BUDGET PROGRAMME GESTION

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1 REPUBLIQUE DU BENIN MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA BUDGET PROGRAMME GESTION Octobre 2015

2 2 SOMMAIRE SOMMAIRE 2 LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES 4 INTRODUCTION 6 I PRECIS STRATEGIQUE DU MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE Diagnostic des domaines de compétence du Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche (MAEP) Contexte national Présentation du secteur agricole Priorités du secteur agricole ou axes d intervention Contraintes, atouts, forces et faiblesses Missions et attributions du MAEP Discussion des objectifs par rapport aux missions du MAEP Cohérence avec les stratégies nationales Principales orientations du budget gestion Les orientations du budget II PRESENTATION DES PROGRAMMES Cadre logique par programme Cadre logique du Programme Développement de l Agriculture Cadre logique du Programme Développement de l Elevage Cadre logique du Programme Développement de la Pêche et de l Aquaculture Cadre logique du Programme Administration et Gestion du Secteur Agricole Tableaux d évaluation financière par programme Tableau d évaluation financière du Programme Développement de l Agriculture Tableau d évaluation financière du Programme Développement de l Elevage Tableau d évaluation financière du Programme Développement de la Pêche et de l Aquaculture Tableau d évaluation financière du Programme Administration et Gestion du Secteur Agricole Tableau des indicateurs par programme Tableau des indicateurs du programme développement de l agriculture Tableau des indicateurs du programme développement de l élevage Tableau des indicateurs du programme développement de la pêche et de l aquaculture Tableau des indicateurs du programme administration et gestion du secteur agricole Tableaux du mode de calcul des indicateurs par programme Mode de calcul des indicateurs du programme développement de l agriculture 51

3 Mode de calcul des indicateurs du programme développement de l élevage Mode de calcul des indicateurs du programme développement de la pêche et de l aquaculture Mode de calcul des indicateurs du programme administration et gestion du secteur Tableaux de financement par programme Tableau de financement du programme développement de l agriculture Tableau de financement du programme développement de l élevage Tableau de financement du programme développement de la pêche et de l aquaculture Tableau de financement du programme administration et gestion du secteur 62 III TABLEAU DE PASSAGE DU BUDGET PROGRAMME AU BUDGET CLASSIQUE 63 CONCLUSION 64

4 4 LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES APE BAD BID CARDER CCIB CDMT DANA DGAER DICAF DPH DPDR DPP DRFM DRH DSRP IGM INRAB LDPDR MAEP MDAEP MEFPD ONASA ONG ONS OPA PAG PFR PIA PIB PIP PNOPPA PPBS PRSA PRSC2 PSRSA PSO PTBA RGPH SCDA SDDR SIGFIP SONAPRA Agent Permanent de l'etat Banque Africaine de Développement Banque Islamique de Développement Centre AgricoleRégional pour le Développement Rural Chambre de Commerce et d Industrie du Bénin Cadre de Dépenses à Moyen Terme Direction de l Alimentation et de la Nutrition Appliquée Direction de l Aménagement et de l Equipement Rural Direction du Conseil Agricole et de la Formation Opérationnelle Direction de la Production Halieutique Déclaration de Politique de Développement Rural Direction de la Programmation et de la Prospective Direction des Ressources Financières et du Matériel Direction des Ressources Humaines Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté Inspection Générale du Ministère Institut National des Recherches Agricoles du Bénin Lettre de Déclaration de Politique de Développement Rural Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche Ministère du Développement, de l Analyse Economique et de la Prospective Ministère de l Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation Office National d Appui à la Sécurité Alimentaire Organisation Non Gouvernementale Office National de Soutien des Revenus Agricoles Organisation Professionnelle Agricole Programme d Actions du Gouvernement Plan Foncier Rural Plan d'investissement Agricole Produit Intérieur Brut Programme d Investissements Publics Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles Planification, Programmation, Budgétisation, Suiviévaluation Projet de Restructuration des Services Agricoles Crédit d Appui à la Réduction de la Pauvreté Phase II Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole Plan Stratégique Opérationnel Plan de Travail et Budget Annuel Recensement Général de la Population et de l Habitat Secteur Communal de Développement Agricole Schéma Directeur du Développement Rural Système Intégré de Gestion des Finances Publiques Société Nationale pour la Promotion Agricole

5 5 UE Union Européenne

6 6 INTRODUCTION Le Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche (MAEP) est entré au PRSC en 2002 et a adopté le BudgetProgramme comme outil de programmation et de gestion budgétaire depuis Cette approche s inscrit dans la poursuite des réformes engagées par le Bénin en vue de l assainissement des finances publiques et pour une meilleure efficacité des dépenses budgétaires. Pour le secteur agricole, l année budgétaire 2016 du MAEP sera une année de poursuite de la mise en œuvre des réformes consensuelles retenues par l ensemble des acteurs pour la réalisation efficiente des actions opérationnelles du Plan Stratégique pour la Relance du Secteur Agricole (PSRSA). La modernisation de l agriculture familiale et le développement de l entreprenariat agricole seront toujours au centre des préoccupations pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et assurer une promotion efficiente et durable des filières agricoles. Ainsi, l accent sera particulièrement mis sur les filières maïs, riz, maraîchage, manioc, coton, anacarde, ananas, palmier à huile, lait, viande et poissons. Une attention sera accordée à la production de mangue et d orange pour garantir un approvisionnement en matière première des unités de transformation de Natitingou (mangue) et de ZaKpota (orange). Le budget du MAEP pour la gestion 2016 est orienté principalement sur la consolidation du résultat satisfaisant obtenu par le Bénin en 2013 par rapport à l atteinte du premier objectif du millénaire pour le développement (OMD 1) qui est de réduire de moitié d ici à 2015 l extrême pauvreté et la faim, toute chose qui ne peut être réalisée sans une croissance agricole substantielle et soutenue, et sans une amélioration tangible des revenus des ménages agricoles. Les interventions du MAEP dans le secteur agricole au titre de la s articuleront autour des quatre Programmes que sont gestion 2016 Programme Administration et Gestion du Secteur Agricole ; Programme Développement de l Agriculture ; Programme Développement de l Elevage ; Programme Développement de la Pêche et de l Aquaculture. Par ailleurs, le Programme National de Promotion des Filières Agricoles (PNPFA) sera le sousprogramme pilote à exécuter sur la base de la gestion axée sur les résultats en 2016 en tenant compte des nouvelles orientations du Gouvernement. Le présent document de Budget Programme gestion 2016 du MAEP, s articule autour des points ciaprès 1. Précis stratégique du Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche ; 2. Présentation des programmes et

