Montage En nř1: Amplificateurs d instrumentation: application au conditionnement de la mesure d une température.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Montage En nř1: Amplificateurs d instrumentation: application au conditionnement de la mesure d une température."

Transcription

1 Montage En nř1: Amplificateurs d instrumentation: application au conditionnement de la mesure d une température. par le 11 Février 2010 Table des matières 1 La température: une grandeur physique à mesurer Les objectifs et difficultés mis en jeu Comment mesurer une température? Introduction aux capteurs Le conditionnement de la mesure Immunité aux perturbations:le pont de Wheatstone Qui était Charles Wheatstone? Un principe simple et efficace Une structure améliorée: le demi-pont L amplificateur d instrumentation Pourquoi un amplificateur différentiel? Le TL081 en soustracteur : un amplificateur différentiel médiocre Les offsets introduits Problème d adaptation d impédance Le taux de réjection en mode commun (CMRR) Un amplificateur plus performant: le INA Performances du thermomètre Étalonnage du thermomètre Rapidité et comparaison avec le thermomètre à thermocouple Précision et domaine de validité

2 2 Section 1 1 La température: une grandeur physique à mesurer Nous proposons ici de faire une introduction sur les différentes problématiques liées à la mesure de température. Nous serons alors ammener à expliciter le principe de fonctionnement de trois capteurs utilisés pour la mesure de température et nous prédéterminerons quelle structure il faudra utiliser pour réaliser un conditionnement correct du signal électrique image de la température. 1.1 Les objectifs et difficultés mis en jeu Souvenons-nous que la notion de température est d abord une notion physiologique et qu elle n a pas de signification absolue au premier abord. Il existe plusieures échelles de température: L échelle Celsius. Elle est définie par deux points: 0řC correspond au point de fusion de la glace à une pression de 1 atm et 100řC correspond au point d ébullition de l eau à une pression de 1 atm L échelle Kelvin. C est l unité légale de température dans le Système International. Elle est définie aussi par deux points: 0řK qui correspond au zéro absolu, température correspondant à la mort thermique d un système (il ne peut plus fournir de chaleur) et 273,16řK qui correspond au point triple de l eau à 0,01 bar. Il existe aussi d autres échelles de température (Réaumur, Fahrenheit) mais nous nous n y intéresserons pas ici et nous utiliserons l échelle Celsius. On peut aussi noter qu une définition possible de la température est la température cinétique, liée à la vitesse quadratique moyenne des molécules, d un volume mésoscopique de gaz parfait monoatomique. La température d un corps peut être définie alors par son équilibre thermique avec un gaz parfait monoatomique. Nous savons que deux corps mis en contact à deux températures différentes tendent vers un équilibre thermique. Si on place un troisième corps en contact avec ce système en équilibre, alors l ensemble des trois corps est en équilibre thermique: c est le principe zéro de la thermodynamique. Cela permet de comprendre que la température est repérable, c est-à-dire qu on peut définir l égalité de deux températures. Néanmoins, cela ne la rend pas mesurable pour autant: il faut être capable de définir un rapport de température. Il est donc nécessaire d utiliser des instruments qui sont capables de repérer la température et qui vont nous en donner une image qu il faudra traiter et convertir. Nous proposons dans ce montage de mettre au point une chaîne de mesure qui nous permettra de mesurer la température. Nous verrons alors que pour les capteurs utilisés, il est nécessaire de traiter le signal provenant du capteur pour avoir en sortie une grandeur électrique image de la température qui soit exploitable. On crée alors un thermomètre. 1.2 Comment mesurer une température? Introduction aux capteurs Nous avons besoin d un thermomètre, c est-à-dire un système possédant une grandeur qui varie toujours dans le même sens que la température (grandeur thermométrique) et qui peut servir à repérer la température. C est le cas par exemple d un thermomètre à gaz (dihydrogène ou hélium par exemple) à volume constant utilisé dans les laboratoires de métrologie.

3 La température: une grandeur physique à mesurer 3 Dans notre cas nous allons utiliser un capteur qui permet de convertir la grandeur température en une grandeur électrique. On distingue des capteurs optiques (pyromètre, caméra thermique), mécaniques (dilatation d un métal ou d un liquide) et électriques (thermistance, sonde à résistance de platine et thermocouple) mais dans notre montage nous avons utilisé une sonde à résistance de platine. On peut néanmoins expliciter le principe de fonctionnement des autres capteurs électriques: les thermistances: il s agît de résistances dites CTN constituées d oxydes métalliques dont la résistivité décroit en fonction de la température (ρ = Ae B/T ). Leur coefficient de température est alors α = 1 dρ = B. Il existe aussi des thermistances dites CTP à coefficient de température ρ dt T 2 positif. les couples thermoélectriques (thermocouples): ils sont basés sur l existence d une force électromotrice lorsque deux soudures entre deux métaux différents sont à des températures différentes. Il s agit du phénomène de Seebeck résultant de l effet Peltier et l effet Thomson. les sondes à résistances de platine: il s agit de résistances thermoélectriques composées d un métal (en général du platine qui est inoxydable et de point de fusion de 1769řC) dont la résistivité ainsi que les propriétés géométriques augmentent avec la température. Les différentes caractéristiques de ces capteurs sont données dans le tableau ci-après: Temps de réponse Sensibilité relative Précision Domaine d utilisation Thermistance CTN 1s à1mn 10 2 C 1 1řC de 100 à 400řC Sonde à résistance de Pt 5 à 50s C 1 0, 1řC de 200 à 1000řC Thermocouple 0, 5 à 1mn C 1 1řC de 270 à 2720řC Tableau 1. Ordre de grandeur des caractéristiques des capteurs électriques de température. Pour réaliser notre thermomètre, nous avons utilisé une sonde à résistance de platine HEL- 700 dont la la variation de résistance avec la température est donnée par: R(T)=R 0 (1+A.T + B.T C.T 3 + C.T 4 ), (1) avec R 0 = 1000Ω la résistance de la sonde à 0řC, A = 3, řc 1, B = 6, řc 2 et C = 6, řc 4 si T < 0 et nul sinon. Figure 1. Évolution de la résistance de la sonde en fonction de la température.

