MESURE DE LA QUALITE DE L'AIR À L'INTERIEUR D'ÉCOLES ET CRÈCHES DE L'AGGLOMÉRATION DE LA ROCHELLE
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- Stanislas Croteau
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1 QUALITE DE QUEL DE TY PE L'AIR DE INTERIEUR RAPPORT S'AGIT-T-IL? MESURE DE LA QUALITE DE L'AIR À L'INTERIEUR D'ÉCOLES ET CRÈCHES DE L'AGGLOMÉRATION DE LA ROCHELLE Charente-Maritime, 28 Référence : QAI_INT_8_21 Version finale modifiée le 28 juin 211 remplace et annule la version du 14 avril 211 Auteurs : S. Braud / C. Bellanger
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4 Sommaire SOMMAIRE... 4 CONTEXTE... 5 DISPOSITIF DÉPLOYÉ RÉPARTITION DES POINTS DE PRÉLÈVEMENTS PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL PÉRIODE DE PRÉLÈVEMENT...1 RÉSULTATS DES COV ET ALDÉHYDES PAR PRÉLÈVEMENTS PASSIFS LES ALDÉHYDES LES COV...16 RÉSULTATS DES COV PAR LES ANALYSEURS ACTIFS MOLÉCULES PRÉSENTANT UNE BAISSE DE CONCENTRATION DURANT LA JOURNÉE MOLÉCULES PRÉSENTANT UNE AUGMENTATION DE CONCENTRATION DURANT LA JOURNÉE MOLÉCULES PRÉSENTANT UN PIC DE CONCENTRATION DURANT LA JOURNÉE...28 CONCLUSION... 3 TABLE DES FIGURES TABLE DES TABLEAUX ANNEXE 1 : RÉSULTATS DES ALDÉHYDES PAR LES TUBES PASSIFS ANNEXE 2 : SOURCES D'ÉMISSION DES ALDÉHYDES ET COV ANNEXE 3 : RÉSULTATS DES MESURES DE CO2, DE TEMPÉRATURE ET D'HUMIDITÉ RELATIVE ANNEXE 4 : CONCENTRATIONS MESURÉES DANS DES ÉTABLISSEMENTS ACCUEILLANT DES JEUNES ENFANTS ANNEXE 5 : RÉSULTATS DES COV PAR PRÉLÈVEMENT PASSIF ANNEXE N 6 : COV IDENTIFIÉS PAR LES ANALYSEURS AUTOMATIQUES ET POURCENTAGE DE DÉTECTION ANNEXE 7 : CONCENTRATION MOYENNE ET ÉCART TYPE DES COV PRÉLEVÉS PAR LES ANALYSEURS AUTOMATIQUES RÉSUMÉ QAI-INT / 39
5 Contexte La pollution atmosphérique concerne, non seulement l'air extérieur, mais également celui des espaces clos. Ainsi, l'air intérieur comporte un grand nombre de polluants chimiques gazeux ou particulaires, d'allergènes et de biocontaminants pouvant être émis par des sources continues ou discontinues. Ces polluants peuvent aussi bien provenir de l'intérieur que de l'extérieur. Il apparaît d'ailleurs fréquemment, que les concentrations en polluants sont plus élevées en espace clos qu'en air extérieur. Néanmoins la prise de conscience des effets néfastes de certains polluants dans l'air intérieur ne s'est faite que très récemment. En outre, l'apparition de nouveaux matériaux émetteurs de polluants, les hommes qui vivent et travaillent de plus en plus en espace clos et le renforcement de l'isolation des bâtiments posent, à présent, des problèmes au niveau de la qualité de l'air intérieur. Conformément au Grenelle de l'environnement, le deuxième Plan National Santé Environnement (PNSE 2) a fait de la qualité de l'air intérieur un de ses axes majeurs. Il prévoit, entre autre, l'amélioration de la qualité de l'air dans les espaces clos et la réduction de l'exposition des personnes sensibles aux polluants dans les bâtiments qui les accueillent. Ce projet s'inscrit dans une étude plus globale, menée par le Laboratoire d'étude des Phénomènes de Transfert et de l'instantanéité : Agro-Industriel et Bâtiment (LEPTIAB) de La Rochelle. Cette étude vise à caractériser la qualité de l'air intérieur, dans différents établissements de la petite enfance de l'agglomération rochelaise. Illustration 1 : logo du LEPTIAB QAI-INT / 39
6 Dispositif déployé Chapitre I Dispositif déployé 1 Répartition des points de prélèvements Ce projet se répartit sur six établissements de l'agglomération rochelaise (illustration n 2). Ils ont été choisis suite à une enquête de la Communauté d'agglomération de La Rochelle. Ces établissements ont des localisations géographiques et des caractéristiques physiques différentes. Il s'agit de : la crèche des Minimes à La Rochelle ; la crèche de la Pallice à La Rochelle ; l'école d'usseau ; la Maison de la Petite Enfance à Périgny ; le réfectoire et la garderie de St Vivien ; la crèche de Châtelaillon-Plage ; la crèche d'aytré. Crèche de la Pallice École d'usseau Maison de la Petite Enfance de Périgny Crèche des Minimes Nord Crèche d'aytré Crèche de Châtelaillon-Plage Illustration 2 : carte représentant l'ensemble des points de prélèvement (Mappy) Groupe périscolaire de St-Vivien Les caractéristiques des lieux de prélèvement sont résumées dans le tableau suivant. Les locaux sélectionnés bénéficiaient tous d une ventilation mécanique. QAI-INT / 39
7 La Pallice Les Minimes Périgny Dispositif déployé St Vivien Année de construction Année de rénovation 28 Environnement Ventilation mécanique Fonction péri-urbain double flux Châtelaillon- Plage Haltegarderie péri-urbain, proche zone industrielle simple flux par extraction résidentiel, proche mer simple flux par extraction 28 dans la garderie Usseau 26 péri-urbain Campagne Campagne simple flux par extraction Crèche Crèche Crèche double flux Réfectoire / garderie simple flux par extraction École primaire Superficie salle (m²) Proximité axe routier oui oui oui non non oui 2 Protocole expérimental Tableau 1: tableau récapitulatif des caractéristiques de chaque salle NB : Les polluants mesurés au cours de cette étude n'entrent pas dans le champ de l accréditation Cofrac d'atmo Poitou-Charentes. 2.1 Les prélèvements passifs L'étude porte sur dix Composés Organiques Volatils (COV) et neuf aldéhydes, habituellement mesurés dans les lieux accueillant des enfants. Ils ont été sélectionnés en raison de leurs effets potentiels sur la santé humaine. Quatre COV supplémentaires ont été prélevés dans certaines salles. COV Benzène Éthylbenzène m+p-xylènes o-xylène n-décane n-undécane Styrène 1,1,1-trichloroéthane Trichloroéthylène Toluène COV mesurés dans une seule salle + alpha-pinène + n-butyl-acétate +1-butoxy-2-propanol + 2-butoxy-éthanol Aldéhyde Acétaldéhyde Acroléine Benzaldéhyde Formaldéhyde Pentanal (ou valéraldéhyde) Propanal (ou propionaldéhyde) Butanal (ou butyraldéhyde) Isopentanal (ou isovaléraldéhyde) Hexanal (ou hexaldéhyde) Tableau 2: tableau énumérant l'ensemble des polluants mesurés par les prélèvements passifs QAI-INT / 39
