RAPPORT TECHNIQUE Forum national MIHARI Mananara Nord Octobre 2015

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1 RAPPORT TECHNIQUE Forum national MIHARI Mananara Nord Octobre 2015

2 SOMMAIRE SOMMAIRE... 1 Remerciements... 1 I. Introduction... 2 II. Objectifs... 3 III. Déroulement du Forum Cérémonie d ouverture du Forum national MIHARI Introduction sur le Réseau MIHARI Discussion et validation des visions, valeurs et missions du réseau MIHARI (étape 1) Présentations des points forts issus des quatre forums régionaux Visite de stands Présentation des progrès relatifs à l élaboration du texte LMMA et discussion sur les prochaines étapes Panel de discussions entre LMMA et les autorités Visite du centre de contrôle et surveillance d Ambitsika (Groupe 1) Atelier de développement des stratégies et de la structure du réseau MIHARI (Groupe 2) Visite de l ouverture réserve de poulpe de Vohitralanana Visite du Four Altona Imorona Restitution de l atelier relatif au développement de stratégies et de structuration de MIHARI - validation des propositions Séance de formation sur le Dina Séances de formation sur le leadership communautaire, la communication et la bonne gouvernance Réflexions et engagements sur les plans d action à adopter et sur le suivi de leurs réalisations...34 IV. ANNEXES Annexe 1 : Agenda...40 Annexe 2 : Liste des participants...42 Annexe 3: DINAM-POKONOLONA

3 Remerciements Le Forum national MIHARI 2015 a pu être réalisé grâce au généreux soutien et l aide de plusieurs entités et personnes. Aussi, les remerciements vont a l encontre de: - La Fondation Mac Arthur pour le financement des activités du réseau MIHARI - La Commission de l Océan Indien (COI), { travers le Projet GDZCOI pour le financement d une partie des transports durant le Forum - WWF pour le financement des T.Shirts MIHARI - Forum La Commune et le District de Mananara d avoir facilité les procédures pour l organisation du Forum - WCS Mananara et son équipe pour l accueil et l organisation du Forum MIHARI Les autorités nationales et régionales qui malgré leurs nombreuses occupations sont venues honorer l événement - Les représentants LMMA qui ont participé activement a toutes les sessions - Tous les staffs des ONG qui ont contribué aux facilitations et aux prises de notes - Le collaborateur évènementiel de MIHARI, chargé de l organisation du Forum: Mr Zo Irimboangy - Mr Mario Ratovonirina et l équipe de WWF Morondava pour la création du Logo du Forum Les invités spéciaux qui ont bien voulut partagé leurs expériences avec les membres du réseau MIHARI: réseaux LMMA Pacifique (Hugh Govan et Aliferati Tawake ) et Tafo MIHAAVO (Mr Louis de Gonzagues) - Les communautés de Vohitralanana et Imorona - Yoyo Beach, l hôtel où le Forum a eu lieu - L équipe de la Televison Malagasy (TVM) qui a couvert tout le Forum - Mr Tsiferana Rafaliarimanana, le traducteur - L association des femmes de Mananara qui ont préparé tous les repas durant le Forum - Tous les participants au Forum national MIHARI Tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au bon déroulement du Forum 1

4 I. Introduction Le Concept LMMA (Aires Marines Gérées Localement) a commencé à prendre de l ampleur au niveau de Madagascar à partir de l année Une LMMA est définie comme «une zone principalement marine et/ou côtière qui est gérée au niveau local par des communautés côtières, des propriétaires fonciers et/ou des représentants locaux du gouvernement qui résident ou sont basés dans la zone en question». Aujourd hui, il est estimé qu une centaine d associations communautaires, sont impliquées dans la gestion de ces LMMA, couvrant plus de km 2 de la surface de la grande île, soit 11,77% du plateau continental du pays. Afin de répondre au problème d isolement de ces communautés gestionnaires de LMMA et de leur permettre d échanger les unes avec les autres, le réseau MIHARI a été créé en MIHARI qui se traduit par «Mitantana Harena an-dranomasina avy eny Ifotony» est une plateforme de collaboration réunissant tous les acteurs impliqués dans la gestion communautaire des ressources marines et côtières, en particulier les représentants des communautés locales et les organismes qui les appuient. MIHARI a comme objectifs principaux : (i) de permettre des échanges et un système d apprentissage entre les communautés ; (ii) de représenter la voix des communautés ; (iii) d accroître la visibilité des LMMA ; et (iv) de renforcer la capacité de gestion des communautés côtières. Les différentes activités développées par le réseau englobent: le renforcement des capacités des communautés locales, l organisation de visites d échanges, de forums nationaux et de forums régionaux. Au cours de l année 2015, des forums régionaux ont étés organisés dans les 4 zones géographiques concernés par MIHARI, réunissant les représentants des LMMAs de chaque région: dans le sud du 14 au 16 août, dans le nord-ouest du 7 au 9 septembre, dans le nord-est les 18 et 19 septembre, et dans le moyen ouest du 24 au 26 septembre. La consolidation de ces divers forums régionaux s effectue au cours d un forum national qui réunit les représentants des gestionnaires de LMMA de tout Madagascar, leur permettant de rediscuter les points forts développés pendant les forums régionaux. Le forum national est également un moment privilégié d échanges au sein duquel les représentants des LMMA peuvent traiter les problématiques auxquels ils sont confrontés au quotidien et échanger sur les expériences et les bonnes pratiques en terme de gestion communautaire. Le forum national MIHARI 2015 est 2

5 également l opportunité de tirer partie des expériences du réseau LMMA du Pacifique qui a été invité spécialement pour l occasion. II. Objectifs Objectif global Le troisième forum national MIHARI a rassemblé les représentants de toutes les LMMAs de Madagascar, les ONGs qui les appuient, les autorités nationales, régionales et locales et divers invités spéciaux. L objectif global était de partager les expériences et bonnes pratiques en terme de gestion communautaire entre LMMAs et de travailler conjointement sur les résolutions à adopter aux problèmes communs. Objectifs spécifiques En réunissant les représentants de tous les gestionnaires de LMMA de Madagascar, les organismes d appui ainsi que les autorités, le forum national permettra: - de faciliter l'échange entre les membres du réseau et, notamment, sur le partage des nouvelles/meilleures pratiques de gestion communautaire, les avancées au sein de chaque LMMA depuis le dernier forum national et les problématiques de gestion auxquelles les membres du réseau sont confrontés au quotidien - de donner l opportunité aux représentants des LMMAs d échanger avec les autorités nationales/ régionales et autres acteurs pour renforcer leur collaboration - de mettre en place des plans d action pour la résolution des problèmes et défis communs aux LMMAs - de renforcer la capacité de gestion des LMMAs des communautés côtières - d améliorer l'engagement réciproque de l Etat et des LMMAs dans ce type de gestion - de prendre des décisions quant aux perspectives de développement du réseau 3

