------------------------- Redonner sa compétitivité au Pôle Investisseurs de la Place de Paris Version finale Achevé de rédiger le 20/09/2013 Rapport

Plus en détail

UNE FISCALITE DEFAVORABLE AU FINANCEMENT DES ENTREPRISES ET QUI AFFECTE LEUR COMPETITIVITE

UNE FISCALITE DEFAVORABLE AU FINANCEMENT DES ENTREPRISES ET QUI AFFECTE LEUR COMPETITIVITE UNE FISCALITE DEFAVORABLE AU FINANCEMENT DES ENTREPRISES ET QUI AFFECTE LEUR COMPETITIVITE Partant d une situation déjà défavorable au financement des entreprises par fonds propres, les mesures fiscales

Plus en détail

Charte Investissement Responsable des acteurs de la Place de Paris: Actions menées par les signataires pour répondre à leurs engagements

Charte Investissement Responsable des acteurs de la Place de Paris: Actions menées par les signataires pour répondre à leurs engagements Charte Investissement Responsable des acteurs de la Place de Paris: Actions menées par les signataires pour répondre à leurs engagements Bilan 2009-2011 Mars 2012 1 Les signataires Depuis juillet 2009

Plus en détail

Épargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Épargner à long terme et maîtriser les risques financiers Épargner à long terme et maîtriser les risques financiers Rapport Olivier Garnier et David Thesmar Commentaires Jacques Delpla Roger Guesnerie Compléments Michel Boutillier, Bert Brys, Jérôme Glachant,

Plus en détail

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Claire de Kermadec* Les habitudes culturelles, la taille et la dynamique des marchés modèlent le paysage du commerce de détail en Europe.

Plus en détail