7 7 3. Tableau de passage du budgetprogramme au budget classique. I PRECIS STRATEGIQUE DU MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE 1.1 Diagnostic des domaines de compétence du Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche (MAEP) Contexte national Le Bénin est un pays pauvre et figure parmi les pays les moins développés, classé 165ème sur 187 pour l indice de développement humain (IDH) en contre 166ème sur 187 pour l indice de développement humain (IDH) en et 166ème sur 186 pour l indice de développement humain (IDH) en La pauvreté est plus prononcée en milieu rural bien que l économie nationale soit basée sur l agriculture. L incidence de pauvreté au seuil de 1$ (proportion de la population vivant avec moins d un dollar US par jour) est de 53,9 en 2011 au niveau national selon les résultats de suivi de l EMICoV Elle est plus élevée en milieu rural avec 68 qu en milieu urbain où elle est de 34,3. La profondeur de la pauvreté en 2011 selon la même source est de 0,098 au niveau national avec 0,105 en milieu rural et 0,088 en milieu urbain. S inscrivant dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), le Bénin a adopté en 2011 une Stratégie de réduction de la pauvreté consigné dans le Document intitulé Stratégie nationale de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP ). Aussi, s estil inscrit depuis 2002 dans le processus du Nouveau Partenariat pour le Développement en Afrique (NEPAD) avec son Programme Détaillé de Développement Agricole en Afrique (PDDAA) initié en 2003 et dont l objectif principal est d accélérer la croissance agricole, de réduire la pauvreté et d assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Pour ce faire, un Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) élaboré avec la participation de toutes les catégories d acteurs du secteur a été adopté par le Gouvernement en octobre De 1960 à 1990, la croissance a été faible (2,8 en moyenne) et erratique. De 1991 à 2001, le taux de croissance moyen de 5,0, reste inférieur à la norme de 7 nécessaire pour réduire la pauvreté. En effet, les réformes politiques et économiques qui ont suivi le changement politique fondamental des années 1990, ont aidé le Bénin à enregistrer de bonnes performances économiques avec un taux de croissance moyen d'environ 5 pour cent dans la dernière partie des années 1990, résultant en une augmentation modeste du revenu par habitant et l amélioration du développement humain. Depuis 2001 cependant, l'économie a donné de sérieux signes de faiblesses et de vulnérabilité aux chocs, ce qui a conduit à un ralentissement de l'activité économique. La croissance économique a connu une baisse passant de 4,9 pour cent en à 3,3 pour cent en pour rebondir à 5,0 en 2008, mais a marqué un net fléchissement au cours des deux dernières années (2009 et 2010). L activité économique en 2010 enregistrerait un taux de 1 Indice de développement humain (IDH) classement 2014 Rapport 2015 du PNUD sur le développement humain. 2 Indice de développement humain (IDH) classement 2013 Rapport 2014 du PNUD sur le développement humain. 3Indice de développement humain (IDH) classement 2012 Rapport 2013 du PNUD sur le développement humain.

8 8 croissance de 2,8 pour un objectif de 5,6 retenu dans le programme pluriannuel Cette situation s expliquerait essentiellement par le repli des investissements publics, et la faiblesse de la demande intérieure. Au plan sectoriel, la valeur ajoutée du secteur primaire serait en hausse de 2,3 contre 2,5 en Ce ralentissement serait relatif au faible niveau d exécution des principaux projets et programmes relatifs à l aménagement des vallées, la mécanisation agricole, la sécurité alimentaire, la mise en place des intrants spécifiques, la réforme de la SONAPRA, etc. Par ailleurs, les inondations enregistrées en 2010 ont également induit des pertes de récoltes. Cependant, la production cotonnière a connu une forte augmentation. En effet, la production de coton réceptionnée dans les usines au cours de la campagne est de ,325 tonnes contre tonnes en , tonnes en , tonnes en et tonnes en Présentation du secteur agricole Caractéristiques générales du secteur Le secteur agricole béninois est dominé par de petites exploitations agricoles. En 1992, ont été recensées exploitations agricoles4 dont sont dirigées par un homme soit 90,76 et par une femme soit 9, 24. Elles sont réparties sur huit zones agro écologiques. Elles sont constituées en majorité de petites exploitations familiales paysannes orientées vers la polyculture associée souvent au petit élevage (volailles, petits ruminants ou porcins). La superficie moyenne des exploitations paysannes est estimée à 1,7 ha sur laquelle vivent en moyenne 7 personnes. Environ 34 des exploitations couvrent moins de 1 hectare. Seulement 5 des exploitations dans le sud et 20 dans le nord du Bénin couvrent plus de 5 ha. Sur les 11 millions d ha de surface brute disponible, un peu moins de 60 sont aptes à l agriculture. Malgré la prédominance de l agriculture paysanne familiale, on remarque de plus en plus de nos jours, quelques initiatives d implantation de fermes modernes par des promoteurs privés, avec plus d investissements en capitaux dans le foncier, les plantations pérennes (palmier à huile, anacardier et fruitiers comme les agrumes et manguiers) et l élevage intensif de volaille principalement. La structure de ces investissements implique l implantation de ces fermes à la fois en zones périurbaine et rurale. Mais ces initiatives sont encore peu nombreuses en raison surtout de la non maîtrise de l eau, de l étroitesse du marché local, de l absence d une politique de financement adapté aux caractéristiques de l activité agricole. La principale source d énergie domestique reste le bois de chauffe et le charbon de bois. Ce qui contribue à la réduction drastique du couvert forestier primaire et secondaire. On estime actuellement à environ ha par an le rythme de dégradation du couvert végétal national. Le système foncier rural est dominé par un régime de type traditionnel peu favorable à l intensification agricole. Un nouveau régime foncier moderne est en cours d expérimentation avec l introduction (encore très marginale) du plan foncier rural (PFR) inscrit dans la nouvelle loi foncière. Elle constitue un préalable à la promotion et à la sécurisation des investissements dans le secteur agricole. En 2002, l indice de pauvreté non monétaire des ménages dirigés par les hommes s établissait à 45 contre 33 pour les ménages dirigés par des femmes. En 2006, les ménages dirigés par les femmes comptent moins de pauvres que ceux dirigés par les hommes. L incidence de la pauvreté 4 MDR/DAPS (1993) Bénin agricultural census 1992, main results, Cotonou