8 Dispositif déployé Les prélèvements passifs seront réalisés à l'aide d'échantillonneurs à diffusion passive de type «Radiello» (illustration 3). Leur fonctionnement est basé sur le principe de la diffusion passive des molécules sur un adsorbant (support solide imprégné de réactif chimique) adapté au piégeage spécifique du polluant gazeux (illustration 4). La quantité de molécules piégées est proportionnelle à sa concentration dans l'environnement, ce qui permet d'obtenir une moyenne sur l'ensemble de la période d'exposition. Cet échantillonnage n implique aucun mouvement actif de l air. Illustration 3 : photographie représentant les tubes passifs dans la crèche des Minimes Illustration 4 : principe de fonctionnement de l'échantillonneur à diffusion passive Pour les aldéhydes, la cartouche adsorbante est remplie de florisil revêtu de 2,4- dinitrophénylhydrazine (2,4-DNPH). Les aldéhydes réagissent avec la 2,4-DNPH formant le correspondant 2,4-dinitrophénylhydrazone. Les 2,4-dinitrophénylhydrazones sont extraits par l'acétonitrile puis analysés par chromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC) et détecteur UV. Les analyses ont été réalisées par ATMO Picardie. Pour les COV, la cartouche est remplie avec du charbon graphité. Les COV sont piégés par adsorption, désorbés thermiquement et analysés par chromatographie en phase gazeuse couplée à un spectromètre de masse. 2.2 Les prélèvements actifs Les prélèvements actifs permettent d'analyser une gamme plus large de COV. L'objectif de ces mesures vise à décrire précisément leurs évolutions temporelles, ainsi que leurs persistances après émission. QAI-INT / 39
9 Dispositif déployé ATMO Poitou-Charentes a installé deux analyseurs automatiques dans la crèche des Minimes, de juillet à août 28. Ce sont des appareils qui permettent d'effectuer une mesure toutes les trente minutes. Le module AirmoVOC C2-C6 permet l'analyse des COV légers (C2 à C6). Il est représenté sur la photographie cicontre. Le module AirmoVOC C6-C1, quant à lui, permet l'étude des COV lourds (C6 à C1). Illustration 5 : photographie du AirmoVOC C2-C6 Les COV analysés sont énumérés dans le tableau suivant. Composés analyses par l'airmovoc (C2-C6) éthane éthène propane propène isobutane n-butane acétylène trans-2-butène 1-butène cis-2-butène isopentane n-pentane 1-3-butadiène 1-pentène trans-2-pentène cis-2-pentène n-hexane isoprène 1-hexène Composés analysés par l'airmovoc (C6-C12) benzène iso-octane n-heptane toluène n-octane éthylbenzène m-xylène p-xylène o-xylène 1,3,5 triméthylbenzène 1,2,4 triméthylbenzène 1,2,3 triméthylbenzène Tableau 3: tableau énumérant l'ensemble des COV mesurés par les prélèvements actifs Les conditions d utilisation de ces appareils nécessitent une ambiance climatisée. De plus compte tenu des consignes de sécurité imposées dans un établissement recevant des enfants en bas age, il a été convenu d installer ces appareils dans le laboratoire mobile d'atmo Poitou-Charentes. La ligne de prélèvement (tube téflon) permet l aspiration de l air du centre de la salle jusqu au site d analyse. QAI-INT / 39
10 Dispositif déployé L échantillon d air est aspiré à travers une cartouche de prélèvement disposée dans un barillet qui permet un échantillonnage sur plus de 65% du temps. Après désorption des composés contenus sur l adsorbant de la cartouche et reconcentration à température ambiante dans le piège de focalisation, les COV sont injectés dans une colonne capillaire qui assure la séparation chromatographique des composés visés. La mesure quantitative est effectuée par un détecteur à ionisation de flamme (FID). 2.3 Mesure d'accompagnement Des mesures complémentaires ont accompagné les mesures de pollution, afin de caractériser la ventilation des locaux et analyser son effet sur les niveaux de pollution mesurés. Le confinement a été approché grâce au suivi de la concentration en CO 2. Les valeurs sont relevées toutes les minutes et exprimées en parties par million de volumes d'air (ppm). Des mesures d'humidité et de température ont également été effectuées. En parallèle, les débits d air extraits ou soufflés par les systèmes de ventilation mécanique ont été mesurés avec les cônes de ventilation. Ces relevés ont été effectués par le LEBTIAB. Nous ne disposons pas des données brutes. 3 Période de prélèvement Les prélèvements ont été réalisés sur deux périodes, réparties du 6 mars 28 au 27 juillet 29 : une campagne été, de mai à septembre, caractérisée par l'absence de chauffage et un grand nombre d'ouverture des fenêtres due à l'arrivée des beaux jours ; une campagne hiver, le reste de l'année, caractérisée par la présence de chauffage. Sites Campagne été Date pose Date retrait TUBES PASSIFS Campagne hiver Date pose Date retrait Crèche Les Minimes 15/7/8 23/7/8 24/3/9 31/3/9 École Usseau 16/9/8 23/9/8 7/11/8 14/11/8 Crèche La Pallice 4/6/9 15/6/9 6/3/8 13/3/8 École de Périgny 22/5/9 29/5/9 15/5/9 2/5/9 Aytré 2/3/9 27/3/9 St Vivien réfectoire 25/11/8 2/12/8 St Vivien garderie 9/12/8 18/12/8 Garderie Châtelaillon-Plage 18/6/9 29/6/9 17/11/8 24/11/8 Crèche des Minimes ANALYSEURS AUTOMATIQUES C2- C6 18/7/8 13/8/8 C6-C1 18/7/8 13/8/8 Tableau 4: tableau récapitulatif des dates de prélèvements QAI-INT / 39
11 Dispositif déployé Chapitre II Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs 1 Les aldéhydes Durant les deux campagnes de mesure, neuf aldéhydes ont été mesurés. Les résultats sont dans l'annexe n 1. Il sont représentés dans le graphique suivant. 1 Concentration µg/m les Minimes été les Minimes hiver Usseau été Usseau hiver La Pallice été La Pallice hiver Périgny été Périgny hiver Châtelaillon été Illustration 6: concentration totale en aldéhydes dans chaque site Châtelaillon hiver St Vivien réfectoire hiver hexanal pentanal isopentanal benzaldéhyde butanal propanal acroléine acetaldéhyde formaldéhyde St Vivien garderie hiver De manière générale, le formaldéhyde et l'hexanal sont majoritairement présents sur l'ensemble des sites et durant les deux campagnes. D'autres polluants ont des concentrations non négligeables ; il s'agit de l'acétaldéhyde, du propanal, du butanal et du pentanal. Enfin, certains d'entre eux sont pratiquement toujours inférieurs aux limites de détection : l'acroléine et l'isopentanal. Les aldéhydes sont principalement issues des matériaux de construction et de décoration (peinture, panneau de bois, de contre plaqués...), des livres et magazines neufs et des produits d'entretien. Les sources par polluant sont listées dans l'annexe Les sites de St Vivien Les deux sites de St Vivien présentent la particularité de ne pas recevoir d'enfants en continu : le réfectoire ne les accueillant qu'à midi et la garderie le matin et le soir. Au sein du réfectoire, la concentration en acroléine est relativement importante. Ceci peut s'expliquer par le fait que ce polluant soit émis par la cuisson des graisses. QAI-INT / 39
