PAUVRETÉ ET LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ EN TUNISIE

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1 République Tunisienne Ministère de l Enseignement Supérieur Institut National du Travail et des Etudes Sociales Séminaire International Justice sociale et lutte contre l exclusion dans un contexte de transition démocratique PAUVRETÉ ET LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ EN TUNISIE VERS UNE ANALYSE SOCIOLOGIQUE Ali JAIDI Institut National du Travail et des Etudes Sociales INTES Septembre 2011

2 2 ORIGINE ET OBJET DE L INTERVENTION I. Conclusions et Données : Conclusions : données quantitatives et qualitatives ( ), 3 catégories de données : Données institutionnelles (services sociaux), Données statistiques (l INS et du MAS), Données empiriques (Enquête familles pauvres). II. Origine : Paradoxe caractérisant la pauvreté Contexte Mondial dominé par la pauvreté, INS : pauvreté recule même pendant le PAS : 3.8% 2005, Taux déconnecté des résultats de l économie, Taux inférieur à des taux enregistrés en Europe plus que 12%. III. Questionnement : L Etat n aurait-il pas tendance à sous-estimer l ampleur de la pauvreté? Présenter une fausse image de la société tunisienne? IV. Objet de l Intervention : Evolution de L ALCP (Perception et action), Ampleur de la pauvreté (rupture avec le schéma officiel), Efficacité des PLCP (besoins sociaux et promotion sociale), Profil des populations pauvres (dynamique positive).

3 3 Trois périodes de pauvreté : La pauvreté des années 60, La pauvreté des années 70-85, La pauvreté des années 86-nos jours,..question I. EVOLUTION DE L ALCP I. Années 60 : (Pauvreté de Masse) Chute générale des indicateurs sociaux, LCP = Logique de lutte contre le sous-développement, Objet des Politiques sociales générales : Politique de la Santé, Politique de l éducation, Politique de la population, etc. Politique spécifique de LCP, Comprend deux chapitres : Aides au noyau dur des pauvres : (l UTSS 1958), Développement local 1963 : (Orientations collectivistes).

4 4..QUESTION I. EVOLUTION DE L ALCP II. Années : (nouvelles orientations) Action de l Etat réorientée vers deux champs : Pauvreté monétaire et l exclusion sociale = PLCP axée Création des sources de revenu, Soutien au pouvoir d achat. Les zones plus concernées : Lutte contre la pauvreté rurale. III. Années 86-Nos jours : (Refonte générale) Contenir les effets sociaux néfastes du PAS, Dispositif de ciblage de besoins consolidé : Prolongé par d autres instruments : Espace social dominé par la pauvreté urbaine : Devenu chapitre indépendant dans la PLCP : Exclusion sociale et emploi plus d envergure : Réorganisation de l AMG2 : Création de programmes d intégration : Création de 4 Instruments : CGC : 70 PDR : 73 PFP : 76 PDRI : 84 PNAFN : 86 FNS : 93 AMG1 : 98 PDUI : 92 AMG2 : 98 FNE : 99 BTS : 97

5 5 QUESTION I. ALCP DUALISTE I. Dimension officielle : Repose sur perception simpliste et absolue, Cible le noyau dur des pauvres et couvre les besoins de base, Produire les statistiques et le discours politique, Repérables dans deux grands registres : l INS et le MAS. II. Dimension Institutionnelle : Pauvreté ph. Complexe = démarche multidimensionnelle, S oriente aux catégories sociales vulnérables, Couvre les différents besoins sociaux. III. Dispositif de LCP en vigueur : Résultat brut de ce passage, Complexe, Cible les formes de pauvreté, Tableau établit le rapport : Programme social, Type de pauvreté.

6 6 QUESTION II. EVOLUTION ET AMPLEUR DE LA PAUVRETÉ I. Evolution de la pauvreté à partir des statistiques officielles : L état des faits : statistiques officielles affirment le recul de la pauvreté, Taux est passé de : Pauvreté urbain Total Pauvreté rurale Pauvreté urbain Pauvreté rurale Total Tendance régressive valable également pour : La pauvreté rurale, La pauvreté urbaine, La pauvreté dans les régions.