9 9 non monétaire est de 42,3 pour les hommes contre 34,6 pour les femmes. Il y a ainsi 1,33 fois plus de pauvres dans les ménages dirigés par un homme que dans ceux dirigés par une femme. Les femmes chefs des ménages pauvres sont en forte proportion veuves, divorcées ou séparées (environ 45). Depuis l avènement du renouveau démocratique en 1990, la question de l intégration de la dimension genre au développement constitue l une des priorités des pouvoirs publics, avec, notamment, la mise en place de mécanismes et de mesures en vue d améliorer le statut juridique, social et économique de la femme. Malgré tous les efforts du gouvernement, les actions restent encore fragmentaires et leur impact sur l'évolution réelle de la condition des femmes rurales n'a pas été mesuré. Des déséquilibres persistent entre les hommes et les femmes dans l accès aux ressources et se traduisent par un contrôle limité des femmes sur leurs moyens d existence durable. Selon les statistiques, les femmes représentent 51,4 de la population béninoise et 58,3 d entre elles vivent en milieu rural. Le taux d activité des femmes est de 59,7 contre 68,3 pour les hommes5. Dans l agriculture, les femmes représentent 36 dans le secteur primaire et constituent 60 de la main d œuvre agricole. Le commerce est le domaine de prédilection des femmes avec 49 et elles sont notamment prépondérantes dans le secteur informel qui représente 91 des activités non agricoles. En matière de production végétale, le rôle des femmes est prépondérant dans les activités à l aval de la production transformation artisanale et commercialisation, où elles exercent d ailleurs le monopole du commerce de détail. Elles sont des catégories de personnes particulièrement vulnérables et ont un contrôle limité sur leurs moyens d existence durable. Cette situation s explique en partie par leur disponibilité fortement limitée, en raison d un contexte socioculturel particulièrement ancré en milieu rural, de la méconnaissance des droits de la femme et de sa faible participation aux organes de prise de décision. Les jeunes (hommes et femmes) qui sont les cibles prioritaires ont également peu d opportunités, de qualifications et de moyens, alors qu ils constituent une force importante de travail qui peut être dynamisée ainsi qu un vecteur essentiel dans la transmission de nouvelles technologies. Pour garantir la prise en compte des intérêts stratégiques et des besoins pratiques des plus vulnérables (femmes et jeunes), la plupart des projets du MAEP ont des objectifs précis de participation aux activités et les critères d approbation des projets qui intègrent les aspects genres. L aspect genre fait partie intégrante des mécanismes d auto ciblage social de certains projets du MAEP et les prestataires de services encouragent les groupements et les Micro et petites Entreprises (MPE) partenaires à faire régulièrement leur auto évaluation concernant, notamment, l équité entre genres dans les activités menées. En matière de production animale le niveau actuel de production de viande et de lait ne permet pas de satisfaire la demande locale. Le Bénin importe chaque année en moyenne tonnes de viande et tonnes de lait, occasionnant des sorties de devises estimées à 21 Milliards F CFA pour la viande et 10 milliards de F CFA pour le lait. Malgré, ces importations, la couverture complète des besoins en protéines n est pas assurée. 5 Source Enquête démographique de la santé (EDS), 2006.