12 1.2 La halte garderie de Châtelaillon-Plage Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs La halte-garderie de Châtelaillon-Plage présente la plus forte concentration totale en aldéhydes durant la période hiver ; elle atteint 94 µg/m 3. Ce taux est caractérisé par une quantité importante : d'hexanal (42 µg/m 3 ) ; de formaldéhyde (26 µg/m 3 ). La campagne 'été', quant à elle, se caractérise par un taux global beaucoup plus faible en aldéhydes (parmi les plus petits de l'étude). Cette baisse de près de 8% est principalement due à une forte baisse : de l'hexanal (86%) ; du pentanal (81%) ; du propanal (71%) ; du formaldéhyde (62%) ; de l'acétaldéhyde (55%). Concentration,(µg/m3) Concentrations en aldéhydes à Châtelaillon-Plage formaldéhyde acetaldéhyde acroléine propanal butanal benzaldéhyde isopentanal pentanal hexanal Cette différence peut s'expliquer par la rénovation, en 28, de la crèche. Néanmoins, nous n'avons pas pu recueillir d'avantage d'informations concernant cette rénovation. Période été Période hiver Illustration 7 : concentrations en aldéhydes durant les deux campagnes à Châtelaillon-Plage 1.3 Comparaison aux mesures d'accompagnement Mesures de dioxyde de carbone Les concentrations de CO 2 sont disponibles à l'annexe n 3. Il est difficile d'établir un lien entre ces données et les variations de concentrations en aldéhydes. Mesure d'humidité relative Cette étude ne met pas en évidence de corrélation entre l'humidité relative et les concentrations en polluants. Mesure de températures relatives Hormis pour le site de Châtelaillon-Plage, les concentrations en aldéhydes sont plus élevées durant la campagne été que celle d'hiver. Il semble donc y avoir une corrélation entre l'augmentation de la température et l'augmentation des aldéhydes. Ceci peut s'expliquer d'une part, par l'augmentation de l'ensoleillement qui favorise les réactions photosensibles, et d'autre part, par une augmentation de la température (annexe n 3) qui entraîne un relargage des polluants. QAI-INT / 39
13 1.4 Comparaison aux valeurs guides Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs Le formaldéhyde Le formaldéhyde est un irritant pour les yeux, la gorge et le nez. Il peut également avoir des conséquences neurologiques (fatigue, angoisse, vertige...), et peut aboutir à une sensibilisation ainsi qu'au développement d allergie. Cancérigène chez les animaux, il est considéré comme cancérigène probable chez l'homme. Durant la campagne pilote sur la qualité de l'air intérieur dans les crèches et écoles, la valeur seuil a été fixée à 1 µg/m 3. Les concentrations ne dépassent pas cette valeur. Le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) a défini plusieurs valeurs de gestion : une valeur d'action rapide de 1µg/m 3 : des mesures doivent être prises rapidement afin de ramener les valeurs en dessous de la valeur repère de 3µg/m 3 ; une valeur d'information et de recommandation de 5µg/m 3 : valeur maximale admissible pour une exposition de longue durée. Au delà de ces concentrations, le HCSP recommande que les taux en formaldéhyde soient ramenés en dessous de la valeur repère ; une valeur repère de 3µg/m 3 : valeur provisoirement acceptable en-deçà de laquelle il n'y a pas d'action spécifique à engager à court terme ; une valeur cible de 1µg/m 3 : valeur à atteindre d'ici 1 ans ; elle témoigne d'une très bonne qualité de l'air vis à vis de ce polluant. Les illustrations suivantes présentent la comparaison des résultats de l'étude aux valeurs guides et valeurs de gestion. Campagne été Confrontation des résultats par rapport aux valeurs de gestion Campagne hiver Périgny Châtelaillon-Plage La Pallice Usseau Les Minimes St Vivien garderie St Vivien réfectoire Périgny hiver Châtelaillon-Plage La Pallice Usseau Les Minimes HCSP, valeur action rapide=1µg/m 3 HCSP, valeur information=5µ g/m3 HCSP, valeur repère=3µg/m 3 HCSP, valeur cible=1µg/m3 seuil dépassement des valeurs guides Pourcentage Pourcentage Illustration 8 : comparaison des concentrations en formaldéhyde aux valeurs de gestion QAI-INT / 39
14 Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs Ces deux graphiques montrent que les concentrations mesurées sont inférieures à la valeur d'action rapide, à la valeur d'information et à la valeur repère fixées par le HCSP. Concernant la valeur cible de 1µg/m 3, les résultats sont différents suivant les sites et les saisons. Ainsi sur les deux campagnes, six établissements dépassent cet objectif de qualité. L'acétaldéhyde Concernant l'acétaldéhyde, l'oms propose une valeur guide de 5µg/m 3, pour une période d'un an. Les résultats obtenus n'excèdent pas 6,5µg/m 3 ; ils ne dépassent donc pas cette recommandation. Étant donné l'écart entre les deux mesures, il semble peu probable que cette valeur est été dépassée sur une courte période (non visible sur une valeur moyenne). 1.5 Situation au regard d'autres campagnes de mesures en air intérieur Concentration (µg/m3) Formaldéhyde Comparaison à la moyenne des études menées en air intérieur Afin de caractériser l'exposition des enfants en bas âge, diverses études ont été menées dans les bâtiments les accueillant. Les résultats ainsi obtenus permettent d'évaluer la situation des établissements de l'agglomération rochelaise. La comparaison entre les résultats est présentée dans le graphique suivant. Pour les sites de La Rochelle (sauf pour ceux de St-Vivien qui étaient différents entre les deux campagnes), il a été choisi de prendre la moyenne des deux campagnes, plus représentative de l'étude. Illustration 9 : comparaison des concentrations en aldéhydes à d'autres études 7 Comparaison des concentrations en aldéhydes à d'autres études Les Minimes Usseau 6 La Palice Périgny 5 Châtelaillon-Plage St Vivien St Vivien 4 Écoles Bourguignonnes Groupe scolaire Pasteur 21 moy 3 Groupe scolaire Pasteur max École Jules Verne Écoles niort, 27 2 Écoles Strasbourg, 28 crèche, ORAMIP, 25 1 Lycée Pflixbourg, 28 École de Mulhouse Crèche du Gard Écoles crèches Nord Pas-de-C Acétaldéhyde Acroleine Propanal Butanal Benzaldéhyde Isopentanal Pentanal Hexanal QAI-INT / 39