6 III. Déroulement du Forum 11 Octobre Cérémonie d ouverture du Forum national MIHARI 2015 La cérémonie d ouverture officielle du Forum national MIHARI 2015 a eu lieu le Dimanche 11 Octobre à partir 16 heures. Après une brève explication de l historique de Mananara par Mr Solo Andrianjafy du WCS Mananara, des séries de discours ont étés effectuées par quelques autorités et invités du Forum: 1. Le Maire de la Communue Urbaine de Mananara Nord, Monsieur Samuel: Des mots de bienvenus, de souhait et de remerciements des participants et organisateurs sont exprimés par Monsieur le Maire. Il a mentionné dans son discours la volonté de collaboration et coopération avec le réseau MIHARI. 2. Le Chef District Mananara, Monsieur MATODY Jochelin : Dans son discours, il a mentionné que le défis par rapport au réseau MIHARI serait la volonté de collaboration de la région Analanjirofo et le district de Mananara. 3. Le Président de la Fédération des pêcheurs de la Baie d Antongil, Monsieur Benja Louis Freddy : Pas beaucoup de choses à dire sauf l expression de sa joie et le souhait de bienvenue pour tous les participants. 4. Le Directeur de la Conservation au sein du WCS Mananara Nord, Monsieur Lala RANAIVOMANANA : Le rôle du WCS à Mananara est expliqué dans son discours : - Assister les VOI dans la réalisation de la surveillance de la pêche - Faire des échanges avec les VOI dans d autres sites - Assurer la gestion intégrée de la pêche avec les communautés (politique de la pêche) - Cibles de conservation : dauphins, baleines, tortues de mer, etc. 5. La coordinatrice du réseau MIHARI, Melle Vatosoa Rakotondrazafy: Après les mots de bienvenus, son discours est marqué par l explication des objectifs du forum : - Partager les expériences et bonnes pratiques en terme de gestion communautaire - Faciliter l échange entre les membres du réseau 4

7 - Donner l opportunité aux représentants LMMAs d échanger avec les autorités nationale et régionales - Mettre en place des plans d action pour la résolution des problèmes et défis communs aux LMMAs - Renforcer la capacité de gestion des LMMAs des communautés côtières - Améliorer l engagement réciproque de l Etat et des LMMAs dans ce type de gestion 6. Le Directeur de la valorisation de l environnement et des ressources halieutiques au sein du MRHP: Madame Samueline Ranaivoson En résumé : «Avec une longueur approximative de 5,600 km, il n est pas facile d assurer la gestion des côtes de Madagascar. De ce fait, le MRHP reconnait la nécessité d impliquer les communautés de base dans la gestion durable de la pêche. Leur contribution dans la gestion de la pêche joue un rôle important dans le bon équilibre des ressources du pays. C est d ailleurs pour cette raison que la législation sur la pêche et l aquaculture actuelle met en valeur la gestion et la surveillance communautaire.» 7. Le Coordonnateur de la Cellule de Coordination et de la Planification du Territoire Maritime: Monsieur Olivier Ramilison En résumé : «Il est important que les utilisateurs du territoire maritime travaillent tous ensemble pour assurer sa bonne gestion. Le MEPATE est d ailleurs en ce moment en pleine élaboration d une politique axée sur la gestion du territoire maritime malgache. [ ] Nous réitérons nos remerciements au réseau MIHARI de nous avoir invité a ce forum national. Cela nous a permis de soulever les grandes lignes de collaboration qui nous attends dans le futur.» 8. Le Directeur Général de la Mer au sein du MEEMF: Monsieur André Tahindro En résumé : «Nos écosystèmes marins et côtiers sont parmi les plus productifs mais également les plus fortement menacés [ ].La promotion des AMPs à gestion communautaire (LMMAs) présente plusieurs avantages dans la mesure où les LMMAs engendrent une forte appropriation et motivation de la part des communautés locales concernées et donc constituent une gestion locale efficace. En outre, elles sont plus économiques et faciles à dupliquer et à étendre géographiquement par rapport aux aires marines protégées classiques à gouvernance 5

8 étatique. Enfin, l'approche LMMA s'inscrit dans la politique de gestion de proximité favorisée par les autorités actuelles.» Cérémonie d ouverture du Forum national MIHARI Discours d ouverture officiel du Forum par le Directeur General e la Mer, Mr André Tahindro 1 er jour: 12 Octobre Introduction sur le Réseau MIHARI La première journée du Forum a commencé par une introduction générale sur le concept de LMMA et MIHARI par la coordinatrice du réseau MIHARI. Le concept LMMA est encore assez nouveau pour certains des participants au Forum. Le terme LMMA a été défini de façon participative où il a été demandé a quelques représentants LMMA d expliquer ce qu est une LMMA. Il a été noté que le terme 6

9 n est plus nouveau pour les communautés LMMA. Cette introduction générale sur les LMMAs a ensuite été suivie par une historique sur la création de MIHARI. L historique a été raconté par Mr Samba Roger, le président de l Association Velondriake étant donné que la création de MIHARI a été décidée suite au premier forum des LMMA en 2012 dans le village d Andavadoaka où Mr Roger est originaire et où il a participé. En cette première journée du Forum, à part la description générale sur MIHARI, il a également été demandé aux représentants LMMA de partager leurs attentes par rapport au Forum. 3. Discussion et validation des visions, valeurs et missions du réseau MIHARI (étape 1) L objectif de cette session était de faire participer chaque représentant des LMMA, les ONGs et les autorités à exprimer leurs perceptions vis à vis du réseau MIHARI. Pour ce faire, un questionnaire était distribué aux 6 groupes composés préalablement de: Groupe 1 : LMMA Région Atsimo Andrefana et Anosy Groupe 2 : LMMA Région Analanjirofo Groupe 3 : LMMA Région Manabe et Melaky Groupe 4 : LMMA Région Boeny et Diana Groupe 5 : ONGs Vatosoa Rakotondrazafy, la coordinatrice de MIHARI introduisant le concept de LMMA et le réseau MIHARI aux participants Groupe 6 : Autorités nationales et régionales 7