7 7 QUESTION II. EVOLUTION ET AMPLEUR DE LA PAUVRETÉ II. Evolution des autres formes de pauvreté : Selon l INS, les indicateurs exprimant : La pauvreté des conditions de vie, La pauvreté humaine, Les autres formes de pauvreté, Confirment cette même tendance régressive. Taux Logements rudimentaires 23% : % : % : 2008 Taux brut de Mortalité 10%0 : %0 : %0 : 2006 Taux de Mortalité infantile 51.4%0 : %0 : %0 : 2007 Taux d Analphabétisme 55% : % : % : 2002 Coefficient alimentaire 41% : % : % : 2005 Taux couverture Eau potable 84% : % : % : 2008 Taux couverture Electricité 86% : % : % : 2008 Taux de scolarisation 86% : % : % : 2005 Espérance de vie 58 : : : 2008

8 8 QUESTION II. EVOLUTION ET AMPLEUR DE LA PAUVRETÉ III. Evolution de la pauvreté selon certaines organisations : BM, BIT et PNUD présentent des schémas différents, BIT : 19.5% en 1995 ; PNUD : 19.2% en Taux Pauvreté INS 22 12,9 7,7 6,7 6,2 4,2 3,8 BIT 37,2 28,6 22,7 20,6 19,5 BM 11,3 7,4 7,7 4,1 PNUD 23,3 19,9 19,2 18,3 Ecart INS -BIT 15,2 15, ,9 13,3 Ecart INS -BM 3,6 0,7 1,5-0,1 Ecart INS -PNUD 17,1 15,7 15,4 18,3 IV. Evolution de la pauvreté selon certains économistes : Selon des économistes : le taux de 3 à 5 fois celui de l INS, Indice composite de bien-être en 2001 = 23.2% contre 4.2%, Méthode des sous ensembles flous en 2006 = 24.4% contre 3.8%. Taux de pauvreté INS 6,7 6,2 4,2 ICBE 46,2 35,5 23, SsE. Flous 35,46 24,4 Ecart INS-ISBE 39,5 29,3 19 Ecart INS-SsE. Flous 29,26 20,2

9 9 QUESTION II. EVOLUTION ET AMPLEUR DE LA PAUVRETÉ I. Evolution de la pauvreté selon la méthode de G. Simmel : Ecarts entre les estimations officielles et les autres estimations très importants. INS ICBE INS BIT BM PNUD Comment savoir : Les autres estimations en train de produire de nouvelles aberrations? Dilemme résolu avec l approche de G. Simmel : observer les services sociaux, II. Définition sociologique de la pauvreté : Pauvreté = Construction sociale à appréhender dans les rapports sociaux (SSS), A partir du moment où ils sont assistés (), ou leur situation leur donne droit à l AS, Partie d un groupe caractérisé par la pauvreté. Aborder la pauvreté d un point de vue sociologique : Démarche vers la réaction sociale : politiques sociales et services sociaux.

10 10 QUESTION II. EVOLUTION ET AMPLEUR DE LA PAUVRETÉ II. En Appliquant la démarche Sociologique : 1 ère catégorie de pauvres : Familles nécessiteuses : Critères : Pauvreté extrême/absolue, Critère de base : Rev. Anl. Indiv. Moyen/F. < Seuil de pauvreté en vigueur. MAS 2005 : familles reçoivent l aide sociale : PNAFN, AMG1, ASO. Taille moyenne ménage pauvre = 6.3P/F, Taux de familles ayant reçu l AS en termes de pauvreté absolue en INS PNAFN AMG1 ASO Taux pauvreté 3,8 7,28 10,76 12, INS PNAFN AMG1 ASO

11 11 QUESTION II. EVOLUTION ET AMPLEUR DE LA PAUVRETÉ III. En Appliquant la démarche de G. Simmel : Les S.S. révèlent une trajectoire de la pauvreté différente de celle de l INS, Taux serait passé de : INS 7,7 6,7 4,2 3,8 MAS 8, Taux de pauvreté selon le MAS Taux pauvreté selon l'ins Pauvreté absolue ne recule pas, Elle gagne de plus en plus de terrain, Cela est logique dans le cadre du PAS.

12 12 QUESTION II. EVOLUTION ET AMPLEUR DE LA PAUVRETÉ Pauvreté relative 2000 et 2005 I. Pauvreté relative : Populations fragiles, faibles Définitions différentes et les estimations par conséquent : 2000, 08.8% selon Seklani, 2000, 12.3% selon PNUD, 2005, 7.7% selon L INS. INS Seklani PNUD S orienter vers les services sociaux = 2 ème catégorie de pauvres, Familles à revenu limité éligible à l aide sociale / l AMG2, Définie par un Rapport entre SMIG/Taille de famille : Assistance sociale = Pauvreté relative exprimée par FRL, Décret n du 18 Février 1998 se rapportant à la détermination des catégories bénéficiaires des cartes de soins à tarif réduit. II. Familles à revenu limité : MAS 2005 révèlent F bénéficiaires de l aide sociale, Cartes des soins à tarif réduit, Eligibles également à l aide scolaire et autres formes. Soit un taux de 24.6% de la population, Taux global populations Assistées peut atteindre le 1/3. INS MAS