4 4 Section 2 Un bon capteur est caractérisé par un certain nombre de qualités: Ne pas modifier la grandeur à mesurer (faible capacité thermique) Avoir un faible temps de réponse être fidèle, sensible et précis Nous verrons par la suite comment nous avons mesuré le temps de réponse de la sonde avec un séche-cheveux. Les caractéristiques de notre sonde à résistance de platine sont donnés ci-après. Figure 2. Caractéristiques de la sonde utilisée. La première idée qui peut venir à l esprit pour avoir une image de la température est d alimenter la sonde avec une source de tension continue et de mesurer la résistance directement. Néanmoins, pour obtenir un courant mesurable et différentiable du bruit, il faut une tension d alimentation suffisante. Or, on risque de provoquer un phénomène d auto-échauffement de la sonde ce qui faussera notre mesure. Le constructeur donne un coefficient d auto-échauffement (self heating) ici de 0.3mW/řC. On peut donc réaliser un pont diviseur de tension et mesurer la tension aux bornes de la sonde qui est une image de la température par le bias de la résistance. Néanmoins, nous allons montrer que ce conditionnement n est pas adapté et qu il va falloir se tourner vers un montage basé sur un pont de Wheatstone. 2 Le conditionnement de la mesure 2.1 Immunité aux perturbations:le pont de Wheatstone Qui était Charles Wheatstone? Charles Wheatstone ( ) était un physicien et inventeur britannique à qui on doit nottament le concertina anglais, le premier microphone, le premier télégraphe électrique de Londres ainsi que le fameux pont de Wheaston. Il est aussi le père de la stéréoscopie qui est l ensemble des techniques mises en oeuvre pour reproduire une perception du relief à partir de deux images planes.

5 Le conditionnement de la mesure Un principe simple et efficace Figure 3. Portrait de Charles Wheatstone. Nous avons vu que notre sonde à résistance de platine se comporte comme une résistance dépendant de la température par une loi donnée par l équation (1). Pour éviter l auto-échauffement, on peut utiliser un pont diviseur de tension classique alimenté par une tension continue E dont la valeur sera discutée dans la dernière partie. Si on place en série de la sonde une résistance R, la tension fournie par cet étage sera: R T v = E. (2) R + R T Il faut déjà d embler remarquer que cette structure n est pas linéaire et ce sera aussi le cas par la suite. On voit donc qu on devra introduire une erreur d approximation linéaire qui interviendra dans notre précision. Ce montage présente un inconvénient majeur: on ne dispose d aucune référence simple. En effet, il serait pratique d avoir une tension de sortie nulle à 0řC par exemple, alors qu ici si on a bien R = R 0 =1kΩ on aura une tension E en sortie. Pour réaliser un étalonnage il faut donc connaître E avec une précision suffisante. 2 De plus, la moindre perturbation sur R T (torsion mécanique par exemple) ne sera pas compensée mais interprétée comme une évolution de la température. Il faut alors imaginer une structure symétrique capable d assurer à la fois une référence précise et stable, ainsi qu une compensation à la fois des erreurs systématiques ainsi que des perturbations. Il s agit là du principe des mesures différentielles. Prenons cette fois-ci deux ponts diviseur symétriques. Si on mesure la différence de tension entre les deux points milieu de ces ponts, on sera capable d améliorer la sensibilité aux variations de R T, et de s affranchir des perturbations affectant les deux ponts: il s agit du pont de Wheatstone. Figure 4. Pont de Wheatstone en quart de pont. C est structure se retrouve énormément dans le conditionnement des signaux provenant de capteurs, en particuliers pour les jauges de contraintes dans le cadre de mesure de déformation ou de pression. On réalise une mesure différentielle: v = E( 1 2 R T R +R T )= E 2 (R R T R + R T ). (3)

6 6 Section 2 Si on choisit correctement R = R 0, nous avons alors à 0řC R T = R 0 = R donc v = 0 quelque soit la valeur de E. Il sera donc pratique et beaucoup plus aisé d étalonner le thermomètre et de déterminer l offset en sortie qui nous donnera la précision du thermomètre dans la zone de linéarité. On parle ici de pont de Wheatstone en quart de pont. Dans toute la suite nous allons travailler avec une approximation linéaire de V s en fonction de la température et chercherons à chiffrer l erreur d approximation linéaire ε lin. Tant que cette précision sera meilleure que celle du capteur, alors on ne modifiera pas la précision du thermomètre. Ensuite, on pourra définir une plage de fonctionnement du thermomètre pour laquelle on peut mesurer la température avec une précision raisonnable. En utilisant l équation (1), on peut réaliser un développement limité au premier ordre de v: v 1 = E 2 (R R 0(1+A.T +o(t)) R + R 0 (1+A.T +o(t)) ) E.A.T + o(t). (4) 4 Par la suite, on réglera le gain de l amplificateur en aval afin d avoir une lecture simple de la température sur un voltmètre précis. L erreur de linéarité ε lin peut être déterminée avec un développement au second ordre de v, mais ici nous opterons pour une methode graphique: ε lin (T)=v(T) v 1 (T). (5) Nous pouvons déjà déterminer l erreur de linéarité due au conditionnement de la mesure. Par la suite, on s intéressera à la précision de l amplificateur différentiel et on exploitera la datasheet de la sonde pour obtenir sa précision. Pratiquement, il est possible d améliorer la sensibilité de v par rapport aux variations de température en utilisant un deuxième capteur en diagonale du premier, voire utiliser quatre capteurs (c est le cas des jauges de contraintes) ce qui permet d amplifier la différence de potentiel entre les deux points milieu des bras du pont Une structure améliorée: le demi-pont Nous disposons pour notre montage de deux sondes à résistance de platine HEL-700. En plaçant cette deuxième sonde en diagonale de la première, on amplifie la différence des potentiels d un facteur deux par rapport au quart de pont: v =E( R R T R + R T ). (6) Figure 5. Structure en demi-pont. Pour notre application, on mettra en avant un quart de pont alimenté sous 3V afin de montrer les différences déjà probantes entre notre thermomêtre ainsi conçu et le thermomètre Tesco que nous avons à disposition.

7 Le conditionnement de la mesure L amplificateur d instrumentation On s intéresse ici à la fonction amplification. Nous allons montrer que cette fonction nécessite un amplificateur particulier: l amplificateur différentiel. Nous allons justifier pourquoi un TL081 monté en soustracteur est médiocre et proposé un amplificateur différentiel intégré plus adapté à notre problème Pourquoi un amplificateur différentiel? Nous avons vu que le pont de Wheaston permet de délivrer une différence de potentiel, aux bornes de la sonde à résistance de platine, dépendant de la température. Si on souhaite obtenir en sortie une tension image de la température, il est nécessaire d amplifier une différence de potentiel entre deux points quelconque du pont, donc de réaliser une soustraction entre ces deux potentiels. C est le rôle de l amplificateur différentiel. Les mesures différentielles permettent d une part d accroître la sensibilité du signal électrique conditionné en fonction de la grandeur à mesurer, ainsi que de s affranchir des erreurs systématiques potentielles. Un bon amplificateur différentiel est caractérisé par plusieures qualités: son impédance d entrée est très grande (>10 10 Ω) son taux de réjection en mode commun (Common mode rejection ratio) est très grand (>100 db) il introduit un offset très faible ( < 100µV ) il est éventuellement peu bruité. Figure 6. Schéma d un amplificateur différentiel. Pour rappel, le CMRR est définit par la relation suivante: CMRR db = 20.log( G md G mc ), (7) avec G md le gain en mode différentiel et G mc le gain en mode commun. On rappelle que si V s est la tension de sortie du montage et e +, e les tensions d entrée nous avons: V s =G md (e + e )+G mc ( e+ + e ). (8) 2 Nous proposons de tester deux types d amplificateur différentiel 1 dont les caractéristiques importantes pour notre utilisation sont donnés dans le tableau ci-après. Tension d offset Courant de biais CMRR Tension équivalente de bruit Z e TL081 10mV max 200 pa max 86dB max 15nV / Hz à f = 1kHz Ω IN µv max 2nA dB 11nV / Hz à f = 1kHz Ω Tableau 2. Principales caractéristiques des amplificateur. Il s agit des caractéristiques d entrée. 1. Un amplificateur différentiel n est pas forcément un amplificateur faible bruit.