15 Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs La comparaison à la moyenne des études menées dans les établissements accueillant des enfants en bas âge met en évidence: de forts taux d'hexanal et de pentanal à Châtelaillon-Plage, à la Pallice et à Périgny ; des taux particulièrement faibles en formaldéhyde, acétaldéhyde, benzaldéhyde et butanal ; des concentrations non significativement différentes aux études similaires pour les autres polluants Néanmoins, pour l'ensemble des sites, il n'y a pas de résultat anormalement élevé. QAI-INT / 39
16 Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs 2 Les COV Concernant les prélèvements passifs, quatorze COV ont été analysés. Les résultats sont en annexe n 5 et illustrés dans le graphique ci-dessous. Il est à noter que le 2-butoxyéthanol, n-butyl-acétate, 1-butoxy-2-propanol et alpha-pinène mesurés aux Minimes été et Usseau été n'ont pas été représentés. 9, Concentration totale des COV mesurée dans tous les sites Concentration (µg/m3) 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, n-undécane n-décane trichloroéthylène 1,1,1-trichloroéthane o-xylène styrène m- + p-xylènes éthylbenzène toluène benzéne 1,, Les Minimes été Les Minimes hiver Ecole Usseau été Ecole Usseau hiver La Pallice été La Pallice hiver Périgny été Aytré hiver Châtelaillon-Plage été Châtelaillon-Plage hiver St Vivien garderie hiver St Vivien réfectoire hiver Illustration 1: concentration en COV en fonction des lieux de mesure Le graphique met en évidence : une concentration totale en COV relativement élevée au site de St Vivien garderie : elle atteint les 9µg/m 3 ; pour les autres sites, des concentrations relativement faibles : elles sont inférieures à 25µg/m 3. La répartition des polluants est semblable entre chaque établissement. Ainsi, le toluène et le n-décane sont les polluants les plus présents. Au contraire, le 1,1,1-trichloroéthane et le trichloroéthylène sont toujours présents en dessous des limites de détection. Les COV peuvent être d'origine naturelle ou anthropique (annexe n 2). Leur présence en air intérieur peut avoir plusieurs sources : les matériaux de construction ou d'ameublement (bois...) ; l'utilisation de produits domestiques (bombes aérosols, insecticides...) ; les processus de combustion (cuisson au gaz, fumée de tabac...). QAI-INT / 39
17 2.1 Cas de la garderie de St Vivien Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs La garderie St Vivien est caractérisée par la plus forte concentration totale par rapport aux autres sites. Celle-ci atteint les 9µg/m 3. Cette garderie se caractérise par un taux important en m+p-xylènes (57,8µg/m 3 ), en éthylbenzène (16,4µg/m 3 ) et en o-xylène (7,7µg/m 3 ), comme le montre l'illustration ci-contre. Elle se caractérise également par le taux le plus élevé en benzène au regard des autres sites. Concentration en COV à la garderie de St Vivien éthylbenzène; 18% o-xylène; 9% m- + p-xy lènes; 65% benzéne toluène éthylbenzène m- + p-xylène styrène o-xylène 1,1,1-trichloroéthane trichloroéthylène n-décane n-undécane 2-butoxyéthanol n-butyl acétate 1-butoxy-2-propanol alpha pinène Illustration 11 : concentration en COV à St Vivien école La comparaison entre les taux obtenus au réfectoire et à la garderie montre un écart très net. Ceci indique donc que la source de pollution provient de l'intérieur de la salle et non d'une source extérieure. La garderie de Saint-Vivien ayant fait l'objet de travaux de rénovation 6 mois avant la campagne de mesures, il est probable que les taux importants de COV soient dus à ces travaux. Il pourrait être intéressant de réaliser de nouvelles mesures afin d'évaluer l'évolution des taux de COV dans le temps. 2.2 Comparaison aux mesures d'accompagnement Mesures de dioxyde de carbone Les mesures de CO 2 ne peuvent expliquer les variations de concentrations observées. Ainsi : St Vivien garderie, qui présente une concentration très forte en COV, possède une concentration en CO 2 dans la moyenne des autres sites ; Châtelaillon-Plage été présente le plus faible taux en CO 2 et en COV ; St Vivien réfectoire hiver possède un fort taux de CO 2 et une concentration en COV dans la moyenne des autres sites. De nouveau, cette étude ne met donc pas en évidence un lien entre la mesure du dioxyde de carbone et les concentrations de COV. Mesure d'humidité relative De la même manière que pour les aldéhydes, cette étude ne met pas en évidence de corrélation entre l'humidité relative et les concentrations en polluants. Mesure de températures relatives La bibliographie montre que les concentrations en COV sont plus élevées l'été, en raison de l'augmentation des températures. Cette étude ne met pas en évidence ce constat. QAI-INT / 39
18 2.3 Comparaison aux valeurs guides Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs Peu de réglementations existent en France concernant la pollution de l'air intérieur, et notamment pour caractériser les concentrations en COV. A titre d'information, les États-Unis 1 recommande une concentration totale en COV inférieure à 2µg/m 3 comme seuil de confort, et l'allemagne 2 préconise une valeur cible de 3µg/m 3. Pour l'ensemble des prélèvements, les résultats obtenus sont en-deçà de ces valeurs. De même que pour les aldéhydes, des valeurs guides ont été proposées par les organismes de santé. Pour les COV cités précédemment, aucune de ces recommandations n'a été dépassée. Le graphique suivant illustre la situation des établissements rochelais (valeur maximale des deux campagnes), au regard de ces valeurs guides. Valeur guide AFSSET : 2µg/m 3 Confrontation des mesures de pollution avec les valeurs guides Valeur guide OMS : 26µg/m 3 Valeur guide OMS : 87 µg/m 3 Valeur guide OMS : 26µg/m 3 Valeur guide OMS : 22 µg/m 3 Valeur seuil campagne pilote : 1µg/m 3 Benzène Toluène Éthylbenzène Xylènes Styrène Trichloroéthylène Valeur guide AFSSET : 3µg/m Situation par rapport à la valeur cible (pourcentage) Illustration 12 : comparaison des concentrations en COV aux valeurs seuils 1 Environnmental Protection Agency-EPA et Molhave, L., Indoorair quality in relation to sensory irritation due to volatile organic compound.ashrae Trans..92(I), Seifert, B., 199 regulating indoor i air. IN:Walkinshaw, D.S. (ed.) Indoor'Air 9, proceeding of the 5 th International Conference on Indoor Air Quality and Climate, Toronto, Canada, july 29-August 3, vol 5,pp. QAI-INT / 39