13 13..QUESTION III. EFFICACITÉ DE L ALCP I. Evaluation du traitement social de la pauvreté : Comparer l aide sociale globale annuelle/famille avec 2 indicateurs : Dépenses courantes de consommation, Dépenses alimentaires. Comparaison = Ecarts positifs et Ecarts négatifs : Ecarts positifs = Aide Couvre les besoins = pourcentage 1.02% DCC et 3.23% DA, Ecarts négatifs = Aide ne couvre pas les besoins = pourcentage 98% DCC et 96% DA, Dépenses de consommation Nbr familles Taux Nbr personnes Taux Familles à écart positif , ,02 Familles à écart négatif , ,98 Total Dépenses alimentaires Familles à écart positif , ,23 Familles à écart négatif , ,76 Total Ecart positif Ecart négatif Dépenses de consommation Dépenses alimentaures Constatation : Pour survivre et pour combler les insuffisances : Majorité des familles assistées devraient Recourir à d autres solutions.

14 14 QUESTION III. EFFICACITÉ DE L ALCP II. Traitement actif de la pauvreté : mêmes conclusions La mise à jour du FNP repose sur trois mouvements : Décès, Adresse, Amélioration SS. L amélioration de la situation sociale = passage d une situation de pauvreté, Ce qui permet le retrait de l aide sociale. Selon le MAS, F. retirées du FNP en , soit 19% (PNAFN), Chiffre concerne les trois mouvements sur le FNP, Travailleurs sociaux = l amélioration est la moins importante, Taux familles échappant à la pauvreté ne dépasse pas 4.75% 95.25% des Familles persistent dans la pauvreté : Familles retirées du FNP Familles non retirées IV. Déduction : Politique sociale fonctionne avec une assistance sociale : Ne couvre pas les besoins fondamentaux des pauvres, Ne permet pas de briser le cercle de pauvreté.

15 QUESTION IV. PROFIL DES PAUVRES : I. Profil officiel de la pauvreté (INS) : Profil de la pauvreté et profil des populations pauvres, Profil établi selon un schéma standard : Répartition selon le milieu, les régions, les catégories SP, la taille du ménage. Théorie : cela permet l affectation des ressources et le ciblage des besoins, Ce qui ne correspond pas à la réalité car l aide sociale (monétaire) : ne tient pas compte : Seuil, Taille, milieu, autres facteurs, Quotas régionaux du PNAFN nbre demandeurs (Listes d attente). II. Réalités sociales : Profil officiel exprime une réalité sociale et sociologique admise : Taux et intensité de pauvreté augmentent avec la taille de la famille, Taux de pauvreté plus importants dans les régions intérieures. GG : MAS avance presque la mm courbe régionale de la pauvreté que l INS. GD : Centre-ouest reçoit un taux PNAFN < au nbre DAS et nbre de familles pauvres. 15 ASO AMG1 PNAFN INS INS PNAFN AMG1

16 QUESTION IV. PROFIL DE LA PAUVRETÉ 16 I. Nature de la pauvreté : Pauvreté structurelle, durable et résistante, Découle d un engrenage fatal : Un profil des pauvres de plus en plus incapables, Un système socioéconomique de plus en plus imperméable. II. Les Catégories des populations pauvres : Pauvreté plus lourde et plus dure chez les FN, Plus légère et moins dramatique chez les FRL, Les FRL constituent une base de recrutement des FN. III. Questionnaires et entretiens avec des FN et des FRL : Profil commun aux 2 catégories (FN et FRL), Ce profil contient cinq paramètres : Les conditions de vie, Le Travail, La famille, La capabilité, Eléments culturels et comportementaux.

17 17 QUESTION IV. PROFIL DES PAUVRES : I. Conditions de vie : Déséquilibre fondamental entre des revenus et des dépenses, Logements indécents et des conditions de vie difficiles ou médiocres, L isolement et l enclavement (Zones rurales) (FN). II. Travail : (2 catégories) Le non travail, le chômage et le travail précaire et indécent, L absence d une couverture sociale (Régime de sécurité sociale), III. Famille : L absence de soutien familial, (Parmi les membres de la famille) (FN), Présence de facteurs fragilisants : (2 catégories) Présence de personnes à besoins spécifiques (Handicapés, Personnes âgées) Taille : Familles nombreuses, Monoparentalité et/ou Dislocation famille. IV. Capabilité (A. Sen) : (2 catégories) Insuffisance du capital économique et physique : Epargne, propriété, Insuffisance du capital humain : scolaire, professionnel, Insuffisance du capital social : appartenance sociale, régionale, réseaux sociaux. V. Eléments Culturels : (2 catégories) Présence de certains éléments Culturels et des comportement (stagnation) : Pratiques de Débrouillardise sociale, Comportements, Attitudes.

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