10 Au bout d une une heure de discussion, chaque groupe était représenté par un porte parole pour restituer les travaux. Question 1: Quelles ressources voudriez-vous assurer pour les prochaines générations? Les réponses à cette question étaient similaires pour tous les groupes. Les ressources énumérées étaient principalement composées de ressources marines et côtières : mangroves, poissons, récifs coralliens, etc. Le groupe de la Région Analanjirofo avait mis en valeur les ressources terrestres, qui selon eux, est en relation avec les ressources marines. Question 2: Quelles activités économiques voudriez-vous encourager? Toutes les réponses étaient focalisées sur les activités génératrices de revenus (AGR) telles que : l écotourisme, l agriculture, la vente de produits artisanaux, etc. Question 3: Quelles valeurs et culture voudriez-vous laisser comme héritage des générations futures? La majorité des groupes ont mis en avant les cultures malgaches notamment les «Fihavanana» et aussi le respect des «sages» dans les villages. Question 4: Qu est ce que vous pourriez apporter au réseau des LMMA? Formation et sensibilisation. Tels sont les points forts sortis des discussions. Question 5 : Qu est ce que vous attendez d un réseau des LMMA? Pour les LMMAs, ils souhaitent bénéficier de formation, de transfert de compétence et de financement conséquent pour réaliser les projets communautaires. Pour les ONGs, ils souhaitent profiter du réseau pour communiquer entre ONG et LMMA, échanger les bonnes pratiques, évaluer et suivre les efforts effectués entre LMMA. 4. Présentations des points forts issus des quatre forums régionaux Les discussions issues des 4 Forums régionaux MIHARI ont étés présentées sous forme de Powerpoint par un représentant LMMA par région. Les présentations ont étés focalisées sur une brève introduction du Forum (les objectifs, le déroulement, les participants, etc.), les problèmes rencontrés par les LMMA dans la région donnée, les bonnes pratiques et les plans d action à adopter par région. - Présentation Région Sud : Mr Samba Roger, Velondriake - Présentation Région Nord-Ouest : Mr Velondraza, Mahajanga - Présentation Région Moyen-Ouest : Mr Joseph René, Belo sur Tsiribihina 8

11 - Présentation Région Est : Mr Benja Louis Freddy, Baie d Antongil Les présentations ont ensuite été suivies par une série de questions-réponses pour des clarifications. Présentation du Forum régional Nord-Est par Mr Benja Louis Freddy 5. Visite de stands La première journée s est terminée par une visite de Stands où les représentants LMMA ont présenté leurs sites. Les Posters ont été basés sur une description générale de chaque LMMA, leurs défis, leurs réalisations/ bonnes pratiques et les prochaines étapes. Certains des invités spéciaux, tels que les réseaux LMMA Pacifique, Tafo Mihaavo. PHE (Population-Health-Environment) et récifs coralliens ont également eu chacun un stand. Les Posters ont couvert les thèmes ci-dessous : - Asa fampifanarahana amin ny fiovan ny toetr andro ao amin ny LMMA Ambodivahibe MPA Ambodivahibe / Conservation International - Kaoperativan ny mpanjono manamboatra lakana fibre de verre sy motera hors bord LMMA Ambinanibe / Aquatic services - Fanatsarana ny lalam-barotry ny mpanjono - Aquatic services - Vahaolana ara-teknolojia mahakasika ny fanaovana saritany ifarimbonana amin ny faritra arovana an-dranomasina eny ifotony Azafady 9

12 - Famoronana asa fivelomana maharitra ankoatra ny jono. Tetik asa fambolena sy fiompiana anaty rano MPA Velondriake/ Blue Ventures - Fampandraisan anjara ny ampela : fanatsarana ny fitantanana ny jono horita amin ny faritra Velondriake MPA Velondriake/ Blue Ventures - Faritra arovana Nosy Barren MPA Iles Barren/ Blue Ventures - Comité de Gestion de la pêche aux poulpes (CGP) Komity ho fitantanana ny jono horita - Fitantanana ny ala honko sy ny orita ao anatin ny faritra Nosy Hara MPA Nosy Hara/ MNP/ C3 - Fomba iadiana amin ny aretina mpahazo vary GRET - Vaksiny iadiana amin ny Kopinda - GRET - Fikambanana Miaro ny Trozona sy ny Fesotra - FMTF - Fampandrosoana ny vadin asa ao Ambondrolava Mamelo Honko/ HONKO - Zahavoary : fitaovana iray mahomby hitantanana ny harena voajanaharin i Oronjia LMMA Oronjia/ MBG - Tambazotran ny fokonolona mitantana ny harena voajanahary Réseau TAFO MIHAAVO - Fanarahamaso ny fari-panjonoana tantanina ifotony ataon ny andrimasompokonolona ato amin ny helodranon i Antongil LMMA Baie d Antongil - WCS - Fanadihadiana mahakasika ny jono madinika LMMA Baie d Antongil WCS - Fanaraha-maso sy fisafoana eny ifotony ny harena an-dranomasina LMMA Soariake WCS - Endrim-pitantanana misy atsimon i Toliara WWF 10

13 Prisca et Sylvia, appuyées par l ONG Cetamada présentant les produits issus des activités artisanales qu elles developpent avec dans l île Sainte-Marie Marie Louise de l association Velondriake présentant le Poster de l association des femmes Ampela tsy manavaka Tiana Randriambola du centre de surveillance des pêches visitant les Stands des LMMA 2eme jour : 13 Octobre Présentation des progrès relatifs à l élaboration du texte LMMA et discussion sur les prochaines étapes Un projet pour l élaboration d un texte régissant les LMMA est en cours de réalisation depuis Janvier Le deuxième jour du Forum, la coordinatrice du 11