8 8 Section 2 On fera attention qu ici on donne les caractéristiques de l amplificateur opérationnel TL081 et non pas du soustracteur cablé avec un TL081. On s attend alors à obtenir des performances dégradées par rapport à ce qui se trouve dans le tableau. Par la suite nous allons mesurer les paramètres important des amplificateurs différentiels proposés, comparer avec les données constructeurs et discuter sur la qualité de ces amplificateurs Le TL081 en soustracteur : un amplificateur différentiel médiocre Une première idée est d utiliser un amplificateur opérationnel monté en soustracteur comme indiqué sur la figure 7. Figure 7. Amplificateur opérationnel monté en soustracteur. Dans notre application on choisit R 3 = R 1 et R 2 = R 4. Un telle structure permet d obtenir un gain en mode différentiel G md = R2 R 1. On choisit ici un gain de 10 soit R 2 = 10kΩ ±1% et R 1 =1kΩ ± 1%. Les offsets introduits Puisqu on travaille en régime continu, le moindre offset apporté par l amplificateur différentiel va fausser la mesure de température. Cela est particulièrement problématique dans le cas du soustracteur à TL081 puisqu on introduit un offset de quelques millivolts. Néanmoins, le TL081 offre la possibilité de compenser cet offset en connectant un potentiomètre entre la broche 1 et la broche 4 ( V cc ). Ainsi en connectant la broche 2 (entrée -) et 3 (entrée +), on est capable de compenser cet écart en utilisant un voltmètre très précis capable de mesurer des µv. Les pertes statiques sont inhérentes au fonctionnement du TL081. Le constructeur nous donne les valeurs typiques de l offset en tension (typiquement 3mV et au maximum 10mV à 25řC) et des courants de biais (au maximum 200pA à 25řC). On représente en figure 8 une modélisation de ces pertes statiques. Figure 8. Pertes statiques dans l amplificateur opérationnel.

9 Le conditionnement de la mesure 9 Pour mesurer l offset en tension, il suffit de brancher les entrées à la masse et de mesurer la tension de sortie lorsque toutes les résistances sont retirées 2. On divisera cette valeur par le gain afin de comparer avec la donnée constructeur. Pour mesurer les courants de biais, on utilise le principe de charge d une capacité à courant constant. De là deux montages très simples donnés en figure 9 sont à mettre en oeuvre. Figure 9. Montages de mesure des courants de biais. La valeur du courant de biais peut alors être donné par l expression: i b =C V s t, (9) avec C mesurée à 129pF. Ici nous avons i b+ = 46pA et i b = 52pA. On définit aussi les courants d offset et de polarisation: i offset = i b+ i b = 7pA, i polarisation = i b+ + i b 2 = 48pA. Figure 10. Évolution de la tension de sortie lors de la mesure de i b+. Ces manipulations permettent de mettre en évidence ces problèmes de pertes statiques dues à l amplificateur, mais par la suite nous faisons abstraction de leur effet en sortie puisqu elles sont compensées. 2. Si on mesure directement la sortie avec les deux entrées reliées à la masse, on aura l offset total résultant des pertes statiques. C est cette valeur qu on compensera.

10 10 Section 2 Un autre point qui peut-être intéressant de mesurer pour est la tension équivalente de bruit apportée par l amplificateur. Pour cela on connecte les deux entrées à la masse et on observe la tension de sortie à un analyseur de spectre de grande impédance d entrée (1MΩ). On peut alors mesurer la densité spectrale de bruit: B = 108dBm/Hz. (10) On constate aussi que la densité spectrale de bruit reste relativement constante ce qui permet de caractériser le bruit comme un bruit blanc. On peut en déduire la tension équivalente de bruit ramener en entrée par la relation: e b = [50Ω].[1mW].10B/10 G =2, 81nV / Hz à1khz. (11) Cette valeur correspond à la valeur constructeur mais nous supposerons par la suite que ce bruit est négligeable devant les autres niveaux de tensions du circuit puisqu on travaille dans une zone de fréquence restreinte. Problème d adaptation d impédance Un problème majeur qui revient systématiquement lorsqu on a à cascader plusieurs montages est l adaptation d impédance entre deux éléments. En effet, si nous avons une faible impédance d entrée, alors il va en résulter un écroulement non volontaire de la tension. Si nous souhaitons être précis dans la mesure de température, il est absolument nécessaire que notre amplificateur différentiel ait la plus grande résistance d entrée possible. Dans le cas contraire, le thermomètre donnera donc une température éronnée. Pour l amplificateur différentiel, on introduit une impédance différentielle ainsi que deux impédances en mode commun selon le schéma donné sur la figure 11. Figure 11. Impédance d entrée du soustracteur. Pour déterminer Z com et Z com+, il suffit de faire un essai en mode commun avec e + = e et déterminer les courants i et i +. On obtient alors: { e + = e = 0, 99V i + = i = 90µA Z com+ = e+ i + = Z com = e i = 11kΩ. (12) De même, en réalisant un essai avec e + = e, nous obtenons: Z diff = 6MΩ (13) La faible impédance en mode commun fait que la tension en sortie du pont de Wheatstone va être diminuée et va donc fausser la mesure de température. On pourrait éventuellement placer des amplificateurs opérationnels montés en suiveur pour chaque entrée, mais nous savons déjà que nous devons utiliser un amplificateur intégré prévu pour la mesure différentielle.