10 10 Les activités liées à la commercialisation et à la transformation du lait sont essentiellement des activités féminines. Cellesci utilisent le lait et ses sousproduits pour l autoconsommation (53) et pour se constituer des revenus propres (47). Le lait est vendu frais, ou caillé ou encore transformé en fromage traditionnel très apprécié sur le marché national et régional, le Wagashi. Il est estimé que la vente de lait procure aux femmes des recettes journalières moyennes allant de 350 à 600 F CFA. Les activités prévues par le Projet d Appui aux Filières Lait et Viande (PAFILAV) pour le développement de la filière lait aussi bien en termes d augmentation de la production, de mesures favorisant l accès aux marchés que de mise en place de nouvelles unités de transformation bénéficient directement aux femmes. Elles pourront à travers le développement de la filière lait augmenter significativement leur revenu et avoir des possibilités nouvelles d accéder à un capital propre par l acquisition de bétail. Les femmes vont aussi profiter des activités d embouche ovine. L augmentation des revenus des femmes contribue progressivement à relever leur statut économique et à équilibrer leur position sociale par rapport aux hommes dans la société. Le Projet d Appui à la production vivrière dans l Alibori, le Borgou et les Collines (PAPVIREABC) qui est un nouveau projet contribuera à la formation et à la consolidation du savoirfaire des producteurs. Il permettra de manière inclusive, à des jeunes et des femmes, de développer des capacités techniques et entrepreneuriales en s installant sur des terres dotées d infrastructures et de moyens modernes d exploitation, et favorisera l essor des activités paraagricoles. Au niveau de la production halieutique, on enregistre un volume annuel total de tonnes.la pêche béninoise n arrive pas à répondre à la demande intérieure. Plus de tonnes de produits de la pêche sont ainsi importés ces dernières années. Le taux de croissance démographique dépasserait, par ailleurs, 3 par an ces dernières années. Le Bénin connaît ainsi d importants besoins en matière de croissance de la production halieutique. La pêche maritime, qui atteint déjà un niveau de à tonnes de prises pour tonnes de ressources exploitables, possède toutefois peu de marges de développement. Quant à la pêche continentale, qui représente quelque 80 du volume des captures au Bénin, elle a tendance à stagner, voire à régresser, en raison de la surexploitation des ressources. Dans ces circonstances, les espoirs se sont tournés vers la valorisation des étendues d eau douce et d eau saumâtre de la région continentale. Environ 3000 pisciculteurs ordinaires dont 975 femmes sont formés et appuyés en intrants (alevins et aliments) aux fins de démarrer effectivement les activités piscicoles Acteurs du secteur agricole Cinq (05) catégories d acteurs animent le secteur agricole 1) L Etat représenté par le MAEP avec ses démembrements Il est repositionné dans le partage de rôles et les réformes engagées au niveau des structures déconcentrées restent à parachever pour améliorer les performances actuelles, avec la mise en place du personnel qualifié en nombre suffisant et des moyens de travail adéquats. 2) La société civile associative Elle est représentée par les Organisations des Producteurs (OP) et Organisations Professionnelles Agricoles (OPA), les Associations et le Réseau de Chambres d Agriculture. Ces organisations et associations en pleine émergence restent encore à

11 11 mieux structurer surtout à la base pour une meilleure application des principes de vie associative et de gouvernance en leur sein. 3) Le secteur privé Il regroupe les acteurs qui s investissent dans les activités para agricoles ou connexes d appui et de valorisation des productions (approvisionnement en intrants, transformation et commercialisation), les prestataires de services, les Organisations Non Gouvernementales (ONG), les bureaux d études et consultants, les structures d épargne et de crédit. Ce secteur en plein essor à la faveur du désengagement de l Etat, a besoin de se professionnaliser davantage et de renforcer ses capacités pour une couverture plus large du territoire. 4) Les collectivités locales De par les prérogatives que leur confère la loi sur la décentralisation, ils constituent un maillon important dans la chaîne du développement local, dans un contexte d économie essentiellement agricole. Ils sont encore en apprentissage dans le processus de la décentralisation. 5) Les partenaires techniques et financiers (PTF) A travers les appuis financiers (prêts et dons) et techniques (Assistance et/ou expertises techniques locales ou extérieures) qu ils apportent au secteur Le fonctionnement harmonieux de ces divers groupes d acteurs incontournables est fortement tributaire des partenariats indispensables entre eux, ce qui appelle la mise en place des mécanismes appropriés de dialogue et de concertation et leur adaptation régulière aux évolutions de situations Autres caractéristiques du secteur agricole D autres facteurs limitent l essor du secteur agricole en général et du soussecteur de l irrigation en particulier. Il s agit essentiellement (i) d une politique agricole inconséquente et d un mauvais choix stratégique, (ii) de la non maîtrise des itinéraires techniques, (iii) des mauvaises pratiques culturales et (v) de l appauvrissement des sols. En outre, l enclavement des zones de production, l impraticabilité de nombres de pistes surtout pendant la saison pluvieuse, l absence de magasins de stockage et de marchés aménagés limitent l accès aux différents marchés des produits agricoles. En plus de la production végétale, le Bénin possède également une façade maritime d environ 125 km et deux complexes fluviolagunaires celui du sud constitué par les fleuves Ouémé, Mono et Couffo, et le bassin du fleuve Niger avec ces affluents. La principale activité demeure la pêche artisanale (maritime et lagunaire) et quelques activités de pisciculture (acadja, trous à poissons et des techniques de pisciculture modernes au stade de vulgarisation). Deux systèmes de production animale sont pratiqués (i) le système pastoral extensif (gros bétail et petits ruminants) localisé au nord et un peu au centre et dans le Plateau, (ii) l élevage périurbain (volailles, petits ruminants, lapins) et l élevage sédentaire des petits effectifs de 3 à 10 bovins associés à des petits ruminants. Le systèmeagro pastoral est plus développé dans le nord du