19 Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs 2.4 Situation au regard d'autres campagnes de mesures en air intérieur Comparaison à la moyenne des études menées en air intérieur De même que pour les aldéhydes, il est intéressant de comparer les résultats d'études menées dans les établissements accueillant des jeunes enfants à ceux obtenus dans les bâtiments rochelais. Cette comparaison est représentée dans le graphique suivant. Pour les établissements rochelais, il a été choisi, quand elle était disponible, de prendre la moyenne des deux campagnes, plus représentative de l'étude Comparaison des concentrations en COV à d'autres études Concentration (µg/m3) Les Minimes Usseau La Pallice Aytré Périgny Châtelaillon-Plage St Vivien St Vivien Écoles Bourguignonnes Groupe scolaire Pasteur 21 moy Groupe scolaire Pasteur max École Jules Verne de Staffeldelten, 29 Écoles niort, 27 Lycée Pfixbourg, 28 École Jules Verne de Staffeldelten, 29 Écoles et crèches Nord Pas-de-C Benzène Toluène Éthylbenzène m+p-xylènes Styrène o-xylène n-décane n-undécane Illustration 13: comparaison des concentrations en COV à d'autres études Ce graphique met en évidence : de très fortes concentrations en m+p-xylènes, éthylbenzène et en o-xylène dans le site de St Vivien garderie ; dans les autres sites, ces polluants présentent des concentrations relativement faibles au regard des autres études ; une très forte concentration en styrène à Usseau ; des concentrations comparables aux études similaires pour les autres polluants et sites. Hormis pour le site les concentrations en xylènes et éthylbenzène à St Vivien garderie et en styrène à Usseau, il n'y a pas de concentration en polluants anormalement élevée. QAI-INT / 39
20 Résultats des COV et aldéhydes par prélèvements passifs Chapitre III Résultats des COV par les analyseurs actifs Les mesures se sont déroulées du 18 juillet au 13 août 28, ce qui représente vingtsix jours de mesure en continu. Elles n'ont pas été faites en même temps que les prélèvements par tubes passifs. Aucune comparaison stricte ne sera donc possible entre les deux méthodes de mesure. Néanmoins, les ordres de grandeur sont comparables (différence inférieure au facteur 1). L'analyseur automatique C2-C6 a permis la détection de vingt-cinq COV légers ; six d'entre eux n'ont pu être identifiés, puisqu'ils n'étaient pas présents dans la bouteille étalon. Concernant les COV lourds (analyseur automatique C6-C1), vingt-deux molécules ont été détectées, dont huit qui n'ont pu être identifiées. Afin d'exploiter les données, seuls les COV identifiés avec une fréquence de détection supérieure à trente pour cent seront conservés. Ils sont énumérés dans le tableau suivant, ainsi que leur pourcentage de détection. COV légers (C2-C6) Pourcentage de détection COV lourds (C6-C1) Pourcentage de détection trans-2-pentène 93 éthylbenzène 97 n-butane 92 m+p-xylènes 96 n-pentane 92 styrène 94 isoprène 72 nonane 94 i-pentane 67 o-xylène 93 propane 65 n-octane 93 hexène MTB 93 éthane 59 toluène 92 i-butane 38 benzène 92 i-octane MTB 62 décane 34 Tableau 5: tableau énumérant les molécules à analyser ainsi que leur pourcentage de détection L'ensemble des molécules détectées ainsi que leur pourcentage de détection sont énumérés dans l'annexe n 6. QAI-INT / 39
21 Résultats des COV par les analyseurs actifs Les graphiques suivants présentent la concentration moyenne, la médiane et l'écart-type sur l'ensemble de la campagne pour chaque polluant (valeur en annexe n 7). Concentration( µg/m3) Concentration moyenne des COV légers et écart type Trans-2-pentène n-butane n-pentane Isoprène I-pentane Illustration 15 : concentration moyenne et écart type des COV légers prélevés par analyseur automatique Concentration moyenne Propane Hexène Éthane médiane l-butane Concentration( µg/m3) Concentration moyenne des COV lourds, médiane et écart type 2 1,8 1,6 1,4 1,2 1,8,6,4,2 Éthyl-benzène m+p-xylènes Illustration 14 : concentration moyenne et écart type des COV lourds prélevés par analyseur automatique Écart-type Styrène Nonane o-xylène n-octane 135 MTB Toluène Benzène I-octane 123 MTB Décane Ces graphiques montrent que seulement six molécules présentent une concentration moyenne supérieure à 1µg/m 3. Il s'agit du trans-2-pentène, du n-butane, n-pentane, du propane, du m+p-xylènes, et du toluène. Le trans-2-pentène et le n-butane présentent les concentrations moyennes les plus fortes avec des taux respectifs de 32,35 µg/m 3 et 35,5µg/m 3. Néanmoins, le n-butane a un écart type très fort et une forte différence entre la moyenne et la médiane. La valeur de la moyenne est dans ce cas peu significative. Les organismes de santé ont également définit des valeurs guides pour des expositions aiguës, c'est-à-dire de courte durée : pour le toluène, l'oms recommande de ne pas dépasser 1µg/m 3 ; pour le benzène, l'afsset a défini une valeur cible de 41µg/m 3 pour éviter les effets de seuils. Les concentrations mesurées sont fortement inférieures à ces seuils. Les mesures automatiques permettent de créer des séries chronologiques de concentration en polluants. Elles mettent en évidence différents comportements des COV : cycle journalier avec augmentation des concentrations durant la nuit ; cycle journalier avec augmentation des concentrations durant la journée ; concentration de fond relativement faible entrecoupée de fortes augmentations de concentration ; aucun cycle. L'analyse des ces différents groupes est présentée dans les chapitres suivants. QAI-INT / 39