14 Réseau MIHARI a effectué une présentation et une mise à jour sur les avancés de ce texte auprès des participants, en soulignant quelques points forts : - Les LMMA devraient avoir un texte réglementaire comme la Pêche (code de la pêche), les Aires Protégées (code des aires protégées), les Transferts de gestion des ressources naturelles. - Les LMMA tiennent une grande place dans la gestion et préservation des ressources marines et côtières et qui répondent aux besoins des communautés - Il y a actuellement plus de 65 LMMA au niveau de Madagascar - La mise en place et la réglementation des LMMA contribuent dans la réalisation de la promesse présidentielle à Sydney qui engage Madagascar dans la promotion de la gestion communautaire des ressources marines ainsi que le triplement des aires marines protégées. Par ailleurs, les étapes déjà franchies dans l élaboration du texte sur MIHARI ont été présentées. Au cours de la première semestre de l année 2015, des séries de consultations publiques et des consultations régionales ont été organisées pour recueillir les commentaires et recommandations pour élaborer le texte. Un comité de pilotage pour la finalisation de ce projet de décret est actuellement en cours de création. Ce comité poursuivra l étape de finalisation du texte. Après la présentation, une séance plénière de recueil des requêtes des participants pour l amélioration du texte LMMA a été organisée où les participants ont étés divisés en deux groupes distincts (d une part les autorités et les ONG et d autre part les représentants LMMA). Il a été évoqué lors des prises de paroles les points essentiels suivants : Observations des autorités et les ONG : 1- La préambule devrait faire apparaître les deux institutions MRHP et MEEMF 2- Le texte doit concerner non seulement la gestion des pêches mais y inclure surtout la notion de gestion écosystémique/ biodiversité/ conservation 3- Tenir en considération l'existence du Comité de pilotage "Promesse de Sydney" dans le processus 4- Tenir en compte l'existence et la primauté de la loi sur le COAP et ses décrets d'application (AMP et ATP) 5- Niveau et hiérarchie dans laquelle doit être alignée la proposition LMMA : décret puis arrêtés d'application 6- Sur la définition de LMMA (Faritra araovan'ny fokonolona) : il faut modifier 12

15 puisque le MRHP ne donne pas de pouvoir de gestion à la Fokonolona mais aux associations des pêcheurs légalement constituées et enregistrées Observation des représentants LMMA : - Préciser dans le texte les fonctions et attributions des Communes en valorisant les structures existantes comme l Organisme Public de Coopération Intercommunale (OPCI) - Mettre un article relatif à la sanction des autorités locales et décentralisées qui favorisent ou pratiquent l exploitation illicite et/ou la dissolution d un LMMA. - Elaborer un texte juridique désignant les rôles, droits, obligations des Communautés de Base 7. Panel de discussions entre LMMA et les autorités Une séance libre où les représentants LMMA ont eu l opportunité de discuter des thèmes spécifiques avec les autorités a eu lieu la matinée du 13 Octobre. Les questions et thèmes ont été préparés en avance à travers une réunion des représentants LMMA par région afin de couvrir tous les points pertinents. Les membres du panel étaient composés de: - Le Directeur General de la Mer : Mr André Tahindro - Le Coordonnateur de la Cellule de Coordination et de la Planification du Territoire Maritime: Mr Olivier Ramilison - Le Directeur de la valorisation de l environnement et des ressources halieutiques : Mme Samueline Ranaivoson - Le DRHP Analanjirofo : Mr Tsaramaro Romaric - Le chef des opérations du Centre de Surveillance de la Pêche : Mr Tiana Randriambola - L adjoint du chef district de Maroantsetra : Mr Stanislas SEVA - La représentante du Président du Comité National de Gestion Intégrée des Zones Côtières (CN-GIZC) : Mme Pelanoro Andriamaro - Le représentant du CIRHP : Mr Be Alexis - Le représentant de l Institut Halieutique de Sciences Marines (IHSM) : Mr Jarisoa Tsarafara 13

16 Les membres du panel Les discussions ont été composées par : Questions/Observations Par rapport à la loi sur les Mangroves et le droit traditionnel, que doit faire pour résoudre les difficultés rencontrées par les LMMAs? Quelle est la stratégie d élimination des bouteilles de plongées favorisant l exploitation illicite des concombres de mer? Quelle est la responsabilité de l Etat par rapport à la non application de la loi existante? Y a-t-il une loi relative à l existence d une menace de mort ou autre forme de sanction? Réponses - Pour le cas de la région SOFIA, BOENY, MENABE, les activités locales (velom-po) sont détruites. Ainsi des mesures d urgences sont à identifier par les ministères - Le texte relatif à l interdiction de la coupe de Mangrove est en cours d élaboration. L existence de commission de gestion des mangroves est marquée dans ce texte. - La loi relative à l utilisation des bouteilles sont claires - stratégie de collaboration avec les communautés - application de la loi - il existe déjà la collaboration avec WCS/CSP/MNP : opération de 2h00 - selon la RRI : 500 bouteilles sont touchées - Nombre d inspecteur insuffisant : 30 pour 5600 km des zones côtières de l île (5600km) - Besoin de surveillance à la base - En cas d infraction, l amendement est élevé et aucun résultat obtenu - Besoin de responsabilités de tous - Besoin des matériels - Important de savoir ce que la loi dicte - On peut l apporter à la justice mais en groupe de personne avec des témoins - Collaboration avec les ONG, mission de suivi et 14