12 12 Bénin avec l utilisation de la culture attelée et la récupération du fumier au profit de la fertilité des terres. La principale source d énergie domestique reste le bois de chauffe et le charbon de bois. Ce qui contribue à la réduction drastique du couvert forestier primaire et secondaire. Le système foncier rural est marqué par un dualisme où coexistent le régime foncier de droit moderne et le régime de droit coutumier (plus prépondérant). Ce dualisme ne permet pas de résoudre les problèmes d insécurité foncière qui se posent aux exploitants agricoles et constitue un handicap de taille à l intensification agricole. Il s en suit le morcellement de plus en plus accentué des terres avec pour conséquence la disparition progressive des terres de production agricole et des aires de pâturages ; la non disponibilité des terres et les difficultés d accès à la terre aussi bien pour les promoteurs de grandes exploitations agricoles que pour les petites et moyennes exploitations ; la thésaurisation des terres agricoles à travers la constitution par endroits de réserves foncières individuelles très peu valorisées. La question de sécurité alimentaire est préoccupante du fait de l existence de poches d insécurité alimentaire grave au niveau de certains groupes à risques, notamment les petits exploitants agricoles du sud, les populations de pêcheurs, et les familles à faible revenu dans les zones urbaines. En effet, selon le rapport d Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (AGVSA, 2013), 29 communes sont en insécurité alimentaire contre 22 communes en Le Couffo, le Mono et l Atacora sont les départements qui ont les plus forts taux d insécurité alimentaire sévère et modérée avec respectivement 29, 28 et 25 des ménages enquêtés malgré le niveau élevé des dépenses alimentaires (70) sur leur budget. Sur le plan nutritionnel, 37 des enfants de 6 à 59 mois souffrent de malnutrition chronique dont 12 de retard de croissance sévère. Ce niveau de malnutrition chronique est considéré comme élevé et est révélateur d une situation d insécurité alimentaire chronique. Le retard de croissance a tendance à toucher plus les garçons (40) que les filles (34) mais l AGVSAN 2008 n a pu fournir d explication sur les causes de cette différence. La proportion d enfants accusant un retard de croissance augmente très régulièrement et rapidement avec l âge. La prévalence de la malnutrition aiguë est de 4,7, niveau relativement bas. Elle touche beaucoup plus les enfants âgés de 6 à 24 mois. Selon l EDS de 2006, il existe une relation entre le niveau socioéconomique du ménage et la prévalence de la malnutrition aiguë, celleci diminuant du quintile le plus pauvre au plus riche, d un maximum de 11 à un minimum de 5. Les contraintes cidessus rapportées, n altèrent cependant pas l importance socioprofessionnelle du secteur agricole béninois et sa contribution à l économie du pays. Tout en étant le premier réservoir d emplois, le secteur agricole constitue également la principale source de créations des richesses économiques nationales. Plus de 60 des actifs masculins et 35,9 des actifs féminins réellement occupés exercent une profession agricole6. 6 Selon les résultats du RGPH de 2002 (INSAE)

13 Priorités du secteur agricole ou axes d intervention La vision du secteur agricole Le secteur agricole doit relever trois défis majeurs portant sur (i) la couverture des besoins alimentaires, (ii) l accroissement des revenus et (iii) l amélioration de l attractivité de l activité agricole et du milieu rural. Ces trois défis confèrent au secteur agricole le double rôle d accélération de la croissance économique et de la contribution à la réduction de la pauvreté d où la vision «Faire du Bénin, une puissance agricole dynamique à l horizon 2020, compétitive, attractive, respectueuse de l environnement, créatrice de richesse répondant aux besoins de développement économique et social de la population» Les orientations fondamentales et principes directeurs du secteur agricole Le PSRSA défini comme orientation fondamentale de rendre le secteur agricole performant à travers la promotion des filières afin de lutter contre la pauvreté et l insécurité alimentaire. De façon spécifique la politique agricole du Bénin est orientée vers la professionnalisation des exploitations agricoles de type familial, la promotion de l entreprenariat agricole. Les principes qui doivent régir la mise en œuvre du PSRSA sont les suivants (i) (ii) (iii) (iv) (v) la participation de tous les acteurs ; la répartition claire des rôles et des responsabilités entre les principaux acteurs que sont l Etat (structures centrales et déconcentrées), les Organisations de Producteurs Agricoles (OPA), les Opérateurs économiques privés, les ONG, et les Collectivités locales ; le partenariat publicprivé pour le développement agricole ; le recentrage du rôle de l Etat sur ses fonctions régaliennes ; la responsabilisation de tous les acteurs selon leur mandat, et non pas en fonction de leur compétence Les objectifs et axes stratégiques du secteur agricole Le secteur agricole selon le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA)a pour objectif général d améliorer les performances de l agriculture béninoise, pour la rendre capable d assurer de façon durable la souveraineté alimentaire de la population et de contribuer au développement économique et social du Bénin, à l atteinte des OMD et à la réduction de la pauvreté. Il vise deux objectifs opérationnels. Deux objectifs spécifiques en découlent à savoir