22 Résultats des COV par les analyseurs actifs 1 Molécules présentant une baisse de concentration durant la journée Concentration (µg/m3) Les COV appartenant a ce groupe présentent une évolution cyclique journalière : leurs concentrations augmentent durant la nuit, et diminuent la journée. Il s'agit du n-octane, du n- pentane, de l'éthylbenzène, du nonane, du styrène, du I-octane, du X123TMB et du toluène. Ce comportement semble se retrouver chez le m+p et o-xylènes mais de manière moins visible. Les COV présentant une évolution cyclique sont représentés sur les graphiques cidessous. Concentration (µg/m3) Concentration (µg/m3) 1,4 Concentration en n-octane 1,2 1,8,6,4,2 1,4 Concentration en éthybenzène 1,2 1,8,6,4,2 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 QAI-INT / 39 Temps (jour) 2 Concentration en n-pentane /7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 3/7/8 1/8/8 Temps (jour) Temps (jour) 31/7/8 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/9 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/8 31/7/8 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/9
23 Résultats des COV par les analyseurs actifs Concentration (µg/m3) Concentration ( µg/m3) Concentration ( µg/m3) Concentration ( µg/m3) 2,5 2 1,5 1,5 1,4 Concentration en nonane 1,2 1,8,6,4, ,4 1,2 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 QAI-INT / 39 Temps (jour) 29/7/8 3/7/8 31/7/8 1/8/8 5 Concentration en styrène 1,8,6,4,2 28/7/8 29/7/8 3/7/8 Temps (heure) Concentration en iso-octane 29/7/8 3/7/8 31/7/8 Temps (jour) Concentration en X123TMB 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 3/7/8 Temps (jour) 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/9 31/7/8 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/9 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/9 31/7/8 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/9
24 Résultats des COV par les analyseurs actifs Concentration (µg/m3) Concentration (µg/m3) ,5 3 2,5 2 1,5 1,5 Illustration 16 : graphiques représentant les COV dont la concentration diminue durant la journée Concentration en toluène 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 3/7/8 Temps (jour) Concentration en m+p-xylènes 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 3/7/8 Temps (jour) 31/7/8 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/9 31/7/8 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/9 Ces COV présentent des concentrations maximales durant la nuit, c'est-à-dire en l'absence d'ouverture des fenêtres et de fonctionnement de la ventilation 3. Il y a alors accumulation des polluants à partir de 18h qui se traduit par une augmentation de leur concentration. Cependant, cette augmentation ne se poursuit pas jusqu'au lendemain, à l'heure de l'ouverture des établissements. Les composés semblent atteindre un niveau maximal de concentration, un niveau d'équilibre. La durée nécessaire pour atteindre ce niveau apparaît comme variable. Dans ces établissements, les concentrations en polluants diminuent en début de journée avec le redémarrage de la ventilation, voire de l'aération. L'apport d'air neuf, généralement moins pollué, permet de diluer la pollution intérieure. Ce comportement spécifique laisse penser que les sources d'émission de ces COV se situent à l'intérieur de la salle. Ils peuvent notamment être émis par les matériaux de décoration et d'ameublement. Selon le LEPTIAB, «pendant cette période nocturne, les concentrations de certaines espèces, et notamment celles émises principalement par les matériaux et le mobilier 3 Le LEPTIAB nous a indiqué que dans la quasi-totalité des cas (crèche des Minimes y compris), une programmation horaire de la ventilation a été mise en place pour que les locaux ne soient pas ventilés de la fin d après-midi à la fin de la nuit. QAI-INT / 39
25 Temps (heure) Temps (heure) Concentration (µg/m3) Résultats des COV par les analyseurs actifs augmentent logiquement dès la coupure de la ventilation et se stabilisent éventuellement en milieu de nuit à une valeur d équilibre (de sorption). La première conséquence (pour tous les établissements qui ont cette programmation horaire) est que les concentrations mesurées avec les échantillonneurs passifs ne sont pas nécessairement représentatives de l exposition des enfants (surtout dans les cas des bâtiments neufs ou rénovés où la contribution des émissions par les matériaux peut être importante et où donc les fortes concentrations pendant la nuit tendraient à très fortement surestimer l exposition réelle).» Les graphiques suivants présentent les profils journaliers moyens des COV concernés. Il sont obtenus, en moyennant sur l'ensemble de la campagne, les mesures réalisées aux mêmes heures de la journée.,8,6,4,2 Illustration 17: graphiques représentant le profil journalier moyen des COV dont la concentration diminue dans la journée Profil journalier moyen du n-octane,8,6,4,2 :3 2:3 :3 2:3 4:3 6:3 8:3 4:3 6:3 8:3 Temps (heure) 1:3 12:3 14:3 16:3 18:3 2:3 22:3 Profil journalier moyen en éthylbenzène 1 Concentration (µg/m3) Concentration (µg/m3) Concentration (µg/m3) :3 2:3 4:3 6:3 8:3 Temps (heure) 1:3 12:3 14:3 16:3 18:3 2:3 22:3,9 Profil journalier moyen en styrène,8,7,6,5,4,3,2,1 1:3 12:3 14:3 16:3 18:3 2:3 22:3 1,4Profil moyen journalier en toluène Temps (heure) 1,2 1,8,6,4,2 :3 4:33 9:3 QAI-INT :33 18:3 22:33 concentration (µg/m3) Concentration (µg/m3) Concentration (µg/m3) Concentration (µg/m3) Profil journalier moyen en n-pentane :3 Profil journalier moyen en X123TMB,16,14,12,1,8,6,4,2 :3 3:33 7:3 2:3 4:3 6:3 8:3 1:33 14:3 Temps (heure) 17:33 21:3 Profil journalier moyen en nonane,14,12 1,5,1,8,6,4,2 1 1:3 12:3 14:3 16:3 18:3 2:3 22:3 Profil moyen journalier en m+p-xylènes 2 Temps (heure) 25/ 39,5 :3 :3 2:3 4:3 4:3 6:3 8:3 Temps (heure) 8:3 12:3 1:3 12:3 14:3 16:3 18:3 2:3 22:3 16:3 2:3