17 Existence d exploitation de phosphates par les exploitants (EIE non et permis minier) Demande de changement de la loi concernant les concombres de mer, spécification de quotas. Que faire pour homologuer le Dinabe? Quelle est la responsabilité de l Etat par rapport à l exploitation illicite des crabes? Durée de fermeture de crabes à réduire Quelle est la responsabilité de l Etat par rapport à la réduction de temps de travail des pêcheurs Quel est l appui que l Etat peut faire par rapport à l existence des pêcheurs étrangers intégrant dans les zones du LMMAs? Problèmes de pêche entre les grands bateaux (industriels) et petits bateaux (locales) dans la baie d Antongil Loi relative à l utilisation des filets à petit taille (madinimaso)? Au cours de l élaboration du Dina, est-il nécessaire que le chef district et le chef Fokontany y participent? si oui, comment faire pour faciliter le Dina Acquisition d une carte pêcheur Assurances des pêcheurs contrôle (Baie d Antongil) : décision de force - En cas d infraction, le District peut remplacer le Ministère - Besoin de responsabilité de tous - Ministère en cours de mise en place de cette structure des pêcheurs APOSTOLA de la mer - île Barren : Inexistence de Permis environnemental - Problème : existence de police utilisant la force - ONE à viser - selon la loi (8 cm pour la petite taille et 11cm la grande taille) - texte caduque - besoin de planification et coordination pour l élaboration d un texte règlementaire Besoin de carte pêcheurs Besoin de responsabilité de tous Important de trouver des AGR - Etat en cours de restructuration - besoin de communication publique pour transmettre au Ministère chargé de l environnement - existence de la structure de coordination (PAG), ceci souhaite l implication de tous - Intégration du COPIL dans l article de la loi y afférent - Identification des stratégies pérennes par rapport aux matériaux et pêcheurs traditionnelles - Insuffisance des matériaux de surveillance - Selon la loi, il existe des engins spécifiques utilisés par rapport à l espèce à pêcher - le fournisseur devrait être supprimé - quelques fois, le Dina est différent de la sagesse malagasy - Le District fera un VISA du Dina, son assistance au début de l élaboration est utile - Le Tribunal prend en charge l homologation du Dina - Tout service relatif à l affaire de l Etat devrait être gratuit La carte pêcheur sera disponible dans la coopérative des pêcheurs - L Etat est en cours d étude du retrait des 15

18 Existence de conflit d attribution entre le chef fokontany et LMMAs pêcheurs - Il serait mieux de s informer à Tranoben ny tantsaha - Il est important de discuter aussi avec les chefs fokontany (visite de courtoisie) - Le respect de la hiérarchie devrait être considéré à la réalisation de telles activités L après-midi du 13 Octobre, les participants se sont divisés en deux groupes : une partie restreinte composée des représentants des ONG et de 16 représentants LMMA (4 personnes par région sélectionnés par leurs pairs pour représenter les régions) sont restés dans la salle de conférence pour travailler sur la structuration du réseau MIHARI. L autre partie qui a été composé du reste du groupe, incluant toutes les autorités sont allés visiter une simulation de surveillance communautaire de WCS dans le site d Ambitsika. 8. Visite du centre de contrôle et surveillance d Ambitsika (Groupe 1) Ambitsika, situé à 5km de Mananara constitue un des sites pilotes de WCS en terme de surveillance communautaire. Une simulation auprès des participants au Forum MIHARI sur les activités du CCS ou Centre de Contrôle et Surveillance a été effectuée sur les lieux. Les étapes pour la surveillance fait par les communautés locales ou associations incluent: Organisation de réunions de sensibilisations avec les communautés locales pour leur expliquer la nécessité de surveiller les lieux où il y a des réserves Création d association Création d un Dina Division des communautés en groupes pour la surveillance (jour ou nuit) Lorsque la surveillance se déroule bien, les ONG peuvent les aider en leur octroyant des tenues, des matériels (torche, jumelle,.) L association a aussi demandé de l aide auprès de la PSDR (Plan Stratégique pour le Développement Rural) Les avantages Après trois mois, ils ont pu constater que les poisons commencent à être nombreux par rapport a auparavant. 16

19 Plus de senne de plages Les coraux ne sont plus en danger (plus personne ne les touchent) Le coupage des mangroves a diminué Les problèmes Beaucoup ne sont pas encore convaincus de la nécessité de la surveillance des réserves Difficulté à trouver d autres occupations lors de la fermeture des réserves (agriculture, élevage ) Les braconniers ne payent pas leur caution de Dina et sont aussi protégés par les hommes politiques. La solution Faire des œuvres de bienfaisance dans les villages pour expliquer et convaincre les villageois de la nécessité de la protection des réserves. Simulation sur la surveillance communautaire à Ambitsika 9. Atelier de développement des stratégies et de la structure du réseau MIHARI (Groupe 2) Dans le cadre du projet de structuration du réseau MIHARI, 2 réseaux : un national (Tafo Mihaavo) et l autre international (LMMA Pacifique) ont étés spécialement invités au Forum pour partager leurs expériences et les structure respectives de leurs réseaux. 17

20 Le réseau LMMA Pacifique regroupe 7 pays (dont le Fidji fait partie) ayant chacun un réseau national de LMMA. Deux des piliers de ce réseau, notamment Hugh Govan et Aliferati Tawake ont fait spécialement le voyage pour s échanger sur les bonnes pratiques du réseau. Présentation par les représentants du LMMA Pacifique Durant la présentation, il a été mentionné que l initiative de donner le pouvoir aux communautés et de créer les LMMA provient de l échec de la conservation. Pour le Pacifique, les modes de gestion comprennent : - la fermeture permanente - la fermeture temporaire - la restriction sur les espèces - la restriction sur les matériels de pêche Comme outils de gestion, ils ont élaboré : - Un contrat auquel chaque contractant s engage à réaliser sa promesse et tout ce qu ils entreprennent c est pour le bien des communautés. - Une constitution - Un guide opérationnel - Un guide pour la gestion financière - Une stratégies et plans d actions - Un briefing Policy pour le gouvernement Les promesses qu il faudrait adhérer incluent : o la vision, les valeurs, les groupes, le cœur de la communauté, o les critères de participation o Les principes pour le partage d information o Motivation pour l adhésion au réseau Selon les représentants du Pacifique, il y eut une rapide expansion de LMMA dans le Pacifique. Concernant les expériences de Fidji : - 80% de la zone de pêche est sous gestion communautaire - 3.5% des superficies sont des zones tampons - 71% de la population participe au LMMA 18