14 14 Assurer une production efficace et une gestion durable des exploitations, à même de contribuer à la croissance et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; Assurer la compétitivité et l accès des productions et produits aux marchés grâce à la promotion des filières agricoles. Il a été retenu les filières dont le développement devra permettre d atteindre les différents objectifs spécifiques. L objectif spécifique n 1 prend en compte les cultures vivrières telles que (i) les céréales (maïs, riz), les racines et tubercules (igname, manioc), les légumineuses (niébé, soja) et les cultures maraîchères (tomate, piment, oignon, carotte) pour ce qui est de la production végétale, (ii) la viande (volaille, lapin, porc, petits ruminants, bovins), le lait, les œufs s agissant de l élevage puis (iii) le poisson en ce qui concerne la pêche et la pisciculture. L objectif n 2 se rapporte aux crevettes et aux cultures industrielles telles que le coton, l ananas, l anacarde et le palmier à huile. Le choix de ces cultures n exclut pas la mise en œuvre d actions de promotion d autres filières qui peuvent apparaître comme des opportunités au cours de la mise en œuvre du PSRSA. Dans ce cadre, une proportion du coût global du PSRSA a été affectée à ces filières. La promotion des filières est considérée comme l axe majeur à travers lequel le secteur agricole contribuera à la mise en œuvre des nouvelles orientations stratégiques. Les effets et impacts du plan de relance ne s exprimeront de façon significative et visible qu à travers des indicateurs liés à la disponibilité plus grande des denrées de grande consommation sur les marchés locaux, la réduction de la facture alimentaire relative aux importations de denrées alimentaires et la plus forte présence sur les marchés extérieurs des produits agricoles et dérivés de bonne qualité marchande dont le niveau de compétitivité assure des revenus substantiels aux acteurs professionnels et à l Etat Axes stratégiques Les axes stratégiques et les domaines d intervention retenus dans le Plan7 d Actions pour l opérationnalisation du PSRSA s inscrivent dans la vision de " Bénin 2025 Alafia", des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des Orientations Stratégiques de Développement (OSD). Ce plan d actions prend appui, entre autres, sur (i) les potentialités agricoles du pays favorables au développement d un certain nombre de filières ; (ii) les opportunités du marché régional et international ; (iii) la gestion axée sur les résultats. Il se veut un processus volontariste et largement participatif pour lever les principales contraintes au développement des filières agricoles en exploitant à bon escient les avantages comparatifs avérés ou les fortes potentialités de développement agricole qu offre le Bénin. Il est présenté suivant deux approches (i) l approche stratégie qui est la déclinaison traditionnelle du plan en stratégies et actions et, (ii) l approche filière qui facilite le suivi évaluation de l option faite par le gouvernement de mettre l accent sur le développement de certaines filières porteuses. 7 Un plan est un futur anticipé, articulé avec le souhait que cette image du futur devienne réalité grâce à nos efforts. Qu un plan puisse se concrétiser dépend du réalisme de ses auteurs et de l évolution du contexte.

15 15 Neuf (09) axes stratégiques ont été retenus et sont déclinés en domaines d interventions qui précisent les actions à mettre en œuvre pour atteindre les principaux objectifs du secteur. Les principaux axes stratégiques retenus sont Axe 1 Renforcement de la disponibilité et de l accessibilité aux semences de qualité ; Axe 2 Renforcement de l accessibilité aux intrants ; Axe 3 Mécanisation des activités agricoles adaptée et accessible ; Axe 4 Mise en place de financements adaptés et accessibles ; Axe 5 Amélioration de l accès aux connaissances professionnelles et aux innovations technologiques ; Axe 6 Développement et opérationnalisation des aménagements agricoles ; Axe 7 Sécurisation et gestion de l accès au foncier ; Axe 8 Facilitation de l accès aux marchés ; Axe 9 Professionnalisation des exploitations de type familial et, promotion des grandes exploitations et de l entrepreneuriat agricole. Les principaux résultats attendus sont (i) la productivité agricole est améliorée pour une meilleure valorisation du travail agricole ; (ii) la production agricole s est sensiblement accrue, (iii) l accès au marché des produits agricoles s est amélioré. Les effets escomptés sont l accroissement sensible du taux de couverture des besoins alimentaires et nutritionnels ; l amélioration de la qualité des produits agricoles ; l accroissement des volumes et valeurs des exportations agricoles ; l amélioration du revenu moyen des producteurs Interventions pour l amélioration de la productivité et l accroissement de la production agricoles Les principales stratégies pour améliorer la productivité agricole visent la professionnalisation et la modernisation des exploitations agricoles à travers des interventions pour l accès au foncier, la fertilisation des sols, la mécanisation agricole, la gestion de l eau, la disponibilité des semences de qualité, un financement adéquat de la production agricole, la modernisation des équipements agricoles, le renforcement des conseils agricoles aux producteurs et de la recherche agricole,et l amélioration de l efficacité et de l efficience de l Administration publique dans le secteur agricole. L accès au foncier La gestion foncière au Bénin est marquée par un dualisme avec la coexistence du régime foncier de droit moderne et le régime de droit coutumier. Cette réglementation n arrive pas à résoudre les problèmes sérieux qui se posent aux populations rurales en la matière et constitue un handicap de taille à la promotion des investissements dans l agriculture. Pour sécuriser l exploitation agricole et tenant compte de la complexité du foncier au Bénin, nous avons retenu seulement (i) la réalisation des plans fonciers ruraux, (ii) la mise en place des organes de gestion du foncier rural et (iii) les campagnes d'information et de sensibilisation. Le foncier étant un facteur essentiel pour la relance de l agriculture au Bénin, il s avère nécessaire d initier et développer les mesures de mise en œuvre de la loi devant concourir à