26 Résultats des COV par les analyseurs actifs 2 Molécules présentant une augmentation de concentration durant la journée Certains COV présentent un pic de concentration durant la journée. Il s'agit du trans-2- pentène, de l'isoprène et du décane. Le I-pentane semble également avoir ce comportement mais de manière moins visible. Ils sont représentés sur les graphiques suivants. Concentration( µg/m3) Concentration( µg/m3) Concentration (µg/m3) ,5 3,5 3 2,5 2 1,5 1, /7/8 2/7/8 19/7/8 2/7/8 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 Concentration en trans-2-pentène 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 3/7/8 Concentration en décane 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 3/7/8 Illustration 18 : graphiques représentant les COV dont la concentration augmente durant la nuit QAI-INT / 39 Temps (jour) Concentration en isoprène 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 3/7/8 1/8/8 Temps (jour) Temps (jour) 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/8 31/7/8 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/9
27 Résultats des COV par les analyseurs actifs L'évolution journalière de ces trois polluants est présentée dans les graphiques suivants. Profil journalier moyen en trans-2-pentène 5 concentration (µg/m3) :3 4:3 8:3 12:3 Temps (heure) 16:3 2:3 concentration (µg/m3) Profil journalier moyen en isoprène 1,4 1,2 1,8,6,4,2 :3 4:3 9:3 13:33 Temps (heure) 18:3 22:33 Profil journalier moyen de décane Concentration (µg/m3),5,4,3,2,1 :3 4:3 8:3 12:3 16:3 2:3 temps (heure) Illustration 19 : profil journalier des COV dont la concentration augmente durant la journée Les concentrations de ces composés augmentent durant la journée, c'est-à-dire durant la période d'occupation de la salle. Ces accumulations peuvent être continues (cas du trans-2- pentène) ou discontinues (cas de l'isoprène). Au contraire, durant la période de fermeture de la crèche, les concentrations diminuent jusqu'à un point d'équilibre. Ces COV peuvent avoir diverses origines : les différentes activités proposées aux enfants (peintures, collage...) ; les températures élevées qui favorisent l'émission de certains COV, notamment ceux émanant des matériaux ; l'air extérieur, où l'augmentation des températures peut favoriser la formation de certains polluants. Néanmoins, à moins que des activités de peinture et de bricolage aient lieu chaque jour, il est possible de considérer que la majeure partie des émissions ait une origine externe au bâtiment ou provient des matériaux de décoration et d'ameublement. QAI-INT / 39
28 Résultats des COV par les analyseurs actifs 3 Molécules présentant un pic de concentration durant la journée Concentration( µg/m3) D'autres COV présentent une augmentation brutale de leur concentration, alors que leur niveau moyen est très bas (entre et 2µg/m 3 ). Ces augmentations apparaissent sur un pas de temps court (une demi heure ou une heure) et disparaissent plus ou moins rapidement. Il est ainsi possible de distinguer dans ce groupe le propane, le I-butane et le n-butane. Ils sont représentés sur les graphiques suivants. Concentration( µg/m3) Concentration (µg/m3) /7/8 2/7/8 19/7/8 2/7/8 Illustration 2 : concentration des COV présentant un pic de concentration dans la journée Concentration en propane 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 3/7/8 1/8/8 2/8/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 QAI-INT / 39 Temps (heure) 2 Concentration en I-butane /7/8 3/7/8 19/7/8 2/7/8 21/7/8 22/7/8 23/7/8 24/7/8 25/7/8 26/7/8 27/7/8 28/7/8 29/7/8 3/7/8 Temps (heure) Concentration en n-butane Temps (heure) 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/8 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/8 1/8/8 2/8/8 3/8/8 4/8/8 5/8/8 6/8/8 7/8/8 8/8/8 9/8/8 1/8/8 11/8/8 12/8/8 13/8/8
29 concentration (µg/m3) Résultats des COV par les analyseurs actifs Les profils journaliers moyens de ces trois polluants montrent qu'ils ont une évolution identique. Ils sont présentés ci-dessous. Profil 5 journalier moyen en propane :3 3:33 7:3 1:33 14:3 Temps (heure) concentration (µg/m3) 17:33 21:3 concentration (µg/m3) :3 4:3 8:3 2 Profil journalier moyen en n-butane :3: 4:3: 9:3: Illustration 21 : profil journalier du propane, I-butane et n-butane 8 Profil journalier moyen en l-butane :33: Temps (heure) 18:3: 12:3 Temps (heure) 22:33: 16:3 2:3 D'après le profil journalier de ces trois polluants, il est possible de noter un accroissement très rapide des concentrations aux alentours de 8h et de 18h. Le même phénomène se retrouve à 13h, mais dans des proportions moindres. La rapidité de ces accroissements traduit l'existence d'une source à l'intérieur de la salle ; une source extérieure aurait été perçue de manière plus progressive. La différence principale entre ces pics de concentrations réside dans le délai nécessaire à retrouver une concentration en polluants quasi nulle. Ainsi, lorsque l'émission s'effectue en début de journée, les concentrations élevées persistent peu dans l'air. Au contraire, lorsque les polluants apparaissent en fin de journée, ils restent plus longtemps. Il est avéré que l'un des produits d'entretien utilisé par les agents de service contenait du propane. Ainsi, lorsque ces derniers effectuaient le ménage le matin, le renouvellement de l'air par la ventilation, voire l'ouverture des fenêtres, permettait une baisse rapide des concentrations. Au contraire, lorsque le passage des agents s'effectuait en soirée, il fallait davantage de temps pour retrouver les concentrations de base en polluants, la pièce n'étant ni ventilée ni aérée pendant la nuit. Le même raisonnement peut être fait pour les deux autres polluants. QAI-INT / 39
30 Conclusion Conclusion Cette étude a permis d'évaluer la qualité de l'air dans huit écoles et crèches de l'agglomération rochelaise avec un suivi plus poussé dans une crèche, grâce à la mise en place d'analyseurs automatiques. Sur les huit établissements, les concentrations moyennes en COV et aldéhydes sont inférieures aux valeurs guides. Il n'y a donc pas de concentration anormalement élevée. De plus, la majorité de ces taux moyens sont similaires même inférieurs aux résultats d'études menées dans les établissements accueillant des jeunes enfants. Il est à noter des exceptions pour le site St Vivien garderie qui présente des concentrations élevées en m+pxylènes, éthylbenzène et o-xylène. Ces taux élevés de COV sont à mettre en relation avec les travaux de rénovation réalisés dans ce bâtiment quelques mois plus tôt. Les mesures de dioxyde de carbone et d'humidité ne permettent pas d'expliquer les concentrations observées. Il semble