21 La plupart de ces LMMA n ont pas de statut légal mais les LMMA fonctionnent bien car la population est protecteur et n ont pas besoin de lois pour bien fonctionner. La structure de gouvernance aux Fidji valorise les autorités traditionnelles et les membres du gouvernement respectent leurs décisions s il faut leur aval pour une décision ou s ils refusent. Les membres du comité d administration qui sont composés des représentants du gouvernement, des LMMA, des Universités et des ONG sont élu tous les 3 ans. Les importantes décisions sont décidées en assemblée. Après la présentation de la structure du réseau, ils ont mentionné que leur structure fonctionne bien a cause de la redevabilité et la supervision. Hugh Govan et Aliferati Tawake lors de leur présentation sur le réseau LMMA Pacifique Présentation par le réseau Tafo Mihaavo Le réseau Tafo Mihaavo est né après l évaluation de la GELOSE et l échec de ce mode de gestion. Tafo mihaavo a été créé le 22 mai 2012 à Anja Fianarantsoa, regroupant 482 membres à la creation. Actuellement, il compte 648 membres repartis au niveau de 18 Régions de Madagascar. Des partenaires techniques et financiers les soutiennent qui peuvent être des individus, des ONG, des membres du gouvernement, etc.). Le Bureau National est composé de : o Président o Vice-Président 19

22 o Secrétaire o Trésorier Chaque membre de bureau doit représenter chaque Province de Madagascar. Tafo Mihaavo est régi par la loi étant donné que Madagascar ne dispose pas encore de lois sur les réseaux. Cette loi est en cours d élaboration. Au cours de sa présentation, le Vice Président du réseau a présenté leur vision jusqu en 2020, leurs valeurs, les activités réalisées, les résultats obtenus (entre autres 17 projets stratégiques régionaux), leurs stratégies et plan d action sur les différents domaines : o Environnement o Gestion o Economique et social o Législation o Développement du Réseau, o Culturel et communication L Assemblée Générale se réunit tous les ans et le mandat du bureau dure 3ans. Le Vice-Président du Tafo Mihaavo lors de sa présentation 20

23 Présentation du comité de développement du réseau et discussions sur sa composition. Etant donné l accroissement du nombre des membres de MIHARI et la difficulté de prise de décision, il a été discuté la création d un groupe de réflexion pour coordonner le développement et le renforcement du réseau. Le groupe travaillera sur: - le développement et la mise en œuvre des stratégies du réseau - le renforcement de la structure et capacités du réseau - les communications - le financement Les membres de l équipe seront composés de 3 sous-groupes : - Coordination centrale (1 coordinateur national MIHARI, 2 ONG internationales et 1 ONG nationale) - Leaders LMMA par région (4 personnes pour les 4 régions : Nord-Est, Nord- Ouest, Sud et Moyen-Ouest) - ONG partenaires au niveau régional (4 personnes pour les 4 régions : Nord- Est, Nord-Ouest, Sud et Moyen-Ouest) Au vu de cette composition sont découlés les commentaires et suggestions suivants de la part des participants : Limiter au nombre de 9 les membres de Comités Ne pas limiter les membres car les savoir faire et expériences sont complémentaires; il faut prendre toutes les LMMAs et ONG comme personnes ressources pour le développement du Réseau MIHARI. Le Comité doit être un comité ouvert à toute participation de ses membres. Mais le système de travail doit être mis en place après consultation des LMMAs. Faire participer davantage les LMMA dans la coordination, et leur appuyer afin qu ils aient la capacité de gestion et de diriger ce réseau car ceci est le réseau des LMMA mais pas le réseau des ONG Initier les Leaders des LMMA dans la gestion, coordination du réseau (préparation de réunion de consultation, rédaction, statut, règlement intérieur, système de prise de décision au sein du réseau, ) 21

24 Les représentants des LMMAs devraient être augmentés mais ils seront seulement appuyés (technique et financier) par les ONG afin qu ils aient une appropriation de ce réseau pour la pérennisation des efforts entrepris avec les LMMAs Mise en place d une cellule de coordination régionale Améliorer la communication, les ONG facilitera le partage des informations dans leur zone d intervention Penser au mode de désignation des représentants au niveau du Bureau national dans le futur (élection ascendante Communauté-Région-National) pour porter leur voix et la transparence et le traitement égalitaire des membres et non pas de favoritisme Que le mot d ordre du Comité soit la redevabilité pour les LMMA ou les ONG ou les deux. 3eme jour : 14 Octobre Visite de l ouverture réserve de poulpe de Vohitralanana Déroulement : 40 mn de marche du village de Vohitralanana vers la réserve de poulpe. Existence de 25 réserves dans la Baie d Antongil depuis sa création en 2009 Explication de coutumes du village et de la réserve : 3mois de fermeture et 1 jour d ouverture. La réserve mesure 118 m². Observation et Pesage de poulpes capturés durant la chasse, le plus grand poulpe capturé l une pèse 6kg. Durant l ouverture de la réserve, la capture peut atteindre jusqu'à 600 kg ECHANGE D EXPERIENCES ET QUESTIONS ENTRE DES LMMA 1. Quel genre de pêcheur peut entrer dans la réserve durant l ouverture? (LMMA Atsimo Andrefana) Il y a un moment destiné pour tous les pêcheurs du village, mais il y a une période pour les comités, donc tous les villageois sont bénéficiaires de la réserve. 22

25 2. Est-ce que les autres LMMA peuvent entrer dans la réserve au moment de l ouverture? (LMMA Andrefana) Oui mais il y a une condition comme droit de participation (2000Ar par personne) 3. Qui sont les collecteurs des produits? (LMMA Atsimo) Ici il n y a pas de collecteurs. Les produits sont vendus localement au niveau des villages. 4. Quels problèmes rencontrez-vous concernant la mise en place de réserve (LMMA Menabe)? Les problèmes incluent : - pour la surveillance, la réserve est loin du village donc il y a des pêcheurs qui volent durant la nuit. - Il y a quelques têtes de pêcheurs qui ne sont pas d accords avec la mise en place de réserves et qui perturbent l organisation de comités (CCS) du village. 5. Quelles sont les avantages qui touchent directement le village durant la mise en place des réserves? (LMMA Avaratra) Il y a une part d argent qui vient des comités et qui est utilisée pour une construction d école et de bureau de fokontany. SUGGESTIONS DE LA PART DES AUTRES LMMA - Durant l ouverture, les pêcheurs constatent qu il y une diminution de quantités de produits a cause de mauvais temps. - Il faut consulter une météo avant de l ouverture de réserve prochaine. - Il faut valoriser comme site touristique la côte pour fortifier la caisse de comités (plage, coraux, paysage.) - Chercher un débouché pour les produits de la réserve. 23