16 16 l instauration d une meilleure sécurité en matière d accès aux terres agricoles. L objectif visé est la formalisation et la contractualisation de l accès aux terres agricoles. Cet objectif s articulera autour de deux principaux axes stratégiques que sont (i) la clarification des droits de propriété foncière à travers l extension des PFR ; et (ii) la généralisation de l utilisation par tous les acteurs des outils de formalisation des transactions foncières. Il sera également poursuivi l élaboration des schémas directeurs d aménagements et des schéma de développement des principales vallées des fleuves Ouémé, Niger, Mono, Couffo et Pendjari en attendant d étendre ces actions aux grands bassins de production des filières spécifiques en promotion. La fertilisation et régénération des sols les interventions retenues pour améliorer la fertilité du sol des ménages petits exploitants se résument en l utilisation d engrais chimiques et de compost, l agroforesterie, et la vulgarisation de systèmes d assolement/rotation incluant des légumineuses. Le traitement des spéculations par les produits phytosanitaires est prévu. Les investissements dans la fertilité du sol sont importants pour l accroissement des rendements car les niveaux bas de l'azote dans le sol peuvent sévèrement limiter le rendement. En apportant simplement le complément d'azote dans le sol par les engrais chimiques, l utilisation des plants fertilisants et le fumier et/ou compost, on peut aider à l accroissement de la production. Aussi le résidu de récolte et le labour de conservation peuvent aider à reconstituer le fonctionnement normal du sol et une meilleure gestion de l eau qu il contient au profit des cultures installées. La mécanisation de l agriculture La faible mécanisation au Bénin constitue un frein à la relance du secteur agricole. La mécanisation adaptée reste un grand défi pour la modernisation et l accroissement de la productivité des exploitations agricoles. L état des exploitations agricoles montre que 20 environ des terres agricoles disponibles sont exploitées mais à peine 1 seulement des emblavures est mécanisé. De même, les équipements de transformation rudimentaires restent prédominants. Le développement des grandes zones agricoles et la mise en valeur effective des sites aménagés nécessitent une mécanisation très poussée pour garantir des gains de productivité. Pour les interventions, il s agit de poursuivre l installation des ateliers de réparation et d équipements, d équipements de transformation en suivant une mécanisation raisonnée qui devra se faire en adaptant les choix technologiques (culture attelée, mécanisation légère, motorisation) aux conditions écologiques et sociales de chaque zone. Par ailleurs, le processus d opérationnalisation de l Agence de Développement de la Mécanisation Agricole (ADMA) sera poursuivi. La gestion de l eau La maîtrise de l'eau à petite échelle est un autre paquet important d'interventions pour maximiser la productivité. Il y a une variété de technologies de maîtrise de l'eau que le petit exploitant agricole rural peut utiliser. Ce paquet comprend des travaux de structures de gestion de l'eau, de stockage de l'eau, des puits, des pompes, des conduits et la petite irrigation. Pour renforcer l efficience dans les actions de maîtrise de l eau à des fins agricoles, les dispositions seront prises pour la création effective et l opérationnalisation de l Agence de Promotion des Aménagements Hydroagricoles (APAH).

17 17 La disponibilité des semences de qualité Les semences améliorées sont également exigées pour améliorer la productivité agricole. De façon spécifique, il a été constaté que les investissements dans la production de graines améliorées, la multiplication végétative, les pépinières d'arbres, et la production de fourrage vert, aident les petits exploitants à accroître la récolte. Les interventions ici concernent le renforcement des unités de production de semences céréalières et maraîchères existantes afin qu elles améliorent la qualité et la quantité de leurs productions mais également qu elles produisent des semences fourragères et forestières, toute chose indispensable pour le développement de l agriculture dans un environnement durable. Il importe de rappeler que l utilisation des semences de qualité, tant pour les cultures vivrières que les cultures industrielles ou d exportation et les productions animales et halieutiques, constitue un enjeu important pour l amélioration de la productivité agricole au Bénin. En effet, la très faible adoption des semences améliorées est le facteur qui explique l écart encore considérable entre les résultats de la recherche et ceux obtenus par les paysans. Le diagnostic de la filière semences fait apparaître des problèmes de disponibilité et d accessibilité des semences de bonne qualité qui font obstacle à leur adoption à grande échelle par les producteurs. Ces problèmes se retrouvent tout au long de la filière semencière, tant au niveau de la production qu au niveau de la distribution et de la commercialisation des semences. La recherche agricole La recherche concernera tous les soussecteurs (production végétale, pêche et aquaculture, élevage, transformation des produits agricoles, etc.), et devra contribuer au renforcement des structures de production de variétés performantes, de paquets technologiques adaptés etc. Le dispositif prévu pour l appui aux programmes de recherches agricoles sera renforcé en partenariat avec les principaux acteurs du monde rural, (producteurs, transformateurs, entrepreneurs agricoles, partenaires techniques et financiers etc.), en mobilisant davantage de ressources au profit des entités constitutives du système national de recherche agricole que sont l Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB), les entités universitaires nationales, les ONG à vocation de recherche ainsi que les centres internationaux de recherche (IITA, IPGRI, ADRAO) basés au Bénin. La recherche agricole s orientera résolument vers le développement. Le but sera de générer des technologies mieux adaptées aux filières à promouvoir, en termes de productivité, de revenus monétaires et de préservation de l environnement. La recherche sera ciblée sur les axes principaux de promotion et diversification des filières de production, à savoir notamment sur les semences de qualité, les itinéraires techniques et les bonnes pratiques agricoles, les technologies postrécolte, les procédés de transformation et la qualité des produits dérivés. Les questions liées aux biotechnologies agricoles et à la bioénergie constitueront des centres d intérêt spécifiques. L amélioration de la vulgarisation et du conseil agricoles Indispensable pour l amélioration du rendement des petits exploitants, la vulgarisation agricole est prise en compte par le renforcement de capacité des structures de terrain dotées de conseillers agricoles bien formés et exerçant leur activité dans les conditions adéquates. Par ailleurs, la mission essentielle du MAEP est d appuyer, à tous les niveaux, le développement des activités de l ensemble des entreprises agricoles, de taille et de situation variables, mais répondant toutes aux critères de productivité et de rentabilité. L ambition est