11 Le conditionnement de la mesure 11 Le taux de réjection en mode commun (CMRR) Pour mesurer le CMRR, il faut mesurer le gain en mode différentiel qu on impose à 10 ainsi que le gain en mode commun. Ces mesures doivent être réalisées en continu puisqu on travaille en régime quasi-statique. D après l équation (3), la mesure de G md se fera à e + = e < Vcc et G la mesure de G mc se fera à e + = e 1 de sorte à avoir la tension la plus élevée en sortie. On mesure alors pour le soustracteur: G mc = G md = 9, 4 (14) 41, On en déduit alors que le CMRR du soustracteur vaut: =4, (15) CMRR db = 20log( G md G mc )=68dB < 80dB (16) On mesure donc un CMRR inférieur à la valeur minimal donnée par le constructeur. En fait, ce 80dB correspond au CMRR minimal du TL081 seul. Ici, nous avons non pas un simple TL081 mais un soustracteur comportant des résistances tolérancées à 1%. Si les résistances n ont pas les valeurs théoriques attendues, on parle alors de mauvais appareiment des résistances, on peut montrer que le CMRR de l ensemble est inférieur au CMRR de l amplificateur seul. Pour associer differents CMRR, il faut remonter à l erreur relative qu ils engendrent par rapport au cas idéal définie par: V1+ V2 ) 2 ε cmrr = G mc( G md (V 1 + V 2 ) = 1 V1+V2 CMRR.( 2 V 1 V 2 ), (17) avec le taux de réjection en mode commun défini linéairement ici. Or nous savons que les erreurs relatives s additionnent donc il est possible de relier le CMRR total d un circuit au CMRR de chaque élément de ce circuit. La relation entre le CMRR total et les CMRR dus à plusieurs effets est immédiate: ce qui nous permet d affirmer que: V 1 + V ε cmrrtotal = ( + ).( ), (18) CMRR 1 CMRR 2 V 1 V 2 CMRR total = CMRR1.CMRR2 CMRR 1 + CMRR 2. (19) On peut alors déterminer le taux de réjection en mode commun total du soustracteur si on calcule le taux de réjection en mode commun dû au mauvais appariement des résistances. On ne va plus supposer ici que les résistances ont des valeurs parfaitement définies. On réalise le calcul dans le cas général. Si on fait le calcul de la fonction de transfert en supposant l amplificateur idéal, de gain en mode differentiel G md, nous montrons que: V s = R 1 + R 2. R 4 R V 2 V 2 1 = G md (V 2 V 1 )+G mc ( V 1 +V 2 ), (20) R 3 + R 4 R 1 R 1 2 ce qui nous permet d identifier: G mc = R 1.R 4 R 2.R 3 R 1 (R 3 +R 4 ) G md = (R 1 + R 2 ).R 4 + R 2 (R 3 + R 4 ) 2.R 1.(R 3 + R 4 ) (21)

12 12 Section 2 Ce calcul met en évidence qu en supposant l amplificateur parfait, on a un gain en mode commun non nul si R 3.R 2R 1.R 4. La problématique va être alors d apparier correctement les resistances pour obtenir le taux de réjection en mode commun le plus élevée possible. Le CMRR dû au mauvais appariement des résistances vaut alors: CMRR résistance = (R 1 + R 2 ).R 4 + R 2 (R 3 + R 4 ) 2.(R 1.R 4 R 2.R 3 ) Revenons à notre problématique initiale. Pour déterminer théoriquement le CMRR total, nous posons R 2 = R 4 = R ± R et R 1 =R 3 =r ± r, ce qui permet d écrire: CMRR résistance = 1 + r R 2.( r r + R R ) (22) Dans le cas de notre montage on a utilisé des résistances de précisions à 1%. Cela donne un CMRR minimum (c est à dire dans le pire des cas) du à l appariement de 48, 8d B. Dans le cas des résistances discrètes on peut esperer descendre à des erreurs 0, 1% pour des résistances de hautes précisions (C M R R 0,1% = 68, 8d B). En technologie CMS on peut encore descendre d un facteur 10, et avoir des composants discret précis à 0, 01%, (CMRR 0,01% = 88, 8dB). Enfin le taux de réjection en mode commun de l ensemble du montage doit alors être compris dans la fourchette: CMRR total [48.8dB, 86dB], (23) avec la borne supérieure imposée par l amplificateur TL081 et la borne inférieure par le mauvais appariemment des résistances dans le pire des cas Un amplificateur plus performant: le INA114 Nous venons de montrer que le soustracteur à TL081 est relativement médiocre pour notre application et c est pourquoi nous allons travailler avec un amplificateur différentiel intégré: le INA114. Nous proposons de réaliser les mêmes mesures qu avec le soustracteur et de montrer que cet amplificateur est bien plus performant. Figure 12. Schéma structurel du INA 114 La structure interne du INA114 est une structure classique d amplificateur différentiel à trois étages. L utilisateur doit placer une résistance R G qui permet de fixer le gain: G= R G. (24)

13 Performances du thermomètre 13 On se fixe alors un gain de 10 pour pouvoir comparer avec le soustracteur. On utilise un potentiomètre, avec une des entrées reliée à la masse, afin d obtenir un signal en sortie de niveau dix fois supérieur. Par la suite, on sera ammener à changer cette valeur afin d étalonner notre thermomètre. En reprenant exactement les mêmes manipulations, on détermine les éléments suivants: e b =2, 50nV / Hz i b+ =i b = 5nA. (25) V offset =5µV (en entrée) CMRR db = 107dB Nous pouvons déjà constater que nos valeurs mesurées rentrent dans les fourchettes données par le constructeur. Il est clair que cet amplificateur différentiel est de bien meilleure qualité dans le sens où il introduit un offset très faible (suffisamment faible pour ne pas déteriorer la précision de l ensemble du montage) et possède un taux de réjection en mode commun bien plus élevé. De plus, puisque c est un composant intégré, nous n avons pas à nous soucier des problèmes d appariement des résistances. Il faut bien avoir à l esprit que plus le gain en mode commun est élevé, plus l erreur en sortie est importante et risque de fausser la mesure. Lorsque nous parlerons de la précision, nous pourrons chiffrer le gain en mode commun pour lequel la précision de l amplificateur reste meilleur que la précision du capteur. 3 Performances du thermomètre On se propose ici de caractériser notre thermomètre et de comparer ses performances par rapport au thermomètre Testo. On verra dans un premier temps comment étalonner le thermomètre, puis on discutera de sa rapidité, sa précision et sa plage de validité. 3.1 Étalonnage du thermomètre Pour étalonner le thermomètre, nous devons fixer la tension v à zéro lorsque nous sommes à 0řC. Il y a deux possibiltés: soit on dispose d un thermostat de température 0řC et auquel cas on doit obtenir un tension nulle en sortie soit on dispose d un autre capteur identique et en plaçant ce deuxième capteur parallélement au premier, on doit obtenir une tension nulle aussi. On propose d opter pour la deuxième solution qui est plus simple à mettre en oeuvre pour nous. Figure 13. Structure d étalonnage du thermomètre.