26 Pesage de poulpe par les communautés de Vohitralanana après l ouverture de la reserve 11. Visite du Four Altona Imorona Après la visite de la réserve temporaire de poulpe de Vohitralalana, les participants du forum national MIHARI ont continué avec la visite du four Altona d Imorona. Imorona est un village situé à 12 Km de la ville de Mananara vers la route nationale 5 (RN5). Historiquement, le four a été construit et financé par le projet FIAVOTANA le 10 Mars 2015 à Imorona en collaboration avec WCS. Le but de la construction de ce four est de valoriser et améliorer les produits de la pêche afin de mieux conserver durablement. Le four est géré par l association des femmes de pêcheur appelé VMHI (Vehivavy Mitsinjo ny Hoavin Imorona), présidé par Madame HANTANIRINA Eliane. Durant la visite, quelques questions ont été posées par les participants : 1. Comment les poissons sont-ils traités? Quand les pêcheurs reviennent de leurs activités et arrivent à la plage, les femmes amènent les produits au village, nettoient les poissons et enlèvent toutes les viscères. Ensuite, les poissons sont placés dans le four pendant 2 à 4h au maximum. Si après cela il y a encore des poissons non-fumés, il faut les remettre au milieu et rallumer le four. Il y a 2 sortes de produits : Saly Boka : poissons fumés pendant 2h de temps (ne pas conserver longtemps) Saly Maina : fumés pendant 4 h de temps (conservable) 24

27 Remarque : les bois de chauffes venant de Girofle ne peuvent pas être utilisés pour le fumage de poisson. 2. Ou est ce qu on vend les produits après? On vend les produits à la commune d Imorona et au District de Mananara Nord. 3. Combien de Kg des poissons peut-on mettre dans le four en même temps? Le four est constitué par 7 étages, chaque étage peut comporter 40 kg de poissons donc le four peut fumer 280 Kg en même temps. 4. Pourquoi le four est-il s installé loin du village? On a choisi de le mettre loin du village dû à une incendie que cela a créé deux fois dans le village. 5. Est-ce que toutes les femmes du village peuvent utiliser le four? Tout le monde peut utiliser mais il y a une différence pour le paiement pour les membres de l association et les non-membres: - Pour les membres : paiement de 20 Ar par kg de poisson - Pour les non-membres : 50 Ar par kg de poisson 6. Est-ce que vous prévoyez de vulgariser le four dans d autres villages? Oui, ce four est en période d essai, si c est efficace, on voudrait faire 5 fours de plus car ceci est déjà mentionné dans le document de projet. Les visites de Reserve et de four s est terminé par un déjeuner et cocktail traditionnels préparés par les communautés d Imorona et une fête en l honneur des participants au Forum national MIHARI

28 Déjeuner traditionnel dans le village d Imorona 4 ème jour : 15 Octobre Restitution de l atelier relatif au développement de stratégies et de structuration de MIHARI - validation des propositions Lors des 4 Forums régionaux MIHARI (14-16 Août à Morombe, 7-9 Septembre à Mahajanga, Septembre à Mananara et Septembre à Morondava), il a été demandé aux représentants LMMA de proposer la vision de MIHARI. Pour cela, on leur a demandé d imaginer comment seront les LMMA dans 10 ans et évaluer comment MIHARI pourrait atteindre ces visions. Toutes ces visions ont étés synthétisées par un petit groupe au niveau de Tana avant le Forum national à Mananara. La synthèse de ces visions a été présentée au Forum à Mananara. Puis les participants qui étaient déjà identifiés en avance et participé a l atelier de développement de stratégies et de structuration de MIHARI le jour d avant ont étés divisés en 2 groupes pour retravailler sur la vision du réseau. Le groupe 1 avait construit une phrase a partir d un mélange de mots de taille et couleur différents tandis que le groupe 2 avait groupé les visions déjà définies durant les forums LMMA régionaux en une seule vision (Cf Annexe 3). Aussi, ci-dessous sont les visions sorties de ces travaux de groupe : Groupe 1: Hitombo sy haharitra ny harena an-dranomasina sy amoron-tsiraka izay tantanin ny mpanjono mba hahatsara ny fiainan ny fokonolona eto Madagasikara Groupe 2: Fokonolona miray hina sy manaja ny zo nentim-paharazana, mahay mitantana sy mihary ny harena an-dranomasina ho tombontsoa iombonana ary maharitra Etant donné le temps limité, il n a pas été possible de synthétiser ces 2 visions en une seule vision durant le Forum. Aussi, le 22 Octobre 2015 au niveau du bureau de Blue Ventures à Antananarivo, un petit groupe composé se staffs de ONG (WWF, Blue Ventures, Aquatic services, C3, WCS) se sont réunis pour finaliser la vision du réseau MIHARI se basant sur les deux visions proposés ci-dessus. Il a donc été validé comme vision finale de MIHARI: 26

29 Harena an-dranomasina sy amorontsiraka tantanin ny fokonolona eny ifotony, miray hina sy manaja ny zo netim-paharazana, mitombo sy maharitra ho tombontsoa iombonana hahatsara ny fari-piainana. Travaux de groupe par LMMA 13. Séance de formation sur le Dina Etant donné que le concept du Dina n est pas encore assez clair pour certaines entités impliquées dans la gestion des LMMA, une session spéciale sur cette convention locale a été effectué durant le Forum à Mananara. La formation a été conduite par une ONG partenaire du Réseau, DELC en occurrence. L objectif de la formation est une introduction des participants sur les tenants et aboutissants du Dina sur différents aspects dont : La conception et l homologation Les acteurs et leurs attributions L opérationnalisation et l application des sanctions prévus par le DINA Vu le temps imparti pour la réalisation de la formation par rapport à la complexité du thème, l approche méthodologique adoptée a été l explication aux participants des tenants et aboutissants du Dina à travers une présentation powerpoint, suivie d une séance de questions-réponses. 27