cependant y avoir une corrélation entre l'augmentation des températures et l'augmentation des concentrations en aldéhydes. Ce constat n'a pu être mis en évidence pour les COV. Les mesures automatiques des COV permettent de suivre leur évolution temporelle. Il apparaît ainsi différents comportements. Certains COV, tels que le nonane ou le styrène, ont une évolution cyclique avec augmentation de leur concentration durant la nuit, c'est-à-dire en l'absence de renouvellement d'air par ventilation ou aération. La source de ces polluants semble être liée aux caractéristiques de la salle même. D'autres COV, tels que le trans-2-pentène ou l'isoprène, présentent un cycle journalier avec augmentation des concentrations durant la journée, et diminution durant la nuit. L'origine de ces polluants pourrait être liée aux activités proposées aux enfants ainsi qu'à l'augmentation des températures. Enfin, certains d'entre eux présentent une concentration moyenne très faible, entrecoupée d'augmentation brusque. Lorsque la hausse apparaît en début de journée, les concentrations élevées persistent peu dans l'air. Au contraire, lorsque les polluants apparaissent en fin de journée, ils restent plus longtemps, la pièce n'étant ni ventilée ni aérée pendant la nuit. QAI-INT / 39
31 Conclusion Table des figures Illustration 1 : logo du LEPTIAB...5 Illustration 2 : carte représentant l'ensemble des points de prélèvement (Mappy)...6 Illustration 3 : photographie représentant les tubes passifs...8 Illustration 4 : principe de fonctionnement de l'échantillonneur à diffusion passive...8 Illustration 5 : photographie du AirmoVOC C2-C6...9 Illustration 6: concentration totale en aldéhydes dans chaque site...11 Illustration 7 : concentrations en aldéhydes durant les deux campagnes à Châtelaillon-Plage 12 Illustration 8 : comparaison des concentrations en formaldéhyde aux valeurs de gestion...13 Illustration 9 : comparaison des concentrations en aldéhydes à d'autres études...14 Illustration 1: concentration en COV en fonction des lieux de mesure...16 Illustration 11 : concentration en COV à St Vivien école...17 Illustration 12 : comparaison des concentrations en COV aux valeurs seuils...18 Illustration 13: comparaison des concentrations en COV à d'autres études...19 Illustration 14 : concentration moyenne et écart type des COV lourds prélevés par analyseur automatique...21 Illustration 15 : concentration moyenne et écart type des COV légers prélevés par analyseur automatique...21 Illustration 16 : graphiques représentant les COV dont la concentration diminue durant la journée...24 Illustration 17: graphiques représentant le profil journalier moyen des COV dont la concentration diminue dans la journée...26 Illustration 18 : graphiques représentant les COV dont la concentration augmente durant la nuit...27 Illustration 19 : profil journalier des COV dont la concentration augmente durant la journée 27 Illustration 2 : concentration des COV présentant un pic de concentration dans la journée..28 Illustration 21 : profil journalier du propane, I-butane et n-butane...29 Table des tableaux Tableau 1: tableau récapitulatif des caractéristiques de chaque salle...7 Tableau 2: tableau énumérant l'ensemble des polluants mesurés par les prélèvements passifs. 7 Tableau 3: tableau énumérant l'ensemble des COV mesurés par les prélèvements actifs...9 Tableau 4: tableau récapitulatif des dates de prélèvements...1 Tableau 5: tableau énumérant les molécules à analyser ainsi que leur pourcentage de détection...2 QAI-INT / 39
32 Annexe 1 : résultats des aldéhydes par les tubes passifs Annexe 1 : résultats des aldéhydes par les tubes passifs Concentration (µg/m 3 ) Campagne été Campagne hiver Les Minimes Usseau La Pallice Périgny Châtelaillon- Plage Formaldéhyde 14,13 9,2 16,82 11,24 9,93 Acétaldéhyde 5,77 2,4 6,19 4,69 2,59 Acroléine,6 <,3 <,3 <,3,4 Propanal 3,19 1,1 4,11 1,6,94 Butanal 7,46 3 <1,3 <1,3 <1,3 Benzaldéhyde,3,3,53,14,8 Isopentanal 1,2,4 <,2 <,2 <,2 Pentanal 4,57 2,2 6,67 3,12 1,69 Hexanal 16,18 9,5 21,5 1,71 5,99 St Vivien Formaldéhyde 5,56 8,6 8,6 12,53 26,29 5,88 19,63 Acétaldéhyde 4,56 2,1 4,99 6,26 5,76 2,55 4,2 Acroléine <,3 <,3 <,3 <,3 <,3 <,3 <,3 Propanal 1,26 1,9 2,56 1,71 3,2,56,7 Butanal <1,3 1,8 <1,3 <1,3 6,6 <1,3 <1,3 Benzaldéhyde,11,2,11,24,2,27,4 Isopentanal <,2 1,5 <,2 <,2,7 <,2 <,2 Pentanal 1,82 3,2 2,96 4,23 9,81 1,2 Hexanal 4,92 5,4 1,53 15,85 42,34 2,9 4,95 QAI-INT / 39
33 Annexe 2 : sources d'émission des aldéhydes et COV Annexe 2 : sources d'émission des aldéhydes et COV Aldéhydes Formaldéhyde Acétaldéhyde Sources Photochimie, panneaux de particules, panneaux de fibres, panneaux de bois brut, émissions des livres et magazines neufs, peintures à phase solvant, fumée de cigarettes, photocopieurs... Photochimie, fumée de cigarettes, photocopieurs, panneaux de bois brut, panneaux de particules... Benzaldéhyde Peintures à phase solvant, photocopieurs, parquet traité... Hexaldéhyde Isobutyraldéhyde/ butyraldéhyde Isovéraldéhyde Valéradléhyde Panneaux de particules, émissions des livres et magazines neufs, peintures à phase solvant, produit de traitement du bois (phase aqueuse), panneaux de bois brut... Laques, peintures, vernis, savons, cosmétiques... Peintures, vernies, fongicide, herbicide, traitement du bois, calfatage siliconé... Émissions des livres et magazines neufs, peintures à phase solvant, panneaux de particules... Benzène Toluène COV Éthylbenzène Xylènes N-décane N-undécane Styrène 1,1,1-trychloroéthane Trychloroéthylène Sources Carburants, fumée de cigarette, produits de bricolage, ameublement, produits de construction et de décoration... Peintures, vernis, colles, encres, moquettes, tapis, calfatage siliconé, vapeur d essence, cires... Cire, peinture, revêtement, carburants... Peintures, vernis, colles, insecticides, carburants... White-spirit, colles pour sol, cire, vernis à bois, nettoyant sol, moquettes, tapis... White-spirit, colles pour sol, cire, vernis à bois, nettoyant sol... Matière plastique et caoutchouc, matériaux isolants, automobile, fumée de cigarette... Formulation de colle... Peintures, vernis, colles, dégraissant métaux... QAI-INT / 39
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