18 18 aussi de faire émerger des entrepreneurs agricoles de type nouveau, capables de vivre décemment de leur métier. A cette fin les activités de vulgarisation classiques seront complémentés par des services d appui conseil visant à former les producteurs afin qu ils puissent analyser euxmêmes la situation de leurs exploitations en vue de rechercher les voies et moyens pour en améliorer de façon durable la rentabilité économique. La vulgarisation agricole sera fondée sur une approche intégrée. Elle tiendra compte des éléments constitutifs de l ensemble de l exploitation du producteur (et non pas des aspects strictement liés aux spéculations spécifiques). Partant du fait que l exploitant, aussi petit soitil, est un entrepreneur, il conviendra de l accompagner dans sa prise de décisions et la mise en œuvre de sa "stratégie d entreprise". A cet égard, les services de conseil aux producteurs agricoles viseront à lui donner les capacités nécessaires pour analyser les écarts des résultats de son exploitation et évaluer sa capacité à satisfaire aux besoins de la communauté et aux exigences du marché. L appui conseil portera sur des thématiques spécialisées, axées sur des questions diverses en fonction de la demande, concernant la gestion de l exploitation agricole (pour l adoption des techniques nouvelles, l accès aux marchés, la structuration des producteurs, etc.) et l organisation de cadre local dans lequel interviennent ses activités (planification locale, conseil en matière de nutrition et sécurité alimentaire, etc.). La vulgarisation et le conseil agricole doivent aller de pair afin d offrir au producteur un large éventail d options dans lequel il pourra puiser pour répondre à ses objectifs personnels. Ces deux types de services seront organisés au sein d un même mécanisme national mis en œuvre en partenariat entre les différents acteurs institutionnels concernés. Dans ce cadre, les capacités d intervention des Centres Agricoles Régionaux pour la Développement Rural (CARDER) seront renforcées pour un suiviappuiconseil technique rapproché et permanent des agriculteurs. Le renforcement des capacités des structures de vulgarisation/ conseil agricole, tant du secteur public que privé, se fera à travers l appui au développement des ressources humaines, logistiques et financières. Ce renforcement permettra de disposer de services de vulgarisation et d appui conseil efficaces portant sur l ensemble des activités correspondant aux maillons des chaînes de valeur agricoles, en matière notamment de production, de transformation, de commercialisation et de gestion. On accordera aussi une attention au statut alimentaire et nutritionnel des communautés rurales. La promotion de l entreprenariat agricole Indispensable pour la modernisation de l agriculture, l accroissement des investissements agricoles et le développement des chaînes de valeurs des filières agricoles. Elle se fera à travers le renforcement de la professionnalisation des acteurs, le développement du secteur privé agricole, la modernisation des équipements et infrastructures agricoles, la sécurisation foncière, l amélioration des compétences techniques des acteurs, l aménagement des zones de production et la facilitation de l accès au financement agricole, etc. Le renforcement des capacités de l Administration Pour une meilleure atteinte des résultats escomptés, il est prévu de bien investir dans le renforcement des capacités de l administration pour (i) une meilleure définition des politiques et stratégies, (ii) une meilleure planification et programmation des interventions, (iii) une bonne coordination des actions et (iv) la mise en place d un dispositif performant de suiviévaluation axé sur les résultats du

19 19 secteur agricole. Pour atteindre l objectif de réduction de moitié, entre 1990 et 2015, de la population béninoise souffrant de la faim et de la malnutrition l Etat doit être en mesure d assurer efficacement ses fonctions régaliennes de réglementation, de régulation, de contrôle, de coordination et d appui accompagnement administratif des acteurs non étatiques du secteur. Dans la mise en œuvre de cette stratégie, il s agira de renforcer le dispositif d encadrement à la base (respect du principe de subsidiarité), d appuyer la promotion des filières agricoles à travers des services conseils de production, de transformation, de conditionnement, de commercialisation et de gestion Interventions pour renforcer l accès aux marchés des produits agricoles Il convient de rappeler que la politique nationale de développement du commerce a retenu finalement, au titre de ses options stratégiques, de renforcer les ressources humaines, en matière d analyse et de formulation des stratégies commerciales d entreprise, ainsi que les capacités institutionnelles et organisationnelles correspondantes. Il s agira notamment du (i) Renforcement des OP en matière de négociation et de mise en marché. L action portera sur le développement de programmes de formation des OP et des opérateurs privés en matière de négociation de contrats et établissement de partenariats. L appui à la mise en place de cadres de concertation entre l Etat, les OPA et le secteur privé facilitera le dialogue sur le choix et les modalités de développement des filières prioritaires et l établissement de partenariats publicsprivés pour les interventions requises ; et (ii) Renforcement de la capacité des acteurs en marketing des produits agricoles et agroalimentaires. Cette action portera sur la pratique de marketing dynamique des produits béninois pour leur assurer une place sur les marchés extérieurs. De même, il sera mis en place un système approprié d information sur les marchés (SIM) qui permettra aux acteurs de disposer en temps utiles des informations fiables nécessaires sur les prix, les besoins des marchés ainsi que sur les contingences internes et externes susceptible d influencer l offre et la demande des produits agricoles afin d opérer des choix décisionnels judicieux. A cet effet, des moyens seront mis à la disposition des structures indiquées pour réaliser les analyses prospectives nécessaires à la publication régulière de notes de conjonctures. De même, la politique nationale de développement du commerce au Bénin a retenu, entre autres, de promouvoir le développement des infrastructures de base et les installations marchandes collectives pour le stockage, la conservation et la mise en marché. Ceci porte sur les actions prioritaires relatives aux infrastructures de transport et de communication, stockage, conservation et commercialisation. Les actions liées aux infrastructures de transport concernent la réhabilitation, la modernisation et l expansion, et l entretien des routes et pistes d accès. Ces actions sont couvertes dans la stratégie aménagements opérationnels. Elles constituent une condition essentielle pour le désenclavement des zones de production et l accès au marché des producteurs. On leur accordera donc une grande priorité. Tout ce qui précède permettra de créer les conditions pour une adoption rapide des nouvelles techniques de production agricole et donner ainsi au producteur la capacité de maîtriser le fonctionnement de son exploitation afin de satisfaire à ses besoins, aux besoins de la communauté et aux exigences du marché.

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