14 14 Section 3 En réalisant cette opération, on mesure en sortie de l amplificateur une tension fluctuante entre quelques µv et 5mV. On voit ici l avantage du INA114 qui permet d avoir un offset en tension reltivement faible par rapport au soustracteur. On peut réaliser une compensation de cette valeur grâce à un circuit adapté utilisant un amplificateur faible bruit qui va fixer la référence du INA114. Néanmoins, nous n avons pas besoin d effectuer cette compensation: d une part nous avons à faire à un bruit et pas à une erreur systématique et de plus l erreur en température introduit par cet offset est de l ordre de: T = 4V o. = 0.17řC, (26) E.A.G pour G=10. L erreur introduite est donc trop faible pour pouvoir modifier la précision totale du montage. On vérfie donc que notre thermomètre est bien étalonné. Ensuite, une dernière manipulation est de régler le gain G afin d avoir une lecture simple de la température. Par exemple, pour une tempérture de 20řC, on aimerait avoir une tension de 2V, c est-dire-qu on doit régler G=35. Il suffit de mesurer la température avec la sonde Testo et régler le potentiomètre de réglage du gain pour avoir la tension désirée. 3.2 Rapidité et comparaison avec le thermomètre à thermocouple On dispose d un sèche-cheveux à deux niveaux de puissance. On mesure avec la sonde Testo que les températures liés à ces deux niveaux de puissance sont 33 et 66řC. On représente en figure 14 l évolution de cette tension de sortie en fonction du temps lors d un essai en convection forcée. Figure 14. Évolution de la tension de sortie mesurée lors d un essai en convection forcée. On distingue bien les deux paliers de température puis la diminution de cette tension lorsque la sonde se refroidit à l air libre. Le problème de cet essai est que l évolution de la température dépend fortement de la position du capteur par rapport au sèche-cheveux, donc pour caractériser notre montage on préférera un essai de laché.

15 Performances du thermomètre 15 Figure 15. Essai de laché pour une température initiale de 33řC et de température finale 22řC. Cet essai permet de déterminer la grandeur qui nous intéresse: le temps de réponse du montage qui est en fait le temps de réponse du capteur, ici évalué à 15s. Par comparaison, la sonde Testo, pour un même essai de laché, a une constante de temps de supérieure à la minute. Notre thermomètre est donc beaucoup plus rapide que la sonde Testo, ce qui peut déjà s imaginer lorsqu on regarde les dimensions. Mais ce qu il faut comparer ce sont les coefficients de diffusivité thermique des deux capteurs qui sont différentes. Le constructeur ne donne pas directement ces capacités thermiques mais plutôt des constantes de temps pour des essais particuliers. Expérimentalement, pour déterminer le coefficient de diffusivité thermique, il faudrait réaliser une expérience ne mettant en jeu que des phénomènes de conductions. 3.3 Précision et domaine de validité Il faut bien avoir à l esprit qu il y a plusieurs facteurs limitant dans la précision du montage: la précision du capteur qui est donné par le constructeur Figure 16. Tableau de tolérances donné par le constructeur pour la sonde HEL-700.

16 16 Section 3 Le constructeur nous indique donc que la température donnée par le capteur est de 0,5řC autour de 0řC et de 0,8řC autour de ± 100řC. l auto-échauffement dû au passage dû courant dans la sonde Le constructeur nous donne que la précision du capteur reste inférieure à 1řC tant que le courant dans la sonde reste inférieur à 2mA. Dans notre cas, ce courant est limité à 1,5mA lorsque la température vaut 0řC pour une alimentation de 3V. On voit ici qu il y a un compromis entre précision et plage de validité. En effet, si E est très grand on amplifie grandement la différence des potentiels, mais on risque de faire saturer notre amplificateur et en plus on génère de l auto-echauffement. C est donc un paramètre auquel il faut prendre soin de bien choisir. l offset introduit par l amplificateur différentiel Nous avons vu que cet offset introduit une erreur de 0,17řC, ce qui est inférieure à la précision du capteur. Il n est donc pas nécessaire d en prendre compte. l erreur de linéarité de la tension de sortie du pont de Wheatstone Figure 17. Erreur de linéarité. On peut constater que l erreur de linéarité rend notre thermomètre assez médiocre. Par exemple à 66řC, notre thermomètre mesure une température de 55řC. Tout le problème vient du pont de Wheatstone qui est non-linéaire. Pour y remédier, il suffit de prendre des résistances de 10 kω dans le pont, sans changer la référence de température(la résistance de 1kΩ en face de la sonde dans le bras opposé). Ainsi, le dénominateur dans l expression de la tension v reste quasi-constant et on améliore la linéarité du montage. Ainsi à 66řC on mesure cette fois-ci 64řC. Le seul problème c est qu on diminue le rapport signal à bruit du montage donc il s agit ici d un compromis à réaliser et aucun choix ne doit être anodin.

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

National Instruments Notre mission

National Instruments Notre mission National Instruments Notre mission Depuis 1976, National Instruments fournit aux ingénieurs et scientifiques des outils qui accélèrent la productivité, l'innovation et les découvertes La conception graphique

Plus en détail

La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA)

La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA) La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA) I. L'intérêt de la conversion de données, problèmes et définitions associés. I.1. Définitions:

Plus en détail

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte J3eA, Journal sur l enseignement des sciences et technologies de l information et des systèmes, Volume 4, HorsSérie 2, 20 (2005) DOI : http://dx.doi.org/10.1051/bibj3ea:2005720 EDP Sciences, 2005 Projet

Plus en détail

1. PRESENTATION DU PROJET

1. PRESENTATION DU PROJET Bac STI2D Formation des enseignants Jean-François LIEBAUT Denis PENARD SIN 63 : Prototypage d un traitement de l information analogique et numérique (PSoC) 1. PRESENTATION DU PROJET Les systèmes d éclairage

Plus en détail

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes

Plus en détail

Le transistor bipolaire

Le transistor bipolaire IUT Louis Pasteur Mesures Physiques Electronique Analogique 2ème semestre 3ème partie Damien JACOB 08-09 Le transistor bipolaire I. Description et symboles Effet transistor : effet physique découvert en

Plus en détail

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015 BT V 2015 (envoyé par Frédéric COTTI - Professeur d Electrotechnique au Lycée Régional La Floride Marseille) Document 1 - Etiquette énergie Partie 1 : Voiture à faible consommation - Une étiquette pour

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

Cours 9. Régimes du transistor MOS

Cours 9. Régimes du transistor MOS Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.

Plus en détail

Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant I B.

Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant I B. Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant. - Le régime linéaire. Le courant collecteur est proportionnel

Plus en détail

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 2-1144 rév. 1. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 2-1144 rév. 1. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard Convention N 2366 Section s ATTESTATION D ACCREDITATION ACCREDITATION CERTIFICATE N 2-1144 rév. 1 Le Comité Français d'accréditation (Cofrac) atteste que : The French Committee for Accreditation (Cofrac)

Plus en détail

CORRECTION TP Multimètres - Mesures de résistances - I. Mesure directe de résistors avec ohmmètre - comparaison de deux instruments de mesure

CORRECTION TP Multimètres - Mesures de résistances - I. Mesure directe de résistors avec ohmmètre - comparaison de deux instruments de mesure Introduction CORRECTION TP Multimètres - Mesures de résistances - La mesure d une résistance s effectue à l aide d un multimètre. Utilisé en mode ohmmètre, il permet une mesure directe de résistances hors

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

Notice d utilisation de la : Pro-Ject Debut & Debut Phono SB

Notice d utilisation de la : Pro-Ject Debut & Debut Phono SB Notice d utilisation de la : Pro-Ject Debut & Debut Phono SB 11 14 11 22 2 1 3 16 17 6 15 1 4 5 8 7 9 20 21 17 9a 3a 25 33 45/78 SPEED 24 10 11 13 12 2 PRO-JECT DEBUT/DEBUT PHONO SB Descriptif du produit

Plus en détail

LYCEE TECHNIQUE PIERRE EMILE MARTIN - 18 026 BOURGES ETUDE D UN TRAITEMENT DE SURFACE

LYCEE TECHNIQUE PIERRE EMILE MARTIN - 18 026 BOURGES ETUDE D UN TRAITEMENT DE SURFACE TP. TET LYCEE TECHNIQUE PIERRE EMILE MARTIN - 18 026 BOURGES GENIE ELECTROTECHNIQUE Durée : 3 heures Tp relais statique 10-11 RELAIS STATIQUE S.T.I. Pré-requis : Laboratoire des systèmes Cours sur les

Plus en détail

La polarisation des transistors

La polarisation des transistors La polarisation des transistors Droite de charge en continu, en courant continu, statique ou en régime statique (voir : le transistor) On peut tracer la droite de charge sur les caractéristiques de collecteur

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Kourou Novembre 2010. MANGOTECHNO Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2.Qu'est-ce que la salinité?...3

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Partie Agir : Défis du XXI ème siècle CHAP 20-ACT EXP Convertisseur Analogique Numérique (CAN)

Partie Agir : Défis du XXI ème siècle CHAP 20-ACT EXP Convertisseur Analogique Numérique (CAN) 1/5 Partie Agir : Défis du XXI ème siècle CHAP 20-ACT EXP Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Objectifs : Reconnaître des signaux de nature analogique et des signaux de nature numérique Mettre en

Plus en détail

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale Le SA10 est un appareil portable destiné au test des disjoncteurs moyenne tension et haute tension. Quoiqu il soit conçu pour fonctionner couplé

Plus en détail

! analyse du fonctionnement

! analyse du fonctionnement Coloreau chaude MT V P1 V MT! Le composant repéré TH1 sur le schéma structurel et une thermistance. Son rôle est de détecter une grandeur physique la température, et de la convertir en une grandeur électrique

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

500 W sur 13cm avec les modules PowerWave

500 W sur 13cm avec les modules PowerWave 500 W sur 13cm avec les modules PowerWave Philippe Borghini / F5jwf f5jwf@wanadoo.fr Janvier 2012 Introduction Tout le monde a déjà vu au moins une fois, sur les puces, ces fameuses platines PowerWave

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

TS 35 Numériser. Activité introductive - Exercice et démarche expérimentale en fin d activité Notions et contenus du programme de Terminale S

TS 35 Numériser. Activité introductive - Exercice et démarche expérimentale en fin d activité Notions et contenus du programme de Terminale S FICHE Fiche à destination des enseignants TS 35 Numériser Type d'activité Activité introductive - Exercice et démarche expérimentale en fin d activité Notions et contenus du programme de Terminale S Compétences

Plus en détail

Université Mohammed Khidher Biskra A.U.: 2014/2015

Université Mohammed Khidher Biskra A.U.: 2014/2015 Uniersité Mohammed Khidher Biskra A.U.: 204/205 Faculté des sciences et de la technologie nseignant: Bekhouche Khaled Matière: lectronique Fondamentale hapitre 4 : Le Transistor Bipolaire à Jonction 4..

Plus en détail

J TB/TW Limiteur de température, contrôleur de température avec afficheur LCD, montage sur rail oméga 35 mm

J TB/TW Limiteur de température, contrôleur de température avec afficheur LCD, montage sur rail oméga 35 mm JUMO GmbH & Co. KG Adresse de livraison : Mackenrodtstraße 14, 36039 Fulda, Allemagne Adresse postale : 36035 Fulda, Allemagne Téléphone : +49 661 6003-0 Télécopieur : +49 661 6003-607 E-Mail : mail@jumo.net

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

Indicateur universel de procédé format 96 x 48 mm ( 1 /8 DIN)

Indicateur universel de procédé format 96 x 48 mm ( 1 /8 DIN) Fiche technique SS/ F_ Indicateur universel de procédé format 96 x 8 mm ( /8 DIN) Affichage à diodes électroluminescentes haute visibilité pour une vue plus claire de l'état de votre procédé Une précision

Plus en détail

TP Modulation Démodulation BPSK

TP Modulation Démodulation BPSK I- INTRODUCTION : TP Modulation Démodulation BPSK La modulation BPSK est une modulation de phase (Phase Shift Keying = saut discret de phase) par signal numérique binaire (Binary). La phase d une porteuse

Plus en détail

Instruments de mesure

Instruments de mesure Chapitre 9a LES DIFFERENTS TYPES D'INSTRUMENTS DE MESURE Sommaire Le multimètre L'oscilloscope Le fréquencemètre le wattmètre Le cosphimètre Le générateur de fonctions Le traceur de Bodes Les instruments

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Conception. de systèmes électroniques. analogiques

Conception. de systèmes électroniques. analogiques Christian JUTTEN Conception de systèmes électroniques analogiques Université Joseph Fourier - Polytech Grenoble Cours de deuxième année du département 3i Janvier 2007 Table des matières Modèle mathématique

Plus en détail

INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE

INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE Le schéma synoptique ci-dessous décrit les différentes étapes du traitement numérique

Plus en détail

Chapitre 8. Les capteurs

Chapitre 8. Les capteurs Chapitre 8 Les capteurs Qu est ce qu un capteur? Un capteur transforme une grandeur physique en une grandeur normée, généralement électrique, qui peut être interprétée par un dispositif de contrôle commande.

Plus en détail

Filtres passe-bas. On utilise les filtres passe-bas pour réduire l amplitude des composantes de fréquences supérieures à la celle de la coupure.