30 La formation, qui a duré environ une heure et demi s est déroulée comme suit : Ouverture de la formation par une chanson sur la fihavanana, solidarité malagasy Explication du Dina Après les explications sur le Dina, une séance de questions-réponses a eu lieu, dont les détails sont résumés dans le tableau suivant : Questions/remarques Si les textes sont déjà dépassés, donnez un exemple sur un texte déjà abrogé. Pour les LMMA elle doit être régie par les lois qui lui sont à proximité Loi sur la gestion locale des ressources renouvelables : communautés de base dotées d une personnalité juridique le dina est l outil de gestion des ressources naturelles Concernant le «ady maika», il y a des procédures à respecter, on ne doit pas suivre à la lettre les délais de ces procédures non abrogé Nous, les gestionnaires des gestionnaires des ressources régis par cette loi, c est la loi que nous appliquons, or le Dina est compris dans cette loi Cette loi doit être photocopiée et partagée Existe-t-il une loi qui protège le Komity Mpampiatra ny Dina (KMD)? Peut-on mettre à jour le dinampokonolona? Réponses/discussions Dans la loi sur la décentralisation, la commune est l unité territoriale de base sans considérer le fokonolona Exemple sur l homologation des Dina sur les ressources marines dans la Région Nord-Ouest contrairement dans la Région Atsimo andrefana GELOSE donne la gestion des ressources, mais non la gouvernance C est la constitution qui donne des attributions au fokonolona Le fokonolona n a pas le droit d accès à la justice On peut appliquer aussi bien la Gélose et aussi le dinam-pokonolona (navaozina 2015) La loi protège les KMD, mais ils peuvent être également sujets à des poursuites en cas d actions contraires à la loi Le dinam-pokonolona est souple, mais sa mise à jour doit suivre les processus en 28

31 vigueur. Y a-t-il un décret d application de la loi sur le dinam-pokonolona? Est-il possible de le lire? Ou est- ce qu on peut trouver la loi sur la décentralisation? Pour contourner ce problème, on peut proposer de réunir le fokonolona pour revendiquer le droit d accès à la justice On peut le récupérer, il y a des versions électroniques On ne peut pas vendre la loi Les participants ont été globalement satisfaits de la formation. Par contre, le temps imparti à la formation a été insuffisant compte tenu de la place que tient la thématique dans le domaine de la gestion des ressources naturelles. Les participants ont t affirmé être incapables de former à leurs tours d autres personnes. Ils ont également émis le souhait de procéder à des formations au niveau régional, voir local car ils ne représentent qu une partie des communautés gestionnaires des ressources côtières parmi tant d autres. Longin Ramahenina de l ONG DELC en pleine explication et clarification du Dina 14. Séances de formation sur le leadership communautaire, la communication et la bonne gouvernance INTRODUCTION 29

32 Le REPC (Réseau des Educateurs Professionnels de la Conservation) a été invité spécialement au Forum Mananara pour effectuer une session de formation sur 3 modules : leadership communautaire, communication et bonne gouvernance. La méthode appliquée pour mener ces formations a surtout reposé sur l approche participative. Toutefois des échanges préalables étaient nécessaires pour cadrer les formations ayant pour résultat d une certaine refonte des outils utilisés dont le power point. a)définition de la communication Conversation par pair de tous les participants pendant laquelle chacun parle avec son voisin : définition de la communication et réciprocité de l émetteur et du récepteur. b)types de communication les plus pratiques pour les communautés. L identification de ces types de communication a été effectué à travers des échanges menées avec les responsables des LMMA en l occurrence Judicaël de WWF Morondava et Emmanuel de Blue Ventures. *Communication unidirectionnelle très pratique pour les séances d information ou d apport de nouvelles techniques (un des caractères d un Leader). *Communication d arrosage qui ne tient pas compte des récepteurs donc pour tout public. Très pratique pour l appel à une assemblée générale ou à la radio. *Communication à la chaine : risque de déformation des messages concrétisé par un jeu de transfert de messages par quatre groupes de cinq participants chacun. *Communication gestuelle propre à un ensemble d une communauté particulière *Communication à la roue : tout le monde se trouve au même niveau. Très pratique pour la prise de décision (un autre caractère d un Leader) c) Problèmes de la communication. Saynets sur: 30

33 *Passion joué par six participants: Colère malade sémantique. *Communication complémentaire pendant laquelle les participants renforcent la même idée prolongeant ainsi la réunion. *La règle des 3 C: Court Clair et Concret: démonstration par un participant *Connaissance de CdR ou Cadre de Référence pour mieux ajuster son message devant un récepteur connu (un des caractères d un Leader). LEADERSHIP Méthodes adoptées : les acquis des participants de Morondava et Ambanja Chaque participant ayant bénéficié de cette formation fait un bref rappel des sept caractères d un leader dont certains ont été évoqués pendant la formation sur la communication RESULTATS a) Contenu de la formation SESSION CONTENU ANIMATION COMPETENCES Communication Définition Jeu par pair de tous les participants et power point Types Brainstorming et power point Saynets Connaissance des conditions requises pour une bonne communication Analyses de chaque type (compatibilité avec les communications dans les sites). Problèmes Différents facteurs rendant difficile la communication Solutions Echanges d expériences et power point Connaissance des solutions les mieux adaptées aux problèmes LEADERSHIP Définition Power point Leader Coté humain mais pas niveau 31

34 d enseignement Les principaux caractères Leader sept d un Les acquis des participants d Ambanja et de Morondava Différences entre un leader et un dirigeant un leader dans la société Ses responsabilités Power point et expériences des participants Importance de la communication ; l organisation ; la facilitation ; l apport de la nouveauté et de l éducation RESTITUTION Groupe 1 le 18 octobre Groupe 2 Matinée de15 Octobre Condensé du contenu de la journée Leçons apprises des visites à Ambitsika et Imorona Jeux de simulation *Reportage radiophonique *Rencontre de deux groupes de participants Objectifs, forts, stands points Simulation d Ambitsika et Ouverture de la pêche à Imorona. Débriefing du Consultant b) Déroulement de la formation La formation s est déroulée durant trois heures de l après-midi du vendredi 15 Octobre Le consultant s est efforcé de donner la priorité aux cotés ludiques et à l approche participative pour alléger la formation après celle très soutenue que les participants ont eu dans la matinée. Un break de 10 minutes a été adopté pour marquer la séparation des deux thèmes traités. Évaluation des acquis Ce fut une intervention qui ne visait qu'à apporter les pratiques faciles pour améliorer la communication dans les LMMA et donner à l assistance ce qu' elle doit faire pour devenir un bon leader. Cette étape d évaluation s était faite pendant la formation et le temps passé avec les participants. 32

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