Filtres passe-bas. On utilise les filtres passe-bas pour réduire l amplitude des composantes de fréquences supérieures à la celle de la coupure. Filtres passe-bas Ce court document expose les principes des filtres passe-bas, leurs caractéristiques en fréquence et leurs principales topologies. Les éléments de contenu sont : Définition du filtre

Plus en détail

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission Page 1 / 7 A) Principaux éléments intervenant dans la transmission A.1 Equipement voisins Ordinateur ou terminal Ordinateur ou terminal Canal de transmission ETTD ETTD ETTD : Equipement Terminal de Traitement

Plus en détail

ÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives.

ÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives. L G L G Prof. Éric J.M.DELHEZ ANALYSE MATHÉMATIQUE ÉALUATION FORMATIE Novembre 211 Ce test vous est proposé pour vous permettre de faire le point sur votre compréhension du cours d Analyse Mathématique.

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

Catalogue des produits DERNIERE Mise à jour: DECEMBRE 2012

Catalogue des produits DERNIERE Mise à jour: DECEMBRE 2012 Catalogue des produits DERNIERE Mise à jour: DECEMBRE 2012 Newsteo Zone Athélia IV 93 Avenue des Sorbiers F- 13600 La Ciotat Tel Fax : +33 (0)4 42 01 82 23 www.newsteo.com Comment ça marche? MONITORING

Plus en détail

LA MESURE DE LA PRESSION

LA MESURE DE LA PRESSION LA MESURE DE LA PRESSION La mesure de la pression s effectue à l aide d un baromètre. Il s agit d un instrument permettant de repérer la pression de l atmosphère dans laquelle il se trouve et ses variations

Plus en détail

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique LES RELAIS STATIQUES (SOLID STATE RELAY : SSR) Princ ipe électronique Les relais statiques sont des contacteurs qui se ferment électroniquement, par une simple commande en appliquant une tension continue

Plus en détail

Systèmes de transmission

Systèmes de transmission Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un

Plus en détail

Donner les limites de validité de la relation obtenue.

Donner les limites de validité de la relation obtenue. olutions! ours! - Multiplicateur 0 e s alculer en fonction de. Donner les limites de validité de la relation obtenue. Quelle est la valeur supérieure de? Quel est le rôle de 0? - Multiplicateur e 0 s alculer

Plus en détail

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

Transmission d informations sur le réseau électrique

Transmission d informations sur le réseau électrique Transmission d informations sur le réseau électrique Introduction Remarques Toutes les questions en italique devront être préparées par écrit avant la séance du TP. Les préparations seront ramassées en

Plus en détail

Système de surveillance vidéo

Système de surveillance vidéo Conrad sur INTERNET www.conrad.fr N O T I C E Version 12/01 Entretien Pour un fonctionnement correct de votre système de surveillance vidéo, prenez note des conseils suivants : 1/ Tenez la caméra et le

Plus en détail

Mode d emploi ALTO MONITOR PROCESSEUR D ÉCOUTE. www.altoproaudio.com Version 1.0 Juillet 2003 Français

Mode d emploi ALTO MONITOR PROCESSEUR D ÉCOUTE. www.altoproaudio.com Version 1.0 Juillet 2003 Français Mode d emploi ALTO MONITOR PROCESSEUR D ÉCOUTE www.altoproaudio.com Version 1.0 Juillet 2003 Français SOMMAIRE 1. INTRODUCTION................................................................... 4 2. FONCTIONNALITÉS................................................................

Plus en détail

les Formulaires / Sous-Formulaires Présentation...2 1. Créer un formulaire à partir d une table...3

les Formulaires / Sous-Formulaires Présentation...2 1. Créer un formulaire à partir d une table...3 Présentation...2 1. Créer un formulaire à partir d une table...3 2. Les contrôles :...10 2.1 Le contrôle "Intitulé"...11 2.2 Le contrôle "Zone de Texte"...12 2.3 Le contrôle «Groupe d options»...14 2.4

Plus en détail

Le multiplexage. Sommaire

Le multiplexage. Sommaire Sommaire Table des matières 1- GENERALITES... 2 1-1 Introduction... 2 1-2 Multiplexage... 4 1-3 Transmission numérique... 5 2- LA NUMERATION HEXADECIMALE Base 16... 8 3- ARCHITECTURE ET PROTOCOLE DES RESEAUX...

Plus en détail

DROUHIN Bernard. Le chauffe-eau solaire

DROUHIN Bernard. Le chauffe-eau solaire DROUHIN Bernard Le chauffe-eau solaire DROUHIN Bernard Le chauffe-eau solaire Principe de fonctionnement Les Capteurs Les ballons Les organes de sécurité Les besoins L ensoleillement dimensionnement Comment

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

Thermostate, Type KP. Fiche technique MAKING MODERN LIVING POSSIBLE

Thermostate, Type KP. Fiche technique MAKING MODERN LIVING POSSIBLE MAKING MODERN LIVING POSSIBLE Fiche technique Thermostate, Type KP Les thermostats de type KP sont des commutateurs électriques unipolaires dont le fonctionnement est lié à la température (SPDT). Un thermostat

Plus en détail

Keysight Technologies Identification rapide des caractéristiques thermiques d un prototype. Inspection thermographique des bâtiments.

Keysight Technologies Identification rapide des caractéristiques thermiques d un prototype. Inspection thermographique des bâtiments. Keysight Technologies Identification rapide des caractéristiques thermiques d un prototype. Inspection thermographique des bâtiments. Caractérisation en température pour prototype Pour nous contacter :

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1 1 Introduction Un convertisseur statique est un montage utilisant des interrupteurs à semiconducteurs permettant par une commande convenable de ces derniers de régler un transfert d énergie entre une source

Plus en détail

Thermodynamique (Échange thermique)

Thermodynamique (Échange thermique) Thermodynamique (Échange thermique) Introduction : Cette activité est mise en ligne sur le site du CNRMAO avec l autorisation de la société ERM Automatismes Industriels, détentrice des droits de publication

Plus en détail

Oscilloscope actif de précision CONCEPT 4000M

Oscilloscope actif de précision CONCEPT 4000M Oscilloscope actif de précision CONCEPT 4000M ZI Toul Europe, Secteur B 54200 TOUL Tél.: 03.83.43.85.75 Email : deltest@deltest.com www.deltest.com Introduction L oscilloscope actif de précision Concept

Plus en détail

Convertisseurs statiques d'énergie électrique

Convertisseurs statiques d'énergie électrique Convertisseurs statiques d'énergie électrique I. Pourquoi des convertisseurs d'énergie électrique? L'énergie électrique utilisée dans l'industrie et chez les particuliers provient principalement du réseau

Plus en détail

Mesure de la dépense énergétique

Mesure de la dépense énergétique Mesure de la dépense énergétique Bioénergétique L énergie existe sous différentes formes : calorifique, mécanique, électrique, chimique, rayonnante, nucléaire. La bioénergétique est la branche de la biologie

Plus en détail

Recommandations pour la définition des appareils de mesures utilisés en protection cathodique

Recommandations pour la définition des appareils de mesures utilisés en protection cathodique RECOMMANDATION PCRA 008 Janvier 2010 Rev. 0 Commission Protection Cathodique et Revêtements Associés Recommandations pour la définition des appareils de mesures utilisés en protection cathodique AVERTISSEMENT

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

AMELIORATION DE LA FIABILITE D UN MOTEUR GRÂCE AU TEST STATIQUE ET DYNAMIQUE

AMELIORATION DE LA FIABILITE D UN MOTEUR GRÂCE AU TEST STATIQUE ET DYNAMIQUE AMELIORATION DE LA FIABILITE D UN MOTEUR GRÂCE AU TEST STATIQUE ET DYNAMIQUE Le test statique est un moyen très connu pour évaluer les moteurs électriques. Cependant, si un moteur ne peut pas être arreté,

Plus en détail

SINEAX V 611 Convertisseur de mesure température, programmable

SINEAX V 611 Convertisseur de mesure température, programmable SINEX V 611 raccordement à 2 fils, pour entrées RT et T, pour montage sur rail en boîtier K7 pplication Le SINEX V 611 est un convertisseur de mesure en technique à 2 fils. Il permet des mesures de températures

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire

Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire LEEA 3 ème A, C. TELLIER, 28.08.04 1 Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire 1. Structure et description du fonctionnement 1.1. Les transistors bipolaires 1.2 Le transistor NPN Structure intégrée d'un transistor

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Manuel d'utilisation de la maquette

Manuel d'utilisation de la maquette Manuel d'utilisation de la maquette PANNEAU SOLAIRE AUTO-PILOTE Enseignement au lycée Article Code Panneau solaire auto-piloté 14740 Document non contractuel L'énergie solaire L'énergie solaire est l'énergie

Plus en détail

Les transistors à effet de champ.

Les transistors à effet de champ. Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés

Plus en détail

NOTICE D EMPLOI SLT-TR

NOTICE D EMPLOI SLT-TR Tel.: +33 (0) 972 3537 17 Fax: +33 (0) 972 3537 18 info@pce-france.fr NOTICE D EMPLOI SLT-TR Symbole d avertissement Attention: Ne pas exposer le terminal d entrée à une tension de surcharge ou au courant.

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

CLIP. (Calling Line Identification Presentation) Appareil autonome affichant le numéro appelant

CLIP. (Calling Line Identification Presentation) Appareil autonome affichant le numéro appelant 1. Besoin CLIP (Calling Line Identification Presentation) Appareil autonome affichant le numéro appelant ETUDE FONCTIONNELLE De très nombreux abonnés du réseau téléphonique commuté ont exprimé le besoin

Plus en détail

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit P-14V1 MÉTHODE DE MESURE DU DÉBIT D UN EFFLUENT INDUSTRIEL EN CANALISATIONS OUVERTES OU NON EN CHARGE 1. Domaine d application Cette méthode réglemente la mesure du débit d un effluent industriel en canalisations

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

ELECTRONIQUE ANALOGIQUE

ELECTRONIQUE ANALOGIQUE LCTRONIQU ANALOGIQU CALCUL T XPRIMNTATION D UN AMPLIFICATUR A TRANSISTOR BIPOLAIR Joël RDOUTY Mise à jour décembre 2010 AMPLIFICATUR BASS FRQUNC A TRANSISTOR BIPOLAIR L'objectif de ce T est de montrer

Plus en détail

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

RELAIS STATIQUE. Tension commutée RELAIS STATIQUE Nouveau Relais Statique Monophasé de forme compacte et économique Coût réduit pour une construction modulaire Modèles disponibles de 15 à 45 A Modèles de faible encombrement, avec une épaisseur

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Systèmes cellulaires Réseaux cellulaires analogiques de 1ère génération : AMPS (USA), NMT(Scandinavie), TACS (RU)... Réseaux numériques de 2ème

Plus en détail

Charge Force Poids. Highly Reliable Systems for Measuring and Monitoring Load, Force and Weight

Charge Force Poids. Highly Reliable Systems for Measuring and Monitoring Load, Force and Weight Charge Force Poids LOAD-FORCE-WEIGHT Capteurs force-poids Systèmes de mesure et de surveillance Charge-Force- Poids de très grande fiabilité Axes dynamométriques Capteurs sur câble Extensomètres Conditionneurs

Plus en détail

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Exercice 0 page 9 On considère deux évènements E et E Référentiel propre, R : la Terre. Dans ce référentiel, les deux évènements ont lieu au même endroit. La durée

Plus en détail

ACOUSTIQUE 3 : ACOUSTIQUE MUSICALE ET PHYSIQUE DES SONS

ACOUSTIQUE 3 : ACOUSTIQUE MUSICALE ET PHYSIQUE DES SONS Matériel : Logiciel winoscillo Logiciel synchronie Microphone Amplificateur Alimentation -15 +15 V (1) (2) (3) (4) (5) (6) ACOUSTIQUE 3 : ACOUSTIQUE MUSICALE ET PHYSIQUE DES SONS Connaissances et savoir-faire

Plus en détail

Union générale des étudiants de Tunisie Bureau de l institut Préparatoire Aux Etudes D'ingénieurs De Tunis. Modèle de compte-rendu de TP.

Union générale des étudiants de Tunisie Bureau de l institut Préparatoire Aux Etudes D'ingénieurs De Tunis. Modèle de compte-rendu de TP. Union générale des étudiants de Tunisie Modèle de compte-rendu de TP Dipôle RC Ce document a été publié pour l unique but d aider les étudiants, il est donc strictement interdit de l utiliser intégralement

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Jouve, 18, rue Saint-Denis, 75001 PARIS

Jouve, 18, rue Saint-Denis, 75001 PARIS 19 à Europâisches Patentamt European Patent Office Office européen des brevets Numéro de publication : 0 645 740 A1 12 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN @ Numéro de dépôt : 94402079.1 @ Int. ci.6: G07B 17/04,

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL BTS Groupement A Mathématiques Session 11 Exercice 1 : 1 points Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL On considère un circuit composé d une résistance et d un condensateur représenté par

Plus en détail

DI-1. Mode d'emploi. Direct Box

DI-1. Mode d'emploi. Direct Box DI-1 Mode d'emploi Direct Box 2 Direct Box DI-1 Le boîtier de direct DI-1 BOSS est un convertisseur asymétrique/symétrique qui satisfaira le plus exigeant des musiciens professionnels. Un instrument à

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail